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I remember what you forgot ft miah
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I remember what you forgot ft miah | Ven 11 Aoû - 19:18
Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps et la réflexion n'adoucissent pas. les yeux plissés, il observe son téléphone sa main droite frottant vigoureusement une serviette sur sa chevelure mouillé. elle ne lâchait pas le morceau et cela en aurait presqu'était agaçant si il ne se savait guère en tort. il aurait pu répondre, l'alcool coulant encore dans ses veines, ses sens quelque peu troublé et son esprit bien trop emmêlé. mais il ne voulait guère le faire, il n'en avait plus envie. plus envie de jouer le meilleur ami attentionné et compréhensif qu'il n'était guère et ne serait jamais. il ne comprenait d'ailleurs pas comme une fille aussi adorable que miah pouvait s'être entiché de lui, qui aurait voulu d'un mec pareil en ami ? il ne pensait qu'à sa gueule, qu'à ses propres plaisirs, son unique satisfaction. il ne vivait que par lui même et se plaisait à vivre dans un milieu malsain et considérait par beaucoup comme sale. cela aurait du suffit à éloigner la demoiselle, il l'avait sincèrement espéré de tout son être. mais miah c'était un peu comme une sangsue. elle ne lâchait jamais prise.
et pourtant elle devrait. il étend sa serviette sur un portant et finit par enfiler un t-shirt et un boxer avant de ne se glisser dans son lit. 9h du matin, l'heure à laquelle la majorité des coréens commençaient leur boulot, l'heure à laquelle il se couchait généralement. mort et exhaussé. et ses paupières closent ne font que cacher ses yeux agités. des yeux qui se remémorent la nuit où tout avait dérapé, ou plutôt le matin. cet instant où son regard d'adolescent autrefois si excité s'était posé sur le corps dénudé de sa meilleure amie, ce moment où son coeur s'était violemment resserré face à l'amnésie de la jeune demoiselle puis cette panique s'emparant sans ménage de son être le poussant à menacer, mentir et ignorer. peut-être cela aurait été plus simple de tout lui avouer le jour même, six ans auparavant. de lui dire ce qu'il s'était passé, peut-être ne l'aurait-elle pas pris si mal, peut-être l'aurait-elle cru. mais la lâcheté avait pris le dessus sur cette honnêteté qu'il conférait à la jeune étudiante. et un mensonge en entraînant un autre il avait finis par ne plus en voir le bout du tunnel. la fuite semblant être la meilleure alternative.
il s'étire, grommelle, se frotte le visage. il tourne dans son lit, une fois, deux fois, trois fois. les coups assenaient à la porte de son appartement finisse par avoir raison de lui puisqu'il finit par se redresser sur son lit, la tête dans les vapes, son regard se posant sur l'horloge de sa chambre alors qu'il soupire agacé lorsqu'il réalise qu'il n'a dormis qu'une poignée d'heures. " c'est qui ? " hurle t-il à travers l'appartement, alors qu'il traîne des pieds, quittant le confort de son lit. qui osait le déranger à une heure aussi tardive de sa nuit de sommeil? il était pourtant clair à ce sujet, personne ô grand personne ne devait s'incruster chez lui pendant ses heures de sommeils. passant une main dans sa chevelure rose , il se dirige d'un pas lourd vers la porte d'entrée de son appartement. baillant nonchalamment alors qu'il tourne la clé dans la serrure avant de n'ouvrir la porte. " miah " lâche t-il lorsque son regard se pose sur la jeune étudiante. elle ne lâchait pas le morceau. têtue et butée tel qu'il l'avait toujours connus et chose dont il se serait bien passé. " qu'est-ce que tu fais là ? t'as pas cours? " la questionne t-il tout en l'invitant à pénétrer dans son appartement, les yeux semi-clos, pas réellement réveillé. " t'était pas obligé de venir jusque là, tu sais bien que je dors la journée. d'ailleurs qu'est-ce qui t'amène ? " comme si il ne le savait pas. la carte de l'ignorance comme il savait si bien le faire et avait su le faire ces dernières semaines. stop expecting loyalty from people who can't even give honesty.
I remember what you forgot
yohan & miah
Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps et la réflexion n'adoucissent pas. les yeux plissés, il observe son téléphone sa main droite frottant vigoureusement une serviette sur sa chevelure mouillé. elle ne lâchait pas le morceau et cela en aurait presqu'était agaçant si il ne se savait guère en tort. il aurait pu répondre, l'alcool coulant encore dans ses veines, ses sens quelque peu troublé et son esprit bien trop emmêlé. mais il ne voulait guère le faire, il n'en avait plus envie. plus envie de jouer le meilleur ami attentionné et compréhensif qu'il n'était guère et ne serait jamais. il ne comprenait d'ailleurs pas comme une fille aussi adorable que miah pouvait s'être entiché de lui, qui aurait voulu d'un mec pareil en ami ? il ne pensait qu'à sa gueule, qu'à ses propres plaisirs, son unique satisfaction. il ne vivait que par lui même et se plaisait à vivre dans un milieu malsain et considérait par beaucoup comme sale. cela aurait du suffit à éloigner la demoiselle, il l'avait sincèrement espéré de tout son être. mais miah c'était un peu comme une sangsue. elle ne lâchait jamais prise.et pourtant elle devrait. il étend sa serviette sur un portant et finit par enfiler un t-shirt et un boxer avant de ne se glisser dans son lit. 9h du matin, l'heure à laquelle la majorité des coréens commençaient leur boulot, l'heure à laquelle il se couchait généralement. mort et exhaussé. et ses paupières closent ne font que cacher ses yeux agités. des yeux qui se remémorent la nuit où tout avait dérapé, ou plutôt le matin. cet instant où son regard d'adolescent autrefois si excité s'était posé sur le corps dénudé de sa meilleure amie, ce moment où son coeur s'était violemment resserré face à l'amnésie de la jeune demoiselle puis cette panique s'emparant sans ménage de son être le poussant à menacer, mentir et ignorer. peut-être cela aurait été plus simple de tout lui avouer le jour même, six ans auparavant. de lui dire ce qu'il s'était passé, peut-être ne l'aurait-elle pas pris si mal, peut-être l'aurait-elle cru. mais la lâcheté avait pris le dessus sur cette honnêteté qu'il conférait à la jeune étudiante. et un mensonge en entraînant un autre il avait finis par ne plus en voir le bout du tunnel. la fuite semblant être la meilleure alternative.
il s'étire, grommelle, se frotte le visage. il tourne dans son lit, une fois, deux fois, trois fois. les coups assenaient à la porte de son appartement finisse par avoir raison de lui puisqu'il finit par se redresser sur son lit, la tête dans les vapes, son regard se posant sur l'horloge de sa chambre alors qu'il soupire agacé lorsqu'il réalise qu'il n'a dormis qu'une poignée d'heures. " c'est qui ? " hurle t-il à travers l'appartement, alors qu'il traîne des pieds, quittant le confort de son lit. qui osait le déranger à une heure aussi tardive de sa nuit de sommeil? il était pourtant clair à ce sujet, personne ô grand personne ne devait s'incruster chez lui pendant ses heures de sommeils. passant une main dans sa chevelure rose , il se dirige d'un pas lourd vers la porte d'entrée de son appartement. baillant nonchalamment alors qu'il tourne la clé dans la serrure avant de n'ouvrir la porte. " miah " lâche t-il lorsque son regard se pose sur la jeune étudiante. elle ne lâchait pas le morceau. têtue et butée tel qu'il l'avait toujours connus et chose dont il se serait bien passé. " qu'est-ce que tu fais là ? t'as pas cours? " la questionne t-il tout en l'invitant à pénétrer dans son appartement, les yeux semi-clos, pas réellement réveillé. " t'était pas obligé de venir jusque là, tu sais bien que je dors la journée. d'ailleurs qu'est-ce qui t'amène ? " comme si il ne le savait pas. la carte de l'ignorance comme il savait si bien le faire et avait su le faire ces dernières semaines. stop expecting loyalty from people who can't even give honesty.
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Re: I remember what you forgot ft miah | Dim 13 Aoû - 9:55
Cela faisait plusieurs jours maintenant que Mia n'avait plus de nouvelles de son meilleur ami. Et pourtant, Dieu sait à quel point c'est important pour elle d'entretenir les liens d'amitié. Mais avec lui, elle a toujours eu du mal. Faut dire qu'il est pas connu pour être le plus attachant des garçons mais Yohan et Mia se connaissent depuis si longtemps maintenant... Qu'elle a pris pour habitude d'être avec lui, d'avoir ce côté un peu tactile avec lui parce qu'il a été, pendant des années, sa seule protection face aux esprits moqueurs qu'elle rencontrait à l'école. Oui, il n'y avait que lui à ses côtés à cette époque, et même si aujourd'hui, elle est bien plus entourée qu'avant, il n'en reste pas moins son ami le plus cher. Alors quand il rentre dans ces périodes de silence radio, laissant la demoiselle se torturer l'esprit de questions, là, ça bloque. Mia perd patience, elle se remet en questions, se demande si elle a fait quelque chose de mal, puis finit par se reprendre en se disant qu'elle ne pourrait rien faire de mal après tout, c'est une fille assez sympa en général. Puis surtout avec lui. Bon ok, il lui arrive d'être chiante des fois, de déballer plein d'histoires à la minute, mais de là à se faire snober de la sorte? Pas moyen.
Elle est un peu touchée dans son estime. Et quand elle voit qu'il ne prend même pas la peine de répondre à ses messages, là, c'est le drame. C'est presque 12h quand elle lui envoie le dernier message, menaçant d'aller le voir s'il ne lui répond pas cette fois-ci. Et forcément, comme tout le monde se doute, Yohan ne lui a pas répondu. Assise à une table du self, elle commence à manger un peu de sa salade composée, les yeux jonglant entre son assiette et son téléphone. Elle guette le moindre signe, le moindre message mais il ne viendra pas, et ça lui coupe l'appétit. Mia est fatiguée de cette relation, elle a l'impression d'être la seule à tenir à leur amitié. S'il n'en a rien à faire, autant qu'il lui dise une bonne fois pour toutes, et elle va même lui donner l'occasion de le lui dire en face. Elle n'a pas faim, de toute façon, cette histoire lui fout la boule au ventre, c'est pourquoi elle pousse son assiette d'un geste franc, avant d'attraper son sac, son téléphone et de mettre les voiles. Tant pis pour ses cours de cet après-midi, là, elle a plus urgent à faire: rendre visite à son meilleure ami.
Ok c'est vrai, elle avait dit qu'elle débarquerait dans l'heure, mais elle n'a attendu que quelques minutes. Faut dire que quand Mimi a une idée, elle l'a pas ailleurs et prendre sur son temps personnel pour rendre visite à ses proches, ça la dérange pas des masses. Du coup, elle se présente bien vite devant la porte de l'appartement de Yohan. Le regard blasé, elle se met à toquer plusieurs fois à la porte. Oui, elle fait exprès, elle sait que ça va l'énerver mais aussi que c'est le seul moyen de le réveiller s'il est en train de dormir. Et comme elle s'en est doutée, Yohan débarque bien vite pour ouvrir la porte, les yeux à moitié collés. Il dormait. " qu'est-ce que tu fais là ? t'as pas cours? " elle le regarde, hautaine, les sourcils froncés. Si. répond-elle, froidement. Il s'écarte pour la laisser entrer, ce qu'elle fait sans trop hésiter. Elle jette un oeil à son appartement mal rangé, avant de se tourner vers lui. " t'était pas obligé de venir jusque là, tu sais bien que je dors la journée. d'ailleurs qu'est-ce qui t'amène ? " Elle croise les bras, un peu estomaquée de ce qu'elle entend. Encore qu'elle prend la peine de venir, il lui dit qu'elle n'aurait pas dû? Il est gonflé. Tu te fous de moi là Yohan? un sourcil arqué, elle lui lance un regard pour le moins interrogateur. Oui, elle lui demande des explications, là. C'est quoi cette réflexion qu'il lui balance? Je suis en train de sécher les cours pour ta figure, alors accueille moi un peu mieux que ça. elle garde les yeux rivés sur lui un moment, puis elle pousse un soupir qui en dit long. Elle perd cet air hautain et plein de rancune. Non, elle semble un peu plus concernée, là. Et tu me demandes ce qui m'amène? ça aussi ça l'a étonné, qu'il lui pose la question. Ça lui semblait évident pourtant. T'as lu mes messages non? Tu devrais savoir pourquoi j'suis là. Mia fait quelques pas pour pénétrer un peu plus dans le salon, et pose son sac sur le canapé. Elle se tourne alors vers son meilleur ami, les sourcils froncés. J'aimerais savoir pourquoi j'suis sans nouvelles de mon meilleur ami depuis bientôt 3 semaines. Oui oui, elle a compté. C'est précis.
I remember what you forgot
yohan & miah
Cela faisait plusieurs jours maintenant que Mia n'avait plus de nouvelles de son meilleur ami. Et pourtant, Dieu sait à quel point c'est important pour elle d'entretenir les liens d'amitié. Mais avec lui, elle a toujours eu du mal. Faut dire qu'il est pas connu pour être le plus attachant des garçons mais Yohan et Mia se connaissent depuis si longtemps maintenant... Qu'elle a pris pour habitude d'être avec lui, d'avoir ce côté un peu tactile avec lui parce qu'il a été, pendant des années, sa seule protection face aux esprits moqueurs qu'elle rencontrait à l'école. Oui, il n'y avait que lui à ses côtés à cette époque, et même si aujourd'hui, elle est bien plus entourée qu'avant, il n'en reste pas moins son ami le plus cher. Alors quand il rentre dans ces périodes de silence radio, laissant la demoiselle se torturer l'esprit de questions, là, ça bloque. Mia perd patience, elle se remet en questions, se demande si elle a fait quelque chose de mal, puis finit par se reprendre en se disant qu'elle ne pourrait rien faire de mal après tout, c'est une fille assez sympa en général. Puis surtout avec lui. Bon ok, il lui arrive d'être chiante des fois, de déballer plein d'histoires à la minute, mais de là à se faire snober de la sorte? Pas moyen. Elle est un peu touchée dans son estime. Et quand elle voit qu'il ne prend même pas la peine de répondre à ses messages, là, c'est le drame. C'est presque 12h quand elle lui envoie le dernier message, menaçant d'aller le voir s'il ne lui répond pas cette fois-ci. Et forcément, comme tout le monde se doute, Yohan ne lui a pas répondu. Assise à une table du self, elle commence à manger un peu de sa salade composée, les yeux jonglant entre son assiette et son téléphone. Elle guette le moindre signe, le moindre message mais il ne viendra pas, et ça lui coupe l'appétit. Mia est fatiguée de cette relation, elle a l'impression d'être la seule à tenir à leur amitié. S'il n'en a rien à faire, autant qu'il lui dise une bonne fois pour toutes, et elle va même lui donner l'occasion de le lui dire en face. Elle n'a pas faim, de toute façon, cette histoire lui fout la boule au ventre, c'est pourquoi elle pousse son assiette d'un geste franc, avant d'attraper son sac, son téléphone et de mettre les voiles. Tant pis pour ses cours de cet après-midi, là, elle a plus urgent à faire: rendre visite à son meilleure ami.
Ok c'est vrai, elle avait dit qu'elle débarquerait dans l'heure, mais elle n'a attendu que quelques minutes. Faut dire que quand Mimi a une idée, elle l'a pas ailleurs et prendre sur son temps personnel pour rendre visite à ses proches, ça la dérange pas des masses. Du coup, elle se présente bien vite devant la porte de l'appartement de Yohan. Le regard blasé, elle se met à toquer plusieurs fois à la porte. Oui, elle fait exprès, elle sait que ça va l'énerver mais aussi que c'est le seul moyen de le réveiller s'il est en train de dormir. Et comme elle s'en est doutée, Yohan débarque bien vite pour ouvrir la porte, les yeux à moitié collés. Il dormait. " qu'est-ce que tu fais là ? t'as pas cours? " elle le regarde, hautaine, les sourcils froncés. Si. répond-elle, froidement. Il s'écarte pour la laisser entrer, ce qu'elle fait sans trop hésiter. Elle jette un oeil à son appartement mal rangé, avant de se tourner vers lui. " t'était pas obligé de venir jusque là, tu sais bien que je dors la journée. d'ailleurs qu'est-ce qui t'amène ? " Elle croise les bras, un peu estomaquée de ce qu'elle entend. Encore qu'elle prend la peine de venir, il lui dit qu'elle n'aurait pas dû? Il est gonflé. Tu te fous de moi là Yohan? un sourcil arqué, elle lui lance un regard pour le moins interrogateur. Oui, elle lui demande des explications, là. C'est quoi cette réflexion qu'il lui balance? Je suis en train de sécher les cours pour ta figure, alors accueille moi un peu mieux que ça. elle garde les yeux rivés sur lui un moment, puis elle pousse un soupir qui en dit long. Elle perd cet air hautain et plein de rancune. Non, elle semble un peu plus concernée, là. Et tu me demandes ce qui m'amène? ça aussi ça l'a étonné, qu'il lui pose la question. Ça lui semblait évident pourtant. T'as lu mes messages non? Tu devrais savoir pourquoi j'suis là. Mia fait quelques pas pour pénétrer un peu plus dans le salon, et pose son sac sur le canapé. Elle se tourne alors vers son meilleur ami, les sourcils froncés. J'aimerais savoir pourquoi j'suis sans nouvelles de mon meilleur ami depuis bientôt 3 semaines. Oui oui, elle a compté. C'est précis.
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Re: I remember what you forgot ft miah | Lun 14 Aoû - 13:17
il n'avait jamais cru en l'amitié fille-garçon; une relation qui débutait constamment sur une attirance mutuelle que ce soit du point de vue physique ou psychologique. et miah ne représentait en rien une exception. Yohan n'avait pas la patience nécessaire que la pseudo amitié avec une femme nécessitait, c'est bien pour cela qu'il ne fréquentait de manière proche que très peu de femmes. les femmes étaient bien trop complexes et bavardes pour qu'il ne puisse réellement les tolérer en dehors de son lit. Contradictoires et plaintives, les femmes étaient pour lui un vrai casse tête et il préférait ne guère s'attarder sur elles; une fois que le plaisir partagé avec elles avait pris fin. la seule différence avec miah c'est qu'il l'avait connu lorsqu'il était encore jeune. Une enfant repoussée par les autres dont l'on abusait bien trop souvent. C’était ces persécutions qui l'avaient rapprochés de la jeune fille. Elle lui faisait pitié. Il détestait la voir statique essuyer les insultes et coups d'enfants ignares. et sans même vraiment comprendre comment et pourquoi, il avait finis par la prendre sous son aile, par la protéger et par l'apprécier. La seule raison pour laquelle il ne la traitait pas comme toutes autres femmes c'est parcequ'il en avait décidé ainsi. Parcequ’il avait décidé de passer au dessus de son physique avantageux, de ne pas la voir comme une potentielle amante mais bien comme une membre de sa famille. Parce qu'il avait appris à travailler sur lui-même et à l'apprecier pour ce qu'elle était intérieurement.
Et malgrè cela, il avait finis par échouer. Lamentablement. L'année de ses seize ans, à une soirée, misérablement bourré et dopé. Il se souvenait de certains détails, de s'être endormis seul dans l'un des lits de la résidence et de s'être réveillé à côté de cette jeune demoiselle dénudée. Il aurait pu ne rien faire, il se serait sans aucun doute contrôlé, yohan n'avait jamais éprouvé un quelconque intérêt dans les relations forcées qu'elles soient physiques ou non. il se souvenait très bien de ses lèvres charnues venues s'écraser contre les siennes et de ce corps aux formes généreuses venus se frotter contre le sien. il se remémorait presque parfaitement de ce moment de partage intime et du plaisir qui en avait découlé. ce dont il n'avait guère réalisé c'est qu'il venait d'arracher la virginité de sa meilleure et unique amie.
Le malheur, le remords et la honte, peuvent condamner un homme à porter un masque qui l'étouffe, et qu'il tremble de voir tomber. Il n'avait pas eu les mots adéquats ni le courage d'avouer ce qu'il s'était passé, la panique l'emportant sur le respect qu'il portait pour la jeune femme. Il avait eu peur, peur de sa réaction mais plus encore peur des conséquences que cela entraineraient. qui irait croire un jeune adolescent aussi turbulent? et sous l'emprise de la drogue? il y avait songés des milliers de fois, imaginé tout les scénarios possibles et aucun, aucun ne lui semblait avoir une fin heureuse. elle finirait sans aucun doute détruite , salie et trahie. Et lui probablement incaceré et fiché.
" je me fous pas de toi, je te dis simplement les faits. T’avais pas besoin de venir. " il referme la porte d'entrée derrière elle, passant une main dans sa chevelure rose qu'il ébourriffe. Pourquoi fallait-elle qu'elle vienne lui prendre la tête aussi tôt. Encore une chose propre à la gente féminine. Elle ne pouvait pas lui rendre les choses faciles en tirant un trait sur lui, il fallait qu'elle se batte pour ce qu'elle pensait être une amitié spéciale et forte. " Personne ne t'a demandé de sécher les cours. " lâche t-il dans un souffle alors qu'il se dirige vers sa salle de bain, s'emparant de sa brosse à dent et de son dentifrice. il avait la pâteuse, les restes de la nuit dernière. Enfournant sa brosse à dent dans sa bouche, il l'observe sceptique. il avait vu ses messages oui, en même temps il aurait été complexe de les ignorer vu le nombre de messages qu'elle lui avait envoyé. miah ne faisait pas semblant quand elle s'y mettait. " j'étais occupé " baragouine t'il tout en se brossant les dents, haussant les sourcils et les épaules de sorte à lui montrer qu'il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire. avec un peu de chance elle finirait par le détester comme de nombreuses femmes, le traitant de pauvre mec et n'éprouvant aucun regret quand à leur amitié perdu. Cela restait préférable à ce qu'elle ressentirait si elle venait à apprendre ce qu'il s'était réellement passé cette nuit là. un sacrifice pour un bien. le bien-être de miah.
il se rince rapidement la bouche, se lavant le visage à l'eau avant de ne la rejoindre, s'asseyant nonchalamment sur le canapé. " trois semaines, t'es sûr ? " biensûr qu'elle en était sure, même lui en avait clairement conscience mais la carte de l'ignorance était et restait sa favorite. " le business est plutôt bon récemment j'ai été pas mal pris, tu me connais je suis déjà pas capable de m'occuper d'une fille alors imagines une dizaine d'entre elles. " c'était vrai. être proxénète ne revenait pas qu'à ramasser les tunes une fois qu'elles avaient finis leurs petites affaires. il devait constamment les avoir à l'oeil, s'assurer qu'elles soient en bonne santé, qu'elles prennent soin de leur apparence, qu'elles ne fréquentent pas n'importe qui ... une vraie galère. " rien de grave? " il se souciait tout de même d'elle, il s'était toujours soucié de miah. elle était comme une petite soeur, une petite soeur qu'il avait lamentablement dépucelé. " comment ça se passe avec l'autre ? " l'autre ? son petit ami, une pauvre racaille de bas étages. il s'était toujours demandé comment miah avait pu tombé aussi bas mais si yohan était têtus, miah elle, l'était doublement plus.
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yohan & miah
il n'avait jamais cru en l'amitié fille-garçon; une relation qui débutait constamment sur une attirance mutuelle que ce soit du point de vue physique ou psychologique. et miah ne représentait en rien une exception. Yohan n'avait pas la patience nécessaire que la pseudo amitié avec une femme nécessitait, c'est bien pour cela qu'il ne fréquentait de manière proche que très peu de femmes. les femmes étaient bien trop complexes et bavardes pour qu'il ne puisse réellement les tolérer en dehors de son lit. Contradictoires et plaintives, les femmes étaient pour lui un vrai casse tête et il préférait ne guère s'attarder sur elles; une fois que le plaisir partagé avec elles avait pris fin. la seule différence avec miah c'est qu'il l'avait connu lorsqu'il était encore jeune. Une enfant repoussée par les autres dont l'on abusait bien trop souvent. C’était ces persécutions qui l'avaient rapprochés de la jeune fille. Elle lui faisait pitié. Il détestait la voir statique essuyer les insultes et coups d'enfants ignares. et sans même vraiment comprendre comment et pourquoi, il avait finis par la prendre sous son aile, par la protéger et par l'apprécier. La seule raison pour laquelle il ne la traitait pas comme toutes autres femmes c'est parcequ'il en avait décidé ainsi. Parcequ’il avait décidé de passer au dessus de son physique avantageux, de ne pas la voir comme une potentielle amante mais bien comme une membre de sa famille. Parce qu'il avait appris à travailler sur lui-même et à l'apprecier pour ce qu'elle était intérieurement. Et malgrè cela, il avait finis par échouer. Lamentablement. L'année de ses seize ans, à une soirée, misérablement bourré et dopé. Il se souvenait de certains détails, de s'être endormis seul dans l'un des lits de la résidence et de s'être réveillé à côté de cette jeune demoiselle dénudée. Il aurait pu ne rien faire, il se serait sans aucun doute contrôlé, yohan n'avait jamais éprouvé un quelconque intérêt dans les relations forcées qu'elles soient physiques ou non. il se souvenait très bien de ses lèvres charnues venues s'écraser contre les siennes et de ce corps aux formes généreuses venus se frotter contre le sien. il se remémorait presque parfaitement de ce moment de partage intime et du plaisir qui en avait découlé. ce dont il n'avait guère réalisé c'est qu'il venait d'arracher la virginité de sa meilleure et unique amie.
Le malheur, le remords et la honte, peuvent condamner un homme à porter un masque qui l'étouffe, et qu'il tremble de voir tomber. Il n'avait pas eu les mots adéquats ni le courage d'avouer ce qu'il s'était passé, la panique l'emportant sur le respect qu'il portait pour la jeune femme. Il avait eu peur, peur de sa réaction mais plus encore peur des conséquences que cela entraineraient. qui irait croire un jeune adolescent aussi turbulent? et sous l'emprise de la drogue? il y avait songés des milliers de fois, imaginé tout les scénarios possibles et aucun, aucun ne lui semblait avoir une fin heureuse. elle finirait sans aucun doute détruite , salie et trahie. Et lui probablement incaceré et fiché.
" je me fous pas de toi, je te dis simplement les faits. T’avais pas besoin de venir. " il referme la porte d'entrée derrière elle, passant une main dans sa chevelure rose qu'il ébourriffe. Pourquoi fallait-elle qu'elle vienne lui prendre la tête aussi tôt. Encore une chose propre à la gente féminine. Elle ne pouvait pas lui rendre les choses faciles en tirant un trait sur lui, il fallait qu'elle se batte pour ce qu'elle pensait être une amitié spéciale et forte. " Personne ne t'a demandé de sécher les cours. " lâche t-il dans un souffle alors qu'il se dirige vers sa salle de bain, s'emparant de sa brosse à dent et de son dentifrice. il avait la pâteuse, les restes de la nuit dernière. Enfournant sa brosse à dent dans sa bouche, il l'observe sceptique. il avait vu ses messages oui, en même temps il aurait été complexe de les ignorer vu le nombre de messages qu'elle lui avait envoyé. miah ne faisait pas semblant quand elle s'y mettait. " j'étais occupé " baragouine t'il tout en se brossant les dents, haussant les sourcils et les épaules de sorte à lui montrer qu'il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire. avec un peu de chance elle finirait par le détester comme de nombreuses femmes, le traitant de pauvre mec et n'éprouvant aucun regret quand à leur amitié perdu. Cela restait préférable à ce qu'elle ressentirait si elle venait à apprendre ce qu'il s'était réellement passé cette nuit là. un sacrifice pour un bien. le bien-être de miah.
il se rince rapidement la bouche, se lavant le visage à l'eau avant de ne la rejoindre, s'asseyant nonchalamment sur le canapé. " trois semaines, t'es sûr ? " biensûr qu'elle en était sure, même lui en avait clairement conscience mais la carte de l'ignorance était et restait sa favorite. " le business est plutôt bon récemment j'ai été pas mal pris, tu me connais je suis déjà pas capable de m'occuper d'une fille alors imagines une dizaine d'entre elles. " c'était vrai. être proxénète ne revenait pas qu'à ramasser les tunes une fois qu'elles avaient finis leurs petites affaires. il devait constamment les avoir à l'oeil, s'assurer qu'elles soient en bonne santé, qu'elles prennent soin de leur apparence, qu'elles ne fréquentent pas n'importe qui ... une vraie galère. " rien de grave? " il se souciait tout de même d'elle, il s'était toujours soucié de miah. elle était comme une petite soeur, une petite soeur qu'il avait lamentablement dépucelé. " comment ça se passe avec l'autre ? " l'autre ? son petit ami, une pauvre racaille de bas étages. il s'était toujours demandé comment miah avait pu tombé aussi bas mais si yohan était têtus, miah elle, l'était doublement plus.
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Re: I remember what you forgot ft miah | Jeu 24 Aoû - 20:02
Elle n'aime pas ça, Mia. Elle aime pas voir que son meilleur ami pourrait allègrement se passer de sa présence alors qu'elle, ressent constamment le besoin d'entretenir ses liens d'amitié, que ce soit avec lui ou d'autres personnes. Mia a été habituée comme ça, à faire le premier pas, à faire les efforts de sorte à n'avoir aucun regret ensuite. Mais si elle constate que les efforts ne sont faits que de son côté, elle bloque, elle se vexe, elle s'énerve. Elle vient demander des comptes, comme là, maintenant, comme elle est en train de le faire avec Yohan parce qu'après tout, il n'est pas n'importe qui à ses yeux. Il est son meilleur ami, s'il y a bien une personne qui doit être présent pour elle, c'est lui. Et là, à ses yeux, il ne l'est pas suffisamment. Alors elle vient régler les comptes face à face, il doit bien lui arriver quelque chose pour qu'il la fuie à ce point. Elle compte bien le découvrir.
" je me fous pas de toi, je te dis simplement les faits. T’avais pas besoin de venir. " elle ne le montre pas mais ça la blesse d'entendre ces mots de la bouche de Yo. Du coup, elle lui répond presque du tac o tac, elle se défend, elle aimerait qu'il l'accueille un peu mieux que ça, même s'il n'a en effet pas demandé à ce qu'elle vienne jusqu'ici. Elle sèche les cours, là. Ce n'est pas dans ses habitudes, pourtant elle le fait parce qu'elle estime que c'est une situation d'urgence. Mais comme d'habitude, elle est la seule à penser ça, ça en est désolant. Elle a connu des jours meilleurs pour eux, et quand elle y repense ça lui fend le coeur, elle a hâte de savoir ce qui se trame derrière cette distance qu'il installe, et qu'il ne lui fasse pas croire qu'il y a rien; elle le sent. Il y a quelque chose. C'est indéniable. Alors elle pousse un soupir et préfère ignorer la nonchalance avec laquelle il lui répond. Autant en venir aux faits tout de suite, et elle ne tourne pas autour du pot. Elle lui pose la question comme ça, de but en blanc: pourquoi ils ne se sont pas vus ces 3 dernières semaines? Et pourquoi il ne répond pas à ses messages ni ses appels? Au fond, elle en a marre de passer pour la lourdotte de service qui insiste pour entretenir ses liens d'amitié. Ça la soûle, mais voilà, encore une fois, son bon coeur la perdra. Elle estime qu'il y a encore quelque chose à sauver de leur amitié. Peut-être a-t-elle tort de penser ainsi? Elle n'oublie pas qu'il a été le seul à être présent pour elle pendant toutes ces années de dures labeurs, où elle a encaissé les moqueries et les coups bas des autres enfants. C'est un peu grâce à lui si aujourd'hui, elle est devenue la jeune femme accomplie qu'elle est. Pas étonnant qu'elle soit incapable de se dire "au pire j'men fous j'ai pas besoin de lui".
" trois semaines, t'es sûr ? " elle le suit du regard, acquiesçant plusieurs fois avec vivacité pour répondre à sa question. Le voyant s'asseoir, elle hésite quelques secondes, avant de finalement décider de l'imiter. Elle pose alors doucement ses fesses sur le canapé à son tour et plante son regard sur lui. " le business est plutôt bon récemment j'ai été pas mal pris, tu me connais je suis déjà pas capable de m'occuper d'une fille alors imagines une dizaine d'entre elles. " un soupir passe les lèvres de la gymnaste. Sa main droite vient passer dans sa chevelure et elle tourne la tête pour regarder la table basse, pensive. Elle n'aime pas vraiment ce qu'il fait, ça lui rappelle qu'elle a passé 2 ans de sa vie avec un connard qui n'avait aucune estime pour les filles. Et elle doit supporter que son meilleur ami soit ce genre de mecs? Elle préfère penser au temps où il n'était pas encore dans ces merdes. " rien de grave? " il la sort de ses pensées. Aussitôt, elle tourne le visage vers lui et hausse légèrement les sourcils. Ben oui, c'est normal qu'il lui pose une telle question, ils restent attachés l'un à l'autre ces deux-là. Mais ça l'étonne quand même, oui. " comment ça se passe avec l'autre ? " Ah, oui. D'accord. C'est à ce point. Il n'est même pas au courant qu'elle l'a largué et qu'il l'a tabassé. Elle passe d'ailleurs machinalement sa main sur son bras gauche, sur lequel on peut deviner de lointaines traces de bleus. Ça ne lui fait plus mal, mais elle en a souffert pendant longtemps. Je suis plus avec. répond-elle, levant les yeux vers son meilleur ami. Je l'ai quitté y a 2 mois. pour un autre, veut-elle rajouter, mais chaque chose en son temps. Je pensais te l'avoir dit... elle baisse la tête pour regarder ses mains et ses ongles fraîchement manucurés. En pensant à cet effort surhumain qu'elle a fait, elle esquisse un mince sourire, parce qu'elle n'en reste pas moins fière d'elle. Même si derrière, elle a eu le coeur brisé, ça ne fait rien. Elle a quand même réussi à se libérer de ce bourreau.
Ça a été dur mais j'ai réussi. Elle acquiesce une fois, souriante, les yeux rivés sur un point invisible, avant de les reposer sur Yo. Et toi, alors...? Quoi de beau, à part tes femmes? Va-t-il s'en trouver une, un jour, au fait?
I remember what you forgot
yohan & miah
Elle n'aime pas ça, Mia. Elle aime pas voir que son meilleur ami pourrait allègrement se passer de sa présence alors qu'elle, ressent constamment le besoin d'entretenir ses liens d'amitié, que ce soit avec lui ou d'autres personnes. Mia a été habituée comme ça, à faire le premier pas, à faire les efforts de sorte à n'avoir aucun regret ensuite. Mais si elle constate que les efforts ne sont faits que de son côté, elle bloque, elle se vexe, elle s'énerve. Elle vient demander des comptes, comme là, maintenant, comme elle est en train de le faire avec Yohan parce qu'après tout, il n'est pas n'importe qui à ses yeux. Il est son meilleur ami, s'il y a bien une personne qui doit être présent pour elle, c'est lui. Et là, à ses yeux, il ne l'est pas suffisamment. Alors elle vient régler les comptes face à face, il doit bien lui arriver quelque chose pour qu'il la fuie à ce point. Elle compte bien le découvrir. " je me fous pas de toi, je te dis simplement les faits. T’avais pas besoin de venir. " elle ne le montre pas mais ça la blesse d'entendre ces mots de la bouche de Yo. Du coup, elle lui répond presque du tac o tac, elle se défend, elle aimerait qu'il l'accueille un peu mieux que ça, même s'il n'a en effet pas demandé à ce qu'elle vienne jusqu'ici. Elle sèche les cours, là. Ce n'est pas dans ses habitudes, pourtant elle le fait parce qu'elle estime que c'est une situation d'urgence. Mais comme d'habitude, elle est la seule à penser ça, ça en est désolant. Elle a connu des jours meilleurs pour eux, et quand elle y repense ça lui fend le coeur, elle a hâte de savoir ce qui se trame derrière cette distance qu'il installe, et qu'il ne lui fasse pas croire qu'il y a rien; elle le sent. Il y a quelque chose. C'est indéniable. Alors elle pousse un soupir et préfère ignorer la nonchalance avec laquelle il lui répond. Autant en venir aux faits tout de suite, et elle ne tourne pas autour du pot. Elle lui pose la question comme ça, de but en blanc: pourquoi ils ne se sont pas vus ces 3 dernières semaines? Et pourquoi il ne répond pas à ses messages ni ses appels? Au fond, elle en a marre de passer pour la lourdotte de service qui insiste pour entretenir ses liens d'amitié. Ça la soûle, mais voilà, encore une fois, son bon coeur la perdra. Elle estime qu'il y a encore quelque chose à sauver de leur amitié. Peut-être a-t-elle tort de penser ainsi? Elle n'oublie pas qu'il a été le seul à être présent pour elle pendant toutes ces années de dures labeurs, où elle a encaissé les moqueries et les coups bas des autres enfants. C'est un peu grâce à lui si aujourd'hui, elle est devenue la jeune femme accomplie qu'elle est. Pas étonnant qu'elle soit incapable de se dire "au pire j'men fous j'ai pas besoin de lui".
" trois semaines, t'es sûr ? " elle le suit du regard, acquiesçant plusieurs fois avec vivacité pour répondre à sa question. Le voyant s'asseoir, elle hésite quelques secondes, avant de finalement décider de l'imiter. Elle pose alors doucement ses fesses sur le canapé à son tour et plante son regard sur lui. " le business est plutôt bon récemment j'ai été pas mal pris, tu me connais je suis déjà pas capable de m'occuper d'une fille alors imagines une dizaine d'entre elles. " un soupir passe les lèvres de la gymnaste. Sa main droite vient passer dans sa chevelure et elle tourne la tête pour regarder la table basse, pensive. Elle n'aime pas vraiment ce qu'il fait, ça lui rappelle qu'elle a passé 2 ans de sa vie avec un connard qui n'avait aucune estime pour les filles. Et elle doit supporter que son meilleur ami soit ce genre de mecs? Elle préfère penser au temps où il n'était pas encore dans ces merdes. " rien de grave? " il la sort de ses pensées. Aussitôt, elle tourne le visage vers lui et hausse légèrement les sourcils. Ben oui, c'est normal qu'il lui pose une telle question, ils restent attachés l'un à l'autre ces deux-là. Mais ça l'étonne quand même, oui. " comment ça se passe avec l'autre ? " Ah, oui. D'accord. C'est à ce point. Il n'est même pas au courant qu'elle l'a largué et qu'il l'a tabassé. Elle passe d'ailleurs machinalement sa main sur son bras gauche, sur lequel on peut deviner de lointaines traces de bleus. Ça ne lui fait plus mal, mais elle en a souffert pendant longtemps. Je suis plus avec. répond-elle, levant les yeux vers son meilleur ami. Je l'ai quitté y a 2 mois. pour un autre, veut-elle rajouter, mais chaque chose en son temps. Je pensais te l'avoir dit... elle baisse la tête pour regarder ses mains et ses ongles fraîchement manucurés. En pensant à cet effort surhumain qu'elle a fait, elle esquisse un mince sourire, parce qu'elle n'en reste pas moins fière d'elle. Même si derrière, elle a eu le coeur brisé, ça ne fait rien. Elle a quand même réussi à se libérer de ce bourreau.
Ça a été dur mais j'ai réussi. Elle acquiesce une fois, souriante, les yeux rivés sur un point invisible, avant de les reposer sur Yo. Et toi, alors...? Quoi de beau, à part tes femmes? Va-t-il s'en trouver une, un jour, au fait?
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Re: I remember what you forgot ft miah | Jeu 2 Nov - 16:19
Définir est plus complexe qu'on ne croit, sinon plus complexe qu'on ne saurait croire. Au demeurant, il s'avère que tout problème complexe - s'il est traité avec le maximum de scrupule - ne cesse de gagner en complexité. Le rejet, l'abandon, l'exclusion; des termes qui l'angoissaient, il n'y avait rien dans les choses humaines, ni les amitiés, ni les plaisirs, ni les amours, ni la famille qui ne soit durable dans l'abandon. Les fondations s'écroulent, les amours se défont. À chaque instant il faut rebâtir les bases, resserrer les liens, dénouer un malentendu. Sinon des rancunes et sentiments amers se forment, des sentiments refoulés et cachés au plus profond de l'âme y deviennent des foyers d'infection qui empoisonnent notre être. Puis un jour, au cours d'une querelle, l'abcès éclate et chacun demeure épouvanté par l'image de lui-même qu'il découvre en l'autre. Une image de soi-même qu'il est difficilement acceptable d'affronter. et pourtant il prenait le risque de l'abandonner de peur qu'elle ne finisse par renoncer à lui, le jour où elle découvrirait la vérité, une réalité à laquelle elle n'avait probablement jamais songé ni même osé envisager. Une réalité qui la blesserait bien plus que le fait d'être abandonné par le jeune homme.
son dos appuyé sur le dossier du canapé, il inspire délicatement, srcuptant le visage de la demoiselle qu'il reconnait contrarié. et pourtant il n'y avait rien qu'il puisse réellement faire pour arranger les choses, ignorer ce qu'il avait fait n'était plus envisageable, il l'avait fait pendant de trop longues années, si longtemps que cela avait finis par le rendre fou de culpabilité. alors à défaut de le lui avouer, sa seule solution restait irrémédiablement la même: s'éloigner de la demoiselle jusqu'à ce qu'elle finisse par tirer un trait sur l'amitié qui avait existé entre eux. Néanmoins les paroles de la demoiselle l'extirpent de ses pensées, sa tête se tournant vers elle, l'expression de son visage ne cherchant guère à cacher la suprise qui y est dessiné. " Attends, j'ai du mal à comprendre. " il plisse les lèvres, prenant le temps de réfléchir sans réellement comprendre le pourquoi du comment miah avait enfin réussis à s'extraire de l'emprise d'un homme qu'elle avait jusque là toujours refusé de quitter. " tu as quitté ton mec ? toi ? c'est pas toi qui refusais que j'aille le voir ? tu-tu as changé. " finit-il par lâcher en se laissant retomber sur le canapé. quel comble d'oser lui dire qu'elle avait changé alors que lui même se révélait agir tel un parfait inconnu envers la demoiselle. " pourquoi ? et surtout qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis ? " on lit l'inquiétude et la curiosité dans son regard, il baisse ses gardes, surement bien trop soucieux pour continuer à agir froidement avec la jeune femme. il savait très bien que sa relation n'allait que trop mal, il avait voulu agir à maintes reprises, il aurait d'ailleurs pu aisément se foutre sur la gueule avec ce mec si cela avait assuré la paix de son amie; mais miah était têtue et il avait finis par accepter le fait qu'elle ne voulait guère le voir s'immiscer dans cette relation. peut-être que si il n'avait guère passé ces derniers mois à la repousser aurait-il pu savoir ce qu'elle vivait au quotidien et aurait-il donc agit en conséquences de cause. " quoi de beau ? mmh le boulot toujours et encore, le business est bon et je vais éventuellement agrandir notre secteur d'ici, c'est encore en pleine négociation. puis les femmes tu me connais, ça s'en va et ça revient. " il s'humecte la lèvre inférieure d'un coup de langue, pensif avant de ne quitter le canapé pour se diriger vers le frigo dont il entrouvre la porte, s'emparant de deux bouteilles de coca. les femmes, un autre sujet subtile. il aurait aimé parler de srey avec miah; lui dire que parmis toutes ces femmes qu'il maltraitait il y en avait bien une qu'il désirait faire sienne, mais lui même savait qu'il n'en était en théorie guère capable, parceque qu'importe ce que dirait miah, il en ferait toujours qu'à sa tête. srey était trop faible pour qu'il ne prenne le risque de la blesser, un peu comme miah au final. " tiens bois un coup et racontes moi! "
I remember what you forgot
yohan & miah
Définir est plus complexe qu'on ne croit, sinon plus complexe qu'on ne saurait croire. Au demeurant, il s'avère que tout problème complexe - s'il est traité avec le maximum de scrupule - ne cesse de gagner en complexité. Le rejet, l'abandon, l'exclusion; des termes qui l'angoissaient, il n'y avait rien dans les choses humaines, ni les amitiés, ni les plaisirs, ni les amours, ni la famille qui ne soit durable dans l'abandon. Les fondations s'écroulent, les amours se défont. À chaque instant il faut rebâtir les bases, resserrer les liens, dénouer un malentendu. Sinon des rancunes et sentiments amers se forment, des sentiments refoulés et cachés au plus profond de l'âme y deviennent des foyers d'infection qui empoisonnent notre être. Puis un jour, au cours d'une querelle, l'abcès éclate et chacun demeure épouvanté par l'image de lui-même qu'il découvre en l'autre. Une image de soi-même qu'il est difficilement acceptable d'affronter. et pourtant il prenait le risque de l'abandonner de peur qu'elle ne finisse par renoncer à lui, le jour où elle découvrirait la vérité, une réalité à laquelle elle n'avait probablement jamais songé ni même osé envisager. Une réalité qui la blesserait bien plus que le fait d'être abandonné par le jeune homme. son dos appuyé sur le dossier du canapé, il inspire délicatement, srcuptant le visage de la demoiselle qu'il reconnait contrarié. et pourtant il n'y avait rien qu'il puisse réellement faire pour arranger les choses, ignorer ce qu'il avait fait n'était plus envisageable, il l'avait fait pendant de trop longues années, si longtemps que cela avait finis par le rendre fou de culpabilité. alors à défaut de le lui avouer, sa seule solution restait irrémédiablement la même: s'éloigner de la demoiselle jusqu'à ce qu'elle finisse par tirer un trait sur l'amitié qui avait existé entre eux. Néanmoins les paroles de la demoiselle l'extirpent de ses pensées, sa tête se tournant vers elle, l'expression de son visage ne cherchant guère à cacher la suprise qui y est dessiné. " Attends, j'ai du mal à comprendre. " il plisse les lèvres, prenant le temps de réfléchir sans réellement comprendre le pourquoi du comment miah avait enfin réussis à s'extraire de l'emprise d'un homme qu'elle avait jusque là toujours refusé de quitter. " tu as quitté ton mec ? toi ? c'est pas toi qui refusais que j'aille le voir ? tu-tu as changé. " finit-il par lâcher en se laissant retomber sur le canapé. quel comble d'oser lui dire qu'elle avait changé alors que lui même se révélait agir tel un parfait inconnu envers la demoiselle. " pourquoi ? et surtout qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis ? " on lit l'inquiétude et la curiosité dans son regard, il baisse ses gardes, surement bien trop soucieux pour continuer à agir froidement avec la jeune femme. il savait très bien que sa relation n'allait que trop mal, il avait voulu agir à maintes reprises, il aurait d'ailleurs pu aisément se foutre sur la gueule avec ce mec si cela avait assuré la paix de son amie; mais miah était têtue et il avait finis par accepter le fait qu'elle ne voulait guère le voir s'immiscer dans cette relation. peut-être que si il n'avait guère passé ces derniers mois à la repousser aurait-il pu savoir ce qu'elle vivait au quotidien et aurait-il donc agit en conséquences de cause. " quoi de beau ? mmh le boulot toujours et encore, le business est bon et je vais éventuellement agrandir notre secteur d'ici, c'est encore en pleine négociation. puis les femmes tu me connais, ça s'en va et ça revient. " il s'humecte la lèvre inférieure d'un coup de langue, pensif avant de ne quitter le canapé pour se diriger vers le frigo dont il entrouvre la porte, s'emparant de deux bouteilles de coca. les femmes, un autre sujet subtile. il aurait aimé parler de srey avec miah; lui dire que parmis toutes ces femmes qu'il maltraitait il y en avait bien une qu'il désirait faire sienne, mais lui même savait qu'il n'en était en théorie guère capable, parceque qu'importe ce que dirait miah, il en ferait toujours qu'à sa tête. srey était trop faible pour qu'il ne prenne le risque de la blesser, un peu comme miah au final. " tiens bois un coup et racontes moi! "
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