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    :: Défouloir :: 2017

I don't want your help {wonjae &tae}

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I don't want your help {wonjae &tae} | Ven 11 Aoû - 23:56
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Wonjae & Taehyun



20h50. Une répétition importante et tu es déjà en retard. Enfin non, il y a encore une chance pour que tu arrives pile à l'heure, toi qui déteste être en retard, il ne faut vraiment pas que tu le sois cette fois-ci. Arrivé à une répétition avec cinq minutes de retard, ce n'est rien de grave, me diriez-vous... Mais il s'avère que tu as déjà pas mal déconné ces derniers temps, ouais, le coup de ta fuite deux secondes avant ta représentation n'est évidemment pas passé inaperçu, ce qui est normal d'ailleurs. Tu as de la chance de ne pas avoir tant de problèmes suite à ça, mais tu le sais bien, tu ferais mieux de ne pas te faire remarquer ces prochaines semaines et DONC, de ne pas arriver en retard. Alors au moment où tu entends ce bruit suspect, que ta conduite se fait moins fluide, tu perds même un court instant le contrôle de ton véhicule sous la surprise. Tu retires alors brusquement ta main de l'autoradio pour déposer tes deux mains sur le volant, les sourcils froncés, tu ralentis. C'est une blague? Non, tu n'as pas pu crever ici... Et maintenant? Là cette fois t'es vraiment dans la merde. Et tu n'as pas énormément de temps, en plus de ça. Alors tu ne perds pas une seconde de plus, tu te gares sur le côté avec un peu plus de difficulté, ignorant les klaxons des voitures derrière toi.

Rapidement, tu sors de ta voiture, claquant la porte derrière toi comme pour y passer ta frustration, tu fais brusquement le tour de ta voiture jusqu'à t'apercevoir qu'effectivement, un de tes pneus vient de crever. « Putain... » râles-tu, entre tes dents. Et là, dans quelle merde tu te trouves au juste? Tu as ce réflexe idiot de regarder tout autour de toi comme si quelqu'un pouvait te venir en aide, mais non, il n'y a personne. Tu reposes alors un court instant ton attention sur ton pneu, sortant ton téléphone de ta poche. Tu composes alors un numéro, te dirigeant cette fois vers ton coffre que tu ouvres. « Ouais? » « Mec, je vais avoir du retard. » Tu coinces le téléphone entre ton épaule et ton oreille afin de libérer tes deux mains, tu bouges quelques petites choses se trouvant dans ton coffre, quel bordel... « J'suis crevé. » lâches-tu, refermant le coffre de ta voiture. Et tu n'as même pas de roue de secours ? « Hein? T'es sérieux? » Ce à quoi tu ne réponds rien, dans un premier temps. Bien trop occupé à chercher une solution. « On est tous crevés, tu racontes quoi là? » Tu fronces les sourcils d'incompréhension, il est sérieux? « Connard. » commences-tu, prenant à nouveau place sur le siège conducteur. « J'ai crevé. Mon pneu... Putain. » Il est à côté de la plaque ou très con? Seul Dieu le sait. Tu secoues brièvement la tête. « Je suis déjà en retard, j'sais pas comment je vais me démerder là mais t'inquiètes pas je vais trouver une solution. » « Et puis je peux pas venir, la répétition commence dans cinq minutes là... » « C'est bon, je serai juste en retard mais j'arrive, à toute. » Et tu raccroches. « Fais chier. » Tu lèves la tête vers le ciel, lâchant un énorme soupir. Putain... Quelle solution tu vas trouver au juste? Au pire, tu peux appeler Jasun qui viendra t'aider? De ce qu'il t'a dit, il se trouve avec Sana, et t'as aucune envie de le déranger... Alors tu restes là, assis du côté conducteur à fouiller tes contacts à la recherche d'un potentiel sauveur qui pourrait t'aider, quelques secondes de recherche un peu trop longue puisque tu finis par le jeter sur le siège passager avant de te lever. Tu sors alors de ta voiture, laissant la portière ouverte et te dirige vers l'arrière, constatant à nouveau les dégâts en t'abaissant légèrement. Pourquoi il faut que ça t'arrive maintenant, au juste? Tu fermes un court instant les yeux, râlant silencieusement avant de te relever à nouveau. Tu déposes alors ta main droite sur ta hanche, passant la seconde dans tes cheveux tout en regardant autour de toi. Il va falloir que tu trouves une solution, et vite.
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Re: I don't want your help {wonjae &tae} | Mer 23 Aoû - 1:17
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Wonjae & Taehyun


Il est tout juste 21h quand tu prends le volant pour rentré chez toi. Énième soirée où tu quittes les locaux de la STARSHIP plus tard que les autres employés. Depuis ton arrivée à Séoul, tu enchaînes les heures supplémentaires. Ton job de manager te prend plus de temps que tu ne l'aurais pensé, il n'y a pas une soirée que tu ne passes pas dans ton bureau à organisé la future carrière du groupe Zeus. Malgré tout tu ne te plains pas, tu préfères ça que de finir tes soirées au comptoir d'un bar comme il t'arrive de le faire les week-end. On peut le dire, tu préfères ton boulot à ne rien faire. Tu as toujours été un homme qui donnait beaucoup de son temps à sa carrière et à son travail. Et tu ne te vois pas autrement. La musique est une immense partie de ta vie et tu te réjouis de pouvoir continuer à y travailler même si ta carrière d'idole s'est vu partir en fumée. Aujourd'hui, tu n'es peut-être plus sur le devant de la scène mais tu gardes un pied dans le milieu et c'est tout ce qui compte pour toi.

Au volant de ta voiture, tu ressens la fatigue des derniers jours qui te frappe. Tu ne dors pas beaucoup ces derniers temps, entre les heures supplémentaires et tes soirées tu ne prends pas vraiment le temps de te reposer. Il semble que tu es garder l'habitude de vivre sans te reposer. A croire que le rythme intensif que tu avais il y a quelques années ne t'as pas quitté. Peut-être que c'est une manière pour toi d'entretenir la nostalgie de cette carrière que tu as sûrement trop idéalisé. Ou peut-être que c'est la peur de te retrouver seul dans ton appartement à repenser à tout ce que tu as perdu qui te pousse à préféré ton bureau ou les clubs. Ça te donne une bonne excuses pour esquiver cette solitude. Bien que tu n'ose pas te l'avouer, tu es terriblement seul depuis quelques mois. Il y a des soirs où tu en prend conscience et quand c'est le cas, tu quittes ton appartement pour aller trouver de la compagnie ailleurs. Tout est mieux que le vide et le silence de l'endroit où tu vis. Tu préfères encore être entouré par des alcooliques ou des types beaucoup plus jeune que toi, que de te retrouver face à cette solitude que tu cherches à fuir. Tu refuse de croire que tu es devenu comme ceux que tu as fuis il y a quinze ans de ça : tes frères.

Tu secoues la tête en sentant tes yeux se fermés doucement. Il faut vraiment que tu dormes ce soir. Ton corps te l'ordonne presque. Il te demande du repos. Tu n'as plus vingt ans, tu ne peux plus enchaîner les nuits courtes, malheureusement pour toi. Tu restes néanmoins trop borné à l'idée que tu peux tenir le coup. Que même si ton corps te lâche, tant que ton cerveau est assez fort pour te tenir debout, tu l'écouteras plus lui que ton corps. Seulement, ce soir tu ne sais pas si tu pourras lutter contre cette fatigue. Non, ce soir tu veux la laisser gagner. Pour une fois, tu as hâte d'être chez toi pour t'écrouler dans ton lit. Plus que quelques kilomètres avant d'arriver chez toi, la route semble plus longue que d'habitude. Tu roules vite pourtant. Tellement vite que tu manques à certains moments de grillé des feux rouges. Est-ce que c'est la fatigue qui te fais perdre ta lucidité ou si c'est simplement ton manque d'attention ?
Quand tu sors enfin de la ville, tu retrouve un semblant d'énergie, le simple fait de quitté le centre ville et son stresse te fait te sentir plus en forme. Après quelques secondes sur des routes plus large, tu aperçois sur le côté à une centaine de mètres une voiture. Tu fronces légèrement les sourcils et décide de ralentir pour venir te garer quelques mètres derrière cette dernière. Tu aurais très bien pu passer ta route et rentrer chez toi, mais c'est pas vraiment ton genre de laisser des personnes en détresse. Une fois garé, tu sors du véhicule et tu t'avance doucement. C'est visiblement un pneu crevé.  Le conducteur est là, désemparé. Dans l'obscurité naissante, tu ne vois pas tout de suite son visage. « Bonsoir ! Je peux vous aidez ? » demande-tu, avec toute la bonne volonté du monde. Le jeune homme se tourne vers toi, les phares d'une voiture qui passe éclaire alors son visage. Tes yeux s'écarquillent de surprise. Tu n'y crois pas. Non, ça ne peut pas être lui. Ce n'est pas Tae. La fatigue te joue des tours. « Tae ? » Son prénom t'échappe. Le choc de le revoir après quinze ans d'absence. Tu ressens l'envie de venir le prendre dans tes bras mais quelques choses te bloque : les quinze ans d'absence. Pendant quelques secondes, tu le dévisages, tu l'observes. Il a changé, ce n'est plus le gosse que tu as laisser derrière toi. Non, il a grandit. C'est devenu un homme. Sans pouvoir le contrôler, tu souris. Un sourire de joie, évidemment. Et puis, tu ouvres à nouveau la bouche. « T'as grandis, j'ai failli ne pas te reconnaître. » C'est tout ce que tu trouves à lui dire. Quinze ans de silence et la seule chose que tu réussis à lui dire, c'est ça, qu'il a changé.
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Re: I don't want your help {wonjae &tae} | Jeu 24 Aoû - 23:17
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Et dire que ton pneu crevé était ton plus gros souci, et dire que tu t'inquiétais uniquement pour cet entraînement. « Bonsoir ! Je peux vous aidez ? » Ton sang se glace, ton corps se paralyse à la seconde même où cette voix se fait entendre. Cette voix, tu la connais que trop bien, évidemment. Tu n'as même pas besoin de regarder dans sa direction pour savoir de qui il s'agit. Ton oncle, enfin... Ton parrain, même. Celui qui, autrefois, tu considérais comme ton père, la seule figure paternelle que tu avais. Ouais, avant qu'il se barre, te montrant ainsi son vrai visage de lâche. Tu te tournes doucement vers lui, ton corps fébrile que tu caches comme à ton habitude mais pourtant, pour la première fois, on peut lire tes émotions dans ton expression, dans ton regard. De la surprise, mélangé à de la haine, tout ça, qu'un gamin de seulement quinze ans a ressenti pendant des années entières. T'as vécu avec, elle est gravée en toi, une plaie que tu pensais derrière toi, oh oui, tu croyais ne jamais le revoir. Toutes ces émotions qui prennent le contrôle de toi un court instant, tellement que tu as bien du mal à réaliser ce qu'il se passe, qu'il a l'air aussi surpris que toi. Et on sait tous que ça t'énerve davantage de ne pas avoir le contrôle de tes émotions, de prendre le risque de paraître si faible face à quelqu'un, personne ne te fait de mal. Personne. « Tae ? » Ferme la. Qu'il ne parle pas, tu ne veux plus entendre sa voix, plus jamais. Ca te fait beaucoup trop de mal, est-ce qu'il s'en rend seulement compte ? T'en sais rien et tu ne cherches pas à trouver une réponse à cette question, il t'a fait beaucoup trop de mal, t'es braqué, c'est terminé. « T'as grandis, j'ai failli ne pas te reconnaître. » Tu ne sens même plus ton coeur battre dans ta poitrine, ne remarquant même pas que tu avais entrouvert la bouche de surprise, que tes yeux se faisait aussi ronds que des boules de billards.

///

« Quoi? Tu vas chialer? Je t'avais prévenu. » Oh oui, son père passer son temps à lui rappeler à quel point Wonjae était une merde, mais Taehyun ne l'a jamais cru, jamais pensé un seul instant. Il était parfois le sujet de leur dispute parce que ça le rendait fou Taehyun, d'entendre ces insultes envers son parrain. « Toi qui avait besoin de lui, tu risques de ne plus jamais le revoir. » Hasun prend un malin plaisir à lui rappeler, oh bien évidemment, il se garde bien de dire qu'il est la cause de son départ, que derrière le dos de Hyunmi et Taehyun, ce dernier continuait de s'acharner sur son frère. Taehyun plante son regard dans le sien, un regard brûlant de haine, un regard qui ne baissera jamais, plus jamais. « Je n'ai besoin de personne. » Il ment, Taehyun. Il ment. Mais c'est une promesse qu'il se fait, là, tout de suite: ne plus jamais dépendre de quelqu'un. Ne plus dépendre de lui.

///

Toute cette haine qu'un enfant de seulement quinze ans a ressenti. Toute cette haine, cette incompréhension, ce mal-être. Partagé entre l'amour que tu lui portes, et la haine qui s'est invité à tout ça sans que tu le souhaites, sans que tu comprennes quoi que ce soit. Ton monde s'était effondré ce jour-là, comment as-tu pu te laisser sans se retourner ? Te promettre une telle chose et partir, ne plus jamais te donner de nouvelle ? Il en avait rien à foutre de toi, tu t'es jamais senti aussi pathétique qu'à ce moment, au moment où tu as compris que tu ne pouvais même pas lui faire confiance à lui. Tu n'oublies pas tout ça, oh que non, ça explique même ton état actuel. Lui montrer que ça t'atteint, que tu en souffres ? Hors de question, tu ne lui donneras pas raison. Alors tu fermes doucement la bouche,  tu serres les dents comme pour y passer ta frustration, ta colère, tu plisses même les yeux un court instant alors qu'un fin rire ironique passe la barrière de tes lèvres, tu es beaucoup trop sur la défensive pour faire comme si de rien était, il a tout fichu en l'air.

« C'est fou, hm ? » lui craches-tu, rancunier, haineux. Ironique dans tes paroles et dans tes gestes, tu ne sais comment tu pourras retenir cette rage, cette fois. Sans lui montrer qu'il a laissé derrière lui, cet enfant tout cassé. Putain... Tu le détestes tellement, il s'est barré, il t'a laissé sans se retourner pendant des années et tout ce qu'il trouve à te dire, c'est que tu as grandi? Qu'il a failli ne pas te reconnaître? Ce culot, s'il ne s'était pas barré, il n'aurait pas eu besoin de te reconnaître. C'est vraiment drôle, ouais, mais malheureusement, ton rire ironique s’étouffe peu à peu, t'as aucune envie de rire au fond, hochant doucement la tête de gauche à droite, tu lui lances alors ce regard noir. Tu te gardes bien de lui cracher toute cette haine que tu ressens, toute cette putain de rancœur lorsque tu prends conscience que ce gosse existe toujours. Il suffit pour toi de l'observer, de regarder son visage et de se souvenir de ce gosse que tu étais, celui qui l'admirait, qui voulait lui courir dans les bras parce qu'il se sentait en sécurité qu'à cet endroit, loin de son père biologique, enfoui dans les bras de son père que son cœur avait choisi. Celui qui l'éduquait, celui sur qu'il pouvait comptait... Celui qui s'est barré comme le plus gros des lâches, sans explication. « J'ai pas besoin de ton aide. » lui craches-tu à nouveau. Je n'ai besoin de personne, t'étais-tu répété. Rien ni personne, et encore moins de son aide à lui. Tu as beaucoup trop compté sur lui pour qu'au final, il se barre du jour au lendemain après une promesse qu'il t'a faite. T'en as plus rien à foutre de cette promesse, c'est ce que tu penses du moins, alors pourquoi es-tu si en colère ? Comment peux-tu te comporter comme ça avec une personne que tu aimes autant ? Justement, parce qu'elle t'a fait du mal, et laisser parler ta colère est bien l'une des choses que tu fais parfaitement bien. « Enfin si, tu peux m'aider en te cassant d'ici. » viens-tu de lui avouer qu'il avait encore ce pouvoir de t'aider, d'une quelconque manière ? Oh non, tu veux simplement le piquer, lui faire du mal comme il t'en a fait. Tu le quittes alors du regard, le temps pour toi d'ouvrir ta portière et d'y récupérer ton téléphone. C'est plutôt une excuse pour ne pas éclater, l'observer ne t'aide en rien à te calmer. « Ça ne devrait pas être trop te demander, pas vrai ? » lui demandes-tu, après avoir refermé (voire même, claqué) la portière derrière toi. Un sourire qui transpire le mépris, un sourire des plus ironiques sur les lèvres, un sourire qui se fait pourtant discret... Qui au fond, cache le sourire d'un enfant brisé. « C'est même la meilleure chose que tu sais faire. » lui annonces-tu, un fin sourire faussement fier. Ça et te faire souffrir, aussi.
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Re: I don't want your help {wonjae &tae} | Ven 8 Sep - 19:59
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L'obscurité naissante de la nuit t'empêche de voir le conducteur de la voiture jusqu'à ce que les phares d'une voiture qui passe à côté éclaire le visage du jeune homme. Durant l'espace d'un instant, le temps s'arrête comme pour te laisser imprimer ce visage sur ta rétine. Tu n'y crois pas. C'est pas possible. Tu refuses d'admettre que c'est Tae, ton filleul en face de toi.  Il a grandit, ta vision pourrait te jouer des tours ou même la fatigue. Pour le peu que tu as aperçu, il est devenu un homme. Un homme que tu n'as pas vu grandir. Malgré tout, son visage n'a pas changé, tu aurais pu le reconnaître parmi milles. Sa silhouette laisse apercevoir qu'il a prit du muscle, c'est drôle tu l'aurais imaginer devenir un garçon plutôt mince. Mais il est plus proche de ton physique que celui de son père. Pourtant, il est plus grand que toi, enfin c'est ce que tu suppose. La distance qui vous sépare ne te permet pas d'en juger. Tu le fixe quelques instants en silence avant d'enfin lui lâcher tes premières paroles en quinze ans d'absence. Et les premiers mots que tu prononcent sont « T'as grandis, j'ai failli ne pas te reconnaître. », tu ne trouve rien de mieux à lui dire. C'est la première fois que tu le revois et tu ne trouve pas d'autres mots que ça pour entamer une conversation. Le pire dans cette histoire, c'est que tu ne te rends pas compte de qui tu as laissé derrière toi. Tu ne prend pas encore conscience que tes quinze années d'absence et de silence ont fait des dégâts. Que ton égoïsme a blessé ceux que tu pensais qu'ils t'oublieraient en premier. C'est quand Tae ouvre la bouche que tu perds ton sourire et que l'incompréhension te frappe. « C'est fou, hm ? » Le ton qu'il utilise est froid et cassant. « J'ai pas besoin de ton aide. » Il crache ses mots comme un venin. C'est face à un chien enragé que tu te retrouves. Ce n'est pas le filleul que tu as laissé derrière toi. C'est un être blessé. Et pour être honnête, tu ne comprends pas cette agressivité. Ce n'est pas à une accolade que tu t'attendais, mais tu ne pensais pas recevoir de la haine. Tu fronces les sourcils. Le poids du choc te tombe sur les épaules et ton visage devient plus triste. Heureusement pour toi, la nuit qui tombe t'aide à ne pas le montrer. « Enfin si, tu peux m'aider en te cassant d'ici. » Il continue, et toi, tu tente de chercher ce qui a bien pu se passer pour qu'il t'en veuille à ce point. Est-ce que ton frère a réussit à retourner contre toi ? Mais après quelques secondes, tu finis par te rendre compte : si toi tu ne lui as pas donné de nouvelles et ni reçu de nouvelles de sa part, lui il a suivit ta vie loin d'eux à travers les médias. Il a apprit pour ton mariage, pour la tromperie, pour le divorce, pour la drogue, tout. Il sait tout. Et évidemment rien de tout ceci ne te rend justice. « Ça ne devrait pas être trop te demander, pas vrai ? » Les sourcils toujours froncer, tu tente de décrypter ce qu'il veut te faire passer comme message derrière ses piques. « C'est même la meilleure chose que tu sais faire. » Tu baisses la tête, ce n'est pas le portrait que les médias ont dresser qui le rend si agressif, c'est toi. Un sentiment de honte fait alors surface. Oui, tu es parti du jour au lendemain. Oui, tu as laissé derrière toi ta famille mais surtout ton fils -enfin celui que tu considères comme tel-. De son point de vue, les choses peuvent paraître simples, il croit certainement que tu es parti parce que tu te foutais complètement de lui. Mais ce n'est pas le cas, le laisser derrière toi à été l'un des plus gros sacrifices que tu as pu faire. Tu as laissé une partie de toi ici après ton départ. Et cette partie de toi, c'était ce gosse et sa mère. Bien que tu ne l'es jamais dis, ils t'ont manqués tous les deux. Tu ressentais un vide et il y a des soirs où tu aurais voulu les appeler et leur dire qu'il te manquait à en crever. Pourtant tu n'as jamais trouvé le courage de le faire, tu étais trop lâche. Il aurait fallu que tu leur explique les choses, enfin surtout à lui. Tu n'as pas parti parce que tu ne l'aimais pas, tu es parti parce que tu ne supportais pas de vivre avec son père en permanence sur ton dos à te faire les pires crasses. Tu n'aurais pas supporter de le voir affiché son bonheur d'avoir la main mise sur la femme que tu aimais et sur le gosse que tu as élevé comme si c'était le tien. Alors oui, tu as été égoïste de partir et de préférer ta carrière mais c'était la seule façon pour toi de t'éloigner de tout ça et vivre heureux.
Regardant tes pieds, tu laisse le silence de la nuit s'installer entre vous deux. A vrai dire, tu ne sais pas quoi lui dire, quoi lui répondre après tout ça. Il a tous les droits de t'en vouloir. Est-ce que tu dois lui expliquer toute cette histoire ? Il a le droit de savoir la vérité. Mais est-il prêt à l'entendre ? « Tu m'en veux ? » Tu lui demande sans vraiment attendre sa réponse, tu n'as pas besoin d'une confirmation. Tu lèves donc les yeux vers lui prenant une longue inspiration. « Je suis désolée... » Qu'est-ce qu'il en a à foutre de tes excuses ? Toutes les excuses du monde ne pourront effacer sa colère qu'il ressens. Alors tu poursuis. « Je peux tout t'expliquer, si tu veux. » Tu lui offre le choix de connaître la vérité sur ton départ mais aussi sur sa famille.
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Re: I don't want your help {wonjae &tae} | Sam 9 Sep - 19:04
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Wonjae & Taehyun



// flashback // Tu rentres chez toi, tu traînes les pieds, ton regard se posant dans les couloirs. T'es terrorisé à l'idée de croiser ton père. Pourquoi ? Les moqueries, ç'a recommencé aujourd'hui sauf tu n'as pas été aussi fort que tu l'aurais voulu, faut pas trop en demander à un gosse de seulement six ans. Mais si ton père voit l'état dans lequel tu te trouves, c'est fini pour toi. Et tu ne parles même pas des coups que tu as sur le visage non, mais de tes larmes. S'il apprend que tu as pleuré, tu risques beaucoup plus que ça, tu sais qu'il réagirait excessivement, comme d'habitude, et tu sais aussi que ta mère n'est pas là pour te protéger en cette fin de soirée. Alors tout ce que tu comptes faire, c'est t'enfermer dans ta chambre, te permettre de pleurer à condition de ne pas faire de bruit mais justement, c'est beaucoup trop silencieux. Alors au lieu de monter aussitôt dans ta chambre, tu prends le risque, tu t'avances doucement jusqu'au salon, un peu trop curieux. Ta main ne quitte pas ta joue, t'as mal, tu souffres, mais t'es encore plus effrayé que souffrant. Tes yeux encore brillants de tes précédentes larmes se posent sur le canapé, sur cette silhouette que tu reconnais aussitôt. Il se lève, se tourne vers toi, ton parrain. Et là, tu te sens libéré, soulagé, tellement que tu éclates en sanglots, laissant toutes tes forces retomber au même titre que ton cartable et tu cours dans ses bras, pleurant à chaudes larmes. T'en peux plus de ces types, tu ne comprends pas cet acharnement, tu en viens à te demander si ça vient juste du fait que tu as des différences physiques, ou si c'est juste toi qui n'est pas à la hauteur des autres enfants. Tu serres tes bras autour de sa taille, y trouvant le réconfort que tu cherchais, dont tu avais besoin. « Ils m'aimeront jamais. » avoues-tu, la voix cassante, entre deux reniflements. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, ça t'a coûté ton joli visage et des moqueries... Encore une fois. //

Putain, t'aimes pas ça. Si tu t'attendais à le revoir ? Non, jamais de la vie, mais ce que tu n'aimes pas dans cette histoire, c'est l'idée qu'il puisse voir à quel point t'es déstabilisé. C'est idiot, il l'est tout autant que toi, peut-être même au moins de ne pas remarquer ton état mais c'était la promesse que tu t'étais faite. Ne plus dépendre de quelqu'un mais surtout, ne plus dépendre de lui, peut-être même prétendre que tu as géré la situation comme personne. T'aimes pas être faible, et t'aimes encore moins le paraître aux yeux des autres, tu l'as beaucoup trop été et tu te l'interdis aujourd'hui. Mais ça, ce sont les paroles de ton père que tu ne peux effacer. Pourtant, Dieu sait que tu le détestes, cet homme. Une pourriture, une ordure, mais tu ne peux pas t'empêcher de penser autrement, pourquoi? Parce que ce n'est pas un problème pour toi. Dépendre de quelqu'un l'est clairement... Ça craint, quand même. Ce sentiment d'abandon, ce sentiment de ne pas compter autant qu'on l'aurait pensé, ces sentiments coincés dans la gorge, dans tout ton être qui ont fait de toi l'homme que tu es devenu aujourd'hui. T'as du mal à accorder ta confiance, à t'ouvrir. Pourquoi faire ? Pour qu'on te foute un énième coup dans le dos ? Tu n'es pas si con. Tu n'es plus si con. Ils se cassent tous, de toute façon.

Il faut voir où ça t'a mené avec Mia, ces conneries. Et tu peux te considérer chanceux de l'avoir récupéré, d'avoir fait cet effort surhumain qui était clairement, trop te demander. Pourtant, tu lui fais confiance à Mia, énormément, ça aurait dû être plus facile depuis le début mais il est là le truc, tu lui faisais confiance aussi à ton parrain, ça ne l'a pas empêché de te lâcher comme la pire des merdes. De te faire sentir comme la pire des merdes. Il t'a fallu du temps pour passer au dessus de tout ça, pour enfin accorder toute ta confiance à ta petite-amie à l'heure actuelle, mais tu sais qu'elle le mérite, qu'elle mérite même beaucoup plus que ça, qu'un type qui s'est montré aussi fermé. Mais tu sais que ça ne sera pas la même chose concernant les autres, que tu restes toi. Et concernant ton parrain, c'est bien pire encore. Il s'est barré une fois, il recommencera. Tellement qu'au final, ça devient trop difficile pour toi. Tu le vois, tête baissée et toi, tu détournes le regard tout en serrant les poings ainsi que les dents. Sérieusement, t'es à deux doigts de lui hurler de dégager parce qu'au final, c'est encore plus compliqué pour toi... C'est idiot à dire mais ouais, c'est difficile de le détester, parce qu'il a su être là quand tu étais seul au monde, il a su t'apporter beaucoup de choses mais tu lui en veux, tu lui en veux tellement. « Tu m'en veux ? » Tu bloques inconsciemment ta respiration, pourquoi ? Pour ne pas exploser. Pour ne pas lui dire que tu lui en veux plus qu'il l'imagine, et qu'il n'arrange rien en te forçant à le détester. Tu lui en veux encore plus. À croire qu'il prononce exactement les mots qu'il faut pour jouer avec tes nerfs, pour te faire exploser. Toi, l'impulsivité né, tu ne sais même pas comment tu fais pour encore fermer ta gueule et ne pas répondre à sa question. Peut-être parce qu'il reprend la parole beaucoup trop vite et puis, c'est mieux comme ça, ta réponse aurait été des plus désagréable. « Je suis désolé... » Un faux sourire au coin des lèvres, tu te retiens de pouffer ironiquement. Tu rêves, t'es en train de rêver ou il remue vraiment le couteau dans la plaie ? Tu le quittes même du regard, levant le menton au ciel et en fermant les yeux, laissant échapper un court soupir. Geste inutile qui ne te calme pas. « Je peux tout t'expliquer, si tu veux. » « Non ! » reprends-tu, aussitôt. Putain, et il veut te donner des explications ? Ça lui a pas suffit de t'abandonner ? « J'en veux pas de tes explications! » lui craches-tu au visage, haineux mais surtout, brisé comme jamais. T'essayes de le cacher, qu'il remarque que tu souffres autant est bien la dernière chose que tu souhaites mais malheureusement, tu restes humain, que tu le veuilles ou non. « T'as tes raisons, je m'en branle. » Ouais tu t'en branles, ouais, ça se voit. D'ailleurs en remarquant que tes mots ne reflètent pas réellement ton comportement, tu reprends aussitôt. « Écoute, fais comme si j'existais pas ok ? Crois-moi, ça changera rien à ta vie. » Que tu connais qu'à travers les médias, tristesse... Et en y pensant, ta colère grimpe encore d'un cran, en repensant à tout ça, à toutes ces rumeurs qui au final, ne le sont peut-être pas. Tu sens toute cette force, toute cette haine que même en serrant les poings, elles ne s'évacuent pas. Tu prends alors une profonde inspiration et avec difficulté, tu te rends à l'évidence: tu ne te contrôleras pas. Ni toi, ni ta colère et encore moins ce gosse de dix ans abandonné entre les griffes de son pire démon. « Reste pas là... » commences-tu d'une voix beaucoup plus douce, étrangement douce. Le calme avant la tempête. Tu ne le quittes pas du regard, ta haine commence à beaucoup trop prendre le contrôle. « Dégage! » lui hurles-tu, évacuant une mince partie de ta colère, faisant un pas vers lui sans même t'en rendre compte. Il doit te rester un peu de lucidité pour que tu t'arrêtes. Tu parviens même à faire quelques pas en arrière, les sourcils froncés, le regard meurtri, l'âme d'un gosse détruit et privé de ce qui était, autrefois, son seul repère.
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Re: I don't want your help {wonjae &tae} | Mar 26 Sep - 19:52
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I don't want your help
Wonjae & Taehyun


Après quelques secondes, tu réalises que ce n'est ni les médias, ni tes frères qui ont rendu Tae aussi en colère. Non, c'est toi et seulement toi. Y'a quinze ans en arrière, tu es parti comme un lâche laissant derrière toi les personnes qui t'auraient sûrement détruit la vie. Tu voulais fuir aussi loin que possible de ton frère parce que tu le savais au fond de toi qu'il ferait tout pour te ruiner la vie. Il ne faisait que ça depuis des années et plus le temps passait plus il devenait sadique. Il te faisait peur. Tu le savais capable de faire beaucoup de chose pour te rendre la vie plus dure qu'elle ne l'était déjà. Il s'acharnait sur toi et tu n'as jamais vraiment su pourquoi. Est-ce que c'était par pur plaisir de te faire souffrir ou c'est simplement parce qu'il éprouvait de la jalousie ? Tu n'en sais toujours rien à l'heure actuelle. D'ailleurs ça fait bien longtemps que tu as arrêté de chercher à le comprendre. Il voulait te faire souffrir, te broyer et détruire tout ce que tu aimais, c'est tout. Ton frère est une pourriture et c'est tout ce que tu retiendras de ça. Tu espères simplement qu'il n'est pas fait subir ça à quelqu'un d'autre. Et là, tu penses à Tae, tu te rappelle des nombreuses soirées où son père lui hurlait dessus sans aucunes raisons. Ou les jours où ton filleul finissait en pleurs dans tes bras parce qu'il n'avait pas le droit de pleurer quand son père était là. Ton frère aurait très bien pu s'acharner autant sur Tae qu'il l'a fait sur toi. L'idée de traverse l'esprit. Une partie de toi ne veut pas croire que ton frère soit aussi méchant et minable et l'autre partie de toi se dit qu'il en est tout à fait capable. Et ça te glace le sang rien que d'imaginer les pires situations. Maintenant que tu es face à lui, tu culpabilises. C'est ça que tu redoutais en le retrouvant. Tu avais la peur de découvrir ce que ton absence avait pu faire. Mais est-ce que tu pensais que les choses pouvaient être pire que ça ? Non, au fond, tu n'imaginais pas qu'il t'en voulait autant. Tu pensais qu'il t'aurait oublier, que le sacrifice que tu as fais en le laissant derrière toi n'affecterait que toi. Ce n'est visiblement pas le cas. « J'en veux pas de tes explications! » Tu ressens cette haine qu'il a contre toi. Tu ressens tout le mal que ta disparition soudaine a pu lui faire. C'est un Tae plein de colère qui se trouve en face de toi, et s'il est comme ça c'est par ta faute. Tu en es persuadé. Tu l'a rendu comme ça.  « Écoute, fais comme si j'existais pas ok ? Crois-moi, ça changera rien à ta vie. » Tu voudrais lui répondre que son existence même à bouleversé ta vie, bien plus qu'il ne pourrait l'imaginer. Tu n'avais que quinze quand il a poussé son premier crie et tu étais là. Le jeune homme qui se dresse en face de toi n'est peut-être pas biologiquement ton fils, mais c'est tout comme. Tu as été présent quand son père ne l'étais pas. Alors non, tu ne peux pas prétendre qu'il n'existe plus.  C'est au dessus de tes forces. « Reste pas là... » Il est d'un coup plus calme et rien de tout ça ne te rassure. Même si l'obscurité camoufle son visage, ses émotions, tu ressens ce bouillonnement de rage qui est en lui. Il est sur le point d'exploser et tu ne peux rien faire. Tu es impuissant. « Dégage! » Il s'énerve, et d'un coup, tu ressens de la peur. Qu'est-ce qui a pu le rendre comme ça ? Tu ne peux pas être le seul à avoir détruit ce gosse comme ça. Pendant quelques secondes, tu hésites, tu ne sais pas si tu dois vraiment partir ou si tu dois tenter de le calmer. Et puis, tu finis par prendre la première option. A nouveau tu vas lui tourné le dos, et fuir mais cette fois c'est lui qui te demande de partir. La simple idée de le laisser là seul, te bouleverse. Tu ne veux plus le laisser, tu t'es juré de revenir à Séoul pour lui et sa mère le vide de leur absence étant de plus en plus difficile à supporter. Mais voilà, maintenant c'est sûrement trop tard. Tu voudrais réparer tout le mal que tu as pu lui faire, mais il est trop tard. Tout est finit. Le mal est fait. Il a fallu que tu reviennes jusqu'ici pour prendre conscience que le sacrifice que tu as fais  a non seulement bouffé ta vie, mais aussi celle de Tae.
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