Un jour peut être { Shin
Invité
Invité
Un jour peut être { Shin | Sam 12 Aoû - 14:50 Citer EditerSupprimer
Un jour peut être ...
Non mais j'y crois pas là. Mon regard se pose sur cette silhouette debout en face de moi. Il rigole? 「Tu rigoles là?」Mais non, il rigole pas. Il a faim et il croit que moi. Je me montre avec l'index, répétant ses mots 「Femme j'ai faim, fait moi à manger. C'est ce que tu viens de dire?」 Je préfère vérifier pour ne pas m'énerver pour rien. Sauf que même si il ment, je le connais, je sais reconnaître ses gestes, ses tics quand il ment. Après tout, je suis meilleure menteuse que lui, c'est un fait certain. 「Même pas un s'il te plait. Un Eri chéri, Eri d'amour. Non, juste un femme, j'ai faim et fait moi à manger !」J'accentue bien l'exclamation à la fin de sa phrase pour qu'il comprenne qu'il vient de me donner un ordre de manière grossière. Un soupir las sort de mes lèvres alors que je décide à me lever refermant mon livre. Oh mais il va avoir à manger si il a vraiment faim, il sait ce qu'il lui reste à faire. Je lui fais un sourire hypocrite en m'approchant de la cuisine et lui sortir un sachet de nouille. 「Homme si tu as faim, je te présente ton meilleur ami.」Oh je vais même mieux faire que ça. A pas de loup, je m'approche de lui pour me mettre dans ses bras, réclamant un câlin. 「Tu es un grand garçon maintenant, tu dois être capable de faire bouillir de l'eau pour mettre ton meilleur ami dedans.」Je lève ma tête vers lui, attendant qu'il est comprit ce qui allait se passer. Et là, j'éclate de rire avant de me mettre à courir vers la porte pour sortir, son portefeuille dans une main, et ses clefs dans l'autre. Heureusement que mon sac est jamais loin de moi. 「JE T'APPRENDRAI A ME DONNER DES ORDRES, HOMMES, BAKA !」
Trois heures sont passés où j'ai simplement marché dans la rue, juste comme ça. M'arrêtant pour lire de temps en temps les messages de Shin qui me demande de rentrer. Lors de son premier message, je me suis rappelée qu'il allait lui en envoyer à elle. Il le fait à chaque fois que je ne suis pas là, même quand je suis là, durant la nuit, il le fait. Il croit que je ne le sais mais après il est toujours si étrange. Ca me fait de mal de le voir souffrir pour une fille qui en a rien affaire de lui. Elle est pas pour lui, elle ne mérite pas tout le mal qu'il se donne. Ach! C'est la jalousie qui parle, encore et toujours. J'ai vagué à des occupations idiotes, comme faire les courses. Et les messages ont continué, durant trois heures, me faisant éclater de rire à chaque fois. Tout y est passé. De la menace, à la douceur, à un culte à mon honneur. Mais ce que j'aime par dessus tout c'est quand il me supplie. Là, c'est le signal que je peux aller chercher des pizzas et revenir avec la bière dans mon sac. Chose que je fais. Trois heures après être partie. Il a déjà passé une journée enfermer, sans rien même son téléphone ou la connexion internet (ayant modifié le mot de passe de la wifi pour être sur). Après tout, il faut bien lui rappeler que ce sont les femmes qui ont le pouvoir, que j'ai le pouvoir sur sa personne.
「Arrête de faire la tête, j'ai ramené quelque chose de plus consistant.」Dis-je en ouvrant la porte. Même pas un regard vers son meilleur ami de la journée. Il a dû le laissant où je l'ai posé. Les sacs de courses sont posés sur le meuble de l'entrée alors que je pose les cartons de pizzas sur la table du salon. 「Rends toi utilse, et va, esclave」j'accentue le dernier mot pour qu'il comprenne que je l'ai encore une fois fait tourner en bourrique. 「chercher de la bière, dans un des sacs et mets le reste au frigo.」Je m'installe dans le divan, croisant mes jambes attendant bien sagement qu'il revienne avec nos boissons. 「Maintenant dis moi, c'est qui la meilleure ?」
Trois heures sont passés où j'ai simplement marché dans la rue, juste comme ça. M'arrêtant pour lire de temps en temps les messages de Shin qui me demande de rentrer. Lors de son premier message, je me suis rappelée qu'il allait lui en envoyer à elle. Il le fait à chaque fois que je ne suis pas là, même quand je suis là, durant la nuit, il le fait. Il croit que je ne le sais mais après il est toujours si étrange. Ca me fait de mal de le voir souffrir pour une fille qui en a rien affaire de lui. Elle est pas pour lui, elle ne mérite pas tout le mal qu'il se donne. Ach! C'est la jalousie qui parle, encore et toujours. J'ai vagué à des occupations idiotes, comme faire les courses. Et les messages ont continué, durant trois heures, me faisant éclater de rire à chaque fois. Tout y est passé. De la menace, à la douceur, à un culte à mon honneur. Mais ce que j'aime par dessus tout c'est quand il me supplie. Là, c'est le signal que je peux aller chercher des pizzas et revenir avec la bière dans mon sac. Chose que je fais. Trois heures après être partie. Il a déjà passé une journée enfermer, sans rien même son téléphone ou la connexion internet (ayant modifié le mot de passe de la wifi pour être sur). Après tout, il faut bien lui rappeler que ce sont les femmes qui ont le pouvoir, que j'ai le pouvoir sur sa personne.
「Arrête de faire la tête, j'ai ramené quelque chose de plus consistant.」Dis-je en ouvrant la porte. Même pas un regard vers son meilleur ami de la journée. Il a dû le laissant où je l'ai posé. Les sacs de courses sont posés sur le meuble de l'entrée alors que je pose les cartons de pizzas sur la table du salon. 「Rends toi utilse, et va, esclave」j'accentue le dernier mot pour qu'il comprenne que je l'ai encore une fois fait tourner en bourrique. 「chercher de la bière, dans un des sacs et mets le reste au frigo.」Je m'installe dans le divan, croisant mes jambes attendant bien sagement qu'il revienne avec nos boissons. 「Maintenant dis moi, c'est qui la meilleure ?」
Invité
Invité
Re: Un jour peut être { Shin | Jeu 17 Aoû - 11:16 Citer EditerSupprimer
Un jour peut être ...
J’avais débarqué dans la chambre que l’on partageait avec Eri depuis bientôt huis mois. Je m’étais arrêté face à ce lit sur lequel elle était allongée, plongée dans son livre avec une idée bien ancrée en tête. Mon estomac criait famine. C’était l’heure de manger, et le frigo était littéralement vide. Et comme Eri pouvait faire de délicieuses choses culinaires de ses doigts, et pas que, quand elle était bien lunée, je tentais ma chance. Pas forcément de la meilleure des manières, je l’admets. Pourtant, sur le coup, ca me semblait assez drôle. Vraisemblablement, ma blague ne faisait rire que moi. sa réaction me fait rire d’avantage. Ma tornade. Mon ouragan. Sa spontanéité avec ce don de me rendre le sourire même dans les pires moments de mon existence. Je m’étais permis de lui donner un ordre en mode machisme de première catégorie. Plus elle montait le ton, plus me rire redoublait. C’était si facile de la faire démarrer au quart de tour, même si j’avais conscience de pouvoir subir la conséquence de mes conneries. Disons-le, je pouvais être un emmerdeur de premier quand j’avais décidé de taquiner mes proches. Eri plus que quiconque. « S’il te plait, Eri d’amour. » murmurais-je entre deux fous rires. Rien de bien sérieux donc. Je la suivis du regard alors qu’elle partait vers la cuisine, légèrement suspicieux par ce sourire qu’elle servait ironiquement à ceux qui voulait le voir. Mon pressentiment en ressortit juste quand j’aperçus le sachet de nouille qu’elle balançait sous mon nez. Je plissais les yeux, cessant de rire, sur mes gardes alors qu’elle avançait vers moi réclamant un câlin. Je n’aimais guère la tournure que prenait la situation. Néanmoins, je la pris dans mes bras, incapable de lui refuser quoi que ce soit, mon âme apaisée. Je soupirais alors qu’elle me lançait une pique cachée. « Tu n’avais qu’à pas partir. Il n’y aurait jamais eu cet incendie dans la cuisine… » Boudais-je à moitié avant de l’entendre pouffer et s’éloigner de moi en courant. Je fronçais les sourcils sentant la magouille. Par reflexe, je tâtais les poches de mon pantalon, et avant même qu’elle ne me le confirme, je savais qu’elle avait volé mon portefeuille et les clefs de l’appartement jumelée à celle de ma voiture. Instinctivement, je fis un pas vers elle mais c’était déjà trop tard, la porte se refermait déjà. « GARCE ! REVIENS ICI ! » Hurlais-je dans cette langue qu’était devenue la mienne après tant d’années passées au Japon, en fonçant droit sur la porte. Malgré mes efforts pour l’ouvrir, elle restait close. Elle avait pris la peine de serrer à clef derrière, sachant ce qui l’attendait si je la rattrapais. Je donnais un coup poing sans conviction sur la porte avant de m’appuyer dos à elle. « Tu fais chier à Eri. » J’allais bouffer quoi maintenant ?
Commencèrent les trois plus longues heures de mon existence. Affalé dans le canapé, mes doigts pianotaient sur le clavier tactile de mon téléphone depuis de longues minutes. Je ne comptais pas le nombre de messages, écrits comme vocales à ma meilleure amie. Des menaces aux tendresses, du chantage aux honneurs, je passais par tous les stades sans aucune transition. Plus d’une fois, je m’étais levé pour retourner les placards à la recherche de quelque chose à manger, mais tout était désespérément vide. Même la réserve de chocolat que je planquais dans ma table de chevet avait disparue. A croire qu’une grosse souris que je n’oserais pointer du doigt était passée par là, il y a peu. Je soupirais bruyamment reprenant ma place initiale, parcourant ma liste de contact. Mon regard s’arrêtait sur le numéro de Bo Bae. J’hésitais un instant avant de lui envoyer un message. Une appréhension me faisant oublier mon estomac gargouillant prit possession de moi. Me répondrait-elle ? Quand mon portable se mit à sonner et qu’un autre prénom que celui de Eri s’y affichait, mon cœur se serrait. Une discussion des plus banales commençaient alors comme si le moindre détail futile devenait important à nos yeux. Nous avions repris contact il y a peu. Même si jamais nous ne nous étions vus en personne. Les textos restaient de mise. Je n’en avais pourtant dis aucun mot à la pyo. Par peur de sa réaction, ou qu’elle mette le doigt là où je n’avais pas envie qu’elle le mette ? Je répondais à Eri de temps à autre, espaçant de plus en plus mes réponses jusqu’au moment où la fin me tiraillait de trop et que je la suppliais de rentrer.
Concentré sur mon téléphone, je n’entendis pas la clef tourner dans la serrure et la porte s’ouvrir. Ce n’est qu’au moment où sa voix retentit dans la pièce que je sursautais presque. Pris presque la main dans le sac. Presque. Je jetais le portable sur la table basse, me relevant vivement, reprenant comme si de rien était. « C’est pas trop tôt. » répliquais-je bougon. Je lui tirais la langue alors qu’elle se remettait déjà à me donner des ordres. « Je suis pas ton chien. » ruminais-je en zieutant les cartons de pizza en coin. Mon estomac rugissait de nouveau. Lui aussi avait faim, et ne se privait pas pour me le faire comprendre. Je la poussais de l’épaule au passage lui faisant comprendre qu’elle ne serait pas pardonnée aussi facilement. Je rangeais les choses qu’elle avait ramenées dans le frigo, y compris les bières. Elles avaient chauffés à force d’être restées enfermer dans ces sacs en plastique. J’en sortis deux fraiches du réfrigérateur et revins vers le salon. Je lui en tendis une alors que je me laissais tomber dans le fauteuil à ses côtés. Je n’attendis pas sa permission pour me jeter sur une de ses pizza. Quand je vis les bouts d’ananas garnir le dessus de la première, un sourire satisfait se dessina sur mon visage. « La pizza. » répliquais-je avant d’en attraper un morceau prédécoupé et de le fourrer dans ma bouche. Comme si j’allais avouer que c’était elle la meilleure après la trahison qu’elle venait de me faire, même si elle avait ramené tout ce que j’aimais : bière, pizza, et ma Eri. Avalant une longue gorgée, je me tournais vers elle. « T’as fait quoi de ta journée ? Profites bien des cartes de crédits, c’est bien la dernière fois que tu pourras les utiliser de la sorte, elles seront bientôt vide. » Ricanais-je en pensant à la vengeance qui allait bientôt arriver à son terme.
Commencèrent les trois plus longues heures de mon existence. Affalé dans le canapé, mes doigts pianotaient sur le clavier tactile de mon téléphone depuis de longues minutes. Je ne comptais pas le nombre de messages, écrits comme vocales à ma meilleure amie. Des menaces aux tendresses, du chantage aux honneurs, je passais par tous les stades sans aucune transition. Plus d’une fois, je m’étais levé pour retourner les placards à la recherche de quelque chose à manger, mais tout était désespérément vide. Même la réserve de chocolat que je planquais dans ma table de chevet avait disparue. A croire qu’une grosse souris que je n’oserais pointer du doigt était passée par là, il y a peu. Je soupirais bruyamment reprenant ma place initiale, parcourant ma liste de contact. Mon regard s’arrêtait sur le numéro de Bo Bae. J’hésitais un instant avant de lui envoyer un message. Une appréhension me faisant oublier mon estomac gargouillant prit possession de moi. Me répondrait-elle ? Quand mon portable se mit à sonner et qu’un autre prénom que celui de Eri s’y affichait, mon cœur se serrait. Une discussion des plus banales commençaient alors comme si le moindre détail futile devenait important à nos yeux. Nous avions repris contact il y a peu. Même si jamais nous ne nous étions vus en personne. Les textos restaient de mise. Je n’en avais pourtant dis aucun mot à la pyo. Par peur de sa réaction, ou qu’elle mette le doigt là où je n’avais pas envie qu’elle le mette ? Je répondais à Eri de temps à autre, espaçant de plus en plus mes réponses jusqu’au moment où la fin me tiraillait de trop et que je la suppliais de rentrer.
Concentré sur mon téléphone, je n’entendis pas la clef tourner dans la serrure et la porte s’ouvrir. Ce n’est qu’au moment où sa voix retentit dans la pièce que je sursautais presque. Pris presque la main dans le sac. Presque. Je jetais le portable sur la table basse, me relevant vivement, reprenant comme si de rien était. « C’est pas trop tôt. » répliquais-je bougon. Je lui tirais la langue alors qu’elle se remettait déjà à me donner des ordres. « Je suis pas ton chien. » ruminais-je en zieutant les cartons de pizza en coin. Mon estomac rugissait de nouveau. Lui aussi avait faim, et ne se privait pas pour me le faire comprendre. Je la poussais de l’épaule au passage lui faisant comprendre qu’elle ne serait pas pardonnée aussi facilement. Je rangeais les choses qu’elle avait ramenées dans le frigo, y compris les bières. Elles avaient chauffés à force d’être restées enfermer dans ces sacs en plastique. J’en sortis deux fraiches du réfrigérateur et revins vers le salon. Je lui en tendis une alors que je me laissais tomber dans le fauteuil à ses côtés. Je n’attendis pas sa permission pour me jeter sur une de ses pizza. Quand je vis les bouts d’ananas garnir le dessus de la première, un sourire satisfait se dessina sur mon visage. « La pizza. » répliquais-je avant d’en attraper un morceau prédécoupé et de le fourrer dans ma bouche. Comme si j’allais avouer que c’était elle la meilleure après la trahison qu’elle venait de me faire, même si elle avait ramené tout ce que j’aimais : bière, pizza, et ma Eri. Avalant une longue gorgée, je me tournais vers elle. « T’as fait quoi de ta journée ? Profites bien des cartes de crédits, c’est bien la dernière fois que tu pourras les utiliser de la sorte, elles seront bientôt vide. » Ricanais-je en pensant à la vengeance qui allait bientôt arriver à son terme.
Invité
Invité
Re: Un jour peut être { Shin | Jeu 17 Aoû - 12:27 Citer EditerSupprimer
Un jour peut être ...
Y à cette peur qui me sert le ventre depuis quelques temps qui est là. Même en rigolant des messages que ce prétendu macho m'envoie, j'ai peur. Un jour, je sais qu'il va m'abandonner, je le sais au fond de moi. Shin croit que son comportement étrange est invisible à mes yeux. Que quand il lâche son étreinte durant la nuit pour me tourner le dos, il croit que je ne sais pas ce qu'il fait. Depuis combien de temps discutent-ils ainsi par messages, j'en sais rien, vraiment. Mais son comportement change à chaque fois. Il devient plus câlin, comme si il avait besoin de me marquer, de me faire souffrir avec des paroles si douce. La première fois, faible comme je suis, je me suis laissée faire et après, il était revenu lui même. Celui qui s'amuse à me faire tourner en bourrique, qui se marre dès que je commence à monter sur les grands chevaux car ses blagues sont nuls. Oh ça, elles sont pire que nuls. Heureusement, qu'il n'a jamais voulu faire carrière dans le comique. C'est tout ça que je pense lors de son premier message. Et je le déteste juste pour ça.
Trois heures, il lui aura fallut trois heures pour me supplier de revenir. Et autant de temps pour que je finisse les courses. Quand on y regarde de plus près, on pourrait penser qu'on est un couple. Étrange, avec de drôles de principes, même libertins. Tout ce qu'il faut pour choquer le coréen moyen. Je souris en ouvrant la porte de l'appartement avec tout les sacs. Son geste n'a pas passé inaperçu, le bruit sur la table en verre non plus. Sauf que je dois faire comme si je ne savais pas.
「Je peux repartir si tu veux.」mz voix est sèche juste pour lui faire perdre son air bougon. On est pas marié merde! Je fais encore ce que je veux. Et ça lui servira de leçon. Il sait que je déteste les ordres ~ quoi que ça dépend quand sa tombe. Y en a que j'aime exécuté. ~ Il me tire la langue et je roule des yeux par habitude. 「tu es un gamin」
Dans le divan, j'ouvre la première boîte de pizza en attendant qu'il revienne avec nos boissons. Mon regard se posant sur son téléphone. Je pourrai le faire disparaître, effacer le numéro de cette fille. Au faite, je pourrai même me debrouiller pour qu'elle disparaisse, il me suffit d'un coup de fil. Juste un, et cette fille ne serait plus dans la vie de Shin. Et là, je serai plus que la seule pour lui. Celle qui a toujours été là, qui ne lui a jamais tourner le dos. Sauf que je préfère me battre contre une personne vivante qu'un fantôme. Plus facile.
「La pizza 」Un soupir, voilà ce qu'il reçoit de ma part. Un vrai gamin je dis. Il suffit de regarder comment il mange et son regard heureux. À croire que je ne le nourris pas assez. Je prends une part à mon tour, avant de poser ma tête contre son épaule, juste pour l'empêcher de manger correctement. Un bout d'ananas tombe sur son t-shirt, et on peut entendre mon rire avant que j'aille lui murmurer à l'oreille. 「C'est ton dernier t-shirt propre」meme si c'est pas vrai, j'ai fait une machine ce matin. Car oui, pour cet homme à mes côtes, j'ai apprit à cuisiner, faire le ménage. Juste pour lui et son sourire. Puis, la question à cent mille wons tombe. Je me redresse, attrape la cannette de bière tout en lui faisant un sourire carnasier. 「Une partouze.」 j'aime quand il me lance un regard noir. 「Et il n'y a plus rien sur tes cartes」le piree c'est que j'en serai capable de dépenser son argent, juste pour mon propre plaisir. Mais je ne tiens pas mon sérieux et je me mets à rire. 「Les commissions vu que quelqu'un m'a dit qu'il avait faim. Et tu sais que je n'ai pas besoin de ton argent, j'ai celui de ma mère. la fin de ma phrase de fini dans un murmure. Pour lui, je vais tourner le dos à mon père et à sa gourde de femme. Je risque d'être déshérité et encore, mon père risque plus de prendre ça en rigolant. Mais je suis aussi l'héritière de ma mère et ça nul ne peut m'enlever le droit des comptes en banque. Durant un instant, un fantôme hante mon regard mais un de ses mouvements me tire de mes pensés.
「Toi je présume que tu t'es mit au vaudou ? Ou à chercher comment me maudire ou pire...」Mon quart de pizza fini, la canette de bière se retrouve de nouveau sur la table base, à côté de son téléphone. Je me tourne vers lui, me mettant à genoux. Mon corps se presse contre lui, et d'une voix sensuelle, je lui murmure 「comment me rendre folle de toi et docile.」mes lèvres se pose contre sa joue qui sent bon l'after shave avant que je lui enlève sa pizza des mains pour me pencher vers ses lèvres . Mais à la dernière seconde, je me redresse et mords dans la pizza.「Elle m'appelait, pas de ma faute」qui a dit que parler la bouche pleine était interdit?
Trois heures, il lui aura fallut trois heures pour me supplier de revenir. Et autant de temps pour que je finisse les courses. Quand on y regarde de plus près, on pourrait penser qu'on est un couple. Étrange, avec de drôles de principes, même libertins. Tout ce qu'il faut pour choquer le coréen moyen. Je souris en ouvrant la porte de l'appartement avec tout les sacs. Son geste n'a pas passé inaperçu, le bruit sur la table en verre non plus. Sauf que je dois faire comme si je ne savais pas.
「Je peux repartir si tu veux.」mz voix est sèche juste pour lui faire perdre son air bougon. On est pas marié merde! Je fais encore ce que je veux. Et ça lui servira de leçon. Il sait que je déteste les ordres ~ quoi que ça dépend quand sa tombe. Y en a que j'aime exécuté. ~ Il me tire la langue et je roule des yeux par habitude. 「tu es un gamin」
Dans le divan, j'ouvre la première boîte de pizza en attendant qu'il revienne avec nos boissons. Mon regard se posant sur son téléphone. Je pourrai le faire disparaître, effacer le numéro de cette fille. Au faite, je pourrai même me debrouiller pour qu'elle disparaisse, il me suffit d'un coup de fil. Juste un, et cette fille ne serait plus dans la vie de Shin. Et là, je serai plus que la seule pour lui. Celle qui a toujours été là, qui ne lui a jamais tourner le dos. Sauf que je préfère me battre contre une personne vivante qu'un fantôme. Plus facile.
「La pizza 」Un soupir, voilà ce qu'il reçoit de ma part. Un vrai gamin je dis. Il suffit de regarder comment il mange et son regard heureux. À croire que je ne le nourris pas assez. Je prends une part à mon tour, avant de poser ma tête contre son épaule, juste pour l'empêcher de manger correctement. Un bout d'ananas tombe sur son t-shirt, et on peut entendre mon rire avant que j'aille lui murmurer à l'oreille. 「C'est ton dernier t-shirt propre」meme si c'est pas vrai, j'ai fait une machine ce matin. Car oui, pour cet homme à mes côtes, j'ai apprit à cuisiner, faire le ménage. Juste pour lui et son sourire. Puis, la question à cent mille wons tombe. Je me redresse, attrape la cannette de bière tout en lui faisant un sourire carnasier. 「Une partouze.」 j'aime quand il me lance un regard noir. 「Et il n'y a plus rien sur tes cartes」le piree c'est que j'en serai capable de dépenser son argent, juste pour mon propre plaisir. Mais je ne tiens pas mon sérieux et je me mets à rire. 「Les commissions vu que quelqu'un m'a dit qu'il avait faim. Et tu sais que je n'ai pas besoin de ton argent, j'ai celui de ma mère. la fin de ma phrase de fini dans un murmure. Pour lui, je vais tourner le dos à mon père et à sa gourde de femme. Je risque d'être déshérité et encore, mon père risque plus de prendre ça en rigolant. Mais je suis aussi l'héritière de ma mère et ça nul ne peut m'enlever le droit des comptes en banque. Durant un instant, un fantôme hante mon regard mais un de ses mouvements me tire de mes pensés.
「Toi je présume que tu t'es mit au vaudou ? Ou à chercher comment me maudire ou pire...」Mon quart de pizza fini, la canette de bière se retrouve de nouveau sur la table base, à côté de son téléphone. Je me tourne vers lui, me mettant à genoux. Mon corps se presse contre lui, et d'une voix sensuelle, je lui murmure 「comment me rendre folle de toi et docile.」mes lèvres se pose contre sa joue qui sent bon l'after shave avant que je lui enlève sa pizza des mains pour me pencher vers ses lèvres . Mais à la dernière seconde, je me redresse et mords dans la pizza.「Elle m'appelait, pas de ma faute」qui a dit que parler la bouche pleine était interdit?
Invité
Invité
Re: Un jour peut être { Shin | Ven 25 Aoû - 12:06 Citer EditerSupprimer
Un jour peut être ...
Elle joue les victimes. Elle me fait passer pour le vilain de l’histoire parce que je grogne. Ce n’est pas moi qui suis partie pendant trois longues heures, laissant mon pauvre estomac crier famine. Un malheureux sac de nouilles comme festin auquel je n’ai même pas touché par peur de devoir racheter une cuisinière. Encore. Alors je m’adoucis, je fais le gamin. Je tire la langue comme à mon habitude et la sorcière se change doucement en une douce princesse. « Et fier de l’être » ironisais-je avant de partir droit vers le frigo pour en sortir deux bières avant de prendre place à ses côtés, continuant de la taquiner, n’admettant pas de suite que c’est elle la meilleure. A cet instant, j’étais juste heureux de manger cette douce nourriture qui change des mets japonais que j’avais appris à apprécier avec le temps. Mes yeux brillaient de satisfaction. Je m’empiffrais avec la grâce d’un éléphant, me régalant de ce gout délicieux. Au point qu’un morceau d’ananas s’échappait de mon emprise, venant s’écraser sur mon t-shirt. J’allais m’en foutre quand Eri choisit ce moment pour me prévenir que c’était mon dernier haut propre. « T’es sérieuse ? » demandais-je soudainement écarquillant les yeux sous le choc, me rendant compte que j’avais un entretien avec un de nos plus gros actionnaires demain matin pour le convaincre de nous suivre nous, plutôt que mon père, dans ses investissements. « J’ai un rendez-vous demain avec un gros bonnet. Merde. » Lâchais-je en jetant subitement la pizza dans sa boite en carton, me redressant pour enlever mon haut. je me précipitais vers l’évier de la cuisine, passant de l’eau sur la tâche et frotter vivement. Fier de moi, je revins vers le salon, déposant mon trophée sur la chaise pour qu’il sèche. Torse nu, je m’affalais à nouveau dans le divan reprenant ma part de pizza. « Problème résolu, et en prime, je prends plus aucun risque. » déclarais-je fièrement, attrapant ma bière pour en boire une longue gorgée. Je m’intéressais ensuite à ce que la jeune femme avait bien pu faire pendant qu’elle me délaissait à mon propre sort. Je me regrettais aussitôt ma question, me renfrognant alors qu’elle faisait allusion à une partouze. Je la fusillais du regard, attrapant son poignet pour l’attirer à moi, observant ma marque dans son cou de ce matin. « Ca leur a pas suffi pour les dissuader ? » lâchais-je un brin de colère dans la voix. « Je ne vais pas te mettre une laisse pour t’empêcher de vagabonder comme un chienne errante quand même ? » la menaçais-je à moitié. Je n’étais pas un tortionnaire, notre relation avait toujours été libre, nous n’étions pas en couple. Je savais que je ne devais pas être le seul homme de sa vie. J’en prenais pleinement conscience quand elle revenait avec le parfum d’un autre imprégnée sur elle. on avait jamais parlé d’exclusivité, même si parfois, l’idée de la garder pour moi seul me tiraillait de l’intérieur. Pourtant, voyant où ça avait mené avec Bobae, je tentais de me contrôler, même si je ne pouvais m’empêcher de marquer mon territoire d’une façon ou d’une autre sans pour autant atteindre à sa liberté. Je grimaçais, détournant les yeux sans pour autant lâcher prise sur son poignet face à la vérité qu’elle m’avait dissimulé. « Désolé, j’aurais pas dû dire ca… » Murmurais-je presque audible. Elle n’avait pas intérêt à me faire le coup du « pardon ? je t’ai pas entendu, tu peux répéter ? » Parce que je le répéterais pas deux fois. Je finir par la lâcher, m’enfonçant dans le canapé pour continuer manger ma pizza. Elle se retournait vers moi, étonnamment docile et mielleuse, je sentais le coup fourrée. Et pourtant, je tombais encore et toujours dedans, la tête la première. Je grimaçais alors que je me voyais priver de pizza en plus de ce baiser que l’on me promettait. Je fixais cette déesse aux cheveux colorés qui me surplombait, son rire m’envoutant, son charme m’hypnotisant avant de me reprendre, un sourire aux coins des lèvres. Je me redressais, emprisonnant sa taille dans une étreinte alors que ma main libre se perdait dans sa chevelure arc-en-ciel. « Mademoiselle, ce morceau de pizza se paye. » Et sans attendre sa réponse, j’attrapais ses lèvres, lui volant un baiser digne de la passion des dieux grecques. Je fis ensuite pivoter nos corps de telle façon qu’elle se retrouvait allongée sur le canapé, une de mes jambes touchant le sol, l’autre glissant ente ses cuisses. « Vous voilà ma prisonnière, allez-vous me rendre ce qui m’appartient pour que je vous libère ? » susurrais-je en lorgnant sur son décolleté. Mon estomac hurlait qu’il voulait la pizza. Le reste s’impatientait d’une autre famine. J’attendais sa réponse quand mon téléphone se mit à vibrer, signalant qu’un nouveau message venait d’arriver. Je tournais la tête vers celui-ci, voyant le nom de Bobae s’afficher. Je me redressais pour l’attraper, laissant ma prisonnière libre de ses mouvements.
Invité
Invité
Re: Un jour peut être { Shin | Sam 26 Aoû - 7:33 Citer EditerSupprimer
Un jour peut être ...
Un hochement de tête, alors que mon sourire va jusqu'aux oreilles. Shin dans toute sa splendeur, il ne comprend pas que je me fous de lui. Pourtant, un simple coup d'oeil vers le balcon pourrait lui faire comprendre que je lui mens. Ses t-shirt sèche au soleil. Il me parle d'un bonnet qu'il essaye d'avoir de notre côté. Et je pouffe de rire. Mieux, j'eclate de rire quand il se lève, ne le quittant pas du regard. Faudrait être folle pour ne pas profiter de la scène qui se déroule sous les yeux. Quoi, que je ferme les yeux en voyant son dos juste un instant. Suis-je la seule avec qui connais les histoires pour chaque cicatrice dans son dos? Ou bien, elle le sait, elle les a touché, embrassé aussi. L'eau s'arrête, et je récupère mon sourire. Et me met à rigoler quand il pose son t-shirt sur la chaisse. 「ou tu en prends un propre ?」 Je tourne la tête vers le balcon pour lui faire comprendre qu'il vient encore une fois de se faire avoir. Puis, je décide de continuer à le taquiner. Sauf que ça se assez pas comme je m'attendais. Sa main attrape mon poignet qui m'arrache un crie de douleur. Contre lui, son regard me brûle à l'endroit où il m'a marqué. Sa phrase ne me fait ni chaud ni froid, c'est habituel même si j'ai l'idée de regarder ailleurs que son visage. Si il comprenait que je ne veux que lui mais que j'en ai marre de me battre contre elle. Tout serait si simple, si c'était moi et pas l'autre. Il le sait, on le sait. 「Lache-moi !」 dis-je en murmurant. Ce qui lui fait comprendre qu'il a été un peu trop loin là. Je relève la tête quand il s'excuse. Ne disant rien même si l'idée de le faire répéter me traverse l'esprit. Et dès qu'il me lâche, je me tourne vers lui. Je me blottis contre lui, comme à chaque fois. Et je lui pique sa pizza. Bouche pleine, je rigole de sa tête avant de lui dire qu'elle m'appelait. D'un coup, ses bras entour ma taille, il me serre contre lui. Une main caresse mes cheveux et moi, je continue à rigoler. Rire qui se tait quand ses lèvres se posent sur les miennes. Quand il nous fait pivoter pour que je me retrouve allongé et lui me garde prisonnière. Ce baiser qui me fait tourner la tête à chaque fois, qui nous met en appétit pour un autre met. 「Viens donc...」 ça ne sert à rien de parler. Son téléphone lui annonce un nouveau message et il m'abandonne. Me tournant le dos pour lire. Faut que je trouve un moyen pour qu'il ne passe pas sa soirée à discuter avec elle. Et rien de moins compliqué. Discrètement, je me redresse pour défaire le haut de ma salopette et enlève mon t-shirt. Avant de me mettre à genoux pour coller ma poitrine cacher pour un bout de dentelle, et surtout pour qu'il sente ma peau contre la sienne. Mes lèvres se posent sur sa nuque avant de suivre sa machoire jusqu'à ses lèvres. Alors que mes mains se posent sur son torse, l'entourant en une etreinte. 「C'est le fournisseur ?」 Autant lui donner un mensonge qu'il pensera que je vais gober. Je le tire vers moi, pour qu'il me regarde. Avant d'attraper une part de pizza, de m'allonger sur le dos et de poser la part à la naissance de mes seins. 「Sans les mains. Tu dois l'attraper sans me tenir, juste avec ta bouche 」
Contenu sponsorisé