Lundi 7 aout. 23H50. Srey frôle du bout de ses doigts les murs de ce couloir qu’elle connait par cœur malgré elle. Elle souffle doucement baissant le regard sur son sac. Elle ne sait même pas pourquoi elle fait ça. Pourquoi elle y accorde autant d’importance … enfin si elle sait, mais le déni était beaucoup plus confortable. Elle s’avance doucement, serrant contre elle son paquet. Plus elle s’approche de son appartement, plus elle peut sentir son parfum … Elle ferme les yeux  pour calmer les battements de son cœur. Impatiente … nerveuse … elle frémit à l’idée de pouvoir se glisser entre ses bras. Elle espère, de tout son cœur cabossé à coup des sourires et des murmures nocturnes de Yohan, qu’il est seul …  Il est encore tôt pour quelqu’un comme lui mais elle sait qu’avec les deux jours qu’ils ont passé à presque pas dormir il devait sûrement être tombé comme une masse. Elle espérait que c’était pour cette raison qu’il n’ait pas répondu à son sms … et pas seulement parce qu’il était occupé avec une autre … pas ce soir priait Srey avec ferveur. Elle souffle pour se donner du courage et compose le code qui ferme la porte d’entrée du garçon. Un cliquetis retentit alors qu’elle se faufile dans l’appartement éteint. Elle retire ses chaussures dans un premier temps et foule le sol de cet appartement qu’elle connait beaucoup trop. Elle dépose le cadeau à l’entrée de sa chambre et l’ouvre doucement. Elle sait que Yohan est toujours sur le qui-vive. Plusieurs fois il a su lui montrer que même en dormant il était capable d’entendre les bruits et se protéger. Il doit déjà savoir que quelqu’un est chez lui, et qu’au bruit de ses pas il a reconnu Srey. Elle espère pourtant lui faire une surprise … Elle retient un soupire soulagé en le voyant seul dans son lit. Pourtant une part de lui ne peut s’empêcher de penser qu’une fille est passée là avant elle … bien qu’il était idiot qu’elle se monte ainsi la tête. Elle retire son haut faisant coulisser la fermeture éclair. Son short ne tarde pas non plus à chuter au sol dans un bruissement de tissu familier. Elle jette sur le bord du lit ses sous-vêtements et soulève la couette d’où une chaleur attirante s’échappe. Elle déglutit et se glisse entre ses draps, le corps froid. Elle se tourne vers lui, allongé sur le ventre, les mains sous son coussin, Yohan semble dormir paisiblement. Elle s’en voudrait presque de le réveiller. Elle regarde l’heure. 23H58. Elle attend, caressant les cheveux fantasques du garçon en l’observant à la dérobée. Il est si beau … une gravure qu’on voudrait pouvoir figer dans le temps. Un visage parfois trop enfantin, juvénile, qui contraste avec la noirceur de son regard … Elle glisse ses doigts dans le creux de sa nuque et quand minuit sonne elle se colle à lui. Ses lèvres se perdent dans son cou, remontant à ses lèvres endormies. « Yohan … » murmure-t-elle alors qu’elle glisse se corps nue du côté où Yohan à le visage tourné. Elle caresse ses épaules si finement dessiné et descend jusque dans le creux de son dos. Elle embrasse la peau nue du jeune homme et se glisse contre lui avant de venir l’embrasser, guettant l’instant où il ouvrira les yeux. Sa poitrine nue et tendue se presse contre le bras du garçon alors qu’elle noue ses jambes à celle de Yohan. « Réveille-toi … » dit-elle dans un souffle doux. Séoul, Mardi 8 aout, 00h01. « Joyeux anniversaire … »  et parce qu’elle n’était qu’une femme faible bien trop accroc à cet homme, elle s’offrait à lui sans résistance, le corps frémissant d’envie … 

Lundi 7 août 20h00. il inspire une grande bouffée d'air, son regard posé sur le plafond blanchâtre de sa chambre. il aurait préféré travailler ce soir, ne pas se retrouver seul. isolé plongé dans ses songes taciturnes, hanté par ses sombres souvenirs vagues et angoissé face à une identité volée. Nos peines sont plus vives dans la solitude: la plus faible lumière blesse le regard quand la nuit est profonde. il était parfois préférable de ne guère se souvenir que de se remémorer bien trop peu. les souvenirs étaient floues, mirages à l'arrière goût de sang. Allongé sur son lit, il expire douloureusement, tentant d'essuyer d'un revers de la main, ses souvenirs floues d'un passé difficilement remémorable. Il a froid, son corps si rigide, tendu et incapable de se mouvoir. Il étouffe, il panique, il angoisse. être. il ne savait pas qui il était, d'où il venait, pourquoi tout ce dont il se souvenait était si sombre, si douloureux, si sinistre. il est accablé. son poignet levé devant ses yeux, il observe péniblement les marques blanches qui y sont ancrés. il avait essayé, si laborieusement d'y mettre fin. de taire les voix, effacer les images, éradiquer les odeurs. Soulager ce poids enraciné dans sa cage thoracique. Ne plus paniquer, ne plus contempler sa déchéance, s'affranchir. Pourquoi lui était-il si difficile de respirer, de vivre ? il s'évertuait à exister dans la peau d'un autre. Hasardant entre doutes et certitudes. un jour il était Yohan, le lendemain il n'en savait plus rien. à bout de souffle, il finit par rouler sur le côté, fermant ses yeux, affrontant la noirceur de ses songes, en espérant ne pas s'égarer dans ces fragments vagues d'une enfance annihilée.

"reviens" souffle t-il anéantis alors que la silhouette du jeune enfant disparaît dans la noirceur de la nuit. il est désorienté, démunis. Ses pas sont lourds et laissent des marques ensanglantées dans la neige. L’enfant est affligé, mortifié et désespéré. il est l'enfant. « Réveille-toi … »

lorsqu'il entrouvre les yeux, il ne sait ni où il est ni qui il est. son regard confus se posant sur la silhouette de la jeune femme glissé contre lui. il n'arrive pas à se souvenir, du moins pas immédiatement. tout ce ce dont il a conscience c'est qu'il se sent rassuré, apaisé ses bras se refermant autour de la taille de la jeune femme la collant encore un peu plus contre lui. son visage se glisse dans son cou, inspirant délicatement son doux parfum alors qu'il expire lentement, apaisé. il reste ainsi plusieurs minutes, silencieux, son esprit s'éclaircissant petit à petit. "srey" finit-il par lâcher contre sa nuque, embrassant sa peau avec tendresse. "srey" sa voix est faible, un soupir de soulagement. Elle était la lune de ses nuits, c'est tout ce qu'il savait et tout ce dont il avait besoin de savoir. Et si c'était un rêve, il tuerait l'homme qui essayerait de le réveiller. Quittant le confort de sa nuque, il relève la tête vers elle, posant ses lèvres charnues contre les siennes, dans un baiser tendre et doux. il a besoin d'elle. ses lèvres carressent délicatement celles de la demoiselle, y goûtant subtilement alors que ses mains caressent le bas de son dos avec délicatesse. il n'est pas affamé comme il l'était bien trop souvent envers la jeune asiatique et sa douceur actuelle contredisait sa brutalité habituelle. sa langue vient se glisser timidement entre les petites lèvres de son amante, caressant sensuellement la sienne alors qu'il gémit de bien-être. il aimerait que ce moment ne prenne jamais fin. et pourtant, il finit par détacher ses lèvres des siennes, l'embrassant chastement une nouvelle fois avant de ne plonger ses yeux dans les siens, l'obscurité ne lui permettant de la voir que vaguement. " qu'est-ce que tu fais là bébé ? " la questionne t'il dans un susurre tandis que sa main droite vient se poser sur sa joue, caressant sa peau de son pouce. il n'était que rarement tendre, et le peu qu'il lui arrivait de l'être était entièrement dévoué à srey. Une manière de compenser toute la souffrance qu'il lui infligeait au quotidien.

Allongée à côté de l’homme qu’elle aime, Srey, l’éveille doucement, le tire de ses songes pour faire disparaitre de son visage ces traits tirés de tristesse et de désespoir. La jeune coréenne se persuade que personne mieux qu’elle  ne connait la réelle détresse du garçon. Elle se demande parfois si Yohan en a conscience lui-même, alors qu’il s’applique si soigneusement à cacher chacune de ses émotions. Srey souffre pour lui, comme on souffre pour la personne pour qui notre cœur bas. Une douleur qui se veut lancinante et poignante. Une douleur qui se veut latente, toujours là, tapis dans l’ombre et qui se réveille quand on s’y attend le moins … Ce soir plus jamais, Srey avait le cœur déchirer de voir son amant, son ami, son amour, tourmenté par ses songes. C’était bien là le seul lieu où nos démons nous rattrapaient sans qu’on ne puisse réellement lutter contre. On pouvait tout au plus les faire taire à coup de somnifère et de drogues bien plus dures. Srey caressait la joue de son amour désœuvré avec une délicatesse dont elle ne faisait preuve que rarement. Que lors de leur nuit d’étreinte passionnée et romantique. Ce genre de nuit qu’ils préféraient garder pour eux, le genre de nuits qu’ils préféraient garder secret. Le genre qui n’arrivait que trop peu souvent au goût de la jolie blonde. Elle n’était même pas certaine de pouvoir définir leur relation. Ils semblaient se détester et se vouloir du mal, pourtant ils avaient plus de complicité et de passion entre eux qu’avec n’importe qui d’autres. Allez savoir pourquoi leur cœur était si compliqué à s’assembler.

 
La façon qu’il avait de prononcer son prénom, donnait l’impression à Srey d’être si unique … elle aimerait l’être, dans son cœur, dans sa vie … laisse-moi t’aimer Yohan, laisse toi m’aimer … a-t-elle envie de lui souffler.  Le courage lui manque, la peur de le perdre la bloque … Elle ne s’autorise à les couver d’amour qu’à de rares occasions, celles où elle est certaine qu’il acceptera de se perdre pour une nuit avec elle … elle soupire de plaisir en sentant ses lèvres se perdre sur sa bouche et son cou tiède. Elle ferme les yeux, frémit, se retenant de s’abandonner totalement car elle y laisse toujours un bout de son cœur … elle l’enlace en posant la tête de Yohan contre sa poitrine pour le bercer. Elle a besoin de lui putain … qu’il caresse son corps comme il le fait, avec une douceur infime et délicieuse … ils sont bien, si bien que Srey sent son cœur éclater de bonheur. Il la reconnu si facilement, avec tant de douceur … elle frémit en vient goûter ses lèvres sans pudeur. Lui offre tout d’elle sans en avoir honte. Elle soupire de bien-être avec d’afficher un sourire doux à sa question. Elle ferme les yeux en sentant sa main calleuse sur sa joue. Elle lui attrape avec délicatesse pour mieux en sentir la chaleur. Elle reste un moment ainsi avant de rouvrir les yeux et de se rapprocher plus encore de lui pour poser sa tête sur le même oreiller. Tout sentait l’odeur du plus vieux. C’était si délicieux …


« Joyeux anniversaire … » murmure-t-elle d’un air si malicieux et innocent qu’il contraste avec leur vie. Ils y ont droit eux aussi … à une pause à leur vie sauvage et violente. Pas de meurtre ce soir, pas de prostitution, pas de règlement de compte … juste eux … lui et elle. Elle le repousse doucement pour venir s’allonger sur lui. Elle écrase sa poitrine doucement sur le torse du garçon et baisse les yeux vers lui en caressant sa joue. « Je suis ton cadeau ce soir… » Sourit-il alors que sa chevelure blonde glisse en cascade sur le visage de Yohan le chatouillant malgré elle. Elle rit légèrement, d’un rire tendre avant de rabattre ses mèches derrière elle. Elle passe sa main dans les cheveux de Yohan avant de venir lui mordiller les lèvres taquines. Elle joue de quelques mèches qu’elle entortille autour de son doigt sans quitter le regard du plus vieux. « Je voulais être la première … » confesse-t-elle presque timidement avant de poser sa joue sur le torse du plus vieux. Elle ferme les yeux pour savourer le quiétude de ce moment. c’était si bon … si doux … pause dans la tempête de leur amour untold. 

Le vide, la tristesse, l'ennui, l'inquiétude, le regret, ce n'est pas un aliment substantiel de l'âme. — Singulier instinct que celui d'anéantir tout ce qu'on peut avoir et de ne laisser subsister que le sentiment des ruines. Se complaisait-il dans ce néant interpersonnel? L’inconnu était bien trop présent, constant et immuable. Qui était-il ? Quel était son vrai prénom; son nom ? D’où venait-il, quand était-il né ? Une multitude de questions qui restaient sans réponse, vidées de leur sens. Comment pouvait-il donner à aurui lorsqu'il était dans l'incapacité de mettre un mot sur qui il était. Il avait cette impression constante de devenir fou, de perdre la tête, jonglant entre différentes personnalités, différentes humeurs. Incapable de se décider sur ce qu'il voulait réellement, solitude ou compagnie, affection ou indifférence, douceur ou violence, haine ou amour. Il ne savait rien; il n'avait jamais rien su; se contentant de vivre une vie qui n'avait jamais été la sienne. Combien de temps tiendrait-il avant de ne récidiver ? Ne disait-on pas, jamais deux sans trois ? La troisième fois serait-elle la bonne ? Réussirait-il à mettre fin à cette affliction ?

Il sourit faiblement face aux mots de la demoiselle. Elle était bien la seule à s'en soucier, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas célébrer ce jour dont il feignait l'indifférence. Il n'estimait guère mériter la présence de la jeune femme, il ne l'avait jamais mérité ou peut-être avait-il décidé de ne guère le mériter. srey était trop pure, trop malléable, trop soumise. elle lui tomber dans la main avec cette aisance déchirante et quand bien même il ne désirerait l'admettre, il se haïssait de n'être capable de la repousser définitivement. il aurait beau la blesser encore et encore; il ne pouvait décidément pas vivre sans elle. Sa personne. La seule qu'il considérait comme étant sienne. Était-ce si mal de vouloir posséder srey?

Il soupire de bien-être lorsqu'elle vient s'allonger sur lui, sa poitrine s'écrasant chaudement contre son torse. il ne s'autorisait aucun moment pareil avec d'autres femmes, il n'en ressentait guère le besoin; bien trop aisément agacé par la présence d'une inconnue dans ses draps mais encore une fois, tout était différent avec srey. il aurait aimé être égoïste, la garder près de lui en continue, l'avoir dans ses bras chaque nuit pour s'assurer qu'il ne sombrerait guère. mais comment pouvait-il se le permettre lorsqu'il savait d'hors et déjà qu'il ne ferait que la briser un peu plus et ce; jour après jour. il rit légèrement lorsque sa chevelure blonde bien chatouiller son visage, repoussant avec délicatesse les cheveux de la jeune fille de sa main droite. " ce n'est pas que ce soir. " lâche t-il à mi-voix alors qu'elle vient poser sa tête sur son torse, sa main droite venant se glisser dans sa chevelure blonde alors que le pouce de sa main gauche effectue de léger petit rond dans le dos de sa dulcinée. " tu es toujours la première srey. Personne ne se soucie de ce genre de futilité. tu seras surement la dernière d'ailleurs." souffle t-il délicatement avant de ne venir placer ses mains autour de la taille de la jeune femme de sorte à la remonter un peu plus sur lui, logeant la tête de celle-ci sur son épaule alors qu'il vient embrasser son front. " les vêtements c'était en option ? " se permettait-il de la taquiner tout en venant caresser tendrement sa poitrine tendue. il se sentait chanceux et malchanceux à la fois, lutte insatiable d'un homme indécis et insolé, incapable de faire confiance et indigne de la confiance d'autrui. " il est où mon gateau ? à moins que tu ne sois le gateau et le cadeau ? " il esquisse un sourire taquin, sa main malaxant le sein gauche de la demoiselle avant de ne venir titiller son téton entre son pouce et son index. il pourrait s'en délecter chaque seconde de sa vie, si et seulement si il ne se le refusait guère. 


Pas que ce soir ? Elle n’était pas certaine de savoir interpréter la réponse de Yohan mais ce dont elle était sûre c’est qu’il trahissait, traduisait, un secret tacite entre eux, celui qui les liait bien plus qu’ils ne daignaient l’admettre. L’un comme l’autre se confortait dans l’idée de n’être rien de plus que deux simples amants possessifs …  Srey aurait aimé pouvoir prétendre que Yohan lui appartenait et quand bien même ils ne formaient pas un couple, ils étaient au moins exclusif, il ne touchait qu’elle tout comme elle adorait pouvoir assurer qu’elle n’était touchée que par lui … Mais la rancœur, l’amertume, la colère, l’envie de vengeance la poussait parfois dans les bras d’autres hommes. Rarement il fallait l’avouer. A vrai dire Srey garder en elle le seul secret qui pourrait très certainement détruire sa relation avec Yohan et elle préférait le conserver en se rassurant, se disant qu’elle ‘n’avait rien fait de mal. Rien de pire, rien de plus que n’a déjà fait Yohan à son encontre. Pourtant Srey savait qu’allongée ainsi contre lui, elle avait été la seule. Qu’aucune autre n’avait droit à sa douceur, ses mots doux, ses caresses … Qu’il prenait toujours le temps avec elle, et quand bien même leur ébats étaient sauvage, rapide, il ne manquait jamais de prendre un temps pour l’embrasser et se montrer plus lent, prenant son temps … elle n’était pas qu’une fille qu’il sautait, qu’il jetait et qu’il oubliait … alors pourquoi ça faisait quand même mal … ? Sûrement parce que malgré tout il avait ce besoin d’aller vers les autres … Srey était prête à accourir chaque fois qu’il aurait envie d’elle mais la jeune femme savait dans le fond que ce n’était pas que d’elle qu’il avait envie … mais de sexe, de liberté, de beaucoup de liberté … un peu moins d’elle à chaque fois qu’une autre femme se perdait dans ses draps.

Les caresses de Yohan presque anodines sur son corps avaient le don de l’enflammer. Il caresse sa poitrine et plaisante avec elle comme si ses doigts n’étaient pas en train de faire rouler son téton durci entre ses doigts. Elle couine légèrement en collant son bassin contre la cuisse du garçon sentant son bas ventre se réveiller. « C’est dans la cuisine … » réponds-t-elle innocemment, d’un air distrait alors que son souffle se coupe et qu’elle tend un peu plus se poitrine pour approfondir la sensation. Elle était en manque de lui, de plaisir, elle ne se réservait qu’à lui et ça faisait depuis bien trop longtemps qu’il ne l’avait pas touché … Elle geint en ondulant du bassin contre la cuisse du garçon en levant un regard brillant vers lui. « J’ai envie de toi. » dit-elle simplement d’une franchise troublante. Elle n’a pas envie d’attendre, de  perdre plus de temps. Elle se redresse pour venir l’embrasser et roule ses hanches sur son bassin en soufflant des gémissements contre sa bouche. Elle attrape son visage entre ses mains et l’attire à elle pour le redresser assis. Elle s’assoit un peu mieux sur lui, frôlant son intimité de la sienne. Ses cheveux rabattus sur sa poitrine la cache faiblement. Elle n’est que plus belle Srey ainsi … Elle lève ses yeux vers lui et attrape sa lèvre entre ses dents qu’elle tire doucement. Elle l’embrasse avec plus de passion en enlaçant ses bras autour de son cou. Srey caresse ses épaules de sa main libre et colle sa poitrine à son torse bien dessiné. « Profite d’abord de ton cadeau … » souffla t elle en attisant ses sens.