j'ai pas fait exprès ~ taewoo
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j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Ven 25 Aoû - 13:28 Citer EditerSupprimer
j'ai pas fait exprès
taewoo & jisoo
ça fait quelques jours que tu rodes autour des dortoirs de la faculté. t’es sûr que les chambres des étudiants doivent regorger de trucs à voler. ça pourrait vous faire du fric en plus pour manger. alors, t’as étudié les vas et viens des étudiants en prenant en compte les risques pour qu’ils reviennent près de leurs chambres. et t’en as déduis qu’il valait mieux que tu ne te concentres sur une seule et même chambre. t’as donc choisi au hasard le dortoir et c’est tombé sur celui des sangos. tu sais pas vraiment pourquoi eux, mais c’est le hasard qui a fait les choses. t’as alors choisi une chambre, encore une fois, t’as tiré à la loterie et c’est la première qui a été sélectionné. alors t’as veillé sur la chambre pendant des jours et aujourd’hui c’est le jour parfait. tu sens que tu vas enfin réussir à entrer et piquer tout ce qui est de valeur. t’attends que tu la dernière personne soit partie pour te faufiler dans le dortoir. tu agis comme si tu connaissais les lieux, alors que ce n’est pas vraiment le cas. mais si tu as un comportement suspect, ça éveillera les soupçons et tu sais que tu rateras. heureusement que t’as quand même un bon jeu d’acteur. tu repères la chambre et en deux en trois mouvements tu as ouvert la porte. tu t’engouffres à l’intérieur après un dernier regard autour de toi. le battant se referme sur toi et tu observes la chambre. y a visiblement quatre personnes qui dorment dans cette chambre, t’avais bien compté. tu jettes un regard à droite et à gauche de la pièce et tu décides au pile ou face par quel côté tu vas commencer ton exploration. tu sors une pièce de ta poche et la lance avant de la faire atterrir sur le dos de ta main. c’est face, allez, côté gauche. sourire qui s’affiche sur tes lèvres, alors que tu entreprends de te mettre à la recherche de quelque chose de précieux ou de quelques billets. tu demandes pas beaucoup, quoique tu cracherais pas non plus si tu venais à trouver plus que ce que tu attends. y a rien de bien intéressant, juste des bijoux féminins, que tu mets quand même dans ta poche et tu lâches bien vite l’affaire. l’autre côté maintenant. là non plus, ce n’est pas très fructueux. est-ce que t’es en train de perdre ton temps ? sûrement et ça te frustre. tu pousses un soupir avant de te diriger vers les bureaux. et c’est là que tu vois le saint graal : un appareil photo. t’es sûr que ce genre de d’objet ça doit valoir une blinde et que tu pourras en avoir un bon pris si tu le revends à ton revendeur habituel. un magnifique sourire s’affiche sur tes lèvres alors que tu imagines la liasse de billets que tu auras bientôt entre les mains. on t’appelle pas picsou pour rien. tu t’en lècherais bien les babines si tu n’étais pas stoppé par un bruit dans ton dos qui te fait sursauter. tu lâches l’appareil qui vient s’écraser au sol dans un bruit de verre cassé. tu te retournes lentement parce que t’as peur de ce que tu pourrais voir et tu trouves la porte ouverte, un type au milieu, les yeux rivés sur l’objet en miettes au sol. tu n’arrives pas à déchiffrer son expression, mais tu ne penses pas que ce soit une bonne chose que tu aies lâché l’appareil. « je suis désolé. » que tu dis, te doutant que ce n’est pas le genre de chose à dire dans ce genre de situation. on dirait que tu es zinzin là pour le coup. t’as raté ton vol et tu t’es fait prendre. tu devrais t’enfuir, mais l’inconnu bloque la porte et la fenêtre, ça te prendrait trop de temps à l’ouvrir. tu ne sais donc plus quoi faire.
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Re: j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Ven 25 Aoû - 14:09 Citer EditerSupprimer
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taewoo & jisoo
C'était une journée banale. Je n'avais rien fait de spécial aujourd'hui non plus. J'étais allé en cours, puis là, je revenais une heure plus tôt car un professeur n'était pas là. Ça m'arrangeait : les cours étaient ennuyants. Et puis, je n'avais plus envie de rien depuis qu'elle était partie. La seule chose qui me donnait envie de vivre, c'était juste la photographie. Je trouvais cette discipline fabuleuse. C'était un art qui permettait de capturer le temps. En un seul clic, le temps s'arrêtait, et était enregistré dans une seule photo. A ce moment-là, c'était comme si le photographe venait d'arrêter le temps, et de garder cette seconde-là pour toujours. Alors que les souvenirs changeaient, les photos, elles, ne changeaient jamais. Elles reflétaient à la perfection le temps capturé, et alors que dans nos souvenirs certains détails changeaient, les détails ne changeaient jamais sur une photo. Grâce à une photo, on se souvenait mieux de certains des événements passés. J'aurais sûrement dû aimer la photographie beaucoup plus tôt. J'aurais ainsi pu capturer de nombreux moments que j'avais passé avec elle, et ainsi, pouvoir mieux me souvenir d'elle. J'étais certain que tous les souvenirs que j'avais avec elle étaient désormais des faux que ma mémoire avait transformé. Tous ces moments n'étaient plus les vrais, ils avaient tous été modifié. Et peut-être même que le son de sa voix avait changé dans ma tête, aussi. Mais ça, la photographie n'aurait jamais pu capturer le son de sa voix. Cette voix, je ne pouvais plus jamais l'entendre. Je soupirai légèrement. Je devais toujours penser à elle, et me déprimer. Je savais que j'étais censé m'être relevé depuis bien longtemps, mais ce n'était pas réellement le cas. Même si je sortais, et que pour les autres, je vivais, pour moi, je ne vivais plus. Je n'étais plus qu'une coquille vide de sentiments : je ne ressentais plus rien. Sans elle, je n'étais rien. Je mis un pied dans le dortoir des sangos, puis montai les escaliers pour arriver aux chambres. Une fois que je serais dans ma chambre, je devrais faire mes devoirs. A condition que personne d'autre ne soit là. Normalement, à cette heure-ci, personne ne serait là. Ça m'arrangeait : je n'appréciais pas vraiment leur compagnie. Je préférais être seul. Je baillai avant de sortir mes clés et d'introduire l'une d'elles dans la serrure. Je fis un mouvement, mais apparemment, la porte était déjà ouverte. Je fronçai des sourcils. Quelqu'un était déjà là alors ? Oh non... En plus, il ou elle avait oublié de fermer la porte. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j'oubliais souvent de fermer la porte. Mais depuis que celui qui était craint de tout le monde était entré dans la salle de bain quand j'y étais... Je préférais ne plus y penser. En tout cas, désormais, je faisais attention aux serrures. Mais pourquoi la porte était ouverte ? Je ne pensais pas que les autres étaient tout aussi tête en l'air que moi, quand même. J'ouvris la porte, et soudain, j'entendis un son de verre brisé. Je n'eus pas le temps de réagir. La main sur la poignée, je regardais cette silhouette que je ne reconnaissais pas. C'était un homme. C'était peut-être un ami d'un de mes colocataires. Sauf que je ne l'avais jamais vu. Cependant, je ne m'attardai pas longtemps sur ce détail puisque quelque chose que j'aurais espéré ne jamais voir dans cet état était dans mon champ de vision. Mon appareil photo. Il était en mille morceaux. Je ne bougeai pas d'un poil, horrifié. Je devais faire un rêve. Oui, je devais cauchemarder. L'appareil que j'avais mis énormément de temps à avoir à cause de mon manque d'argent ne pouvait pas être dans cet état. Ce n'était pas possible. C'était vrai que je travaillais encore pour avoir un meilleur appareil photo, mais je voulais garder celui-là tout de même. Il avait partagé de nombreux moments avec moi. Je ne voulais pas le perdre.
Alors c'était quoi cette plaisanterie ? Sans un mot, ma main glissa de la poignée, et je m'approchai de mon appareil. Je ne refermai même pas la porte, et ne fis pas attention à l'inconnu. Je m'accroupis pour prendre l'appareil dans mes mains. L'objectif était brisé. Le bouchon d'objectif était par terre, il avait dû être enlevé ou s'être enlevé durant la chute. Cet appareil était fragile, j'y avais toujours fait très attention. Il m'avait coûté cher, pourtant. C'était certain, il n'y avait plus moyen de prendre des photos avec. Avec un élan d'espoir, j'essayai de l'allumer. Mais il ne répondait plus. Je restai quelques minutes silencieux, à regarder cet écran qui ne s'allumait plus. Je venais de perdre mon bien le plus précieux. Peu importe si je connaissais cet homme ou pas, là, je lui en voulais énormément. Mon cœur semblait s'être brisé comme mon appareil photo. Est-ce que ça voulait dire que je n'allais plus pouvoir prendre de photos ? Je n'avais aucune expression particulière sur le visage, mais n'importe qui qui me regardait saurait immédiatement que j'étais de mauvaise humeur. Après des minutes de silence, je me relevai, l'appareil toujours dans mes mains. Puis je posai mon regard sur l'inconnu. Ce n'était pas un regard sans vie, comme j'avais l'habitude de donner aux autres. Là, c'était le regard le plus noir que je pouvais donner. Je levai alors l'appareil pour qu'il voie l'état dans lequel il l'avait mis.
« Dîtes. On est d'accord que vous me le faîtes réparer, hein ? »
Et encore, j'étais gentil de le vouvoyer, après ce qu'il avait osé faire à mon appareil photo. Je ne pensais pas à pourquoi il était là, je pensais juste à l'état de mon appareil photo. J'espérais bien qu'il me le ferait réparer.
Alors c'était quoi cette plaisanterie ? Sans un mot, ma main glissa de la poignée, et je m'approchai de mon appareil. Je ne refermai même pas la porte, et ne fis pas attention à l'inconnu. Je m'accroupis pour prendre l'appareil dans mes mains. L'objectif était brisé. Le bouchon d'objectif était par terre, il avait dû être enlevé ou s'être enlevé durant la chute. Cet appareil était fragile, j'y avais toujours fait très attention. Il m'avait coûté cher, pourtant. C'était certain, il n'y avait plus moyen de prendre des photos avec. Avec un élan d'espoir, j'essayai de l'allumer. Mais il ne répondait plus. Je restai quelques minutes silencieux, à regarder cet écran qui ne s'allumait plus. Je venais de perdre mon bien le plus précieux. Peu importe si je connaissais cet homme ou pas, là, je lui en voulais énormément. Mon cœur semblait s'être brisé comme mon appareil photo. Est-ce que ça voulait dire que je n'allais plus pouvoir prendre de photos ? Je n'avais aucune expression particulière sur le visage, mais n'importe qui qui me regardait saurait immédiatement que j'étais de mauvaise humeur. Après des minutes de silence, je me relevai, l'appareil toujours dans mes mains. Puis je posai mon regard sur l'inconnu. Ce n'était pas un regard sans vie, comme j'avais l'habitude de donner aux autres. Là, c'était le regard le plus noir que je pouvais donner. Je levai alors l'appareil pour qu'il voie l'état dans lequel il l'avait mis.
« Dîtes. On est d'accord que vous me le faîtes réparer, hein ? »
Et encore, j'étais gentil de le vouvoyer, après ce qu'il avait osé faire à mon appareil photo. Je ne pensais pas à pourquoi il était là, je pensais juste à l'état de mon appareil photo. J'espérais bien qu'il me le ferait réparer.
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Re: j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Dim 27 Aoû - 20:17 Citer EditerSupprimer
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taewoo & jisoo
finalement, t’aurais peut-être pas du essayer de voler une chambre du campus. et tu te dis que tu as la poisse de zinzin quand la porte s’ouvre dans ton dos. tu dois passer trop de temps avec lui pour que ça t’arrive à toi aussi. t’es sûr que ce genre de situation aurait pu arriver à jae won. pourtant, c’est pas lui qui est dans la merde, c’est bien toi. tu as sursauté au bruit de la porte et lâché l’appareil photo dont l’objectif est maintenant en miettes. tu peux voir les morceaux de verre au sol. tu te retournes alors vers la personne et au vu de la tête qu’il fait, t’imagines que l’appareil photo doit être hors de prix. et merde c’est bien ta veine ça. putain pourquoi faut que ça t’arrive maintenant ? t’aurais du ouvrir la fenêtre quand tu es entré dans la pièce pour pouvoir t’enfuir en cas de situation comme celle-là. sauf que tu n’y as pas pensé. cette fois-ci, tu n’as pas pensé à une sortie de secours, une solution de repli. t’es donc bloqué parce que tu ne peux ni t’enfuir par la fenêtre qui est fermée, ni par la porte bloquée par le cœur de ce type. tu t’excuses quand même sans savoir réellement si tu le penses ou non. pas forcément. parce que s’il ne t’avait pas pris sur le fait, tu n’aurais pas eu d’excuses à prononcer. mais là, comme tu es dans une impasse, peut-être que tu penses que ça te sauvera si tu t’excuses. sauf que ça ne semble pas être le cas. il ne te prête aucun attention et se dirige vers son appareil photo que tu as complètement détruit. tu l’observes le retourner sous toutes les coutures et essayer de l’allumer en vain. il est bel et bien péter. putain, toi qui voulait le revendre pour te faire un peu de tunes, c’est mort maintenant. il ne vaut plus rien. tu pousses un soupir alors que tu le regardes faire. t’as même pas calculé que la porte était restée ouverte et que tu aurais pu t’échapper. quand tu dis que tu passes trop de temps avec zinzin c’est pas une blague. tu deviens aussi idiot que lui. parce que t’es certain que dans cette situation, il aurait même pas vu la porte lui non plus. ce n’est que lorsqu’il se relève après quelques minutes de silence et que tu le suis du regard, que tu aperçois la porte ouverte. non mais t’es sérieux picsou… mais quel con ! tu t’insultes toi-même avant de reporter ton attention sur le jeune homme qui te lance un regard noir. s’il avait pu te tuer rien qu’avec ses yeux, tu penses que ton corps serait au sol, complètement inerte et que ton souffle aurait quitté tes poumons. tu t’attends à ce qu’il te saute à la gorge autant physiquement que verbalement, mais au final, c’est très calmement qu’il prend la parole. et ça te fait encore plus flippé. comment il peut être si calme alors que tu viens de péter ce qui semble être son bien le plus précieux. tu te masses la nuque mal à l’aise à cause de sa question. tu peux pas payer les réparations. t’as pas de tunes, c’est pour ça que tu voles. « je peux l’amener chez les réparateurs, mais pour payer ça, j’te laisse faire. » et tu souris comme si tu avais dit une connerie à un ami. tu sais que ça va mal finir tout ça, mais tu t’en fiches. ça fait des années que tu voles, tu peux très bien t’en sortir aussi cette fois-ci. tu poses donc ta main sur l’épaule de ce pauvre mec. ouais tu le plains quand même un peu. « j’aurai adoré resté pour discuter un peu plus avec toi et faire ta connaissance. mais tu m’excuseras, j’ai un rendez-vous. » mensonge ! tu veux juste partir d’ici le plus vite possible. tu tapotes son épaule deux fois histoire de lui faire comprendre que t’es avec lui dans cette épreuve et tu sors rapidement de la chambre. faut que tu t’enfuis le plus vite possible. sauf que t’es tellement déboussolé que tu te souviens plus du chemin qui mène à la sortie. tu pousses un soupir et tu lances des regards paniqués à droite et à gauche. va falloir te faire faire un choix. tu fermes les yeux et tu te lances sans réellement réfléchir. mauvaise pioche, tu te retrouves dans la salle commune. heureusement, vu l’heure y a pas grand monde. juste un pélé et trois tondus qui te regardent bizarrement. merde ! tu sais plus où tu dois aller. putain zinzin sort de ce corps ! ça te ressemble pas de ne pas savoir où aller. pire, de n’avoir aucune solution pour t’enfuir.
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Re: j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Mar 29 Aoû - 21:18 Citer EditerSupprimer
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taewoo & jisoo
Est-ce que j'avais entendu ce que mes oreilles venaient de transmettre à mon cerveau ? Est-ce que je venais de voir ce que mes yeux venaient de transmettre à mon cerveau ? Est-ce que je venais de comprendre ce que je devrais tirer de cette situation ? La réponse aux trois questions était positive. Je le regardai d'un air ahuri. Il savait qu'il était dans une très mauvaise position pour avoir brisé mon appareil photo. Et il se permettait de plaisanter ? J'espérais que ce soit une mauvaise blague. Si j'avais pu le tuer avec mon regard, je l'aurais déjà assassiné deux fois, et torturé dix fois. Je n'étais pas le type à être violent physiquement, et tant mieux pour lui. Je n'osais même pas imaginer ce qui serait arrivé à son pauvre corps si j'avais été quelqu'un de violent et de facilement irritable. Je sentis sa main se poser sur mon épaule, et avant même que je ne pus réagir, la porte était grande ouverte, son corps absent de la chambre. Je restai debout. J'étais souvent lent à la détente, mais là, j'avais parfaitement compris la situation. J'avais bien vu que personne n'était dans la chambre. Je ne l'avais pas réalisé car j'avais été obnubilé par mon appareil photo, mais en vérité, le garçon que je venais de voir était un voleur. Il n'était pas là par hasard, et n'avait pas pris mon appareil photo pour le lâcher suite à la surprise pour rien. Après un rapide coup d’œil dans la chambre, je réalisai rapidement que des biens avaient disparu. Notamment ceux des filles. Honnêtement, je me fichais de ce qu'il pouvait leur arriver, mais je ne pouvais pas laisser passer un voleur tel que lui. Laissant mon appareil pitoyablement détruit à cause d'un imbécile par terre, je quittai la pièce en prenant soin de refermer correctement la pièce derrière moi. J'avais besoin de prendre l'air, dans l'immédiat. Je savais que je n'avais plus aucune chance de le rattraper, j'avais réagi trop tard. Maintenant, il devait déjà être bien loin. Je devais d'abord me calmer avant d'envisager de faire quoi que ce soit. Peut-être pouvait-on voir son identité avec les différentes caméras du campus. Un voleur ne s'en sortait jamais éternellement, de toute façon. Tôt ou tard, il découvrirait le monde merveilleux qu'était la prison. Avec des pas lourds de colère, je descendis les escaliers. Habituellement, personne ne m'approchait, mais là, personne n'osait m'approcher. J'étais dans une colère noire, et moi, quand j'étais en colère, je ne hurlais pas, je ne frappais pas. Quand j'étais en colère, je me contentais de parler d'une voix calme, suffisamment calme pour effrayer tous ceux qui entendaient ma voix. J'avais ce genre de colère, et sur le coup, j'aurais aimé avoir une colère plus explosive. Rien que pour pouvoir éclater l'autre garçon. Enfin, la violence n'était pas une option. J'avais envie de l'éclater en l'envoyant au tribunal, en réalité. Ce serait plus plaisant à regarder. Et ce fut avec grande surprise que je le retrouvai dans la salle commune, perdu comme un pauvre enfant dans un centre commercial. Je ne pensais pas le retrouver ici. Un petit sourire étira mes lèvres. Comme je l'avais dit, un voleur ne s'en sortait jamais éternellement.
« Toi, là-bas. »
Mes pas lourds s'approchèrent de ce voleur, et ce fut à mon tour de poser ma main sur son épaule. Je pressai suffisamment ma main contre celle-ci pour qu'il n'ait pas l'envie de faire un quelconque pas, puis pris la parole.
« Apparemment, tu devrais retarder ton rendez-vous. Tu vois, là, j'ai envie de discuter un peu plus avec toi, et faire ta connaissance. On devrait s'asseoir tranquillement prendre un thé, non ? Je te promets que ce sera délicieux... puisque ce sera ton dernier repas. »
Ma voix basse et calme ne devrait pas le rassurer. Je sortis mon téléphone de ma poche pour composer un numéro que tout le monde connaissait que trop bien : la police.
« Toi, là-bas. »
Mes pas lourds s'approchèrent de ce voleur, et ce fut à mon tour de poser ma main sur son épaule. Je pressai suffisamment ma main contre celle-ci pour qu'il n'ait pas l'envie de faire un quelconque pas, puis pris la parole.
« Apparemment, tu devrais retarder ton rendez-vous. Tu vois, là, j'ai envie de discuter un peu plus avec toi, et faire ta connaissance. On devrait s'asseoir tranquillement prendre un thé, non ? Je te promets que ce sera délicieux... puisque ce sera ton dernier repas. »
Ma voix basse et calme ne devrait pas le rassurer. Je sortis mon téléphone de ma poche pour composer un numéro que tout le monde connaissait que trop bien : la police.
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Re: j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Lun 4 Sep - 11:59 Citer EditerSupprimer
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taewoo & jisoo
que tu peux être stupide. si t’avais levé les yeux au lieu de les garder sur ce pauvre gosse à qui tu as cassé l’appareil photo, tu serais déjà loin du dortoir sangos et il n’aurait pas eu l’occasion de te rattraper. sauf que c’est pas le cas. t’es resté bêtement là alors que t’aurais pu t’enfuir. c’est même pas par culpabilité que tu n’es pas parti dès que t’en as eu l’occasion, c’est simplement que ton esprit n’a pas assimilé le fait qu’il ne bloquait plus la sortie. ça, c’est parce que tu passes trop de temps avec zinzin, tu deviens aussi con que lui. mais si toi, tu deviens comme ça, est-ce que jae won devient plus intelligent ? t’es pas sûr du tout, t’y crois même pas à dire vrai. zinzin n’est pas zinzin s’il agit comme toi. ce serait trop bizarre. comme c’est bizarre que tu agisses comme lui. si tu avais été plus réactif, tu ne serais pas rester bloqué ici. pire, tu aurais trouvé facilement le chemin de la sortie et tu te serais enfui. au lieu de ça, t’as l’impression d’être un chaton perdu au milieu d’une horde de chien dans la salle commune des verts. t’as même pas le temps de demander ton chemin, quitte à paraitre suspect, autant le paraitre jusqu’au bout, que t’entends la voix du mec que t’as laisser dans sa chambre avec son appareil brisé. tu te tends instantanément. t’es foutu, complètement foutu. tu te retournes vers lui, lentement, trop lentement et tu lui souris comme si de rien était en agitant légèrement la main. tu peux pas t’en empêcher et tu te doutes que ça va l’énerver encore plus. sa main vient se placer sur ton épaule et il serre, assez fort pour que tu ne t’échappes pas, mais pas assez pour te faire mal. tu plantes ton regard dans le sien attendant la suite et tu pourrais presque rire de son comportement parce que clairement, il ne t’impressionne pas du tout, si tu le ne voyais pas sortir son téléphone pour appeler la police. merde merde merde ! t’es vraiment dans la merde jusqu’au cou là. tes yeux cherchent de l’assistance mais personne ne semble vouloir te donner un coup de main et ce même si tu balaies la salle avec un regard paniqué sur le visage. tu fais alors la première chose qui te passe à l’esprit, tu choppes son téléphone et te dégages tant bien que mal de sa prise, t’éloignant de lui le plus possible pour te rapprocher de la porte pour t’enfuir encore une fois. « écoute, et si on réglait cette affaire comme deux adultes civilisés ? » tu souris, mal à l’aise avec cette situation. t’as aggravé ton cas en lui volant son téléphone. manquerait plus que tu le lâches au sol et que tu le brises comme son appareil photo. « on a pas besoin de déranger ces braves gens qui ont sûrement mieux à faire que de venir sur le campus pour quelqu’un comme moi. » et puis surtout, tu seras parti bien avant qu’ils ne se ramènent, alors autant éviter. tu effaces ton sourire alors que tu prends une expression sérieuse. « je te rends ton portable et ce que j’ai pris, et on est quitte pas vrai ? » tu demandes, ayant peu d’espoir que ce soit le cas. après tout, t’as sûrement pété son bien le plus précieux et voler ses amies et tu ne vas pas t’en sortir de la sorte. tes tours de passe-passe ne fonctionneront pas avec lui, t’en es persuadé. t’es un illusionniste de pacotille et même si ça marchait plutôt bien avec le cirque, là c’est pas utile. tu regretterais presque de ne pas être aussi souple et habile que zinzin pour pouvoir t’enfuir en escaladant un arbre et atterrir sur le toit ou une connerie du genre. tu pousses un soupir, le regard toujours planté sur cet inconnu que t’as essayé de voler.
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Re: j'ai pas fait exprès ~ taewoo | Dim 10 Sep - 15:24 Citer EditerSupprimer
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taewoo & jisoo
J'allais appeler la police mais ce voleur l'avait bien compris. En deux trois mouvements, mon téléphone était lui aussi volé, et il s'était éloigné de moi à une grande vitesse. Oh, il était doué pour s'enfuir. Comme moi. Je devrais songer à être un voleur, alors. Peut-être que je pourrais réussir dans ce domaine. L'homme avait pris peur. Ce n'était pas surprenant, si j'appelais la police il devait bien risquer la prison. Quelque chose me disait bien que ce n'était pas la première fois qu'il volait. Après sa question, il sourit. Il avait l'air particulièrement gêné. Ce n'était pas étonnant non plus. Cependant, je savais que si je le laissais filer, il ne me payerait pas les réparations pour mon appareil photo, et ça, c'était hors de question. Je me fichais de mon téléphone ou des affaires des autres filles, moi, tout ce qui m'importait, c'était mon précieux appareil photo. Il lança une seconde phrase. Comme si ça allait me convaincre. Bien sûr que nous n'avions pas besoin de déranger ces braves gens pour un vol, ce n'était pas comme si c'était leur travail de punir ceux qui allaient contre la justice... Je restai silencieux, me demandant comment je pouvais régler cette affaire. Il pouvait prendre mon téléphone et les affaires des autres, mais je voulais l'argent pour la réparation. Cependant, si un voleur volait, ce ne devait pas être par plaisir. Ce devait plus être parce qu'ils étaient obligés. Enfin, je ne faisais qu'imaginer. Peut-être que cet homme en face de moi était effectivement un salaud qui volait alors qu'il n'en avait pas besoin, toutefois j'espérais pour lui que ce n'était pas le cas. Et donc si en effet il volait par obligation, cela voulait dire qu'il n'avait pas d'argent. Donc il ne pouvait pas être en mesure de me réparer mon appareil photo. Ce serait problématique. Je n'avais pas envie d'impliquer d'autres personnes dans l'affaire pour réparer mon appareil photo, ils n'étaient pas en faute et je ne voulais pas leur faire perdre leur argent pour rien. Malgré tout, je n'avais pas l'argent nécessaire non plus pour faire réparer mon appareil photo. Ou sinon, je ne mangeais pas pendant un mois. Ma seule solution était donc qu'il me fasse réparer l'appareil photo, mais s'il n'avait pas l'argent, cela risquait d'être compliqué. Il pouvait très bien m'être endetté, rien ne dira qu'il me paiera forcément petit à petit. Et surtout, je ne pouvais pas vivre sans mon appareil photo. Il me fallait mon appareil photo. Le nouveau que je convoitais n'était pas encore à mon niveau, je devais encore réunir de l'argent. Celui que cet idiot venait de casser m'avait coûté énormément d'argent aussi, alors si je devais le réparer, cela impliquerait que je retardais l'achat de mon nouvel appareil photo encore une fois. Et je n'en avais pas envie... Cela me mettait dans une situation très inconfortable. Le voleur demanda sérieusement une question dont la réponse était négative. Mon portable et les affaires des autres avaient peu de valeur face à mon appareil photo... Je soupirai légèrement.
« Non. On n'est pas quitte. Tu peux prendre mon téléphone, et c'est avec joie que tu peux prendre leurs affaires, de toute façon ce ne sont pas les miennes et ça ne me concerne pas. Cependant, moi, ce que je veux, c'est l'argent pour la réparation de mon appareil photo. Ça coûte cher et je n'ai pas les moyens de le réparer par moi-même. Tu es le fautif, donc tu devrais payer. Après, tu peux voler ce que tu veux, je m'en contre-fous. Tout ce que je veux, c'est l'argent pour réparer mon appareil photo, ou l'argent nécessaire pour me payer un nouvel appareil photo. »
Les quelques personnes dans la salle commune pouvaient forcément entendre ce qu'on se disait. Dans quelques instants, l'un d'entre eux aura appelé la police, ou agira peut-être même. De toute façon, même s'ils ne le faisaient pas, je voulais obtenir cet argent. Je ne pouvais pas savoir d'où venait cet homme, mais de toute façon, on finira bien par se recroiser. Je me souviendrais de son visage. Après tout, le monde était petit.
« Non. On n'est pas quitte. Tu peux prendre mon téléphone, et c'est avec joie que tu peux prendre leurs affaires, de toute façon ce ne sont pas les miennes et ça ne me concerne pas. Cependant, moi, ce que je veux, c'est l'argent pour la réparation de mon appareil photo. Ça coûte cher et je n'ai pas les moyens de le réparer par moi-même. Tu es le fautif, donc tu devrais payer. Après, tu peux voler ce que tu veux, je m'en contre-fous. Tout ce que je veux, c'est l'argent pour réparer mon appareil photo, ou l'argent nécessaire pour me payer un nouvel appareil photo. »
Les quelques personnes dans la salle commune pouvaient forcément entendre ce qu'on se disait. Dans quelques instants, l'un d'entre eux aura appelé la police, ou agira peut-être même. De toute façon, même s'ils ne le faisaient pas, je voulais obtenir cet argent. Je ne pouvais pas savoir d'où venait cet homme, mais de toute façon, on finira bien par se recroiser. Je me souviendrais de son visage. Après tout, le monde était petit.
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