Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI
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Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Dim 27 Aoû - 23:13 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Elle passe le revers de sa main sur son front avant de lever les yeux vers les tickets de caisse empilés sous ses yeux. Il y en a deux tas: les commandes traitées, et les commandes non-traitées. Ya rien de compliqué là-dedans, le souci c'est l'organisation dans cette équipe de baristas, chacun prend la commande qu'il souhaite sans se soucier si elle est déjà traitée ou pas. Et Jia, elle est déjà assez perdue comme ça dans la vie de tous les jours alors imaginez derrière un comptoir, dans un starbucks bondé à une heure de pointe? Elle sait plus où donner de la tête, tout ce monde la stresse et elle commence à perdre sérieusement pieds. Pourtant, elle s'accroche, elle essaye de suivre le rythme lorsque... JIA! une voix l'interpelle. Elle se tourne vivement vers cette personne, faisant voler sa queue de cheval. Viens prendre les commandes s'il te plaît, on change! Oui, avec plaisir veut-elle lui dire, mais elle reste silencieuse et s'avance jusqu'à la caisse. Un couple de vieilles personnes l'attend alors avec le sourire, elle leur rend, un peu crispée, et commence à taper sur l'ordinateur leur commande. Rien de compliqué en soit, et une fois le ticket imprimé, elle le rajoute aux autres, pour que ses chers collègues puissent les prendre en considération.
Arrive ensuite un homme avec des lunettes de soleil sur le nez. Peu souriant, le ton grave, il commande un moyen americano et Jia tente néanmoins de le servir dans la joie et la bonne humeur, mais elle n'a aucune réponse, pas un "merci", ni rien. elle ne peut lui en vouloir après tout, elle est comme lui dans la vie de tous les jours. Elle le laisse alors passer à l'étape supérieure, à savoir l'attente pour avoir son americano. Jia tourne la tête par curiosité pour regarder qui va s'occuper de la commande de l'homme. Et quand elle voit Jie Lun prendre le ticket, elle déglutit. Lui, c'est la dernière recrue, il débute mais on dirait que parfois il fait exprès de faire l'ignorant, ça la fatigue mais elle fait de son mieux pour ne pas lui faire de reproches, c'est pas son rôle, si? Elle sait pas vraiment comment se comporter avec ses collègues depuis qu'elle a signé un contrat d'embauche chez Starbucks. Elle fait de son mieux pour pas paraître larguée mais elle l'est. Qu'elle le veuille ou non.
Quelques dizaines de minutes plus tard, une voix grave se fait entendre dans tout le café. l'homme aux lunettes noires semble se plaindre, il gueule à tout va. Toute l'équipe des baristas se regarde, qu'est-ce qui se passe? l'homme en question revient vers le comptoir et pose violemment le gobelet dessus, le renversant à moitié sur le tablier vert de Jia. C'est quoi ça?! C'est pas un americano!! Lili a eu un mouvement de recul quand le liquide chaud a atterri sur son tablier. Les yeux écarquillés, elle tourne la tête vers ceux qui s'occupent de préparer les commandes. l'incompréhension est totale, que s'est-il passé au juste? Dans le doute, elle regarde le ticket de caisse et voit qu'elle, en tout cas, elle a bien fait son job. Elle ne s'était pas trompée dans la prise de commande. C'est donc Lun qui a mal fait son job... Alors elle lui lance un regard discret, mais suspicieux. C'est peut-être le moment de se mettre au milieu pour calmer les tensions? Monsieur, calmez vous, ce n'est p... Quoi?! Pas grave?! Je paye pour un americano, pas un expresso nom de dieu ! Remboursez moi! Et maintenant?
Arrive ensuite un homme avec des lunettes de soleil sur le nez. Peu souriant, le ton grave, il commande un moyen americano et Jia tente néanmoins de le servir dans la joie et la bonne humeur, mais elle n'a aucune réponse, pas un "merci", ni rien. elle ne peut lui en vouloir après tout, elle est comme lui dans la vie de tous les jours. Elle le laisse alors passer à l'étape supérieure, à savoir l'attente pour avoir son americano. Jia tourne la tête par curiosité pour regarder qui va s'occuper de la commande de l'homme. Et quand elle voit Jie Lun prendre le ticket, elle déglutit. Lui, c'est la dernière recrue, il débute mais on dirait que parfois il fait exprès de faire l'ignorant, ça la fatigue mais elle fait de son mieux pour ne pas lui faire de reproches, c'est pas son rôle, si? Elle sait pas vraiment comment se comporter avec ses collègues depuis qu'elle a signé un contrat d'embauche chez Starbucks. Elle fait de son mieux pour pas paraître larguée mais elle l'est. Qu'elle le veuille ou non.
Quelques dizaines de minutes plus tard, une voix grave se fait entendre dans tout le café. l'homme aux lunettes noires semble se plaindre, il gueule à tout va. Toute l'équipe des baristas se regarde, qu'est-ce qui se passe? l'homme en question revient vers le comptoir et pose violemment le gobelet dessus, le renversant à moitié sur le tablier vert de Jia. C'est quoi ça?! C'est pas un americano!! Lili a eu un mouvement de recul quand le liquide chaud a atterri sur son tablier. Les yeux écarquillés, elle tourne la tête vers ceux qui s'occupent de préparer les commandes. l'incompréhension est totale, que s'est-il passé au juste? Dans le doute, elle regarde le ticket de caisse et voit qu'elle, en tout cas, elle a bien fait son job. Elle ne s'était pas trompée dans la prise de commande. C'est donc Lun qui a mal fait son job... Alors elle lui lance un regard discret, mais suspicieux. C'est peut-être le moment de se mettre au milieu pour calmer les tensions? Monsieur, calmez vous, ce n'est p... Quoi?! Pas grave?! Je paye pour un americano, pas un expresso nom de dieu ! Remboursez moi! Et maintenant?
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Mer 30 Aoû - 17:33 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Il souffle d'agacement, ses gestes agissant par automatisme alors qu'il effectue une énième boisson, frapuccino, macchiato, cappuccino, expresso, americano. à croire que toutes les boissons se terminaient en " o " et ça, ça lui pétait les burnes sérieusement. il en avait conscience, le travail d'équipe s'était pas son délire, trop impulsif, trop impatient, trop peu tolérant. il supportait guère qu'on lui foute la pression, qu'on le bouscule, qu'on s'empare d'un ticket sous son nez, qu'on prenne les ingrédients directement dans ses mains sans réellement prêter attention au fait qu'il en avait clairement besoin; et pire, il supportait pas ces clients constamment insatisfait qui se permettaient de les lui casser pour la simple et bonne raison qu'ils n'étaient pas capable de faire leur foutu café eux-même. il en avait de toute évidence perdu l'objectif principal de sa présence en ces lieux. des boulots il pouvait clairement en faire autant qu'il le désirait, et ce, même des boulots qui ne nécessiteraient ni travail d'équipe ni contact direct avec la clientèle mais non il avait choisis ce Starbuck bondé pour démontrer ses talents inexistants de barista. et ce n'était clairement pas par pur hasard. et il venait presqu'à ce demander si ça en valait réellement la peine. jielun, il n'est sincèrement pas le genre d'homme à faire des pieds et des mains pour une femme, de un parcequ'il n'en a clairement pas la patience et de deux, parceque l'herbe du voisin paraît toujours bien plus verte. en gros, il pouvait passer du bon temps et ce, sans avoir à se tuer à la tâche. too bad, cette fille là lui avait clairement tapé dans l'oeil et il devait l'avouer cela ne s'arrêtait pas qu'à son physique. les demoiselles devenaient bien trop facile d'accès, bien trop ouverte d'esprit que cela en perdait clairement son charme. mais la bague de chasteté que portait la demoiselle en disait bien long sur celle-ci. et c'était bien là l'une des seule raison pour lesquelles il s'investissait autant dans ce projet ou plutôt défi.
il lève les yeux au ciel lorsque les complaintes d'un client se font enfin entendre. le premier de la journée; cela aurait été bien trop beau de ne pas avoir affaire à un frustré. et bien entendu, comme toute grande gueule qui se respecte, il fallait que celui-ci s'en prenne directement à la plus faible de l'équipe. lili. (un surnom qu'il se gardait bien de prononcer) se retournant, il observe ses collègues, visiblement mal à l'aise par l'incident et incapable de réagir. en soit il était incapable de dire si l'erreur avait été commise par lui ou l'un de ses collègues. il enchainait bien trop de commandes pour se rappeler de celles-ci, mais le blâme n'était clairement pas à prendre par lili. au regard qu'elle lui lance, il ne peut s'empêcher de jurer intérieurement, se dirigeant vers la jeune femme afin de jeter un rapide coup d'oeil au ticket de caisse qui confirme bien entendu sa théorie. puis sans un regard au client, il s'empare du gobelet afin d'y jeter un coup d'oeil, plutôt bien remplis pour un soit disant expresso renversé sur sa jeune collègue. arquant un sourcil, il vient porter ses lèvres sur le rebord de la boisson dont il aspire une petite gorgée, se brûlant la langue au passage, chose qu'il ne laisse guère transparaître. « vous avez commandé un short americano, bien moins corsé qu'un expresso mais bien plus qu'un grande ou qu'un venti americano. » finit-il par lâcher venant pour la première fois plonger son regard neutre dans celui du client mécontent et ce tout en vidant le contenu du café dans l'évier. « JE VEUX QU'ON ME REMBOURSE! il faut vous le dire dans quelle langue l'ignare ? » c'était ça le problème, laisser une chance ne servait généralement à rien, puisque personne ne saisissait les premières chances. se mordant l'intérieur de la joue, il retire son blason vert Starbuck avant de ne s'adresser à Lili. « pas de remboursement pour lui. » « ptn c'est pas possible, ils embauchent que des incompétents dans ce café ou bien? yen a pas un foutu de me rembourser ou je dois piocher moi même directement dans la caisse ???!!! » jielun inspire profondément. le Starbuck est encore bondé, du moins suffisamment pour qu'une réaction trop violente lui vaille son renvoi. et pourtant le voici d'hors et déjà qui fait le tour du bar de sorte à se retrouver face au client, sans comptoir pour les séparer. « et les vêtements de la demoiselle tu vas les rembourser ? ça doit valoir bien plus qu'un américano ça non ?! » son regard noir dans le sien, il lui fait signe de la tête, provocateur. le jeune chinois ne s'est jamais que trop peu soucié des regards que l'on pouvait poser sur lui ni même de l'attention que les clients portaient actuellement à l'altercation. regard que son manager portait lui aussi à présent sur eux.
il lève les yeux au ciel lorsque les complaintes d'un client se font enfin entendre. le premier de la journée; cela aurait été bien trop beau de ne pas avoir affaire à un frustré. et bien entendu, comme toute grande gueule qui se respecte, il fallait que celui-ci s'en prenne directement à la plus faible de l'équipe. lili. (un surnom qu'il se gardait bien de prononcer) se retournant, il observe ses collègues, visiblement mal à l'aise par l'incident et incapable de réagir. en soit il était incapable de dire si l'erreur avait été commise par lui ou l'un de ses collègues. il enchainait bien trop de commandes pour se rappeler de celles-ci, mais le blâme n'était clairement pas à prendre par lili. au regard qu'elle lui lance, il ne peut s'empêcher de jurer intérieurement, se dirigeant vers la jeune femme afin de jeter un rapide coup d'oeil au ticket de caisse qui confirme bien entendu sa théorie. puis sans un regard au client, il s'empare du gobelet afin d'y jeter un coup d'oeil, plutôt bien remplis pour un soit disant expresso renversé sur sa jeune collègue. arquant un sourcil, il vient porter ses lèvres sur le rebord de la boisson dont il aspire une petite gorgée, se brûlant la langue au passage, chose qu'il ne laisse guère transparaître. « vous avez commandé un short americano, bien moins corsé qu'un expresso mais bien plus qu'un grande ou qu'un venti americano. » finit-il par lâcher venant pour la première fois plonger son regard neutre dans celui du client mécontent et ce tout en vidant le contenu du café dans l'évier. « JE VEUX QU'ON ME REMBOURSE! il faut vous le dire dans quelle langue l'ignare ? » c'était ça le problème, laisser une chance ne servait généralement à rien, puisque personne ne saisissait les premières chances. se mordant l'intérieur de la joue, il retire son blason vert Starbuck avant de ne s'adresser à Lili. « pas de remboursement pour lui. » « ptn c'est pas possible, ils embauchent que des incompétents dans ce café ou bien? yen a pas un foutu de me rembourser ou je dois piocher moi même directement dans la caisse ???!!! » jielun inspire profondément. le Starbuck est encore bondé, du moins suffisamment pour qu'une réaction trop violente lui vaille son renvoi. et pourtant le voici d'hors et déjà qui fait le tour du bar de sorte à se retrouver face au client, sans comptoir pour les séparer. « et les vêtements de la demoiselle tu vas les rembourser ? ça doit valoir bien plus qu'un américano ça non ?! » son regard noir dans le sien, il lui fait signe de la tête, provocateur. le jeune chinois ne s'est jamais que trop peu soucié des regards que l'on pouvait poser sur lui ni même de l'attention que les clients portaient actuellement à l'altercation. regard que son manager portait lui aussi à présent sur eux.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Mer 6 Sep - 23:03 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Jia se fige, elle cherche des réponses dans le regard de ses collègues. Le temps d'un instant, le ton qu'emploie cet homme sur elle la refroidit tant qu'elle a l'impression de vivre un cauchemar. Mais bien vite, il va la réchauffer: en posant brutalement le gobelet sur le comptoir, la moitié de la boisson chaude atterrit sur le tablier de la brunette, et aussitôt, elle a ce pas de recul et sa mâchoire qui se serre. Ça l'a brûlé, pourtant elle ne se plaint d'aucune façon, elle garde ses plaintes pour elle. Son coeur s'emballe, elle est partagée entre la honte et la haine: qui est coupable dans cette histoire au final? Elle vérifie alors le ticket, la commande était bien la bonne, Jie Lun a dû se tromper, ou confondre avec une autre commande. Quoi de plus normal après tout quand on voit l'organisation de l'équipe? C'est déplorable se dit Lili, alors qu'elle suit Lun du regard, scrutant ses moindres faits et gestes. Faut dire qu'elle se méfie un peu de lui, il a la réputation d'un garçon aux pulsions incontrôlées, un bagarreur en sommes et elle, elle a peur que ça dégénère bien vite. Elle a raison. Elle le regarde alors boire une gorgée de la boisson. « vous avez commandé un short americano, bien moins corsé qu'un expresso mais bien plus qu'un grande ou qu'un venti americano. » intriguée, elle arque un sourcil: il a au moins le mérite d'être franchement calé sur le sujet des cafés. Elle, elle y connaît pas trop grand chose pour l'instant mais elle espère que le boulot va lui permettre de se cultiver à ce niveau-là. Stressée, ses mains viennent se joindre dans son dos alors qu'elle commence à se tordre les doigts dans tous les sens. Tout le monde les regarde, même les clients du fond, ça la met dans un état de stress profond pourtant, elle essaye de paraître tout à fait détendue. En réalité, c'est la première fois qu'elle fait face à un tel conflit entre client et serveur. Et elle compte sur Lun pour temporiser le truc, même lorsque l'homme lui répond en hurlant qu'il veut être remboursé.
Lili ferme les yeux. Elle s'attend au pire. Elle peut espérer tant qu'elle veut mais elle connaît Lun de réputation, il n'y aura pas d'arrangement. Et il ne tarde pas à reprendre la parole, et quand elle ouvre les yeux, elle voit qu'il s'adresse à elle. « pas de remboursement pour lui. » elle panique, elle regarde derrière elle pour voir s'il ne s'adresse pas à quelqu'un d'autre mais il lui parle bien à elle: il exige un non-remboursement mais malheureusement, elle n'est personne pour le décider, et lui non plus. Il la met dans une situation des plus délicates, la brunette tourne la tête pour regarder alors le client qui commence à franchement s'emporter sur Lun. Lili a envie de se mettre au milieu pour, à son tour, temporiser la situation mais elle n'a pas vraiment le temps puisque le chinois fait le tour du comptoir pour passer de l'autre côté et se retrouver nez à nez avec ce client mécontent. Son air menaçant, sa façon de se coller à l'homme, Lili reconnaît bien là le comportement provocateur du jeune homme que tout le monde lui prête à l'université. « et les vêtements de la demoiselle tu vas les rembourser ? ça doit valoir bien plus qu'un américano ça non ?! » sa bouche s'entrouvre de stupéfaction. Elle ne sait pas quoi faire, pourtant, faut qu'elle réagisse et vite. Il est en train de prendre sa défense, mais ça pourrait lui coûter son travail, elle doit lui venir en aide. Elle fait le tour du comptoir à son tour, rapidement, avant de croiser le regard glaçant du patron, qui vient de sortir de l'arrière salle. Elle déglutit; bon. Ils sont dans de beaux draps. Foutus pour foutus, autant tenter au moins de trouver un arrangement?
Lili arrive derrière Lun. Elle pose une main doucement sur son bras, et ce contact la fait d'abord bloquer. Elle n'a jamais eu ce geste avant: pourquoi maintenant, et pourquoi avec lui? Son coeur s'emballe d'avantage, mais elle oublie tout ça quand elle se faufile entre les deux hommes. Or, c'est à ce moment là que l'homme s'approche encore un peu plus de Lun, forçant alors Lili à se coller contre l'étudiant derrière elle. Si le jeune homme affiche un air déterminé et sûr de lui, il n'en est rien pour la brunette qui semble terrifiée par le regard assassin du client qu'il porte aux deux jeunes recrues. Monsieur... Sa douce voix résonne dans le silence de plomb. Je vais vous faire un americano, gratuit. Et ensuite, vous... il la fixe à travers les verres sombres de ses lunettes, elle se sent obligée de baisser la tête. ...Vous partirez. S'il vous plaît. Il ne la quitte pas du regard. Il en vient même à retirer ses lunettes de soleil pour les garder dans sa main, son regard est encore plus déstabilisant sans ces lunettes. Un sourire narquois se dessine soudainement sur ses lèvres. Tu as de la chance d'être mignonne. Elle ne comprend pas ce qu'il veut dire, elle lève alors lentement la tête pour le regarder mais il finit par se dégager d'eux pour tourner les talons et retourner s'asseoir à sa table, clamant haut et fort: j'attends mon americano gratuit. Lili en profite alors pour se décoller de Lun, faisant volte face pour le regarder. Elle baisse les yeux vers ses mains et lui fait un signe de tête pour qu'il la suive, puis lui passe à côté pour retourner derrière le comptoir.
Allez, tous les deux. Dans mon bureau. la voix du patron se fait entendre alors que le brouhaha du restaurant reprend. Jia comprend: c'est pour elle et Jie Lun. Elle ne dit rien, elle baisse simplement la tête, honteuse, alors qu'elle voit le patron partir devant pour qu'ils emboitent le pas jusqu'à son bureau. Après avoir poussé un ou deux soupirs, Lili finit par le suivre, vérifiant par la même occasion que Lun fait de même. Quand ils arrivent dans le bureau, la brunette n'ose même pas s'asseoir sur une des deux chaises, pourtant, il va bien falloir; cet entretien risque de durer. Asseyez-vous. Jia Li regarde le jeune homme à ses côtés, avant de s'exécuter. Elle ne dit rien, elle reste silencieuse, et l'air franchement agacé. C'est après un silence de quelques coutes minutes que la voix du directeur retentit à nouveau: Expliquez moi ce qui s'est passé. et il n'a pas l'air d'avoir envie de rire. Il est même très sérieux, il appuie même son menton sur ses deux mains, jonglant du regard entre ses deux employés. C'est à Jia de commencer? Eh bien... Il y a eu une erreur dans la commande que j'ai prise. Je me suis trompée. Est-ce qu'elle est en train de prendre la faute sur elle? Oui. C'est sa façon à elle de protéger la dernière recrue. Il vient tout juste d'arriver dans l'équipe, ce serait injuste de tout lui remettre dessus, alors elle tente de le couvrir.
Lili ferme les yeux. Elle s'attend au pire. Elle peut espérer tant qu'elle veut mais elle connaît Lun de réputation, il n'y aura pas d'arrangement. Et il ne tarde pas à reprendre la parole, et quand elle ouvre les yeux, elle voit qu'il s'adresse à elle. « pas de remboursement pour lui. » elle panique, elle regarde derrière elle pour voir s'il ne s'adresse pas à quelqu'un d'autre mais il lui parle bien à elle: il exige un non-remboursement mais malheureusement, elle n'est personne pour le décider, et lui non plus. Il la met dans une situation des plus délicates, la brunette tourne la tête pour regarder alors le client qui commence à franchement s'emporter sur Lun. Lili a envie de se mettre au milieu pour, à son tour, temporiser la situation mais elle n'a pas vraiment le temps puisque le chinois fait le tour du comptoir pour passer de l'autre côté et se retrouver nez à nez avec ce client mécontent. Son air menaçant, sa façon de se coller à l'homme, Lili reconnaît bien là le comportement provocateur du jeune homme que tout le monde lui prête à l'université. « et les vêtements de la demoiselle tu vas les rembourser ? ça doit valoir bien plus qu'un américano ça non ?! » sa bouche s'entrouvre de stupéfaction. Elle ne sait pas quoi faire, pourtant, faut qu'elle réagisse et vite. Il est en train de prendre sa défense, mais ça pourrait lui coûter son travail, elle doit lui venir en aide. Elle fait le tour du comptoir à son tour, rapidement, avant de croiser le regard glaçant du patron, qui vient de sortir de l'arrière salle. Elle déglutit; bon. Ils sont dans de beaux draps. Foutus pour foutus, autant tenter au moins de trouver un arrangement?
Lili arrive derrière Lun. Elle pose une main doucement sur son bras, et ce contact la fait d'abord bloquer. Elle n'a jamais eu ce geste avant: pourquoi maintenant, et pourquoi avec lui? Son coeur s'emballe d'avantage, mais elle oublie tout ça quand elle se faufile entre les deux hommes. Or, c'est à ce moment là que l'homme s'approche encore un peu plus de Lun, forçant alors Lili à se coller contre l'étudiant derrière elle. Si le jeune homme affiche un air déterminé et sûr de lui, il n'en est rien pour la brunette qui semble terrifiée par le regard assassin du client qu'il porte aux deux jeunes recrues. Monsieur... Sa douce voix résonne dans le silence de plomb. Je vais vous faire un americano, gratuit. Et ensuite, vous... il la fixe à travers les verres sombres de ses lunettes, elle se sent obligée de baisser la tête. ...Vous partirez. S'il vous plaît. Il ne la quitte pas du regard. Il en vient même à retirer ses lunettes de soleil pour les garder dans sa main, son regard est encore plus déstabilisant sans ces lunettes. Un sourire narquois se dessine soudainement sur ses lèvres. Tu as de la chance d'être mignonne. Elle ne comprend pas ce qu'il veut dire, elle lève alors lentement la tête pour le regarder mais il finit par se dégager d'eux pour tourner les talons et retourner s'asseoir à sa table, clamant haut et fort: j'attends mon americano gratuit. Lili en profite alors pour se décoller de Lun, faisant volte face pour le regarder. Elle baisse les yeux vers ses mains et lui fait un signe de tête pour qu'il la suive, puis lui passe à côté pour retourner derrière le comptoir.
Allez, tous les deux. Dans mon bureau. la voix du patron se fait entendre alors que le brouhaha du restaurant reprend. Jia comprend: c'est pour elle et Jie Lun. Elle ne dit rien, elle baisse simplement la tête, honteuse, alors qu'elle voit le patron partir devant pour qu'ils emboitent le pas jusqu'à son bureau. Après avoir poussé un ou deux soupirs, Lili finit par le suivre, vérifiant par la même occasion que Lun fait de même. Quand ils arrivent dans le bureau, la brunette n'ose même pas s'asseoir sur une des deux chaises, pourtant, il va bien falloir; cet entretien risque de durer. Asseyez-vous. Jia Li regarde le jeune homme à ses côtés, avant de s'exécuter. Elle ne dit rien, elle reste silencieuse, et l'air franchement agacé. C'est après un silence de quelques coutes minutes que la voix du directeur retentit à nouveau: Expliquez moi ce qui s'est passé. et il n'a pas l'air d'avoir envie de rire. Il est même très sérieux, il appuie même son menton sur ses deux mains, jonglant du regard entre ses deux employés. C'est à Jia de commencer? Eh bien... Il y a eu une erreur dans la commande que j'ai prise. Je me suis trompée. Est-ce qu'elle est en train de prendre la faute sur elle? Oui. C'est sa façon à elle de protéger la dernière recrue. Il vient tout juste d'arriver dans l'équipe, ce serait injuste de tout lui remettre dessus, alors elle tente de le couvrir.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Mar 24 Oct - 10:36 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Irascible. Le regard noir plongé dans celui du client, un consommateur bien trop insolent, bien trop confiant et bien trop hautain. Le jeune chinois avait toujours eu un tempérament nerveux, se montrant extrêment impulsif et facilement irritable. Le manque de politesse et de respect était l'un des facteurs entraînant sa perte de calme. et cela était bien connus au sein de la yonsei. il se moquait bien de s'en prendre plein la gueule, d'être viré ou d'essuyer une plainte pour coups et blessures. c'était toujours plus simple de s'en prendre à plus jeune, plus faible, des étudiants désarmés et impuissants que la peur de perdre leur job empêchait de se rebeller. mais voilà, il était tombé sur le mauvais mec. sur le genre de gars qui choisissait la bonne bagarre et ce, quitte à perdre son boulot. des boulots en soit c'est pas ce qu'il manquait, mcdonald, théatre, kfc... il finirait bien par trouver autre chose pour se faire un peu de thune. jielun il attendait pas que la chance se présente à lui, il allait la chercher directement. alors oui, donner une bonne leçon à cet homme en valait clairement le coup. parce que quand bien même il avait éventuellement raison concernant cet expresso ou americano, qu'importe, son attitude, elle, était mauvaise de a à z.
et pourtant il se retient. pas par envie, certainement pas par choix non plus. mais bien par respect pour la demoiselle. que lui se fasse virer n'était en soit guère un soucis mais qu'il l'entraîne elle dans ses ennuis en était un, et la main qu'elle avait posé sur son bras quelques minutes auparavant puis son corps frêle à présent collé à son torse avait eu raison de lui. il ne savait guère ce que ce job représentait pour elle, et le lui faire perdre juste pour pouvoir coller son poing dans la gueule de ce mec ne faisait aucun sens. il serre les dents, son regard noir fusillant le client alors qu'il serre les dents face à la remarque de celui-ci. de la chance d'être mignonne ? de la chance ? c'était plutôt lui qui en avait une sacrée chance de ne pas se faire défoncer par le jeune chinois. inspirant profondément, il tourne les talons, retournant derrière le comptoir sans un mot, ni même un regard en direction de la jeune femme. la tournure qu'avait pris les événements ne lui convenait guère et il préférait se calmer seul que de ne se voir sermonner la demoiselle vis à vis de ce professionnalisme ridicule et futile. depuis quand être professionnel signifiait se soumettre à n'importe quel bouffon et ce, simplement parcequ'il s'agissait d'un client ?
Allez, tous les deux. Dans mon bureau. l'asiatique plisse les lèvres, le mécontentement clairement visible sur son visage alors qu'il obéit à son patron le suivant automatiquement dans le bureau. il n'éprouve aucun regret particulier, si ce n'est, peut-être, l'implication de la jeune femme dans l'altercation. c'est nonchalamment qu'il prend place sur la chaise en face de son supérieur, les bras croisé contre son torse, le regard neutre. il ne compte guère se confondre en excuses ni même essayer de justifier ses actes. si cela ne tenait qu'à lui, il retournerait dans la salle de sorte à forcer cet insolent à s'excuser auprès de jiali mais il avait rapidement compris que dans l'histoire, il était considéré comment étant en tort. le client est roi isn't it ? il ne tarde d'ailleurs pas à rouler des yeux face aux paroles de la demoiselle, des mots qui ont tendance à l'agacer à l'extrême. cela ne faisait clairement aucun sens, de un parcequ'elle n'avait commise aucune erreur, ce que le ticket de caisse pouvait prouver et de deux, parcequ'il était l'unique à avoir engendré une telle altercation. peut-être un simple pardon aurait-il suffit à calmer la situation, s'excuser et offrir une boisson gratuite au clien en bon petit soumis qu'il n'était guère et ne serait jamais. " jiali a très bien pris la commande, le ticket de caisse en est la preuve et si il le faut je peux aller vous le chercher. "Déclare t-il d'une voix légérement rauque brisant son silence. " j'ai bel et bien effectué la commande passée et quand bien même il y aurait eût erreur sur le café fournis au client, cela ne justifie en rien son attitude. " les bras toujours croisé contre son torse, il lève la tête, son regard se posant sur son supérieur. il n'a toujours pas posé un seul regard sur la demoiselle, pour tout dire il ne supporte pas que l'on prenne sa défense de la sorte, si elle aimait se soumettre c'était son choix mais certainement pas celui du jeune chinois. " et en quoi cela justifie t-il le fait que vous passiez de l'autre côté du comptoir et vous permettiez de nuire ainsi à l'image de notre franchise ? " le ton de leur supérieur est sec, froid, intransigeant. jielun ne se fait pas d'idées, qu'importe ce qu'il dira, il ne sera guère pris au sérieux. se mordant l'intérieur des joues comme pour se calmer, il fait lentement craquer ses doigts, son regard stoïque, sombre, mécontent. " cet homme a balancé son verre sur une employée, vous sous-entendez donc que si jiali avait été blessée; il aurait s'agit d'un mal pour un bien ? un petit sacrifice histoire de conserver l'image si important de cettre franchise de merde ? " il hausse les sourcils, bien conscient qu'il ne vient que d'envenimer la situation mais en soit il s'en branle. c'était ça le problème avec jielun. il ne supportait guère l'injustice et encore moins qu'on le prenne de haut. sa fierté était bien trop grande pour qu'il ne baisse la tête pour l'unique raison qu'untel était plus âgé ou professionnelement mieux placé. " jiali est hors de cause donc je suppose qu'on peut continuer cette conversation sans elle. " finit-il par lâcher, son regard se tournant enfin vers la jeune fille à qui il fait signe de s'extraire du bureau. elle n'avait rien à craindre, leur responsable en avait à présent qu'après lui; lui et lui seul.
et pourtant il se retient. pas par envie, certainement pas par choix non plus. mais bien par respect pour la demoiselle. que lui se fasse virer n'était en soit guère un soucis mais qu'il l'entraîne elle dans ses ennuis en était un, et la main qu'elle avait posé sur son bras quelques minutes auparavant puis son corps frêle à présent collé à son torse avait eu raison de lui. il ne savait guère ce que ce job représentait pour elle, et le lui faire perdre juste pour pouvoir coller son poing dans la gueule de ce mec ne faisait aucun sens. il serre les dents, son regard noir fusillant le client alors qu'il serre les dents face à la remarque de celui-ci. de la chance d'être mignonne ? de la chance ? c'était plutôt lui qui en avait une sacrée chance de ne pas se faire défoncer par le jeune chinois. inspirant profondément, il tourne les talons, retournant derrière le comptoir sans un mot, ni même un regard en direction de la jeune femme. la tournure qu'avait pris les événements ne lui convenait guère et il préférait se calmer seul que de ne se voir sermonner la demoiselle vis à vis de ce professionnalisme ridicule et futile. depuis quand être professionnel signifiait se soumettre à n'importe quel bouffon et ce, simplement parcequ'il s'agissait d'un client ?
Allez, tous les deux. Dans mon bureau. l'asiatique plisse les lèvres, le mécontentement clairement visible sur son visage alors qu'il obéit à son patron le suivant automatiquement dans le bureau. il n'éprouve aucun regret particulier, si ce n'est, peut-être, l'implication de la jeune femme dans l'altercation. c'est nonchalamment qu'il prend place sur la chaise en face de son supérieur, les bras croisé contre son torse, le regard neutre. il ne compte guère se confondre en excuses ni même essayer de justifier ses actes. si cela ne tenait qu'à lui, il retournerait dans la salle de sorte à forcer cet insolent à s'excuser auprès de jiali mais il avait rapidement compris que dans l'histoire, il était considéré comment étant en tort. le client est roi isn't it ? il ne tarde d'ailleurs pas à rouler des yeux face aux paroles de la demoiselle, des mots qui ont tendance à l'agacer à l'extrême. cela ne faisait clairement aucun sens, de un parcequ'elle n'avait commise aucune erreur, ce que le ticket de caisse pouvait prouver et de deux, parcequ'il était l'unique à avoir engendré une telle altercation. peut-être un simple pardon aurait-il suffit à calmer la situation, s'excuser et offrir une boisson gratuite au clien en bon petit soumis qu'il n'était guère et ne serait jamais. " jiali a très bien pris la commande, le ticket de caisse en est la preuve et si il le faut je peux aller vous le chercher. "Déclare t-il d'une voix légérement rauque brisant son silence. " j'ai bel et bien effectué la commande passée et quand bien même il y aurait eût erreur sur le café fournis au client, cela ne justifie en rien son attitude. " les bras toujours croisé contre son torse, il lève la tête, son regard se posant sur son supérieur. il n'a toujours pas posé un seul regard sur la demoiselle, pour tout dire il ne supporte pas que l'on prenne sa défense de la sorte, si elle aimait se soumettre c'était son choix mais certainement pas celui du jeune chinois. " et en quoi cela justifie t-il le fait que vous passiez de l'autre côté du comptoir et vous permettiez de nuire ainsi à l'image de notre franchise ? " le ton de leur supérieur est sec, froid, intransigeant. jielun ne se fait pas d'idées, qu'importe ce qu'il dira, il ne sera guère pris au sérieux. se mordant l'intérieur des joues comme pour se calmer, il fait lentement craquer ses doigts, son regard stoïque, sombre, mécontent. " cet homme a balancé son verre sur une employée, vous sous-entendez donc que si jiali avait été blessée; il aurait s'agit d'un mal pour un bien ? un petit sacrifice histoire de conserver l'image si important de cettre franchise de merde ? " il hausse les sourcils, bien conscient qu'il ne vient que d'envenimer la situation mais en soit il s'en branle. c'était ça le problème avec jielun. il ne supportait guère l'injustice et encore moins qu'on le prenne de haut. sa fierté était bien trop grande pour qu'il ne baisse la tête pour l'unique raison qu'untel était plus âgé ou professionnelement mieux placé. " jiali est hors de cause donc je suppose qu'on peut continuer cette conversation sans elle. " finit-il par lâcher, son regard se tournant enfin vers la jeune fille à qui il fait signe de s'extraire du bureau. elle n'avait rien à craindre, leur responsable en avait à présent qu'après lui; lui et lui seul.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Lun 13 Nov - 17:04 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Quand Jia Li voit le patron arriver, elle comprend alors de suite qu’elle va passer un mauvais moment, mais qu’en plus de ça, elle va le passer en compagnie de Lun. Pourtant, elle ne dit rien, elle ne rechigne pas parce qu’elle sait que ce qui va suivre est largement mérité. De ce fait, elle garde le silence jusqu’à arriver au bureau du directeur. Et, à peine ouvre-t-il la bouche pour demander des explications que la brunette se sent capable de répondre. Dans sa logique à elle, la dernière recrue ne doit pas se faire remonter les bretelles. Alors elle ment, oui, c’est mal de mentir, c’est écrit partout sur la Bible et on lui a appris ça depuis son plus jeune âge mais là, elle pense bien faire les choses. Et c’est en voyant l’air agacé que prend Lun qu’elle comprend qu’elle s’y est peut-être mal prise. Pourvu qu’il ne la grille pas, le patron va comprendre qu’elle a essayé de lui mentir et elle risque de passer un mauvais quart d’heure supplémentaire… Mais c’est sans compter sur le jeune chinois qui se met à raconter alors la véritable version de l’histoire, laissant Lili envahie d’un sentiment de honte et de culpabilité. « jiali a très bien pris la commande, le ticket de caisse en est la preuve et si il le faut je peux aller vous le chercher. » Jia Li déglutit, elle détourne même le regard et commence à triturer nerveusement ses doigts sur son tablier tâché. « j'ai bel et bien effectué la commande passée et quand bien même il y aurait eût erreur sur le café fournis au client, cela ne justifie en rien son attitude. » la chrétienne baisse la tête et préfère regarder ses mains, éviter les regards de Lun et du patron. Elle écoute, néanmoins, attentivement leur échange bien qu’elle ne se sente plus tant utile que ça au milieu maintenant que Lun a très bien fait comprendre au chef qu’elle avait menti. Décidément, il l’énerve ce garçon.
Le supérieur lui pose une question en retour, une question dédiée à Lun. Pourquoi est-il passé de l’autre côté du comptoir? honnêtement, Jia Li se sent coupable de tout ce fiasco et elle préfère alors garder les yeux rivés vers ses mains, si l’homme ne s’était pas acharné sur Lili alors Jie Lun n’aurait jamais eu à régler les comptes avec lui. Il l’a fait pour la défendre, mais quand elle, elle a voulu défendre le chinois, il lui a indirectement demandé de fermer son clapet. Elle voulait simplement lui rendre la pareille mais il ne semblait pas du tout apprécier ce geste, ce genre de choses. Elle se fait alors la plus discrète possible, attendant que la discussion se termine pour pouvoir s’éclipser. Pourtant, les choses ne font que s’empirer quand Lun rétorque avec sarcasme au patron du café. Franchise de merde. Aussitôt, Jia ferme les yeux, elle appréhende fortement la suite, la réaction du chef. Elle aurait aimé retenir le chinois de dire toutes ces choses déplacées, maintenant, elle a peur que sa place soit fortement en danger. Oui, c’est peut-être fou, mais Jia Li a peur qu’il se fasse licencier et qu’elle ne le revoie plus. Alors, quand il prend la parole pour suggérer que Jia s’en aille, la concernée lève lentement la tête pour regarder le patron donner son approbation d’un geste du menton. Elle plisse les lèvres, avant de se lever discrètement et de filer, quittant le bureau, non sans avoir l’envie de souhaiter un ‘bonne chance’ à Lun mais elle aurait manqué de discrétion pour le coup, et elle se serait sûrement retrouvée dans de beaux draps à son tour.
De retour aux caisses, Jia Li devient le centre des regards. Mais elle les évite en baissant la tête, regardant ses pieds. Elle manque de rentrer dans le chef d’équipe qui, après lui avoir doucement tapoté les épaules, lui demande si elle va bien. « … Je voudrais bien prendre une pause. » elle retient une grimace. Le chef d’équipe acquiesce et aussitôt, la coréenne s’éclipse, prenant alors une porte menant dans une arrière salle, dans laquelle se trouve là encore une porte mais celle-ci donnant sur la rue, derrière le starbucks. Jia Li claque la porte derrière elle et passe d’abord ses mains sur son visage, poussant un long soupir. Elle finit par les retirer pour baisser les yeux vers la grosse tâche de café sur son tablier. Une nouvelle grimace étire ses lèvres. Passant ses mains sous sa queue de cheval, elle défait le noeud de son tablier et le retire, venant le poser sur son avant bras gauche. Et de sa main droite, elle relève doucement son t-shirt, révélant alors son ventre plat à la peau pale. Un peu au-dessus du nombril, une tâche rouge écarlate est visible, une trace de brûlure, les restes du café que lui a renversé le client mécontent. Peut-être alors un moyen de sauver Lun d’un possible licenciement? Quand elle remarque cette brûlure, Jia Li pousse un long soupir avant de lever les yeux au ciel, laissant le tissu de son t-shirt retomber, recouvrant alors son ventre. Que doit-elle faire? Elle n’a jamais été dans une telle situation.
Le supérieur lui pose une question en retour, une question dédiée à Lun. Pourquoi est-il passé de l’autre côté du comptoir? honnêtement, Jia Li se sent coupable de tout ce fiasco et elle préfère alors garder les yeux rivés vers ses mains, si l’homme ne s’était pas acharné sur Lili alors Jie Lun n’aurait jamais eu à régler les comptes avec lui. Il l’a fait pour la défendre, mais quand elle, elle a voulu défendre le chinois, il lui a indirectement demandé de fermer son clapet. Elle voulait simplement lui rendre la pareille mais il ne semblait pas du tout apprécier ce geste, ce genre de choses. Elle se fait alors la plus discrète possible, attendant que la discussion se termine pour pouvoir s’éclipser. Pourtant, les choses ne font que s’empirer quand Lun rétorque avec sarcasme au patron du café. Franchise de merde. Aussitôt, Jia ferme les yeux, elle appréhende fortement la suite, la réaction du chef. Elle aurait aimé retenir le chinois de dire toutes ces choses déplacées, maintenant, elle a peur que sa place soit fortement en danger. Oui, c’est peut-être fou, mais Jia Li a peur qu’il se fasse licencier et qu’elle ne le revoie plus. Alors, quand il prend la parole pour suggérer que Jia s’en aille, la concernée lève lentement la tête pour regarder le patron donner son approbation d’un geste du menton. Elle plisse les lèvres, avant de se lever discrètement et de filer, quittant le bureau, non sans avoir l’envie de souhaiter un ‘bonne chance’ à Lun mais elle aurait manqué de discrétion pour le coup, et elle se serait sûrement retrouvée dans de beaux draps à son tour.
De retour aux caisses, Jia Li devient le centre des regards. Mais elle les évite en baissant la tête, regardant ses pieds. Elle manque de rentrer dans le chef d’équipe qui, après lui avoir doucement tapoté les épaules, lui demande si elle va bien. « … Je voudrais bien prendre une pause. » elle retient une grimace. Le chef d’équipe acquiesce et aussitôt, la coréenne s’éclipse, prenant alors une porte menant dans une arrière salle, dans laquelle se trouve là encore une porte mais celle-ci donnant sur la rue, derrière le starbucks. Jia Li claque la porte derrière elle et passe d’abord ses mains sur son visage, poussant un long soupir. Elle finit par les retirer pour baisser les yeux vers la grosse tâche de café sur son tablier. Une nouvelle grimace étire ses lèvres. Passant ses mains sous sa queue de cheval, elle défait le noeud de son tablier et le retire, venant le poser sur son avant bras gauche. Et de sa main droite, elle relève doucement son t-shirt, révélant alors son ventre plat à la peau pale. Un peu au-dessus du nombril, une tâche rouge écarlate est visible, une trace de brûlure, les restes du café que lui a renversé le client mécontent. Peut-être alors un moyen de sauver Lun d’un possible licenciement? Quand elle remarque cette brûlure, Jia Li pousse un long soupir avant de lever les yeux au ciel, laissant le tissu de son t-shirt retomber, recouvrant alors son ventre. Que doit-elle faire? Elle n’a jamais été dans une telle situation.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Ven 15 Déc - 10:37 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
et voici qu’il se retrouve entre quatre yeux avec le patron de la franchise, un subtile tête à tête qui ne s’annonce pas en sa faveur. mais cela jielun s’en contrefiche royalement, le plus important étant que la jeune demoiselle soit mise hors de cause. le jeune chinois ne se souciait que trop peu des répercussions de ses actes lorsque cela ne concernait que sa propre personne. il n’avait ni sa langue dans sa poche ni la patience de relativiser, une véritable tête brulée, prenant des risques volontairement et inconsidérément, constamment dans l’excès et ce, sans crainte des représailles. il ne se sentait guère coupable ni même responsable de l’incident, la notion du client roi lui était strictement inconnu. c’était la chose à comprendre avec jielun, il fonctionnait à l’attitude, autant pouvait-il se montrer compréhensible si les choses lui étaient expliqués de manière polis et logique autant il pouvait se révéler être un véritable salaud lorsqu’on lui manquait explicitement de respect. les clients avaient pris l’habitude de faire comme bon leur semblaient persuadés que l’employé en face d’eux ne répliqueraient pas par peur de représailles et souvent par peur de finir licencier. sauf qu’en l’occurence, jielun n’en avait que faire d’être licencier, ce ne serait probablement pas la première fois ni la dernière. ce qu’il oubliait cependant, c’était qu’il était un cas à part et que tout employés censés se seraient contentés de faire profil bas tout comme l’avait fait jaili.
l’attitude désinvolte du jeune asiatique non loin de ternir l’image de la franchise donnait aussi un mauvais exemple aux autres employés, qui, si il n’était guère sanctionné, risquerait de prendre exemple sur lui, créant ainsi une atmosphère tendu au sein de l’établissement et bien entendu tâchant ainsi la réputation du café. c’est donc d’un signe de la tête qu’il accepte sa sanction, serrant la main de son employeur avant de ne quitter le bureau. une semaine de suspension, pas de salaire pendant sept jours histoire de bien marquer le coup, sans compter bien sûr qu’il s’agit du premier et du dernier avertissement qui lui est donné. autant dire que jielun est particulièrement irrité par cette décision toutefois sa fierté mal placée l’empêche de l’exprimer. il veut sortir fier de ce bureau de sorte à montrer à ce client exécrable qu’il na guère gagné. puéril, au plus haut certes mais il s’agit encore une fois de sa propre satisfaction personnelle. une fois rejoins son chef de service, il lui fait part de sa sanction, retirant son tablier et demandant à celui-ci où se trouve sa jeune collègue. la connaissant elle doit sans aucun doute culpabiliser et se blâmer pour l’incident. et au fond il se sent légèrement coupable de la savoir bouleversé par ses actes. c’est donc tout naturellement qu’il se rend à l’arrière salle, entrouvrant la porte délicatement, y découvrant une jeune fille à l’expression dépitée. “ c’est là que tu te cachais ? je t’ai cherché un bon moment. “ mensonge. mais cela semblait beaucoup plus naturel que de dire qu’il en avait directement fait la requête à leur chef d’équipe. “ je viens voir comment tu te sens et aussi te dire aurevoir. “ il rit légèrement, refermant la porte derrière lui de sorte à ce qu’ils soient à l’abris d’oreilles indiscrètes. “ j’ai le droit à sept jours de vacances sans solde ! comme quoi ça en valait le coup. “ il lui adresse un léger clin d’oeil, tout en laissant un sourire fier étirer ses lèvres. il n’a pas honte, il n’est pas gêné non plus disons simplement qu’il assume et ce quand bien même il estime cela trop peu logique. l’observant, il vient glisser une main au niveau de sa chevelure, dégageant son joli visage des quelques mèches de ses cheveux couleur ébène qui l’encombre. elle était si jolie, pourquoi se cacher derrière ses cheveux, il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour changer la sanction du jeune homme et cela ne servait strictement à rien qu’elle se blâme pour une chose qu’elle n’avait guère faite. c’est d’ailleurs en songeant à l’attitude du client avec sa cadette qu’il en vient à se rappeler du verre qu’il lui a jeté dessus, la scrutant soudainement à la recherche d’une quelconque marque de brûlure. “ la boisson, elle t’a brûlée ? “ il n’attends pas sa réponse, pour s’abaisser, un genou à terre alors que ses yeux se posent sur le t-shirt taché de la jeune fille. il affiche une grimace, passant un doigt sur le tissu, ne se doutant pas que son geste pourrait être perçu comme déplacé, puis du bout des doigts il relève son t-shirt, dévoilant le ventre laiteux de sa collègue qu’une vilaine brûlure rouge vient entacher. “ ça a l’air douloureux “ murmure t-il alors qu’il souffle délicatement sur la plaie, son souffle venant caresser la peau de la demoiselle alors qu’il se concentre méthodiquement sur ce qu’il fait. “ je crois qu’on a de la crème pour les brûlures, bouge pas. “ lui décrète t-il alors qu’il se relève cherchant la trousse de pharmacie sur les étagères de l’arrière salle. Il ne tarde d’ailleurs pas à mettre la main dessus, s’en emparant avant de l’entrouvrir, dérobant le petit tube de crème dont il dévisse le bouchon, étalant une noix de crème sur son doigt. attentionné jielun ? ça lui arrivait, rarement certes mais cela lui arrivait, surtout lorsqu’il était la cause des malheurs de la jeune femme. S’abaissant de nouveau devant jiali, il lève la tête vers elle se voulant rassurant. “ ça risque d’être froid mais ça te fera du bien, crois moi. “ et le voici qu’il relève légèrement le haut de la demoiselle, venant apposer la crème sur la brulure, l’étalant avec attention, douceur et légèreté dans son geste. c’était le moindre qu’il puisse faire pour sa collègue.
l’attitude désinvolte du jeune asiatique non loin de ternir l’image de la franchise donnait aussi un mauvais exemple aux autres employés, qui, si il n’était guère sanctionné, risquerait de prendre exemple sur lui, créant ainsi une atmosphère tendu au sein de l’établissement et bien entendu tâchant ainsi la réputation du café. c’est donc d’un signe de la tête qu’il accepte sa sanction, serrant la main de son employeur avant de ne quitter le bureau. une semaine de suspension, pas de salaire pendant sept jours histoire de bien marquer le coup, sans compter bien sûr qu’il s’agit du premier et du dernier avertissement qui lui est donné. autant dire que jielun est particulièrement irrité par cette décision toutefois sa fierté mal placée l’empêche de l’exprimer. il veut sortir fier de ce bureau de sorte à montrer à ce client exécrable qu’il na guère gagné. puéril, au plus haut certes mais il s’agit encore une fois de sa propre satisfaction personnelle. une fois rejoins son chef de service, il lui fait part de sa sanction, retirant son tablier et demandant à celui-ci où se trouve sa jeune collègue. la connaissant elle doit sans aucun doute culpabiliser et se blâmer pour l’incident. et au fond il se sent légèrement coupable de la savoir bouleversé par ses actes. c’est donc tout naturellement qu’il se rend à l’arrière salle, entrouvrant la porte délicatement, y découvrant une jeune fille à l’expression dépitée. “ c’est là que tu te cachais ? je t’ai cherché un bon moment. “ mensonge. mais cela semblait beaucoup plus naturel que de dire qu’il en avait directement fait la requête à leur chef d’équipe. “ je viens voir comment tu te sens et aussi te dire aurevoir. “ il rit légèrement, refermant la porte derrière lui de sorte à ce qu’ils soient à l’abris d’oreilles indiscrètes. “ j’ai le droit à sept jours de vacances sans solde ! comme quoi ça en valait le coup. “ il lui adresse un léger clin d’oeil, tout en laissant un sourire fier étirer ses lèvres. il n’a pas honte, il n’est pas gêné non plus disons simplement qu’il assume et ce quand bien même il estime cela trop peu logique. l’observant, il vient glisser une main au niveau de sa chevelure, dégageant son joli visage des quelques mèches de ses cheveux couleur ébène qui l’encombre. elle était si jolie, pourquoi se cacher derrière ses cheveux, il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour changer la sanction du jeune homme et cela ne servait strictement à rien qu’elle se blâme pour une chose qu’elle n’avait guère faite. c’est d’ailleurs en songeant à l’attitude du client avec sa cadette qu’il en vient à se rappeler du verre qu’il lui a jeté dessus, la scrutant soudainement à la recherche d’une quelconque marque de brûlure. “ la boisson, elle t’a brûlée ? “ il n’attends pas sa réponse, pour s’abaisser, un genou à terre alors que ses yeux se posent sur le t-shirt taché de la jeune fille. il affiche une grimace, passant un doigt sur le tissu, ne se doutant pas que son geste pourrait être perçu comme déplacé, puis du bout des doigts il relève son t-shirt, dévoilant le ventre laiteux de sa collègue qu’une vilaine brûlure rouge vient entacher. “ ça a l’air douloureux “ murmure t-il alors qu’il souffle délicatement sur la plaie, son souffle venant caresser la peau de la demoiselle alors qu’il se concentre méthodiquement sur ce qu’il fait. “ je crois qu’on a de la crème pour les brûlures, bouge pas. “ lui décrète t-il alors qu’il se relève cherchant la trousse de pharmacie sur les étagères de l’arrière salle. Il ne tarde d’ailleurs pas à mettre la main dessus, s’en emparant avant de l’entrouvrir, dérobant le petit tube de crème dont il dévisse le bouchon, étalant une noix de crème sur son doigt. attentionné jielun ? ça lui arrivait, rarement certes mais cela lui arrivait, surtout lorsqu’il était la cause des malheurs de la jeune femme. S’abaissant de nouveau devant jiali, il lève la tête vers elle se voulant rassurant. “ ça risque d’être froid mais ça te fera du bien, crois moi. “ et le voici qu’il relève légèrement le haut de la demoiselle, venant apposer la crème sur la brulure, l’étalant avec attention, douceur et légèreté dans son geste. c’était le moindre qu’il puisse faire pour sa collègue.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Jeu 28 Déc - 15:12 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Le calme de cette pièce vide lui fait du bien. Après ce remue-ménage, rien de tel qu’un moment avec soi-même pour réfléchir à tout ce qui vient de se passer. Jie Lun a l’air d’avoir mal pris sa tentative de défense, elle ne comprend pas. S’y prend-elle vraiment comme un manche quand il s’agit de social? Ça ne serait pas étonnant, elle n’est pas habituée à fréquenter les gens en général, elle est si solitaire cette fille. Elle ne sait pas comment s’y prendre… Dire qu’elle a voulu de ce boulot pour se faire de l’argent, au final, elle se provoque des ennuis. Elle n’est bonne qu’à ça. Jia Li est persuadée qu’elle est destinée à rester enfermée dans sa chambre jour et nuit, de ne parler à personne d’autre que sa mère et son beau père. Pourtant, ça la rend heureuse de voir que les gens ne la fuient pas tous. Et quand Jie Lun a pris sa défense… Ça lui a fait quelque chose. Sur le moment, elle n’a rien remarqué mais c’est en y repensant que les pensées lui reviennent. Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi s’être mis dans de tels beaux draps pour elle? En vaut-elle la peine vraiment?
Un soupir passe ses lèvres et elle s’apprête à repartir travailler mais se retrouve interrompue par Jie Lun qui ouvre la porte. “ c’est là que tu te cachais ? je t’ai cherché un bon moment. “ elle cesse brusquement d’avancer, les yeux légèrement écarquillés. Il l’a cherché longtemps? Ça lui paraît bizarre. “ je viens voir comment tu te sens et aussi te dire aurevoir. “ … Au revoir? Son coeur lui fait mal soudainement. Elle se doute bien que la suite de la conversation entre lui et le directeur n’a pas forcément débouché sur une bonne nouvelle. Pourtant, elle n’a pas envie d’y croire. Elle espère qu’il lui fait une mauvaise blague. “ j’ai le droit à sept jours de vacances sans solde ! comme quoi ça en valait le coup. “ Ah, ça va un peu mieux. Ce n’est qu’une question de jours, le visage de la brune se décrispe en l’apparence d’un sourire. Un sourire amusé par la tournure qu’a pris le jeune homme pour lui annoncer la nouvelle. Elle acquiesce alors une fois, ce même sourire rassuré et amusé aux lèvres. « Ça te fera peut-être du bien. » lance-t-elle, avant de baisser le visage, son sourire disparaissant progressivement. Elle ne peut oublier que tout ça est de sa faute, tout est parti d’elle. M’enfin, elle sait qu’on ne peut refaire les choses, elle est juste triste de savoir que Lun ne fréquentera plus l’établissement pendant 1 semaine.
Or, elle se fige d’un coup lorsqu’elle sent la main de Lun passer dans ses cheveux pour ranger une mèche derrière son oreille. Elle lève alors la tête vers lui pour le regarder, plongeant son regard déstabilisé dans le sien et ces quelques courtes secondes lui coupent le souffle. Elle ne sait pas ce qui s’est passé à cet instant mais c’était… unique. “ la boisson, elle t’a brûlée ? “ Elle détourne rapidement le regard, la voix du chinois l’a brusquement ramené sur terre. Elle secoue vivement la tête. « Non. » Mais c’est trop tard, il a vu la tâche sur son t-shirt, il ne faut pas être idiot pour deviner qu’une brûlure se cache là-dessous. Il s’agenouille devant elle, la faisant perdre le total contrôle sur ses sentiments. « Qu’est-ce que tu… » il relève son t-shirt délicatement, elle ne bouge plus. Sa main agrippe nerveusement le meuble derrière elle alors qu’elle ne quitte pas Lun des yeux. Personne ne l’a touché comme ça auparavant, et je ne vous parle même pas de sa réaction quand elle sent le souffle du jeune homme sur sa brûlure. Ça lui fait du bien… Tellement de bien qu’elle en ferme les yeux un instant, c’est là qu’elle se rend compte que cette brûlure lui fait plus mal qu’elle ne le pensait. Mais elle reprend ses esprits quand elle entend sa voix résonner encore, lui disant qu’il doit y avoir des pommades pour ça ici. Elle secoue la tête et le suit du regard alors qu’il s’éloigne d’elle pour chercher cette trousse à pharmacie, qu’il ne tarde pas à trouver d’ailleurs. A nouveau, la panique l’empare. Il va lui passer la pommade et elle n’a jamais laissé un garçon aller jusque là avec elle. Elle se demande: est-ce qu’elle doit le repousser dès maintenant? Pourtant, il a l’air si décidé et dévoué qu’elle n’ose pas l’empêcher. Peut-être parce qu’elle a envie de savoir aussi ce que ça fait de sentir les mains d’un garçon sur elle? “ ça risque d’être froid mais ça te fera du bien, crois moi. “ ça lui fait quelque chose. Tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait. Il est si doux et entreprenant à la fois, elle a envie de le laisser faire. Elle acquiesce alors une fois, pas vraiment à son aise, et baisse les yeux pour le regarder faire, les lèvres tremblantes. C’est vrai que le contact de la pommade, la substance fraîche la fait frissonner et lui fait avoir un petit sursaut de surprise. Elle vient finalement attraper le t-shirt pour le maintenir relevé histoire que le chinois puisse étaler la pommade sur sa brûlure sans être gêné. Vu comme ça il n’y a rien de grave, pourtant, c’est plein d’arrières-pensées pour la jeune femme. Elle ne le quitte pas des yeux, elle est hypnotisée par ses gestes, tous aussi doux les uns que les autres. Si au début, ça la mettait mal à l’aise, elle semble plutôt apprécier ses gestes à mesure que les secondes passent. Les frissons, ce n’est peut-être pas la pommade qui les lui donne, mais sa main et ses gestes attentionnés. Son coeur se serre dans sa poitrine d’une douce sensation… Une douce sensation qui lui plaît un peu trop et qui la fait se remettre en question, voire même se détester de ressentir une soudaine faiblesse.
Une fois la pommade totalement estompée, Jia Li laisse le t-shirt recouvrir sa peau avant de lever le regard droit vers Lun. Elle réalise à peine ce qui vient de se passer. Ce n’est rien de grave pourtant mais ça représente beaucoup pour elle. Ses joues sont légèrement rosies, elle baisse un peu le menton, fuyant le regard du jeune homme. « Tu… » Elle a failli lui dire qu’il a été doux. Mais si elle lui dit ça, elle va passer pour une timbrée. « Merci. » dit-elle, relevant le visage vers lui. « Je suis vraiment désolée pour ton renvoi… » elle secoue lentement la tête. C’est vrai quoi, elle aurait aimé empêcher ça du mieux possible mais Lun ne lui en a pas laissé le choix. Elle voudrait lui dire tout ce qu’elle a sur le coeur et dans la tête… Mais c’est impossible. Il la prendrait pour une fille qui s’emballe trop vite, c’est peut-être ce qu’elle est, au fond.
Un soupir passe ses lèvres et elle s’apprête à repartir travailler mais se retrouve interrompue par Jie Lun qui ouvre la porte. “ c’est là que tu te cachais ? je t’ai cherché un bon moment. “ elle cesse brusquement d’avancer, les yeux légèrement écarquillés. Il l’a cherché longtemps? Ça lui paraît bizarre. “ je viens voir comment tu te sens et aussi te dire aurevoir. “ … Au revoir? Son coeur lui fait mal soudainement. Elle se doute bien que la suite de la conversation entre lui et le directeur n’a pas forcément débouché sur une bonne nouvelle. Pourtant, elle n’a pas envie d’y croire. Elle espère qu’il lui fait une mauvaise blague. “ j’ai le droit à sept jours de vacances sans solde ! comme quoi ça en valait le coup. “ Ah, ça va un peu mieux. Ce n’est qu’une question de jours, le visage de la brune se décrispe en l’apparence d’un sourire. Un sourire amusé par la tournure qu’a pris le jeune homme pour lui annoncer la nouvelle. Elle acquiesce alors une fois, ce même sourire rassuré et amusé aux lèvres. « Ça te fera peut-être du bien. » lance-t-elle, avant de baisser le visage, son sourire disparaissant progressivement. Elle ne peut oublier que tout ça est de sa faute, tout est parti d’elle. M’enfin, elle sait qu’on ne peut refaire les choses, elle est juste triste de savoir que Lun ne fréquentera plus l’établissement pendant 1 semaine.
Or, elle se fige d’un coup lorsqu’elle sent la main de Lun passer dans ses cheveux pour ranger une mèche derrière son oreille. Elle lève alors la tête vers lui pour le regarder, plongeant son regard déstabilisé dans le sien et ces quelques courtes secondes lui coupent le souffle. Elle ne sait pas ce qui s’est passé à cet instant mais c’était… unique. “ la boisson, elle t’a brûlée ? “ Elle détourne rapidement le regard, la voix du chinois l’a brusquement ramené sur terre. Elle secoue vivement la tête. « Non. » Mais c’est trop tard, il a vu la tâche sur son t-shirt, il ne faut pas être idiot pour deviner qu’une brûlure se cache là-dessous. Il s’agenouille devant elle, la faisant perdre le total contrôle sur ses sentiments. « Qu’est-ce que tu… » il relève son t-shirt délicatement, elle ne bouge plus. Sa main agrippe nerveusement le meuble derrière elle alors qu’elle ne quitte pas Lun des yeux. Personne ne l’a touché comme ça auparavant, et je ne vous parle même pas de sa réaction quand elle sent le souffle du jeune homme sur sa brûlure. Ça lui fait du bien… Tellement de bien qu’elle en ferme les yeux un instant, c’est là qu’elle se rend compte que cette brûlure lui fait plus mal qu’elle ne le pensait. Mais elle reprend ses esprits quand elle entend sa voix résonner encore, lui disant qu’il doit y avoir des pommades pour ça ici. Elle secoue la tête et le suit du regard alors qu’il s’éloigne d’elle pour chercher cette trousse à pharmacie, qu’il ne tarde pas à trouver d’ailleurs. A nouveau, la panique l’empare. Il va lui passer la pommade et elle n’a jamais laissé un garçon aller jusque là avec elle. Elle se demande: est-ce qu’elle doit le repousser dès maintenant? Pourtant, il a l’air si décidé et dévoué qu’elle n’ose pas l’empêcher. Peut-être parce qu’elle a envie de savoir aussi ce que ça fait de sentir les mains d’un garçon sur elle? “ ça risque d’être froid mais ça te fera du bien, crois moi. “ ça lui fait quelque chose. Tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait. Il est si doux et entreprenant à la fois, elle a envie de le laisser faire. Elle acquiesce alors une fois, pas vraiment à son aise, et baisse les yeux pour le regarder faire, les lèvres tremblantes. C’est vrai que le contact de la pommade, la substance fraîche la fait frissonner et lui fait avoir un petit sursaut de surprise. Elle vient finalement attraper le t-shirt pour le maintenir relevé histoire que le chinois puisse étaler la pommade sur sa brûlure sans être gêné. Vu comme ça il n’y a rien de grave, pourtant, c’est plein d’arrières-pensées pour la jeune femme. Elle ne le quitte pas des yeux, elle est hypnotisée par ses gestes, tous aussi doux les uns que les autres. Si au début, ça la mettait mal à l’aise, elle semble plutôt apprécier ses gestes à mesure que les secondes passent. Les frissons, ce n’est peut-être pas la pommade qui les lui donne, mais sa main et ses gestes attentionnés. Son coeur se serre dans sa poitrine d’une douce sensation… Une douce sensation qui lui plaît un peu trop et qui la fait se remettre en question, voire même se détester de ressentir une soudaine faiblesse.
Une fois la pommade totalement estompée, Jia Li laisse le t-shirt recouvrir sa peau avant de lever le regard droit vers Lun. Elle réalise à peine ce qui vient de se passer. Ce n’est rien de grave pourtant mais ça représente beaucoup pour elle. Ses joues sont légèrement rosies, elle baisse un peu le menton, fuyant le regard du jeune homme. « Tu… » Elle a failli lui dire qu’il a été doux. Mais si elle lui dit ça, elle va passer pour une timbrée. « Merci. » dit-elle, relevant le visage vers lui. « Je suis vraiment désolée pour ton renvoi… » elle secoue lentement la tête. C’est vrai quoi, elle aurait aimé empêcher ça du mieux possible mais Lun ne lui en a pas laissé le choix. Elle voudrait lui dire tout ce qu’elle a sur le coeur et dans la tête… Mais c’est impossible. Il la prendrait pour une fille qui s’emballe trop vite, c’est peut-être ce qu’elle est, au fond.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Sam 27 Jan - 18:43 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Il est concentré, son regard posé sur la peau laiteuse de la jeune femme, sa langue balayant la commissure de ses lèvres. Ses doigts fins se révèlent d’une douceur qui pourrait presque contredire sa réputation de donjuan. chose qu’autrui ne comprenait que très peu, était que le chinois aimait certes les femmes mais cela dans le plus grand respect des choses. il n’y avait donc dans ses gestes vis à vis de la jeune étudiante rien de déplacé et aucune arrière pensée. Contrairement à ce qu’il se disait dans les couloirs de l’université, tout les gestes qu’effectuaient le jeune homme n’étaient guère dans l’optique de ramener une énième demoiselle dans son dortoir.
caressant une dernière fois la plaie rougis de la jeune asiatique, il retirait sa main de son ventre afin de refermer la pommade et de se relever. un sourire sincère étirant ses lèvres. « voilà, comme ça, ça évitera d’avoir une vilaine marque sur ce si joli ventre. » jiali était une belle jeune femme, une étudiante aux airs coincés et réservés dont la beauté n’avait d’égal, une demoiselle qui avait attiré l’attention du chasseur qu’était le jeune mandarin. cependant le challenge était différent, la proie était belle et bien différente de ses proies habituelles, sans aucun doute bien plus complexe. si il était habitué aux femmes extraverties et confiantes, que ses avances amusaient entrant dans son jeu de sorte à savoir qui serait le gagnant, il n’était certainement guère habitué aux femmes plus en retrait qui justement fuyaient les hommes comme lui, à la sale réputation et aux faibles moeurs. Cela justifiait probablement le fait qu’il n’est encore rien tenté avec sa jeune collègue, un pas de travers et il pouvait oublier l’idée même de venir savourer les douces courbes de celle qu’il désirait découvrir. rangeant délicatement la trousse de soin, il la posait sur l’étagère avant de se rediriger vers jiali, son regard se posant sur son visage légèrement rougis et ses yeux fuyant. aurait-il réussis à troubler la jeune barista ou s’emballe t-il trop vite? « t’as chaud ? » un petit sourire taquin étirant ses lèvres, il vient caresser du bout des doigts les pommettes couleur abricot de la petite brunette. « arrête de t’excuser, t’y es pour rien. et je te l’ai déjà dis ce n’est pas un renvoi, ce sont des vacances. » il rigole légèrement avant de retirer sa main, plongeant ses deux mains dans les poches avant de son pantalon tout en venant s’adosser contre le mur. La situation n’était pas si mal que ça après tout, disons que cela aurait pu être pire, mais les réactions de la jeune demoiselle éveillaient en lui un petit espoir. peut-être n’était-elle pas si inaccessible qu’il l’avait jusque là imaginé. « en fait si! » il fait mine de réfléchir, ne pouvant s’empêcher de sourire. il s’auto surprenait et c’est bien là que se trouvait l’ironie de la chose. « tu es en quelque sorte responsable de mon renvoi. » il fronce les sourcils, retirant ses mains de ses poches pour venir les croiser contre son torse. « et ça, ça vaut bien un repas samedi soir non? » le prédateur est aux aguets prêt à étudier sa proie, il est patient, il ne compte sauter aucune étape, il veut la connaître, savoir les moindres détails de sa vie, devenir cet homme dont elle se sent suffisamment proche pour sauter le pas. N’avait-elle d’ailleurs guère fréquenté d’hommes auparavant? il était persuadé qu’elle en avait fréquenté, certes prude mais loin d’être vilaine. une demoiselle comme jiali devait attirer bien plus d’hommes que la moyenne coréenne, le reste dépendait simplement de ses moeurs. et cela ne le dérangeait guère de fréquenter une femme aussi difficilement accessible bien au contraire. un trésor, un objet rare dont la valeur ne se définissait guère à de vulgaires billets.
« après tu as bien entendu le droit de décliner mon invitation. » finit-il par murmurer faussement déçu et gardant à présent ses distances avec la jeune femme. elle n’était pas le genre de personne avec qui l’on pouvait se montrer tactile à outrance et il ne doutait pas un seul instant que cela aurait l’effet contraire de ce qu’il escomptait. Il n'y a rien dont la patience ne vienne à bout quand elle est secondée de la persévérance. il y avait un charme certain dans ce désir de séduire la demoiselle, et il n’était pas réellement capable de l’expliquer clairement. il aimait simplement cette sensation de s’investir pleinement, la difficulté qui se présentait à lui, le fait de ne pas obtenir ce qu’il voulait quand il le voulait et ce, en un simple claquement de doigts. les femmes étaient devenus bien trop ouvertes, facile d’accès et il avait finis par s’en lasser. il aimait se sentir défier, savoir qu’il y avait toujours une chance d’échouer et que rien n’était définis dans le temps.
Elle recelait au plus profond d'elle même ce quelque chose qui ensorcelle les hommes, jusqu'à les rendre fous: un cœur inaccessible.Sa conquête devient dès lors un défi pour Jielun.
caressant une dernière fois la plaie rougis de la jeune asiatique, il retirait sa main de son ventre afin de refermer la pommade et de se relever. un sourire sincère étirant ses lèvres. « voilà, comme ça, ça évitera d’avoir une vilaine marque sur ce si joli ventre. » jiali était une belle jeune femme, une étudiante aux airs coincés et réservés dont la beauté n’avait d’égal, une demoiselle qui avait attiré l’attention du chasseur qu’était le jeune mandarin. cependant le challenge était différent, la proie était belle et bien différente de ses proies habituelles, sans aucun doute bien plus complexe. si il était habitué aux femmes extraverties et confiantes, que ses avances amusaient entrant dans son jeu de sorte à savoir qui serait le gagnant, il n’était certainement guère habitué aux femmes plus en retrait qui justement fuyaient les hommes comme lui, à la sale réputation et aux faibles moeurs. Cela justifiait probablement le fait qu’il n’est encore rien tenté avec sa jeune collègue, un pas de travers et il pouvait oublier l’idée même de venir savourer les douces courbes de celle qu’il désirait découvrir. rangeant délicatement la trousse de soin, il la posait sur l’étagère avant de se rediriger vers jiali, son regard se posant sur son visage légèrement rougis et ses yeux fuyant. aurait-il réussis à troubler la jeune barista ou s’emballe t-il trop vite? « t’as chaud ? » un petit sourire taquin étirant ses lèvres, il vient caresser du bout des doigts les pommettes couleur abricot de la petite brunette. « arrête de t’excuser, t’y es pour rien. et je te l’ai déjà dis ce n’est pas un renvoi, ce sont des vacances. » il rigole légèrement avant de retirer sa main, plongeant ses deux mains dans les poches avant de son pantalon tout en venant s’adosser contre le mur. La situation n’était pas si mal que ça après tout, disons que cela aurait pu être pire, mais les réactions de la jeune demoiselle éveillaient en lui un petit espoir. peut-être n’était-elle pas si inaccessible qu’il l’avait jusque là imaginé. « en fait si! » il fait mine de réfléchir, ne pouvant s’empêcher de sourire. il s’auto surprenait et c’est bien là que se trouvait l’ironie de la chose. « tu es en quelque sorte responsable de mon renvoi. » il fronce les sourcils, retirant ses mains de ses poches pour venir les croiser contre son torse. « et ça, ça vaut bien un repas samedi soir non? » le prédateur est aux aguets prêt à étudier sa proie, il est patient, il ne compte sauter aucune étape, il veut la connaître, savoir les moindres détails de sa vie, devenir cet homme dont elle se sent suffisamment proche pour sauter le pas. N’avait-elle d’ailleurs guère fréquenté d’hommes auparavant? il était persuadé qu’elle en avait fréquenté, certes prude mais loin d’être vilaine. une demoiselle comme jiali devait attirer bien plus d’hommes que la moyenne coréenne, le reste dépendait simplement de ses moeurs. et cela ne le dérangeait guère de fréquenter une femme aussi difficilement accessible bien au contraire. un trésor, un objet rare dont la valeur ne se définissait guère à de vulgaires billets.
« après tu as bien entendu le droit de décliner mon invitation. » finit-il par murmurer faussement déçu et gardant à présent ses distances avec la jeune femme. elle n’était pas le genre de personne avec qui l’on pouvait se montrer tactile à outrance et il ne doutait pas un seul instant que cela aurait l’effet contraire de ce qu’il escomptait. Il n'y a rien dont la patience ne vienne à bout quand elle est secondée de la persévérance. il y avait un charme certain dans ce désir de séduire la demoiselle, et il n’était pas réellement capable de l’expliquer clairement. il aimait simplement cette sensation de s’investir pleinement, la difficulté qui se présentait à lui, le fait de ne pas obtenir ce qu’il voulait quand il le voulait et ce, en un simple claquement de doigts. les femmes étaient devenus bien trop ouvertes, facile d’accès et il avait finis par s’en lasser. il aimait se sentir défier, savoir qu’il y avait toujours une chance d’échouer et que rien n’était définis dans le temps.
Elle recelait au plus profond d'elle même ce quelque chose qui ensorcelle les hommes, jusqu'à les rendre fous: un cœur inaccessible.Sa conquête devient dès lors un défi pour Jielun.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Mar 30 Jan - 18:59 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
Il la déstabilise complètement, pour être déboussolée, elle l’est. Elle n’a pas du tout l’habitude d’être touchée de la sorte et si au début, le geste l’a figé sur place, elle a fini par se laisser aller. Après tout, il n’y avait aucune arrière pensée, si? Il prenait soin d’elle et de sa blessure, c’est Jia Li le problème, elle voit le mal partout, elle s’imagine des films tout le temps alors que y'a pas lieu. Bon, elle affiche néanmoins un visage rougi par ce qui vient de se passer et bien sûr, ça n’échappe pas au jeune homme qui lui demande si elle a chaud. Elle pose immédiatement le regard sur lui. « Non non! » Oh que si, elle a chaud, elle n’a pas l’habitude de sentir cette chaleur dans son corps. Elle découvre d’autres sensations. Serait-ce… L’attirance? Le désir? Elle secoue la tête pour chasser ces idées de son esprit. Pas de ça, sa mère le lui a répété un nombre incalculable de fois. Tu feras ça quand tu seras mariée, qu’elle lui répète tous les jours et à force, elle a réussi à éloigner totalement Lili de ce chemin là, celui du désir, de l’amour. C’est pourquoi elle n’y prête pas attention, elle essaye de reprendre le contrôle sur ses émotions et s’excuse une fois de plus auprès du chinois pour son renvoi. Temporaire, fort heureusement. Et comme elle s’y attend forcément, Lun ne fait que la rassurer pour faire en sorte qu’elle ne culpabilise pas trop. Enfin, il peut dire ce qu’il veut, Jia est persuadée qu’elle est la principale fautive.
Elle range ses cheveux derrière ses oreilles, évitant encore le regard du jeune homme tant il a réussi à la déstabiliser. La reine de glace se retrouve à tanguer sur son piédestal et l’unique coupable se prénomme Jie Lun. Il faut se ressaisir, et alors qu’elle pense retrouver son sérieux et son image glaciale, la voilà à nouveau perturbée par le même jeune homme. « tu es en quelque sorte responsable de mon renvoi. » Ses yeux, ronds, se posent sur lui tandis que ses sourcils se haussent doucement. Donc il lui ment depuis le début et la pense coupable? Il aurait dû le lui dire de suite. « et ça, ça vaut bien un repas samedi soir non? » gloups, ça, elle l’a pas vu venir. Tout se mélange dans sa tête, toutes les émotions s’entrechoquent. Son coeur se met à battre à nouveau à la vitesse de la lumière tandis qu’elle tourne le visage légèrement sur la gauche, choquée. Mais pourquoi est-elle si sensible à ce garçon? Il n’est pas le premier à l’inviter, alors pourquoi réagit-elle comme ça? Les autres ne lui ont pas fait ça, elle a toujours été très indifférente à eux et à leurs approches et… HA! Ça l’énerve! Ce n’est pas censé se passer comme ça, elle ne devrait pas être tentée de dire oui. Et puis… Pas lui, se dit-elle. Elle sait comment il est, elle sait la réputation qui le suit et qu’elle finira comme toutes les autres, à le pleurer, à regretter de l’avoir laissé prendre tant de place dans son coeur et dans sa tête. Mais elle ne résiste pas à ce sourire qu’il arbore et à cette voix suave qu’elle entend raisonner dès qu’il est près d’elle, comme une mélodie, la plus belle de toutes. C’est un mystère, une folie à laquelle elle se laisserait volontiers aller. Mais que dira sa mère quand elle la verra se préparer pour aller au restaurant? Que dira son beau-père, lui qui l’effraie tant? Elle passe sa main sur sa bouche, pensive, ne se rendant même pas compte du silence dans lequel ils sont plongés. Elle a tellement envie de découvrir le plaisir d’être invitée au restaurant par un garçon, qui plus est Jie Lun. « après tu as bien entendu le droit de décliner mon invitation. » l’entend-elle murmurer, presque déçu. Décliner? « Non! » répond-elle avec précipitation avant de reposer sa main sur sa bouche. Mon Dieu… Elle vient de dire non. Non, c’est rattrapable, et sa main quitte progressivement ses lèvres. « Enfin je veux dire… Non, je… » Non…? Elle s’est toujours dit qu’elle serait honnête avec les personnes qu’elle rencontrerait dans sa vie et c’est aussi pour ça qu’elle est si peu aimée. Parce qu’elle pose les questions qu’il faut pas, parce qu’elle dit les choses que les gens n’ont pas forcément envie d’entendre. Et là, qu’est-ce qu’elle a envie de dire exactement? Elle veut y aller à ce restaurant. Elle en a vraiment envie. Elle veut se faire belle, partager un moment avec lui sans que ça aille plus loin, après tout, rien ne les oblige à échanger des baisers après ça, si? Elle se rend folle pour rien, ce n’est qu’une invitation au restaurant après tout, pas de mal à ça. Sa main glisse sur sa nuque qu’elle gratte du bout de ses ongles, avant de finalement tourner la tête vers lui. La décision est prise. « Bon, ok pour le restaurant. » répond-elle, gardant son sérieux du mieux qu’elle peut. « Par contre, ce samedi j’ai un récital… Alors, ça sera que dans deux semaines. » Oui, autant le prévenir qu’elle ne sera pas disponible tout de suite, et puis, c’est pas bien une fille disponible trop rapidement, ça gâche le charme. Surtout celui de Jia Li. Elle range à nouveau ses cheveux derrière ses oreilles et se tourne pour attraper son tablier afin de l’enfiler, prête à retourner travailler. Elle s’approche un peu de Lun, se rapprochant de la porte de sortie mais s’arrête néanmoins à sa hauteur et pointe son index vers lui. « Attention. » elle garde un maigre sourire aux lèvres. « Pas d’arrières pensées, c’est simplement un restaurant entre deux collègues. Rien de plus. D'accord? » Elle ne le quitte pas du regard, le fixant un moment. Un silence de courte durée les emporte, le temps de se regarder les yeux dans les yeux. Avant qu’elle ne lui confie, la voix plus discrète. « Ça va faire long une semaine sans toi ici. » et, un sourire aux lèvres, elle prend finalement la porte, quittant la pièce.
Elle range ses cheveux derrière ses oreilles, évitant encore le regard du jeune homme tant il a réussi à la déstabiliser. La reine de glace se retrouve à tanguer sur son piédestal et l’unique coupable se prénomme Jie Lun. Il faut se ressaisir, et alors qu’elle pense retrouver son sérieux et son image glaciale, la voilà à nouveau perturbée par le même jeune homme. « tu es en quelque sorte responsable de mon renvoi. » Ses yeux, ronds, se posent sur lui tandis que ses sourcils se haussent doucement. Donc il lui ment depuis le début et la pense coupable? Il aurait dû le lui dire de suite. « et ça, ça vaut bien un repas samedi soir non? » gloups, ça, elle l’a pas vu venir. Tout se mélange dans sa tête, toutes les émotions s’entrechoquent. Son coeur se met à battre à nouveau à la vitesse de la lumière tandis qu’elle tourne le visage légèrement sur la gauche, choquée. Mais pourquoi est-elle si sensible à ce garçon? Il n’est pas le premier à l’inviter, alors pourquoi réagit-elle comme ça? Les autres ne lui ont pas fait ça, elle a toujours été très indifférente à eux et à leurs approches et… HA! Ça l’énerve! Ce n’est pas censé se passer comme ça, elle ne devrait pas être tentée de dire oui. Et puis… Pas lui, se dit-elle. Elle sait comment il est, elle sait la réputation qui le suit et qu’elle finira comme toutes les autres, à le pleurer, à regretter de l’avoir laissé prendre tant de place dans son coeur et dans sa tête. Mais elle ne résiste pas à ce sourire qu’il arbore et à cette voix suave qu’elle entend raisonner dès qu’il est près d’elle, comme une mélodie, la plus belle de toutes. C’est un mystère, une folie à laquelle elle se laisserait volontiers aller. Mais que dira sa mère quand elle la verra se préparer pour aller au restaurant? Que dira son beau-père, lui qui l’effraie tant? Elle passe sa main sur sa bouche, pensive, ne se rendant même pas compte du silence dans lequel ils sont plongés. Elle a tellement envie de découvrir le plaisir d’être invitée au restaurant par un garçon, qui plus est Jie Lun. « après tu as bien entendu le droit de décliner mon invitation. » l’entend-elle murmurer, presque déçu. Décliner? « Non! » répond-elle avec précipitation avant de reposer sa main sur sa bouche. Mon Dieu… Elle vient de dire non. Non, c’est rattrapable, et sa main quitte progressivement ses lèvres. « Enfin je veux dire… Non, je… » Non…? Elle s’est toujours dit qu’elle serait honnête avec les personnes qu’elle rencontrerait dans sa vie et c’est aussi pour ça qu’elle est si peu aimée. Parce qu’elle pose les questions qu’il faut pas, parce qu’elle dit les choses que les gens n’ont pas forcément envie d’entendre. Et là, qu’est-ce qu’elle a envie de dire exactement? Elle veut y aller à ce restaurant. Elle en a vraiment envie. Elle veut se faire belle, partager un moment avec lui sans que ça aille plus loin, après tout, rien ne les oblige à échanger des baisers après ça, si? Elle se rend folle pour rien, ce n’est qu’une invitation au restaurant après tout, pas de mal à ça. Sa main glisse sur sa nuque qu’elle gratte du bout de ses ongles, avant de finalement tourner la tête vers lui. La décision est prise. « Bon, ok pour le restaurant. » répond-elle, gardant son sérieux du mieux qu’elle peut. « Par contre, ce samedi j’ai un récital… Alors, ça sera que dans deux semaines. » Oui, autant le prévenir qu’elle ne sera pas disponible tout de suite, et puis, c’est pas bien une fille disponible trop rapidement, ça gâche le charme. Surtout celui de Jia Li. Elle range à nouveau ses cheveux derrière ses oreilles et se tourne pour attraper son tablier afin de l’enfiler, prête à retourner travailler. Elle s’approche un peu de Lun, se rapprochant de la porte de sortie mais s’arrête néanmoins à sa hauteur et pointe son index vers lui. « Attention. » elle garde un maigre sourire aux lèvres. « Pas d’arrières pensées, c’est simplement un restaurant entre deux collègues. Rien de plus. D'accord? » Elle ne le quitte pas du regard, le fixant un moment. Un silence de courte durée les emporte, le temps de se regarder les yeux dans les yeux. Avant qu’elle ne lui confie, la voix plus discrète. « Ça va faire long une semaine sans toi ici. » et, un sourire aux lèvres, elle prend finalement la porte, quittant la pièce.
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Re: Pour un café un peu mal fait... (+) JIELI | Mar 13 Fév - 17:01 Citer EditerSupprimer
« Non.»
Il arque un sourcil quelque peu dubitatif mais à la fois peu surpris de par sa réponse. il s'était précité, cela lui apprendrait à vouloir mettre la charrue avant les boeufs. l'étudiant en avait pourtant pleinement conscience, jiali n'avait guère l'air d'une femme facile, bien au contraire, elle semblait trop méfiante pour cela et même sa naïveté ne la rendait pas pour autant bécasse. ce n'était pas pour rien que son prénom courrait sur les lèvres de certains de ses potes, jiali la religieuse que l'on arrivait difficilement à se faire. il y en avait bien quelques uns qui se vantent un peu trop aisément d'avoir réussis à franchir les barrières invisible de la jeune femme, mais il n'était guère né de la dernière pluie et se doutait bien que ce genre d'abrutis n'était guère le genre de la jeune barista. à croire que lui ne l'était guère non plus.
« Enfin je veux dire… Non, je… »
elle le prend de court, arquant un sourcil alors qu'il tente de décrypter ce qu'elle essaie de lui dire. peut-être se cherchait-elle une excuse, c'était ce qu'il y avait de plus humain après tout, trouvé une excuse de sorte à avoir la conscience tranquille et se dire que l'on a pas blessé son interlocuteur, chose qui n'était guère le cas de jielun. un refus ne ralentissait guère les ambitions du chinois.
et pourtant c'est de par la surprise qu'il expire presque de soulagement lorsqu'elle prononce les mots qu'ils désiraient entendre: « Bon, ok pour le restaurant. » il sourit satisfait. pour son récital ce n'était pas un soucis, il ne voulait pas passer pour le mec affamé et il était parfois bon de laisser ces demoiselles se faire désirer. aucune femme n'aimait passer pour une fille facile, encore moins une pratiquante. ce qu'il cautionnait et respectait. tout vient à point à qui sait attendre. " j'ai bien cru que tu me foutais un râteau, ça aurait été vilain de ta part. " lance t-il tout en passant une main dans ses cheveux. deux semaines, cela paraissait relativement long mais après tout cela ne rendrait-il guère les retrouvailles bien meilleures ? il ne peut d'ailleurs s'empêcher de mimer un expression outrée puis innocente face aux mises en garde de la demoiselle. savait-elle lire dans les pensées ou cachait-il bien trop mal son jeu. " rien de plus. " lâche t-il de manière peu convaincante tout en s'inclinant face à la demoiselle. comme si il pouvait réellement lui promettre qu'il ne s'agissait que d'un repas entre collègues. cela serait mal le connaître...un rire qui s'échappe d'entre ses lèvres et le voici qui la regarde disparaître dans l'embrasure de la porte. à qui le disait-elle ? bien sur que cela serait long, qui allait-il pouvoir enquiquiner pendant 7jours ?
☆☆☆ Beerus
Pour un café un peu mal fait...
« Non.»
Il arque un sourcil quelque peu dubitatif mais à la fois peu surpris de par sa réponse. il s'était précité, cela lui apprendrait à vouloir mettre la charrue avant les boeufs. l'étudiant en avait pourtant pleinement conscience, jiali n'avait guère l'air d'une femme facile, bien au contraire, elle semblait trop méfiante pour cela et même sa naïveté ne la rendait pas pour autant bécasse. ce n'était pas pour rien que son prénom courrait sur les lèvres de certains de ses potes, jiali la religieuse que l'on arrivait difficilement à se faire. il y en avait bien quelques uns qui se vantent un peu trop aisément d'avoir réussis à franchir les barrières invisible de la jeune femme, mais il n'était guère né de la dernière pluie et se doutait bien que ce genre d'abrutis n'était guère le genre de la jeune barista. à croire que lui ne l'était guère non plus.
« Enfin je veux dire… Non, je… »
elle le prend de court, arquant un sourcil alors qu'il tente de décrypter ce qu'elle essaie de lui dire. peut-être se cherchait-elle une excuse, c'était ce qu'il y avait de plus humain après tout, trouvé une excuse de sorte à avoir la conscience tranquille et se dire que l'on a pas blessé son interlocuteur, chose qui n'était guère le cas de jielun. un refus ne ralentissait guère les ambitions du chinois.
et pourtant c'est de par la surprise qu'il expire presque de soulagement lorsqu'elle prononce les mots qu'ils désiraient entendre: « Bon, ok pour le restaurant. » il sourit satisfait. pour son récital ce n'était pas un soucis, il ne voulait pas passer pour le mec affamé et il était parfois bon de laisser ces demoiselles se faire désirer. aucune femme n'aimait passer pour une fille facile, encore moins une pratiquante. ce qu'il cautionnait et respectait. tout vient à point à qui sait attendre. " j'ai bien cru que tu me foutais un râteau, ça aurait été vilain de ta part. " lance t-il tout en passant une main dans ses cheveux. deux semaines, cela paraissait relativement long mais après tout cela ne rendrait-il guère les retrouvailles bien meilleures ? il ne peut d'ailleurs s'empêcher de mimer un expression outrée puis innocente face aux mises en garde de la demoiselle. savait-elle lire dans les pensées ou cachait-il bien trop mal son jeu. " rien de plus. " lâche t-il de manière peu convaincante tout en s'inclinant face à la demoiselle. comme si il pouvait réellement lui promettre qu'il ne s'agissait que d'un repas entre collègues. cela serait mal le connaître...un rire qui s'échappe d'entre ses lèvres et le voici qui la regarde disparaître dans l'embrasure de la porte. à qui le disait-elle ? bien sur que cela serait long, qui allait-il pouvoir enquiquiner pendant 7jours ?
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