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speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull
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speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Mer 30 Aoû - 13:40
Je tire son bras jusqu’à trouver la sortie. Je vais t’embrasser. J’oublie la musique, les gens qui nous entourent et le tambour dans ma poitrine. Je vais t’embrasser. Je pousse la porte et me précipite à l’extérieur sans le lâcher ; je resserre ma grippe sur son avant-bras. C’est là que je me rends compte que les couloirs se ressemblent tous. Que j’ai pas la moindre idée d’où je vais. Que je sais même plus où je suis. Je vais t’embrasser et bon sang ! je sais plus ce qu’il m’arrive.
Je m’arrête à bout de souffle au milieu de nulle part et repousse son bras pour mettre de la distance entre nous. Je voudrais qu’il arrête de me chuchoter ces mots à l’oreille. Je les entends encore, ils vont me rendre dingue.
J’aurais aimé venir avec un plan, avoir des phrases toutes faites à lui présenter et des questions cohérentes à lui poser. Mon cœur bat jusqu’à mes tempes et il m’empêche de réfléchir. Je suis en colère… je suis énervée… je suis vexée et je suis dévastée. Et je sais pas pourquoi ! J’ai rien à lui dire quand je pivote sur mes talons pour lui faire face. Je perds les mots, je perds le sens des choses et je perds la tête. « C’était quoi ? » Je rassemble mon calme et demande d’une voix modérée. « C’était quoi ça ? Pourquoi t’as fait ça ? » Et puis j’explose. « Tu crois qu’on peut embrasser quelqu’un comme ça ?! Tu crois que t’as le droit de m’embrasser devant tout le monde et de m’utiliser sans me demander mon avis juste pour gagner l’un de tes paris à la con ?! T’as pas le droit de jouer comme ça avec moi, Ho Chull ! » C’est l’une des premières règles du contrat d’amitié… il avait pas le droit de me faire ça à moi.
speak the truth even if your voice shakes
ho chull, mi ran ♡ michull
Je tire son bras jusqu’à trouver la sortie. Je vais t’embrasser. J’oublie la musique, les gens qui nous entourent et le tambour dans ma poitrine. Je vais t’embrasser. Je pousse la porte et me précipite à l’extérieur sans le lâcher ; je resserre ma grippe sur son avant-bras. C’est là que je me rends compte que les couloirs se ressemblent tous. Que j’ai pas la moindre idée d’où je vais. Que je sais même plus où je suis. Je vais t’embrasser et bon sang ! je sais plus ce qu’il m’arrive.Je m’arrête à bout de souffle au milieu de nulle part et repousse son bras pour mettre de la distance entre nous. Je voudrais qu’il arrête de me chuchoter ces mots à l’oreille. Je les entends encore, ils vont me rendre dingue.
J’aurais aimé venir avec un plan, avoir des phrases toutes faites à lui présenter et des questions cohérentes à lui poser. Mon cœur bat jusqu’à mes tempes et il m’empêche de réfléchir. Je suis en colère… je suis énervée… je suis vexée et je suis dévastée. Et je sais pas pourquoi ! J’ai rien à lui dire quand je pivote sur mes talons pour lui faire face. Je perds les mots, je perds le sens des choses et je perds la tête. « C’était quoi ? » Je rassemble mon calme et demande d’une voix modérée. « C’était quoi ça ? Pourquoi t’as fait ça ? » Et puis j’explose. « Tu crois qu’on peut embrasser quelqu’un comme ça ?! Tu crois que t’as le droit de m’embrasser devant tout le monde et de m’utiliser sans me demander mon avis juste pour gagner l’un de tes paris à la con ?! T’as pas le droit de jouer comme ça avec moi, Ho Chull ! » C’est l’une des premières règles du contrat d’amitié… il avait pas le droit de me faire ça à moi.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Mer 30 Aoû - 14:30
Elle réagit pas. Elle fait rien, juste me regarder alors que mon front est contre le sien. Rien, sept ans que je veux le faire mais aucune réaction de sa part. La dernière fois ne compte pas. Même si elle était plus demonstrative dans son refus. Je sais pas, elle pourrait dire ou faire quelque chose. Même me taper devant tout le monde. Mais rien. Nos lèvres sont à quelques centimètres l'une de l'autre, j'ai encore envie de goûter les siennes,d'approfondir le baiser. Mais on doit être deuxpour ça. Puis, elle parle mais ses mots ne parviennent pas à mon cerveau. Elle bouge, quittant mes bras. Sa main s'attarde sur mon bras, et je comprends qu'elle veut que je la suive.
Je la laisse le tirer, répétant dans ma tête tout le discours que je prépare depuis longtemps. Même pas que je remarque qu'elle nous fait tourner en rond cherchant la sortie. C'est dans le couloir, quand elle me lâche que je pose mon regard sur elle. Et là, j'attends. J'attends cette gifle qui ne vient pas. Ses bras qui me serrent contre elle.
Qu'elle m'embrasse aussi. Mais rien de tout ça. Ses paroles me blesse. Comme si elle était un stupide paris. Comme si elle me connaissait pas. Et les autres qui passent près de nous, qui nous regarde. C'est là que je me rends compte qu'elle ne me connaît pas. Ma meilleure amie, celle pourquoi je ferai tout. Celle que j'imagine devenir ma femme un jour, me connaît pas !
Je lui attrape le bras sans la regarder. La tire dans les couloirs pour mettre une distance entre les autres et nous. Ses paroles tournent dans ma tête. Ma main sert son poignet de plus en plus fort. Puis soudainement, je m'arrête. Et la plaque violemment contre le mur. Bloquant son corps avec le mien. Mettant une main au-dessus de sa tête. M'as-tu jamais entendu faire un pari comme ça ? Ma voix est remplit de colère. Cite-moi une fois où j'ai joué avec les sentiments d'une fille. En parlant, ma main contre le mur de ferme en poing qui s'abat au-dessus de sa tête. Tu sais depuis quand j'attends ce moment ? Tu sais comme je souffre que tu ne vois rien de ce que je ressens pour toi? Mon regard si pétillant d'habitude est sombre. Tu as une maigre opinion de moi, si tu n'as jamais vu que la seule fille qui compte à mes yeux est toi.
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Elle réagit pas. Elle fait rien, juste me regarder alors que mon front est contre le sien. Rien, sept ans que je veux le faire mais aucune réaction de sa part. La dernière fois ne compte pas. Même si elle était plus demonstrative dans son refus. Je sais pas, elle pourrait dire ou faire quelque chose. Même me taper devant tout le monde. Mais rien. Nos lèvres sont à quelques centimètres l'une de l'autre, j'ai encore envie de goûter les siennes,d'approfondir le baiser. Mais on doit être deuxpour ça. Puis, elle parle mais ses mots ne parviennent pas à mon cerveau. Elle bouge, quittant mes bras. Sa main s'attarde sur mon bras, et je comprends qu'elle veut que je la suive. Je la laisse le tirer, répétant dans ma tête tout le discours que je prépare depuis longtemps. Même pas que je remarque qu'elle nous fait tourner en rond cherchant la sortie. C'est dans le couloir, quand elle me lâche que je pose mon regard sur elle. Et là, j'attends. J'attends cette gifle qui ne vient pas. Ses bras qui me serrent contre elle.
Qu'elle m'embrasse aussi. Mais rien de tout ça. Ses paroles me blesse. Comme si elle était un stupide paris. Comme si elle me connaissait pas. Et les autres qui passent près de nous, qui nous regarde. C'est là que je me rends compte qu'elle ne me connaît pas. Ma meilleure amie, celle pourquoi je ferai tout. Celle que j'imagine devenir ma femme un jour, me connaît pas !
Je lui attrape le bras sans la regarder. La tire dans les couloirs pour mettre une distance entre les autres et nous. Ses paroles tournent dans ma tête. Ma main sert son poignet de plus en plus fort. Puis soudainement, je m'arrête. Et la plaque violemment contre le mur. Bloquant son corps avec le mien. Mettant une main au-dessus de sa tête. M'as-tu jamais entendu faire un pari comme ça ? Ma voix est remplit de colère. Cite-moi une fois où j'ai joué avec les sentiments d'une fille. En parlant, ma main contre le mur de ferme en poing qui s'abat au-dessus de sa tête. Tu sais depuis quand j'attends ce moment ? Tu sais comme je souffre que tu ne vois rien de ce que je ressens pour toi? Mon regard si pétillant d'habitude est sombre. Tu as une maigre opinion de moi, si tu n'as jamais vu que la seule fille qui compte à mes yeux est toi.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Mer 30 Aoû - 22:18
J’avais pas remarqué les gens autour de nous quand j’ai laissé exploser le peu de choses que je pensais avoir à dire… je serais capable de le frapper ! De lui attraper le bras et de le plaquer au sol en le traitant de tous les noms parce que c’est rien qu’un pauvre idiot et qu’il m’énerve. Mais je le fais pas. Et il doit y avoir une bonne raison… que je trouve pas. Je le laisse tirer mon bras à travers les couloirs de l’université. J’ai lâché tout ce que j’avais, la frustration et l’incompréhension qui me bouleversent le cœur et qui me déchirent le ventre. Et lui, il fait que de me tirer d’un bout à l’autre de l’université jusqu’à s’arrêter subitement. Mon poignet se tord au creux de sa main, « lâche-moi ! tu me fais mal… » Je suis à deux doigts de lui envoyer ma jambe dans les côtes quand je me retrouve plaquée contre un mur. Je le sens si près de moi et tout son corps tremblant qui me domine par sa taille. Je ravale un cri de surprise exacerbé par son poing qui frappe durement contre le mur derrière moi.
« Je comprends rien ! Est-ce que t’es en train de me dire que je te connais mal ? Parce que je te reconnais mal là, t’as raison de le dire ! Je suis pas idiote ! Je sais que tu tiens à moi et donc c’est ça que tu veux m’entendre dire ? Que je tiens à toi ? Tu l’avais pas assez remarqué ? » Je crache les derniers mots qui filent entre les lèvres et marque une pause quand je réalise quelque chose que j’avais pas pris en compte avant. « Attends… de quoi tu parles ? » Je murmure dans un souffle tandis que mon regard se perd sur les traits fermés de son visage.
J’ai jamais ressenti en sa présence ne serait-ce que la moitié de ce qu’il se passe dans ma tête. Je serais incapable d’avoir peur lorsqu’il est là. Je serai encore moins capable d’avoir peur lorsque c’est lui. Plus je l’observe et plus j’en viens à la conclusion que c’est peut-être pas lui qui a changé. C’est peut-être pas lui qui a changé parce que c’est mon regard sur lui qui a changé.
Et ça me tue de l’avouer mais oui, Ho Chull c’est tellement plus qu’un simple garçon maintenant. C’est plus mon voisin, mon camarade de classe, mon idiot de meilleur ami. C’est un homme.
« Te fiche pas de moi. Ho Chull, s’il te plait ! Tu crois quoi ?! Te fiche pas de moi comme ça, c’est pas une blague, ok ? » Je lève le poing mais j'arrive pas à aller jusqu'au bout des choses. J'arrive pas à le frapper pour lui remettre les idées en place. Je serre le poing très fort et puis je laisse mon bras retomber à mon côté en pestant une nouvelle fois contre lui.
J’ai la gorge serrée parce que j’ai l’impression qu’il y a tout qui fiche en l’air. Une part de moi serait prête à lui donner raison pour qu’il gagne son pari et que tout s’arrête.
Mais l’autre part, elle a juste pas envie que ça soit un putain de pari à la con.
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J’avais pas remarqué les gens autour de nous quand j’ai laissé exploser le peu de choses que je pensais avoir à dire… je serais capable de le frapper ! De lui attraper le bras et de le plaquer au sol en le traitant de tous les noms parce que c’est rien qu’un pauvre idiot et qu’il m’énerve. Mais je le fais pas. Et il doit y avoir une bonne raison… que je trouve pas. Je le laisse tirer mon bras à travers les couloirs de l’université. J’ai lâché tout ce que j’avais, la frustration et l’incompréhension qui me bouleversent le cœur et qui me déchirent le ventre. Et lui, il fait que de me tirer d’un bout à l’autre de l’université jusqu’à s’arrêter subitement. Mon poignet se tord au creux de sa main, « lâche-moi ! tu me fais mal… » Je suis à deux doigts de lui envoyer ma jambe dans les côtes quand je me retrouve plaquée contre un mur. Je le sens si près de moi et tout son corps tremblant qui me domine par sa taille. Je ravale un cri de surprise exacerbé par son poing qui frappe durement contre le mur derrière moi.« Je comprends rien ! Est-ce que t’es en train de me dire que je te connais mal ? Parce que je te reconnais mal là, t’as raison de le dire ! Je suis pas idiote ! Je sais que tu tiens à moi et donc c’est ça que tu veux m’entendre dire ? Que je tiens à toi ? Tu l’avais pas assez remarqué ? » Je crache les derniers mots qui filent entre les lèvres et marque une pause quand je réalise quelque chose que j’avais pas pris en compte avant. « Attends… de quoi tu parles ? » Je murmure dans un souffle tandis que mon regard se perd sur les traits fermés de son visage.
J’ai jamais ressenti en sa présence ne serait-ce que la moitié de ce qu’il se passe dans ma tête. Je serais incapable d’avoir peur lorsqu’il est là. Je serai encore moins capable d’avoir peur lorsque c’est lui. Plus je l’observe et plus j’en viens à la conclusion que c’est peut-être pas lui qui a changé. C’est peut-être pas lui qui a changé parce que c’est mon regard sur lui qui a changé.
Et ça me tue de l’avouer mais oui, Ho Chull c’est tellement plus qu’un simple garçon maintenant. C’est plus mon voisin, mon camarade de classe, mon idiot de meilleur ami. C’est un homme.
« Te fiche pas de moi. Ho Chull, s’il te plait ! Tu crois quoi ?! Te fiche pas de moi comme ça, c’est pas une blague, ok ? » Je lève le poing mais j'arrive pas à aller jusqu'au bout des choses. J'arrive pas à le frapper pour lui remettre les idées en place. Je serre le poing très fort et puis je laisse mon bras retomber à mon côté en pestant une nouvelle fois contre lui.
J’ai la gorge serrée parce que j’ai l’impression qu’il y a tout qui fiche en l’air. Une part de moi serait prête à lui donner raison pour qu’il gagne son pari et que tout s’arrête.
Mais l’autre part, elle a juste pas envie que ça soit un putain de pari à la con.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Mer 30 Aoû - 23:06
Un pari. Elle croit qu'elle est un pari. Putain ! Comme si j'avais déjà jouer avec les sentiments d'une fille. Ok ! Les paris sont ma spécialité mais pas ça. Pas ça. Je sens la colère monter en moi,
le regard des autres aussi. Il faut que je m'éloigne, nous éloigne. Si elle doit refuser mes sentiments, pas de témoin.
Si je dois lui tourner le dos, pas de témoin. Mais cette histoire de paris me rend malade, nerveux. La colère est là. Ma main sert son poignet de plus en plus fort. Puis sa voix me ramène sur terre, un instant. Le temps de la pousser contre le mur et là, je tape dans le mur avec le poing. Mon corps fait barrage pour qu'elle ne puisse pas partir. Les paroles partent tout seul. La colère s'entend dans mon timbre de voix.
Voilà! elle me connaît mal, elle vient de l'avouer. Sinon Mi Ran saurait que je ne ferai jamais ça. Je tiens à ma vie. Merde ! Mes sentiments pour elle se voit comme le nez au milieu de la figure. Je me fais assez charrier par tout le monde. Même ceux de sa frat, le savent. Et elle n'a jamais rien vu ? Vraiment? Je soupire, secoue la tête. Passe une main dans mes cheveux d'agacement. PAS COMME JE VOUDRAI ! voilà, je crie cette phrase. Qu'elle ouvre les yeux.
Et là, son regard se pose sur mon visage, fermer. J'hose poser ma main sur sa joue avant de replacer une mèche de ses cheveux derrières son oreilles. J'attends. Encore, toujours. Sept ans que j'attends. C'est de sa faute ou plutôt du balai qu'elle a utilisé pour me frapper lors de la première punition commune. De son regard l'annoncent mille et une mort si je recommençais à essayer de défaire son soutif (que j'ai réussi). C'est la rougeur de ses joues quand elle est gênée. Sa manière qu'elle a prise pour se réfugier dans mes bras. C'était pas Sae Jin, mais moi, son protecteur. Combien d'heures, j'ai passé à la regarder mâchouiller le bouchon de son stylo au lycée. Rigoler en l'entendant râler quand elle ne comprenait pas une leçon et que moi, juste en lisant, j'ai toujours su l'aider.
Je me suis jamais foutu de toi, Mi. Jamais. Mes sentiments, je les ai toujours mit de côté pour elle. Son premier baiser n'était pas avec moi, mais Sae Jin. Le sourire qu'elle a eu en m'annonçant qu'elle était amoureuse. Je la vois me dire ça avec un grand sourire et ses yeux qui pétillent. Et moi, qui voulait juste mourir cette nuit là. Pourtant, je lui ai sourit derrière l'écran, je l'ai félicité jouant le meilleur ami. Ce rôle qu'elle m'a donné en première année de lycée.
C'est si dur à voir ce que les autres savent ? ma voix est plus douce, devenant un murmure. Mon corps est toujours devant le sien mais décollé. Ma main de nouveau à plat contre le mur et l'autre, lui caresse la joue. Mon regard l'implore d'ouvrir les yeux. J'ai fait beaucoup de chose pour que tu t'appercois que j'existe. le pari avec la voiture du professeur principal, juste pour qu'elle ne doive pas supporter l'autre par exemple. Et puis tu connais beaucoup de mec qui loue un magasin de vêtement pour que sa meilleure amie puisse faire du shopping ? Y a eu la fois pour la surprise de mon retour mais y en a eu d'autres aussi. Juste pour chasser la tristesse dans son regard et voir un sourire sur son visage.Puis... Mes mains se posent dans son dos alors que je la tire vers moi. Je remonte une main vers ses cheveux et murmure près de son oreille. tu n'es pas bien, là, dans mes bras ? C'est pas comme dans tes rêves? la dernière phrase est dit en souriant. Bon, là, je risque de me griller.
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Un pari. Elle croit qu'elle est un pari. Putain ! Comme si j'avais déjà jouer avec les sentiments d'une fille. Ok ! Les paris sont ma spécialité mais pas ça. Pas ça. Je sens la colère monter en moi,le regard des autres aussi. Il faut que je m'éloigne, nous éloigne. Si elle doit refuser mes sentiments, pas de témoin.
Si je dois lui tourner le dos, pas de témoin. Mais cette histoire de paris me rend malade, nerveux. La colère est là. Ma main sert son poignet de plus en plus fort. Puis sa voix me ramène sur terre, un instant. Le temps de la pousser contre le mur et là, je tape dans le mur avec le poing. Mon corps fait barrage pour qu'elle ne puisse pas partir. Les paroles partent tout seul. La colère s'entend dans mon timbre de voix.
Voilà! elle me connaît mal, elle vient de l'avouer. Sinon Mi Ran saurait que je ne ferai jamais ça. Je tiens à ma vie. Merde ! Mes sentiments pour elle se voit comme le nez au milieu de la figure. Je me fais assez charrier par tout le monde. Même ceux de sa frat, le savent. Et elle n'a jamais rien vu ? Vraiment? Je soupire, secoue la tête. Passe une main dans mes cheveux d'agacement. PAS COMME JE VOUDRAI ! voilà, je crie cette phrase. Qu'elle ouvre les yeux.
Et là, son regard se pose sur mon visage, fermer. J'hose poser ma main sur sa joue avant de replacer une mèche de ses cheveux derrières son oreilles. J'attends. Encore, toujours. Sept ans que j'attends. C'est de sa faute ou plutôt du balai qu'elle a utilisé pour me frapper lors de la première punition commune. De son regard l'annoncent mille et une mort si je recommençais à essayer de défaire son soutif (que j'ai réussi). C'est la rougeur de ses joues quand elle est gênée. Sa manière qu'elle a prise pour se réfugier dans mes bras. C'était pas Sae Jin, mais moi, son protecteur. Combien d'heures, j'ai passé à la regarder mâchouiller le bouchon de son stylo au lycée. Rigoler en l'entendant râler quand elle ne comprenait pas une leçon et que moi, juste en lisant, j'ai toujours su l'aider.
Je me suis jamais foutu de toi, Mi. Jamais. Mes sentiments, je les ai toujours mit de côté pour elle. Son premier baiser n'était pas avec moi, mais Sae Jin. Le sourire qu'elle a eu en m'annonçant qu'elle était amoureuse. Je la vois me dire ça avec un grand sourire et ses yeux qui pétillent. Et moi, qui voulait juste mourir cette nuit là. Pourtant, je lui ai sourit derrière l'écran, je l'ai félicité jouant le meilleur ami. Ce rôle qu'elle m'a donné en première année de lycée.
C'est si dur à voir ce que les autres savent ? ma voix est plus douce, devenant un murmure. Mon corps est toujours devant le sien mais décollé. Ma main de nouveau à plat contre le mur et l'autre, lui caresse la joue. Mon regard l'implore d'ouvrir les yeux. J'ai fait beaucoup de chose pour que tu t'appercois que j'existe. le pari avec la voiture du professeur principal, juste pour qu'elle ne doive pas supporter l'autre par exemple. Et puis tu connais beaucoup de mec qui loue un magasin de vêtement pour que sa meilleure amie puisse faire du shopping ? Y a eu la fois pour la surprise de mon retour mais y en a eu d'autres aussi. Juste pour chasser la tristesse dans son regard et voir un sourire sur son visage.Puis... Mes mains se posent dans son dos alors que je la tire vers moi. Je remonte une main vers ses cheveux et murmure près de son oreille. tu n'es pas bien, là, dans mes bras ? C'est pas comme dans tes rêves? la dernière phrase est dit en souriant. Bon, là, je risque de me griller.
- Spoiler:
- Vous inquietez pas. Ho Chull va se faire taper bientôt
chers curieux.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Jeu 31 Aoû - 14:47
On est bien là, à se crier dessus sans se comprendre. A se crier dessus comme deux parfaits idiots qui ne sont pas sur la même longueur d’onde. Comme deux idiots à qui il aura fallu sept ans pour recoller les pièces du puzzle et croiser les chemins. J’ouvre les yeux sur tout ce temps que j’ai passé à ne rien voir. Lorsqu’il m’accompagnait faire du shopping. J’ai toujours pensé que c’était une question de caractère parce qu’à chaque fois que Sae Jin filait se trouver un magasin de jeux vidéo, mes yeux doux parvenaient toujours à retenir Ho Chull près de moi. Il était là pour me remonter le moral après qu’il ait appris pour ma rupture. Avec une boîte de chocolat parce qu’il sait que j’adore ça. Et une peluche convertible en punching-ball parce qu’il espérait pouvoir sauver sa peau en me proposant une alternative plus humaine en collant une photo stupide de sa tête sur une face de la peluche. C’était tellement bête. Je l’avais frappé tellement c’était nul mais je l’avais aussi remercié parce que je suis pas forcément une fille logique, que je suis pas forcément une fille facile à vivre et qu’au fond, la peluche a jamais vraiment quitté le dessus de mon lit au dortoir.
« Les autres…? » Sa voix s’adoucit, le flanc de son index glisse contre ma joue et même si tout ça m'apaise, je me glace à son contact.
J’ai le sentiment d’avoir fait un hors-piste sur des centaines de mètres et d’être épuisée à force de courir pour revenir dans la course. Je cherche à comprendre des trucs qui me concernent et qui pourtant me dépassent. Il se fiche de moi ?! J'y crois pas une seule seconde ou alors... je dois être la pire des meilleures amies pour n'avoir rien remarqué.
Je suis encore dans un monde ailleurs quand ses mains se posent dans le bas de mon dos pour me faire revenir à lui. D’instinct, je pose mes mains à plat contre le haut de son torse pour empêcher m'empêcher de lui tomber dessus. Le tintement familier de mes joues rougies par la honte revient lorsqu’il ramène ce sujet vieux du printemps dernier sur le tapis. Je serre les dents, ahurie et je viens taper son front avec la paume de ma main. « Ya ! Qu'est-ce qu'il te prend ?! On avait dit qu’on en parlait plus. J’ai pu rêver de ça ! comme j’aurais pu rêver que… » pause. J’avais trop bu ce soir-là. C’était loin d’être l’une de mes soirées les plus glorieuses. Mais je me souviens de la proximité entre lui et moi. De son regard inquiet quand il m’a regardé et de la douceur de ses lèvres lorsqu’elles se sont posées sur les miennes. Deux secondes, pas plus longtemps. Ses mains calées de chaque côté de mes cuisses pour m’empêcher de me défiler ou alors pour m’empêcher de tomber vu mon état. Je lui lance un regard vif et lourd de sous-entendu quand je crois avoir compris la raison de son sourire. Et la raison pour laquelle il semble tellement au fait sur tout ce qu’il s’est passé « dans mes rêves. » « Qu'est-ce que tu viens de dire. » Ouais. Je l’ai vu son petit sourire ! Il me narguait il n’y a pas deux minutes et maintenant il essaye de se racheter une innocence. « C’était pas un rêve. C’était pas un rêve, pas vrai ?! Il Ho Chull ! Tu vas le cracher le morceau, oui ?! » Je suis dépassée, en colère, dans le flou total. J'ai le coeur qui bat à tout rompre et je sais même pas pourquoi. Il sourit et moi je reste tendue en le fixant intensément. « Combien de temps ? » La Spring Party c’était en avril. On est en août… il me cache tout ça depuis cinq mois ?!
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On est bien là, à se crier dessus sans se comprendre. A se crier dessus comme deux parfaits idiots qui ne sont pas sur la même longueur d’onde. Comme deux idiots à qui il aura fallu sept ans pour recoller les pièces du puzzle et croiser les chemins. J’ouvre les yeux sur tout ce temps que j’ai passé à ne rien voir. Lorsqu’il m’accompagnait faire du shopping. J’ai toujours pensé que c’était une question de caractère parce qu’à chaque fois que Sae Jin filait se trouver un magasin de jeux vidéo, mes yeux doux parvenaient toujours à retenir Ho Chull près de moi. Il était là pour me remonter le moral après qu’il ait appris pour ma rupture. Avec une boîte de chocolat parce qu’il sait que j’adore ça. Et une peluche convertible en punching-ball parce qu’il espérait pouvoir sauver sa peau en me proposant une alternative plus humaine en collant une photo stupide de sa tête sur une face de la peluche. C’était tellement bête. Je l’avais frappé tellement c’était nul mais je l’avais aussi remercié parce que je suis pas forcément une fille logique, que je suis pas forcément une fille facile à vivre et qu’au fond, la peluche a jamais vraiment quitté le dessus de mon lit au dortoir.« Les autres…? » Sa voix s’adoucit, le flanc de son index glisse contre ma joue et même si tout ça m'apaise, je me glace à son contact.
J’ai le sentiment d’avoir fait un hors-piste sur des centaines de mètres et d’être épuisée à force de courir pour revenir dans la course. Je cherche à comprendre des trucs qui me concernent et qui pourtant me dépassent. Il se fiche de moi ?! J'y crois pas une seule seconde ou alors... je dois être la pire des meilleures amies pour n'avoir rien remarqué.
Je suis encore dans un monde ailleurs quand ses mains se posent dans le bas de mon dos pour me faire revenir à lui. D’instinct, je pose mes mains à plat contre le haut de son torse pour empêcher m'empêcher de lui tomber dessus. Le tintement familier de mes joues rougies par la honte revient lorsqu’il ramène ce sujet vieux du printemps dernier sur le tapis. Je serre les dents, ahurie et je viens taper son front avec la paume de ma main. « Ya ! Qu'est-ce qu'il te prend ?! On avait dit qu’on en parlait plus. J’ai pu rêver de ça ! comme j’aurais pu rêver que… » pause. J’avais trop bu ce soir-là. C’était loin d’être l’une de mes soirées les plus glorieuses. Mais je me souviens de la proximité entre lui et moi. De son regard inquiet quand il m’a regardé et de la douceur de ses lèvres lorsqu’elles se sont posées sur les miennes. Deux secondes, pas plus longtemps. Ses mains calées de chaque côté de mes cuisses pour m’empêcher de me défiler ou alors pour m’empêcher de tomber vu mon état. Je lui lance un regard vif et lourd de sous-entendu quand je crois avoir compris la raison de son sourire. Et la raison pour laquelle il semble tellement au fait sur tout ce qu’il s’est passé « dans mes rêves. » « Qu'est-ce que tu viens de dire. » Ouais. Je l’ai vu son petit sourire ! Il me narguait il n’y a pas deux minutes et maintenant il essaye de se racheter une innocence. « C’était pas un rêve. C’était pas un rêve, pas vrai ?! Il Ho Chull ! Tu vas le cracher le morceau, oui ?! » Je suis dépassée, en colère, dans le flou total. J'ai le coeur qui bat à tout rompre et je sais même pas pourquoi. Il sourit et moi je reste tendue en le fixant intensément. « Combien de temps ? » La Spring Party c’était en avril. On est en août… il me cache tout ça depuis cinq mois ?!
- Spoiler:
- /me prépare les gants de boxe
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Jeu 31 Aoû - 15:32
Bien entendu, on s'est déjà disputé, plusieurs fois. La plus grosse dispute détails de notre dernière année au lycée. Notre renvoie à Sae Jin et moi durant une semaine. Lui, était resté sur le côté, n'osant pas s'interposer entre nous. Elle hurlait et frappait, m'accusant. J'ai souvenir d'avoir vu mon meilleur ami vouloir lui dire la vérité. Mais un signe de tête de ma part,
et il s'était tut. Elle a criée et moi aussi. Elle a pleuré et j'ai souffert. Pour moi, il était impossible qu'elle pleure de ma faute. Alors je l'ai cherché pour qu'elle me tape. Chose qu'elle a fait durant de longues minutes. Quand je me suis retrouvé au sol, elle est venue d'elle même seettre dans mes bras. Mais sa colère était passée. La mienne aussi. Sae Jin nous a rejoint. Quelques semaines après, je leur annonçais que je partais après le diplôme. Ce fut la grosse dispute entre nous deux. Celle qui m'a vraiment ouvert les yeux sur les sentiments que j'avais sur Mi Ran. Sae Jin après m'a regardé comme si il avait comprit mais jamais il n'a posé la question. Après tout, j'étais le meilleur ami, celui qui avait des idées loufoques, celui qui nous mettait dans le pétrin mais trouvait une solution.
Sa réalisation m'arrache un sourire. Les autres, même ceux qui ne nous connaissent pas ont remarqué la manière dont je la couvre du regard. Les gestes que j'ai pour elle. Mon index caresse sa joue. Mes bras la tire vers moi. Même la distance qu'elle met entre nous à cet instant mais insuportable. Alors, je parle en caressant ses cheveux. Mon regard ancré dans le sien. Ses joues prenant légèrement une couleur rosée au fur et à mesure qu'elle commence à comprendre la porté du baiser sur je lui ai volé. J'aime pas la voir comme ça, alors d'un air gognard, je lui rappelle son rêve où je l'embrasse. Elle rigole sans vraiment en avoir envie. Sa paume vient taper mon front. Puis, elle comprend, elle comprend qu'elle n'a pas rêvé. Que cette nuit là, je l'ai embrassé dans la salle de bain de ma soeur. Mon sourire agrandit. C'était la seule façon que j'ai trouvé pour que tu arrêtes de gigoter. On va pas lui dire que je la demaquillais.
Puis, la question dont je me prépare depuis longtemps tombe. Là, je la relache. Passe une main dans mes cheveux pour me décoiffer. L'admirateur anonyme à la saint valentin. Une rose dans son casier, un poème et une boîte de chocolat qu'elle aime tant. Elle a cherché celui qui l'a faisait sourire. On en a entendu parlé souvent. Même durant les deux ans d'exile, elle en recevait ici. Tu te souviens de la première punition commune. Je la regarde avec nostalgie. C'est là que je suis tombé amoureux de toi mais car il y a un mais, j'en savais rien. À la place, avec Sae Jin ont a commencé à s'imposer à elle. L'incluant dans nos délires. Sept ans Mi Ran. Sept ans que je ne dis rien, jouant le rôle que tu m'as donné avec brio, j'espère. J'ose même pas la regarder. J'ose rien dire ou faire. Sept ans de mensonge. Cinq ans à atteindre qu'elle me remarque. Je sais que mes sentiments ne sont pas retournés depuis longtemps. Je lui lance un regard ni triste, ni heureux. Je le sais c'est tout. Mais ce soir, juste pour une fois. Je voulais goûter tes lèvres que tu saches que mon premier baiser était à toi. La paume de ma main se pose sur sa joue. Oublie tout ça. Demain je redeviendrai celui que tu connais. Doucement, j'approche mon visage du sien avant de poser mes lèvres sur son front et de me reculer, prêts à tourner les talons pour me cacher dans mon lit et faire le mort.
speak the truth even if your voice shakes
ho chull, mi ran ♡ michull
Bien entendu, on s'est déjà disputé, plusieurs fois. La plus grosse dispute détails de notre dernière année au lycée. Notre renvoie à Sae Jin et moi durant une semaine. Lui, était resté sur le côté, n'osant pas s'interposer entre nous. Elle hurlait et frappait, m'accusant. J'ai souvenir d'avoir vu mon meilleur ami vouloir lui dire la vérité. Mais un signe de tête de ma part,et il s'était tut. Elle a criée et moi aussi. Elle a pleuré et j'ai souffert. Pour moi, il était impossible qu'elle pleure de ma faute. Alors je l'ai cherché pour qu'elle me tape. Chose qu'elle a fait durant de longues minutes. Quand je me suis retrouvé au sol, elle est venue d'elle même seettre dans mes bras. Mais sa colère était passée. La mienne aussi. Sae Jin nous a rejoint. Quelques semaines après, je leur annonçais que je partais après le diplôme. Ce fut la grosse dispute entre nous deux. Celle qui m'a vraiment ouvert les yeux sur les sentiments que j'avais sur Mi Ran. Sae Jin après m'a regardé comme si il avait comprit mais jamais il n'a posé la question. Après tout, j'étais le meilleur ami, celui qui avait des idées loufoques, celui qui nous mettait dans le pétrin mais trouvait une solution.
Sa réalisation m'arrache un sourire. Les autres, même ceux qui ne nous connaissent pas ont remarqué la manière dont je la couvre du regard. Les gestes que j'ai pour elle. Mon index caresse sa joue. Mes bras la tire vers moi. Même la distance qu'elle met entre nous à cet instant mais insuportable. Alors, je parle en caressant ses cheveux. Mon regard ancré dans le sien. Ses joues prenant légèrement une couleur rosée au fur et à mesure qu'elle commence à comprendre la porté du baiser sur je lui ai volé. J'aime pas la voir comme ça, alors d'un air gognard, je lui rappelle son rêve où je l'embrasse. Elle rigole sans vraiment en avoir envie. Sa paume vient taper mon front. Puis, elle comprend, elle comprend qu'elle n'a pas rêvé. Que cette nuit là, je l'ai embrassé dans la salle de bain de ma soeur. Mon sourire agrandit. C'était la seule façon que j'ai trouvé pour que tu arrêtes de gigoter. On va pas lui dire que je la demaquillais.
Puis, la question dont je me prépare depuis longtemps tombe. Là, je la relache. Passe une main dans mes cheveux pour me décoiffer. L'admirateur anonyme à la saint valentin. Une rose dans son casier, un poème et une boîte de chocolat qu'elle aime tant. Elle a cherché celui qui l'a faisait sourire. On en a entendu parlé souvent. Même durant les deux ans d'exile, elle en recevait ici. Tu te souviens de la première punition commune. Je la regarde avec nostalgie. C'est là que je suis tombé amoureux de toi mais car il y a un mais, j'en savais rien. À la place, avec Sae Jin ont a commencé à s'imposer à elle. L'incluant dans nos délires. Sept ans Mi Ran. Sept ans que je ne dis rien, jouant le rôle que tu m'as donné avec brio, j'espère. J'ose même pas la regarder. J'ose rien dire ou faire. Sept ans de mensonge. Cinq ans à atteindre qu'elle me remarque. Je sais que mes sentiments ne sont pas retournés depuis longtemps. Je lui lance un regard ni triste, ni heureux. Je le sais c'est tout. Mais ce soir, juste pour une fois. Je voulais goûter tes lèvres que tu saches que mon premier baiser était à toi. La paume de ma main se pose sur sa joue. Oublie tout ça. Demain je redeviendrai celui que tu connais. Doucement, j'approche mon visage du sien avant de poser mes lèvres sur son front et de me reculer, prêts à tourner les talons pour me cacher dans mon lit et faire le mort.
- Spoiler:
- Pour le taper. Prenez un numéro de ticket. Merci
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Jeu 31 Aoû - 18:02
J’ai le cœur qui lâche en plein vol. J’effleure mes lèvres du bout des doigts et je sais vraiment plus ce que je dois penser et qui je dois croire. Il a vraiment un esprit tordu ! Me faire tout ça à moi. Penser une chose mais en dire une autre. Vouloir faire quelque chose et puis en faire une autre. J’ai le tournis. Il s’écarte de moi et ça tombe assez mal. Je sens que je tiens plus très bien sur mes jambes, pourquoi est-ce qu’il s’éloigne maintenant ? Je reste clouée au mur, mes bras qui retombent contre mon corps et qui cherchent l’équilibre.
L’admirateur secret de la Saint-Valentin. Je dois avoir toutes ses cartes depuis sept ans ! Les chocolats je les ai plus par contre… à la liqueur de framboise, parce que le chocolat et les framboises c’est ce que je préfère. Je ressens une pression énorme dans ma poitrine. Ho Chull était derrière moi en cours de mathématiques et dès que j’ai senti sa main dans mon dos qui dégrafait mon soutien-gorge, je me suis levée en pleine leçon pour lui coller ma main dans la figure. Il a vu des étoiles, le professeur nous a collé et il a aussi collé Sae Jin parce que tout le monde dans la classe l’a entendu crier qu’il fallait la refaire, parce qu’il avait oublié d’appuyer sur le bouton « play » de son téléphone. Dans la journée, je les persécutais avec le manche à balai qu’on nous avait refourgué pour nettoyer les salles de classe du premier étage. C’était ça le déclencheur, une gifle qui a rougi sa joue pendant trois jours et un coup de balai qui lui a fait une bosse ? C’est là que je suis tombé amoureux de toi et tout ce qu’il dit après, je l’entends plus.
Je repasse le film de sept années d’amitié que j’étais trop jeune et trop inexpérimentée pour interpréter autrement. Le jour où j’ai compris qu’en plus d’être des idiots, ils étaient devenus indispensables à ma vie. Le jour où une partie de moi s’est brisée parce que ses parents l’envoyaient à l’autre bout du monde. Le jour où son avion a décollé et que j’ai pris Sae Jin en excuse pour rester moi aussi trois heures de plus à l’aéroport. Soi-disant pour le consoler. Mais parce que je rêvais secrètement de le voir débarquer avec sa valise vide en nous criant surprise. Je savais depuis son retour que quelque chose avait changé mais avec l’habitude, j’avais relativisé ça comme les saisons changent quatre fois dans l’année. Dans le fond, c’est peut-être juste mon cœur qui a changé.
« Si tu me tournes le dos je te casse le bras. » Je le préviens dans un souffle coupé tandis qu’un soupçon de panique teinte la couleur de ma voix. J’ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire. « T’as attendu sept ans pour me dire tout ça et pour me demander de l’oublier ? Tu crois que ça marche comme ça, t’es bête ou quoi ?! » Quel idiot. Ma main percute violemment son épaule, les sourcils froncés de le voir me dire tout ça pour se défiler à la dernière minute. « T’AS ATTENDU SEPT ANS. » Quel crétin. Je lui donne un autre coup à l’épaule, les muscles raidis par un mélange de frustration et de flou total. Je sais bien que si je continue comme ça il va me bloquer mais c’est de loin la plus grosse connerie qu’il m’ait jamais faite !
Je glisse mes doigts à la racine de mes cheveux et prend une grande inspiration.
Et si c'était la fin ? La fin de nous, c'est la fin de tout.
Je refuse qu’il parte.
D’un pas hésitant, je réduis l’écart de lui à moi. Lèvres pincées, les yeux fermés pour ne plus avoir à entendre les coups violents de mon cœur jusqu’à mes tempes, quand je sens que je tremble de tout mon corps et que j’arrive même plus à réfléchir correctement. « Chully. » Je murmure contre ses lèvres, seulement à quelques centimètres des miennes quand je relève le visage et que je le lâche plus du regard pour l’inciter à se pencher vers moi. « Dis-le moi. Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Je suis prise d'une trouille sans-nom. Qu'est-ce qu'il va se passer ? Je provoque moi-même ce que je redoute. Mais est-ce que je le redoute vraiment ?
Je veux l’entendre dire. Sans grand discours, sans tourner autour du pot. Je veux l’entendre dire ce qu'il aurait déjà du me demander dix fois en sept ans.
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J’ai le cœur qui lâche en plein vol. J’effleure mes lèvres du bout des doigts et je sais vraiment plus ce que je dois penser et qui je dois croire. Il a vraiment un esprit tordu ! Me faire tout ça à moi. Penser une chose mais en dire une autre. Vouloir faire quelque chose et puis en faire une autre. J’ai le tournis. Il s’écarte de moi et ça tombe assez mal. Je sens que je tiens plus très bien sur mes jambes, pourquoi est-ce qu’il s’éloigne maintenant ? Je reste clouée au mur, mes bras qui retombent contre mon corps et qui cherchent l’équilibre.L’admirateur secret de la Saint-Valentin. Je dois avoir toutes ses cartes depuis sept ans ! Les chocolats je les ai plus par contre… à la liqueur de framboise, parce que le chocolat et les framboises c’est ce que je préfère. Je ressens une pression énorme dans ma poitrine. Ho Chull était derrière moi en cours de mathématiques et dès que j’ai senti sa main dans mon dos qui dégrafait mon soutien-gorge, je me suis levée en pleine leçon pour lui coller ma main dans la figure. Il a vu des étoiles, le professeur nous a collé et il a aussi collé Sae Jin parce que tout le monde dans la classe l’a entendu crier qu’il fallait la refaire, parce qu’il avait oublié d’appuyer sur le bouton « play » de son téléphone. Dans la journée, je les persécutais avec le manche à balai qu’on nous avait refourgué pour nettoyer les salles de classe du premier étage. C’était ça le déclencheur, une gifle qui a rougi sa joue pendant trois jours et un coup de balai qui lui a fait une bosse ? C’est là que je suis tombé amoureux de toi et tout ce qu’il dit après, je l’entends plus.
Je repasse le film de sept années d’amitié que j’étais trop jeune et trop inexpérimentée pour interpréter autrement. Le jour où j’ai compris qu’en plus d’être des idiots, ils étaient devenus indispensables à ma vie. Le jour où une partie de moi s’est brisée parce que ses parents l’envoyaient à l’autre bout du monde. Le jour où son avion a décollé et que j’ai pris Sae Jin en excuse pour rester moi aussi trois heures de plus à l’aéroport. Soi-disant pour le consoler. Mais parce que je rêvais secrètement de le voir débarquer avec sa valise vide en nous criant surprise. Je savais depuis son retour que quelque chose avait changé mais avec l’habitude, j’avais relativisé ça comme les saisons changent quatre fois dans l’année. Dans le fond, c’est peut-être juste mon cœur qui a changé.
« Si tu me tournes le dos je te casse le bras. » Je le préviens dans un souffle coupé tandis qu’un soupçon de panique teinte la couleur de ma voix. J’ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire. « T’as attendu sept ans pour me dire tout ça et pour me demander de l’oublier ? Tu crois que ça marche comme ça, t’es bête ou quoi ?! » Quel idiot. Ma main percute violemment son épaule, les sourcils froncés de le voir me dire tout ça pour se défiler à la dernière minute. « T’AS ATTENDU SEPT ANS. » Quel crétin. Je lui donne un autre coup à l’épaule, les muscles raidis par un mélange de frustration et de flou total. Je sais bien que si je continue comme ça il va me bloquer mais c’est de loin la plus grosse connerie qu’il m’ait jamais faite !
Je glisse mes doigts à la racine de mes cheveux et prend une grande inspiration.
Et si c'était la fin ? La fin de nous, c'est la fin de tout.
Je refuse qu’il parte.
D’un pas hésitant, je réduis l’écart de lui à moi. Lèvres pincées, les yeux fermés pour ne plus avoir à entendre les coups violents de mon cœur jusqu’à mes tempes, quand je sens que je tremble de tout mon corps et que j’arrive même plus à réfléchir correctement. « Chully. » Je murmure contre ses lèvres, seulement à quelques centimètres des miennes quand je relève le visage et que je le lâche plus du regard pour l’inciter à se pencher vers moi. « Dis-le moi. Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Je suis prise d'une trouille sans-nom. Qu'est-ce qu'il va se passer ? Je provoque moi-même ce que je redoute. Mais est-ce que je le redoute vraiment ?
Je veux l’entendre dire. Sans grand discours, sans tourner autour du pot. Je veux l’entendre dire ce qu'il aurait déjà du me demander dix fois en sept ans.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Jeu 31 Aoû - 19:09
Plus jamais je ne prendrai de décision sous l'effet de l'alcool. Même si un poid vient de tomber suite à ma pathétique déclaration. J'ai juste envie d'aller me cacher. Je suis pathétique, vraiment. Je vais pour tourner sauf qu'elle me menace. Les habitudes ont la vie dur. Par instinct de survie, je ne bouge plus. Retiens même ma respiration. Sauf que je ne la regarde pas tellement je suis pathétique.
Sa voix est étrange. J'hausse les épaules. Qu'est ce que je peux dire vraiment. Pourquoi elle oublie pas? J'aurai dû lui dire que c'était un pari. Elle aurait râlé mais c'est tout.
Non, il a fallut que je lui avoue mes sentiments. A partir de demain dans le dictionnaire, à côté du mot looser y aura ma photographie ainsi qu'à côté de pathétique. Fautif, je la laisse taper mon épaule. Elle hurle et je dis rien. Elle comprend pas que je ne veux plus en parler. Comme si elle pouvait comprendre ce que je ressentais. J'ai appris à vivre avec le fait que j'étais son meilleur ami, celui vers qui elle se tourne pour un conseil, pour la faire etudier. Je suis celui qui crie le plus fort durant ses compétitions. Celui qui lui ouvre les bras quand elle a besoin de de sentir protéger.
Mon corps ne bouge pas quand elle s'approche de moi. Quand son regard s'ancre dans le mien. Je veux détourner la tête quand elle murmure le surnom qu'elle m'a donné. Je ferme les yeux en voyant ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Il me suffirait juste de me pencher pour l'embrasser. Je . Tu. Je veux elle, je veux qu'elle soit ma copine. Être le seul pour elle. Être son copain, son.. Je passe la main dans mes cheveux, lui lançant un sourire en coin. Que tu me dises que je suis le mec le plus beau que tu connaisses. La distance entre nous, je la diminue. Une main à sa taille, une main à l'arrière de sa tête. Je me penche, mélangeant notre souffle. Murmurant contre ses lèvres que tu sois heureuse. C'est tout ce que je veux là, je devrais l'embrasser. A cet instant même mais je ne fais rien. mais tu peux m'appeler oppa. Et je rigole de stress à ma bêtise.
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Plus jamais je ne prendrai de décision sous l'effet de l'alcool. Même si un poid vient de tomber suite à ma pathétique déclaration. J'ai juste envie d'aller me cacher. Je suis pathétique, vraiment. Je vais pour tourner sauf qu'elle me menace. Les habitudes ont la vie dur. Par instinct de survie, je ne bouge plus. Retiens même ma respiration. Sauf que je ne la regarde pas tellement je suis pathétique.Sa voix est étrange. J'hausse les épaules. Qu'est ce que je peux dire vraiment. Pourquoi elle oublie pas? J'aurai dû lui dire que c'était un pari. Elle aurait râlé mais c'est tout.
Non, il a fallut que je lui avoue mes sentiments. A partir de demain dans le dictionnaire, à côté du mot looser y aura ma photographie ainsi qu'à côté de pathétique. Fautif, je la laisse taper mon épaule. Elle hurle et je dis rien. Elle comprend pas que je ne veux plus en parler. Comme si elle pouvait comprendre ce que je ressentais. J'ai appris à vivre avec le fait que j'étais son meilleur ami, celui vers qui elle se tourne pour un conseil, pour la faire etudier. Je suis celui qui crie le plus fort durant ses compétitions. Celui qui lui ouvre les bras quand elle a besoin de de sentir protéger.
Mon corps ne bouge pas quand elle s'approche de moi. Quand son regard s'ancre dans le mien. Je veux détourner la tête quand elle murmure le surnom qu'elle m'a donné. Je ferme les yeux en voyant ses lèvres à quelques centimètres des miennes. Il me suffirait juste de me pencher pour l'embrasser. Je . Tu. Je veux elle, je veux qu'elle soit ma copine. Être le seul pour elle. Être son copain, son.. Je passe la main dans mes cheveux, lui lançant un sourire en coin. Que tu me dises que je suis le mec le plus beau que tu connaisses. La distance entre nous, je la diminue. Une main à sa taille, une main à l'arrière de sa tête. Je me penche, mélangeant notre souffle. Murmurant contre ses lèvres que tu sois heureuse. C'est tout ce que je veux là, je devrais l'embrasser. A cet instant même mais je ne fais rien. mais tu peux m'appeler oppa. Et je rigole de stress à ma bêtise.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Ven 1 Sep - 0:02
J’ai plein de questions en tête. Des comment et des pourquoi. Pourquoi moi. Pourquoi aussi longtemps. J’ai plein de questions et pourtant, je suis juste incapable d’en poser une seule. J’ai l’impression que des petits bonhommes totalement inexpérimentés s’amusent à appuyer sur tous les boutons de mes émotions. Je suis énervée parce que je me demande ce qui lui a pris de me cacher tout ça alors que ça le fait autant souffrir. Et savoir qu’il a pu garder tout ça en silence alors que j’étais trop bornée pour voir quoi que ce soit, ça me rend triste. Et le rendre triste ça renvoie la balle de la colère dans mon propre camp. Parce que je me rends compte que j’ai pas été plus intelligente que ce qu’il a pu être aussi stupide de protéger mon cœur en sacrifice du sien.
Je suis dans un bordel pas possible. J’ai besoin de silence pour réfléchir mais même avec ça je m’entends plus penser. Je réclame un sérieux qui m’angoisse encore plus. Et lorsqu’il balbutie sans réussir à me sortir une seule réponse cohérente, je devine que son état n’est pas mieux que le mien.
Il me tardait de replacer la mèche rebelle sur son front mais il s’en charge avant moi, mettant en pagaille ses cheveux bruns et lui donnant l’air d’un lionceau. Je rigole avant même qu’il ait pu formuler sa requête. Si sa langue met du temps à se délier de tout ce qu’il devrait vraiment me dire, ses mains sont beaucoup plus audacieuses et ma ramènent à lui en glissant à ma taille, puis dans ma nuque.
Sauf qu’il garde un regard neutre et je pince mes lèvres, passant sur la requête stupide de lui confier qu’à mes yeux, il serait l’homme le plus beau que je connaisse… peut-être ? A vrai dire je ne sais pas. Il n’a pas changé et pourtant mes yeux le découvrent sous un jour nouveau. Je tâcherai d’y réfléchir à deux fois à partir de maintenant. La suite est plus sincère, elle parvient à mes oreilles avec une infinie douceur malgré sa voix à peine audible. Est-ce que je serai heureuse avec lui ? En sept ans je n’ai jamais été déçue.
Et puis le Ho Chull que je connais revient à la charge.
Il en finira jamais avec cette requête stupide. « O-oppa ?! T'es qu'un idiot ! » Je frappe son bras comme je sais si bien le faire. Mais j'ai le coeur vraiment gros. Je veux pas qu'il parte... pas qu'on se quitte là-dessus.
MAIS BORDEL, AVOUE LE MI RAN.
Que c'est plus ton meilleur ami que t'avais sous les yeux depuis des mois mais que c'était un homme complètement changé que que ca te faisait peur de l'avouer. Que t'aurais jamais osé faire le premier pas s'il ne l'avait pas fait ce soir et que t'aurais continué a te voiler tranquillement la face.
Je le regarde, me sentant plus vulnérable que jamais. « Je-- je vais t’embrasser. » Me hissant sur la pointe des pieds, je pose mes lèvres tout contre les siennes sans lui laisser la chance de répliquer une bêtise sans nom. Je retrouve la sensation de tout à l'heure, je me perds dans ce baiser qui peut bien durer des heures. Ces petits papillons dans le ventre qui sont super ridicules mais qui me font sourire. Mes mains cherchent un appui contre ses épaules. Et puis, ce sont mes bras qui glissent le long de sa nuque, qui rapprochent mon corps du sien et je retrouve l’équilibre parfait entre ses bras.
Je repose les talons au sol et romps le baiser. Mes yeux restent fermés et mon cœur qui virevolte comme sur un petit nuage. Le visage de Ho Chull est la première chose que je vois quand je les rouvre doucement et progressivement. Purée… je viens d’embrasser mon meilleur ami. Enfin… je crois que c’est plus seulement mon meilleur ami du coup ?
« Je t’interdis d'oublier ça. » C'est totalement une menace.
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J’ai plein de questions en tête. Des comment et des pourquoi. Pourquoi moi. Pourquoi aussi longtemps. J’ai plein de questions et pourtant, je suis juste incapable d’en poser une seule. J’ai l’impression que des petits bonhommes totalement inexpérimentés s’amusent à appuyer sur tous les boutons de mes émotions. Je suis énervée parce que je me demande ce qui lui a pris de me cacher tout ça alors que ça le fait autant souffrir. Et savoir qu’il a pu garder tout ça en silence alors que j’étais trop bornée pour voir quoi que ce soit, ça me rend triste. Et le rendre triste ça renvoie la balle de la colère dans mon propre camp. Parce que je me rends compte que j’ai pas été plus intelligente que ce qu’il a pu être aussi stupide de protéger mon cœur en sacrifice du sien.Je suis dans un bordel pas possible. J’ai besoin de silence pour réfléchir mais même avec ça je m’entends plus penser. Je réclame un sérieux qui m’angoisse encore plus. Et lorsqu’il balbutie sans réussir à me sortir une seule réponse cohérente, je devine que son état n’est pas mieux que le mien.
Il me tardait de replacer la mèche rebelle sur son front mais il s’en charge avant moi, mettant en pagaille ses cheveux bruns et lui donnant l’air d’un lionceau. Je rigole avant même qu’il ait pu formuler sa requête. Si sa langue met du temps à se délier de tout ce qu’il devrait vraiment me dire, ses mains sont beaucoup plus audacieuses et ma ramènent à lui en glissant à ma taille, puis dans ma nuque.
Sauf qu’il garde un regard neutre et je pince mes lèvres, passant sur la requête stupide de lui confier qu’à mes yeux, il serait l’homme le plus beau que je connaisse… peut-être ? A vrai dire je ne sais pas. Il n’a pas changé et pourtant mes yeux le découvrent sous un jour nouveau. Je tâcherai d’y réfléchir à deux fois à partir de maintenant. La suite est plus sincère, elle parvient à mes oreilles avec une infinie douceur malgré sa voix à peine audible. Est-ce que je serai heureuse avec lui ? En sept ans je n’ai jamais été déçue.
Et puis le Ho Chull que je connais revient à la charge.
Il en finira jamais avec cette requête stupide. « O-oppa ?! T'es qu'un idiot ! » Je frappe son bras comme je sais si bien le faire. Mais j'ai le coeur vraiment gros. Je veux pas qu'il parte... pas qu'on se quitte là-dessus.
MAIS BORDEL, AVOUE LE MI RAN.
Que c'est plus ton meilleur ami que t'avais sous les yeux depuis des mois mais que c'était un homme complètement changé que que ca te faisait peur de l'avouer. Que t'aurais jamais osé faire le premier pas s'il ne l'avait pas fait ce soir et que t'aurais continué a te voiler tranquillement la face.
Je le regarde, me sentant plus vulnérable que jamais. « Je-- je vais t’embrasser. » Me hissant sur la pointe des pieds, je pose mes lèvres tout contre les siennes sans lui laisser la chance de répliquer une bêtise sans nom. Je retrouve la sensation de tout à l'heure, je me perds dans ce baiser qui peut bien durer des heures. Ces petits papillons dans le ventre qui sont super ridicules mais qui me font sourire. Mes mains cherchent un appui contre ses épaules. Et puis, ce sont mes bras qui glissent le long de sa nuque, qui rapprochent mon corps du sien et je retrouve l’équilibre parfait entre ses bras.
Je repose les talons au sol et romps le baiser. Mes yeux restent fermés et mon cœur qui virevolte comme sur un petit nuage. Le visage de Ho Chull est la première chose que je vois quand je les rouvre doucement et progressivement. Purée… je viens d’embrasser mon meilleur ami. Enfin… je crois que c’est plus seulement mon meilleur ami du coup ?
« Je t’interdis d'oublier ça. » C'est totalement une menace.
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Re: speak the truth even of your voice shakes ☾ ft. il ho chull | Dim 3 Sep - 10:33
Extérieurement, je suis calme, dans ma tête c'est autre chose. Sept ans à l'aimer sans rien dire. Sept ans à être présent à chaque instant, la protéger, la faire sourire. Alors quand elle me demande ce que j'attends d'elle, je suis pris de court. La première stupidité me passe par la tête. Elle doit le comprendre. Puis je la tire vers moi, posant une main dans le bas de son dos, et l'autre sur sa nuque. Nos souffles se mélangent alors que dans un murmure,je lui dis vraiment ce que je veux pour elle. Ensuite, ensuite... C'est nerveux que je lui dit qu'elle peut l'appeler oppa. Non, pas notre jeu depuis notre rencontre. C'est pas le fait que je suis son aîné de deux mois. Qu'elle m'appelle ainsi car je suis son petit copain , le mec qui est là pour la protéger, la faire rire et qui a le droit de l'embrasser aussi.
Quand elle se met sur la pointe des pieds et qu'elle me murmure qu'elle va m'embrasser, je n'ai pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit, que ses lèvres se posent sur les miennes. Un simple petit baiser, me fait perdre les secondes, les minutes. Des papillons voltigent dans mon estomac. Je sens son corps se presser contre le mien. Ses mains chercher une position. Je l'aide, la tenant contre moi. Puis, elle repose ses pieds sur le sol, nous ouvrons nos yeux en même temps. Mi Ran est jolie quand elle rougit, quand elle a une petite flamme dans son regard.
Je rigole à sa menace alors que je lui attrape la main. Je ne compte pas l'oublier de sitôt. Une nouvelle fois, je la tire vers moi pour la serrer dans mes bras. Mi, je serai toujours le même. Juste que.. Nos regards ne se quittent pas, je lui souris tendrement. je suis ton oppa maintenant. Je cherche les mots, chose compliqué. Même les livres sur j'ai potassé sur le sujet ne m'aide pas. Si tu as besoin de parler à ton meilleur ami, il sera là. Si tu as besoin de ton copain, il sera là. C'est stupide comme pensé non. L'un sera là quand tu veux critiquer ton copain. L'autre sera là si tu as besoin d'inventer des tortures pour ton idiot de meilleur ami. En parlant d'idiot de meilleur ami, un autre s'invite dans mes pensés. Et là, tout en la serrant contre moi, je ne peux m'empêcher de murmurer. Je serai là pour t'aider à canaliser tes deux meilleurs amis.
speak the truth even if your voice shakes
ho chull, mi ran ♡ michull
Extérieurement, je suis calme, dans ma tête c'est autre chose. Sept ans à l'aimer sans rien dire. Sept ans à être présent à chaque instant, la protéger, la faire sourire. Alors quand elle me demande ce que j'attends d'elle, je suis pris de court. La première stupidité me passe par la tête. Elle doit le comprendre. Puis je la tire vers moi, posant une main dans le bas de son dos, et l'autre sur sa nuque. Nos souffles se mélangent alors que dans un murmure,je lui dis vraiment ce que je veux pour elle. Ensuite, ensuite... C'est nerveux que je lui dit qu'elle peut l'appeler oppa. Non, pas notre jeu depuis notre rencontre. C'est pas le fait que je suis son aîné de deux mois. Qu'elle m'appelle ainsi car je suis son petit copain , le mec qui est là pour la protéger, la faire rire et qui a le droit de l'embrasser aussi. Quand elle se met sur la pointe des pieds et qu'elle me murmure qu'elle va m'embrasser, je n'ai pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit, que ses lèvres se posent sur les miennes. Un simple petit baiser, me fait perdre les secondes, les minutes. Des papillons voltigent dans mon estomac. Je sens son corps se presser contre le mien. Ses mains chercher une position. Je l'aide, la tenant contre moi. Puis, elle repose ses pieds sur le sol, nous ouvrons nos yeux en même temps. Mi Ran est jolie quand elle rougit, quand elle a une petite flamme dans son regard.
Je rigole à sa menace alors que je lui attrape la main. Je ne compte pas l'oublier de sitôt. Une nouvelle fois, je la tire vers moi pour la serrer dans mes bras. Mi, je serai toujours le même. Juste que.. Nos regards ne se quittent pas, je lui souris tendrement. je suis ton oppa maintenant. Je cherche les mots, chose compliqué. Même les livres sur j'ai potassé sur le sujet ne m'aide pas. Si tu as besoin de parler à ton meilleur ami, il sera là. Si tu as besoin de ton copain, il sera là. C'est stupide comme pensé non. L'un sera là quand tu veux critiquer ton copain. L'autre sera là si tu as besoin d'inventer des tortures pour ton idiot de meilleur ami. En parlant d'idiot de meilleur ami, un autre s'invite dans mes pensés. Et là, tout en la serrant contre moi, je ne peux m'empêcher de murmurer. Je serai là pour t'aider à canaliser tes deux meilleurs amis.
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