Sweet Night with You ft. Rina
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Sweet Night with You ft. Rina | Sam 2 Sep - 12:31 Citer EditerSupprimer
Sweet Night with You
ft. Rina
L’écran géant se nimba d’obscurité. Toile sombre sur laquelle défila la liste de noms interminables que personne ne regardait jamais. Les lumières de la salle se rallumèrent. Les spectateurs commencèrent à se lever de leurs sièges. Sauf nous, je restais aussi et tu me connaissais assez bien pour ne pas t’impatienter. Il y avait parfois quelques scènes extra tout à la fin du générique pour les curieux persévérants à mon instar. Aujourd’hui, ce ne fut pas le cas, alors tandis que la salle se faisait désormais déserte à l’exception de nos deux personnes, nous en franchîmes la porte de sortie à notre tour. Nous découvrîmes que la surprise finale, la météo s’était chargée de nous la concocter. Pendant que nous profitions tranquillement de la séance de projection bien à l’abri dans le cinéma, la pluie avait commencé à s’abattre sur la capitale et ne semblait guère s’en lasser. Evidemment, gentleman de pacotille, je n’avais prévu de parapluie. Accord silencieux de regards entrecroisés, nous n’eûmes d’autres choix que de nous engager sous les gouttes facétieuses se riant des passants qu’elles avaient parvenus à piéger, s’amusant de nous. Le son de nos pas résonnait sur les flaques d’eau recouvrant d’une infime couche aqueuse les trottoirs de la ville. Ta veste remontée sur ta tête et mon bras levé au-dessus, illusion de t’abriter des gouttes du ciel, nous hâtions la marche, sourires aux lèvres et beauté radieuse sur ton visage. Nous avions l’air de deux amoureux probablement, cœurs adolescents qui crépitent à la saveur légère de l’instant présent. Mais nous n’étions plus, ni des enfants, ni des amants. Juste deux adultes qui ont grandi trop jeunes, trop tôt. Peut-être, nous étions ratés un jour, à un carrefour de nos vies, toi et moi. Pourtant tu es toujours là, tu fais parmi de mon quotidien. Sans toi, quel genre d’homme affaibli serais-je devenu ? Chevalier au sol, un genou à terre, serais-tu ma dame du lac ? A l’immense nuance que mon graal, tu ne m’envoyas pas quérir mais me l’apporta : Yeonhwa. Lorsque mes yeux rencontrent les tiens, peux-tu y lire les mots de mon infinie reconnaissance qui y sont gravés, Rina ?
Un regard, un sourire, une relation aussi complice que ponctuer parfois d’une once de gêne, du moins au coin de mes lèvres tandis que les tiennes resplendissent tant. Peut-être est-ce dû à l’éclat de ta beauté ? Je t’ouvris la porte de mon appartement et t’invita à rentrer. Nos chaussures déposées à l’entrée, nul besoin de te faire visiter, tu connaissais les lieux presque aussi bien que si tu avais logé dans ces quelques pièces, n’est-ce pas ? « Fais comme chez toi » te dis-je sur un ton léger. Quand bien même tu avais des habitudes, je te savais ne pas être sans-gêne. Tu ne le serais jamais vraiment à mes yeux certainement. « Je vais chercher des serviettes » annonçai-je avant de disparaitre dans la salle de bain, une poignée d’instants. Une serviette nonchalamment jetée sur ma tête, je revins, seconde en main. Naturellement, je la passais autour de tes épaules puis la monta sur ta tête. Avec douceur, j’épongeais ainsi ta longue chevelure ruisselante. Il m’était instinctif de prendre soin d’autrui, et surtout des personnes importantes. En oubliai-je parfois les frontières des conventions face à mes gestes embarrassants ? Oui, mais pas avec toi, j’en gardai la conscience, cependant mon corps agissait sans concerter mon esprit. Alors, par le biais d’un sourire, je tentais de conserver un air aussi naturel qu’assuré. « Je ne voudrais pas que tu tombes malade par ma faute », malheureux étourdi ayant omis de se prémunir d’un parapluie. « Je me sentirais obligé de te remplacer à ton travail et je doute de mes facultés à réussir l’expérience ! » Si mon ton émana dans une pointe d’humour, je ne pensais pas moins que je ferais un bien piètre serveur.
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Re: Sweet Night with You ft. Rina | Lun 4 Sep - 22:53 Citer EditerSupprimer
Sweet night with you
Avec Chin Hae
-Un film. Une histoire. Tout le déroulé venait de se faire sous nos yeux qui, curieux de savoir la moindre scène qui suivait, n’avait pas lâché une seule seconde l’écran. Sans doute aussi parce que nous nous sentions bien. Apaisés. Rassurés. Inutile d’aller chercher plus loin un moment de réconfort, que de le passer ainsi en compagnie des gens que nous estimons et avec qui la vie paraît plus simple... Plus authentique. Le générique final arrivant trop tôt à mon goût laissa alors la pièce se rallumer soudainement, si bien que mes rétines étant habituées à une certaine obscurité, se plaignirent de tant de lumière. Une légère gêne, qui serait alors passagère et des picotements dans les yeux purent également se faire sentir. Rien de bien grave et qui n’allait pas passer au bout de seulement quelques secondes. Le corps humain avait cette particularité de pouvoir toujours aller mieux assez rapidement.
Alors que les autres personnes étaient déjà partie, avant même que le générique puisse apparaître sur l’écran géant devant nous, je savais pourtant que tu ne ferais pas partie de la seconde vague de départ. Je n’avais donc pas besoin de tourner la tête, pour savoir que tu étais toujours assis à la même place que durant ces deux dernières heures. Tout le monde avait déjà quitté la salle et nous étions alors les deux derniers. Un peu comme un « couple » de survivant sur une île déserte. Notre respiration faisant finalement échos dans la salle de cinéma, nous finissions par franchir la porte qui devait nous mener directement à la sortie. En général après avoir passé près de deux heures dans une pièce, sans avoir accès à une fenêtre, ni un quelconque moyen de pouvoir constater ce qu’il se passe dehors, c’est alors avec l’un des plus grands étonnements que l’on s’aperçoit que mère nature en avait décidé autrement et que le beau temps, n’était pas affiché au programme du moment.
En effet, les gouttes qui s’abattaient, sans doute depuis un petit moment sur la ville, la plongeait un peu comme dans un autre monde. La pluie amenait l’humidité, qui elle-même amenait un certain malaise. Comme si le fait de pleuvoir pouvait jouait sur les sentiments et la joie des gens. Il est certain que des personnes disaient déprimer lorsqu’il pleuvait, mais je n’étais pas certaine de pouvoir affirmer la même chose me concernant. Après tout, la pluie amène cette douce senteur de frais et puis l’eau est la ressource primordiale de nos terres, dont il ne faudrait la priver pour rien au monde. La pluie a également cette particularité de toujours arriver au moment où on ne l’attend pas. N’ayant aucun parapluie sous la main et après s’être concertée avec ta personne de manière silencieuse, une petite course se fit, essayant de glisser, se faufiler entre les gouttes, pour essayer d’atteindre notre point final. Alors que j’avais relevé ma veste, pour la mettre sur ma tête, je pouvais distinguer ton visage, si… Adulte… Impassible, bien que ce ne soit pas vraiment le terme approprié. J’avais toujours aimé voir ton visage, sans doute parce que ce dernier était des plus expressifs qui soit. On pouvait tout deviner rien qu’en te regardant.
Ton passé avait su marquer tes expressions, ta façon d’être et ta façon de faire. Sans doute que tu aurais pu agir autrement, mais la vie n’aurait pas été explicitement correcte. Nous ne pouvons décider de notre destin et sûrement que tu étais voué à « subir » tout ça. Mais tout pendant que je serais là, il était hors de question que tu puisses sentir ne serait-ce qu’un seul instant que tu étais seul. Sans doute que tout ce que j’avais fait jusque là n’était pas grand-chose, mais à mes yeux t’aider et soutenir comptait énormément. Mon sourire t’ai dédié et je comptais bien, aussi ridicule que cela puisse être, continuer d’être à tes côtés. Le pourquoi du comment ne s’explique pas… Enfin, pas que je sache. Pourquoi poser des mots sur ce que je redoute… Sur ce que je ress… Non, inutile d’aller plus loin et, il n’était pas l’heure, pour le moment de faire une analyse…
Alors que nous arrivions finalement devant la porte de ton appartement et, accédant ainsi à un petit moment de tranquilité de sentir la pluie s’abattre sur nous, je pouvais alors pousser un petit soupire de soulagement, avant de retirer ma veste et te remercier, avant de finalement entrer chez toi. Comme à mon habitude, mes premiers réflexes furent de retirer mes chaussures ainsi que ma veste et de bien faire attention à ne pas salir ton appartement. J’attendais finalement ton feu vert, avant de partir sur la pointe des pieds pour étendre ma veste dans ta salle de bains. Avant de finalement te voir repartir dans cette même petite pièce que je venais de quitter. Un petit rire passa la barrière de mes lèvres en te voyant ainsi décoiffé par la pluie. On aurait presque pu voir un enfant… Un adolescent… Un homme beau et resplendissant…-
« Je te remercie… Je ne dois pas ressembler à grand-chose ainsi trempée… »
-Mes pensées partant dans n’importe quelle direction, je me raclais finalement la gorge, avant de m’approcher de toi en te sentant alors mettre une serviette autour de mes épaules, pour finalement sécher mes cheveux. Mon regard s’ancra alors dans le tiens et le monde était si magnifique vu de tes iris, que j’aurais pu y plonger, sans même savoir si c’était un danger pour moi ou pas. La sérénité que je pouvais ressentir a tes côtés n’avait pas de prix. Sans vraiment m’en rendre compte et comme habitude de ce petit toc qui m’était particulier, je mordillais légèrement ma lèvre inférieure en continuant de te fixer du regard. Sans doute que les frissons que je pouvais ressentir avaient une signification autre… Pouvoir sentir tes mains, sans pour autant avoir le contact de « peau contre peau » était doux… Un peu comme le chant d’un conte de fées. Finalement le son de ta voix me faire reprendre conscience et me fit alors une nouvelle fois rire.-
« Il serait dommage que je te transmette mes microbes par la suite, moi qui aime tant partager avec les gens. En attendant, je ne voudrais pas non plus que tu attrapes froid… Et ne doute pas de tes capacités, en revanche il faudrait que je demande à ce qu’on puisse te filmer, pour que je puisse conserver ce petit film en exclusivité. »
-Je ne pouvais m’empêcher de rire en t’imaginant travailler à ma place et comme si c’était quelque chose que j’avais toujours fait, mes mains partirent à la recherche de ta serviette, pour essuyer également tes cheveux. Ta santé était importante pour moi, mais je ne devais pas nier que te voir ne serait-ce qu’un soir dans la peau d’un serveur pourrait me faire rire, sans pour autant que je puisse me moquer de toi… Non, juste un peu te taquiner, rien de plus. La vie est courte, mieux vaut ne pas la passer à toujours avoir un air refrogné et, j’étais du genre à sourire envers et contre tout. Et tu avais besoin de mon sourire. Néanmoins, était-ce ce que j’essayais de me convaincre ou vraiment la réalité ?-
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Avec Chin Hae
-Un film. Une histoire. Tout le déroulé venait de se faire sous nos yeux qui, curieux de savoir la moindre scène qui suivait, n’avait pas lâché une seule seconde l’écran. Sans doute aussi parce que nous nous sentions bien. Apaisés. Rassurés. Inutile d’aller chercher plus loin un moment de réconfort, que de le passer ainsi en compagnie des gens que nous estimons et avec qui la vie paraît plus simple... Plus authentique. Le générique final arrivant trop tôt à mon goût laissa alors la pièce se rallumer soudainement, si bien que mes rétines étant habituées à une certaine obscurité, se plaignirent de tant de lumière. Une légère gêne, qui serait alors passagère et des picotements dans les yeux purent également se faire sentir. Rien de bien grave et qui n’allait pas passer au bout de seulement quelques secondes. Le corps humain avait cette particularité de pouvoir toujours aller mieux assez rapidement.
Alors que les autres personnes étaient déjà partie, avant même que le générique puisse apparaître sur l’écran géant devant nous, je savais pourtant que tu ne ferais pas partie de la seconde vague de départ. Je n’avais donc pas besoin de tourner la tête, pour savoir que tu étais toujours assis à la même place que durant ces deux dernières heures. Tout le monde avait déjà quitté la salle et nous étions alors les deux derniers. Un peu comme un « couple » de survivant sur une île déserte. Notre respiration faisant finalement échos dans la salle de cinéma, nous finissions par franchir la porte qui devait nous mener directement à la sortie. En général après avoir passé près de deux heures dans une pièce, sans avoir accès à une fenêtre, ni un quelconque moyen de pouvoir constater ce qu’il se passe dehors, c’est alors avec l’un des plus grands étonnements que l’on s’aperçoit que mère nature en avait décidé autrement et que le beau temps, n’était pas affiché au programme du moment.
En effet, les gouttes qui s’abattaient, sans doute depuis un petit moment sur la ville, la plongeait un peu comme dans un autre monde. La pluie amenait l’humidité, qui elle-même amenait un certain malaise. Comme si le fait de pleuvoir pouvait jouait sur les sentiments et la joie des gens. Il est certain que des personnes disaient déprimer lorsqu’il pleuvait, mais je n’étais pas certaine de pouvoir affirmer la même chose me concernant. Après tout, la pluie amène cette douce senteur de frais et puis l’eau est la ressource primordiale de nos terres, dont il ne faudrait la priver pour rien au monde. La pluie a également cette particularité de toujours arriver au moment où on ne l’attend pas. N’ayant aucun parapluie sous la main et après s’être concertée avec ta personne de manière silencieuse, une petite course se fit, essayant de glisser, se faufiler entre les gouttes, pour essayer d’atteindre notre point final. Alors que j’avais relevé ma veste, pour la mettre sur ma tête, je pouvais distinguer ton visage, si… Adulte… Impassible, bien que ce ne soit pas vraiment le terme approprié. J’avais toujours aimé voir ton visage, sans doute parce que ce dernier était des plus expressifs qui soit. On pouvait tout deviner rien qu’en te regardant.
Ton passé avait su marquer tes expressions, ta façon d’être et ta façon de faire. Sans doute que tu aurais pu agir autrement, mais la vie n’aurait pas été explicitement correcte. Nous ne pouvons décider de notre destin et sûrement que tu étais voué à « subir » tout ça. Mais tout pendant que je serais là, il était hors de question que tu puisses sentir ne serait-ce qu’un seul instant que tu étais seul. Sans doute que tout ce que j’avais fait jusque là n’était pas grand-chose, mais à mes yeux t’aider et soutenir comptait énormément. Mon sourire t’ai dédié et je comptais bien, aussi ridicule que cela puisse être, continuer d’être à tes côtés. Le pourquoi du comment ne s’explique pas… Enfin, pas que je sache. Pourquoi poser des mots sur ce que je redoute… Sur ce que je ress… Non, inutile d’aller plus loin et, il n’était pas l’heure, pour le moment de faire une analyse…
Alors que nous arrivions finalement devant la porte de ton appartement et, accédant ainsi à un petit moment de tranquilité de sentir la pluie s’abattre sur nous, je pouvais alors pousser un petit soupire de soulagement, avant de retirer ma veste et te remercier, avant de finalement entrer chez toi. Comme à mon habitude, mes premiers réflexes furent de retirer mes chaussures ainsi que ma veste et de bien faire attention à ne pas salir ton appartement. J’attendais finalement ton feu vert, avant de partir sur la pointe des pieds pour étendre ma veste dans ta salle de bains. Avant de finalement te voir repartir dans cette même petite pièce que je venais de quitter. Un petit rire passa la barrière de mes lèvres en te voyant ainsi décoiffé par la pluie. On aurait presque pu voir un enfant… Un adolescent… Un homme beau et resplendissant…-
« Je te remercie… Je ne dois pas ressembler à grand-chose ainsi trempée… »
-Mes pensées partant dans n’importe quelle direction, je me raclais finalement la gorge, avant de m’approcher de toi en te sentant alors mettre une serviette autour de mes épaules, pour finalement sécher mes cheveux. Mon regard s’ancra alors dans le tiens et le monde était si magnifique vu de tes iris, que j’aurais pu y plonger, sans même savoir si c’était un danger pour moi ou pas. La sérénité que je pouvais ressentir a tes côtés n’avait pas de prix. Sans vraiment m’en rendre compte et comme habitude de ce petit toc qui m’était particulier, je mordillais légèrement ma lèvre inférieure en continuant de te fixer du regard. Sans doute que les frissons que je pouvais ressentir avaient une signification autre… Pouvoir sentir tes mains, sans pour autant avoir le contact de « peau contre peau » était doux… Un peu comme le chant d’un conte de fées. Finalement le son de ta voix me faire reprendre conscience et me fit alors une nouvelle fois rire.-
« Il serait dommage que je te transmette mes microbes par la suite, moi qui aime tant partager avec les gens. En attendant, je ne voudrais pas non plus que tu attrapes froid… Et ne doute pas de tes capacités, en revanche il faudrait que je demande à ce qu’on puisse te filmer, pour que je puisse conserver ce petit film en exclusivité. »
-Je ne pouvais m’empêcher de rire en t’imaginant travailler à ma place et comme si c’était quelque chose que j’avais toujours fait, mes mains partirent à la recherche de ta serviette, pour essuyer également tes cheveux. Ta santé était importante pour moi, mais je ne devais pas nier que te voir ne serait-ce qu’un soir dans la peau d’un serveur pourrait me faire rire, sans pour autant que je puisse me moquer de toi… Non, juste un peu te taquiner, rien de plus. La vie est courte, mieux vaut ne pas la passer à toujours avoir un air refrogné et, j’étais du genre à sourire envers et contre tout. Et tu avais besoin de mon sourire. Néanmoins, était-ce ce que j’essayais de me convaincre ou vraiment la réalité ?-
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Re: Sweet Night with You ft. Rina | Ven 8 Sep - 12:11 Citer EditerSupprimer
Sweet Night with You
ft. Rina
Devenu expert en conseil cosmétique, je connaissais autant les doutes des femmes quant à leur apparence qu’ils demeuraient incompréhension à mon esprit. Pourquoi étaient-elles si nombreuses à douter ? Se poser tant et tant de questions… Despotisme masculin ou loi de la concurrence entre elles ? L’entreprise familiale se nourrissait de ce joug de la société, pourtant, comment certaines femmes, comment des beautés comparables à la tienne pouvaient s’en inquiéter de la sorte ? Je te savais d’un naturel loin d’être superficiel et aussi dotée d’une certaine assurance alliée de ton admirable force de caractère. Cependant, je fus laissé perplexe face à tes mots hésitants. T’imaginais-tu vraiment que quelques gouttes d’eaux puissent ternir ton éclat ? « Une belle femme le reste en toutes circonstances. » Parce qu’en-dehors du cadre professionnel j’étais relativement incapable de parler aux femmes, il paraissait que mes remarques et compliments se révélaient parfois un peu too much. Je ne mentais pas, juste il semblerait que dans les relations sociables entre être humain, à l’instar de la vie professionnelle, il fallait savoir tisser les mots avec la forme appropriée. Or la plus élégante ne s’avérait pas toujours la plus adéquate apparemment. Ou en tout cas, je n’en avais pas l’art du maniement à ce point. Après tout, bien que cultivé, n’en demeurais-je pas moins un enfant issu de la campagne ? Le raffinement nous faisait indéniablement défaut au sein de la fratrie Baek, ce malgré, certains airs de citadins gentleman. Là-dessus, tu me ressemblais un peu. A mes yeux, tu n’avais rien à envier aux riches femmes distinguées. Ta grâce était naturelle, et en même temps, il transparaissait comme tu savais mener bataille dans la vie. A toi non plus, je ne connaissais en vérité pas grands éléments de ton passé. Préférai-je l’ignorance à la découverte qui, à l’instar de Raylai, pourrait me coûter ton départ ? Inutile, ce soir, d’accorder place aux pensées noires. A tes mots, je souriais : « Tu penses que le costume de serveur m’irait si bien au point de devoir le filmer ? » Tout dépendait du standing de l’établissement en vérité quoi que… du fait de mes racines, j’étais très à l’aise, même plus dans des vêtements des plus simple que dans mes costards guindés. Etrange jeu de la vie où pour réussir une carrière professionnelle, il fallait parfois presque s’exercer au dédoublement de personnalité. Si le travail nous engonçait dans ses codes, l’important n’était-il pas d’avoir quelques échappatoires où laisser entrevoir notre véritable personnalité ? N’était-ce pas pour cette raison qu’il nous était si agréable de partager quelques moments en toute simplicité ? A toi, je n’avais rien à cacher. D’autant plus que malgré mes lacunes, je savais les femmes bavardes avec leur meilleure amie et notamment au sujet de leur compagnon. A quel point me connaissais-tu mieux que je ne pouvais prétendre à la réciproque ? Je te laissais faire tandis que tu imitais mon geste. Un imperceptible battement de cils, mes yeux caressaient les traits de ton visage, doux et concentré. Avec toi, j’avais l’inexplicable impression d’équilibre. Je souhaitais veiller sur toi, comme il m’était habituel, et à la fois, je ressentais presque l’envie de te laisser me couver. Parce que j’ai toujours été le fils qui devait prendre soin de ses frères, sans jeter la pierre à ma mère, je n’ai jamais été guère loti en chaleur féminine et maternelle. Raylai fut un rayon de soleil, un souffle de vie et de liberté, mais indéniablement pas, elle ne dégageait pas la même maturité que toi. Ce côté apaisant que tu possèdes…
Un soudain fracas interrompit le charme. Un sursaut et l’agitation en provenance de la cage disposée dans le salon, de ses grandes dents proéminentes, Charles-Edouard s’était saisi des barreaux. Avec énergie, il les secouait afin de manifester bruyamment sa présence et également son mécontentement. « J’en connais un qui s’assure de ma formation de serveur en tout cas ! » En effet, monsieur le lapin manifestait sans hésitation l’indignation quant à, d’une part l’inattention dont il avait été victime au retour des humains, d’autre part, l’attente de sa pitance. Ma serviette retombant sur mes épaules, je me détournai de toi pour répondre aux exigences de mon colocataire à grandes oreilles. Ouvrant la cage par le dessus, d’une main, je me saisis du polisson, le collant contre mon torse humide – histoire que les poils collent encore un peu mieux aux fibres du vêtement -, et de l’autre, j’attrapais le paquet de granulés que je versais dans gamelle. Charles-Edouard agita vigoureusement les pattes, pressé d’échapper à mon emprise, cependant, je me préservai ainsi des élans de son enthousiasme impliquant souvent confusion entre la chair de mes doigts et le contenu graminées de son repas ! Une fois la manœuvre terminée, je pus libérer la bête fauve. Si je fermais le couvercle de sa cage posée à même le sol, j’ouvris la trappe de façade formant un ponton, ainsi quand monsieur serait rassasié, libre à lui de s’adonner à sa promenade vagabonde digestive à travers le salon comme il lui était coutume chaque soir.
Je m’en retournais ensuite à toi, te suggérant de nous préoccuper de notre propre diner. Il ne fallait pas croire mais le cinéma, ça creusait l’estomac ! Au passage de la table basse, je me penchais pour attraper la télécommande puis la remettre entre tes mains. « Je te laisse choisir le programme ? » Même si tes goûts m’étaient devenus assez familier, je préférais te laisser répondre à tes envies de distractions. « Tu peux sélectionnée dans l’option en différée, je n’ai pas eu le temps de me poser sur le canapé de la semaine ! » Pas la peine de t’expliquer le fonctionnement du menu, ce n’était ni la première, ni la dernière fois que tu tenais cette zapette entre tes doigts. Mes pas m’avaient porté jusqu’à la cuisine ouverte sur le salon de cet appartement - déjà assez grand et confortable pour la capitale mais rien de mirobolant non plus – où j’ouvris placard et frigidaire. Si d’ordinaire, je savais recevoir et ne cuisinait guère qu’à l’intention d’invités, la pluie nous avait pris un peu de court et je n’avais anticipé de remplir mon réfrigérateur en prévision de t’avoir à table. Devrions-nous commander ? J’hésitais fortement alors que mes yeux parcouraient les étages peu rempli de l’appareil réfrigérant. « Qu’est-ce que tu veux man… Oh ! Il me reste du kimchi maison fait par ma mère ! Il me semble que tu en raffoles ? » Et moi aussi, car probablement à l’instar de toutes les mères d’extractions modestes, leur cuisine personnelle détenait un petit goût en plus !
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Re: Sweet Night with You ft. Rina | Ven 8 Sep - 15:15 Citer EditerSupprimer
Sweet night with you
Avec Chin Hae
-Il était vrai que mon état naturel était de rester simple et surtout ne pas trop abuser de tout ce qui faisait le phare des magazines. Une coiffure à la « perfection ». Un maquillage adapté à tous types de sorties. Il fallait bien se rendre compte que tout semblait être fait pour faire attention à l’apparence. Il fallait bien se rendre compte que tout ce qui faisait la beauté d’une femme au naturel auparavant n’existe quasiment plus. Il est même à supposer que d’ici quelques temps, cela ne sera même plus accessible. On peut déjà remarquer que, de nos jours, les jeunes adolescentes ou encore préadolescentes, ne jurent que par le nouveau rouge à lèvres ou encore les fards à paupières que leurs tars féminines met en ce moment. Il était vrai que je ne comprenais pas trop ce phénomène, car cela ne m’avait jamais vraiment beaucoup intéressé. Comme on m’a toujours dit, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je ferais exception à la règle ? Je ne comprenais pas vraiment moi-même ma réaction. C’était en quelque sorte, comme si je voulais… Non, j’avais ce besoin de plaire… Plus précisément de te plaire à toi… Comment ? Non, je n’avais pas à me poser ce genre de question. Rina, arrête de parler inutilement.
Et au moment où finalement le son de ta voix se fit de nouveau entendre, ce fut pour me faire arracher le rose aux joues. Bravo, on peut dire que je n’avais pas vraiment l’air fine ainsi, mais bon passons. Ta façon de parler reflétait à la perfection ta personnalité, que je trouvais tout à la fois intéressante et vraiment des plus simples. De nos jours, les gens se formalisent trop dans leur façon de parler, pour paraître trop « hype ». Une convenance complètement inutile, si vous voulez mon avis personnel. Tu étais des plus naturels et c’était aussi cette particularité de ta personnalité qui faisait que tu étais vraiment un être à part entière. Tu étais différent des autres et, c’était aussi ce qui faisait ton charme… Heu, je veux dire qui faisait que tout le monde pouvait t’apprécier à ta juste valeur. Et quand bien même des gens pourraient te juger ou même te critiquer, en général les gens qui me connaissaient savaient qu’il ne fallait pas le faire devant moi. Par un certain côté, il fallait bien avouer que nos caractères étaient tout de même plus ou moins similaires. Sans doute était-ce la raison de notre si bonne entente. Je n’y avait jamais vraiment réfléchit, car pour moi, c’était tout à fait naturel.
Croisant furtivement ton regard, je mordis nerveusement ma lèvre, une pensée me revenant en tête. Plutôt un mot qu’une situation, à vrai dire. Raylai. Il suffisait de te regarder, pour comprendre ce qui avait pu la charmer. C’était visible et il était inutile de se poser des questions. Je ne doute pas de son amour et qu’il fut véritable, à un moment donné. Pour être franche, je ne m’étais vraiment pas attendu à un départ aussi précipité. J’avais vu l’état dans lequel elle t’avait laissé et, il était hors de question pour moi de t’y faire repenser, tout comme il était absolument impensable de t’abandonner, pour partir, moi également, en te laissant tout seul. Je préférais écouter ta réflexion et me mis également à rire à l’écoute. A vrai dire, j’aurais bien aimé dire que le costume de serveur devait sûrement t’aller comme un gant et expliquer oh combien un costume pouvait rendre un homme encore plus se… D’accord, alors Rina, tu as volontairement le cerveau fatigué.-
« Je ne sais pas, mais je pense que c’est surtout le fait que tu risques de faire de drôles de figures en tenant le plateau, pour ne pas faire tomber les verres que les gens auront commandés. C’est surtout ça qui risque d’être marrant… Mais bon, je te taquine surtout, je ne pourrais pas te laisser en difficulté, sans venir t’aider tu sais. »
-Il était vrai que je ne te voyais pas comme serveur. Non pas, parce que tu ne saurais pas dû faire, mais plutôt parce que j’avais comme instinct que tu étais destiné à une carrière beaucoup mieux. Une carrière supérieure. Je ne savais pas vraiment pour quelles raisons, mais je te voyais bien naviguer dans les dédalles d’une société ou encore dans un circuit où tu aurais des hautes responsabilités. En attendant, je mettais de l’ouvrage à ce que je faisais en faisant bien attention à bien te sécher les cheveux correctement. J’aimais beaucoup prendre soin de toi. Sans doute parce que te couver était ce qui me réconfortais. Comme si je pouvais apporter un petit plus à ta vie. Je me doutais bien que ce n’était pas ce qui te faisait vivre, mais on va dire que, d’un certain côté ça me rassurait et ça me donnait une raison concrète de pouvoir toujours continuer. Tout du moins, tant que tu ne me le disais pas explicitement que tu désirais que j’arrête, mais je n’avais pas l’impression, non plus, que cela te dérangeait un tant soit peu. Ne m’attendant pas du tout à ce que cette petite boulle de poil se mette à exprimer sa présence de façon aussi bruyante et énergique, je ne pus retenir un petit sursaut avant de me mettre simplement à rire nerveusement, lâchant la serviette de mes mains. C’était comme si un enfant venait d’être pris en flagrant délit de faire une bêtise. Sans doute que c’était ce que j’étais inconsciemment en train de faire, je ne savais pas vraiment. Toujours est-il que mon esprit avait dû le penser un minimum, pour que je réagisse de la sorte.-
« J’aurais plutôt tendance à penser que ce gentil gentleman serait en train de réclamer de l’attention, une bonne dose de câlin et sûrement une bonne gamelle pleine de bonnes choses à déguster avec surtout une bonne dose de cochonnerie qui font grossir je penses. »
-Ce petit lapin était un gourmand, mais je savais aussi que l’air de rien tu y étais très attaché. On dit toujours que les animaux ont ce contact avec les humains qui le calme et les rassurent. Ce pouvoir un peu « médicamenteux » qui est très bénéfique à la bonne santé de corps et de l’esprit. Prenant alors la télécommande et sachant m’en servir presque les yeux fermés, je naviguais dans les menus de la télévision, choisissant avec précaution le programme que je recherchais et que je savais te plaire aussi. Mettant le son au minimum, je laissais alors le son parcourir la pièce en léger bruit de fond. Il était vrai que je préférais être en ta compagnie, pour pouvoir mieux apprécier le programme télé. Finalement le son de ta voix se fit de nouveau entendre et un petit éclat pu se faire dans mes yeux. Ta maman cuisinait tellement bien que j’en avais l’eau à la bouche, rien qu’en y pensant. Ta maman était sûrement l’une des meilleures cuisinières que j’avais pu rencontrer jusqu’à présent. Néanmoins, te proposer mon aide en cuisine était ce qui me semblait tout à fait naturel. Et puis, cela faisait une petite occasion de plus de passer encore plus de temps ensemble.-
« Oh que oui, j’adore ça même. Et ça sera avec plaisir, mais est-ce que tu as besoin d’une aide quelconque pour cuisiner quelque chose ? »
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Avec Chin Hae
-Il était vrai que mon état naturel était de rester simple et surtout ne pas trop abuser de tout ce qui faisait le phare des magazines. Une coiffure à la « perfection ». Un maquillage adapté à tous types de sorties. Il fallait bien se rendre compte que tout semblait être fait pour faire attention à l’apparence. Il fallait bien se rendre compte que tout ce qui faisait la beauté d’une femme au naturel auparavant n’existe quasiment plus. Il est même à supposer que d’ici quelques temps, cela ne sera même plus accessible. On peut déjà remarquer que, de nos jours, les jeunes adolescentes ou encore préadolescentes, ne jurent que par le nouveau rouge à lèvres ou encore les fards à paupières que leurs tars féminines met en ce moment. Il était vrai que je ne comprenais pas trop ce phénomène, car cela ne m’avait jamais vraiment beaucoup intéressé. Comme on m’a toujours dit, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je ferais exception à la règle ? Je ne comprenais pas vraiment moi-même ma réaction. C’était en quelque sorte, comme si je voulais… Non, j’avais ce besoin de plaire… Plus précisément de te plaire à toi… Comment ? Non, je n’avais pas à me poser ce genre de question. Rina, arrête de parler inutilement.
Et au moment où finalement le son de ta voix se fit de nouveau entendre, ce fut pour me faire arracher le rose aux joues. Bravo, on peut dire que je n’avais pas vraiment l’air fine ainsi, mais bon passons. Ta façon de parler reflétait à la perfection ta personnalité, que je trouvais tout à la fois intéressante et vraiment des plus simples. De nos jours, les gens se formalisent trop dans leur façon de parler, pour paraître trop « hype ». Une convenance complètement inutile, si vous voulez mon avis personnel. Tu étais des plus naturels et c’était aussi cette particularité de ta personnalité qui faisait que tu étais vraiment un être à part entière. Tu étais différent des autres et, c’était aussi ce qui faisait ton charme… Heu, je veux dire qui faisait que tout le monde pouvait t’apprécier à ta juste valeur. Et quand bien même des gens pourraient te juger ou même te critiquer, en général les gens qui me connaissaient savaient qu’il ne fallait pas le faire devant moi. Par un certain côté, il fallait bien avouer que nos caractères étaient tout de même plus ou moins similaires. Sans doute était-ce la raison de notre si bonne entente. Je n’y avait jamais vraiment réfléchit, car pour moi, c’était tout à fait naturel.
Croisant furtivement ton regard, je mordis nerveusement ma lèvre, une pensée me revenant en tête. Plutôt un mot qu’une situation, à vrai dire. Raylai. Il suffisait de te regarder, pour comprendre ce qui avait pu la charmer. C’était visible et il était inutile de se poser des questions. Je ne doute pas de son amour et qu’il fut véritable, à un moment donné. Pour être franche, je ne m’étais vraiment pas attendu à un départ aussi précipité. J’avais vu l’état dans lequel elle t’avait laissé et, il était hors de question pour moi de t’y faire repenser, tout comme il était absolument impensable de t’abandonner, pour partir, moi également, en te laissant tout seul. Je préférais écouter ta réflexion et me mis également à rire à l’écoute. A vrai dire, j’aurais bien aimé dire que le costume de serveur devait sûrement t’aller comme un gant et expliquer oh combien un costume pouvait rendre un homme encore plus se… D’accord, alors Rina, tu as volontairement le cerveau fatigué.-
« Je ne sais pas, mais je pense que c’est surtout le fait que tu risques de faire de drôles de figures en tenant le plateau, pour ne pas faire tomber les verres que les gens auront commandés. C’est surtout ça qui risque d’être marrant… Mais bon, je te taquine surtout, je ne pourrais pas te laisser en difficulté, sans venir t’aider tu sais. »
-Il était vrai que je ne te voyais pas comme serveur. Non pas, parce que tu ne saurais pas dû faire, mais plutôt parce que j’avais comme instinct que tu étais destiné à une carrière beaucoup mieux. Une carrière supérieure. Je ne savais pas vraiment pour quelles raisons, mais je te voyais bien naviguer dans les dédalles d’une société ou encore dans un circuit où tu aurais des hautes responsabilités. En attendant, je mettais de l’ouvrage à ce que je faisais en faisant bien attention à bien te sécher les cheveux correctement. J’aimais beaucoup prendre soin de toi. Sans doute parce que te couver était ce qui me réconfortais. Comme si je pouvais apporter un petit plus à ta vie. Je me doutais bien que ce n’était pas ce qui te faisait vivre, mais on va dire que, d’un certain côté ça me rassurait et ça me donnait une raison concrète de pouvoir toujours continuer. Tout du moins, tant que tu ne me le disais pas explicitement que tu désirais que j’arrête, mais je n’avais pas l’impression, non plus, que cela te dérangeait un tant soit peu. Ne m’attendant pas du tout à ce que cette petite boulle de poil se mette à exprimer sa présence de façon aussi bruyante et énergique, je ne pus retenir un petit sursaut avant de me mettre simplement à rire nerveusement, lâchant la serviette de mes mains. C’était comme si un enfant venait d’être pris en flagrant délit de faire une bêtise. Sans doute que c’était ce que j’étais inconsciemment en train de faire, je ne savais pas vraiment. Toujours est-il que mon esprit avait dû le penser un minimum, pour que je réagisse de la sorte.-
« J’aurais plutôt tendance à penser que ce gentil gentleman serait en train de réclamer de l’attention, une bonne dose de câlin et sûrement une bonne gamelle pleine de bonnes choses à déguster avec surtout une bonne dose de cochonnerie qui font grossir je penses. »
-Ce petit lapin était un gourmand, mais je savais aussi que l’air de rien tu y étais très attaché. On dit toujours que les animaux ont ce contact avec les humains qui le calme et les rassurent. Ce pouvoir un peu « médicamenteux » qui est très bénéfique à la bonne santé de corps et de l’esprit. Prenant alors la télécommande et sachant m’en servir presque les yeux fermés, je naviguais dans les menus de la télévision, choisissant avec précaution le programme que je recherchais et que je savais te plaire aussi. Mettant le son au minimum, je laissais alors le son parcourir la pièce en léger bruit de fond. Il était vrai que je préférais être en ta compagnie, pour pouvoir mieux apprécier le programme télé. Finalement le son de ta voix se fit de nouveau entendre et un petit éclat pu se faire dans mes yeux. Ta maman cuisinait tellement bien que j’en avais l’eau à la bouche, rien qu’en y pensant. Ta maman était sûrement l’une des meilleures cuisinières que j’avais pu rencontrer jusqu’à présent. Néanmoins, te proposer mon aide en cuisine était ce qui me semblait tout à fait naturel. Et puis, cela faisait une petite occasion de plus de passer encore plus de temps ensemble.-
« Oh que oui, j’adore ça même. Et ça sera avec plaisir, mais est-ce que tu as besoin d’une aide quelconque pour cuisiner quelque chose ? »
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Re: Sweet Night with You ft. Rina | Dim 17 Sep - 11:55 Citer EditerSupprimer
Sweet Night with You
ft. Rina
Depuis le départ de cette femme qui m’avait permis de découvrir l’amour – car malgré les blessures infligées à la finalité, elle m’avait offert également d’inestimables présents : son coeur et notre enfant –, vous n’étiez que deux à visiter ces lieux des plus naturellement. Après Yeonhwa, Kaede et toi représentiez à présent les femmes de mon existence. Évidemment, j’ai tenté un peu d’aller de l’avant. Rencontrer quelqu’un avec qui peut-être, je pourrais entrapercevoir un avenir. Mais avant même d’en arriver au stade d’envisager introduire le sujet Yeonhwa, je n’avais trouver chaussures à mon pied. N’étais-je pas prêt ? Ou bien, vous trois suffisiez vous à combler ma vie ? Sans doute un peu des deux. Le nez dans les placards à chercher quelques accessoires afin de dresser la table, je souriais, me représentais la scène que tu avais peint précédemment. N’aurais-tu donc que si peu foi en mon adresse pour m’imaginer en peine à me frayer chemin en équilibre entre les pieds de chaises et de tables à servir. Alors, espiègle, curieux de donner raison ou tort, tandis que j’extrayais de la vaisselle de son étagère, je feignis de laisser glisser un verre d’entre mes doigts. Instant de perdition dans le vide pour l’objet qui vit probablement défiler sa vie, être rempli et vidé inlassablement, reversé, par des lèvres embrassés, dans le lave-vaisselle noyé, puis d’un geste vif, je le rattrapai. Petit jeu de suspense risqué. Vraisemblablement, aujourd’hui, je me révélai quelque peu chanceux. Dextérité acquise grâce à la pratique régulière des arts martiaux, si je n’étais pas à l’abri de quelques maladresses, j’avais en principe, au moins les réflexes de parer au pire de leurs conséquences. Non pas peu fier de ma performance, je me redressai et t’adressai un sourire triomphant, après de la candeur d’un mauvais acteur. Je déposai le tout sur le plan de travail, ensuite arpenté de mon regard. Le murmure du téléviseur fredonnant en fond sonore dans l’appartement, tu m’avais rejoint enthousiasmé au plaisir retrouvé de goûter à nouveau au délicieux kimchi de ma mère. Le trésor dans son Tupperware remis entre tes mains, tu me proposais ton aide à la cuisine. Moue légèrement froncée, je réfléchissais, ouvrais et jetais un coup d’oeil dans l’auto-cuiseur. « Hum eh bien… Il me reste suffisamment de riz pour deux… » Cet appareil d’électroménager était l’un de mes meilleurs amis du quotidien avec ses partenaires : le micro-ondes et la bouilloire. Les indispensables pour ma cuisine succincte en semaine, et dans mes week-end de solitude également, probablement encore plus car les jours travaillés, je déjeunais toujours à l’extérieur et régulièrement dinais au restaurant. En général, dans le cadre de relations d’affaires ou familiales. Du riz et du kimchi correspondaient parfaitement à mon alimentation de fortune habituelle, cependant, ce n’était pas tout à fait un repas digne de ce nom à t’offrir, surtout si ton estomac criait famine. « Mais si tu as de l’appétit pour un repas plus copieux… » Je me mis à tournoyer sur place, cherchant quelque chose du regard à travers la pièce principale de l’appartement, en direction du sol, lorsque soudainement, je le saisis dans mon champ de vision : « Tu sais cuisiner le lapin ? » Ustensile de cuisine dans la main en prolongement de mon bras, je désignai le polisson poilus qui vagabondait à sa guise au gré de la propulsion de ses pattes dont la puissance n’était pas à sous-estimée, à l’instar de ses pointes de vitesse. Un temps suspendu, je semblais sérieux avant d’exprimer un rire. « Je plaisante. Heureusement, il n’a rien entendu ! » Mimant ses grandes oreilles tombantes, je déposais mes mains sur les miennes, comme si le fait qu’elles soient baissées l’empêchait d’entendre. Mimique que j’usais habituellement face à ma fille lorsque l’envie me prenait de la taquiner. Je les ôtais ensuite et reportais mon attention sur le vadrouilleur. « C’est bien le seul lapin auquel Yeonhwa peut s’attacher sans risquer qu’il finisse dans une assiette. » Vérité souvent difficile à assimiler pour les citadins, mais quand on grandissait à la ferme, on apprenait aussi à consommer les animaux connus de leurs vivants. Mes parents possédaient généralement quelques poulets, mais il leur arrivait aussi d’élever un peu de lapins vivants avant de les tuer pour la consommation familiale ou la vente sur le marché de la petite ville de province perdue bien loin de l’urbanisme ultra-concentré de la capitale. « Au moins, mes parents n’élèvent pas les poneys pour la viande… » Eux, Yeonhwa pouvait les caliner, les papouiller comme elle le voulait, avec la seule limite de devoir savoir s’en détacher au moment de leur départ après vente. Tel était le gagne-pain de mes parents. Alors, quand bien même, mon petit trésor ne pouvait choyer son Pinou au quotidien, il demeurait sa seule valeur sûre. Ce compagnon qu’elle retrouvait à chaque visite, que jamais nous ne vendrons ou ne mangerons. « Je peux faire un saut à la supérette au coin de la rue si tu en veux ? » lançai-je soudainement, déjà prêt à me saisir de mon porte-feuille. « De la viande de poulet, pas de poney par contre ! » N’était-ce pas une bonne plaisanterie amenée comme si je n’avais pas fait exprès de laisser place à l’erreur d’interprétation ? Par contre, il semblerait que je fus moins habile dans la suite de ma réflexion. « Si je ne vivais pas seul, mon frigo serait plus souvent rempli. » Je ne sous-entendais assurément pas là qu’une femme dans ma vie me serait bien utile pour remplir mon réfrigérateur. Enfin si, mais pas dans le sens où les corvées lui revenaient parce que femme ! Juste parce que si je n’avais pas que moi à penser, j’aurais bien davantage le réflexe de faire plus régulièrement des courses, de ne pas rentrer les mains vides du travail. A l’instar de chaque venue de Yeonhwa, où je veillais le jour précédent à ce que ma petite puce ne manque d’absolument rien durant son séjour !« Je vais nous acheter quelques bières aussi ! Tu restes ici avec Charles-Edouard ou on l’emmène faire sa sortie ? » Parti sur ma lancée, j’étais bien décidé à réparer ma bévue de ne rien avoir pour te recevoir convenablement. J’attrapai veste sèche, porte-feuille et clé, puis traversait le salon pour jeter un regard par delà la baie vitrée. « Il tombe encore quelques gouttes, mais ça c’est bien calmé dehors. » Charles-Edouard adorait dévaler les marches des escaliers de l’immeuble résidentiel accroché au bout de sa laisse. Oui, un lapin avec un harnais au bout d’une laisse, et pourquoi pas ? Bien sûr, lorsque nous le sortions ainsi avec Yeonhwa, le petit animal effectuait l’essentiel de la promenade dans les bras, néanmoins, les quelques mètres parcourus de ses propres pattes ne semblaient pas lui déplaire.
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Re: Sweet Night with You ft. Rina | Mer 20 Sep - 11:03 Citer EditerSupprimer
Sweet night with you
Avec Chin Hae
-Un dicton dit très bien qu’il faut laisser le temps au temps. Bien que tu ais effectivement vécu des moments difficiles, il ne fallait surtout pas oublier le bonheur que tu avais également eu. De ce bonheur et cet amour était venu une magnifique petite fille qui vous ressemblez à tous les deux. Néanmoins, je pouvais continuer de voir celle qui fut ma meilleure amie, comme un fantôme du quotidien. Comme une présence invisible qui, bien qu’elle soit partie, laisse une trace bien indélébile. Je ne le faisais aucun doute quant à ta possibilité de quête de l’amour, car tu es un homme bien et qui pourrait combler n’importe quelle femme. Il te fallait juste un peu de temps pour pouvoir reprendre « ta vie en main » si je puis dire ainsi les choses. Et puis, je sais également que le fait d’avoir un enfant pourrait effrayer les gens, bien que cela n’ait aucun sens. Aucune raison d’être. Yeonhwa est vraiment la petite fille la plus douce et la plus calme qui soit. Vous méritez tous les deux le bonheur. Que quelqu’un puisse prendre soin de vous. Ce qu’il ne fallait surtout pas oublier était que je resterais tout pendant que tu auras besoin de moi. Il est hors de question que tu te retrouves sans soutient quelconque.
Pour en revenir au sujet principal qui était de devenir serveur, ce n’était pas vraiment que je ne t’en sentais pas capable, c’était plutôt que le travail n’était pas toujours facile. On croit à tort que le boulot de serveur est tranquille, mais je peux assurer que c’est tout un art de tenir un plateau avec des verres pleins jusqu’à ras-le-bord et de ne pas en faire tomber une goutte. Un véritable exercice d’équilibriste. Je te voyais alors fans ton spectacle que tu offrais à mon regard et dont j’avais la primeur de voir en direct et sans aucun autre spectateur avec moi. Cela devait être la première fois que tu le faisais et comme on dit si souvent, cela devait être la chance du débutant. En te voyant ainsi fière de toi, je ne pus m’empêcher de rire de bon cœur, en applaudissant. Cela faisait vraiment un bien fou et détendait le corps et l’esprit.-
« Mais qu’est-ce que tu es doué… C’est bon à savoir, car je saurais à qui demander de me remplacer à mon travail si jamais j’en ai besoin. Ou alors, je dirais à mon patron de venir te voir dans le cas où il aurait besoin d’extras… »
-Te connaissant relativement assez bien depuis le temps, je savais que la cuisine n’était pas forcément l’une de tes passions. C’était aussi la raison pour laquelle je voulais te proposer mon aide. De plus, j’en avait déjà l’eau à la bouche, rien qu’à l’idée de pouvoir de nouveau apprécier la délicieuse cuisine de ta maman. Mon palais me serait sûrement reconnaissant pour le restant de la semaine. Je savais quelle cuisinière elle était et chacun de ses mets étaient un véritable délice culinaire. Mes papilles en raffolaient toujours. Mon regard est soudainement attiré par une petite boule de poil qui virevolte à travers la pièce, se sentant parfaitement à son aise et ayant heureusement pas entendu ce que tu venais de dire sur le triste sort que tu lui réservais. Ta fille avait une véritable complicité avec ce lapin et je pouvais bien le remarquer. Elle y tenait beaucoup et il le sentait bien, car il le lui rendait son amour. Posant alors ma main sur ton bras, je bougeais alors ma tête négativement. Il était hors de question que tu sortes alors qu’il continuait encore de pleuvoir.-
« Il pleut encore, tu vas attraper froid. C’est moi qui va y aller et ça serra beaucoup simple, pour savoir quoi prendre, pour te préparer un bon repas. Je ne suis pas aussi douée que ta maman, mais on va dire que je me débrouille pas mal, quand même. »
-Sans perdre plus de temps et te laisser l’occasion de refuser, je partis donc récupérer mon manteau et mes chaussures et finalement partir en directement de la petit supérette. Les gouttes d’eau étaient froides, mais je marchais vite, pour essayer de « passer au travers » bien que cela ne soit plus une légende qu’autre chose. Après tout, il faudrait avoir un corps assez particulier ou alors posséder des pouvoirs spéciaux, mais nous ne vivions pas dans un manga, pour avoir autant de choses. En attendant, il n’y avait pas beaucoup de monde à la supérette et je pus rapidement regarder et prendre ce dont j’avais besoin.
• Du poulet.
• Du riz.
• Des petits légumes.
Voilà de quoi préparer un bon petit repas et auquel le kimchi préparé de ta maman pourra merveilleusement bien se marier. Au passage, je pris également une tablette de chocolat et de quoi préparer un bon gâteau, en guise de dessert. Voyons tout le monde aime le chocolat. Et puis, je comptais bien te faire au moins ce petit plaisir-là.
Rapidement et à la limite de courir, je reviens finalement chez toi en sonnant, pour que tu viennes m’ouvrir, les bras chargés de deux sac en plastique contenant ce qui allait être notre futur repas. -
Code by Joy
Sweet night with you
Avec Chin Hae
-Un dicton dit très bien qu’il faut laisser le temps au temps. Bien que tu ais effectivement vécu des moments difficiles, il ne fallait surtout pas oublier le bonheur que tu avais également eu. De ce bonheur et cet amour était venu une magnifique petite fille qui vous ressemblez à tous les deux. Néanmoins, je pouvais continuer de voir celle qui fut ma meilleure amie, comme un fantôme du quotidien. Comme une présence invisible qui, bien qu’elle soit partie, laisse une trace bien indélébile. Je ne le faisais aucun doute quant à ta possibilité de quête de l’amour, car tu es un homme bien et qui pourrait combler n’importe quelle femme. Il te fallait juste un peu de temps pour pouvoir reprendre « ta vie en main » si je puis dire ainsi les choses. Et puis, je sais également que le fait d’avoir un enfant pourrait effrayer les gens, bien que cela n’ait aucun sens. Aucune raison d’être. Yeonhwa est vraiment la petite fille la plus douce et la plus calme qui soit. Vous méritez tous les deux le bonheur. Que quelqu’un puisse prendre soin de vous. Ce qu’il ne fallait surtout pas oublier était que je resterais tout pendant que tu auras besoin de moi. Il est hors de question que tu te retrouves sans soutient quelconque.
Pour en revenir au sujet principal qui était de devenir serveur, ce n’était pas vraiment que je ne t’en sentais pas capable, c’était plutôt que le travail n’était pas toujours facile. On croit à tort que le boulot de serveur est tranquille, mais je peux assurer que c’est tout un art de tenir un plateau avec des verres pleins jusqu’à ras-le-bord et de ne pas en faire tomber une goutte. Un véritable exercice d’équilibriste. Je te voyais alors fans ton spectacle que tu offrais à mon regard et dont j’avais la primeur de voir en direct et sans aucun autre spectateur avec moi. Cela devait être la première fois que tu le faisais et comme on dit si souvent, cela devait être la chance du débutant. En te voyant ainsi fière de toi, je ne pus m’empêcher de rire de bon cœur, en applaudissant. Cela faisait vraiment un bien fou et détendait le corps et l’esprit.-
« Mais qu’est-ce que tu es doué… C’est bon à savoir, car je saurais à qui demander de me remplacer à mon travail si jamais j’en ai besoin. Ou alors, je dirais à mon patron de venir te voir dans le cas où il aurait besoin d’extras… »
-Te connaissant relativement assez bien depuis le temps, je savais que la cuisine n’était pas forcément l’une de tes passions. C’était aussi la raison pour laquelle je voulais te proposer mon aide. De plus, j’en avait déjà l’eau à la bouche, rien qu’à l’idée de pouvoir de nouveau apprécier la délicieuse cuisine de ta maman. Mon palais me serait sûrement reconnaissant pour le restant de la semaine. Je savais quelle cuisinière elle était et chacun de ses mets étaient un véritable délice culinaire. Mes papilles en raffolaient toujours. Mon regard est soudainement attiré par une petite boule de poil qui virevolte à travers la pièce, se sentant parfaitement à son aise et ayant heureusement pas entendu ce que tu venais de dire sur le triste sort que tu lui réservais. Ta fille avait une véritable complicité avec ce lapin et je pouvais bien le remarquer. Elle y tenait beaucoup et il le sentait bien, car il le lui rendait son amour. Posant alors ma main sur ton bras, je bougeais alors ma tête négativement. Il était hors de question que tu sortes alors qu’il continuait encore de pleuvoir.-
« Il pleut encore, tu vas attraper froid. C’est moi qui va y aller et ça serra beaucoup simple, pour savoir quoi prendre, pour te préparer un bon repas. Je ne suis pas aussi douée que ta maman, mais on va dire que je me débrouille pas mal, quand même. »
-Sans perdre plus de temps et te laisser l’occasion de refuser, je partis donc récupérer mon manteau et mes chaussures et finalement partir en directement de la petit supérette. Les gouttes d’eau étaient froides, mais je marchais vite, pour essayer de « passer au travers » bien que cela ne soit plus une légende qu’autre chose. Après tout, il faudrait avoir un corps assez particulier ou alors posséder des pouvoirs spéciaux, mais nous ne vivions pas dans un manga, pour avoir autant de choses. En attendant, il n’y avait pas beaucoup de monde à la supérette et je pus rapidement regarder et prendre ce dont j’avais besoin.
• Du poulet.
• Du riz.
• Des petits légumes.
Voilà de quoi préparer un bon petit repas et auquel le kimchi préparé de ta maman pourra merveilleusement bien se marier. Au passage, je pris également une tablette de chocolat et de quoi préparer un bon gâteau, en guise de dessert. Voyons tout le monde aime le chocolat. Et puis, je comptais bien te faire au moins ce petit plaisir-là.
Rapidement et à la limite de courir, je reviens finalement chez toi en sonnant, pour que tu viennes m’ouvrir, les bras chargés de deux sac en plastique contenant ce qui allait être notre futur repas. -
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