first act: to be forgiven {youngjae
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first act: to be forgiven {youngjae | Mar 5 Sep - 9:34 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Deux ans avant La veille, cet inconnu m'a proposé d'aller au cinéma aujourd'hui. Sortir, c'est ce qu'il me faudrait pour le moment. Depuis que je suis en Corée, je ne fais rien à part observer cette fille dont il est amoureux pour comprendre ce qu'il lui trouve. Et là, trois semaines que Shin est dans le coma, je ne fais rien d'autre que d'attendre qu'il se réveille. Et lui, cet inconnu m'a écouté parler, m'a serré dans ses bras sans rien dire. Quand il m'a proposé de m'emmener au ciné. Sauf qu'il n'est pas au lieu de rendez-vous. Je tourne en rond dans le hall d'entrée de l'hôpital. Je me sens idiote et dire que pour lui, je... Jamais plus je me laisserai avoir par un homme, je mènerai le jeu.
Maintenant Huit mois que je me suis installée au pays du matin, huit mois que je joue avec la gente féminine. Oh je les entends murmurer où je vais. Quoi qu'il y a un seul endroit où nul n'a pu me toucher. A la salle de sport. C'est pas qu'ils n'ont pas essayé, juste qu'aucuns ne m'attirent. Ils sont si imbu d'eux-mêmes dans ce genre d'endroit. Puis, le sport est comme le théâtre pour moi, un moyen de décompresser. Oublier tout ce qui se bouscule dans mon esprit. Passer de machine à machine juste pour me détendre, me fatiguer et oublier. Pourtant en cette fin d'après-midi, un regard brûlant se pose sur ma personne dès que je sors des vestiaires. Certainement la tenue qui est un peu trop osé pour les coincés de coréens, même pour les japonais (enfin tout est osé pour mes semblables). Sur le vélo, j'écoute la musique diffusée par mes écouteurs sans faire attention aux autres. Durant vingt minutes, je pédale sans lancer un regard à cet inconnu. Pourtant, là bouteille d'eau en main, je m'avance vers lui, l'incendiant du regard. "Avez-vous un problème?" Mon regard détaille les traits de son visage, une petite voix me souffle que je l'ai déjà rencontré et l'analyse de la situation me fait dire autre chose. " C'est ça qui vous déranger?" D'un geste de la main, je montre les differentes marquent que Shin laisse sur ma peau laiteuse ainsi que l'autre. Des bleus et des suçons, des traces sur mes poignets qu'il a serré trop fort une semaine avant.
Maintenant Huit mois que je me suis installée au pays du matin, huit mois que je joue avec la gente féminine. Oh je les entends murmurer où je vais. Quoi qu'il y a un seul endroit où nul n'a pu me toucher. A la salle de sport. C'est pas qu'ils n'ont pas essayé, juste qu'aucuns ne m'attirent. Ils sont si imbu d'eux-mêmes dans ce genre d'endroit. Puis, le sport est comme le théâtre pour moi, un moyen de décompresser. Oublier tout ce qui se bouscule dans mon esprit. Passer de machine à machine juste pour me détendre, me fatiguer et oublier. Pourtant en cette fin d'après-midi, un regard brûlant se pose sur ma personne dès que je sors des vestiaires. Certainement la tenue qui est un peu trop osé pour les coincés de coréens, même pour les japonais (enfin tout est osé pour mes semblables). Sur le vélo, j'écoute la musique diffusée par mes écouteurs sans faire attention aux autres. Durant vingt minutes, je pédale sans lancer un regard à cet inconnu. Pourtant, là bouteille d'eau en main, je m'avance vers lui, l'incendiant du regard. "Avez-vous un problème?" Mon regard détaille les traits de son visage, une petite voix me souffle que je l'ai déjà rencontré et l'analyse de la situation me fait dire autre chose. " C'est ça qui vous déranger?" D'un geste de la main, je montre les differentes marquent que Shin laisse sur ma peau laiteuse ainsi que l'autre. Des bleus et des suçons, des traces sur mes poignets qu'il a serré trop fort une semaine avant.
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Mer 6 Sep - 1:29 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Je l’avais croisé sur le toit de l’hôpital de Séoul il y a deux ans maintenant. Je cherchais un endroit tranquille pour fumer ma clope sans déranger les patients ni les visiteurs. Soyons sincères deux secondes, ceux qui fumaient dans l’entrée principale empestaient cet endroit qui était censé rester sain. Quand on y pensait, c’était une logique assez ridicule. Je pensais être seul sur ce toit, mais des pleurs avaient attiré mon attention. Loin de moi de vouloir jouer les indiscrets, une chevelure multicolore était entrée dans ma vision attisant ma fascination envers elle. Elle avait éveillé un réel intérêt chez moi. Comment une jeune femme aux couleurs si variées pouvait-elle représenter la tristesse de la vie ? Je l’avais trouvé tellement belle dans ce moment de détresse, que je n’avais pu m’empêcher de l’approcher. Le désir de la voir sourire était si grand. Je me disais qu’elle ne pouvait qu’en être plus sublime. Un intérêt qui s’était changé en un rendez-vous dès le lendemain. J’évitais d’habitude de m’attacher à une jeune femme, mais elle m’avait touchée sincèrement. J’avais juste envie de passer d’avantage avec elle, lui faisant oublier cet homme endormi dont elle attendait désespérément le retour. Lui changer les idées, juste le temps d’un instant. Malheureusement, quand le jour se présentait, au lieu de la rejoindre dans l’entrée principale de l’hôpital, je m’envolais dans un hélicoptère pour un pays étranger dans lequel j’étais envoyé en mission. Mes pauses étaient aléatoires. Aucun équilibre. Je pensais être rentré pour Séoul pour une plus longue durée, mais un appel matinal avait tout chamboulé. Je n’avais su prévenir ma belle inconnue, ne lui ayant demandé son numéro. Je pensais avoir le temps que je ne possédais pas. A défaut, je me consolais en emportant dans mes songes son prénom aux consonances illusoires : Eri …
Une semaine que j’avais remis les pieds à Séoul. Deux longues années s’étaient écoulées sans que j’en revoie les lumières. Les villages aux horizons désertiques de Syrie étaient vite devenus monotones à mes yeux. Les horreurs qui s’y déroulaient étaient sans doute bien pire que ce qu’on s’imagine en plein cauchemar. J’en avais vu des choses, mais celles-ci étaient indescriptibles. Mon subconscient avant sans doute dû faire pression pour censurer ce que je voyais, enjolivant les souvenirs restés de ce séjour pour ne pas que je flanche. Il avait cru bon de faire cela pour mon propre bien, m’évitant de peu une descente vers une douce folie dont il serait sans doute difficile de me sortir. Ceux qui ne l’avaient vécu ne pouvaient comprendre. Faire face à la réalité était tout autre que derrière son poste de télévision. Je n’étais pas mécontent de retrouver un univers où j’avais pleinement le contrôle de mes repères, où le danger hasardeux ne sortait pas à chaque coin de rue. Ma seule préoccupation pour l’instant était de prendre soin de Young Ja que j’avais enfin réussi à retrouver et à ramener auprès de moi. Si nous étions découverts, nous aurions beaucoup à perdre. Nous deux en premier. Et cela, c’était inimaginable. Je ne pouvais pourtant pas la cloitrer éternellement dans mon appartement donc elle avait déjà fait une centaine de fois le tour, me suppliant de l’emmener visite l’extérieur. J’avais fini par craquer, ne supportant plus moi-même de faire l’ermite. Nous fondant dans la foule, nous avions gagné la salle de sport où nous pourrions nous défouler sans grand danger. Je la laissais vagabonder dans la salle à son bon plaisir, n’oubliant pas à lui faire promettre de toujours se trouver dans mon champ de vision. L’après-midi se déroulait sans accro et Young Ja semblait satisfaite de pouvoir se dépenser sur diverse machine. Je riais à chaque fois que je voyais un homme venir la draguer, portant des poids soi-disant lourds pour l’impressionner, alors que sa réaction la plus naturelle était de prendre le poids au-dessus et de le soulever sans aucun mal, pensant que l’homme la défiait. Ils repartaient tous la queue entre les jambes. Pour ma part, le fou rire répété me faisait travailler les abdos. Entre temps, une jeune femme attirait mon propre regard. Une chevelure unique que je ne pouvais oublier. Je m’installais sur un vélo non loin de sa personne, l’observant sans aucune discrétion. Je dévorais ses formes comme je pouvais me délecter de la meilleure des confiseries. C’était elle. Eri. Je ne l’avais pas oublié. Cette femme qui hantait mes fantasmes. Comment le pourrais-je ? La vie me donnait une seconde chance en la mettant à nouveau sur la route. Une clémence que je ne comptais pas laisser passer. Elle n’avait pas l’air de m’avoir reconnu. Impression qui changea quand elle se dirigeait vers moi, me fusillant du regard. Elle ne m’avait pas reconnu, mais elle s’était aperçue de mes regards perçants qui la fixaient. Je m’arrêtais de pédaler, descendant de mon perchoir pour attraper la bouteille à laquelle je bus de longues gorges, avant de m’essuyer le visage avec une serviette. Je me tenais enfin face à elle, un sourire aux coins des lèvres, observant les marques qu’elle arborait fièrement. « On dirait que votre prince charmant est enfin sorti de son sommeil éternel. » lâchais-je un brin taquin, un brin déçu.
Une semaine que j’avais remis les pieds à Séoul. Deux longues années s’étaient écoulées sans que j’en revoie les lumières. Les villages aux horizons désertiques de Syrie étaient vite devenus monotones à mes yeux. Les horreurs qui s’y déroulaient étaient sans doute bien pire que ce qu’on s’imagine en plein cauchemar. J’en avais vu des choses, mais celles-ci étaient indescriptibles. Mon subconscient avant sans doute dû faire pression pour censurer ce que je voyais, enjolivant les souvenirs restés de ce séjour pour ne pas que je flanche. Il avait cru bon de faire cela pour mon propre bien, m’évitant de peu une descente vers une douce folie dont il serait sans doute difficile de me sortir. Ceux qui ne l’avaient vécu ne pouvaient comprendre. Faire face à la réalité était tout autre que derrière son poste de télévision. Je n’étais pas mécontent de retrouver un univers où j’avais pleinement le contrôle de mes repères, où le danger hasardeux ne sortait pas à chaque coin de rue. Ma seule préoccupation pour l’instant était de prendre soin de Young Ja que j’avais enfin réussi à retrouver et à ramener auprès de moi. Si nous étions découverts, nous aurions beaucoup à perdre. Nous deux en premier. Et cela, c’était inimaginable. Je ne pouvais pourtant pas la cloitrer éternellement dans mon appartement donc elle avait déjà fait une centaine de fois le tour, me suppliant de l’emmener visite l’extérieur. J’avais fini par craquer, ne supportant plus moi-même de faire l’ermite. Nous fondant dans la foule, nous avions gagné la salle de sport où nous pourrions nous défouler sans grand danger. Je la laissais vagabonder dans la salle à son bon plaisir, n’oubliant pas à lui faire promettre de toujours se trouver dans mon champ de vision. L’après-midi se déroulait sans accro et Young Ja semblait satisfaite de pouvoir se dépenser sur diverse machine. Je riais à chaque fois que je voyais un homme venir la draguer, portant des poids soi-disant lourds pour l’impressionner, alors que sa réaction la plus naturelle était de prendre le poids au-dessus et de le soulever sans aucun mal, pensant que l’homme la défiait. Ils repartaient tous la queue entre les jambes. Pour ma part, le fou rire répété me faisait travailler les abdos. Entre temps, une jeune femme attirait mon propre regard. Une chevelure unique que je ne pouvais oublier. Je m’installais sur un vélo non loin de sa personne, l’observant sans aucune discrétion. Je dévorais ses formes comme je pouvais me délecter de la meilleure des confiseries. C’était elle. Eri. Je ne l’avais pas oublié. Cette femme qui hantait mes fantasmes. Comment le pourrais-je ? La vie me donnait une seconde chance en la mettant à nouveau sur la route. Une clémence que je ne comptais pas laisser passer. Elle n’avait pas l’air de m’avoir reconnu. Impression qui changea quand elle se dirigeait vers moi, me fusillant du regard. Elle ne m’avait pas reconnu, mais elle s’était aperçue de mes regards perçants qui la fixaient. Je m’arrêtais de pédaler, descendant de mon perchoir pour attraper la bouteille à laquelle je bus de longues gorges, avant de m’essuyer le visage avec une serviette. Je me tenais enfin face à elle, un sourire aux coins des lèvres, observant les marques qu’elle arborait fièrement. « On dirait que votre prince charmant est enfin sorti de son sommeil éternel. » lâchais-je un brin taquin, un brin déçu.
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Mer 6 Sep - 11:38 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Deux ans avant La salle de sport est l'un des endroit où je peux être moi. Ne pas jouer le rôle d'une garce, ne pas me retenir de pleurer si j'en ai besoin. Certain dessine, d'autres danse ou chante. Moi, j'ai besoin de faire du sport pour oublier et me détendre. Oublier que mon meilleur ami joue avec mes sentiments sans s'en rendre compte, oublier ses mots qui me font mal à chaque fois. Oublier que ma vie se résume à lui. Même mes cours, je l'ai laissé choisir vu que je ne sais pas ce que je veux faire dans ma vie. J'aime le théâtre, attirer l'attention des autres sur moi. J'aime savoir que les hommes me désirent, eux qui sont si facilement manipulable. Pourtant la salle de sport n'est pas un de mes terrain de jeu. Juste un endroit neutre enfin si on fait abstraction à ma tenue. Comme si j'allais porter un vêtement qui ne me mettrait pas en valeur. Même ma poitrine qui est pratiquement inexistante, est gonflée à bloque grâce à mon maillot de sport.
Les autres ne font plus attention à moi, et tant mieux. Ils essayent de se faire bien voir par une autre fille à quelques mètres de moi. Pourtant, je sens un regard dans mon dos, un regard épiant, un regard surpris. Durant quelques minutes, je pédale sur le vélo avant de me lever agacer vers lui. Une bouteille d'eau à la main, je me plante devant lui, jouant se rôle qui le va si bien. Ne quittant pas son visage des yeux. Il ne le dit rien et pourtant, il me rappelle quelqu'un, un souvenir flou, un souvenir que je veux oublier car j'ai souffert ce jour-là.
Un pas en arrière à sa phrase. Mon prince charmant. Que... Je l'observe mieux. Mes pupilles se dilatent en reconnaissant les traits bronzé de celui que je hais pour m'avoir fait espérer juste une soirée qu'il faisait attention à moi. Il est là l'inconnu, le seul qui m'a vu faible et vulnérable. Celui qui s'est joué de moi. Le seul en dehors de Shin qui m'a serré dans ses bras pour me réconforter et où j'ai eu l'impression d'être à ma place. Quoi? Jaloux? J'eclate de rire en disant ça. Il aurait pu être le prince charmant si il ne m'avait pas posé un lapin ce jour là. J'étais encore normale, ne passant pas mon temps à battifoler avec tout les hommes qui peuvent me donner ce que j'ai besoin, juste être importante à leur yeux un instant. Je le regarde avant d'ouvrir ma bouteille d'eau, avant de tourner les talons pour assister à ma séance de gym en couple, une des filles avec qui je me suis liée d'amitié avait réussit à ce que j'accepte d'être sa partenaire. Sauf qu'elle n'est pas là, et je me retrouve seule pour les étirements. Ishida si tu es seule, tu ne vas pas pouvoir travailler aujourd'hui.
Les autres ne font plus attention à moi, et tant mieux. Ils essayent de se faire bien voir par une autre fille à quelques mètres de moi. Pourtant, je sens un regard dans mon dos, un regard épiant, un regard surpris. Durant quelques minutes, je pédale sur le vélo avant de me lever agacer vers lui. Une bouteille d'eau à la main, je me plante devant lui, jouant se rôle qui le va si bien. Ne quittant pas son visage des yeux. Il ne le dit rien et pourtant, il me rappelle quelqu'un, un souvenir flou, un souvenir que je veux oublier car j'ai souffert ce jour-là.
Un pas en arrière à sa phrase. Mon prince charmant. Que... Je l'observe mieux. Mes pupilles se dilatent en reconnaissant les traits bronzé de celui que je hais pour m'avoir fait espérer juste une soirée qu'il faisait attention à moi. Il est là l'inconnu, le seul qui m'a vu faible et vulnérable. Celui qui s'est joué de moi. Le seul en dehors de Shin qui m'a serré dans ses bras pour me réconforter et où j'ai eu l'impression d'être à ma place. Quoi? Jaloux? J'eclate de rire en disant ça. Il aurait pu être le prince charmant si il ne m'avait pas posé un lapin ce jour là. J'étais encore normale, ne passant pas mon temps à battifoler avec tout les hommes qui peuvent me donner ce que j'ai besoin, juste être importante à leur yeux un instant. Je le regarde avant d'ouvrir ma bouteille d'eau, avant de tourner les talons pour assister à ma séance de gym en couple, une des filles avec qui je me suis liée d'amitié avait réussit à ce que j'accepte d'être sa partenaire. Sauf qu'elle n'est pas là, et je me retrouve seule pour les étirements. Ishida si tu es seule, tu ne vas pas pouvoir travailler aujourd'hui.
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Jeu 14 Sep - 13:02 Citer EditerSupprimer
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Je l’observais alors que ma phrase l’avait fait reculer de surprise ou d’étonnement, difficile à dire. J’en profitais pour la détailler d’avantage. Elle avait toujours ce dont de mettre ses courbes en valeur. Son maillot de bain seyant à sa silhouette, lui donnant une poitrine avantageuse sur laquelle je ne pus m’empêcher d’y laisser une caresse du regard. Ses hanches pulpeuses me faisaient de l’œil. Ses lèvres entrouvertes me renvoyaient à mes fantasmes les plus fous. Ses yeux, miroir de l’âme, reflétait une haine palpable m’étant destinée aux connotations érotiques. Enfin, c’était ainsi que mon esprit en avait l’envie de le traduire. Bien que je me doutais qu’il n’en était rien. Et puis, ces fleurs violettes naissant à la base de son coup me donnaient des envies peu joyeuses. Jaloux ? Peut-être un peu. Envieux ? Sans doute beaucoup. Elle avait conscience de comment jouer de ses charmes naturels sur les hommes, il n’y avait aucun doute. Et ce comportement éveillait en moi le mâle qui aimait jouer les séducteurs. Une douce mélodie qu’était son rire, aussi ironique soit-il. J’émis le même son une octave plus bas, l’accompagnant dans sa fuite anticipée alors qu’elle tournait les talons telle une reine pour rejoindre sa cour. Elle ne manquait pas de piquant ! Comment lui en vouloir de ne pas m’avoir reconnu ou même penser à moi ces deux dernières années ? La vie ne nous avait réunis qu’une seule fois sur un toit d’hôpital et nous avaient aussitôt séparé le lendemain malgré nos espoirs de nous revoir. Sa sortie aurait été parfaite s’il n’y avait pas un ce malencontreux imprévu. Je l’observais, toujours percher sur le haut de mon vélo. La princesse aux allures colorées se retrouvait seule pour son sport quotidien, sa partenaire ne s’étant pas daigner se montrer en ce jour. Peut-être avait-elle peur de se faire éclipsé par la prestance et la beauté de son amie ? Dans tous les cas, elle n’était pas présente au plus grand dan de la jeune femme. Je souris, en y voyant là une occasion d’allonger notre entrevue. J’attrapais une serviette, je m’essuyais le visage avant d’attraper mes affaires et de venir la rejoindre. « Me permettez-vous d’être votre preux chevalier le temps d’une journée ? » la taquinais-je passant une main dans mes cheveux alors qu’un sourire étirait mes lèvres. Ne lui laissant guère le choix, je m’installais face à elle. Dans cette position, j’avais toujours un œil sur ma sœur qui me jeta un regard interrogateur. Je l’aperçus se lever pour nous rejoindre, mais je lui fis un signe négatif de la tête. Ce n’était pas vraiment le moment. Si elle voulait se confronter aux hommes de la salle de muscu, bien à elle, mais moi aussi je voulais un peu m’amuser. J’eus l’approbation du coach qui commençait la leçon en abordant les premiers étirements. M’approchant d’Eri qui me gratifiait de son plus beau regard haineux, je frôlais sa jambe, poussant doucement dessus. « Si tu ne veux pas te froisser un muscle par la suite, tes jambes doivent bien restées tendues. » repris-je d’un ton plus sérieux, mon tempérament de lieutenant reprenant le dessus dans ce genre de situation. Néanmoins, ma voix était bien plus douce qu’avec mes nouvelles recrues, plus suaves même. Pour lui montrer ce que je voulais dire, je pris place derrière elle, une main caressant lentement son dos nu par endroit avant d’y laisser un chemin chaleureux dans son sillage et d’appuyer sur celui-ci pour qu’elle se baisse d’avantage vers l’avant. « Inspire, expire. Descend…. Encore … » Je ne la lâchais pas jusqu’elle puisse donner le maximum d’elle. un sourire satisfait au bord des lèvres, je la lâchais. « Tu vois, avec les jambes tendues, tu descends plus bas. Tu es plus souple que tu n’y parais. » Rajoutais-je sur un ton légèrement coquin.
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Ven 29 Sep - 14:42 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Rentrant dans la salle pour assister au cours de gymnastique. Je me demande comment ce type peut savoir ça. Le prince charmant s'est enfin réveillé. Nul n'a été au courant du coma de mon meilleur ami, de cette peur qui me prenait qu'il ne se réveille pas. J'ai essayé d'oublier cette soirée où j'étais vulnérable. Où mes larmes ont prit possession de mon être et que lui était là. Ma écouter, ma serrer contre lui, il m'a même fait rire et surtout, durant un temps j'ai cru qu'il s'intéressait à moi. La vrai, pas celle que je montre aux autres. Pas celle que Shin connaît. Mais juste cette fille qui se cache derrière un masque de froideur, de se sensualité... Énervée, j'attrape le tapis le posant au sol sèchement. Mon regard incendiaire sur la prof, je soupire prête à faire demi-tour. Sauf qu'il est là devant moi. Il ose me sourire gêner. Mon regard haineux sur lui, lui annonce une mort immédiate si il s'approche encore plus de moi. Et pourtant...
Assise sur le tapis, les jambes écartées, un peu plié. Il les tend. Je vais pour lui sortir une réplique sanglante mais sa voix,son regard, ou plutôt sa prestance m'en empêche. Je me mordille la lèvre en sentant ses mains se poser dans mon dos, sentant ses doigts caressés ma peau. Mes mains sur mes chevilles, je fais ce qu'il m'oblige de faire. Je me sens partie en avant, réussissant à touchant le tapis avec la pointe de mon nez, une première. Ça aurait été parfait si... Je me redresse tournant la tête vers lui. On ne se plaind jamais de ma souplesse. Mon regard se veut incendiaire mais ce n'est pas vrai. Le timbre de ma voix est plus doux. Comme si, je ne sais pas, il a une espèce de charisme qui m'empêche d'être comme d'habitude. Je refais l'exercice plusieurs fois avant que nous devions changer d'exercice.
D'habitude, je m'amuse quand je dois faire des abdos et que mon amie doit faire des pompages. Mais là, le voir au-dessus de moi. Ses mains de part et d'autres de ma tête, mon regard dans le sien. Ok ! C'est de base un cours de couple. Je suis même la première à chercher ce genre de contacte mais je me sens minuscule ainsi. Autour de nous, certains s'embrassent,d'autres rigolent. Moi, je suis perdue. Je relève le haut de mon corps, approchant nos visages, nos soufflent se mélangeant. A peine mon dos sur le tapis, que son corps se colle au mien. Mon regard descend sur ses lèvres avant de remonter se perdre dans son ses yeux. Je me sens électricité, complètement perdue. Un coup de foudre. Impossible, y a que les faibles qui croient en ces choses absurdes.
Assise sur le tapis, les jambes écartées, un peu plié. Il les tend. Je vais pour lui sortir une réplique sanglante mais sa voix,son regard, ou plutôt sa prestance m'en empêche. Je me mordille la lèvre en sentant ses mains se poser dans mon dos, sentant ses doigts caressés ma peau. Mes mains sur mes chevilles, je fais ce qu'il m'oblige de faire. Je me sens partie en avant, réussissant à touchant le tapis avec la pointe de mon nez, une première. Ça aurait été parfait si... Je me redresse tournant la tête vers lui. On ne se plaind jamais de ma souplesse. Mon regard se veut incendiaire mais ce n'est pas vrai. Le timbre de ma voix est plus doux. Comme si, je ne sais pas, il a une espèce de charisme qui m'empêche d'être comme d'habitude. Je refais l'exercice plusieurs fois avant que nous devions changer d'exercice.
D'habitude, je m'amuse quand je dois faire des abdos et que mon amie doit faire des pompages. Mais là, le voir au-dessus de moi. Ses mains de part et d'autres de ma tête, mon regard dans le sien. Ok ! C'est de base un cours de couple. Je suis même la première à chercher ce genre de contacte mais je me sens minuscule ainsi. Autour de nous, certains s'embrassent,d'autres rigolent. Moi, je suis perdue. Je relève le haut de mon corps, approchant nos visages, nos soufflent se mélangeant. A peine mon dos sur le tapis, que son corps se colle au mien. Mon regard descend sur ses lèvres avant de remonter se perdre dans son ses yeux. Je me sens électricité, complètement perdue. Un coup de foudre. Impossible, y a que les faibles qui croient en ces choses absurdes.
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Jeu 7 Déc - 21:19 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Un charisme naturel pour diriger, ou du moins pour tenir en respect. Souvent mon père adoptif me l’avait fait remarquer. Comme mon père, j’avais cela dans le sang. C’était d’un naturel déconcertant. C’était sans doute une des raisons qui avait fait de moi un si jeune lieutenant, faisant taire les mauvaises langues parlant à mon sujet. La seule ombre au tableau : mon impulsivité qui prenait souvent le dessus sur le reste. La passion prenant le pas sur le raison. La hantise de mes supérieurs. Cela m’avait valu plus d’une fois, des punitions disciplinaires quand je n’étais encore qu’un soldat. Ma place actuelle, me permettait de désobéir avec tact. Cependant, si il venait à se savoir ce que j’avais accompli récemment, je risquais la prison, voire peut être la condamnation à mort, aller savoir. J’avais ramène une des plus dangereuses espionnes Nord-coréenne, et je fermais volontairement les yeux sur une autre qui vaquait sur le sol sudiste librement. Je faisais donc tête basse pour éviter de me faire remarquer en ce moment.
Mon activité du jour n’était pas de hurler sur des hommes pour les faire avancer ou leur donner le courage nécessaire à leur morale fébrile, mais d’être le partenaire d’une jolie femme et la conseiller. Il y avait pire comme journée. J’apercevais Young Ja nous observant par coup d’œil furtif alors que les hommes tentait de détrôner les altères qu’elle soulevait. Plus d’une fois, je la vis hésiter à nous rejoindre. En temps normal, j’aurais sans doute insisté pour qu’elle vienne, mais pas cette fois. Depuis notre retour à Séoul, je n’avais pas encore pris le temps de penser à moi, et maintenant que la chance de revoir cette inconnue m’était offerte, je ne comptais pas la laisser passer. Cette inconnue qui était parvenue à faire battre mon cœur au travers de ses yeux pandas. « Je n’en doute pas… » Répliquais-je, ma phrase en suspension, y laissant persister un nombre incalculable de sous-entendu.
L’exercice change. Me voilà en séance de pompages. Chaque fois que je remonte mon corps, je laisse mes yeux remonter le long de son corps sculpté à la perfection avant de m’attarder sur ses lèvres, et finir leur course dans son regard incendier. Ma lenteur en était déconcertante. Je prenais mon temps, répétant l’exercice autant de fois qu’il le faudra pour lui faire comprendre. Mon envie pour elle était palpable. Impossible à le cacher. Je ne cherchais d’ailleurs pas à en faire un secret. Quand une femme me plaisait, elle le savait. Bien qu’avec elle, c’était un brin diffèrent…. Un brin plus électrique ? La femme que j’avais vu ce soir-là sur le toit de l’hôpital me donnait envie de la protéger, alors que celle qui se tenait devant moi me poussait à la taquiner et à tester ses limites. J’entends les autres couples rigoler, alors que c’est le silence entre nous. Nos corps parlent pour nous. Enfin, surtout le mien. Apres une énième remontée, un énième croisement de regard, je capturais ses lèvres dans un baiser bref, mais passionné. Un sourire aux coins des lèvres, je murmurais à son intention : « Exactement le gout que j’imaginais … »
Mon activité du jour n’était pas de hurler sur des hommes pour les faire avancer ou leur donner le courage nécessaire à leur morale fébrile, mais d’être le partenaire d’une jolie femme et la conseiller. Il y avait pire comme journée. J’apercevais Young Ja nous observant par coup d’œil furtif alors que les hommes tentait de détrôner les altères qu’elle soulevait. Plus d’une fois, je la vis hésiter à nous rejoindre. En temps normal, j’aurais sans doute insisté pour qu’elle vienne, mais pas cette fois. Depuis notre retour à Séoul, je n’avais pas encore pris le temps de penser à moi, et maintenant que la chance de revoir cette inconnue m’était offerte, je ne comptais pas la laisser passer. Cette inconnue qui était parvenue à faire battre mon cœur au travers de ses yeux pandas. « Je n’en doute pas… » Répliquais-je, ma phrase en suspension, y laissant persister un nombre incalculable de sous-entendu.
L’exercice change. Me voilà en séance de pompages. Chaque fois que je remonte mon corps, je laisse mes yeux remonter le long de son corps sculpté à la perfection avant de m’attarder sur ses lèvres, et finir leur course dans son regard incendier. Ma lenteur en était déconcertante. Je prenais mon temps, répétant l’exercice autant de fois qu’il le faudra pour lui faire comprendre. Mon envie pour elle était palpable. Impossible à le cacher. Je ne cherchais d’ailleurs pas à en faire un secret. Quand une femme me plaisait, elle le savait. Bien qu’avec elle, c’était un brin diffèrent…. Un brin plus électrique ? La femme que j’avais vu ce soir-là sur le toit de l’hôpital me donnait envie de la protéger, alors que celle qui se tenait devant moi me poussait à la taquiner et à tester ses limites. J’entends les autres couples rigoler, alors que c’est le silence entre nous. Nos corps parlent pour nous. Enfin, surtout le mien. Apres une énième remontée, un énième croisement de regard, je capturais ses lèvres dans un baiser bref, mais passionné. Un sourire aux coins des lèvres, je murmurais à son intention : « Exactement le gout que j’imaginais … »
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Re: first act: to be forgiven {youngjae | Lun 25 Déc - 18:46 Citer EditerSupprimer
first act: to be forgiven
Un regard incendiaire, un regard perdu, hanté, c'est ce qu'il perçoit. Nos corps se frôlent, cette sensation que je cherche d'habitude m'electrifie chose inhabituelle. Je le cherche et le trouve. La lenteur de ses gestes, son corps allongé sur le mien le fait comprendre l'envie qu'il a. Le seul qui me fait de l'effet ainsi ne met pas les pieds dans cette salle de sport trop féminine à son goût. Je remonte, mélangeait nos souffles ensembles, ne le quittant pas des yeux. Lui, redescend, se collant contre moi, même une feuille de papier ne pourrait passer entre nous lorsqu'il descend. Mon corps répond au sien, m'obligeant à me bouger légèrement pour ne pas être gêné par mon maillot. Les autres rigolent, nous on reste dans un silence, se dévorant du regard.
Mon souffle devient sacadeux a force de se froler. Au plus, je remonte vers lui, au plus là distance entre nos visages s'estompent. Jusqu'à ce qu'il prenne possession de mes lèvres une fraction de seconde. Je le regarde surprise, hésitante entre le gifler ou accepter sa proposition silencieuse. Son rire, me fait sourire. Et tu souhaites goûter autre chose? On doit changer de position, mais j'ai autre chose de plus intéressante en tête. Je me relève récupérant mes affaires. Lui lance un regard avant de me diriger vers les vestiaires. Je ne me retourne pas dans les couloirs, cherchant le vestiaire individuel que j'utilise pour me chaner. La porte reste ouverte, l'eau de la douche coule, alors que je prends mon temps à me déshabiller.
Mon souffle devient sacadeux a force de se froler. Au plus, je remonte vers lui, au plus là distance entre nos visages s'estompent. Jusqu'à ce qu'il prenne possession de mes lèvres une fraction de seconde. Je le regarde surprise, hésitante entre le gifler ou accepter sa proposition silencieuse. Son rire, me fait sourire. Et tu souhaites goûter autre chose? On doit changer de position, mais j'ai autre chose de plus intéressante en tête. Je me relève récupérant mes affaires. Lui lance un regard avant de me diriger vers les vestiaires. Je ne me retourne pas dans les couloirs, cherchant le vestiaire individuel que j'utilise pour me chaner. La porte reste ouverte, l'eau de la douche coule, alors que je prends mon temps à me déshabiller.
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