hush hush baby (ashvin)
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hush hush baby (ashvin) | Sam 16 Sep - 10:20 Citer EditerSupprimer
hush hush baby
mei na x ashvin
La bibliothèque, c’est sûrement l’un des derniers endroits où on s’attend à la croiser. Pourtant, après la quiétude et le confort de sa chambre, c’est probablement l’endroit que Mei Na préfère. Le silence parfois perturbé par les chuchotements des étudiants, le bruit des pages qui se tournent frénétiquement ou des crayons qui frottent le papier, c’est ce qu’elle adore ; les étalages de livres à perte de vue, c’est là qu’elle adore se réfugier. Elle se retrouvait écarter de tout, surtout de tout le monde. Elle avait jamais rencontré d’anciennes conquêtes au milieu des bouquins parce que les types qu’elle choisissait n’étaient pas vraiment le genre étudiant studieux ni à se plonger à corps perdu dans la lecture. C’est pour ça qu’elle adore cet endroit, un peu comme un sanctuaire où personne ne vient l’emmerder. Du moins jusqu’à aujourd’hui.
Partout où il allait, jamais il ne passait inaperçu. Avec ses longues jambes, ses yeux bleu azur, son sourire enjôleur, difficile de le manquer. Et Mei Na, elle l’avait repéré à peine un pied posé dans cette enceinte silencieuse. Elle s’était éclipsée au milieu des livres de neurosciences dans l’espoir de l’éviter, dans l’espoir qu’il ne l’ait pas aperçu. Depuis leur dernière nuit ensemble, elle ne l’avait pas revu et c’était très bien comme ça. Moins elle le voyait, mieux elle se portait. Alors les lunettes sur le bout du nez, caché derrière des pages incompréhensibles pour la jeune femme, elle jouait le rôle de la parfaite petite étudiante. Et pas celui de Mei Na qui cherche à éviter un grand benêt du nom d’Ashvin. Elle laisse passer quelques minutes, feuilletant les lignes et les calculs sans vraiment savoir si elle avait mis la main sur un dictionnaire de russe ou sur la bible (tous deux étant tout aussi illisible) avant de s’assurer que le grand blond ne l’a pas trouvé. Mais quand elle sent une présence à côté d’elle, elle se dit qu’il est trop tard. Elle le maudit, se retient de l’assommer avec le gros pavé qu’elle tient entre ses mains, préférant l’ignorer, faire comme s’il n’avait jamais existé. Si seulement elle savait faire ça. Un pas sur le côté, la mine crispée, elle lève les yeux vers les siens, résistant à l’envie de se noyer à l’intérieur (elle a toujours détesté paraître plus petite qu’elle ne l’ait avec lui). « Tu veux quoi ? » qu’elle lâche dans un murmure agacé.
Partout où il allait, jamais il ne passait inaperçu. Avec ses longues jambes, ses yeux bleu azur, son sourire enjôleur, difficile de le manquer. Et Mei Na, elle l’avait repéré à peine un pied posé dans cette enceinte silencieuse. Elle s’était éclipsée au milieu des livres de neurosciences dans l’espoir de l’éviter, dans l’espoir qu’il ne l’ait pas aperçu. Depuis leur dernière nuit ensemble, elle ne l’avait pas revu et c’était très bien comme ça. Moins elle le voyait, mieux elle se portait. Alors les lunettes sur le bout du nez, caché derrière des pages incompréhensibles pour la jeune femme, elle jouait le rôle de la parfaite petite étudiante. Et pas celui de Mei Na qui cherche à éviter un grand benêt du nom d’Ashvin. Elle laisse passer quelques minutes, feuilletant les lignes et les calculs sans vraiment savoir si elle avait mis la main sur un dictionnaire de russe ou sur la bible (tous deux étant tout aussi illisible) avant de s’assurer que le grand blond ne l’a pas trouvé. Mais quand elle sent une présence à côté d’elle, elle se dit qu’il est trop tard. Elle le maudit, se retient de l’assommer avec le gros pavé qu’elle tient entre ses mains, préférant l’ignorer, faire comme s’il n’avait jamais existé. Si seulement elle savait faire ça. Un pas sur le côté, la mine crispée, elle lève les yeux vers les siens, résistant à l’envie de se noyer à l’intérieur (elle a toujours détesté paraître plus petite qu’elle ne l’ait avec lui). « Tu veux quoi ? » qu’elle lâche dans un murmure agacé.
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Re: hush hush baby (ashvin) | Jeu 21 Sep - 15:41 Citer EditerSupprimer
hush hush baby
mei na x ashvin
song ▬ Les notes résonnaient déjà dans sa tête, qu’il balançait au rythme qu’il s’imaginait au son des Si répétés et entourés de Mi, Fa ou encore Sol. Les notes résonnaient en écho pour créer la mélodie que ses doigts quémandaient de reproduire. Les yeux fermés, la partition entre les mains, il s’imaginait déjà dans un monde auquel il s’offrait tout entier et sans pudeur. Ce monde dans lequel il ne laissait que très peu de personnes entrer, juste pour voir, admirer ce qu’il savait faire de plus que détruire tout autour de lui. Ce monde, presque magique, surtout surprenant pour les inhabitués, se trouvait terre de renouveau, de création, de beau.
Et Ash, il se perdait entre les notes et l’imagination, comme s’il pouvait toucher du bout des doigts les notes invisibles volant dans l’air d’un rayon de bibliothèque vide. Audacieux, c’était Beethoven sa nouvelle obsession, il avait laissé Chopin qui résonnait sûrement encore en boucle dans l’appartement de Nova, peut-être pour impressionner celui qui saurait l’écouter, peut-être pour se trouver une raison de lui montrer, ou peut-être un peu pour se prouver à lui-même qu’il était capable de toujours plus, de toujours mieux, de toujours beau, dans le fond de son âme rongée par le poison.
La poitrine légère et la respiration qui s’envole, près de dix minutes de chaleur qui parcourut l’entièreté de son corps, son monde et l’oubli.
Un sourire au coin de ses lèvres se dessina ensuite, c’était ça qu’il voulait jouer. Alors, la partition fermée, il prit son sac à dos pour le mettre sur une épaule et se faufila dans les rayons silencieux de la bibliothèque.
La poitrine légère et la respiration qui s’envole, son souffle se coupa à la silhouette qu’il aperçut à travers les étagères. D’un coup d’œil, il vit les lèvres rosées dévorées par la nervosité qui accompagnait ses mots de vipère. Un nouveau sourire prit place sur son visage de porcelaine, satisfait presque, narquois sûrement. Et alors que les derniers mots prononcés par la Belle lui tambourinaient le crâne, le russe fit demi-tour pour se retrouver dans la même allée, pour se retrouver (trop) près d’elle, jusqu’à coller son corps à son épaule avant qu’elle ne se dégage sur le côté.
Ce même sourire arborait sa même expression, de toujours. Qu’elle connaissait si bien, il le savait. Et les yeux dans les yeux, il la dévorait presque d’un sentiment qui lui appuyait sur le cœur. « Ravi de te voir aussi, Mei Na. »
Quelques semaines étaient passées après leur nuit passée, après la dispute aux mots ancrés là où il n’aurait jamais voulu qu’ils soient. Lui, il mentirait en disant qu’il n’a pas pensé à elle, qu’elle ne lui avait pas manqué, mais Ash, il souriait simplement face à elle et son visage fermé, agressif. « Ca faisait longtemps, sûrement pas assez mais je n’ai pu résister à l’envie de revoir la façon dont tes lèvres se plissent quand tu es exaspérée. » par son insolence, sa présence ou son existance, peut-être les trois en même temps, dans le fond.
Mais Ash, lui, il souriait au son des notes qui virevoltaient dans son crâne, il souriait au portrait qui se peignait face à lui, si beau.
Et Ash, il se perdait entre les notes et l’imagination, comme s’il pouvait toucher du bout des doigts les notes invisibles volant dans l’air d’un rayon de bibliothèque vide. Audacieux, c’était Beethoven sa nouvelle obsession, il avait laissé Chopin qui résonnait sûrement encore en boucle dans l’appartement de Nova, peut-être pour impressionner celui qui saurait l’écouter, peut-être pour se trouver une raison de lui montrer, ou peut-être un peu pour se prouver à lui-même qu’il était capable de toujours plus, de toujours mieux, de toujours beau, dans le fond de son âme rongée par le poison.
La poitrine légère et la respiration qui s’envole, près de dix minutes de chaleur qui parcourut l’entièreté de son corps, son monde et l’oubli.
Un sourire au coin de ses lèvres se dessina ensuite, c’était ça qu’il voulait jouer. Alors, la partition fermée, il prit son sac à dos pour le mettre sur une épaule et se faufila dans les rayons silencieux de la bibliothèque.
La poitrine légère et la respiration qui s’envole, son souffle se coupa à la silhouette qu’il aperçut à travers les étagères. D’un coup d’œil, il vit les lèvres rosées dévorées par la nervosité qui accompagnait ses mots de vipère. Un nouveau sourire prit place sur son visage de porcelaine, satisfait presque, narquois sûrement. Et alors que les derniers mots prononcés par la Belle lui tambourinaient le crâne, le russe fit demi-tour pour se retrouver dans la même allée, pour se retrouver (trop) près d’elle, jusqu’à coller son corps à son épaule avant qu’elle ne se dégage sur le côté.
Ce même sourire arborait sa même expression, de toujours. Qu’elle connaissait si bien, il le savait. Et les yeux dans les yeux, il la dévorait presque d’un sentiment qui lui appuyait sur le cœur. « Ravi de te voir aussi, Mei Na. »
Quelques semaines étaient passées après leur nuit passée, après la dispute aux mots ancrés là où il n’aurait jamais voulu qu’ils soient. Lui, il mentirait en disant qu’il n’a pas pensé à elle, qu’elle ne lui avait pas manqué, mais Ash, il souriait simplement face à elle et son visage fermé, agressif. « Ca faisait longtemps, sûrement pas assez mais je n’ai pu résister à l’envie de revoir la façon dont tes lèvres se plissent quand tu es exaspérée. » par son insolence, sa présence ou son existance, peut-être les trois en même temps, dans le fond.
Mais Ash, lui, il souriait au son des notes qui virevoltaient dans son crâne, il souriait au portrait qui se peignait face à lui, si beau.