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American Beauty ft Baekho
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American Beauty ft Baekho | Sam 16 Sep - 14:52 
TENUE
J’avais l’image parfaite de la bonne petite fille. Les meilleures notes, toujours respectueuse, et je ne faisais pas de vague. J’avais juste un petit vice que mon beau père acceptait et qu’il était prêt à financer. Les belles voitures. C’était le seul signe qui montrait à quel point ma famille était blindée. Je n’étais pas du genre à m’exposer et à me pavaner devant les autres pour les faire baver de jalousie. Non j’avais tendance à être discrète sur ma situation. Mais on avait tous nos péchés et le mien avait un prix. Une de ses cartes bleues se trouvait dans mon sac à main et je n’avais pas de limite. Ses consignes avaient été claires. « Choisis celle que tu préfères. » Il ne fallait pas me le dire deux fois. Je ne savais pas d’où me venais cette passion pour les voitures de luxe. Je ne m’y étais jamais intéressé en étant gamine. S’il venait à découvrir à quelle vitesse je roulais dans les rues, je finirais sûrement pas prendre le bus. J’avais simplement commencé à accélérer, juste comme ça, pour voir, et j’étais devenue accro à l’adrénaline.
Je me rendais dans une nouvelle concession dont j’avais entendu parler en espérant être traitée correctement. J’adorais jouer les filles à papa pourrie gâtée dans ces moments là. C’était le seul moment où je me le permettais. Ce n’était pas dans mon caractère, mais ce n’était pas désagréable non plus d’être traité comme une princesse. Je regardais les voitures exposées à l’extérieur, mais aucune ne me faisait de l’œil. J’étais assez difficile. Les lignes devaient être fines, je ne voulais rien de grossier. Un moteur puissant, qui me coûte un bras en essence. Décapotable si possible, pour pouvoir chanter pendant que le vent emmêlerait mes cheveux. Voilà que je voulais, une voiture qui me procure une sensation de liberté. Je poussais la porte pour rentre à l’intérieur et me dirigeais vers l’homme le plus proche.
« Excusez moi ? »
Mon coréen était presque parfait, seul mon petit accent d’américaine trahissait le fait que je n’avais pas grandi ici. Je me sentais bien dans ce genre d’endroit, et il n’y avait pas mieux que l’odeur du neuf.
« Je cherche une voiture, la plus belle et la plus chère. Décapotable. S’il vous plaît.»
J’attendais qu’il me montre ses plus beaux modèles et qu’il me vende du rêve. Et surtout je n’avais qu’une hâte, les essayer. Je passais pour une de ces filles superficielles, et honnêtement je me foutais de ce qu'on pensait de moi. Je voulais simplement me faire plaisir.
American Beauty
TENUE
J’avais l’image parfaite de la bonne petite fille. Les meilleures notes, toujours respectueuse, et je ne faisais pas de vague. J’avais juste un petit vice que mon beau père acceptait et qu’il était prêt à financer. Les belles voitures. C’était le seul signe qui montrait à quel point ma famille était blindée. Je n’étais pas du genre à m’exposer et à me pavaner devant les autres pour les faire baver de jalousie. Non j’avais tendance à être discrète sur ma situation. Mais on avait tous nos péchés et le mien avait un prix. Une de ses cartes bleues se trouvait dans mon sac à main et je n’avais pas de limite. Ses consignes avaient été claires. « Choisis celle que tu préfères. » Il ne fallait pas me le dire deux fois. Je ne savais pas d’où me venais cette passion pour les voitures de luxe. Je ne m’y étais jamais intéressé en étant gamine. S’il venait à découvrir à quelle vitesse je roulais dans les rues, je finirais sûrement pas prendre le bus. J’avais simplement commencé à accélérer, juste comme ça, pour voir, et j’étais devenue accro à l’adrénaline.
Je me rendais dans une nouvelle concession dont j’avais entendu parler en espérant être traitée correctement. J’adorais jouer les filles à papa pourrie gâtée dans ces moments là. C’était le seul moment où je me le permettais. Ce n’était pas dans mon caractère, mais ce n’était pas désagréable non plus d’être traité comme une princesse. Je regardais les voitures exposées à l’extérieur, mais aucune ne me faisait de l’œil. J’étais assez difficile. Les lignes devaient être fines, je ne voulais rien de grossier. Un moteur puissant, qui me coûte un bras en essence. Décapotable si possible, pour pouvoir chanter pendant que le vent emmêlerait mes cheveux. Voilà que je voulais, une voiture qui me procure une sensation de liberté. Je poussais la porte pour rentre à l’intérieur et me dirigeais vers l’homme le plus proche.
« Excusez moi ? »
Mon coréen était presque parfait, seul mon petit accent d’américaine trahissait le fait que je n’avais pas grandi ici. Je me sentais bien dans ce genre d’endroit, et il n’y avait pas mieux que l’odeur du neuf.
« Je cherche une voiture, la plus belle et la plus chère. Décapotable. S’il vous plaît.»
J’attendais qu’il me montre ses plus beaux modèles et qu’il me vende du rêve. Et surtout je n’avais qu’une hâte, les essayer. Je passais pour une de ces filles superficielles, et honnêtement je me foutais de ce qu'on pensait de moi. Je voulais simplement me faire plaisir.
Hwang Bomi
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Re: American Beauty ft Baekho | Dim 17 Sep - 15:47
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Sans mauvais jeu de mots, les affaires roulent. Ma concession devient plus populaire et de ce fait, beaucoup de clients viennent acheter leurs voitures ici. Le plus compliqué ? C'était d'avoir une clientèle fidèle et qui serait prête à faire du bouche à oreille sans cesse. Pour cela, j'ai dû travailler encore plus dur sur plusieurs mois. Donner sa confiance à un nouveau sur le marché n'est pas quelque chose d'aisé, surtout quand on s'apprête à dépenser des milliers d'argent pour obtenir un bien. En attendant, j'ai pu faire quelques améliorations dans la décoration mais j'ai intérêt de me modérer. Si tout va bien actuellement, j'ai pu malheureusement apprendre, quelques années avant, qu'on peut tout perdre en un clin d'oeil. A l'image de ma carrière sportive que j'ai moi-même enterré dans un profond silence détestable. Un soupir s'échappe de mes lèvres à cette pensée tandis que je finis par ajuster ma veste. Par chance, les beaux jours commencent à être derrière nous. Le climatiseur n'est pas synonyme de magie et à force de devoir être bien habillé tous les jours, c'est que le corps se met à rouiller là-dessous. Redressant le menton, une belle occidentale s'approche de moi avec un coréen plutôt bon si on oublie son accent. " En quoi puis-je vous aider ? " dis-je, avec un sourire commercial pour éviter de passer pour un pervers. Il faut dire que cette rouquine attire bien plus le regard que les véhicules présents dans la concession. Sacré compliment, n'est-ce pas ? Ils sont tellement tape à l'oeil qu'on pourrait se douter de la sincérité de mes propos. Il faut dire que c'est une habitude pour mes proches. Je joue tellement avec tout le monde qu'on finit par ne plus pouvoir me prendre au sérieux. Heureusement, j'ai encore la main sur l'ensemble des affaires qui se passent ici. Il y a intérêt vu mon statut. " La plus belle ? Tout dépend de vos goûts. " Un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres tandis que je commence à marcher sur quelques mètres. " Suivez-moi. Je vais vous montrer la gamme des décapotables. " Une fois près de ce type de véhicule, j'ouvre la portière du véhicule. " Celle-ci est la plus chère exposée. Les courbes sont finement réalisées et il y a plusieurs coloris disponibles, essentiellement pour l'intérieur. " Tout en cuir haute qualité bien entendu. " Celle-ci pourrait vous plaire également. Je vous laisse essayer ? "
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Re: American Beauty ft Baekho | Dim 17 Sep - 18:26
En voyant son sourire je savais déjà qu’il avait quelque chose pour moi. Il avait intérêt à me faire avoir des étoiles dans les yeux s’il ne voulait pas que je passe la porte pour me rendre à la concurrence. Les belles voitures ce n’étaient pas ce qui manquaient dans ce pays. Je le suivais laissant mon regard caresser les différents véhicules. La décapotable, ça faisait cliché, mais je pouvais me le permettre alors pourquoi m’en priver ? Je me penchais pour observer de plus près celle qu’il me présentait. J’en faisais le tour en détaillant chacune de ses courbes. Oui je passais plus de temps à choisir une voiture plutôt qu’un homme. Mais la différence c’est que j’allais la garder beaucoup plus longtemps et que mon choix méritait un peu plus d’attention. En effet, elle n’était pas si mal. Je me tournais pour observer l’autres modèle. Je l’examinais exactement de la même façon et ouvrait la portière pour m’y installer. Je frôlais le tableau de bord du bout des doigts, l’intérieur cuir était parfait. Elle n’était pas trop basse et je n’avais pas l’impression de raser le sol. Ma conduite avait toujours été fluide mais parfois un peu brutale. Je ne voulais pas accrocher un si beau bijou. J’en ressortais pour lui offrir un petit sourire. Il devait me prendre pour une petite idiote qui n’y connaissait rien.
« Est-ce qu’on pourrait la sortir, pour que je puisse l’essayer sur la route ? A ce prix-là, je dois être certaine qu’on est faite l’une pour l’autre. »
Elle n’était pas si tape à l’œil que je le pensais. J’avais déjà demandé à mon beau père de m’emmener sur un circuit mais il avait toujours refusé en disant que c’était beaucoup trop dangereux. J’assouvissais ma passion comme je le pouvais et elle passait par les rues de Séoul. Je soutenais son regard lui faisant comprendre qu’il avait intérêt à accéder à ma demande s’il ne voulait pas perdre une future cliente fidèle. Si cette voiture me plaisait, je reviendrais. Parce que j’étais loyal, parce quand on me faisait plaisir, je le rendais.
« Je sais conduire, je ne l’abimerais pas. »
Je préférais préciser, il y avait déjà beaucoup trop de remarques sur la conduite maladroite des femmes et je détestais ça. Et au pire si je l’égratignais un peu, je pourrais payer les réparations. La circulation pouvait être dense à cette heure-ci. Je changeais de voiture à peu près tous les ans, après la rentrée, une fois que mon année était validée. C’était sûrement un cadeau pour me motiver. Je n’en n’avais pas besoin, mais je préférais laisser croire mes parents que c’était utile. Je tendais la main pour qu’il aille me chercher les clés et qu’il me laisse lui montrer ce que j’avais dans le ventre. J’avais peut-être l’air d’une nana un peu bête, mais c’était tout le contraire.
« C’est parti. En selle cowboy. »
Une fois la voiture à l’extérieur, je m’installais derrière le volant, retirant mes chaussures que je glissais sous mon siège. Les talons n’étaient pas recommandés. J’attachais ma ceinture et vérifiais qu’il faisait de même. J’étais assez confiante, mais on ne pouvait pas éviter tous les accidents. Je faisais ronronner le moteur avant de démarrer en douceur. Je ne voulais pas lui faire peur tout de suite. Je ne mettais pas beaucoup de temps avant d’accélérer, regardant l’indicateur de vitesse augmenter un peu plus chaque seconde. Je conduisais comme une bonne petite américaine qui se prenait pour une reine. Elle était maniable, facile à prendre en main. Je commençais à en tomber amoureuse. Je zigzaguais entre les voitures sans pour autant cesser d’accélérer. J’adorais cette sensation, l’adrénaline qui me prenait aux tripes. Je ne comptais pas m’arrêter tout de suite, je voulais en profiter encore un peu.
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En voyant son sourire je savais déjà qu’il avait quelque chose pour moi. Il avait intérêt à me faire avoir des étoiles dans les yeux s’il ne voulait pas que je passe la porte pour me rendre à la concurrence. Les belles voitures ce n’étaient pas ce qui manquaient dans ce pays. Je le suivais laissant mon regard caresser les différents véhicules. La décapotable, ça faisait cliché, mais je pouvais me le permettre alors pourquoi m’en priver ? Je me penchais pour observer de plus près celle qu’il me présentait. J’en faisais le tour en détaillant chacune de ses courbes. Oui je passais plus de temps à choisir une voiture plutôt qu’un homme. Mais la différence c’est que j’allais la garder beaucoup plus longtemps et que mon choix méritait un peu plus d’attention. En effet, elle n’était pas si mal. Je me tournais pour observer l’autres modèle. Je l’examinais exactement de la même façon et ouvrait la portière pour m’y installer. Je frôlais le tableau de bord du bout des doigts, l’intérieur cuir était parfait. Elle n’était pas trop basse et je n’avais pas l’impression de raser le sol. Ma conduite avait toujours été fluide mais parfois un peu brutale. Je ne voulais pas accrocher un si beau bijou. J’en ressortais pour lui offrir un petit sourire. Il devait me prendre pour une petite idiote qui n’y connaissait rien.
« Est-ce qu’on pourrait la sortir, pour que je puisse l’essayer sur la route ? A ce prix-là, je dois être certaine qu’on est faite l’une pour l’autre. »
Elle n’était pas si tape à l’œil que je le pensais. J’avais déjà demandé à mon beau père de m’emmener sur un circuit mais il avait toujours refusé en disant que c’était beaucoup trop dangereux. J’assouvissais ma passion comme je le pouvais et elle passait par les rues de Séoul. Je soutenais son regard lui faisant comprendre qu’il avait intérêt à accéder à ma demande s’il ne voulait pas perdre une future cliente fidèle. Si cette voiture me plaisait, je reviendrais. Parce que j’étais loyal, parce quand on me faisait plaisir, je le rendais.
« Je sais conduire, je ne l’abimerais pas. »
Je préférais préciser, il y avait déjà beaucoup trop de remarques sur la conduite maladroite des femmes et je détestais ça. Et au pire si je l’égratignais un peu, je pourrais payer les réparations. La circulation pouvait être dense à cette heure-ci. Je changeais de voiture à peu près tous les ans, après la rentrée, une fois que mon année était validée. C’était sûrement un cadeau pour me motiver. Je n’en n’avais pas besoin, mais je préférais laisser croire mes parents que c’était utile. Je tendais la main pour qu’il aille me chercher les clés et qu’il me laisse lui montrer ce que j’avais dans le ventre. J’avais peut-être l’air d’une nana un peu bête, mais c’était tout le contraire.
« C’est parti. En selle cowboy. »
Une fois la voiture à l’extérieur, je m’installais derrière le volant, retirant mes chaussures que je glissais sous mon siège. Les talons n’étaient pas recommandés. J’attachais ma ceinture et vérifiais qu’il faisait de même. J’étais assez confiante, mais on ne pouvait pas éviter tous les accidents. Je faisais ronronner le moteur avant de démarrer en douceur. Je ne voulais pas lui faire peur tout de suite. Je ne mettais pas beaucoup de temps avant d’accélérer, regardant l’indicateur de vitesse augmenter un peu plus chaque seconde. Je conduisais comme une bonne petite américaine qui se prenait pour une reine. Elle était maniable, facile à prendre en main. Je commençais à en tomber amoureuse. Je zigzaguais entre les voitures sans pour autant cesser d’accélérer. J’adorais cette sensation, l’adrénaline qui me prenait aux tripes. Je ne comptais pas m’arrêter tout de suite, je voulais en profiter encore un peu.
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Re: American Beauty ft Baekho | Lun 2 Oct - 18:04
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Re: American Beauty ft Baekho | Mar 3 Oct - 18:32
Je sentais à son regard qu’il me prenait pour une idiote superficielle, une fille à papa beaucoup trop riche. Honnêtement c’était ce que j’étais. Plus exactement une fille à beau-papa. Si j’avais mon permis ? Je l’avais depuis mes seize ans et je n’avais jamais eu peur de la route. Je le sortais pour le lui montrer, juste au cas où il ne me croit pas. Je pouvais comprendre qu’il puisse se méfier. Ce genre de voiture coûtait une fortune et il ne pouvait pas les laisser entre les mains de n’importe qui. Mais si j’abimais, je payais. C’était toujours le deal. Il était charmant, comme tous les types qui essayaient de me vendre quelque chose. Il n’avait pas vraiment le choix s’il voulait conclure. J’étais une princesse. Je voyais son regard posé sur mes chaussures et je me disais qu’il se sentirait rassuré en me voyant les retirer.
« Ne vous inquiétez pas, je sais ce que je fais. »
Il n’était pas obligé de me croire, mais j’étais une femme pleine d’assurance et je n’hésitais pas à le montrer. J’en oubliais presque sa présence à mes côtés en écoutant le moteur ronronner. Je me sentais libre au volant, comme si plus rien ni personne ne pouvait m’arrêter, ou me blesser. C’était idiot de se sentir en sécurité alors que j’avais dépassé depuis bien longtemps les limites de vitesse. Je fixais la route, anticipant chacun de mes gestes. Je n’avais jamais fait de crise d’adolescence ou quoi que ce soit d’un peu trop rebelle. C’était ma seule petite folie, la seule que je pouvais m’autoriser tant que je ne me faisais pas prendre. Je souriais en l’entendant. Mon hôte ne semblait pas trop terrifié et ça me plaisait. Quand on vendait ce type de véhicule, on devait les aimer et aussi les conduire. Il devait sûrement avoir les mêmes petits plaisirs que moi. Je lui répondais sans tourner la tête.
« Oui assez souvent, je change de voiture tous les ans. »
Je n’avais pas honte, ça faisait enfant pourrie gâtée, mais j’assumais entièrement le fait de pouvoir me payer des voitures neuves à chacun de mes anniversaires. Pourquoi est-ce que je devrais me priver alors que je pouvais le faire. J’étais en haut du classement à l’université, je travaillais dans un café pour gagner mon propre argent, j’étais une bonne fille et je méritais ce genre de cadeau. Je n’allais pas abuser de son temps et je tournais dans une rue pour retourner à la concession. Cette voiture était parfaite pour moi. Je la voulais absolument.
« Je vous avais dit que je savais conduire. Je ne suis pas une bimbo écervelée. »
Je riais doucement. J’avais l’habitude qu’on ait cette image de moi et je ne voulais pas me battre pour prouver le contraire. Après avoir passé un bon moment je me garais avant de récupérer mes chaussures et de les enfiler rapidement.
« J’aime pas trop qu’on me prenne pour une idiote, mais, elle me plaît vraiment »
Je le regardais en souriant, je n’étais absolument pas vexée, j’avais simplement envie de le taquiner. Je restais sur le siège glissant doucement mes doigts sut le tableau de bord.
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Je sentais à son regard qu’il me prenait pour une idiote superficielle, une fille à papa beaucoup trop riche. Honnêtement c’était ce que j’étais. Plus exactement une fille à beau-papa. Si j’avais mon permis ? Je l’avais depuis mes seize ans et je n’avais jamais eu peur de la route. Je le sortais pour le lui montrer, juste au cas où il ne me croit pas. Je pouvais comprendre qu’il puisse se méfier. Ce genre de voiture coûtait une fortune et il ne pouvait pas les laisser entre les mains de n’importe qui. Mais si j’abimais, je payais. C’était toujours le deal. Il était charmant, comme tous les types qui essayaient de me vendre quelque chose. Il n’avait pas vraiment le choix s’il voulait conclure. J’étais une princesse. Je voyais son regard posé sur mes chaussures et je me disais qu’il se sentirait rassuré en me voyant les retirer.
« Ne vous inquiétez pas, je sais ce que je fais. »
Il n’était pas obligé de me croire, mais j’étais une femme pleine d’assurance et je n’hésitais pas à le montrer. J’en oubliais presque sa présence à mes côtés en écoutant le moteur ronronner. Je me sentais libre au volant, comme si plus rien ni personne ne pouvait m’arrêter, ou me blesser. C’était idiot de se sentir en sécurité alors que j’avais dépassé depuis bien longtemps les limites de vitesse. Je fixais la route, anticipant chacun de mes gestes. Je n’avais jamais fait de crise d’adolescence ou quoi que ce soit d’un peu trop rebelle. C’était ma seule petite folie, la seule que je pouvais m’autoriser tant que je ne me faisais pas prendre. Je souriais en l’entendant. Mon hôte ne semblait pas trop terrifié et ça me plaisait. Quand on vendait ce type de véhicule, on devait les aimer et aussi les conduire. Il devait sûrement avoir les mêmes petits plaisirs que moi. Je lui répondais sans tourner la tête.
« Oui assez souvent, je change de voiture tous les ans. »
Je n’avais pas honte, ça faisait enfant pourrie gâtée, mais j’assumais entièrement le fait de pouvoir me payer des voitures neuves à chacun de mes anniversaires. Pourquoi est-ce que je devrais me priver alors que je pouvais le faire. J’étais en haut du classement à l’université, je travaillais dans un café pour gagner mon propre argent, j’étais une bonne fille et je méritais ce genre de cadeau. Je n’allais pas abuser de son temps et je tournais dans une rue pour retourner à la concession. Cette voiture était parfaite pour moi. Je la voulais absolument.
« Je vous avais dit que je savais conduire. Je ne suis pas une bimbo écervelée. »
Je riais doucement. J’avais l’habitude qu’on ait cette image de moi et je ne voulais pas me battre pour prouver le contraire. Après avoir passé un bon moment je me garais avant de récupérer mes chaussures et de les enfiler rapidement.
« J’aime pas trop qu’on me prenne pour une idiote, mais, elle me plaît vraiment »
Je le regardais en souriant, je n’étais absolument pas vexée, j’avais simplement envie de le taquiner. Je restais sur le siège glissant doucement mes doigts sut le tableau de bord.
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Re: American Beauty ft Baekho | Mar 31 Oct - 21:09
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Re: American Beauty ft Baekho | Lun 13 Nov - 15:01
Je ne voulais pas l’impressionner ou passer pour un pilote, je voulais juste tester la voiture comme j’allais l’utiliser. Il m’avait un peu blessé dans mon égo avec son regard, je devais l’avouer. Je savais qu’il me prenait pour une idiote superficielle, comme la plupart des autres hommes. Ma fierté avait pris le dessus, je n’allais pas mentir et je voulais montrer que je valais mieux que ça. J’avais eu une des meilleures places du classement de l’université, j’étais loin d’être bête, il suffisait simplement de le faire croire. Le moteur s’était éteint et mon choix était fait. Je ne voulais pas perdre de temps, je voulais simplement ma voiture.
« J’abandonne une allemande ». Je souriais gentiment. Je testais toutes les voitures possibles. Je me lassais rapidement et c’était un de mes défauts. «Je le sais très bien, je vous taquine ».
Je savais que c’était une plaisanterie, on se cherchait un peu, tout simplement. Il avait un beau sourire et une prestance, un charme un peu plus prononcé que les autres et il devait le savoir et même en jouer. Sa question me surpris légèrement. M’ennuyer ici ? Pas vraiment. A mon arrivée, je ne m’étais pas senti très à l’aise, j’avais eu du mal à m’accoutumer, à comprendre cette culture. J’étais une américaine, ouverte et dégourdie, ce qui ne correspondait pas à l’image arriérée de la femme de ce pays. Les Etats Unis me manquaient, mais j’avais commencé à construire ma vie ici et je m’y étais faite. Je continuais de caresser doucement le volant, en pleine réflexion.
«Je vis ici depuis longtemps, mais j’ai eu du mal à m’adapter. Les gens sont tellement renfermés ici. Peut-être que je leur faisais un peu peur. »
Je soupirais doucement. J’avais appris à me comporter différemment, à être moins… moi. Mes cheveux avaient toujours attiré l’attention et on m’avait même dit de les teindre. Il était hors de question que je me cache, j’étais fière de qui j’étais.
« Vous avez changé d’avis sur moi ente temps n’est-ce pas ? ».
J’avais envie de savoir ce qu’il s’était imaginé quand j’avais poussé la porte de la boutique.
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Je ne voulais pas l’impressionner ou passer pour un pilote, je voulais juste tester la voiture comme j’allais l’utiliser. Il m’avait un peu blessé dans mon égo avec son regard, je devais l’avouer. Je savais qu’il me prenait pour une idiote superficielle, comme la plupart des autres hommes. Ma fierté avait pris le dessus, je n’allais pas mentir et je voulais montrer que je valais mieux que ça. J’avais eu une des meilleures places du classement de l’université, j’étais loin d’être bête, il suffisait simplement de le faire croire. Le moteur s’était éteint et mon choix était fait. Je ne voulais pas perdre de temps, je voulais simplement ma voiture.
« J’abandonne une allemande ». Je souriais gentiment. Je testais toutes les voitures possibles. Je me lassais rapidement et c’était un de mes défauts. «Je le sais très bien, je vous taquine ».
Je savais que c’était une plaisanterie, on se cherchait un peu, tout simplement. Il avait un beau sourire et une prestance, un charme un peu plus prononcé que les autres et il devait le savoir et même en jouer. Sa question me surpris légèrement. M’ennuyer ici ? Pas vraiment. A mon arrivée, je ne m’étais pas senti très à l’aise, j’avais eu du mal à m’accoutumer, à comprendre cette culture. J’étais une américaine, ouverte et dégourdie, ce qui ne correspondait pas à l’image arriérée de la femme de ce pays. Les Etats Unis me manquaient, mais j’avais commencé à construire ma vie ici et je m’y étais faite. Je continuais de caresser doucement le volant, en pleine réflexion.
«Je vis ici depuis longtemps, mais j’ai eu du mal à m’adapter. Les gens sont tellement renfermés ici. Peut-être que je leur faisais un peu peur. »
Je soupirais doucement. J’avais appris à me comporter différemment, à être moins… moi. Mes cheveux avaient toujours attiré l’attention et on m’avait même dit de les teindre. Il était hors de question que je me cache, j’étais fière de qui j’étais.
« Vous avez changé d’avis sur moi ente temps n’est-ce pas ? ».
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Re: American Beauty ft Baekho | Lun 18 Déc - 23:39
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