bargain with fear; gwak brothers
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bargain with fear; gwak brothers | Ven 22 Sep - 17:05 Citer EditerSupprimer
Deep down inside I feel the scream
Nothing is real but pain now
Il se dresse devant toi, ton père. Il est là à te fixer de ses yeux marrons et toi, la seule chose que tu ressens c'est cette peur soudaine qui te glace le sang. Il te tétanise à tel point que tu ne trouves pas la force de faire un pas en arrière. Tu es complètement paralyser par cette inquiétude qu'il te face du mal à nouveau. Depuis qu'il a levé la main sur toi, tu vis dans l'angoisse de le revoir et maintenant, il est là devant toi. Tae n'est pas là, tu sens la panique arrivée. Tu es seul face à ce type qui te terrorise. Tu ne l'aurais jamais cru, avant tout ça tu lui faisais confiance. Tu étais naïf et tu croyais tout ce qu'il pouvait te dire. Pour toi, les parents sont bien les dernières personnes à vouloir faire du mal à leurs enfants. Pourtant la réalité t'as frappé de plein fouet, ton père est tout sauf un père exemplaire, il en est même loin. Il a trahit ta confiance, a joué avec ta gentillesse et t'as manipulé pour que tu sois celui qui fasse souffrir, indirectement, ton frère. Tu n'as été qu'un objet pour lui et ça te tue de t'en rendre compte aussi tard. Ça te fout la rage de le voir en face de toi et que tu sois complètement apeuré. Tu voudrais pouvoir lui faire face sans avoir cette boule au ventre, tu voudrais pouvoir le regarder dans les yeux sans avoir cette angoisse. Cette vulnérabilité soudaine te donne envie de le frapper, de le repousser, de lui dire d'aller se faire foutre. Pourtant, les mots ne sortent pas, la peur emprisonne cette rage, elle l'empêche de te sortir de ses griffes. Tu es persuadé que seul la haine que tu éprouve pour lui peut te sortir de son emprise. Vous échangez quelques mots et tu lui jappe dessus. Tu veux qu'il se barre, qu'il quitte cette ville, ce pays même. Plus jamais tu ne veux avoir affaire à lui. Plus jamais. Et puis, ça dérape, il attrape ton poignet. Tu ressens la pression qu'il exerce dessus et tu revois ce même regard de colère qu'il avait quand il a levé la main sur toi. Tu te débats mais tu n'es pas assez fort. Il continue de broyer ton poignet. Tu sens ses ongles rentrés dans ta chair et tu sers les dents. Il pourrait te briser l'os, tu ne serais même pas étonné. Tu prends la décision de lui offrir un coup de pied dans le genoux pour ensuite fuir le plus vite possible. Tu cours, tu cours à en perdre ton souffle. La peur qu'il te rattrape te pousse à faire de plus grandes foulées. Tu cours comme ça jusqu'à l'appartement de ton frère où tu débarque complètement essoufflé. Ton premier réflexe est de fermé à clé derrière toi avant de t'écrouler au sol, tes jambes ne supportant plus le poids de la peur. Tu ne trouve pas d'air, tu te sens comme compresser et c'est le début d'une crise d'angoisse. Tes mains tremblent, la boule au ventre semble vouloir sortir. Ton cœur palpite trop fort pour que puisse te calmer. Tout ce que t'espère c'est que Tae soit là, tu veux pas être seul, tu veux qu'il soit là. Y'a que comme ça que tu te sentiras en sécurité.
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Lun 25 Sep - 0:37 Citer EditerSupprimer
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Tu passes ta main sur ton visage, les yeux encore fermés dû à la fatigue qui ne souhaite absolument pas quitter ton corps. Non pas que tu n'as pas assez dormi, peut-être même que tu as trop dormi au contraire, mais tu es à peine réveillé. Tu as simplement eu le temps de prendre une douche, et alors que tu viens allumer la machine à café, tu viens te saisir d'un de tes sweats pour t'en vêtir avant de te diriger vers la porte d'entrée. Instinctivement et tout en descendant les quelques étages, tu enfiles la capuche, c'est ce que tu fais toujours lorsque tu es fatigué et puis, quand tu n'as pas envie qu'on t'emmerde aussi. Et là, faut pas te faire chier. Pas avant une petite heure, au moins. À croire qu'on se fout vraiment de ta gueule, puisque une fois ton courrier récupéré, alors que ton regard se rive sur les factures et autres publicités que tu viens de récupérer dans ta boite aux lettres, la voix d'un de tes voisins vient te sortir de ton observation. « On vous dérange pas trop ? Ça va ? » Et même si ta tête reste immobile, ton regard lui, se lève vers l'intéressé. Attends, est-ce qu'il s'adresse vraiment à toi là ? Dans le doute, et ne sachant vraiment pas pourquoi ce mec serait révolté contre toi, tu viens vérifier s'il n'y a personne derrière toi. « Non, c'est à vous que je parle. » D'accord donc en plus, il a jamais appris à dire bonjour. Bon, apparemment, il y a plus grave que ça. Tu fronces les sourcils alors qu'il s'approche de toi, un pas déterminé et colérique. « Votre chien, il pisse partout dans l'immeuble ! » râle t-il. Putain, Dieu merci, tu as acquis de la patience au fil des années, principalement grâce à Jasun mais quand même. Tu te connais assez pour savoir que tu ne sauras pas rester calme longtemps, la faute à ton impulsivité, ça. M'enfin, il a encore une chance de se calmer. « Pardon ?! » demandes-tu, un poil agressif. Attends, t'as rien demandé toi, à la base. « Oui, votre chien ! Jouez pas aux innocents, je me doute bien que personne avant moi ne vous en a parlé. Personne se bouge le cul dans cet immeuble ! » Ok alors lui, soit il s'est levé du pied gauche, soit il a toujours eu cette immense joie de vivre. Qu'est-ce que t'en sais, toi ? Tu fais rarement ami-ami avec tes voisins. Tu connais rien de sa vie, à lui, et tu aurais peut-être dû t'y intéresser davantage. Peut-être que tu aurais appris qu'il n'a sans doute pas baisé depuis trois mois, ce qui expliquerait son état si c'était le cas. « Je peux savoir pourquoi vous ne ramassez pas alors que votre chien fait des conneries ?! » « Et moi je peux savoir pourquoi vous me gueulez dessus alors que j'ai même pas de chien ?! » Putain, il commence à te taper sur le système sévère lui. « On se détend, c'est bon. C'est le nouveau voisin qui a un cleps. C'est pas moi. » précises-tu, soufflant non discrètement avant de replonger ton regard dans tes papiers. Ouais, t'essayes de te canaliser là. « … Ah... Désolé.... Mais si vous le croisez, dîtes-lui que j'ai deux mots à lui dire ! » Tu ne lui adresses plus un seul regard, tu te contentes simplement de repartir en direction des escaliers, lui lançant un. « C'est ça, j'y manquerai pas. » sans cacher ton indifférence face à cette histoire mais surtout ton ironie, et le ton que tu emploies le prouve clairement. Tu t'en fous royalement et encore plus alors qu'on vient de t'agresser de cette manière, même pas une heure après ton réveil. Et bien, la bonne journée qui s'annonce.
Tu te saisies de ta tasse de café, les yeux rivés sur le journal. Mais ça, c'est avant d'entendre la porte d'entrée claquer. Tu fronces les sourcils, balançant ton journal avant de t'avancer vers la sortie de la cuisine, menant vers le couloir de l'entrée et lorsque tu vois ton petit frère s'écrouler au sol, tes yeux s'écarquillent. Tu ne perds pas de temps pour déposer ta tasse sur la table, t'approchant rapidement de lui. « Eh ! » commences-tu, d'une voix qui se veut douce mais rapidement trahie par la surprise de le voir dans un tel état. Tu t'accroupis aussitôt, face à lui. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Non, non. Mauvaise question, il faut que tu le calmes ou sinon, sa crise de panique ne passera pas. Alors en voyant ses mains trembler, tu viens déposer les tiennes sur ces dernières. Tu n'es pas l'homme le plus tactile de la planète mais avec ta famille, tu y parviens plus facilement et puis... Tu te fais confiance pour réussir à le calmer de cette manière, ou du moins, c'est un bon début. Tu sais que tu trouves rarement les mots qu'il faut. « Tout va bien, je suis là. » Tu n'as aucune idée de ce qu'il vient de se passer mais putain, t'as la sainte horreur de le voir dans cet état. Ça te déchire mais tu le caches, ce n'est clairement pas le moment de lui montrer et puis, tu y parviens facilement, ce n'est pas comme si tu passais ta vie à cacher tes émotions. Mais ton inquiétude, elle, tu ne la caches pas, tu n'y parviendrais même pas. Ça concerne ton petit frère, là. Est-ce qu'on vient encore de l'emmerder ? Cette pensée te fout les nerfs instantanément, mais t'es plutôt habité par l'inquiétude qu'autre chose, et on peut clairement la lire sur ton visage. « Respire.. Ça va aller. » termines-tu, serrant tes doigts autour de ses mains dans le but de marquer ta présence. Et tu viens lever les yeux vers la porte comme si tu pouvais y trouver des réponses, un court instant, réflexe idiot mais là, t'as aucune idée de qui a pu le mettre dans cet état. T'espères simplement que ce ne sont pas encore des connards finis qui ont osé s'en prendre à ton frère, parce qu'il risquerait de ne plus pouvoir s'en prendre à personne après ça.
Tu te saisies de ta tasse de café, les yeux rivés sur le journal. Mais ça, c'est avant d'entendre la porte d'entrée claquer. Tu fronces les sourcils, balançant ton journal avant de t'avancer vers la sortie de la cuisine, menant vers le couloir de l'entrée et lorsque tu vois ton petit frère s'écrouler au sol, tes yeux s'écarquillent. Tu ne perds pas de temps pour déposer ta tasse sur la table, t'approchant rapidement de lui. « Eh ! » commences-tu, d'une voix qui se veut douce mais rapidement trahie par la surprise de le voir dans un tel état. Tu t'accroupis aussitôt, face à lui. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Non, non. Mauvaise question, il faut que tu le calmes ou sinon, sa crise de panique ne passera pas. Alors en voyant ses mains trembler, tu viens déposer les tiennes sur ces dernières. Tu n'es pas l'homme le plus tactile de la planète mais avec ta famille, tu y parviens plus facilement et puis... Tu te fais confiance pour réussir à le calmer de cette manière, ou du moins, c'est un bon début. Tu sais que tu trouves rarement les mots qu'il faut. « Tout va bien, je suis là. » Tu n'as aucune idée de ce qu'il vient de se passer mais putain, t'as la sainte horreur de le voir dans cet état. Ça te déchire mais tu le caches, ce n'est clairement pas le moment de lui montrer et puis, tu y parviens facilement, ce n'est pas comme si tu passais ta vie à cacher tes émotions. Mais ton inquiétude, elle, tu ne la caches pas, tu n'y parviendrais même pas. Ça concerne ton petit frère, là. Est-ce qu'on vient encore de l'emmerder ? Cette pensée te fout les nerfs instantanément, mais t'es plutôt habité par l'inquiétude qu'autre chose, et on peut clairement la lire sur ton visage. « Respire.. Ça va aller. » termines-tu, serrant tes doigts autour de ses mains dans le but de marquer ta présence. Et tu viens lever les yeux vers la porte comme si tu pouvais y trouver des réponses, un court instant, réflexe idiot mais là, t'as aucune idée de qui a pu le mettre dans cet état. T'espères simplement que ce ne sont pas encore des connards finis qui ont osé s'en prendre à ton frère, parce qu'il risquerait de ne plus pouvoir s'en prendre à personne après ça.
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Mar 3 Oct - 15:13 Citer EditerSupprimer
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T'as couru. T'as couru à en perdre le souffle. T'as couru comme si le diable était à tes trousses. C'était tout comme. T'as eu peur pour toi. Tu ressens encore la boule au ventre, cette peur qui ne te lâche pas. Tous les jours, tu redoutes de le voir à nouveau en face de toi. Tu es tétanisé quand il est en face de toi, et tu l'as bien remarqué. Il était là en face de toi, te surplombant de sa taille. Il a même osé posé la main sur toi, à nouveau. Les flashs de cette journée où il t'a violemment frappé te sont alors revenu. La peur s'est emparé de toi, elle t'a figé sur place. Durant quelque secondes, tu n'as pas pu fuir ni te défendre. Tu te sentais complètement seul face à cet homme que tu appelais « papa » il n'y a pas si longtemps de ça. Et puis, le sentiment d'impuissance avait fait surface. Tu ne savais pas comment te libérer de son emprise. Tu voulais fuir aussi loin que possible mais la peur te collait au sol. Tu sentais la crise de panique faire son apparition, c'était inévitable. Comme à chaque fois que tu le vois, le traumatisme refait surface. Ses paroles, ses coups, tout te revenait en pleine face. Tu étais d'un coup vulnérable et incapable de te défendre face à ce type. C'était une sensation que tu détestais : savoir qu'il pouvait encore t'atteindre simplement en se dressant devant toi, te faisais complètement paniquer. Ça te prouvait qu'il avait encore une forte influence sur toi. Et ça, tu ne voulais plus. Tu voulais pouvoir le regarder droit dans les yeux et lui dire que tu n'as plus peur de lui, qu'il ne te fera plus jamais de mal. Malheureusement, les blessures de ses paroles ne s'effaceront pas aussi facilement que ça. C'est bien ce qui te rend fou, c'est que malgré toute la bonne volonté du monde et même si tu veux t'en sortir, cet homme a détruit quelque chose en toi. Et maintenant, tu dois apprendre à recoller les morceaux.
Ton cœur s'emballe, tes jambes ne peuvent plus te soutenir, tu t'écroules. Quelque chose compresse ton cœur, tu ne trouves plus d'oxygène, c'est la panique totale. Il te faut Tae, tu as besoin de lui. Sa présence te suffit à retrouver le calme au milieu de cette tempête qui te frappe. « T... Tae » Ta respiration est coupée, il y a des mains invisibles qui t'étranglent. Tes mains tremblent de peur, tu sens tout ton corps t'abandonner petit à petit. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu redresses la tête pour voir ton frère. Il est là, tout va bien se passer. Tu le sais. Tu ne trouve pas la force de lui répondre, tes mots restent coincés au fond de ta gorge. « Tout va bien, je suis là. » Ses mains se posent sur les tiennes. Il est là, tu ne rêve pas. « Respire.. Ça va aller. » Ajoute-t-il alors que tu peine à retrouver ta respiration. Tu n'es plus seul, tu es maintenant en sécurité. Tae sera là pour toi, mais la peur ne veut pas te lâcher. « La... La p-porte est fermée ? » D'un coup, tu n'es plus sûre de toi, est-ce que tu as fermé derrière toi ? Et si ton père t'avais suivi ? Et s'il était déjà devant la porte ? « J'veux pas qu'il revienne... Papa j'veux plus le voir. » Tes paroles sont brouillon, tu es sous le choc et pas moyen de faire des phrases cohérentes. Alors tu sors tout ce qui te viens à l'esprit. Tu tentes du mieux que tu peux de faire comprendre à Tae que votre père ne veut pas te lâcher.
Ton cœur s'emballe, tes jambes ne peuvent plus te soutenir, tu t'écroules. Quelque chose compresse ton cœur, tu ne trouves plus d'oxygène, c'est la panique totale. Il te faut Tae, tu as besoin de lui. Sa présence te suffit à retrouver le calme au milieu de cette tempête qui te frappe. « T... Tae » Ta respiration est coupée, il y a des mains invisibles qui t'étranglent. Tes mains tremblent de peur, tu sens tout ton corps t'abandonner petit à petit. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Tu redresses la tête pour voir ton frère. Il est là, tout va bien se passer. Tu le sais. Tu ne trouve pas la force de lui répondre, tes mots restent coincés au fond de ta gorge. « Tout va bien, je suis là. » Ses mains se posent sur les tiennes. Il est là, tu ne rêve pas. « Respire.. Ça va aller. » Ajoute-t-il alors que tu peine à retrouver ta respiration. Tu n'es plus seul, tu es maintenant en sécurité. Tae sera là pour toi, mais la peur ne veut pas te lâcher. « La... La p-porte est fermée ? » D'un coup, tu n'es plus sûre de toi, est-ce que tu as fermé derrière toi ? Et si ton père t'avais suivi ? Et s'il était déjà devant la porte ? « J'veux pas qu'il revienne... Papa j'veux plus le voir. » Tes paroles sont brouillon, tu es sous le choc et pas moyen de faire des phrases cohérentes. Alors tu sors tout ce qui te viens à l'esprit. Tu tentes du mieux que tu peux de faire comprendre à Tae que votre père ne veut pas te lâcher.
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Ven 13 Oct - 19:25 Citer EditerSupprimer
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Quand tu vois ton petit frère dans cet état, ton sang ne fait qu'un tour. Tu abandonnes ce que tu fais et te dirige vivement vers lui. Toi, t'es pas le meilleur pour rassurer les gens, du moins c'est ce que tu crois mais concernant tes proches c'est une toute autre histoire, tu essayes, c'est même naturel. Laisser Minho au bord de la crise de panique ? Hors de question. Tu n'as aucune idée de ce qu'il s'est passé pour qu'il débarque à l'appartement dans un tel état, et bien que tu comptes savoir qui a pu faire du mal à ton frère, pour le moment, tu tentes de le calmer. Tu commences par prendre une voix qui se veut apaisante, mais tu lui précises aussi que tu es là. Ce n'est pas la première crise de panique qu'il fait en ta présence, fort heureusement, tu te fais assez confiance pour le calmer, de toute façon, ce n'est pas comme si tu voulais le laisser comme ça. Alors tu déposes tes mains sur les siennes afin qu'il puisse, en plus de ça, sentir ta présence. Tu veux qu'il se calme et qu'il t'explique ensuite ce qu'il s'est passé. Toi, tu penses à ces types qui l'emmerdaient autrefois, c'est la seule explication que tu y trouves pour le moment même si tu n'as clairement pas le temps d'y penser, ton attention étant rivée sur ton petit frère plus qu'ailleurs. « La... La p-porte est fermée ? » te lâche t-il, la voix tremblante tandis que toi, tu te trouves toujours accroupi face à lui. Tu lances un regard vers la porte, sachant pertinemment qu'il ne risque rien. Quand bien même elle ne serait pas fermée, il faudrait te passer sur le corps pour l'atteindre. « Elle est fermée. » dis-tu, sûr de toi, répétant même un: « Tout va bien. » dans le but de le rassurer, de le calmer, car tu le sens encore tout tremblant. Pourtant, ces prochaines paroles risquent de te faire perdre aussitôt ton sang froid. « J'veux pas qu'il revienne... Papa j'veux plus le voir. » Papa. Tes sourcils se froncent, tu sens cette rage t'envahir. Cette rage que personne ne peut réellement contrôler, ni toi, ni ton entourage. Ton père et toi aviez une relation des plus compliquées, ouais, mais depuis qu'il a touché à Minho, tu veux réellement le terminer, qu'il finisse entre 4 planches, et savoir que c'est à cause de lui que tu retrouves, une nouvelle fois, ton petit frère dans cet état te fout en rage. Tu t'efforces tant bien que mal à ne pas éloigner tes mains des siennes, tu sais que tu ne lui feras pas de mal si tu ne bouges pas, si tu t'éloignes par contre, tu risques de péter littéralement les plombs. Oui, c'est sans le vouloir que tu compte sur lui pour te calmer. « Il est où ? » craches-tu, haineux, simplement en pensant à lui. Il est où ? Il est en bas ? Il l'attend? Ce n'est même pas le pire, tu as besoin de savoir autre chose, cette réponse, tu la crains. « Qu'est-ce qu'il t'a fait? Il t'a touché? » Ouais tu t'imagines le pire, parce que tu la connais cette merde, tu sais de quoi il est capable, t'as été victime de sa connerie toi aussi et puis, après ce qu'il a fait à Minho, c'est normal. Tu n'oses même pas imaginer si c'est bel et bien le cas, tu risques de le terminer plus tôt que prévu s'il a osé relevé la main sur ton petit frère. À cette pensée, tes mains quittent enfin les siennes. Tu sens ta rage couler dans tes veines, prendre possession de tes muscles et tu te contractes, tu serres les poings car là, tu veux les lui foutre dans sa gueule. Tu serres les dents, tu sais que c'est pas le moment pour ça et Minho est bien la seule chose qui te retient de rester ici, de ne pas fouiller tout Séoul pour lui tomber dessus et lui faire payer ça, lui faire payer, encore une fois. Et pourtant, on pourrait croire que l'avoir envoyé à l’hôpital une fois t'aurais suffit. Loin de là. T'as pas fini de lui hurler ta rage, de le fracasser et peut-être que tu pourrais le tuer de tes propres mains, t'es même pas sûr de pouvoir t'arrêter à temps. Mais ça te rend fou, tu comprends pas. Tu sais que ton père ne t'a jamais aimé, tu ne sais pas pourquoi mais ça, tu t'en fiches pas mal, les faits sont là, mais s'en prendre à Minho... Pourquoi ? Pourquoi il s'en prend à lui ? Ça te rend barge, ça te fout dans tous tes états. T'es quand même à mille lieux de t'imaginer qu'il sait exactement ce qu'il fait, c'est pourtant évident. C'est facile de t'atteindre quand on touche à ton petit frère et ça, ton connard de père l'a très bien compris. Il suffit de voir l'état dans lequel tu te trouves, t'as envie de fracasser des gueules. Et tu passes ton poing sur ton front, toujours serré, toujours en rage. « Je vais le- » Ta gueule, ferme la, ça sert à rien. Tu ne sais juste pas comment évacuer toute cette rage, comment ne pas y aller, comment ne pas le terminer. Pourtant tu sais exactement ce que tu dois faire: te concentrer sur Minho. C'est lui qui a réussi à te calmer la dernière fois ou du moins, à l'empêcher de le finir parce que t'étais clairement parti pour. « Ok.. » commences-tu, tentant d'être un minimum lucide, de te calmer, tu te redresses légèrement, tu viens doucement te saisir de la main de ton petit frère. Inconsciemment, ça te force à te décrisper, à calmer ta force. « Viens, on va dans le salon. » Tu sais que tu ne pourras pas le calmer si t'es toi-même énervé, et pourtant, c'est bien difficile de combattre ces démons qui te hantent. « Il viendra pas, tu le reverras plus. » le rassures-tu, une dernière fois. Et pourtant t'y crois, il s'approchera plus de lui et tu vas personnellement y veiller.
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Mar 7 Nov - 18:18 Citer EditerSupprimer
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La peur te colle à la peau, elle a planté ses griffes dans ta chaire et tu ne sais pas comment t'en sortir. Tu voudrais te libéré de cette emprise mais tu n'y arriveras pas seul. Il te faut celui que tu considère comme ton héro, ton sauveur, ton frère. Tu as besoin de Tae, y'a que lui qui peut te défendre contre tous les mauvaises choses qui te veulent du mal. Il était là pour te sauver quand ton père a osé lever la main sur toi. Il est arrivé comme un vrai super héro et il a refait le portrait de ton père. Tu sais qu'il aurait pu le tuer si tu ne l'avais pas stopper. Il est comme ça ton frère, il a cette rage qui l'anime et qui le rend invincible quand il est face aux monstres. Il a peur de rien et toi, tu l'admires pour ça. Sa force tu la voudrait, tu en aurais besoin pour écraser ceux qui te font du mal. Au lieu de ça, on joue avec ta faiblesse, on s'amuse avec toi et on t'utilise comme un vulgaire objet. Tu t'en rends bien compte, les gens te pensent trop frêle mais depuis quelques mois, tu ne l'es plus. Tu montres les crocs et mords. Ton père en est la preuve. Il a tenté de remettre la main sur toi, et toi tu as frappé pour t'éloigner de lui. C'est la colère contre lui qui t'a poussé à lui donner ce coup mais, si la peur ne te tétanisait pas, tu lui aurais probablement détruit le visage.
Il est là. Tae est là. Tu sens la peur s'éloigner comme s'il avait éloigner ce mauvais esprit. Tu trembles toujours mais, peu à peu tu retrouve la sérénité. « Il est où ? » Tu sens que le simple fait de lui parler de ton père, le met en colère. C'est pas ce que tu cherches, non toi tu veux que ton frère soit là pour toi. « Qu'est-ce qu'il t'a fait? Il t'a touché? » Il bouillonne, ton frère n'arrive pas à contenir toute cette colère qu'il a contre votre père. Ce qui bouillonne en lui te fait peur. Pas pour toi, non mais pour lui. Tu le sais capable de partir pour retrouver votre père et le tuer. Et ça tu ne veux pas, tu n'as peut-être pas besoin de ton père, mais tu as besoin de Tae plus qu'il ne le pense. Tu l'observe en silence laissant la panique se dissiper. « Je vais le- » Tu attrape aussitôt son bras comme pour qu'il s'arrête avant de dire n'importe quoi. Tu sais bien ce qu'il veut dire, tu sais bien qu'il doit exprimer cette haine mais ce n'est pas le moment. « Non, reste avec moi. » Tu le fixe dans les yeux. Tu es bien le seul à pouvoir le raisonner. « Ok.. » Il est d'un coup plus calme, il comprend bien que tu as besoin de lui, là maintenant. Il attrape ta main et tu te relève. Tes jambes t’obéissent à nouveau. « Viens, on va dans le salon. » Tu le suis en silence toujours. La panique te mue dans ce silence. La présence de Tae est sécurisante et tu te sens entouré. Rien ne pourra t'arriver s'il est là à tes côtés. « Il viendra pas, tu le reverras plus. » Ça sonnait comme une promesse qu'il faisait. Et ça confortait ton idée de lui. Il était courageux et prêt à tout pour te défendre et tu le ressentais. Indirectement, il te donnait l'espoir qu'un jour tu serais comme lui. « Tu seras toujours là pour me défendre, hein ? » Demande-tu avec un sourire qui montrait que ça allait mieux maintenant. Et puis, tu enchaîne. « Il a tenté de me faire revenir à la maison. » Tu viens t'asseoir sur le canapé, la tête baissée. Tu es épuisée de devoir supporter ce genre de situation. Ce n'est pas la première fois qu'il s'approche de toi et tu redoutes qu'il lève une nouvelle fois la main sur toi. « C'est pas la première fois, mais d'habitude j'arrive à l'esquiver. » Tu hausses les épaules, à croire que tout ça est devenu ton quotidien. « J'en ai marre, je le comprend pas... » Ça te désole. Tu voudrais le comprendre, mais son comportement te rend taré, tu sais pas ce qu'il veut de toi et ce qu'il cherche à déclencher en te harcelant comme ça. Pourquoi c'est si difficile pour lui de te foutre la paix ?
Il est là. Tae est là. Tu sens la peur s'éloigner comme s'il avait éloigner ce mauvais esprit. Tu trembles toujours mais, peu à peu tu retrouve la sérénité. « Il est où ? » Tu sens que le simple fait de lui parler de ton père, le met en colère. C'est pas ce que tu cherches, non toi tu veux que ton frère soit là pour toi. « Qu'est-ce qu'il t'a fait? Il t'a touché? » Il bouillonne, ton frère n'arrive pas à contenir toute cette colère qu'il a contre votre père. Ce qui bouillonne en lui te fait peur. Pas pour toi, non mais pour lui. Tu le sais capable de partir pour retrouver votre père et le tuer. Et ça tu ne veux pas, tu n'as peut-être pas besoin de ton père, mais tu as besoin de Tae plus qu'il ne le pense. Tu l'observe en silence laissant la panique se dissiper. « Je vais le- » Tu attrape aussitôt son bras comme pour qu'il s'arrête avant de dire n'importe quoi. Tu sais bien ce qu'il veut dire, tu sais bien qu'il doit exprimer cette haine mais ce n'est pas le moment. « Non, reste avec moi. » Tu le fixe dans les yeux. Tu es bien le seul à pouvoir le raisonner. « Ok.. » Il est d'un coup plus calme, il comprend bien que tu as besoin de lui, là maintenant. Il attrape ta main et tu te relève. Tes jambes t’obéissent à nouveau. « Viens, on va dans le salon. » Tu le suis en silence toujours. La panique te mue dans ce silence. La présence de Tae est sécurisante et tu te sens entouré. Rien ne pourra t'arriver s'il est là à tes côtés. « Il viendra pas, tu le reverras plus. » Ça sonnait comme une promesse qu'il faisait. Et ça confortait ton idée de lui. Il était courageux et prêt à tout pour te défendre et tu le ressentais. Indirectement, il te donnait l'espoir qu'un jour tu serais comme lui. « Tu seras toujours là pour me défendre, hein ? » Demande-tu avec un sourire qui montrait que ça allait mieux maintenant. Et puis, tu enchaîne. « Il a tenté de me faire revenir à la maison. » Tu viens t'asseoir sur le canapé, la tête baissée. Tu es épuisée de devoir supporter ce genre de situation. Ce n'est pas la première fois qu'il s'approche de toi et tu redoutes qu'il lève une nouvelle fois la main sur toi. « C'est pas la première fois, mais d'habitude j'arrive à l'esquiver. » Tu hausses les épaules, à croire que tout ça est devenu ton quotidien. « J'en ai marre, je le comprend pas... » Ça te désole. Tu voudrais le comprendre, mais son comportement te rend taré, tu sais pas ce qu'il veut de toi et ce qu'il cherche à déclencher en te harcelant comme ça. Pourquoi c'est si difficile pour lui de te foutre la paix ?
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Mar 12 Déc - 22:47 Citer EditerSupprimer
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On dit de la colère qu'elle est intense et passagère mais toi, ça fait des années que tu vis avec elle. Pour ne pas dire depuis toujours car même lorsque tu étais petit, naïf et sans défense, tu étais en colère. Bien évidemment, on ne te prenait pas au sérieux. Qu'est-ce qu'il allait faire ce petit Tae Hyun, hm? Rien, il n'allait rien faire parce qu'il ne pouvait rien faire si ce n'est subir, vivre avec un père odieux et monstrueux. Tu as eu de la chance dans ton malheur, tu avais ton parrain avant qu'il vous laisse ici, ta mère, ton frère et toi alors tu as voulu prendre ce rôle, toi aussi. Ouais, tu voulais protéger ton frère et ta mère mais tu n'as pas réussi, à l'heure d'aujourd'hui, c'est une toute autre histoire. Ça vient peut-être de ta corpulence ou cette rage que tu intériorises depuis des années mais quoi qu'il en soit, ton père ne touche plus à un seul cheveu de ton petit frère sans en subir les conséquences. À croire que son petit séjour à l’hôpital ne lui a pas suffit la dernière fois, parce que là oui, tu es prêt à y retourner. Tu sais qu'il ne lâchera jamais rien, ton père, mais manque de bol, t'es aussi borné. S'il pense pouvoir approcher ta famille et leur faire encore du mal sans en payer le prix, il se trompe royalement. « Non, reste avec moi. » Il te fixe mais toi, tu fuis son regard. T'as pas envie qu'il y lise toutes ces choses horribles dans ton regard. Oh, Minho te connaît mais si tu peux encore le protéger de cette manière et bien, tu le feras. Tu sais qu'il est capable de te calmer, il t'a tout de même empêché de le tuer, ton père. Oui oui, tu allais le tuer, l'étriper, l'étrangler de tes propres mains, t'étais prêt à le voir pousser son dernier soupir. C'est horrible, dit comme ça, mais c'est ta colère qui s'exprime, ta colère qui parle et te fait ressentir tout ça, l'absence d'un père, la présence d'un homme monstrueux, un homme qui ruine vos vies à tous, t'en peux plus de lui. Même en vivant loin de lui, il arrive encore à vous pourrir la vie. Dire que tu croyais pouvoir avoir la paix après avoir quitté la maison, tu te rends compte que le temps qu'il sera sur la même planète que toi, absolument rien n'ira comme tu le souhaites. À croire qu'il te reste un minimum de lucidité pour te concentrer sur frère, oui parce que tu sais que c'est pour cette raison que tu te calmes (plus ou moins) pour ton petit frère. Mais tu t'occupes aussitôt de l'emmener dans le salon, t'as besoin de te dégourdir un peu les jambes et surtout, de ne pas rester dans l'entrée, et puis lui aussi sans doute. C'est le moment où tu es censé le rassurer, hm? Toi ? Gwak Tae Hyun ? Le mec qui ne sait absolument pas si prendre quand il s'agit de rassurer ses proches ? Alors oui, tout ce que tu trouves à dire c'est qu'il ne le reverra plus, qu'il ne reviendra plus et ça, tu t'en fais la promesse. De toute façon, la prochaine fois, tu ne resteras pas sans rien faire. Alors il faudrait mieux pour lui qu'il n'y ait jamais de prochaine fois. « Tu seras toujours là pour me défendre, hein ? » Tu tournes ton visage dans sa direction, remarquant alors ce petit sourire rassurant qu'il aborde, oui rassurant, ça te montre au moins qu'il commence à aller mieux même si toi, tu ne décolère pas, bien au contraire, ça te reste en travers de la gorge. « Tu sais très bien que oui. » Ce n'est pas une question à poser, sauf lorsqu'on a besoin d'être rassuré, certes. « Il a tenté de me faire revenir à la maison. » Tu fronces les sourcils, prenant place à ses côtés sur le canapé. Habituellement, tu te serais sûrement installé sur le fauteuil en face mais là, t'es trop absorbé par ce qu'il te dit, ton âme de grand-frère agit à ta place, parce que oui, c'est idiot mais peut-être qu'il se sentira un peu plus en sécurité de cette manière. C'est tout ce qui t'importe. « C'est pas la première fois, mais d'habitude j'arrive à l'esquiver. » Tu sens tes muscles se contracter juste en y songeant, en pensant à cet enfer qu'il fait vivre à ton petit frère, c'est dingue dans quel état il parvient à te rendre sans même s'adresser directement à toi, tu quittes même ton petit frère du regard un court instant, tentant de te canaliser parce que là, tu peux déjà être fier de toi de te trouver sur ce canapé et non pas en route pour le chercher. Alors tu te mets à fixer ce point invisible sur le sol, alors que Minho reprend la parole. « J'en ai marre, je le comprend pas... » « Personne le comprend Minho. » lui réponds-tu aussitôt. Tu as longuement caché la vérité à ton petit-frère ou du moins, tu tentais de ne pas le mêler à tout ça, espérant naïvement que tu sois la seule victime de ton père mais ça ne lui a pas suffit, maintenant tu dois le protéger, tu n'as pas eu d'autre choix que de lui dire la vérité même si elle fait mal à entendre, il y a encore des choses que tu lui caches, des choses qu'ils se sont passées et qu'il ne doit pas savoir, tu fais ça pour le protéger mais concernant le reste, tu ne peux pas. « Personne. » Tu remontes ton regard, le plantant dans le sien. Tu serres les dents, ta colère qui parle encore une fois, tu tentes d'évacuer comme tu le peux. « Ce n'est pas une bonne personne, c'est tout ce qu'il y a comprendre. » Et encore, ce n'est rien de le dire. Une pourriture, une merde sans nom. Tu hoches doucement la tête de gauche à droite, fermant les yeux un court instant. Tu ne sais même plus quoi faire pour qu'il vous fiche la paix, au moins à ta famille. « Écoute, je veux juste que tu me le dises s'il retente quoi que ce soit. » Et ce n'est même pas une question, pour le coup. Tu peux rester là pour cette fois mais s'il recommence, tu crains que même Minho ne puisse t'arrêter. « Mais déjà, tu peux en être sûr. Il viendra jamais ici. » Alors ça t'en es sûr, il a beau avoir ses défauts, ton père a réussi ses coups plus d'une fois, il est assez malin mais il n'est pas non plus suicidaire, il se pointera jamais chez toi. « Sinon il passe par la fenêtre. » Tu soupires, te levant du canapé. Tu ne peux définitivement pas rester en place pour le moment, t'as besoin de boire quelque chose, ce sujet de conversation risque de te mettre hors de toi. « Ça va mieux? Tu veux boire quelque chose? » Non parce que sans quoi, tu prendrais pas le risque de le laisser seul ne serait-ce qu'une seconde.
nightgaunt
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Re: bargain with fear; gwak brothers | Mer 10 Jan - 18:10 Citer EditerSupprimer
Deep down inside I feel the scream
Nothing is real but pain now
« Tu sais très bien que oui. » Oui, tu le sais, mais tu as besoin qu'il te le dise. Tu veux entendre qu'il sera toujours là pour toi même si tu le sais. Tae, il a toujours été là pour toi, surtout dans les pires moments. Tu t'en souviens et t'oublieras jamais toutes les fois où il a volé à ton secours. Y'avait cette fois, où ton père a voulu te punir en t'enfermant dans la cave. Tu étais dans le noir, il faisait froid. Pendant une bonne heure tu n'as fais que crié et appelé à l'aide, ta mère n'était pas là et Tae non plus. Dans l'obscurité de la pièce, tu étais totalement seul, effrayé par l'inconnu. Ta vision te jouait des tour, tu voyais des formes étranges, des monstres que ton imagination créait. Ils étaient tous plus hideux les uns que les autres. Certains avaient des grandes dents prêtes à te dévorer et d'autres s'approchaient de toi avec leurs longues griffes fourchues. C'était terrifiant, si bien que tu n'arrivais même plus à appeler à l'aide. Ta gorge était trop serrée comme étrangler par l’effroi. Il ne te restais plus qu'à taper fort contre la porte. Tu as tapé si fort que tu en as saigné et puis après tant de souffrance, la porte s'est ouverte : il était là, c'était Tae. La lumière était aveuglante mais pendant quelques secondes tu as bien cru faire face à un super héro, la cape au vent. Tu es venu te logé dans ses bras, fuyant ces monstres qui voulaient t'aspirer dans les ténèbres. Pas une seule fois, ton frère n'a pas été là pour toi. Il est toujours venu à ton secours, à croire qu'il sentait le danger.
Tu laisse tomber tes fesses sur le canapé, tes jambes sont encore tremblantes après ce qu'il vient de se passer. Ton père est un poison qui vous attaque à distance, parfois tu as l'impression qu'il s'est incrusté dans ta peau et qu'il te contrôle à distance. Tu secoues la tête chassant tout ça. Puis, tu raconte ce qu'il s'est passé à ton frère, bien que tu sentes qu'il s'énerve et bouillonne rien qu'en entendant son nom. Même loin de vous, cet homme vous fait du mal et tu voudrais comprendre ses motivations. Pourquoi il est comme ça ? Qu'est-ce qu'il cherche ? « Personne le comprend Minho. » Peut-être, mais toi tu voudrais le comprendre, c'est comme une énigme que tu veux résoudre. Tu es comme ça, toi, tu as besoin de trouver la solution aux problèmes pour pouvoir passer à autre chose. « Personne. » Insiste-t-il alors que tu baisses la tête, fixant tes mains. « Ce n'est pas une bonne personne, c'est tout ce qu'il y a comprendre. » Ça te rend triste de l'entendre. Ton père tu aurais voulu qu'il soit comme ceux de tes copains, à l'écoute et présent pour toi et non plus abusif comme il a pu l’être. C'est peut-être pour ça qu'au fond tu cherches à trouver une solution à tout ça, ça serait une manière pour toi de l'aider... Oui, tu as l'espoir que ton père ne soit pas qu'un connard... « Écoute, je veux juste que tu me le dises s'il retente quoi que ce soit. » Tu relèves les yeux vers lui, la mine un peu triste sûrement parce que tu regarde ce petit espoir d'avoir un père normal s'éteindre. Doucement, tu agites la tête. « Oui, je te dirais. » promet-tu timidement. Tu te sens comme un enfant apeuré, cette sensation ne te quittera pas avant quelques heures, le temps pour toi de te remettre de tout ça. « Mais déjà, tu peux en être sûr. Il viendra jamais ici. » Heureusement, tu ne veux pas le voir ici, c'est le seul endroit où tu sais que rien ne pourra t'arriver puisque tu es certain qu'il est effrayé de faire face à Tae une nouvelle fois. « Sinon il passe par la fenêtre. » Si seulement il plaisantait... Tae en est bien capable, il a faillit le tuer une fois alors venant de lui, tu sais que ce n'est pas des paroles en l'air. Il se dresse d'un coup, incapable de contenir cette haine qui le démange et tu le fixe. « Ça va mieux? Tu veux boire quelque chose? » Il a des fourmis dans les jambes, faut qu'il bouge et pense à autre chose, alors tu réfléchis pendant quelques secondes laissant un silence s'installer. « Euuuh, je veux bien des chips, tu sais ceux au paprika. » Tu souris rien qu'en te mettant à penser aux chips fondant dans ta bouche. La bouffe, c'est clairement le meilleur remède pour aller mieux. « On peut regarder Walking Dead, on a des épisodes de retard... » Tu fais les yeux doux, le suppliant de regarder avec lui, au moins il pourra penser à autre chose et toi aussi. Et franchement, quoi de mieux que de voir Negan explosé des zombies avec Lucille, mhh ?
Tu laisse tomber tes fesses sur le canapé, tes jambes sont encore tremblantes après ce qu'il vient de se passer. Ton père est un poison qui vous attaque à distance, parfois tu as l'impression qu'il s'est incrusté dans ta peau et qu'il te contrôle à distance. Tu secoues la tête chassant tout ça. Puis, tu raconte ce qu'il s'est passé à ton frère, bien que tu sentes qu'il s'énerve et bouillonne rien qu'en entendant son nom. Même loin de vous, cet homme vous fait du mal et tu voudrais comprendre ses motivations. Pourquoi il est comme ça ? Qu'est-ce qu'il cherche ? « Personne le comprend Minho. » Peut-être, mais toi tu voudrais le comprendre, c'est comme une énigme que tu veux résoudre. Tu es comme ça, toi, tu as besoin de trouver la solution aux problèmes pour pouvoir passer à autre chose. « Personne. » Insiste-t-il alors que tu baisses la tête, fixant tes mains. « Ce n'est pas une bonne personne, c'est tout ce qu'il y a comprendre. » Ça te rend triste de l'entendre. Ton père tu aurais voulu qu'il soit comme ceux de tes copains, à l'écoute et présent pour toi et non plus abusif comme il a pu l’être. C'est peut-être pour ça qu'au fond tu cherches à trouver une solution à tout ça, ça serait une manière pour toi de l'aider... Oui, tu as l'espoir que ton père ne soit pas qu'un connard... « Écoute, je veux juste que tu me le dises s'il retente quoi que ce soit. » Tu relèves les yeux vers lui, la mine un peu triste sûrement parce que tu regarde ce petit espoir d'avoir un père normal s'éteindre. Doucement, tu agites la tête. « Oui, je te dirais. » promet-tu timidement. Tu te sens comme un enfant apeuré, cette sensation ne te quittera pas avant quelques heures, le temps pour toi de te remettre de tout ça. « Mais déjà, tu peux en être sûr. Il viendra jamais ici. » Heureusement, tu ne veux pas le voir ici, c'est le seul endroit où tu sais que rien ne pourra t'arriver puisque tu es certain qu'il est effrayé de faire face à Tae une nouvelle fois. « Sinon il passe par la fenêtre. » Si seulement il plaisantait... Tae en est bien capable, il a faillit le tuer une fois alors venant de lui, tu sais que ce n'est pas des paroles en l'air. Il se dresse d'un coup, incapable de contenir cette haine qui le démange et tu le fixe. « Ça va mieux? Tu veux boire quelque chose? » Il a des fourmis dans les jambes, faut qu'il bouge et pense à autre chose, alors tu réfléchis pendant quelques secondes laissant un silence s'installer. « Euuuh, je veux bien des chips, tu sais ceux au paprika. » Tu souris rien qu'en te mettant à penser aux chips fondant dans ta bouche. La bouffe, c'est clairement le meilleur remède pour aller mieux. « On peut regarder Walking Dead, on a des épisodes de retard... » Tu fais les yeux doux, le suppliant de regarder avec lui, au moins il pourra penser à autre chose et toi aussi. Et franchement, quoi de mieux que de voir Negan explosé des zombies avec Lucille, mhh ?
nightgaunt
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