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C'est vrai ? { Se Jin
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Re: C'est vrai ? { Se Jin | Dim 22 Oct - 14:06 
「 Journée épuisante
Qui ne semble pas terminée
Questions brûlantes comme déstabilisantes 」
Se Jin & Eun Sil
Je m’étire légèrement, longue journée ennuyeuse et sans aucun événement un minimum intéressant. Ma vie se résume à cela maintenant que la fille prodige est revenue dans le trafic et prends la place que j’ai longtemps convoitée. Je me traîne alors jusqu’à mon appartement, la motivation m’ayant quitté et la seule force me restant ne me donne qu’une envie : me coucher après m’être cuisiné un bon repas. Pourtant, ce n’est pas ce qui semble m’attendre, pas ce que l’on veut me laisser faire en tout cas et en tournant pour arriver dans la rue où se trouve mon appartement, je me fige. Une troupe d’hommes menaçants et surtout armés attendent patiemment au pied du bâtiment dans lequel j’habite. Je retiens mon souffle et reviens sur mes pas pour me plaquer contre le mur de la maison faisant le coin de la rue. Je pourrais tenter de les confronter mais eux sont armés et moi, je ne le suis pas. Un pas vers eux et il me semble évident que je n’en ferais pas de deuxième… Il me faut réfléchir vite et je ne vois qu’une solution qui me fait serrer la mâchoire, éviter la confrontation, je n’aurais aucune chance de m’en sortir si je tente de passer et même si cela m’ennuie et me mets en colère, je suis forcé d’être lucide et de ne pas tenter la mort. Je fourre mes mains dans mes poches et d’un pas énervé autant que rapide, je fais marche arrière et me dirige vers le deuxième lieu où je peux loger sans en être ravi. J’arrive en quelques minutes au campus et me rends directement vers le dortoir de ma communauté en espérant que là, je pourrais passer une nuit tranquille.
Pourtant, la porte à peine poussée, je suis abordé par une jeune fille et je ne peux retenir un mouvement de recul. Sa main prends la mienne et m’attire directement vers la cuisine, détruisant mon plan de directement me coucher pour je ne sais quelle raison. Mon visage se ferme un peu alors qu’elle me pousse avec une force qui me surprend un peu. Je la suis du regard en me demandant si je suis réellement forcé de subir ça aujourd’hui alors que la journée a été assez longue pour que je doive la prolonger encore. Je secoue la tête légèrement et lâche un soupir en répondant à sa première question.
-Si je veux manger ou boire, je me servirais…
Elle me demande si j’aime son pyjama et je ne peux pas me retenir d’être surpris par la question et d’enfin poser mes yeux sur sa tenue. Je pince mes lèvres en redevenant rapidement mal à l’aise, ma colère face au début de cette conversation étant rapidement remplacée par ma timidité envers les femmes. Pourquoi est-ce qu’elle me questionne sur son pyjama ? Je ne comprends pas en quoi mon avis dessus l’aiderait mais autant être honnête…
-Je ne vois pas pourquoi ce genre de pyjama est à la mode… Mais ç-ça te va… bien...
Je murmure la fin de ma phrase en détournant le regard, la fatigue doit se lire sur mon visage puisqu’elle m’en fait la remarque mais sa proposition me surprend une fois de plus et je me dépêche de secouer légèrement la tête pour décliner celle-ci. Je n’ai pas besoin d’un massage, je n’en ai jamais eu besoin et encore moins lorsqu’il vient d’une femme, cela me mettrait bien trop mal à l’aise qu’une jeune femme qui qu’elle soit prenne la peine de me masser. Elle doit me vouloir quelque chose et j’attends presqu’impatiemment qu’elle me dise exactement pourquoi elle semblait m’attendre. Je passe une main dans mes cheveux en retenant un baîllement alors qu’enfin elle s’apprête à me questionner.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
J’aimerais qu’elle fasse au plus vite puisque la fatigue emplit mes membres alourdis par la paperasse que j’ai dû remplir toute la journée mais cela, elle ne peut pas le savoir. C’est étrange mais l’épuisement semble ravaler un peu ma timidité pour laisser place à une paresse que je ne connais que trop peu d’habitude. Je me redresse donc pour reprendre contenance et énergie, ne me reconnaissant que trop peu dans l’attitude que j’ai depuis mon arrivée ici. Je me serre alors un verre d’eau et rapporte mon attention vers la jeune fille qui va me dire ce qui semble la tracasser.
Pourtant, la porte à peine poussée, je suis abordé par une jeune fille et je ne peux retenir un mouvement de recul. Sa main prends la mienne et m’attire directement vers la cuisine, détruisant mon plan de directement me coucher pour je ne sais quelle raison. Mon visage se ferme un peu alors qu’elle me pousse avec une force qui me surprend un peu. Je la suis du regard en me demandant si je suis réellement forcé de subir ça aujourd’hui alors que la journée a été assez longue pour que je doive la prolonger encore. Je secoue la tête légèrement et lâche un soupir en répondant à sa première question.
-Si je veux manger ou boire, je me servirais…
Elle me demande si j’aime son pyjama et je ne peux pas me retenir d’être surpris par la question et d’enfin poser mes yeux sur sa tenue. Je pince mes lèvres en redevenant rapidement mal à l’aise, ma colère face au début de cette conversation étant rapidement remplacée par ma timidité envers les femmes. Pourquoi est-ce qu’elle me questionne sur son pyjama ? Je ne comprends pas en quoi mon avis dessus l’aiderait mais autant être honnête…
-Je ne vois pas pourquoi ce genre de pyjama est à la mode… Mais ç-ça te va… bien...
Je murmure la fin de ma phrase en détournant le regard, la fatigue doit se lire sur mon visage puisqu’elle m’en fait la remarque mais sa proposition me surprend une fois de plus et je me dépêche de secouer légèrement la tête pour décliner celle-ci. Je n’ai pas besoin d’un massage, je n’en ai jamais eu besoin et encore moins lorsqu’il vient d’une femme, cela me mettrait bien trop mal à l’aise qu’une jeune femme qui qu’elle soit prenne la peine de me masser. Elle doit me vouloir quelque chose et j’attends presqu’impatiemment qu’elle me dise exactement pourquoi elle semblait m’attendre. Je passe une main dans mes cheveux en retenant un baîllement alors qu’enfin elle s’apprête à me questionner.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
J’aimerais qu’elle fasse au plus vite puisque la fatigue emplit mes membres alourdis par la paperasse que j’ai dû remplir toute la journée mais cela, elle ne peut pas le savoir. C’est étrange mais l’épuisement semble ravaler un peu ma timidité pour laisser place à une paresse que je ne connais que trop peu d’habitude. Je me redresse donc pour reprendre contenance et énergie, ne me reconnaissant que trop peu dans l’attitude que j’ai depuis mon arrivée ici. Je me serre alors un verre d’eau et rapporte mon attention vers la jeune fille qui va me dire ce qui semble la tracasser.
C'est vrai?
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Re: C'est vrai ? { Se Jin | Jeu 9 Nov - 23:32
「 Journée épuisante
Qui ne semble pas terminée
Questions brûlantes comme déstabilisantes 」
Se Jin & Eun Sil
Elle se rapproche de moi à peine ai-je dit que son vêtement lui saille bien et je me demande pourquoi elle se comporte comme cela. Je ne suis pas très à l’aise mais ce qui me gêne davantage, c’est de savoir pertinemment qu’elle attend quelque chose de moi, de moi. Moi qui reste tout le temps seul et sur qui les rumeurs ne font que coller à la peau… Qu’est-ce qu’elle pourrait bien me demander pour être ainsi avec moi ? Je lève presque les yeux au ciel en retenant un soupire, rougissant tout de même face au grand sourire de la jeune fille. Elle me tape l’épaule et je suis surpris une seconde fois par la force qu’elle a dans ce petit corps de femme. Enfin, je ne sous-estime jamais la gente féminine, je m’étonne simplement que d’une petite tape, elle arrive à presque me bousculer.
Je ne vais pas tourner autour du pot, sa présence est différente. Elle ne me met pas aussi mal à l’aise que les autres femmes, elle a quelque chose d’autre que je n’arrive pas à comprendre. C’est pourquoi je lui demande directement ce qu’elle me veut, ce qu’il y a pour qu’à une heure pareille, elle veuille passer du temps avec moi. Elle prend alors place sur le siège en face du mien et attrape un couteau pour jouer avec, geste qui me semble bien étrange puisque l’objet n’est pas des plus communs pour s’occuper les mains. Elle a un air sérieux qui me dit que je ne vais pas apprécier ses prochains mots. Je regarde alors la sortie et je constate qu’elle est plus maline que son pyjama et son sourire à présent disparu ne laisseraient le croire. Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines alors que je me crispe quand elle parle des rumeurs à mon sujet. Les rumeurs… J’en ai entendu tellement que je me demande parfois où ils vont chercher tout ça… Je pousse un soupir, je ne trouve pas ça cool ni intéressant à savoir s’il y a eu beaucoup de sang ou pas. Elle plante l’objet qu’elle tient entre ses doigts dans un fruit et mes lèvres formant une ligne droite et neutre s’entrouvrent pour lui répondre. Je ne suis pas insensible aux battements de cils qu’elle m’adresse ni à son regard qui s’ancre dans le mien pour me promettre qu’elle restera muette sur ce qu’elle voudrait que je lui avoue. Je me lève alors, mes deux mains se posant à plat sur la table. Je n’aime pas regarder les femmes de cet air froid qui auprès des hommes n’est que trop présent mais les choses qu’elle me demande de lui avouer sont un peu trop sérieuses à mon goût.
-Je ne comprends pas ce qui t’intéresse dans ces rumeurs. Ce n’est pas important que tu saches si elles sont vraies ou fausses.
Je passe une main dans mes cheveux, tic que je fais quelle que soit l’émotion que je ressens et là, c’est plus de l’exaspération quant au sujet qu’elle aborde si tard, ma fatigue n’arrangeant rien à ce que je ressens. Je n’ai qu’une seule envie, me coucher pour pouvoir faire face à la journée difficile qui m’attend demain mais le regard de la jeune fille me fait comprendre que je ne pourrais pas m’échapper si facilement et mes épaules s’affaissent. J’ancre mon regard las dans le sien et tente alors de trouver une solution pour ne pas lui parler trop longtemps.
-Donne-moi une rumeur que tu as entendue à mon sujet et je te dirais si elle est vraie ou fausse. Mais laisse-moi tranquille sur ce sujet après, d’accord ? Ce genre de choses ne m’importe pas du tout.
Je ne vais pas tourner autour du pot, sa présence est différente. Elle ne me met pas aussi mal à l’aise que les autres femmes, elle a quelque chose d’autre que je n’arrive pas à comprendre. C’est pourquoi je lui demande directement ce qu’elle me veut, ce qu’il y a pour qu’à une heure pareille, elle veuille passer du temps avec moi. Elle prend alors place sur le siège en face du mien et attrape un couteau pour jouer avec, geste qui me semble bien étrange puisque l’objet n’est pas des plus communs pour s’occuper les mains. Elle a un air sérieux qui me dit que je ne vais pas apprécier ses prochains mots. Je regarde alors la sortie et je constate qu’elle est plus maline que son pyjama et son sourire à présent disparu ne laisseraient le croire. Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines alors que je me crispe quand elle parle des rumeurs à mon sujet. Les rumeurs… J’en ai entendu tellement que je me demande parfois où ils vont chercher tout ça… Je pousse un soupir, je ne trouve pas ça cool ni intéressant à savoir s’il y a eu beaucoup de sang ou pas. Elle plante l’objet qu’elle tient entre ses doigts dans un fruit et mes lèvres formant une ligne droite et neutre s’entrouvrent pour lui répondre. Je ne suis pas insensible aux battements de cils qu’elle m’adresse ni à son regard qui s’ancre dans le mien pour me promettre qu’elle restera muette sur ce qu’elle voudrait que je lui avoue. Je me lève alors, mes deux mains se posant à plat sur la table. Je n’aime pas regarder les femmes de cet air froid qui auprès des hommes n’est que trop présent mais les choses qu’elle me demande de lui avouer sont un peu trop sérieuses à mon goût.
-Je ne comprends pas ce qui t’intéresse dans ces rumeurs. Ce n’est pas important que tu saches si elles sont vraies ou fausses.
Je passe une main dans mes cheveux, tic que je fais quelle que soit l’émotion que je ressens et là, c’est plus de l’exaspération quant au sujet qu’elle aborde si tard, ma fatigue n’arrangeant rien à ce que je ressens. Je n’ai qu’une seule envie, me coucher pour pouvoir faire face à la journée difficile qui m’attend demain mais le regard de la jeune fille me fait comprendre que je ne pourrais pas m’échapper si facilement et mes épaules s’affaissent. J’ancre mon regard las dans le sien et tente alors de trouver une solution pour ne pas lui parler trop longtemps.
-Donne-moi une rumeur que tu as entendue à mon sujet et je te dirais si elle est vraie ou fausse. Mais laisse-moi tranquille sur ce sujet après, d’accord ? Ce genre de choses ne m’importe pas du tout.
C'est vrai?
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Re: C'est vrai ? { Se Jin | Ven 1 Déc - 15:16
「 Journée épuisante
Qui ne semble pas terminée
Questions brûlantes comme déstabilisantes 」
Se Jin & Eun Sil
Je suis dans l’incompréhension face à cette jeune fille en kigurumi jouant étrangement avec cet objet pointu. Je ne souhaite pas rester avec elle plus longtemps, je souhaite juste aller me coucher parce qu’il me semble qu’elle est bien plus que ce qu’elle ne me laisse voir et que je n’aime pas ça. Elle se pose trop de questions, elle est trop curieuse… Mais c’est une curiosité différente de celle à laquelle j’ai déjà fait face et c’est trop dangereux. Elle semble innocente même un peu trop et c’est pourquoi je désire mettre une fin immédiate à cette conversation qui n’aurait pas dû commencer. Ma vie est privée, scellée derrière l’encre rouge et encore frais de l’écriteau « TOP SECRET » et cette fille en pyjama tente de mettre ses mains dans cette vie que je n’ose pas dévoiler. Elle ne me connaît pas, elle a juste entendu des rumeurs qui sont pour la plupart infondées et pense du coup que cela veut en dire long sur moi. Je soupire et cède tout de même, un petit bout de terrain, pour qu’elle puisse me laisser en paix rejoindre une chambre dans laquelle je ne couche que très rarement.
Mon regard froid se brise face à son sourire revenu sur ses traits suite à ma proposition et elle frappe doucement dans ses mains comme si elle était vraiment heureuse. Je détourne les yeux face à ces traits trop féminins pour ne pas me perturber et la laisse réfléchir à la rumeur qu’elle va choisir. Je m’impatiente déjà, il y a peut-être beaucoup de bruits courant à mes propos, je n’y prête pas trop d’attention pour ne pas être perturbé par ceux-là. Je souhaite qu’elle fasse son choix rapidement, que je réponde de la même façon et qu’elle s’écarte, elle et cette arme qu’elle manie avec une aisance malsaine. Elle se lève, enfin, et se rapproche de moi pour me forcer à tourner mon attention vers elle alors qu’elle entrouvre ses fines lèvres pour reprendre la parole. Elle s’adresse à moi en une autre langue que je comprends tout de même mais cela me fait plisser le nez de surprise, je ne m’attendais ni à ce qu’elle me pose une telle question, ni à ce qu’elle le fasse en une autre langue. Je pince mes lèvres et la fixe sans laisser passer d’autres émotions qui pourraient me trahir.
-Non.
Mensonge, peut-être s’attendait-elle à ce que je sois sincère, elle ne peut pas deviner que je ne le suis pas en ce moment où dans la même langue que celle qu’elle vient d’utiliser, je ne lui ai sorti qu’un « non » décidé et insensible. Mon regard se pose sur le couteau et je le lui prends des mains d’une rapidité surprenante sans pour autant la brusquer quand l’arme quitte ses doigts. Je n’en fais rien, je ne joue pas avec l’ustensile comme elle l’a fait, ce n’est pas utile, je n’ai rien à montrer mais mon regard ne quitte pas le sien.
-Tu devrais cesser d’être si curieuse. Ces choses-là ne te regardent pas, qu’elles soient justes ou erronées.
Je la contourne pour ranger le couteau à sa place. Elle m’a dit qu’elle me laisserait tranquille et j’espère qu’elle tiendra parole parce que je sens que si elle s’obstine, cela pourrait réellement devenir pénible. Le manche du couteau entre mes mains peintes de bleus et de croûtes tourne un peu dans ma paume comme je regarde à nouveau la jeune fille.
-Ne joue plus avec ça. C’est dangereux.
Mon regard froid se brise face à son sourire revenu sur ses traits suite à ma proposition et elle frappe doucement dans ses mains comme si elle était vraiment heureuse. Je détourne les yeux face à ces traits trop féminins pour ne pas me perturber et la laisse réfléchir à la rumeur qu’elle va choisir. Je m’impatiente déjà, il y a peut-être beaucoup de bruits courant à mes propos, je n’y prête pas trop d’attention pour ne pas être perturbé par ceux-là. Je souhaite qu’elle fasse son choix rapidement, que je réponde de la même façon et qu’elle s’écarte, elle et cette arme qu’elle manie avec une aisance malsaine. Elle se lève, enfin, et se rapproche de moi pour me forcer à tourner mon attention vers elle alors qu’elle entrouvre ses fines lèvres pour reprendre la parole. Elle s’adresse à moi en une autre langue que je comprends tout de même mais cela me fait plisser le nez de surprise, je ne m’attendais ni à ce qu’elle me pose une telle question, ni à ce qu’elle le fasse en une autre langue. Je pince mes lèvres et la fixe sans laisser passer d’autres émotions qui pourraient me trahir.
-Non.
Mensonge, peut-être s’attendait-elle à ce que je sois sincère, elle ne peut pas deviner que je ne le suis pas en ce moment où dans la même langue que celle qu’elle vient d’utiliser, je ne lui ai sorti qu’un « non » décidé et insensible. Mon regard se pose sur le couteau et je le lui prends des mains d’une rapidité surprenante sans pour autant la brusquer quand l’arme quitte ses doigts. Je n’en fais rien, je ne joue pas avec l’ustensile comme elle l’a fait, ce n’est pas utile, je n’ai rien à montrer mais mon regard ne quitte pas le sien.
-Tu devrais cesser d’être si curieuse. Ces choses-là ne te regardent pas, qu’elles soient justes ou erronées.
Je la contourne pour ranger le couteau à sa place. Elle m’a dit qu’elle me laisserait tranquille et j’espère qu’elle tiendra parole parce que je sens que si elle s’obstine, cela pourrait réellement devenir pénible. Le manche du couteau entre mes mains peintes de bleus et de croûtes tourne un peu dans ma paume comme je regarde à nouveau la jeune fille.
-Ne joue plus avec ça. C’est dangereux.
C'est vrai?
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