I stand here...
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I stand here... | Mer 4 Oct - 2:45 Citer EditerSupprimer
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Cassio & Shin
On m’a déjà cité des paroles fascinantes. Qui m’est resté en tête. La capacité du désir est soutenue par celui de la volonté. Qu’il nous suffit de fermer les paupières et de nous apercevoir dans un avenir futur. C’est ainsi que nos souhaits et rêveries prendront forme. Que ce proverbe apporte un sens à ma vie est d’un ridicule. Il a fallu que j'entende ces mots pour me permettre d’avancer dans cette vie naissante. Je ne peux que remercier ce dicton. Car grâce à lui, je commence à aimer ce pays que je maudissais depuis des années. C’est notamment par la faute de celui-ci que ma confiance a grandi en moi. Je peux maintenant échanger sans aucune insécurité. Sans oublier une chose…mes lèvres prennent souvent la forme d’un sourire rempli de gaité. J’allais afficher ce sourire devant l’homme qui allait m’accueillir pour une entrevue.
Je me tenais droite sans bouger, le regarde poser sur les nuages qui glissaient sous les caresses du vent. Je tentais bien que mal de calmer cette danse rythmée qui gagna en puissant. Ma poitrine gauche accueillait en elle ce participant bien nerveux. Un long soupire apparu le long de ma gorge pour y sortir rapidement. La nervosité ! Comment pouvais-je ressentir ce sentiment désagréable ? Alors que je compose chaque jour avec le stresse. Sous ce questionnement, ma tête changea de direction pour descendre lentement. Mes yeux se déposaient sur cette feuille au multiple écrit. Je parcourais de nouveau mes paragraphes pour y vérifier chaque note, chaque trait d’informations qui colorait ce papier. Aurais-je oublié quelques choses ? Allait-il comprendre correctement mon nom, mes origines ? Allait-il pouvoir simplement comprendre la partie qui explique le pourquoi de ma venue ? Allait-il être surpris de me voir prendre un deuxième emploi sans oublier mon stage ? Les questions qui suivirent m’étouffaient. M’emporta dans un sentiment d’inconfort. Je doutais alors de qui j’étais. À leurs yeux, je suis une étrangère voulant s’adopter à leurs cultures ! Je me mordis alors la lèvre du bas enfin de me réprimander sur de tels commentaires blessants. Je ne pouvais penser ainsi ni même envisager le pire scénario sans l’avoir expérimenté. Je laissais alors une grande quantité d’air entrer en moi avant de m’encourager mentalement.
Je fis un petit tour maladroit sur moi-même et entras. Je me sentis alors à cet instant émerveiller. Je n’avais peut-être pas l’apparence d’Hayasaka Yukari, mais ma première impression fut comparable. Il n’y avait aucune table de billard ni un couple fougueux, mais l’ambiance me rappelais ce que le message derrière chaque coup de crayon d’Ai cachais. Je restais figer en laissant mes yeux parcourir les murs d’un regard rempli de curiosité. Ce n’est que lorsque la clochette annonçant la fermeture de la porte que je reviens de ma découverte.
J’aperçus un loin un homme à la chevelure décoloré s’approcher de moi. Je le saluais en l’avisant brièvement que j’étais venue pour l’entrevue. Je souriais confiante en suivant son invitation vers son bureau. Sous mes mains humides et un cœur battant, je répondis le mieux que je pouvais à son questionnement tout en lui parlant de moi. Il n’était pas très mauvais, il avait une apparence et une énergie qui me rappelait mon demi-frère, le plus jeune.
Lorsque sa dernière question apparut, je ne savais ni quoi dire ni même quoi répondre. Il venait de me proposer de commencer la semaine prochaine. Était-il sérieux ? Est-ce mes références qui l’ont charmé. Il faut dire que je lui avais envoyé par fax mon curriculum vitae. Avait-il déjà contacté mes patrons et mon lieu de stage ? Je souriais de joie en le remerciant. Je quittais alors combler cette boutique pour annoncer la bonne nouvelle à mon beau père.
Ce n’est qu’une fois la journée importante arriver que je réalise que j’avais peut-être été un peu trop confiante. J’allais commencer dans un lieu nouveau sans même comprendre le fonctionnement de cette boutique nouvellement née. Oui, il s’agissait d’un commerce designer pour la vente de lingerie, mais allait-elle me plaire ? En espérant ! Je choisis alors de porter une robe classique noir aux bretelles fines laissant mes jambes nues s’afficher aux publics, ce n’est que mes bottes de cuirs qui apportèrent la touche finale à ce style épuré, mais professionnel. Allais-je oser me présenter devant mon nouvel employeur sous cette apparence fluide ? Certainement ! Je n’avais rien d’une Coréenne et je n’allais jamais être coréenne. Je ne suis ni née ici ni imprégnée de leurs cultures. Après tout je suis bien la frayeur de toutes futures belles-mères !
Je rentrais donc pour ma première journée. Je me dirigeais d’un pas moyen vers la caisse saluant mon patron de ma charmante langue d’accueil. Mon accent caressait alors chaque mot prononcer tel bruant à gorge blanche. Je remarquais quelques regards se tourner dans ma direction. N’avait-il jamais attendu une langue aussi mal prononcée?
« Bonjour ! Comment allez-vous ? » Dis-je pour briser le silence qui semblait naitre. Je tirais profit de l'absence de quelconques clients à la caisse. « Pardonnez-moi, mais où dois-je mettre mon sac à main. » Le questionnais-je sans trop réfléchir. Ma voix avait baissé d’entrain. Elle avait pris la sonorité d’un murmure ou d’un secret. Je ne désirais aucunement que les oreilles trop curieuses puissent entendre. Je regardais autour de moi et aperçus le visage de deux femmes âgées entre la fin de la trentaine et début de la quarantaine. Je leur souriais en en laissant ma tête faire un signe de tête. Je ne les délaissais pas du regard. Leurs yeux se posaient sur moi et leurs mesquineries se mirent en route. Je les délaissais du regard en les laissant dans leurs univers superficiels pour retourner vers l’intéresser, mon patron.
Je me tenais droite sans bouger, le regarde poser sur les nuages qui glissaient sous les caresses du vent. Je tentais bien que mal de calmer cette danse rythmée qui gagna en puissant. Ma poitrine gauche accueillait en elle ce participant bien nerveux. Un long soupire apparu le long de ma gorge pour y sortir rapidement. La nervosité ! Comment pouvais-je ressentir ce sentiment désagréable ? Alors que je compose chaque jour avec le stresse. Sous ce questionnement, ma tête changea de direction pour descendre lentement. Mes yeux se déposaient sur cette feuille au multiple écrit. Je parcourais de nouveau mes paragraphes pour y vérifier chaque note, chaque trait d’informations qui colorait ce papier. Aurais-je oublié quelques choses ? Allait-il comprendre correctement mon nom, mes origines ? Allait-il pouvoir simplement comprendre la partie qui explique le pourquoi de ma venue ? Allait-il être surpris de me voir prendre un deuxième emploi sans oublier mon stage ? Les questions qui suivirent m’étouffaient. M’emporta dans un sentiment d’inconfort. Je doutais alors de qui j’étais. À leurs yeux, je suis une étrangère voulant s’adopter à leurs cultures ! Je me mordis alors la lèvre du bas enfin de me réprimander sur de tels commentaires blessants. Je ne pouvais penser ainsi ni même envisager le pire scénario sans l’avoir expérimenté. Je laissais alors une grande quantité d’air entrer en moi avant de m’encourager mentalement.
Je fis un petit tour maladroit sur moi-même et entras. Je me sentis alors à cet instant émerveiller. Je n’avais peut-être pas l’apparence d’Hayasaka Yukari, mais ma première impression fut comparable. Il n’y avait aucune table de billard ni un couple fougueux, mais l’ambiance me rappelais ce que le message derrière chaque coup de crayon d’Ai cachais. Je restais figer en laissant mes yeux parcourir les murs d’un regard rempli de curiosité. Ce n’est que lorsque la clochette annonçant la fermeture de la porte que je reviens de ma découverte.
J’aperçus un loin un homme à la chevelure décoloré s’approcher de moi. Je le saluais en l’avisant brièvement que j’étais venue pour l’entrevue. Je souriais confiante en suivant son invitation vers son bureau. Sous mes mains humides et un cœur battant, je répondis le mieux que je pouvais à son questionnement tout en lui parlant de moi. Il n’était pas très mauvais, il avait une apparence et une énergie qui me rappelait mon demi-frère, le plus jeune.
Lorsque sa dernière question apparut, je ne savais ni quoi dire ni même quoi répondre. Il venait de me proposer de commencer la semaine prochaine. Était-il sérieux ? Est-ce mes références qui l’ont charmé. Il faut dire que je lui avais envoyé par fax mon curriculum vitae. Avait-il déjà contacté mes patrons et mon lieu de stage ? Je souriais de joie en le remerciant. Je quittais alors combler cette boutique pour annoncer la bonne nouvelle à mon beau père.
Ce n’est qu’une fois la journée importante arriver que je réalise que j’avais peut-être été un peu trop confiante. J’allais commencer dans un lieu nouveau sans même comprendre le fonctionnement de cette boutique nouvellement née. Oui, il s’agissait d’un commerce designer pour la vente de lingerie, mais allait-elle me plaire ? En espérant ! Je choisis alors de porter une robe classique noir aux bretelles fines laissant mes jambes nues s’afficher aux publics, ce n’est que mes bottes de cuirs qui apportèrent la touche finale à ce style épuré, mais professionnel. Allais-je oser me présenter devant mon nouvel employeur sous cette apparence fluide ? Certainement ! Je n’avais rien d’une Coréenne et je n’allais jamais être coréenne. Je ne suis ni née ici ni imprégnée de leurs cultures. Après tout je suis bien la frayeur de toutes futures belles-mères !
Je rentrais donc pour ma première journée. Je me dirigeais d’un pas moyen vers la caisse saluant mon patron de ma charmante langue d’accueil. Mon accent caressait alors chaque mot prononcer tel bruant à gorge blanche. Je remarquais quelques regards se tourner dans ma direction. N’avait-il jamais attendu une langue aussi mal prononcée?
« Bonjour ! Comment allez-vous ? » Dis-je pour briser le silence qui semblait naitre. Je tirais profit de l'absence de quelconques clients à la caisse. « Pardonnez-moi, mais où dois-je mettre mon sac à main. » Le questionnais-je sans trop réfléchir. Ma voix avait baissé d’entrain. Elle avait pris la sonorité d’un murmure ou d’un secret. Je ne désirais aucunement que les oreilles trop curieuses puissent entendre. Je regardais autour de moi et aperçus le visage de deux femmes âgées entre la fin de la trentaine et début de la quarantaine. Je leur souriais en en laissant ma tête faire un signe de tête. Je ne les délaissais pas du regard. Leurs yeux se posaient sur moi et leurs mesquineries se mirent en route. Je les délaissais du regard en les laissant dans leurs univers superficiels pour retourner vers l’intéresser, mon patron.