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JEON JEENA × ICE ICE BABY
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JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 17:19
nom : jeon. prénom : jeena. âge : 23 ans. date et lieu de naissance : 10 février 1994. origines : coréennes. nationalité : coréenne. cursus universitaire : 4ème année d'arts du spectacle, option peinture. métier : elle vend ses culottes sur internet pour se faire un peu d'argent, vends ses toiles par-ci par là. orientation sexuelle : hétérosexuelle. classe sociale : modeste. code du règlement : Ok par iMked tu veux t'investir ? oui, oui et re-oui.
Jeon Jeena
here's to the night we felt alive
PASSIONNEE (★★★✰✰) | INFLUENCABLE (★★★✰✰) | DETERMINEE (★★★✰✰) | IMPULSIVE (★★★✰✰) | SOLIDE (★★★✰✰) |
ENVAHISSANTE (★★★★✰) | DEVOUEE (★★★✰✰) | COLLANTE (★★★✰✰) | PETILLANTE (★★★✰✰) | REVOLTEE (★★★✰✰) |
Rumour has it... Elle cache un cadavre dans sa chambre, c'est la seule explication pour vouloir allumer autant d'encens et utiliser autant de produits odorants. (faux, elle est juste encore traumatisée par les élèves qui la brimaient au collège en lui disant qu'elle sentait mauvais) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Elle a déménagé à Séoul à l’âge de 5 ans avec sa mère après le divorce de ses parents. Son père a tout simplement quitté le foyer familial en brisant le cœur de sa génitrice qui a tout simplement fuit la campagne pour retourner dans la capitale. ■ Suite à son déménagement elle a eu beaucoup de mal à s’adapter à sa nouvelle vie et les élèves de sa classe ont profité de sa faiblesse pour violemment la brimer de l'école primaire à la fin du collège. Elle en est ressortie avec beaucoup de séquelles ; elle a gardé ses cheveux courts jusqu’à l’âge de 15 ans après que des camarades les lui aient coupés, elle a encore actuellement une obsession pour les parfums en tout genre car les élèves aimaient lui dire qu’elle puait et, enfin, elle a une cicatrice sur le crâne qui fait qu’elle n’aime pas s’attacher les cheveux en la laissant apparaître. ■ Elle est souvent inspirée très tard le soir et après avoir fait l'amour. Ça lui arrive souvent de quitter son lit et ses partenaires pour aller peindre ce qui a finit par lasser la plupart de ses plans réguliers. Durant son adolescence, Jeena a passé beaucoup de temps sur internet. ■ Elle a découvert sa sexualité en regardant des sites internet pornographiques qui l'ont au départ beaucoup influencer sur ses relations avec les garçons. Avec son regard d'adulte à présent, elle à l'impression de s'être fait utiliser au lycée la plupart du temps. ■ Elle a poussé à bout son ancienne tortionnaire scolaire jusqu'à lui faire faire une tentative de suicide. Cet incident la profondément marqué mais pas exactement de la façon adéquate ; Jeena l'a trouvé pitoyable de ne pouvoir endurer que quelques jours le sort qu'elle a subit durant des années. ■ Elle vends ses toiles et ses dessins sur le net et en guise de décoration d'intérieur à des particuliers. ■ Elle passe ÉNORMÉMENT de temps devant son miroir, à se coiffer, se maquiller, choisir ses vêtements car elle mise énormément sur son physique. Pas de stupidité superficielle derrière cette préoccupation mais simplement sa seule bouée de sauvetage qui l'a aidé à passer de victime officielle à meneuse de bande à l'école. Elle se sent vulnérable sans artifice sur elle alors elle dort même maquillée. ■ Elle déteste le rouge même si, bizarrement, c'est la couleur qui lui va le mieux au teint. Elle n'aime pas le rouge, ni les choses rouges au point qu'elle a un stylo bleu, noir, vert mais pas de rouge dans sa trousse. Par extension, elle ne supporte pas le sang, les tomates et autres fruits rouges, les communistes et Tinki Winky c'est Satan. ■ Ça se voit pas au premier regard mais c'est une artiste, elle dessine très bien et peint souvent. Ses toiles sont torturées, elle peint le nu, la violence et le monde sordide qui l'entoure. |
This is my story
i'm the worst of myself
Depuis son déménagement, Jeena n’avait jamais été vraiment la même, elle mangeait relativement peu, ne parlait presque pas, commençait à se renfermer petit à petit. La raison de son état n’était pas forcément le changement de maison, il y avait aussi, Ashvin. Ils avaient passé une partie de leur enfance ensemble, se connaissaient comme leur poche, mais n’avaient même pas pu se dire au revoir en bonne et due forme, mais peut-être était-ce bien moins difficile comme ça. Aujourd’hui était sa rentrée scolaire, découvrir de nouvelles têtes, un nouvel environnement, et passer pour la bête de foire à cause de son transfert au milieu de l’année, non merci. Alors, elle aurait voulu sécher, mais quand on a une mère qui met beaucoup d’espoirs en soit, ce n’est pas si facile… Se résignant à y aller, elle passa la journée à soupirer, regarder la fenêtre, ne parler à personne, répondre simplement par des mouvements de tête… Ce n’était pas vraiment de la timidité, ni de l’intimidation, mais plutôt une sorte de paresse, jusqu’à ce qu’avant de partir, une fillette de son âge, de sa classe lui semblait-il, vint lui parler, un large sourire aux lèvres, une sympathie à vous crever les yeux.
« T’es ma nouvelle voisine non ? Moi c’est Sumin, ça te dit qu’on rentre ensemble ? » Avoir une personne légèrement collante, maladroite et envahissante aide certainement à se faire voler quelques sourires et éclats de rires, sympathiser avec elle et éventuellement lui trouver des bons côtés, du moins, c’est ce qui était arrivé à la demoiselle. Ainsi, et certainement grâce à elle, Jeena parvint à se détacher de son cocon, put redevenir celle qu’elle était autrefois, quelqu’un de joyeux et dynamique, tout le temps dehors à jouer avec son groupe d’amis. Ce genre de spectacle ne peut que rassurer une mère trop inquiète pour son état, mais aussi celui de sa fille. La voir sourire et s’amuser était certainement bien plus reposant que de l’avoir à ses côtés toute la journée. Si elle n’était pas là, peut-être Jeena aurait-elle passé d’horribles moments en solitaire ?
La fin des cours sonnait. A son habitude, cartable sur le dos, toute sourire, descendant les escaliers, pour rejoindre Sumin afin de rentrer ensemble, elle vit quelques-uns de ses camarades, rigolant de choses et d’autres avec elle, l’une de ses agréables ambiances de fin de journée, le soleil qui se couchait, les élèves qui rentraient chez eux dans la bonne humeur. Levant le bras pour les interpeller, elle aperçut leurs visages de façon plus précises, ils étaient étrangement moqueurs et blessants puis une bribe de leur conversation vint à se glisser vers elle à la manière des bruits de couloirs, ceux qu’on aurait préféré ne pas à avoir affaire : « Franchement, pourquoi tu traînes avec Jeena, elle est vraiment trop bizarre. » Les autres le suivaient, amplifiant par d’autres moqueries, certains par des rires. En soit, c’était assez vexant, mais après tout, personne ne peut vraiment être apprécié par tout le monde, c’est des choses qui arrivaient, alors, pas de quoi faire tout un drame… Néanmoins, une voix vint s’ajouter à cela, une qu’elle aurait préféré ne pas entendre, voir totalement ignorer, celle de sa chère et tendre amie.
« … Jen ? Elle est utile, c’est tout. » Non. Ce n’est pas possible, certainement avait-elle mal entendu. Oui, c’est ça. Peut-être même qu’elle avait mal compris et qu’elle ne parlait même pas d’elle. Oui, voilà. Elle n’avait qu’à faire semblant de tout juste arriver et tout arriverait comme d’habitude, elle se retournerait sourire aux lèvres, et lui sauterait dans les bras comme hier, ou avant-hier. Oui, comme d’habitude. Du moins, c’est ce qu’elle aurait voulu croire, mais impossible d’effacer ces paroles qui faisaient échos dans sa tête, jusqu’à ce que sa prétendue amie ne se précise : « C’est juste parce-que les garçons l’aiment bien. Au début c’était chiant mais j’ai compris comment faire pour que ça en devienne un avantage pour moi ; Elle a tellement peur des garçons qu’au final ils finissent toujours par me préférer à cet weirdo. » Cœur serré, elle ne savait comment réagir… Se voiler la face était plus difficile… Comme quoi, même à douze ans la vie n’est pas forcément que joie… Voulant s’enfuir de cet inconfortablement moment, elle fit volteface et enjambant la première marche quand un stylo glissa de sa poche, dévalant alors l’escalier jusqu’à tomber aux pieds de Sumn qui se retourna. « … T’as tout écouté ? » Bien sûr que oui, qui n’aurait pas entendu sa voix de pimbêche raisonnant dans les couloirs… Prenant sur elle, Jeena, nia de la tête, bégayant dans un faux sourire : « Ah… Non, je viens d’arriver. » Redescendant alors jusqu’à elle, feignant de rentrer, elle fut agrippée par le bras puis stoppée net.
Les doigts s’entremêlant dans les cheveux noirs de Jeena, elle la souleva à son hauteur, rapprochant le visage du sien, elle lui cracha dans la figure, le dégoût se lisant sur la sienne. Elle la tira vers un lieu désert. Pas étonnant pour l’heure qu’il était. Tous les élèves étaient rentrés chez eux, les professeurs étaient dans leur salle à prendre le dernier café de la journée. Sans qu’elle ne puisse y faire quoique ce soit, elle fut frappée, blessée. Qu’importe qu’elle ait mal, ce n’était certainement que l’affaire de quelques heures, peut-être une journée, ou deux, mais la seule douleur qui persisterait serait sans doute celle laissée par la perte d’une très chère amie, ou plutôt du goût amer qu’elle lui avait laissé… Alors, tous ces moments passés ensemble n’étaient qu’illusions ? De simples souvenirs montés de toutes pièces ? Elle avait dû être réellement divertissante comme fille, tellement naïve et stupide. Quelle rigolade. C’était sa faute d’avoir cru qu’elle avait des amis, d’être tombée dans le panneau comme une idiote, oui, vraiment. Bah, qu’ils frappent autant qu’ils veulent si ça les amusait, au moins elle aura été un peu ‘utile’ jusqu’au bout.
« … Tu pues, Jen, et… tes cheveux de princesse m’ont toujours énervé. » S’abaissant alors tout en accrochant à Jeena ce regard malsain et haineux qu’elle avait nouvellement adopté, ou certainement qu’elle dissimulait en fait, elle prit entre ses doigts d’enfant une paire de ciseaux de jardinerie trainant dans l’herbe. Doucement, elle commença à taillader la chevelure noir ébène de la demoiselle, accélérant l’allure en riant violemment. Ses cheveux étaient sa fierté, celle que sa mère coiffait avec douceur chaque soir, la complimentant doucement en l’appelant par des mots doux, celle qu’il ne fallait pas toucher. Elle les voyait tomber, à la manière de fil d’or devant son regard, impuissante. Non. Les larmes aux yeux, elle commença à se débattre comme lui permettait ses petits poings, cognant tout ce qui était à sa portée. Elle criait, tapait, jusqu’à ce qu’elle sentît l’objet la frôler, le ciseau vint glisser sur la peau de lait de la petite fille, coupant alors sa joue de douce enfant. Le sang contrastait avec la blancheur de son teint, et coulait avec modération tout le long de celle-ci, certainement trop pour son jeune âge. Paniquée, Sumin balança le ciseau au sol, avant de s’enfuir avec son groupe, criant dans son hystérie qu’elle n’était pas fautive.
« C’est de ta faute ! » Peut-être était-ce vrai. Peut-être que c’était elle qui avait poussé Sumin à faire semblant, à devenir aussi violente, à finir par sortir qu’elle était la réelle coupable, qu’elle la détestait… Essuyant d’un revers de main tremblant la blessure qui lui avait été infligée, relevant alors avec crainte le rouge qui coulait, se crispant au frottement contre la plaie, elle se releva, dépoussiérant sa tenue les dents serrées. Ses sentiments étaient confus et se mélangeaient, elle ne savait plus trop si elle était triste, énervée ou déçue, peut-être les trois à la fois, en tout cas elle se détestait autant qu’elle pouvait haïr ce qui lui était arrivé, le piteux état dans lequel elle se trouvait, les cheveux mal-coiffés qu’elle arborait, son visage cabossé, sa démarche chancelante, ses larmes qui ne voulaient s’arrêter, mais aussi et surtout sa naïveté, son trop plein de confiance en l’humanité, sa faiblesse d’avoir accepté cette pitié. Vraiment. Main sur la poignée, elle entra, se précipitant dans sa chambre, tentant au maximum de ne pas alerter sa mère de son arrivée, qu’elle ne la regarde pas avec un air désolé. Non, elle ne devait pas savoir. Alors, se voilant derrière son habituel dynamisme, elle vint à lui mentir, se vêtir du pêché qu’est celui-ci, comme avait pu le faire Jeena, faire croire qu’elle allait bien alors que tout allait mal, pour qu’elle ne s’inquiète pas. Elle s’enferma dans sa chambre, prétendant avoir monstre de devoir à faire, et laissa tomber son masque pour finalement pleurer la tête enfouie dans le coussin.
Les mères sont certainement des anges pour les enfants sages ou capricieux, elles devinent les bêtises impunies, dévoilent les blessures du cœur, guérissent les douloureuses plaies, font s’envoler les vilains rêves ainsi que les insupportables chagrins. Peut-être possède-t-elle des pouvoirs magiques ou quelque chose comme ça, car malgré les sourires et les sanglots enfouis, la mère de Jeena avait rapidement deviné que ça n’allait pas. Elle lui avait recoupé joliment sa chevelure, séché les larmes de la petite et apaisé sa peine. Néanmoins, pas suffisamment. Encore bouleversée par ce qui lui était arrivé, la fillette s’était enfermée dans son propre monde, un univers parallèle aux nôtres ou chacune des blessures infligées ne nous atteignait pas, se soignait avec aisance, ou l’on pouvait recommencer autant de fois que désirer les étapes où l’on avait échoué, un lieu où tout était factice, où on ne pouvait vous faire souffrir, un pays magique et virtuel, celui d’internet. Peut-être était-ce lâche de sa part, mais au moins, là-bas, elle n’avait pas peur d’affronter une fausse réalité, de se faire trahir par les personnes qu’elle suivait, likait, unlikait, ou quoique ce soit d’autre, car la Jeena derrière l’écran n’en subissait rien. Elle ne fréquentait plus que rarement l’extérieur, n’allait que peu souvent à l’école, passait son temps dans sa chambre, ne voyait alors plus que le visage de sa mère et uniquement le sien. Ou presque.
Il a y eu Ashvin. Un beau jour où elle rentrait des cours elle avait reçu un message pas comme les autres d’un garçon pas comme les autres. Un message de son Ashvin. Elle avait répondu le cœur au bout des doigt elle lui avait donné rendez-vous le lendemain même après les cours. La journée lui avait paru durer une éternité mais pour la première fois depuis très longtemps les regards mauvais de ses camarades ne lui paraissaient plus aussi important. Lorsque la sonnerie retentit et qu’elle put enfin voir le visage mûri de celui qu’elle n’avait jamais imaginé retrouver un jour.
Il soupire à son oreille, ivre de plaisir. Ses bras s’enroulent autour de son cou, sa tête bascule en arrière, elle chuchote son prénom. Ses va-et-vient lui font un bien fou. Au moins deux bonnes heures qu’ils sont sur ce lit, à faire l’amour, affamées, enragées, jamais rassasiées. Il réfugie son visage dans le creux de son cou, ses coups de reins deviennent secs et violents, son souffle est court, le sien haché, elle gémit en serrant les dents. Elle avait besoin d’oublier, d’oublier ses emmerdes, ses malheurs, toutes ses années de martyrs, tous ces trucs qui la font chier mais qu’elle accepte en fermant la bouche. Ça a démarré par le départ de son père, puis par son déménage dans la capitale coréenne, ça s’est enchainé par des années à être la victime préférée des brimades de ses camarades et sa connasse d’ex-meilleure amie qui ne ratait pas une occasion d’essayer de pourrir ma vie, mais ça valait le coup tout ça puisqu’elle pouvait finir dans ses bras. Elle griffe son dos, lâche un soupir, se mord la lèvre en fermant les yeux, elle n’en peut plus, et lui aussi, ils sont au bord de l’orgasme final. Puis, ça y est. La jouissance est là et doucement les allers-et-venus se calment, ils sont éreintés, complètement exténués et profondément satisfaits. Il se retire, à bout de souffle et sourit. Il s’affale à côté d’elle et la fixe silencieusement. Jeena ne le regarde pas, ferme les yeux, sa respiration se calme peu à peu. Au bout de quelques minutes, il se décide à prendre la parole.
« On aurait fait un putain de bon couple. » Oh oui, s’ils s’étaient aimés peut-être n’aurait-elle plus eu besoin de supporter seule le poids d’une adolescence solitaire. Littéralement, elle l’adorait, elle l’avait toujours adoré, Ash. Et maintenant qu’elle était dans ses bras son cœur battait aussi légèrement que pendant leurs journées de cache-cache durant leur enfance. Mais elle l’avait toujours su ; qu’il la voyait comme une amie, sa meilleure amie, sa sœur. Et maintenant qu’elle avait quinze ans et que les courbes de son corps de jeune femme étaient venues ajouter une saveur nouvelle dans leur relation étroite, il n’en restait pas moins qu’encore une fois, le cœur de Ashvin était trop dur à saisir. Elle avait l’impression d’être masochiste à vouloir continuer à se faire souffrir inutilement dans son lit. Et même deux années de plus passées à ses côtés ne suffirent pas à lui mettre du plomb dans la tête.
« J’espère que t’as pas trop pris ton pied avec elle. » Ses mains tremblent d’excitation. C’était un peu trop beau pour être vrai ; d’avoir enfin la revanche dont elle avait rêvé durant toutes ces années de brimades. Pourtant c’étaient là, les photos du corps dénudés de sa tortionnaire et les copies placardées sur la majorité des murs du lycée. Pour la première fois depuis très longtemps ce n’était plus elle la cible des rires et des moqueries, et, bon dieu, ça valait le coup d’avoir envoyé Ash séduire Sumin. Elle en aurait presque ri aux larmes si son masque d’indifférence vis-à-vis de la situation ne devait pas lui servir de couverture. Elle avait tout vu Jeena, l’arrivée de Sumin, sa stupeur puis l’horreur dans ses yeux. Elle s’était délectée de chaque instant de la scène. Et ce n’est que quatre jours plus tard que son sourire s’effaça de ses lèvres. Lorsque les murmures de la tentative de suicide de Sumin prirent le dessus sur les railleries concernant ses photographies honteuses.
C’était juste une soirée comme une autre avant que je me laisse tomber par terre, et quand elle était allongée et que les autres criaient que c’était sûrement un coma éthylique, quand elle sentait ses entrailles devenir de la pierre, prêtes à exploser en plein de morceaux, quand elle sentit qu’elle allait se scinder en un milliard d’éclats de verre. Elle peut se rappeler que Ashvin a appelé une ambulance et que la nuit était froide, et qu’à un moment elle ne voyait vraiment plus rien que les lumières mélangées dans sa tête, avant que ses yeux ne deviennent deux gros cailloux douloureux au creux de mes orbites. Mais c’est pas grave. C’est arrivé, c’est tout. En y repensant, elle se disais juste qu'Ash n’avait sûrement pas eu le temps de récupérer le numéro de la brune à qui il avait parlé, et que ça, c’était vraiment super.
« On est allé trop loin, Jen. » 18 ans. L’heure de grandir et de faire le compte. Les années passées à se sentir invincible, dans une fougue innocente de jeunesse intrépides semblent enfin terminées. Il est temps de faire le bilan pour tourner la page. Il y a Sumin et ses années de tortures scolaires qui ont laissé plus de marques sur Jeena qu’elle ne veut le montrer, il y a le retour de Ashvin et avec lui ce sentiment que tout est possible, le meilleur comme le pire, avec qui elle a goûté à l’adolescence folle et rebelle, et il y a ces limites qu’ils ont tout le deux franchies sans vouloir en assumer les conséquences. A l’heure du bilan, Jeena qui se prenait pour l’héroïne se rendit compte qu’elle ne valait vraiment pas mieux qu’un antagoniste mal fini.
« T’es ma nouvelle voisine non ? Moi c’est Sumin, ça te dit qu’on rentre ensemble ? » Avoir une personne légèrement collante, maladroite et envahissante aide certainement à se faire voler quelques sourires et éclats de rires, sympathiser avec elle et éventuellement lui trouver des bons côtés, du moins, c’est ce qui était arrivé à la demoiselle. Ainsi, et certainement grâce à elle, Jeena parvint à se détacher de son cocon, put redevenir celle qu’elle était autrefois, quelqu’un de joyeux et dynamique, tout le temps dehors à jouer avec son groupe d’amis. Ce genre de spectacle ne peut que rassurer une mère trop inquiète pour son état, mais aussi celui de sa fille. La voir sourire et s’amuser était certainement bien plus reposant que de l’avoir à ses côtés toute la journée. Si elle n’était pas là, peut-être Jeena aurait-elle passé d’horribles moments en solitaire ?
La fin des cours sonnait. A son habitude, cartable sur le dos, toute sourire, descendant les escaliers, pour rejoindre Sumin afin de rentrer ensemble, elle vit quelques-uns de ses camarades, rigolant de choses et d’autres avec elle, l’une de ses agréables ambiances de fin de journée, le soleil qui se couchait, les élèves qui rentraient chez eux dans la bonne humeur. Levant le bras pour les interpeller, elle aperçut leurs visages de façon plus précises, ils étaient étrangement moqueurs et blessants puis une bribe de leur conversation vint à se glisser vers elle à la manière des bruits de couloirs, ceux qu’on aurait préféré ne pas à avoir affaire : « Franchement, pourquoi tu traînes avec Jeena, elle est vraiment trop bizarre. » Les autres le suivaient, amplifiant par d’autres moqueries, certains par des rires. En soit, c’était assez vexant, mais après tout, personne ne peut vraiment être apprécié par tout le monde, c’est des choses qui arrivaient, alors, pas de quoi faire tout un drame… Néanmoins, une voix vint s’ajouter à cela, une qu’elle aurait préféré ne pas entendre, voir totalement ignorer, celle de sa chère et tendre amie.
« … Jen ? Elle est utile, c’est tout. » Non. Ce n’est pas possible, certainement avait-elle mal entendu. Oui, c’est ça. Peut-être même qu’elle avait mal compris et qu’elle ne parlait même pas d’elle. Oui, voilà. Elle n’avait qu’à faire semblant de tout juste arriver et tout arriverait comme d’habitude, elle se retournerait sourire aux lèvres, et lui sauterait dans les bras comme hier, ou avant-hier. Oui, comme d’habitude. Du moins, c’est ce qu’elle aurait voulu croire, mais impossible d’effacer ces paroles qui faisaient échos dans sa tête, jusqu’à ce que sa prétendue amie ne se précise : « C’est juste parce-que les garçons l’aiment bien. Au début c’était chiant mais j’ai compris comment faire pour que ça en devienne un avantage pour moi ; Elle a tellement peur des garçons qu’au final ils finissent toujours par me préférer à cet weirdo. » Cœur serré, elle ne savait comment réagir… Se voiler la face était plus difficile… Comme quoi, même à douze ans la vie n’est pas forcément que joie… Voulant s’enfuir de cet inconfortablement moment, elle fit volteface et enjambant la première marche quand un stylo glissa de sa poche, dévalant alors l’escalier jusqu’à tomber aux pieds de Sumn qui se retourna. « … T’as tout écouté ? » Bien sûr que oui, qui n’aurait pas entendu sa voix de pimbêche raisonnant dans les couloirs… Prenant sur elle, Jeena, nia de la tête, bégayant dans un faux sourire : « Ah… Non, je viens d’arriver. » Redescendant alors jusqu’à elle, feignant de rentrer, elle fut agrippée par le bras puis stoppée net.
Les doigts s’entremêlant dans les cheveux noirs de Jeena, elle la souleva à son hauteur, rapprochant le visage du sien, elle lui cracha dans la figure, le dégoût se lisant sur la sienne. Elle la tira vers un lieu désert. Pas étonnant pour l’heure qu’il était. Tous les élèves étaient rentrés chez eux, les professeurs étaient dans leur salle à prendre le dernier café de la journée. Sans qu’elle ne puisse y faire quoique ce soit, elle fut frappée, blessée. Qu’importe qu’elle ait mal, ce n’était certainement que l’affaire de quelques heures, peut-être une journée, ou deux, mais la seule douleur qui persisterait serait sans doute celle laissée par la perte d’une très chère amie, ou plutôt du goût amer qu’elle lui avait laissé… Alors, tous ces moments passés ensemble n’étaient qu’illusions ? De simples souvenirs montés de toutes pièces ? Elle avait dû être réellement divertissante comme fille, tellement naïve et stupide. Quelle rigolade. C’était sa faute d’avoir cru qu’elle avait des amis, d’être tombée dans le panneau comme une idiote, oui, vraiment. Bah, qu’ils frappent autant qu’ils veulent si ça les amusait, au moins elle aura été un peu ‘utile’ jusqu’au bout.
« … Tu pues, Jen, et… tes cheveux de princesse m’ont toujours énervé. » S’abaissant alors tout en accrochant à Jeena ce regard malsain et haineux qu’elle avait nouvellement adopté, ou certainement qu’elle dissimulait en fait, elle prit entre ses doigts d’enfant une paire de ciseaux de jardinerie trainant dans l’herbe. Doucement, elle commença à taillader la chevelure noir ébène de la demoiselle, accélérant l’allure en riant violemment. Ses cheveux étaient sa fierté, celle que sa mère coiffait avec douceur chaque soir, la complimentant doucement en l’appelant par des mots doux, celle qu’il ne fallait pas toucher. Elle les voyait tomber, à la manière de fil d’or devant son regard, impuissante. Non. Les larmes aux yeux, elle commença à se débattre comme lui permettait ses petits poings, cognant tout ce qui était à sa portée. Elle criait, tapait, jusqu’à ce qu’elle sentît l’objet la frôler, le ciseau vint glisser sur la peau de lait de la petite fille, coupant alors sa joue de douce enfant. Le sang contrastait avec la blancheur de son teint, et coulait avec modération tout le long de celle-ci, certainement trop pour son jeune âge. Paniquée, Sumin balança le ciseau au sol, avant de s’enfuir avec son groupe, criant dans son hystérie qu’elle n’était pas fautive.
« C’est de ta faute ! » Peut-être était-ce vrai. Peut-être que c’était elle qui avait poussé Sumin à faire semblant, à devenir aussi violente, à finir par sortir qu’elle était la réelle coupable, qu’elle la détestait… Essuyant d’un revers de main tremblant la blessure qui lui avait été infligée, relevant alors avec crainte le rouge qui coulait, se crispant au frottement contre la plaie, elle se releva, dépoussiérant sa tenue les dents serrées. Ses sentiments étaient confus et se mélangeaient, elle ne savait plus trop si elle était triste, énervée ou déçue, peut-être les trois à la fois, en tout cas elle se détestait autant qu’elle pouvait haïr ce qui lui était arrivé, le piteux état dans lequel elle se trouvait, les cheveux mal-coiffés qu’elle arborait, son visage cabossé, sa démarche chancelante, ses larmes qui ne voulaient s’arrêter, mais aussi et surtout sa naïveté, son trop plein de confiance en l’humanité, sa faiblesse d’avoir accepté cette pitié. Vraiment. Main sur la poignée, elle entra, se précipitant dans sa chambre, tentant au maximum de ne pas alerter sa mère de son arrivée, qu’elle ne la regarde pas avec un air désolé. Non, elle ne devait pas savoir. Alors, se voilant derrière son habituel dynamisme, elle vint à lui mentir, se vêtir du pêché qu’est celui-ci, comme avait pu le faire Jeena, faire croire qu’elle allait bien alors que tout allait mal, pour qu’elle ne s’inquiète pas. Elle s’enferma dans sa chambre, prétendant avoir monstre de devoir à faire, et laissa tomber son masque pour finalement pleurer la tête enfouie dans le coussin.
Les mères sont certainement des anges pour les enfants sages ou capricieux, elles devinent les bêtises impunies, dévoilent les blessures du cœur, guérissent les douloureuses plaies, font s’envoler les vilains rêves ainsi que les insupportables chagrins. Peut-être possède-t-elle des pouvoirs magiques ou quelque chose comme ça, car malgré les sourires et les sanglots enfouis, la mère de Jeena avait rapidement deviné que ça n’allait pas. Elle lui avait recoupé joliment sa chevelure, séché les larmes de la petite et apaisé sa peine. Néanmoins, pas suffisamment. Encore bouleversée par ce qui lui était arrivé, la fillette s’était enfermée dans son propre monde, un univers parallèle aux nôtres ou chacune des blessures infligées ne nous atteignait pas, se soignait avec aisance, ou l’on pouvait recommencer autant de fois que désirer les étapes où l’on avait échoué, un lieu où tout était factice, où on ne pouvait vous faire souffrir, un pays magique et virtuel, celui d’internet. Peut-être était-ce lâche de sa part, mais au moins, là-bas, elle n’avait pas peur d’affronter une fausse réalité, de se faire trahir par les personnes qu’elle suivait, likait, unlikait, ou quoique ce soit d’autre, car la Jeena derrière l’écran n’en subissait rien. Elle ne fréquentait plus que rarement l’extérieur, n’allait que peu souvent à l’école, passait son temps dans sa chambre, ne voyait alors plus que le visage de sa mère et uniquement le sien. Ou presque.
Il a y eu Ashvin. Un beau jour où elle rentrait des cours elle avait reçu un message pas comme les autres d’un garçon pas comme les autres. Un message de son Ashvin. Elle avait répondu le cœur au bout des doigt elle lui avait donné rendez-vous le lendemain même après les cours. La journée lui avait paru durer une éternité mais pour la première fois depuis très longtemps les regards mauvais de ses camarades ne lui paraissaient plus aussi important. Lorsque la sonnerie retentit et qu’elle put enfin voir le visage mûri de celui qu’elle n’avait jamais imaginé retrouver un jour.
Il soupire à son oreille, ivre de plaisir. Ses bras s’enroulent autour de son cou, sa tête bascule en arrière, elle chuchote son prénom. Ses va-et-vient lui font un bien fou. Au moins deux bonnes heures qu’ils sont sur ce lit, à faire l’amour, affamées, enragées, jamais rassasiées. Il réfugie son visage dans le creux de son cou, ses coups de reins deviennent secs et violents, son souffle est court, le sien haché, elle gémit en serrant les dents. Elle avait besoin d’oublier, d’oublier ses emmerdes, ses malheurs, toutes ses années de martyrs, tous ces trucs qui la font chier mais qu’elle accepte en fermant la bouche. Ça a démarré par le départ de son père, puis par son déménage dans la capitale coréenne, ça s’est enchainé par des années à être la victime préférée des brimades de ses camarades et sa connasse d’ex-meilleure amie qui ne ratait pas une occasion d’essayer de pourrir ma vie, mais ça valait le coup tout ça puisqu’elle pouvait finir dans ses bras. Elle griffe son dos, lâche un soupir, se mord la lèvre en fermant les yeux, elle n’en peut plus, et lui aussi, ils sont au bord de l’orgasme final. Puis, ça y est. La jouissance est là et doucement les allers-et-venus se calment, ils sont éreintés, complètement exténués et profondément satisfaits. Il se retire, à bout de souffle et sourit. Il s’affale à côté d’elle et la fixe silencieusement. Jeena ne le regarde pas, ferme les yeux, sa respiration se calme peu à peu. Au bout de quelques minutes, il se décide à prendre la parole.
« On aurait fait un putain de bon couple. » Oh oui, s’ils s’étaient aimés peut-être n’aurait-elle plus eu besoin de supporter seule le poids d’une adolescence solitaire. Littéralement, elle l’adorait, elle l’avait toujours adoré, Ash. Et maintenant qu’elle était dans ses bras son cœur battait aussi légèrement que pendant leurs journées de cache-cache durant leur enfance. Mais elle l’avait toujours su ; qu’il la voyait comme une amie, sa meilleure amie, sa sœur. Et maintenant qu’elle avait quinze ans et que les courbes de son corps de jeune femme étaient venues ajouter une saveur nouvelle dans leur relation étroite, il n’en restait pas moins qu’encore une fois, le cœur de Ashvin était trop dur à saisir. Elle avait l’impression d’être masochiste à vouloir continuer à se faire souffrir inutilement dans son lit. Et même deux années de plus passées à ses côtés ne suffirent pas à lui mettre du plomb dans la tête.
« J’espère que t’as pas trop pris ton pied avec elle. » Ses mains tremblent d’excitation. C’était un peu trop beau pour être vrai ; d’avoir enfin la revanche dont elle avait rêvé durant toutes ces années de brimades. Pourtant c’étaient là, les photos du corps dénudés de sa tortionnaire et les copies placardées sur la majorité des murs du lycée. Pour la première fois depuis très longtemps ce n’était plus elle la cible des rires et des moqueries, et, bon dieu, ça valait le coup d’avoir envoyé Ash séduire Sumin. Elle en aurait presque ri aux larmes si son masque d’indifférence vis-à-vis de la situation ne devait pas lui servir de couverture. Elle avait tout vu Jeena, l’arrivée de Sumin, sa stupeur puis l’horreur dans ses yeux. Elle s’était délectée de chaque instant de la scène. Et ce n’est que quatre jours plus tard que son sourire s’effaça de ses lèvres. Lorsque les murmures de la tentative de suicide de Sumin prirent le dessus sur les railleries concernant ses photographies honteuses.
C’était juste une soirée comme une autre avant que je me laisse tomber par terre, et quand elle était allongée et que les autres criaient que c’était sûrement un coma éthylique, quand elle sentait ses entrailles devenir de la pierre, prêtes à exploser en plein de morceaux, quand elle sentit qu’elle allait se scinder en un milliard d’éclats de verre. Elle peut se rappeler que Ashvin a appelé une ambulance et que la nuit était froide, et qu’à un moment elle ne voyait vraiment plus rien que les lumières mélangées dans sa tête, avant que ses yeux ne deviennent deux gros cailloux douloureux au creux de mes orbites. Mais c’est pas grave. C’est arrivé, c’est tout. En y repensant, elle se disais juste qu'Ash n’avait sûrement pas eu le temps de récupérer le numéro de la brune à qui il avait parlé, et que ça, c’était vraiment super.
« On est allé trop loin, Jen. » 18 ans. L’heure de grandir et de faire le compte. Les années passées à se sentir invincible, dans une fougue innocente de jeunesse intrépides semblent enfin terminées. Il est temps de faire le bilan pour tourner la page. Il y a Sumin et ses années de tortures scolaires qui ont laissé plus de marques sur Jeena qu’elle ne veut le montrer, il y a le retour de Ashvin et avec lui ce sentiment que tout est possible, le meilleur comme le pire, avec qui elle a goûté à l’adolescence folle et rebelle, et il y a ces limites qu’ils ont tout le deux franchies sans vouloir en assumer les conséquences. A l’heure du bilan, Jeena qui se prenait pour l’héroïne se rendit compte qu’elle ne valait vraiment pas mieux qu’un antagoniste mal fini.
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Dainty
Mes dessous de bras aussi doux que le cul d'un bébé ! Et sinon on me surnomme Dainty en ce moment, j'ai 22 années dernière moi et après une petite pause de RP je reprends du service.
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Hwang Bomi
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Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 17:41
charmante la demoiselle 
bienvenue parmi nous
________________________________
something wrong with us
bienvenue parmi nous
something wrong with usImagination, of course, can open any door - turn the key and let terror walk right in.
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 17:48
Bienvenuuuuue parmi nous
Kyungri omg
Bon courage pour le reste
Kyungri omg
Bon courage pour le reste
Invité
Invité
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 18:11
Innocente, je sais pas
Merci à vous trois
Su Hwang a écrit:Bonjour âme innocente
Innocente, je sais pas
Merci à vous trois
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 18:27
omg kyungriiiii
quel bon choix
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
quel bon choix
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 18:39
Bienvenue parmi nous jolie fleur 
Je te souhaite bon courage pour ta fiche
Je te souhaite bon courage pour ta fiche
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 19:03
Merciii 
En plus pour une fois que je suis rapide niveau fiche... c'est un signe, je dis.
Ndlr : Jihonn, je suis fan de ton avatar.
En plus pour une fois que je suis rapide niveau fiche... c'est un signe, je dis.
Ndlr : Jihonn, je suis fan de ton avatar.
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 19:08
omg quel bon choix 
je la trouve juste trop parfaite cette fille
en tout cas BIENVENUE (oure?) et HAVE FUN pour la suite
je la trouve juste trop parfaite cette fille
en tout cas BIENVENUE (oure?) et HAVE FUN pour la suite
Invité
Invité
Re: JEON JEENA × ICE ICE BABY | Sam 7 Oct - 19:37
omg ce choix 
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je suis trop fan
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bienvenue.
.je suis trop fan
.bienvenue
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