Ou étais-tu, abruti ? - Min Ah
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Ou étais-tu, abruti ? - Min Ah | Sam 7 Oct 2017 - 13:09 Citer EditerSupprimer
Où étais-tu ?
Min Ah & Hyun Ki
Un peu plus d’une année s’était écoulée depuis que ma disparition était devenue officielle. Plus aucune nouvelle à mon entourage. Et les rares personnes étant au courant de cette lubie qui m’obsédait n’avaient aucune conscience des véritables raisons qui me motivaient. Et encore moins, de l’objectif à atteindre. Je les tenais au loin de ma vie, au loin de moi, veillant à ce qu’ils sachent que le stricte minimum. Autrement dit : que j’allais bien. Une méthode un brin hypocrite, mais nécessaire pour les maintenir vivant et en sécurité. L’univers dans lequel je m’étais engagé recelait un nombre incalculable de risques autant pour moi que mon entourage. Si j’avais toujours la garde officiellement et de Min-Ho officieusement, j’étais parvenu jusqu’alors à les cacher aux regards de ces gens pour qui je travaillais aujourd’hui. Rester prudent. Toujours méfiant. C’était devenu la maxime régissant ma vie. Danger. Prudence. Méfiance. Un résumé bien sombre pour un jeune avec peu d’expérience, ne commençant tout juste qu’à vivre. Je nourrissais néanmoins secrètement le secret qu’un jour, je pourrais être heureux et paisible avec ma petite famille. Faire croire que je n’avais aucune attache ne me retenant, une couverture nécessaire pour la suivie de tous. Cependant, la nostalgie des vieux jours me hantaient dernièrement, et l’envie de renouer avec mon passé ne devenait que plus forte. C’était naturellement que le visage de MinAh était apparu dans mon esprit. Présente à un moment difficile de ma vie, si ce n’est LE plus difficile, elle m’avait permis de le surmonter à sa manière. Depuis, notre amitié avait persistée. Ce qui expliquerait pourquoi mes jambes m’avaient portée jusqu’à elle. je me tenais devant cette porte, les mains au fond des poches. J’hésitais da longues secondes avant de me décider à sonner. Une fois. Deux fois. Trois fois. Un peu nerveux ? Sans doute. Une appréhension me disait que peut être, elle pourrait refuser de me voir, fâchée par mon comportement qu’on pouvait qualifié d’immature si on n’en connaissait pas les raisons. Doucement, mais surement, un grincement métallique réconfortant retentit. Preuve du déplacement de la lourde porte, qui laissait place à une silhouette familière. « Salut, toi. Je t’ai manqué ? » Lâchais-je de but en blanc, un sourire un brin gêné sur le bout des lèvres.
#kerushirei
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Re: Ou étais-tu, abruti ? - Min Ah | Sam 7 Oct 2017 - 14:59 Citer EditerSupprimer
Où étais-tu, abruti ?
Qui pouvait donc bien sonner ici à cette heure-là ? Hyung ne devait pas être rentré, il me semblait qu’il était occupé et je ne savais même pas s’il allait rentrer ici ou aller directement dans les dortoirs. Il n’y avait quasiment personne qui me rendait visite dans la villa, en général je passais mes journées chez les sango alors ce n’était pas difficile de me voir là-bas. Quand je n’y étais pas et qu’on voulait me voir, généralement, on m’envoyait un message pour me demander où j’étais et je rejoignais la personne quelque part. L’adresse de la villa n’était pas secrète mais bon, j’évitais quand même d’y ramener tout le monde. Seuls mes vrais bons amis savaient où elle était exactement. Gangnam, c’était grand comme quartier, donc c’était difficile de la trouver si je ne donnais pas l’adresse. Puis, sonner trois fois, ce n’est pas commun non plus. Mon frère n’aurait sonné qu’une fois. Curieuse, je me redressai et me dirigeai vers la porte, toujours remplie de questions intérieures. J’essayais de parier sur quel visage je verrai mais lorsque j’ouvris enfin la porte, lorsque j’aperçus cette tête et lorsque j’entendis cette voix, je restai immobile quelques secondes, me demandant si j’hallucinais. Hyun Ki, ce gars que je connaissais depuis pas mal de temps, depuis le lycée même, que j’avais approché en voyant qu’il n’allait pas bien, qu’il manquait trop aussi. Ce gars à qui, par erreur, sous la colère, j’ai balancé que j’avais aussi perdu mes parents alors que mon frère mentait sur l’identité de nos parents. Lui, qui n’a jamais rien dit et lui, avec qui j’étais très proche. Bien qu’il eut le même âge que moi, je le considérais comme quelqu’un que je devais aider, parce qu’il avait vécu la même chose que moi et je tenais vraiment à lui. Je tenais vraiment à lui mais un jour, il a disparu. Complètement disparu, volatilisé, comme mort, sans aucun mot, sans aucune nouvelle. Il a disparu depuis un an et il réapparut, comme ça, devant chez moi, avec un sourire en me demandant s’il m’avait manqué ? La joie de le revoir et la colère qu’il se soit volatilisé sans rien me dire se mélangea en moi. « YAH ! » Criais-je en le regardant. Je sentais des larmes au bord de mes yeux mais je n’avais pas prévu de les laisser couler. « Yaish viens ici toi, viens ici ! Si tu m’as manqué ? Si tu m’as manqué ?! Je vais t’en foutre moi, sale con ! Comment t’as pu disparaître sans me donner une seule nouvelle ?! » En lui hurlant ça, j’essayais de l’attraper et de le plaquer au sol, de le frapper – pas non plus trop fort, mais quand même, il le méritait.
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Re: Ou étais-tu, abruti ? - Min Ah | Mar 26 Déc 2017 - 13:47 Citer EditerSupprimer
Où étais-tu ?
Min Ah & Hyun Ki
Je savais que ma réapparition ne laisserait pas de marbre la pauvre Min Ah qui redécouvrait une silhouette familière et qu’elle croyait disparue à jamais. Ses yeux qui brillaient d’émotion en témoignaient. Je fus toucher d’en être la cause, mais je culpabilisais aussi énormément. Elle restait quelques instants sans réaction avant que sa voix ne s’élève pour m’enguirlander. Un sourire nostalgique se peignait sur mon visage. Ca avait toujours été sa manière de communiquer. Elle ne mâchait pas ses mots. J’aimais sa franchise, une qualité devenue rare dans ce monde frôlant l’hypocrisie. Elle m’avait manquée, c’était indéniable. Elle se jeta sur moi, tentant de me mettre à terre tout en hurlant sa frustration envers moi. Dans un premier temps, malgré ses gestes habiles, bien que rendus maladroit à cause de l’agitation de ses sentiments, c’était à peine si je bougeais. Mes entrainements d’arts martiaux me permettaient de garder un certain équilibre face à ses assauts. Puis, dans un second temps, ressentant l’urgence de la situation, je me laissais vaciller contre le mur alors que ses poings retombaient avec vivacité sur mon torse. Je me laissais faire. Je l’avais mérité après tout. Apres quelque seconde, je refermais mes bras autour d’elle serrant l’étreinte, attendant qu’elle finisse par se calmer. « Je l’ai mérité, hein. » murmurais-je avant de déposer un baiser sur son front. « Je suis là maintenant, je partirais plus sans prévenir … Je suis désolé. » ajoutais-je tendrement à son attention, enfouissant mon visage dans son cou caché par sa longue chevelure. Son parfum me frappa de plein fouet, me rappelant à quel point sa présence réconfortante m’avait manquée. Je repris sur un ton plus léger tout en me redressant de toute ma hauteur faisait quasiment deux têtes de plus qu’elle même quand elle est sur des talons : « tu comptes me laisser dehors ou je peux entrer ? »
#kerushirei
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Re: Ou étais-tu, abruti ? - Min Ah | Mar 26 Déc 2017 - 18:58 Citer EditerSupprimer
Où étais-tu, abruti ?
Je peinais à croire ce que je voyais. Comment est-ce qu’après tant d’années, il pouvait revenir comme une fleur et me demander s’il m’avait manqué, sans aucun signe de culpabilité ? Avait-il idée de combien je m’étais inquiétée de le voir disparu soudainement, personne n’ayant de nouvelle de lui ? J’avais imaginé le pire, moi ! J’avais fait le tour des hôpitaux du centre, je l’avais cru mort ou gravement blessé. Je m’étais vraiment fait un sang d’encre – mais comme je ne pouvais rien changer même en m’inquiétant, j’avais passé des années à m’endormir en priant qu’il soit caché quelque part, en bon état. En très bon état, même, afin que je puisse moi-même le mettre à Terre le jour où je le recroiserai. Après m’avoir ainsi frustrée de ne pouvoir rien faire et inquiétée, comment osait-il revenir comme ça ! Sans aucun cadeau !
Je défoulai toute ma colère et inquiétude envers lui pendant un moment, jusqu’à ce qu’il juge que ça faisait assez et qu’il m’enlace. J’étais peut-être en colère, mais j’étais surtout extrêmement rassurée de le voir vivant – alors, je ne pouvais pas continuer à le frapper en le sentant ainsi. Je me calmai en le fixant quelques secondes. « Ouais, tu l’as mérité. » Mais ma voix n’était plus autant énervée qu’avant. Je le sentis se blottir contre moi et je le serrai aussi, comme j’aurai serré un enfant en larmes. Il m’avait l’air d’aller mieux qu’à l’époque du lycée. « Je ne pardonnerai pas un deuxième départ improvisé comme celui-là, sache-le… » Me connaissant, j’aurais très bien accepté un deuxième départ improvisé, du moment qu’il allait bien. Mais il aurait été doublement frappé et une simple étreinte n’aurait pas suffi à étouffer ma colère. Je levai la tête vers lui quand il se releva et je fronçai les sourcils. Est-ce qu’il avait grandi ou est-ce que j’avais juste oublié combien il était plus grand que moi ? Cette question intérieure me rappela combien de temps était passé depuis la dernière fois que je l’avais vu. « Tu mériterais de rester dehors ! Mais je vais te laisser rentrer quand même. » Je souris et j’ouvris la porte pour le laisser passer. Il était un des rares qui connaissait l’adresse de ma villa, avec Se Ah, Ju Hyeon, et quelques autres exceptions.
Je défoulai toute ma colère et inquiétude envers lui pendant un moment, jusqu’à ce qu’il juge que ça faisait assez et qu’il m’enlace. J’étais peut-être en colère, mais j’étais surtout extrêmement rassurée de le voir vivant – alors, je ne pouvais pas continuer à le frapper en le sentant ainsi. Je me calmai en le fixant quelques secondes. « Ouais, tu l’as mérité. » Mais ma voix n’était plus autant énervée qu’avant. Je le sentis se blottir contre moi et je le serrai aussi, comme j’aurai serré un enfant en larmes. Il m’avait l’air d’aller mieux qu’à l’époque du lycée. « Je ne pardonnerai pas un deuxième départ improvisé comme celui-là, sache-le… » Me connaissant, j’aurais très bien accepté un deuxième départ improvisé, du moment qu’il allait bien. Mais il aurait été doublement frappé et une simple étreinte n’aurait pas suffi à étouffer ma colère. Je levai la tête vers lui quand il se releva et je fronçai les sourcils. Est-ce qu’il avait grandi ou est-ce que j’avais juste oublié combien il était plus grand que moi ? Cette question intérieure me rappela combien de temps était passé depuis la dernière fois que je l’avais vu. « Tu mériterais de rester dehors ! Mais je vais te laisser rentrer quand même. » Je souris et j’ouvris la porte pour le laisser passer. Il était un des rares qui connaissait l’adresse de ma villa, avec Se Ah, Ju Hyeon, et quelques autres exceptions.
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