๑ ๑ ๑ Ki Yong savait, dès qu’il l’avait vu dans la salle de réunion, que ça allait mal finir. Enfin… Qu’ils allaient céder, l’un comme l’autre, à leurs envies. Et ça ne loupa pas. La jeune femme l’embrassa en premier mais le garçon y répondit avec ferveur. Il échangea leur position, l’obligeant à reculer jusqu’au bureau et le jeune homme l’aida à s’installer dessus, ayant au préalable pousser ce qu’il y avait dessus, envoyant tout valser par terre. Il commença à déboutonner sa chemise, pressé. Ses lèvres retrouvèrent ses jumelles, et les mains de Yi Ming s’attaquèrent à son pantalon, tandis que les siennes remontaient le long de ses cuisses, se glissant sous le tissu. Cependant, tout s’arrêta brusquement. Quelques coups contre la porte et Ki Yong se détachait de la jeune femme, rattachant les boutons de sa chemise, récupérant sa veste au sol pour l’enfiler. Il passa rapidement une main dans ses cheveux, les recoiffant habilement avant de s’occuper de tout ce qu’il avait mis par terre. Il les replaça sur le bureau, lançant quelques regards à Yi Ming. Il était totalement frustré. Il s’installa sur son siège, regarda la jeune femme et inspira profondément avant de faire rentrer la personne qui venait de les déranger, de tout gâcher. Son regard se posa sur sa secrétaire. Putain mais qu’est ce qu’elle pouvait être chiante celle-là. Surtout qu’il lui avait bien dit de ne pas le déranger mais ça, elle s’en moquait complètement. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait le coup, à venir tout de même le voir alors qu’il avait expressément demander à ce qu’on ne le dérange pas. Ki Yong ne se priva pas pour lui faire comprendre qu’elle l’agaçait fortement. Il n’était réellement pas content. Il adressa quelques mots à Yi Ming, la laissant filer. Le jeune homme s’adressa de nouveau à sa secrétaire. Qu’avait-elle donc de si urgent à lui dire ? Il l’écouta, d’une oreille un peu distraire, ses pensées étant toutes tournées vers Yi Ming. Elle finit par sortir et Ki Yong soupira, avant de récupérer son téléphone et d’envoyer un message, très clair, à la jeune femme. Ils n’avaient pas terminé, tous les deux. Et il n’avait qu’une hâte, maintenant, c’était d’être à ce soir.