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matsuda akiko ~ like a dream
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matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 1:10 Citer EditerSupprimer
Matsuda Akiko
et là une petite citation...
IDENTITY CARD |
Il parait que... il parait que t'as fait de la prison. (f. c'est ton jumeau akira qui a fait de la prison. il a pris ta place... personne ne le sait, sauf votre mère.) | Dis nous qui tu es ! t'adores le sport et c'est pas rare de te voir courir autour du campus. tu fais également de la boxe thaï depuis des années et tu vas aussi à la salle plusieurs fois par semaines. t'es presque une droguée du sport. |
MARION 7e compte... jpp on m'a perdu .
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It's my life...
et là une petite citation...
akiko a 5 ans :
« maman ! » ton cri de douleur sort du plus profond de ton être. ça alerte ta mère qui arrive en courant dans la chambre pour te trouver sur akira, l’écrasant de tout son poids. t’as ses dents plantées dans la chair de ton bras et t’as vraiment mal. sauf que t’as beau essayer de te dégager, il ne veut pas te lâcher. « ça suffit maintenant ! akira lâche ta sœur, et toi akiko laisse ton frère tranquille. » les dents de ton jumeau s’enlèvent de ta peau et toi tu te relèves essayant de garder un visage impassible. tu ne veux pas pleurer. t’es pas une fillette comparé à akira. à croire que la génétique s’est foutue de vous à la naissance et que c’est toi le bonhomme et lui la fille. votre mère croise les bras sur sa poitrine et vous lance un regard sévère. tu sais que vous allez passer un mauvais quart d’heure. tu baisses la tête honteuse. « maintenant on m’explique ce qui s’est passé ? » et là c’est le capharnaüm. vous voulez tous les deux parler en même temps mais c’est incompréhensible. akira veut se faire encore plus entendre alors il crie pour couvrir ta voix. mais ça va pas se passer comme ça et tu pars encore plus dans les aiguës pour que ce soit sa voix à lui que l’on entende pas. et là, tu sursautes en entendant un gros claquement de main et tu tournes ton regard vers la source du bruit. c’est votre père qui vient de faire son entrée. « c’est quoi tous ces cris ? » qu’il demande d’une voix grave et immédiatement tu te ratatines sur toi-même. ton père te fait peur. tu n’as que cinq ans et sa voix grave et profonde t’impressionne. il s’avance vers vous et vous fait asseoir sur le lit pendant qu’il croise lui aussi les bras sur son torse. votre mère en profite pour s’éclipser pour laisser son mari gérer. « akira qu’est-ce qui s’est passé ? » ton frère lève un regard brillant vers votre géniteur et tu pousses un soupir. non mais il va pas se mettre à pleurer quand même. « elle a mis une araignée sur mon lit. elle sait que j’en ai peur mais elle continue de faire ce genre de chose. » ton père darde un regard sur toi et tu détournes les yeux mal à l’aise. « akiko ? » tu relèves la tête à ton prénom et tu secoues la tête. « mais c’est parce que c’est un garçon. un garçon ça devrait pas avoir peur de ça et pleurer tout le temps. et puis il m’a provoqué aussi. il m’a frappé après… j’ai juste répondu. » et cette fois c’est à toi de croiser tes bras et tu tournes la tête à l’opposé de ton jumeau avec un petit « hmpf » de bouderie. ton père part alors dans un long discours sur les phobies et tu ne comprends pas tout jusqu’à ce qu’il mentionne les orages. aussitôt tu te crispes. tu as peur des orages. tu commences même à trembler légèrement. quand il y en a, tu vas te réfugier dans la chambre de akira et tu dors avec lui dans son lit. « tu vois, les araignées pour akira, c’est comme les orages pour toi… » et là tu comprends, plus ou moins. mais une araignée ça peut pas le tuer, alors qu’un orage oui. « désolée akira. » que tu souffles alors que tu te rapproches doucement de lui. tu viens déposer un baiser sur sa joue et tu le prends dans tes bras. « je te protègerai toute notre vie des araignées. » c’est une promesse que tu tiendras parce que tu sais qu’il en a peur. mais tu vas aussi énormément t’en amuser rien que pour l’embêter. parce que ses réactions sont drôles. « et moi des orages. » qu’il rajoute et tu souris gentiment avant de le laisser se défaire de ton étreinte. vous reprenez vos jeux et ton père voyant que c’est fini, quitte la pièce, vous laissant entre vous.
akiko a 7 ans :
t’es une nouvelle fois grande sœur. parce que oui, malgré que akira devienne de plus en plus grand que toi en taille, t’es née avant lui. ça lui plait jamais quand tu lui fais la réflexion, mais toi ça te fait rire. alors du coup, quand votre père vous amène dans la chambre de votre mère où les bébés vous attendent, tu es toute excitée. tu sautes partout et tu coures presque pour entrer la première dans la chambre. c’est ta responsabilité en tant que grande sœur d’entrer la première. tu t’avances vers ta mère et tu embrasses sa joue avant de te pencher sur le berceau. les deux garçons dorment et tu leur lances un regard bizarre. « mais ils sont tous petits et moches… » t’entends le rire de ta mère et tu sens le regard réprobateur de ton père. « c’est parce qu’ils viennent de naître mon ange. quand ils vont grandir ils seront aussi beaux que akira. » tu grimaces en tournant le regard vers ton jumeau. « mais il est pas beau akira. » que tu dis alors qu’il te tire la langue. tu fais pareil avant de reporter ton attention vers les jumeaux. « et ils seront aussi peureux que leur grand frère ? non parce que je veux pas vivre avec trois fillettes moi… » c’est vrai que t’as rien d’une fille. tu n’as que huit ans, mais t’as déjà un look de mec. tes cheveux sont courts, t’aimes pas les cheveux longs. pas de jupes ou robes. toi tu préfères les pantalons et les shorts. et puis les poupées sont finies pour toi depuis des années. toi c’est le foot et la boxe qui t’intéressent. t’es encore trop petite pour faire de la boxe, mais ça te dirait trop d’apprendre. pas forcément parce que tu aimes te battre mais parce que tu adores regarder des matchs à la télé. d’ailleurs, tes films favoris sont la saga rocky. tu adores l’histoire racontée et puis la boxe quoi. « ils s’appellent comment du coup ? » que tu demandes quand même impatiente de savoir le prénom de tes petits frères. après tout, ils avaient décidés de gardé ça secret jusqu’à la naissance. pourquoi, tu sais pas vraiment. « alors à droite, c’est kota et à gauche c’est shiro. » tu les regardes et tu souris. lentement, tu les vois ouvrir les yeux et tu te rends compte qu’ils sont totalement identiques. tu vas avoir du mal à les différencier, tu le sens déjà. « mais pourquoi ils se ressemblent autant ? il pouvait pas en avoir un plus beau que l’autre… » parce que pour toi un bébé c’est moche, ça pue et ça pleure tout le temps. tu soupires avant de demander de l’aide à ton père pour qu’il te soulève. tu déposes un baiser sur chacun de leur front et tu murmures pour qu’eux seuls entendent. « je vous protègerai vous aussi. mais par pitié devenez pas comme akira. un c’est assez. » « qu’est-ce que t’as encore dit sur moi ? j’ai entendu mon prénom akiko ! » tu retournes au sol et tu lances un sourire mystérieux en haussant les épaules. akira ne saura jamais ce que tu as dit.
akiko a 19 ans :
une main sur l’épaule et du silence. c’est tout ce que tu peux lui offrir. tu ne sais pas quoi faire et tu te doutes que ce ne sont pas des paroles vides de sens qui l’aideront à aller mieux. tu resserres tes doigts sur l’os pour qu’il sache que tu es là et tu le laisses. il a sûrement besoin d’être seul et tu ne lui seras d’aucune aide. tu pousses un soupir en essuyant les larmes qui coulent sur ton visage. elle n’avait que seize ans, c’est totalement injuste. tu cherches des yeux akira et dès que tu le vois, tu le rejoins pour venir te blottir dans ses bras. t’attrapes sa chemise dans tes mains et tu le serres contre toi. tu laisses exploser ton chagrin, enfouit dans son torse. de l’extérieur, on ne voit simplement que tes épaules qui se soulèvent au fur et à mesure de tes sanglots. tu les étouffes dans l’étoffe et en te mordant la lèvre. yury doit tellement se sentir seul et tu es totalement impuissante face à sa douleur. tu peux la comprendre ou du moins essayer de la comprendre. sans akira tu serais totalement désemparée et seule. vous avez beau avoir une relation à la tom et jerry, tu aimes ton jumeau plus que tout. c’est une partie de toi. ne plus l’avoir à tes côtés ce serait comme t’arracher le cœur et le piétiner. tu ne supporterais pas de ne plus l’avoir avec toi. alors, même si ça n’est pas arrivé, tu peux totalement comprendre ce que yury ressens quant à la perte de min hee. tu sens la main de ton frère contre tes cheveux et tu te sens apaisée de le savoir là. pour une fois, c’est toi la fillette et lui l’homme de la famille et ça te fait plaisir. au bout de quelques minutes, tu te décales de lui et tu lui souris à travers tes larmes. « merci. » tu murmures et tu détournes le regard pour le poser à nouveau sur ton cousin. tu ne sais pas ce qu’il pense et ça te fait peur. ça t’effraie parce que tu ne veux pas qu’il fasse de connerie. parce que dans un sens vous êtes pareils, vous êtes perdus sans votre moitié. et tu sais que si akira venait à mourir, tu ferais tout et n’importe quoi, même en sachant que ça ne le ramènera pas. « akiko, on doit y aller. » tu ne tournes pas ton regard vers ta mère qui vient vous chercher toi et ton frère. il doit y avoir shiro et kota avec elle. « allez-y sans moi, je vous rejoins plus tard. » t’entends un soupir de ta mère alors qu’elle prend la main de tes frères. akira vient ébouriffer légèrement tes cheveux et puis il s’en va lui aussi. t’es seule et tout le monde part lentement. yury lui est toujours là, le regard perdu dans le vide. tu essuies rapidement les larmes que tu as au coin des yeux et tu te rapproches de lui. tu prends place à ses côtés sans un mot. tu cherches dans ton sac des confiseries et tu lui tends un morceau de chocolat, toujours sans rien prononcer. t’as appris avec le temps qu’être simplement là avec quelqu’un, lui montrer ton soutien sans chercher à le faire parler, c’est mieux que de raconter des choses plates. tu viens passer ton bras autour des épaules de ton cousin et tu ramènes son corps près du tien. tu l’étreins de cette manière, lui faisant comprendre que tu seras toujours là. que même s’il a perdu min hee, il n’a pas perdu tout le monde, que tu ne remplaceras jamais sa jumelle, mais qu’il a sa cousine si jamais. tu ne sais pas combien de temps tu restes là avec yury mais ce n’est que lorsque tu commences à grelotter, que tu te relèves en tendant la main vers yury. « on rentre ? » que tu dis doucement toujours la main tendue. c’est une façon encore une fois de lui montrer que tu ne le lâcheras pas.
akiko a toujours 19 ans :
« t’es un abruti akira. tu vas pas payer pour mes conneries. » tu frappes son torse alors que tu sens les larmes arriver. tu ne veux pas qu’il parte en prison à cause de toi. c’est ta faute, pas la sienne. pourquoi il en prend la responsabilité de tes bêtises ? qu’est-ce qu’il essaie de prouver par ça ? tu sais qu’il survivra pas en prison. il est trop peureux pour ça. toi t’as les épaules pour. tu pourrais même avoir une « belle vie » parce que tu ne te laisses pas faire. mais akira, c’est différent, c’est akira. t’as toujours ce besoin pressant de le protéger, de le dorloter comme s’il était encore un enfant. pourtant, ce n’est plus le cas et tu le vois aujourd’hui, dans son regard. il est déterminé à prendre ta place, à se dénoncer pour quelque chose qu’il n’a pas fait. les larmes perlent à tes yeux et tu le frappes encore une fois. « pourquoi tu fais ça ? » il pousse un soupir et lève les yeux au ciel. « parce que t'es ma sœur et que les grand frère c'est là pour ça. non t'es pas née avant moi j'refuse de croire à ce mensonge » te répond-il sur un ton qui ne laisse aucune place à la discussion. pour lui c’est réglé mais toi tu ne veux pas de ça. tu attrapes son bras, lui faisant baisser les yeux vers toi. « t’as pas le droit de faire ça. je suis l’aînée que tu le veuilles ou non, je suis celle qui doit prendre les responsabilités. et par-dessus le marché, c’est ma faute et c’est complètement con ton raisonnement. » bon ce n’est pas vraiment de ta faute. c’est ton mec qui s’est servie de toi. et toi, trop naïve en amour, tu n’as rien vu. il ne t’aimait pas. il se servait juste de toi comme d’une mule. tu lui as fait confiance trop rapidement, trop facilement et maintenant tu t’en veux. parce que c’est ton frère qui répare les pots cassés. akira vient tapoter ta tête et tu fulmines. il sait que tu détestes ça parce que ça te rappelle à quel point il est devenu grand lui et que toi t’es restée une naine. même les jumeaux sont plus grands que toi maintenant. « c'est pas nouveau que je suis con, soeurette. chuuuuuuut ne gâche pas ce moment de bonté de ma part » tu pouffes malgré toi. au moins il reconnait qu’il est con et ça te fais sourire. « et si je décide de me dénoncer, tu vas faire quoi ? » tu finis par demander très sérieusement. vous êtes pareils. vous ne voulez pas que l’autre aille en prison et tu ferais tout pour que akira n’y aille pas, quitte à te dénoncer en premier s’il le fait. « je sais pas, te tuer ? » tu fronces les sourcils en venant une nouvelle fois frapper son torse. il est con c’est pas possible. cependant, il a le don de mettre un sourire sur ton visage malgré les circonstances. « tu oserais pas petite bite ! » lances-tu parce que tu rends les armes. il a gagné pour cette fois, simplement pour cette fois. il ne changera pas d’avis malgré ce que tu dis et même votre mère n’a pas réussi à lui faire entendre raison. « laisse ma bite en dehors de cette histoire. » tu secoues la tête en soupirant. silence qui s’installe entre vous. tu le brises après quelques secondes. « tu changeras pas d’avis ? » demandes-tu avec quand même une once d’espoir malgré le fait que tu sais que c’est perdu d’avance. il balaie ta question de la main. il finit par repartir à ses occupations et toi, tu pèses le pour et le contre de ça. tu voudrais te dénoncer en premier… mais tu sais qu’il t’en voudras à mort si tu le fais.
akiko a 23 ans :
« tu peux répéter ? » que tu demandes avec des yeux ronds. t’es pas sûre d’avoir compris la première fois. « je vais être père. » tes yeux s’agrandissent encore un peu si c’était possible. mais ce n’est pas possible. ton frère peut pas devenir père. c’est un gamin dans sa tête. « vas-y arrête de te foutre de moi akira. » et tu ris parce que c’est drôle. tu n’y crois pas une seule seconde. comment ça peut-être possible ? bon, tu sais comment on fait les bébés, c’est pas le soucis, mais ton frère. non non, tu veux pas le croire. c’est comme donner un bébé à un gosse. « t’es pas sérieux ? » tu dis une nouvelle fois en le regardant, cherchant dans son regard la vérité. est-ce qu’il est vraiment sérieux ? apparemment oui. t’ouvres finalement la bouche de surprise et tu veux parler, mais t’y arrives pas. y a rien qui sort. on dirait un poisson qui n’a plus d’eau et qui cherche à respirer à la surface. « non mais t’es sérieux ? tu vas vraiment avoir un gosse ? genre comme un bébé quoi ? » tu vois ton frère qui lève les yeux au ciel avant de te répondre. « bah oui comme un bébé. tu veux que ce soit quoi ? un rat ? » tu n’y crois toujours pas. faut que tu t’assieds. c’est ce que tu fais et tu plantes ton regard dans le sien, cherchant une once de blague dans ses pupilles. mais tu ne vois que de la sincérité et ça t’effraie. comment il peut avoir un gosse. « mais comment t’as fait ? » tu demandes avant de vite reprendre. « enfin non me dit pas. je sais comment on fait les gosses. » parce que ouais tu le connais akira. t’as vu les rouages de son cerveau se mettre en place. il aurait été prêt à te raconter ses ébats sexuels. pas que ça te choque mais t’as pas envie de connaître ses penchants sexuels, comme t’as pas envie qu’il connaisse les tiens. « félicitations, j’imagine. » tu dis après quelques secondes de silence, pare que tu sais pas quoi dire. « qu’est-ce que vous allez faire ? » tu demandes, parce que t’es pas sûre qu’il veuille le garder. « on les garde. » t’ouvres encore plus la bouche et les yeux. « okay. » tu dis en te grattant la tête. tu ne sais pas quoi dire d’autre. il semble décider à garder l’enfant et encore une fois, tu le vois autrement, plus comme un homme que comme un adolescent. « si t’as besoin de quoique ce soit, je suis là. » parce que c’est ton jumeau et que malgré tout, tu ne le laisseras pas dans la merde. s’il a besoin de toi, tu seras là pour lui.
akiko a 25 ans :
vingt cinq ans que tu es née avec ton frère akira. dix-huit que les jumeaux kota et shiro sont nés. treize ans que vous êtes tous arrivés en corée. sept ans que min hee est décédée. six ans que ton frère a quitté la prison. trois que tes nièces sont nées. deux qu’elles n’ont plus de mère… il s’en ait passé des choses dans ta vie. t’as eu une vie bien remplie et même maintenant t’es pas en reste. tu as un double cursus à l’université, photo et dessin parce que tu n’aimes pas la facilité. encore un an et tu finis l’université. il te tarde et en même temps pas tant que ça. parce que tu aimes cette famille que tu t’es créé chez les pyo. chaque personne est différente et singulière et ça te plait. c’est pour ça que tu as décidé de ne pas entrer dans la même fraternité que ton frangin. pour rencontrer de nouvelles personnes, ouvrir tes horizons et même si toute ta famille est chez les gumi, tu te sens parfaitement à ta place chez les pyos.
« maman ! » ton cri de douleur sort du plus profond de ton être. ça alerte ta mère qui arrive en courant dans la chambre pour te trouver sur akira, l’écrasant de tout son poids. t’as ses dents plantées dans la chair de ton bras et t’as vraiment mal. sauf que t’as beau essayer de te dégager, il ne veut pas te lâcher. « ça suffit maintenant ! akira lâche ta sœur, et toi akiko laisse ton frère tranquille. » les dents de ton jumeau s’enlèvent de ta peau et toi tu te relèves essayant de garder un visage impassible. tu ne veux pas pleurer. t’es pas une fillette comparé à akira. à croire que la génétique s’est foutue de vous à la naissance et que c’est toi le bonhomme et lui la fille. votre mère croise les bras sur sa poitrine et vous lance un regard sévère. tu sais que vous allez passer un mauvais quart d’heure. tu baisses la tête honteuse. « maintenant on m’explique ce qui s’est passé ? » et là c’est le capharnaüm. vous voulez tous les deux parler en même temps mais c’est incompréhensible. akira veut se faire encore plus entendre alors il crie pour couvrir ta voix. mais ça va pas se passer comme ça et tu pars encore plus dans les aiguës pour que ce soit sa voix à lui que l’on entende pas. et là, tu sursautes en entendant un gros claquement de main et tu tournes ton regard vers la source du bruit. c’est votre père qui vient de faire son entrée. « c’est quoi tous ces cris ? » qu’il demande d’une voix grave et immédiatement tu te ratatines sur toi-même. ton père te fait peur. tu n’as que cinq ans et sa voix grave et profonde t’impressionne. il s’avance vers vous et vous fait asseoir sur le lit pendant qu’il croise lui aussi les bras sur son torse. votre mère en profite pour s’éclipser pour laisser son mari gérer. « akira qu’est-ce qui s’est passé ? » ton frère lève un regard brillant vers votre géniteur et tu pousses un soupir. non mais il va pas se mettre à pleurer quand même. « elle a mis une araignée sur mon lit. elle sait que j’en ai peur mais elle continue de faire ce genre de chose. » ton père darde un regard sur toi et tu détournes les yeux mal à l’aise. « akiko ? » tu relèves la tête à ton prénom et tu secoues la tête. « mais c’est parce que c’est un garçon. un garçon ça devrait pas avoir peur de ça et pleurer tout le temps. et puis il m’a provoqué aussi. il m’a frappé après… j’ai juste répondu. » et cette fois c’est à toi de croiser tes bras et tu tournes la tête à l’opposé de ton jumeau avec un petit « hmpf » de bouderie. ton père part alors dans un long discours sur les phobies et tu ne comprends pas tout jusqu’à ce qu’il mentionne les orages. aussitôt tu te crispes. tu as peur des orages. tu commences même à trembler légèrement. quand il y en a, tu vas te réfugier dans la chambre de akira et tu dors avec lui dans son lit. « tu vois, les araignées pour akira, c’est comme les orages pour toi… » et là tu comprends, plus ou moins. mais une araignée ça peut pas le tuer, alors qu’un orage oui. « désolée akira. » que tu souffles alors que tu te rapproches doucement de lui. tu viens déposer un baiser sur sa joue et tu le prends dans tes bras. « je te protègerai toute notre vie des araignées. » c’est une promesse que tu tiendras parce que tu sais qu’il en a peur. mais tu vas aussi énormément t’en amuser rien que pour l’embêter. parce que ses réactions sont drôles. « et moi des orages. » qu’il rajoute et tu souris gentiment avant de le laisser se défaire de ton étreinte. vous reprenez vos jeux et ton père voyant que c’est fini, quitte la pièce, vous laissant entre vous.
akiko a 7 ans :
t’es une nouvelle fois grande sœur. parce que oui, malgré que akira devienne de plus en plus grand que toi en taille, t’es née avant lui. ça lui plait jamais quand tu lui fais la réflexion, mais toi ça te fait rire. alors du coup, quand votre père vous amène dans la chambre de votre mère où les bébés vous attendent, tu es toute excitée. tu sautes partout et tu coures presque pour entrer la première dans la chambre. c’est ta responsabilité en tant que grande sœur d’entrer la première. tu t’avances vers ta mère et tu embrasses sa joue avant de te pencher sur le berceau. les deux garçons dorment et tu leur lances un regard bizarre. « mais ils sont tous petits et moches… » t’entends le rire de ta mère et tu sens le regard réprobateur de ton père. « c’est parce qu’ils viennent de naître mon ange. quand ils vont grandir ils seront aussi beaux que akira. » tu grimaces en tournant le regard vers ton jumeau. « mais il est pas beau akira. » que tu dis alors qu’il te tire la langue. tu fais pareil avant de reporter ton attention vers les jumeaux. « et ils seront aussi peureux que leur grand frère ? non parce que je veux pas vivre avec trois fillettes moi… » c’est vrai que t’as rien d’une fille. tu n’as que huit ans, mais t’as déjà un look de mec. tes cheveux sont courts, t’aimes pas les cheveux longs. pas de jupes ou robes. toi tu préfères les pantalons et les shorts. et puis les poupées sont finies pour toi depuis des années. toi c’est le foot et la boxe qui t’intéressent. t’es encore trop petite pour faire de la boxe, mais ça te dirait trop d’apprendre. pas forcément parce que tu aimes te battre mais parce que tu adores regarder des matchs à la télé. d’ailleurs, tes films favoris sont la saga rocky. tu adores l’histoire racontée et puis la boxe quoi. « ils s’appellent comment du coup ? » que tu demandes quand même impatiente de savoir le prénom de tes petits frères. après tout, ils avaient décidés de gardé ça secret jusqu’à la naissance. pourquoi, tu sais pas vraiment. « alors à droite, c’est kota et à gauche c’est shiro. » tu les regardes et tu souris. lentement, tu les vois ouvrir les yeux et tu te rends compte qu’ils sont totalement identiques. tu vas avoir du mal à les différencier, tu le sens déjà. « mais pourquoi ils se ressemblent autant ? il pouvait pas en avoir un plus beau que l’autre… » parce que pour toi un bébé c’est moche, ça pue et ça pleure tout le temps. tu soupires avant de demander de l’aide à ton père pour qu’il te soulève. tu déposes un baiser sur chacun de leur front et tu murmures pour qu’eux seuls entendent. « je vous protègerai vous aussi. mais par pitié devenez pas comme akira. un c’est assez. » « qu’est-ce que t’as encore dit sur moi ? j’ai entendu mon prénom akiko ! » tu retournes au sol et tu lances un sourire mystérieux en haussant les épaules. akira ne saura jamais ce que tu as dit.
akiko a 19 ans :
une main sur l’épaule et du silence. c’est tout ce que tu peux lui offrir. tu ne sais pas quoi faire et tu te doutes que ce ne sont pas des paroles vides de sens qui l’aideront à aller mieux. tu resserres tes doigts sur l’os pour qu’il sache que tu es là et tu le laisses. il a sûrement besoin d’être seul et tu ne lui seras d’aucune aide. tu pousses un soupir en essuyant les larmes qui coulent sur ton visage. elle n’avait que seize ans, c’est totalement injuste. tu cherches des yeux akira et dès que tu le vois, tu le rejoins pour venir te blottir dans ses bras. t’attrapes sa chemise dans tes mains et tu le serres contre toi. tu laisses exploser ton chagrin, enfouit dans son torse. de l’extérieur, on ne voit simplement que tes épaules qui se soulèvent au fur et à mesure de tes sanglots. tu les étouffes dans l’étoffe et en te mordant la lèvre. yury doit tellement se sentir seul et tu es totalement impuissante face à sa douleur. tu peux la comprendre ou du moins essayer de la comprendre. sans akira tu serais totalement désemparée et seule. vous avez beau avoir une relation à la tom et jerry, tu aimes ton jumeau plus que tout. c’est une partie de toi. ne plus l’avoir à tes côtés ce serait comme t’arracher le cœur et le piétiner. tu ne supporterais pas de ne plus l’avoir avec toi. alors, même si ça n’est pas arrivé, tu peux totalement comprendre ce que yury ressens quant à la perte de min hee. tu sens la main de ton frère contre tes cheveux et tu te sens apaisée de le savoir là. pour une fois, c’est toi la fillette et lui l’homme de la famille et ça te fait plaisir. au bout de quelques minutes, tu te décales de lui et tu lui souris à travers tes larmes. « merci. » tu murmures et tu détournes le regard pour le poser à nouveau sur ton cousin. tu ne sais pas ce qu’il pense et ça te fait peur. ça t’effraie parce que tu ne veux pas qu’il fasse de connerie. parce que dans un sens vous êtes pareils, vous êtes perdus sans votre moitié. et tu sais que si akira venait à mourir, tu ferais tout et n’importe quoi, même en sachant que ça ne le ramènera pas. « akiko, on doit y aller. » tu ne tournes pas ton regard vers ta mère qui vient vous chercher toi et ton frère. il doit y avoir shiro et kota avec elle. « allez-y sans moi, je vous rejoins plus tard. » t’entends un soupir de ta mère alors qu’elle prend la main de tes frères. akira vient ébouriffer légèrement tes cheveux et puis il s’en va lui aussi. t’es seule et tout le monde part lentement. yury lui est toujours là, le regard perdu dans le vide. tu essuies rapidement les larmes que tu as au coin des yeux et tu te rapproches de lui. tu prends place à ses côtés sans un mot. tu cherches dans ton sac des confiseries et tu lui tends un morceau de chocolat, toujours sans rien prononcer. t’as appris avec le temps qu’être simplement là avec quelqu’un, lui montrer ton soutien sans chercher à le faire parler, c’est mieux que de raconter des choses plates. tu viens passer ton bras autour des épaules de ton cousin et tu ramènes son corps près du tien. tu l’étreins de cette manière, lui faisant comprendre que tu seras toujours là. que même s’il a perdu min hee, il n’a pas perdu tout le monde, que tu ne remplaceras jamais sa jumelle, mais qu’il a sa cousine si jamais. tu ne sais pas combien de temps tu restes là avec yury mais ce n’est que lorsque tu commences à grelotter, que tu te relèves en tendant la main vers yury. « on rentre ? » que tu dis doucement toujours la main tendue. c’est une façon encore une fois de lui montrer que tu ne le lâcheras pas.
akiko a toujours 19 ans :
« t’es un abruti akira. tu vas pas payer pour mes conneries. » tu frappes son torse alors que tu sens les larmes arriver. tu ne veux pas qu’il parte en prison à cause de toi. c’est ta faute, pas la sienne. pourquoi il en prend la responsabilité de tes bêtises ? qu’est-ce qu’il essaie de prouver par ça ? tu sais qu’il survivra pas en prison. il est trop peureux pour ça. toi t’as les épaules pour. tu pourrais même avoir une « belle vie » parce que tu ne te laisses pas faire. mais akira, c’est différent, c’est akira. t’as toujours ce besoin pressant de le protéger, de le dorloter comme s’il était encore un enfant. pourtant, ce n’est plus le cas et tu le vois aujourd’hui, dans son regard. il est déterminé à prendre ta place, à se dénoncer pour quelque chose qu’il n’a pas fait. les larmes perlent à tes yeux et tu le frappes encore une fois. « pourquoi tu fais ça ? » il pousse un soupir et lève les yeux au ciel. « parce que t'es ma sœur et que les grand frère c'est là pour ça. non t'es pas née avant moi j'refuse de croire à ce mensonge » te répond-il sur un ton qui ne laisse aucune place à la discussion. pour lui c’est réglé mais toi tu ne veux pas de ça. tu attrapes son bras, lui faisant baisser les yeux vers toi. « t’as pas le droit de faire ça. je suis l’aînée que tu le veuilles ou non, je suis celle qui doit prendre les responsabilités. et par-dessus le marché, c’est ma faute et c’est complètement con ton raisonnement. » bon ce n’est pas vraiment de ta faute. c’est ton mec qui s’est servie de toi. et toi, trop naïve en amour, tu n’as rien vu. il ne t’aimait pas. il se servait juste de toi comme d’une mule. tu lui as fait confiance trop rapidement, trop facilement et maintenant tu t’en veux. parce que c’est ton frère qui répare les pots cassés. akira vient tapoter ta tête et tu fulmines. il sait que tu détestes ça parce que ça te rappelle à quel point il est devenu grand lui et que toi t’es restée une naine. même les jumeaux sont plus grands que toi maintenant. « c'est pas nouveau que je suis con, soeurette. chuuuuuuut ne gâche pas ce moment de bonté de ma part » tu pouffes malgré toi. au moins il reconnait qu’il est con et ça te fais sourire. « et si je décide de me dénoncer, tu vas faire quoi ? » tu finis par demander très sérieusement. vous êtes pareils. vous ne voulez pas que l’autre aille en prison et tu ferais tout pour que akira n’y aille pas, quitte à te dénoncer en premier s’il le fait. « je sais pas, te tuer ? » tu fronces les sourcils en venant une nouvelle fois frapper son torse. il est con c’est pas possible. cependant, il a le don de mettre un sourire sur ton visage malgré les circonstances. « tu oserais pas petite bite ! » lances-tu parce que tu rends les armes. il a gagné pour cette fois, simplement pour cette fois. il ne changera pas d’avis malgré ce que tu dis et même votre mère n’a pas réussi à lui faire entendre raison. « laisse ma bite en dehors de cette histoire. » tu secoues la tête en soupirant. silence qui s’installe entre vous. tu le brises après quelques secondes. « tu changeras pas d’avis ? » demandes-tu avec quand même une once d’espoir malgré le fait que tu sais que c’est perdu d’avance. il balaie ta question de la main. il finit par repartir à ses occupations et toi, tu pèses le pour et le contre de ça. tu voudrais te dénoncer en premier… mais tu sais qu’il t’en voudras à mort si tu le fais.
akiko a 23 ans :
« tu peux répéter ? » que tu demandes avec des yeux ronds. t’es pas sûre d’avoir compris la première fois. « je vais être père. » tes yeux s’agrandissent encore un peu si c’était possible. mais ce n’est pas possible. ton frère peut pas devenir père. c’est un gamin dans sa tête. « vas-y arrête de te foutre de moi akira. » et tu ris parce que c’est drôle. tu n’y crois pas une seule seconde. comment ça peut-être possible ? bon, tu sais comment on fait les bébés, c’est pas le soucis, mais ton frère. non non, tu veux pas le croire. c’est comme donner un bébé à un gosse. « t’es pas sérieux ? » tu dis une nouvelle fois en le regardant, cherchant dans son regard la vérité. est-ce qu’il est vraiment sérieux ? apparemment oui. t’ouvres finalement la bouche de surprise et tu veux parler, mais t’y arrives pas. y a rien qui sort. on dirait un poisson qui n’a plus d’eau et qui cherche à respirer à la surface. « non mais t’es sérieux ? tu vas vraiment avoir un gosse ? genre comme un bébé quoi ? » tu vois ton frère qui lève les yeux au ciel avant de te répondre. « bah oui comme un bébé. tu veux que ce soit quoi ? un rat ? » tu n’y crois toujours pas. faut que tu t’assieds. c’est ce que tu fais et tu plantes ton regard dans le sien, cherchant une once de blague dans ses pupilles. mais tu ne vois que de la sincérité et ça t’effraie. comment il peut avoir un gosse. « mais comment t’as fait ? » tu demandes avant de vite reprendre. « enfin non me dit pas. je sais comment on fait les gosses. » parce que ouais tu le connais akira. t’as vu les rouages de son cerveau se mettre en place. il aurait été prêt à te raconter ses ébats sexuels. pas que ça te choque mais t’as pas envie de connaître ses penchants sexuels, comme t’as pas envie qu’il connaisse les tiens. « félicitations, j’imagine. » tu dis après quelques secondes de silence, pare que tu sais pas quoi dire. « qu’est-ce que vous allez faire ? » tu demandes, parce que t’es pas sûre qu’il veuille le garder. « on les garde. » t’ouvres encore plus la bouche et les yeux. « okay. » tu dis en te grattant la tête. tu ne sais pas quoi dire d’autre. il semble décider à garder l’enfant et encore une fois, tu le vois autrement, plus comme un homme que comme un adolescent. « si t’as besoin de quoique ce soit, je suis là. » parce que c’est ton jumeau et que malgré tout, tu ne le laisseras pas dans la merde. s’il a besoin de toi, tu seras là pour lui.
akiko a 25 ans :
vingt cinq ans que tu es née avec ton frère akira. dix-huit que les jumeaux kota et shiro sont nés. treize ans que vous êtes tous arrivés en corée. sept ans que min hee est décédée. six ans que ton frère a quitté la prison. trois que tes nièces sont nées. deux qu’elles n’ont plus de mère… il s’en ait passé des choses dans ta vie. t’as eu une vie bien remplie et même maintenant t’es pas en reste. tu as un double cursus à l’université, photo et dessin parce que tu n’aimes pas la facilité. encore un an et tu finis l’université. il te tarde et en même temps pas tant que ça. parce que tu aimes cette famille que tu t’es créé chez les pyo. chaque personne est différente et singulière et ça te plait. c’est pour ça que tu as décidé de ne pas entrer dans la même fraternité que ton frangin. pour rencontrer de nouvelles personnes, ouvrir tes horizons et même si toute ta famille est chez les gumi, tu te sens parfaitement à ta place chez les pyos.
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 1:11 Citer EditerSupprimer
LA PLUS BELLE
c'est akira qui le dit même s'il te le dira pas en face
c'est akira qui le dit même s'il te le dira pas en face
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 1:14 Citer EditerSupprimer
rosa : akira aussi c'est le plus beau .
elle au moins, elle le dit .
mogo : le cousin et le frère .
mes bébés . jvais vous protéger .
elle au moins, elle le dit .
mogo : le cousin et le frère .
mes bébés . jvais vous protéger .
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 5:52 Citer EditerSupprimer
la faiblesse !
j'admire ce septième compte !
bon courage pour ta fiche
j'admire ce septième compte !
bon courage pour ta fiche
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 7:47 Citer EditerSupprimer
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 8:12 Citer EditerSupprimer
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 8:38 Citer EditerSupprimer
pour la faiblesse je nie pas . je dis pas que c'est le dernier parce que c'est faux .
merci .
krystine : j'arrive pour "torturer" jaesang .
merci .
krystine : j'arrive pour "torturer" jaesang .
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Re: matsuda akiko ~ like a dream | Mar 10 Oct - 8:53 Citer EditerSupprimer
Coucou le pairing de Jae Sang
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