[REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB
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[REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 8:00 Citer EditerSupprimer
nom : Kim, anciennement Hwang mais c'est plus compliqué que ça. prénom : Mi Ah mais autant vous dire que personne ne l'appelle comme ça. On entendra plus souvent Mimi . âge : 22 ans, c'est une grande (ou pas). date et lieu de naissance : Elle est née le 27 Juillet 1995 à Séoul. origines : Coréennes. nationalité : Coréenne. cursus universitaire : Arts plastiques, appliqués, design option stylisme, 4ème année. métier : Vendeuse dans un magasin de lingerie de luxe. orientation sexuelle : Taesexuelle Hétérosexuelle. classe sociale : Riche, riche, riche... code du règlement : ROUVE ! tu veux t'investir ? GUMIHO ♥
Kim Mi Ah
too cold for you to keep her, too hot for you to leave her
ESPIÈGLE (★★★✰✰) | ÉGOÏSTE (★★★✰✰) | POSITIVE (★★★✰✰) | EXPÉDITIVE (★★★✰✰) | PROTECTRICE (★★★✰✰) |
REVÊCHE (★★★★✰) | COURAGEUSE (★★★✰✰) | INCONSCIENTE (★★★✰✰) | APPLIQUÉE (★★★✰✰) | EXCESSIVE (★★★✰✰) |
HUMBLE (★★★★✰) | POSSESSIVE (★★★✰✰) | ATTACHANTE (★★★✰✰) | BAVARDE (★★★✰✰) | PASSIONNÉE (★★★✰✰) |
Rumour has it... Alors, adoptée ou pas? (F, pas adoptée. Elle est retournée dans les bras de son père biologique) Survole l'avatar, petit coquin. | My character « Les gosses de riches sont maniérés. » Ah bon? Des manières vous dîtes? Que nenni. Peut-être sa mère est-elle maniérée, mais certainement pas Mia. Au contraire, on va même dire que Mia manque de manières. Pour elle, aucun sujet n’est tabou tant qu’ils sont abordés avec passion. Par exemple, pour elle, il n’y a aucun problème à parler des sous-vêtements en public, et si vous voulez discuter avec elle de choses plus privées ou de sujets carrément craignos, c’est certainement pas la fille qui va vous dire « ah mais dégage tu me dégoûtes là ». Non non, Mia, y'a rien que la dégoûte. Rappelons qu’elle s’est quand même faite une fracture ouverte de la cheville il y a 3 ans et qu’elle est même pas tombée dans les pommes quand elle a vu son os sortir (bon ok, elle était pas loin). Vous pouvez lui demander de ramasser les excréments de cochons qu’elle le fera, aussi. En fait, son père a préféré à l’habituer à la vie telle qu’elle l’est réellement et non pas la vie de confort. Ainsi, il allait la chercher à l’école à pied, parfois même elle prenait le bus ou le métro, comme tout le monde. Elle allait faire les magasins les jours de soldes, elle mangeait dans les restaurants fréquentés par tout le monde, en soit, une vie banale pour une fille qui est en fait une riche héritière. On la surnomme « kamiakaze » et y'a bien une raison à ça. Elle ne connaît pas la notion du danger, elle n’est pas programmée pour réagir et fuir mais plutôt pour foncer et après se dire « oh mince, j’aurais pas dû ». C’est TOUJOURS comme ça avec elle, elle ne réfléchit pas et bien souvent ça lui joue des tours. Elle a un palmarès de blessures et fractures à cause de sa carrière d’athlète, je ne vous les cite pas, ça vous ferait froid au dos, mais retenez juste que c’est un squelette qui a été retapé à peu près à tous les endroits. Et que ça ne lui a pas servi de leçons, si vous lui levez les sensations fortes elle est perdue cette fille. Ne la suivez jamais, conseil d'ami. Laissez la se tuer toute seule. « Les gosses de riches sont hautains et froids. » Bon là pour le coup je vous dirais peut-être, parce que Mia n’a certainement pas une aura attirante, elle ne pense pas à l’image qu’elle reflette, elle se fiche pas mal d’être rayonnante, on lui dit qu’elle l’est naturellement mais tout se passe dans son regard. Vous pouvez la voir rire et avoir envie d’aller lui parler mais dès le moment où elle pose le regard sur vous, ça passe ou ça casse. Elle vous met déjà au défi, serez-vous assez courageux pour ça? Il faut la dompter, il n’y a pas de secret. Si vous lui montrez tout de suite que vous avez la situation en mains, elle deviendra aussi douce qu’un chaton. Si, par contre, elle devine une faille, elle vous tournera le dos. Elle n’a pas le temps pour les discussions sur la pluie et le beau temps, Mia est quelqu’un à l’emploi du temps chargé et elle manque cruellement de temps pour faire de nouvelles rencontres. Elle vit à 200 à l’heure, il lui faudrait des journées de 30 heures pour qu’elle puisse faire tout ce qu’elle a à faire. Alors oui, on peut dire qu’elle est un peu expéditive et hautaine mais c’est pas sa faute, elle a pas le fluide pour faire des connaissances. Elle est un peu sauvage sur les bords. Pourtant, dans le cas où vous figurez sur sa liste d’amis, il n’y a aucun problème. Mia, c’est l’amie idéale. Elle pourra même prendre un peu de son temps pour écouter vos histoires, vous conseiller ou du moins s’efforcer de le faire parce que je dis pas qu’elle est douée pour ça, malheureusement. Mais froide? Jamais. Au contraire, c’est quelqu’un de positif, qui arrive toujours à voir le bon côté des choses. Ya même des fois où elle se montrerait attachante, voire envahissante si elle vous aime fort, et possessive forcément, ça va avec. « Les gosses de riches sont feignants. » Elle aurait pu rester bras croisés sur le canapé de son appartement à attendre que son père lui cède l’entreprise mais non seulement elle serait incapable de passer son temps derrière un bureau, mais en plus de ça, elle n’a jamais voulu. Elle a toujours dit à son père de l’oublier au moment de faire son testament. Mia n’a qu’un rêve depuis petite et elle est sur le point de le réaliser, c’est devenir styliste. Elle voit sa vie derrière une machine à coudre ou derrière des centaines de croquis, à la tête de sa propre marque. Et si elle voulait y parvenir, fallait bien qu’elle se bouge. Son père n’a pas rechigné, il a toujours respecté les choix de sa fille mais si elle voulait cet avenir, il était clair qu’elle allait se débrouiller comme une grande. Et heureusement pour elle qu’elle est débrouillarde, si vous la perdez dans la jungle ne vous inquiétez surtout pas pour elle, elle s’en tirera toujours. Du coup, elle s’est bougée, elle a cherché des stages en pagaille, elle a travaillé dur pour entrer à la Yonsei et aujourd’hui, elle est plutôt satisfaite de sa situation. Elle sait qu’elle est sur la bonne voie pour la réussite. Bien sûr elle s’en vante pas, elle aime pas trop étaler sa vie privée et encore moins parler de sa richesse et de ses réussites. Si y'a bien une fille qui vous foutra pas le seum parce qu’elle parle trop, c’est elle. Elle est vraiment simple au final, Mia. |
This is my story
citation de ton choix
FIRST.
12 Février 1998.
… SoA… Ma Soa… Où es-tu? Je te cherche partout autour de moi, j’angoisse à l’idée de me dire que je vais devoir vivre sur ce monde sans entendre ton rire qui soignait mes blessures. Si tu savais SoA, je n’aurais jamais pensé aimer quelqu’un à ce point dans ma misérable vie. Et j’aurais tellement aimé être celui avec qui tu ferais ta vie. Tu sais, c’était dur de te voir à ses bras, rayonnante de bonheur. Il devait sûrement te combler plus que j’aurais pu le faire, soyons honnêtes. J’ai jamais été doué pour montrer mes sentiments, je regrette parfois le comportement que j’ai eu avec toi. Je voulais pas que tu saches que je crevais de jalousie de te voir avec Ji Sub, et puis… Je culpabilisais de me sentir comme ça SoA. J’ai grandi avec Ji Sub, c’était mon meilleur ami, mon Dieu qu’est-ce qu’il va me manquer lui aussi… Comment? Comment ça a pu arriver? C’est la pluie? La vitesse? Les deux? Je peux pas tolérer que ces deux paramètres m’aient retiré pour toujours les deux personnes les plus importantes pour moi.
Je serai misérable sans vous.
Tu sais SoA, je crois que je serai toujours amoureux de toi. Même quand je serai vieux et ridé, fatigué du poids des années passées sans toi. Mais Dieu merci il y a eu un événement auquel je ne m’attendais pas. Je me souviendrai toujours de cette journée ensoleillée. Tu es venue me voir au bureau, toute tremblante et les yeux larmoyants. « Je suis enceinte », tu allais réaliser ton rêve d’être mère et j’ai versé une larme, je me demande encore si c’était de la tristesse ou de la joie à ce moment-là. Et puis, t’as articulé ces quelques mots qui m’ont scié. « C’est toi le père. » Tu devais te marier à Ji Sub une semaine après. Je n’y ai jamais vraiment cru, parce que je ne voulais pas me faire à l’idée que j’avais un tel pouvoir sur ton couple. Pourtant c’était le cas. Tu portais mon enfant, mais tu voulais pas perdre Ji Sub, et on a fait croire à tout le monde, moi le premier, que cet enfant était le sien. Je ne vivrai jamais l’esprit tranquille d’avoir menti à mon meilleur ami. Je veux que Dieu pardonne mon péché. Des fois je me sens si coupable que je pourrais me jeter par la fenêtre.
Puis j’entends son rire.
Et mon coeur sourit.
Je me lève et je la prends dans mes bras, je la regarde. Je peux la regarder pendant des heures durant. T’es partie, SoA… Et va falloir endurer cette vie sans toi. Mais tu ne m’as pas laissé seul et démuni sur ce monde. Tu m’as laissé notre plus beau cadeau. Et je compte bien en prendre soin comme la prunelle de mes yeux. En ce qui concerne ton fils, je me battrai pour l’avoir à mes côtés aussi. Même si je ne suis pas son père, je veux être néanmoins un deuxième père pour lui. Je veux lui donner autant d’amour à lui qu’à Mi Ah.
Je veillerai sur tes enfants, SoA. C’est une promesse que je te fais et une promesse que je compte tenir.
Je t’aime, pour toujours.
Joon Kwon.
SECOND.
« T’étais où, habillée comme ça? » sa voix grave et cinglante traverse cette pièce miteuse qui pue le tabac froid. Mia baisse les yeux vers sa tenue, le coeur battant. Elle déglutit, avant de reposer les yeux sur le jeune homme qui était assis face à elle, sur un fauteuil couleur bordeaux. « A l’école. » répond-elle. Sa main gauche agrippe nerveusement sa jupe, comme pour essayer de la baisser. « A l’école? Avec une tenue pareille? » ses doigts tapotent nerveusement sur l’accoudoir. Un soupir passe ses lèvres, et il appuie sa tête sur son poing gauche, dévorant Mia du regard. « Tu me plais comme ça. » voix suave, et il se mord la lèvre. Un silence de plomb s’installe dans la pièce. La brunette tourne la tête doucement à droite, puis à gauche, pour voir s’ils étaient seuls. « Il n’y a personne ici. » rajoute-t-il, la voix beaucoup moins douce. « Il n’y a que toi et moi. » et bizarrement, son ton se fait menaçant. Mia a ce réflexe de faire un pas en arrière, baissant légèrement la tête. « Déshabille toi. » Il lui glace le sang. Elle est terrifiée et quelque chose l’empêche de bouger, de s’enfuir. Elle se contente de le regarder, les yeux ronds, la souffle coupé, avant de finalement secouer doucement la tête. « Non? » Il la fixe. Lentement, son dos se décolle du dossier du fauteuil et il se penche, légèrement, pour la regarder de plus près. « Déshabille toi. » répète-t-il, plus ferme. Les larmes lui montent, elle a envie de s’échapper mais elle sait bien qu’il finirait par la rattraper. Une boule se forme dans sa gorge, elle a l’impression d’étouffer. Elle recule à nouveau d’un pas au moment même où il se lève de son fauteuil. « Puisque tu ne veux pas obtempérer… » annonce-t-il, s’approchant d’elle avec nonchalance. Et il marche, il réduit l’écart entre eux, jusqu’à se trouver devant elle, à une dizaine de centimètres de son petit corps recroquevillé. « Je vais le faire moi-même. » Aussitôt, les larmes coulent sur son visage, elle évite son regard meurtrier, mais dès le moment où elle sent ses mains se poser sur ses hanches, elle les dégage d’un geste brutal. Et il réitère, se faisant d’avantage imposant, lui déboutonnant la jupe de force. « Laisse toi faire, Miamor. » chuchote-t-il près de sa tempe alors qu’elle continue de se débattre, mais il a bien plus de force qu’elle. Elle ne peut pas s’en sortir. Pas cette fois. Elle n’y échappera pas. Néanmoins, elle essaye, elle sait que si elle insiste, peut-être finira-t-il par abandonner?
Ou pas.
Voyant qu’elle continue de se débattre, il finit par lui attraper violemment le visage en appuyant fermement ses doigts sur sa mâchoire. Elle ne peut plus bouger. « Pourquoi tu te laisses pas faire? Hein? » Il resserre son emprise sur sa mâchoire, et elle, ferme les yeux parce que la douleur est insupportable. « Tu t’habilles comme ça pour qui, si c’est pas pour moi? » Pourtant, elle ne le trompe pas, elle comprend pas pourquoi il se met de telles idées en tête. Jusqu’ici, ils se disputaient à cause de ça mais aujourd’hui, elle sent qu’il est prêt à aller plus loin que de simples mots. « Tu vas répondre oui?! » et au moment même où il commence à serrer un peu plus, son instinct de survie la force à se débattre de toutes les façons possibles, avec ses mains. Et, dans un geste incontrôlé, elle le griffe au visage. Un échange de regard se fait entre eux, quelques secondes seulement. Elle, se rend compte de son terrible geste. Lui, la fusille déjà du regard. Elle tente alors de prendre la fuite, mais elle est retenue par la main de son compagnon qui la saisit par la capuche de sa veste, et il tire dessus pour la ramener vers lui, sans se soucier de savoir s’il l’étrangle ou non. Il l’attrape par les cheveux, la tenant contre lui. Il vient glisser son visage dans son cou pour humer son parfum, puis, il finit par confier, la voix basse. « Tu m’appartiens. » Il resserre son emprise sur ses cheveux, Mia ferme les yeux. « Tu comprends ça? » Et il lève les yeux vers une porte. Tous deux regardent cette porte, mais d’une façon différente. « Non… » articule Mia, l’angoisse marée à ses larmes. « Oh si. » et il sourit. « Tu vas aller y faire un tour. » « Non je t’en prie, pas ça. » supplie-t-elle, en sanglots. Elle ne veut pas avancer, il est obligé de la tirer par les cheveux. Elle pleure à en perdre la raison, elle devient folle, mais la douleur qu’elle ressent la fait revenir sur Terre: oui, cet enfer est bel et bien réel. Et ils entrent dans cette pièce, dénuée de la moindre lumière. Il la projette au sol avec violence, sa tête tape contre le parquet. Bien vite, il sort de cette pièce et ferme la porte à clé derrière lui. « Tu resteras enfermée ici jusqu’à ce que je le décide. » Mais elle est sonnée, sa voix lui paraît lointaine. Elle peine à ouvrir les yeux, pourtant, elle se fait violence. Elle les ouvre, elle se force à le faire. Elle se force aussi à se lever, pour se jeter sur la porte où elle s’accroche à la poignée. Et elle tente d’ouvrir de manière acharnée, elle tape sur la porte. « Fais moi sortir! » hurle-t-elle, déchirée. « Ouvre-moi!!! » et elle continue d’essayer, mais la porte ne s’ouvrira pas. pas tant qu’il le décide. A nouveau, elle est coincée dans cette pièce, plongée dans le noir total, pour de longues heures durant. Alors elle se laisse tomber par terre, elle s’allonge de tout son long sur ce parquet humide, laissant les larmes dévaler ses joues, avant de ramener les genoux contre elle, en position foetale pour se tenir chaud. Parce qu’en plus d’être sombre, cette pièce est surtout glaciale.
THIRD.
Elle a un sourire moqueur aux lèvres, alors qu’elle marche avec confiance jusqu’à une ruelle sombre et froide. Là, elle ouvre une porte en ferraille qui donne directement dans l’arrière salle d’un bar qui appartient au gang de son petit-ami. Et évidemment, elle y trouve ce qu’elle était venue chercher. Lui. « La plus belle! » s’exclame-t-il sur son tabouret pivotant, alors qu’il se tourne pour la regarder, un sourire aux lèvres. Il n’est pas seul cela dit, deux de ses amis sont avec lui. Mia déglutit et resserre ses mains autour de la sangle de son sac. Un sourire aux lèvres, elle se moque silencieusement de lui, et du sort qu’elle lui réserve. « Est-ce que je peux te parler? Seul à seul? » elle regarde ses deux amis qui sont à côté. Lui fait de même, il leur lance un regard avant de leur demander de retourner dans le bar d’un signe du menton. Une fois seuls, elle approche d’un pas ou deux vers son petit ami qui daigne enfin descendre de son tabouret. Un sourire malin aux lèvres, il la regarde, sans se douter qu’elle est venue jusqu’ici pour le quitter. « Dis moi tout. » il semble si sûr de lui. Après tout, il a de quoi. Il est devenu récemment le chef de ce gang, personne n’ose lui résister, pas même ses meilleurs amis. « C’est terminé. » lance-t-elle de but en blanc, comme ça, sans le quitter du regard. Lui perd toute de suite son sourire. Il fronce même les sourcils: il ne comprend pas. « Quoi donc? » « Nous deux. » elle répond du tac o tac avec un tel appoint qu’il se demande s’il a bien la même Mia sous les yeux. D’ailleurs, ça le fait rire. Ça le fait rire nerveusement, et il détourne le regard sur la gauche, interloqué par cette annonce. Son index se pose sur sa tempe, il sourit toujours comme un idiot mais ça c’est parce qu’il est encore un peu étonné. « Je… » il repose les yeux sur elle. « Tu peux recommencer stp? » Mia inspire profondément, elle s’arme d’encore un peu de courage parce qu’elle sait ce qui l’attend dans les prochaines minutes. Pourtant, elle est prête à le faire. Elle est amoureuse, comme elle l’a jamais été et c’est le prix à payer si elle veut pouvoir vivre cette idylle. Mais cette idylle, c’est pas avec lui qu’elle veut la vivre. C’est avec un autre. Avec un jeune homme qui lui a ouvert les yeux sur la vie qu’elle veut vivre. « Je te quitte. » lance-t-elle sans sourciller. Et le pire c’est que cette fois, Mia ne baisse pas les yeux. Elle a le courage de le regarder, de le défier comme elle n’aurait jamais fait avant. « J’en aime un autre. » c’est brutal comme annonce, elle sait le risque qu’elle prend en lui annonçant de la sorte mais elle ne peut plus tenir dans cette situation. « Je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que je peux pas m’échapper. Mais je peux. » Elle ne le quitte pas du regard, toujours pas. « Je m’échapperai quand même, quoiqu’il arrive. » et elle esquisse un sourire crispé, tandis que lui plonge sa tête entre ses mains. Il est déboussolé. Il ne comprend pas de quel droit elle lui fait ça. « C’est pas tout. » rajoute-t-elle. Aussitôt, il lève la tête, son regard la fusille sur place, il est glacial, il est effrayant. Mia se prend un électrochoc, elle a même le réflexe de reculer légèrement mais elle compte bien aller au bout de son aveu. « Je t’ai trompé. Un nombre incalculable de fois. Avec lui. » Lui, mais elle ne dira jamais son nom. Ô grand jamais. Il ne saura jamais de qui il s’agit, qui est celui qui lui a pris sa Miamor. Et là, le coup part tout seul. Un revers, qui lui frappe la mâchoire et la fait basculer en arrière, tombant au sol. Elle s’appuie sur ses mains pour se redresser légèrement, la tête penchée au sol. Elle sent une goutte de sang se former sur sa lèvre inférieure, et elle passe le revers de sa main pour l’essuyer avant de tourner le visage vers lui. Son coeur bat fort dans sa poitrine, elle a peur mais elle veut passer au-dessus de cette peur. « Pendant 2 mois, c’était sous tes yeux et t’as jamais rien vu. » « Ferme ta gueule! » crie-t-il, lui assenant un coup de pied dans le ventre. « C’est qui ce type?! » gueule-t-il, se penchant vers elle pour qu’elle l’entende correctement. Il lui laisse quelques secondes pour répondre, mais elle ne répond pas. Alors il lui met un deuxième coup de pied dans le ventre. Elle ferme les yeux et pose ses mains aussitôt sur son ventre, son souffle se coupe à cause de la douleur, la bouche entrouverte pour laisser passer ses soupirs de souffrance. Mais elle ne compte pas s’arrêter. Jamais. « Tu peux me frapper tant que tu veux… » elle marque une pause. « … Mais ça changera pas l’issue de cette conversation. Et tu sauras pas son nom. » un silence alors qu'elle se tient le ventre. « … Je suis prête à encaisser bien plus que tu ne le crois. » Il se penche sur elle et lui assène un nouveau coup de poing pour la faire taire, un coup de poing qui atterrit en plein sur sa joue. Là, elle a mal. Elle a si mal qu’elle se laisse tomber sur le sol, ses mains la lâchent. « Espèce de salope, pute! » Il se met à califourchon sur elle et s’apprête à l’enchaîner de coups de poings. « Comment t’as pu m’faire ça?! Hein?! » il ne lui en met qu’un seul, il n’a pas le temps de faire grand chose de plus qu’un de ses amis les plus proches pénètre dans la salle et se jette sur lui pour le séparer de Mia. « Tu vas m’le payer! » hurle-t-il plusieurs fois essayant de se débattre? « Je jure devant Dieu que tu vas m’le payer Mia! » cette dernière profite qu’il soit tenu pour se lever et récupérer son sac qui était au sol, non loin d’elle. Elle tangue, a du mal à se mettre debout sur ses deux jambes. « J’aurai ta peau. On ne quitte JAMAIS un gang, jusqu'à la mort t'auras ce tatouage sur ce cou. Jusqu'à la mort!!! » Il essaye encore de se libérer de l’emprise de son ami. « SALOPE!!!! » il hurle à plein poumon. Et la brunette ne se fait pas prier: elle quitte les lieux, boitant, se tenant le ventre et le visage en sang.
Mais elle sourit, parce qu’elle est libre.
Oui. Elle est libre.
FOURTH.
10 minutes ont passé. C’est la troisième cigarette qu’elle fume, assise sur les marches du commissariat de Gangnam. Ses yeux sont rouges de larmes et de fatigue, fixant le sol comme si plus rien n’existait. Quelqu’un vient s’asseoir à côté d’elle, elle n’a pas besoin de tourner la tête, elle sait déjà de qui il s’agit: son père. Il reste silencieux un moment, Mia ne prend pas la peine de lui lancer un regard: elle lui en veut énormément. Elle le hait de toutes ses forces, là. « Depuis quand tu fumes? » c’est tout ce qu’il trouve à lui dire. Pourtant, il en a des centaines d’autre à lui dire là, tout de suite. « Depuis quand tu me mens? » répond-elle, portant la cigarette à ses lèvres. Son père pousse un soupir, restant silencieux un moment encore. Il n’a pas les mots. « Depuis quand tu me mens? Voilà, ça c'est une question appropriée à la situation. » elle est plus ferme et commence à perdre patience. Elle serre les dents, et elle tourne enfin la tête pour le regarder. « J’avais un petit frère et tu me l’as même pas dit. » Elle retient ses larmes en parlant de lui. « Tu l’as laissé pourrir dans un centre social pendant que j’avais la vie de château. » Elle inspire profondément en reportant son attention sur les voitures qui défilaient dans la rue. Un regard perdu. « C’est ça la relation de confiance père-fille dont tu me parlais tant? » Elle appuie légèrement sa tête contre son poing. « Elle est un peu bidon, tu trouves pas? » Il sait qu’il va passer le pire quart d’heure de sa vie. Il ne faut jamais mentir à Mia. Jamais. « Et tu laisses un flic me raconter mon histoire alors que t’aurais pu le faire toi. » Elle se mord la lèvre avant d’éclater en sanglots. Elle ne supporte décidément pas que l’homme qu’elle aime le plus au monde ait pu lui mentir sur toute sa vie. « Pourquoi… » Son père attrape sa cigarette qu’il jette plus loin avant de la prendre dans ses bras. Il appuie la tête de sa fille contre son torse, avant de déposer un baiser sur son crâne. « Parce que je savais pas comment aborder le sujet. » sa voix tremble. « Je voyais pas comment je pouvais te révéler tout ça. » Il tourne la tête pour regarder vers la porte d’entrée principale du commissariat. « Je suis peut-être un homme d’affaires puissant mais je n’ai pas cette force au quotidien quand il s’agit de toi. » Elle ferme les yeux alors qu’il la tient toujours contre lui. « J’ai tout fait pour l’adopter mais quelqu’un s’y est fermement opposé quand elle a appris que j’étais ton père. » Mia recule doucement, levant la tête pour regarder son père. « Maman? » il tique, il a du mal à entendre ce mot pour une femme qui n’est pas sa mère. « Je… Je lui ai été infidèle. Parce que j’étais fou amoureux de ta mère. Il faut la comprendre. » Mia fronce les sourcils, elle hausse le ton. « La comprendre? Pourquoi? Parce qu’elle a été blessée dans son estime?! »« Tu ne pourras jamais juger sa décision tant que tu ne seras pas dans sa position. » « Elle a laissé un gosse entre les mains des services sociaux et toi tu trouves ça normal?! Alors que c’est TA connerie. » Elle se lève vivement. « Tu sais quoi? Je veux plus vous voir. Ni toi, ni elle. Et ne me chantez plus votre blabla habituel sur les bienfaits d'être parents. Attends, c'est quoi que vous m'avez sorti une fois? » Elle lève les yeux au ciel un moment, pensive. « Ah oui... Devenir parent c'est devenir altruiste. Je crois qu'on a pas la même définition d'altruiste. » Elle jette un oeil à son mégot, par terre. « Et la prochaine fois que tu me prends ma cigarette, je te l’écrase sur le front. » Et elle re rentre dans le commissariat, claquant la porte derrière elle. Pour l’instant, tout ce qu’elle veut, c’est voir son petit-frère, et passer du temps avec lui.
FIFTH.
Février 2017
C’était une soirée prévue entre copines, quelque chose de banal, de quoi changer les idées à Mia qui passait clairement les pires moments de sa vie depuis sa rencontre avec son petit-frère. Encaisser cette nouvelle, accepter que sa vie n’était rien de ce qu’elle pensait, c’était difficile. Mais elle n’en parlait à personne, alors ses copines ont décidé de la sortir un peu pour lui changer les idées parce qu’elles la trouvaient toutes bizarre.
Ouais, une soirée banale entre filles à boire des verres dans un bar.
Mais ce soir là, elle a fait la rencontre qui allait changer sa vie.
« Tu restes pour le groupe ? » C’est la première chose qu’il a dit et elle se souvient encore de sa voix qui résonne dans ses oreilles. Elle se souvient aussi du sourire qu’elle a eu quand elle a croisé son regard pour la première fois. Elle était restée seule après le départ de ses copines pour on ne sait quelle raison, mais c’était le destin. Nul doute que c’était écrit quelque part. Elle devait rester à ce bar, même seule, pour faire cette rencontre. Sans ça elle ne l’aurait jamais rencontré. « Ah euh… Oui, en effet. Je les trouve plutôt bons à vrai dire. » Mia a toujours aimé la musique et le rock en fait partie, aussi surprenant cela puisse-t-il être. Mais ce soir, en regardant ce jeune homme, elle se dit que parfois, la musique peut sauver des moments, changer des vies. Elle en est certaine.
« Je m'appelle Tae Hyun. » et ils se sont regardés un moment, elle était déjà perdue dans ces yeux foncés aux airs espiègles. Elle était sous son charme tout comme il était également sous son charme. « Mia. » et ce avant de se lever pour aller danser un slow sur une reprise d’Angie des Rolling Stones. La suite de la soirée n’avait été que des sourires, des regards qui laissaient clairement présager qu’entre eux, ça serait une bien plus longue histoire que quelques nuits passées dans les mêmes draps. L’histoire qui allait changer sa vie, lui permettre de grandir et de se sortir des griffes de ce démon qui la retenait prisonnière pour lui tout seul. Elle ne le sait pas encore, mais sa vie est sauvée. Tout ce qu’elle pensait foutu d’avance vient de connaître un second souffle au moment même où il est venu lui adresser la parole. Et depuis cette soirée, il n’y a pas eu un seul instant où elle n’a pas remercié le ciel d’avoir mis Taehyun sur son chemin. Elle l’a détesté souvent, elle a supprimé ses messages et son numéro un nombre incalculable de fois, elle a pleuré sur son compte mais aujourd’hui, elle est fière de dire que les obstacles qu’ils ont traversé sont derrière eux. Et que l’avenir leur tend les bras. Que ce soir de Février, elle n’a pas seulement rencontré un jeune homme qui lui a permis de s’évader.
Elle a rencontré celui qui a fait la différence, qui a triomphé là où les autres ont échoué.
Celui qui lui passera la bague au doigt. Celui avec qui elle construira son avenir.
12 Février 1998.
… SoA… Ma Soa… Où es-tu? Je te cherche partout autour de moi, j’angoisse à l’idée de me dire que je vais devoir vivre sur ce monde sans entendre ton rire qui soignait mes blessures. Si tu savais SoA, je n’aurais jamais pensé aimer quelqu’un à ce point dans ma misérable vie. Et j’aurais tellement aimé être celui avec qui tu ferais ta vie. Tu sais, c’était dur de te voir à ses bras, rayonnante de bonheur. Il devait sûrement te combler plus que j’aurais pu le faire, soyons honnêtes. J’ai jamais été doué pour montrer mes sentiments, je regrette parfois le comportement que j’ai eu avec toi. Je voulais pas que tu saches que je crevais de jalousie de te voir avec Ji Sub, et puis… Je culpabilisais de me sentir comme ça SoA. J’ai grandi avec Ji Sub, c’était mon meilleur ami, mon Dieu qu’est-ce qu’il va me manquer lui aussi… Comment? Comment ça a pu arriver? C’est la pluie? La vitesse? Les deux? Je peux pas tolérer que ces deux paramètres m’aient retiré pour toujours les deux personnes les plus importantes pour moi.
Je serai misérable sans vous.
Tu sais SoA, je crois que je serai toujours amoureux de toi. Même quand je serai vieux et ridé, fatigué du poids des années passées sans toi. Mais Dieu merci il y a eu un événement auquel je ne m’attendais pas. Je me souviendrai toujours de cette journée ensoleillée. Tu es venue me voir au bureau, toute tremblante et les yeux larmoyants. « Je suis enceinte », tu allais réaliser ton rêve d’être mère et j’ai versé une larme, je me demande encore si c’était de la tristesse ou de la joie à ce moment-là. Et puis, t’as articulé ces quelques mots qui m’ont scié. « C’est toi le père. » Tu devais te marier à Ji Sub une semaine après. Je n’y ai jamais vraiment cru, parce que je ne voulais pas me faire à l’idée que j’avais un tel pouvoir sur ton couple. Pourtant c’était le cas. Tu portais mon enfant, mais tu voulais pas perdre Ji Sub, et on a fait croire à tout le monde, moi le premier, que cet enfant était le sien. Je ne vivrai jamais l’esprit tranquille d’avoir menti à mon meilleur ami. Je veux que Dieu pardonne mon péché. Des fois je me sens si coupable que je pourrais me jeter par la fenêtre.
Puis j’entends son rire.
Et mon coeur sourit.
Je me lève et je la prends dans mes bras, je la regarde. Je peux la regarder pendant des heures durant. T’es partie, SoA… Et va falloir endurer cette vie sans toi. Mais tu ne m’as pas laissé seul et démuni sur ce monde. Tu m’as laissé notre plus beau cadeau. Et je compte bien en prendre soin comme la prunelle de mes yeux. En ce qui concerne ton fils, je me battrai pour l’avoir à mes côtés aussi. Même si je ne suis pas son père, je veux être néanmoins un deuxième père pour lui. Je veux lui donner autant d’amour à lui qu’à Mi Ah.
Je veillerai sur tes enfants, SoA. C’est une promesse que je te fais et une promesse que je compte tenir.
Je t’aime, pour toujours.
Joon Kwon.
SECOND.
« T’étais où, habillée comme ça? » sa voix grave et cinglante traverse cette pièce miteuse qui pue le tabac froid. Mia baisse les yeux vers sa tenue, le coeur battant. Elle déglutit, avant de reposer les yeux sur le jeune homme qui était assis face à elle, sur un fauteuil couleur bordeaux. « A l’école. » répond-elle. Sa main gauche agrippe nerveusement sa jupe, comme pour essayer de la baisser. « A l’école? Avec une tenue pareille? » ses doigts tapotent nerveusement sur l’accoudoir. Un soupir passe ses lèvres, et il appuie sa tête sur son poing gauche, dévorant Mia du regard. « Tu me plais comme ça. » voix suave, et il se mord la lèvre. Un silence de plomb s’installe dans la pièce. La brunette tourne la tête doucement à droite, puis à gauche, pour voir s’ils étaient seuls. « Il n’y a personne ici. » rajoute-t-il, la voix beaucoup moins douce. « Il n’y a que toi et moi. » et bizarrement, son ton se fait menaçant. Mia a ce réflexe de faire un pas en arrière, baissant légèrement la tête. « Déshabille toi. » Il lui glace le sang. Elle est terrifiée et quelque chose l’empêche de bouger, de s’enfuir. Elle se contente de le regarder, les yeux ronds, la souffle coupé, avant de finalement secouer doucement la tête. « Non? » Il la fixe. Lentement, son dos se décolle du dossier du fauteuil et il se penche, légèrement, pour la regarder de plus près. « Déshabille toi. » répète-t-il, plus ferme. Les larmes lui montent, elle a envie de s’échapper mais elle sait bien qu’il finirait par la rattraper. Une boule se forme dans sa gorge, elle a l’impression d’étouffer. Elle recule à nouveau d’un pas au moment même où il se lève de son fauteuil. « Puisque tu ne veux pas obtempérer… » annonce-t-il, s’approchant d’elle avec nonchalance. Et il marche, il réduit l’écart entre eux, jusqu’à se trouver devant elle, à une dizaine de centimètres de son petit corps recroquevillé. « Je vais le faire moi-même. » Aussitôt, les larmes coulent sur son visage, elle évite son regard meurtrier, mais dès le moment où elle sent ses mains se poser sur ses hanches, elle les dégage d’un geste brutal. Et il réitère, se faisant d’avantage imposant, lui déboutonnant la jupe de force. « Laisse toi faire, Miamor. » chuchote-t-il près de sa tempe alors qu’elle continue de se débattre, mais il a bien plus de force qu’elle. Elle ne peut pas s’en sortir. Pas cette fois. Elle n’y échappera pas. Néanmoins, elle essaye, elle sait que si elle insiste, peut-être finira-t-il par abandonner?
Ou pas.
Voyant qu’elle continue de se débattre, il finit par lui attraper violemment le visage en appuyant fermement ses doigts sur sa mâchoire. Elle ne peut plus bouger. « Pourquoi tu te laisses pas faire? Hein? » Il resserre son emprise sur sa mâchoire, et elle, ferme les yeux parce que la douleur est insupportable. « Tu t’habilles comme ça pour qui, si c’est pas pour moi? » Pourtant, elle ne le trompe pas, elle comprend pas pourquoi il se met de telles idées en tête. Jusqu’ici, ils se disputaient à cause de ça mais aujourd’hui, elle sent qu’il est prêt à aller plus loin que de simples mots. « Tu vas répondre oui?! » et au moment même où il commence à serrer un peu plus, son instinct de survie la force à se débattre de toutes les façons possibles, avec ses mains. Et, dans un geste incontrôlé, elle le griffe au visage. Un échange de regard se fait entre eux, quelques secondes seulement. Elle, se rend compte de son terrible geste. Lui, la fusille déjà du regard. Elle tente alors de prendre la fuite, mais elle est retenue par la main de son compagnon qui la saisit par la capuche de sa veste, et il tire dessus pour la ramener vers lui, sans se soucier de savoir s’il l’étrangle ou non. Il l’attrape par les cheveux, la tenant contre lui. Il vient glisser son visage dans son cou pour humer son parfum, puis, il finit par confier, la voix basse. « Tu m’appartiens. » Il resserre son emprise sur ses cheveux, Mia ferme les yeux. « Tu comprends ça? » Et il lève les yeux vers une porte. Tous deux regardent cette porte, mais d’une façon différente. « Non… » articule Mia, l’angoisse marée à ses larmes. « Oh si. » et il sourit. « Tu vas aller y faire un tour. » « Non je t’en prie, pas ça. » supplie-t-elle, en sanglots. Elle ne veut pas avancer, il est obligé de la tirer par les cheveux. Elle pleure à en perdre la raison, elle devient folle, mais la douleur qu’elle ressent la fait revenir sur Terre: oui, cet enfer est bel et bien réel. Et ils entrent dans cette pièce, dénuée de la moindre lumière. Il la projette au sol avec violence, sa tête tape contre le parquet. Bien vite, il sort de cette pièce et ferme la porte à clé derrière lui. « Tu resteras enfermée ici jusqu’à ce que je le décide. » Mais elle est sonnée, sa voix lui paraît lointaine. Elle peine à ouvrir les yeux, pourtant, elle se fait violence. Elle les ouvre, elle se force à le faire. Elle se force aussi à se lever, pour se jeter sur la porte où elle s’accroche à la poignée. Et elle tente d’ouvrir de manière acharnée, elle tape sur la porte. « Fais moi sortir! » hurle-t-elle, déchirée. « Ouvre-moi!!! » et elle continue d’essayer, mais la porte ne s’ouvrira pas. pas tant qu’il le décide. A nouveau, elle est coincée dans cette pièce, plongée dans le noir total, pour de longues heures durant. Alors elle se laisse tomber par terre, elle s’allonge de tout son long sur ce parquet humide, laissant les larmes dévaler ses joues, avant de ramener les genoux contre elle, en position foetale pour se tenir chaud. Parce qu’en plus d’être sombre, cette pièce est surtout glaciale.
THIRD.
Elle a un sourire moqueur aux lèvres, alors qu’elle marche avec confiance jusqu’à une ruelle sombre et froide. Là, elle ouvre une porte en ferraille qui donne directement dans l’arrière salle d’un bar qui appartient au gang de son petit-ami. Et évidemment, elle y trouve ce qu’elle était venue chercher. Lui. « La plus belle! » s’exclame-t-il sur son tabouret pivotant, alors qu’il se tourne pour la regarder, un sourire aux lèvres. Il n’est pas seul cela dit, deux de ses amis sont avec lui. Mia déglutit et resserre ses mains autour de la sangle de son sac. Un sourire aux lèvres, elle se moque silencieusement de lui, et du sort qu’elle lui réserve. « Est-ce que je peux te parler? Seul à seul? » elle regarde ses deux amis qui sont à côté. Lui fait de même, il leur lance un regard avant de leur demander de retourner dans le bar d’un signe du menton. Une fois seuls, elle approche d’un pas ou deux vers son petit ami qui daigne enfin descendre de son tabouret. Un sourire malin aux lèvres, il la regarde, sans se douter qu’elle est venue jusqu’ici pour le quitter. « Dis moi tout. » il semble si sûr de lui. Après tout, il a de quoi. Il est devenu récemment le chef de ce gang, personne n’ose lui résister, pas même ses meilleurs amis. « C’est terminé. » lance-t-elle de but en blanc, comme ça, sans le quitter du regard. Lui perd toute de suite son sourire. Il fronce même les sourcils: il ne comprend pas. « Quoi donc? » « Nous deux. » elle répond du tac o tac avec un tel appoint qu’il se demande s’il a bien la même Mia sous les yeux. D’ailleurs, ça le fait rire. Ça le fait rire nerveusement, et il détourne le regard sur la gauche, interloqué par cette annonce. Son index se pose sur sa tempe, il sourit toujours comme un idiot mais ça c’est parce qu’il est encore un peu étonné. « Je… » il repose les yeux sur elle. « Tu peux recommencer stp? » Mia inspire profondément, elle s’arme d’encore un peu de courage parce qu’elle sait ce qui l’attend dans les prochaines minutes. Pourtant, elle est prête à le faire. Elle est amoureuse, comme elle l’a jamais été et c’est le prix à payer si elle veut pouvoir vivre cette idylle. Mais cette idylle, c’est pas avec lui qu’elle veut la vivre. C’est avec un autre. Avec un jeune homme qui lui a ouvert les yeux sur la vie qu’elle veut vivre. « Je te quitte. » lance-t-elle sans sourciller. Et le pire c’est que cette fois, Mia ne baisse pas les yeux. Elle a le courage de le regarder, de le défier comme elle n’aurait jamais fait avant. « J’en aime un autre. » c’est brutal comme annonce, elle sait le risque qu’elle prend en lui annonçant de la sorte mais elle ne peut plus tenir dans cette situation. « Je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que je peux pas m’échapper. Mais je peux. » Elle ne le quitte pas du regard, toujours pas. « Je m’échapperai quand même, quoiqu’il arrive. » et elle esquisse un sourire crispé, tandis que lui plonge sa tête entre ses mains. Il est déboussolé. Il ne comprend pas de quel droit elle lui fait ça. « C’est pas tout. » rajoute-t-elle. Aussitôt, il lève la tête, son regard la fusille sur place, il est glacial, il est effrayant. Mia se prend un électrochoc, elle a même le réflexe de reculer légèrement mais elle compte bien aller au bout de son aveu. « Je t’ai trompé. Un nombre incalculable de fois. Avec lui. » Lui, mais elle ne dira jamais son nom. Ô grand jamais. Il ne saura jamais de qui il s’agit, qui est celui qui lui a pris sa Miamor. Et là, le coup part tout seul. Un revers, qui lui frappe la mâchoire et la fait basculer en arrière, tombant au sol. Elle s’appuie sur ses mains pour se redresser légèrement, la tête penchée au sol. Elle sent une goutte de sang se former sur sa lèvre inférieure, et elle passe le revers de sa main pour l’essuyer avant de tourner le visage vers lui. Son coeur bat fort dans sa poitrine, elle a peur mais elle veut passer au-dessus de cette peur. « Pendant 2 mois, c’était sous tes yeux et t’as jamais rien vu. » « Ferme ta gueule! » crie-t-il, lui assenant un coup de pied dans le ventre. « C’est qui ce type?! » gueule-t-il, se penchant vers elle pour qu’elle l’entende correctement. Il lui laisse quelques secondes pour répondre, mais elle ne répond pas. Alors il lui met un deuxième coup de pied dans le ventre. Elle ferme les yeux et pose ses mains aussitôt sur son ventre, son souffle se coupe à cause de la douleur, la bouche entrouverte pour laisser passer ses soupirs de souffrance. Mais elle ne compte pas s’arrêter. Jamais. « Tu peux me frapper tant que tu veux… » elle marque une pause. « … Mais ça changera pas l’issue de cette conversation. Et tu sauras pas son nom. » un silence alors qu'elle se tient le ventre. « … Je suis prête à encaisser bien plus que tu ne le crois. » Il se penche sur elle et lui assène un nouveau coup de poing pour la faire taire, un coup de poing qui atterrit en plein sur sa joue. Là, elle a mal. Elle a si mal qu’elle se laisse tomber sur le sol, ses mains la lâchent. « Espèce de salope, pute! » Il se met à califourchon sur elle et s’apprête à l’enchaîner de coups de poings. « Comment t’as pu m’faire ça?! Hein?! » il ne lui en met qu’un seul, il n’a pas le temps de faire grand chose de plus qu’un de ses amis les plus proches pénètre dans la salle et se jette sur lui pour le séparer de Mia. « Tu vas m’le payer! » hurle-t-il plusieurs fois essayant de se débattre? « Je jure devant Dieu que tu vas m’le payer Mia! » cette dernière profite qu’il soit tenu pour se lever et récupérer son sac qui était au sol, non loin d’elle. Elle tangue, a du mal à se mettre debout sur ses deux jambes. « J’aurai ta peau. On ne quitte JAMAIS un gang, jusqu'à la mort t'auras ce tatouage sur ce cou. Jusqu'à la mort!!! » Il essaye encore de se libérer de l’emprise de son ami. « SALOPE!!!! » il hurle à plein poumon. Et la brunette ne se fait pas prier: elle quitte les lieux, boitant, se tenant le ventre et le visage en sang.
Mais elle sourit, parce qu’elle est libre.
Oui. Elle est libre.
FOURTH.
10 minutes ont passé. C’est la troisième cigarette qu’elle fume, assise sur les marches du commissariat de Gangnam. Ses yeux sont rouges de larmes et de fatigue, fixant le sol comme si plus rien n’existait. Quelqu’un vient s’asseoir à côté d’elle, elle n’a pas besoin de tourner la tête, elle sait déjà de qui il s’agit: son père. Il reste silencieux un moment, Mia ne prend pas la peine de lui lancer un regard: elle lui en veut énormément. Elle le hait de toutes ses forces, là. « Depuis quand tu fumes? » c’est tout ce qu’il trouve à lui dire. Pourtant, il en a des centaines d’autre à lui dire là, tout de suite. « Depuis quand tu me mens? » répond-elle, portant la cigarette à ses lèvres. Son père pousse un soupir, restant silencieux un moment encore. Il n’a pas les mots. « Depuis quand tu me mens? Voilà, ça c'est une question appropriée à la situation. » elle est plus ferme et commence à perdre patience. Elle serre les dents, et elle tourne enfin la tête pour le regarder. « J’avais un petit frère et tu me l’as même pas dit. » Elle retient ses larmes en parlant de lui. « Tu l’as laissé pourrir dans un centre social pendant que j’avais la vie de château. » Elle inspire profondément en reportant son attention sur les voitures qui défilaient dans la rue. Un regard perdu. « C’est ça la relation de confiance père-fille dont tu me parlais tant? » Elle appuie légèrement sa tête contre son poing. « Elle est un peu bidon, tu trouves pas? » Il sait qu’il va passer le pire quart d’heure de sa vie. Il ne faut jamais mentir à Mia. Jamais. « Et tu laisses un flic me raconter mon histoire alors que t’aurais pu le faire toi. » Elle se mord la lèvre avant d’éclater en sanglots. Elle ne supporte décidément pas que l’homme qu’elle aime le plus au monde ait pu lui mentir sur toute sa vie. « Pourquoi… » Son père attrape sa cigarette qu’il jette plus loin avant de la prendre dans ses bras. Il appuie la tête de sa fille contre son torse, avant de déposer un baiser sur son crâne. « Parce que je savais pas comment aborder le sujet. » sa voix tremble. « Je voyais pas comment je pouvais te révéler tout ça. » Il tourne la tête pour regarder vers la porte d’entrée principale du commissariat. « Je suis peut-être un homme d’affaires puissant mais je n’ai pas cette force au quotidien quand il s’agit de toi. » Elle ferme les yeux alors qu’il la tient toujours contre lui. « J’ai tout fait pour l’adopter mais quelqu’un s’y est fermement opposé quand elle a appris que j’étais ton père. » Mia recule doucement, levant la tête pour regarder son père. « Maman? » il tique, il a du mal à entendre ce mot pour une femme qui n’est pas sa mère. « Je… Je lui ai été infidèle. Parce que j’étais fou amoureux de ta mère. Il faut la comprendre. » Mia fronce les sourcils, elle hausse le ton. « La comprendre? Pourquoi? Parce qu’elle a été blessée dans son estime?! »« Tu ne pourras jamais juger sa décision tant que tu ne seras pas dans sa position. » « Elle a laissé un gosse entre les mains des services sociaux et toi tu trouves ça normal?! Alors que c’est TA connerie. » Elle se lève vivement. « Tu sais quoi? Je veux plus vous voir. Ni toi, ni elle. Et ne me chantez plus votre blabla habituel sur les bienfaits d'être parents. Attends, c'est quoi que vous m'avez sorti une fois? » Elle lève les yeux au ciel un moment, pensive. « Ah oui... Devenir parent c'est devenir altruiste. Je crois qu'on a pas la même définition d'altruiste. » Elle jette un oeil à son mégot, par terre. « Et la prochaine fois que tu me prends ma cigarette, je te l’écrase sur le front. » Et elle re rentre dans le commissariat, claquant la porte derrière elle. Pour l’instant, tout ce qu’elle veut, c’est voir son petit-frère, et passer du temps avec lui.
FIFTH.
Février 2017
C’était une soirée prévue entre copines, quelque chose de banal, de quoi changer les idées à Mia qui passait clairement les pires moments de sa vie depuis sa rencontre avec son petit-frère. Encaisser cette nouvelle, accepter que sa vie n’était rien de ce qu’elle pensait, c’était difficile. Mais elle n’en parlait à personne, alors ses copines ont décidé de la sortir un peu pour lui changer les idées parce qu’elles la trouvaient toutes bizarre.
Ouais, une soirée banale entre filles à boire des verres dans un bar.
Mais ce soir là, elle a fait la rencontre qui allait changer sa vie.
« Tu restes pour le groupe ? » C’est la première chose qu’il a dit et elle se souvient encore de sa voix qui résonne dans ses oreilles. Elle se souvient aussi du sourire qu’elle a eu quand elle a croisé son regard pour la première fois. Elle était restée seule après le départ de ses copines pour on ne sait quelle raison, mais c’était le destin. Nul doute que c’était écrit quelque part. Elle devait rester à ce bar, même seule, pour faire cette rencontre. Sans ça elle ne l’aurait jamais rencontré. « Ah euh… Oui, en effet. Je les trouve plutôt bons à vrai dire. » Mia a toujours aimé la musique et le rock en fait partie, aussi surprenant cela puisse-t-il être. Mais ce soir, en regardant ce jeune homme, elle se dit que parfois, la musique peut sauver des moments, changer des vies. Elle en est certaine.
« Je m'appelle Tae Hyun. » et ils se sont regardés un moment, elle était déjà perdue dans ces yeux foncés aux airs espiègles. Elle était sous son charme tout comme il était également sous son charme. « Mia. » et ce avant de se lever pour aller danser un slow sur une reprise d’Angie des Rolling Stones. La suite de la soirée n’avait été que des sourires, des regards qui laissaient clairement présager qu’entre eux, ça serait une bien plus longue histoire que quelques nuits passées dans les mêmes draps. L’histoire qui allait changer sa vie, lui permettre de grandir et de se sortir des griffes de ce démon qui la retenait prisonnière pour lui tout seul. Elle ne le sait pas encore, mais sa vie est sauvée. Tout ce qu’elle pensait foutu d’avance vient de connaître un second souffle au moment même où il est venu lui adresser la parole. Et depuis cette soirée, il n’y a pas eu un seul instant où elle n’a pas remercié le ciel d’avoir mis Taehyun sur son chemin. Elle l’a détesté souvent, elle a supprimé ses messages et son numéro un nombre incalculable de fois, elle a pleuré sur son compte mais aujourd’hui, elle est fière de dire que les obstacles qu’ils ont traversé sont derrière eux. Et que l’avenir leur tend les bras. Que ce soir de Février, elle n’a pas seulement rencontré un jeune homme qui lui a permis de s’évader.
Elle a rencontré celui qui a fait la différence, qui a triomphé là où les autres ont échoué.
Celui qui lui passera la bague au doigt. Celui avec qui elle construira son avenir.
About me
Je suis...
JUFRIX
Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1131][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>PARK SUN YOUNG (HYOMIN, T-ARA) </upper></taken> ✎ <lower>kim mi ah</lower>
Supprimez le code inutile
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 8:01 Citer EditerSupprimer
MINE
MON AMOUR
MI AMOR
MIAMOUR
LA QUEEN IS HERE TU SAIS QUE JE T'AIME ???????????????
T'es la plus belle, épouse moi.
Genre maintenant.
Je plaisante pas par contre.
J'ai tellement d'amour pour toi j'sais même pas quoi dire stp mes feels me disent d'aller me faire foutre mais YOLO
J'AI DEJA DIT QUE T'ETAIS BELLE? OUI T'ES LA PLUS BELLE
T'es tellement parfaite j'ai envie de pleurer, moi le gros nounours t'imagines ptn
#JugoPower #Mihyun #QuiPeutMeStopperLaFouineTIME #PROPRIETEPRIVEEDEGWAKTAEHYUN #ONTETOUCHEJEMORDS #TRIOGATEDETEFAIREDESGOSSES #MAPRINCESSE
Je t'aime
MON AMOUR
MI AMOR
MIAMOUR
LA QUEEN IS HERE TU SAIS QUE JE T'AIME ???????????????
T'es la plus belle, épouse moi.
Genre maintenant.
Je plaisante pas par contre.
J'ai tellement d'amour pour toi j'sais même pas quoi dire stp mes feels me disent d'aller me faire foutre mais YOLO
J'AI DEJA DIT QUE T'ETAIS BELLE? OUI T'ES LA PLUS BELLE
T'es tellement parfaite j'ai envie de pleurer, moi le gros nounours t'imagines ptn
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 8:15 Citer EditerSupprimer
bon reboot ma biquette
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 8:24 Citer EditerSupprimer
Bon reboooooot.
Bonne chance pour la suite de ta fichounette.
Bonne chance pour la suite de ta fichounette.
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 15:33 Citer EditerSupprimer
bon reboot ma beauté
pleins de love sur ta bouille !
pleins de love sur ta bouille !
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Sam 14 Oct - 20:15 Citer EditerSupprimer
Tu me rends toute chose bb
Wonderland is straight right
Ta fiche est validée !
Tu l'as fait ! Tu as réussi ! Bravo
Coucou ! Si tu lis ce message de love c'est que ta fiche m'a fait tourner dans le vide :04:
Bienvenue surTa première mission, si tu l'acceptes, c'est de POSTER TON ACTIVITÉ RP pour qu'on puisse bien s'assurer que tu bootyshakes avec nous suffisamment régulièrement pour pas qu'on se sente trop paro sans toi... Ensuite t'auras le droit d'aller te chercher quelques potos ICI mais n'attends pas que les gens viennent te proposer de faire boum boum boum. Si tu viens à eux c'est encore mieux ! Et parce qu'on a tous besoin d'argent viens ouvrir TON COMPTE EN BANQUE minot ! T'as 200 STWF d'offert à l'ouverture ! N'oublie pas de remplir l'EXAMEN DE NIVEAU et d'envoyer le formulaire rempli à la directeur Han Ye Jin par mp. Vaut mieux que tu passes PAR LÀ aussi, c'est pour ton bien ! Et tu peux aussi nous montrer ta vie sur ton GNS avec les photos que t'as prises sur ton TÉLÉPHONE trop stylé. Et si t'es trop timide pour demander le numéro du canon qui était juste en face de toi en cours, tu peux le faire anonymement sur TWITTER ! Maintenant que t'es en règle, tu peux aller FLOODER comme le fifou que tu es.SHAKE THE WORLD et plus précisément chez lesgumiho !
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Re: [REBOOT] KIM MI AH (+) AIN'T NO CRYIN IN THE CLUB | Dim 15 Oct - 3:13 Citer EditerSupprimer
t'es toujours aussi magnifique
hyomin est un super choix
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