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why so serious ? ♪ sungwook & seungjun
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why so serious ? ♪ sungwook & seungjun | Dim 15 Oct 2017 - 21:00 Citer EditerSupprimer
Why so serious?
Tu veux te montrer fort, pourtant, cette alerte t'avais autant fait flipper qu'aux autres. Dans ton abris de fortune, tu avais prié pour ta survie, et comme si le ciel t'avait écouté, tu t'en étais sorti vivant, un peu secoué, mais vivant. Tu avais retrouvé tes proches, tu avais retrouvé Inha, tu t'étais inquiété, plus pour lui, pour eux, que pour toi. Mais les savoir en vie t'avais soulagé, tu te sentais plus léger. Un poids monstre avait quitté tes épaules, et tu remerciais le ciel de vous avoir épargné.
L'alerte avait pris fin depuis une semaine, mais celle-ci restait toujours ancrée dans les esprits. Dans le tien aussi. Il faudrait certainement du temps pour l'oublier, pour la ranger dans la case "passé". Tu en rêves encore la nuit. Tu en fais des cauchemars que tu gardes pour toi. Tu veux te montrer fort pour pouvoir soutenir les plus faibles. Mais tu as aussi besoin d'être fort pour ne pas sombrer. Tu ne pensais pas un jour vivre une telle épreuve, tu n'y étais pas préparé. Personne n'y est jamais véritablement préparé. Tu te rappelles encore de la panique qui se propageait tout autour de toi, qui te frappait. Tu te souviens de la situation qui échappait presque aux militaires. Tu espères n'avoir jamais à revivre ça. Ton cœur palpite rien que d'y penser, palpite de peur.
On dit que la musique adoucit les mœurs, apaise les cœurs. L'Underwold, bar ouvert depuis peu, a décidé d'ouvrir sa scène, en sous-sol, à qui veut faire partager sa musique. Tu n'es pas du genre à aimer te donner en spectacle, si tu n'es pas avec les Voodoo childs, pourtant tu décides de faire une exception. Armé de ta guitare, tu as pris place sur le tabouret au milieu de la scène. Certaines groupies te reconnaissent, te font les yeux doux, mais ce n'est pas le moment de papillonner. Le silence règne durant quelques secondes, tu t'en imprègnes. Ton choix est fait, tu décides de reprendre une musique de ton groupe, en acoustique. Inha est meilleur chanteur que toi, mais tu décides de faire profiter de ta voix. Elle est douce et grave, elle donne une autre atmosphère à la chanson.
On ne t'entend jamais chanter d'ordinaire, alors le public t'écoute, est pendu à tes lèvres. Certains se basculent au rythme de ta chanson. Personne ne voit le temps passer, pas même toi qui viens de faire sonner la dernière note. Un nouveau silence cloture ta prestation, avant que plusieurs applaudissements ne retentissent. Tu te courbes, manche de ta guitare à la main. Tu remercies la salle, avant de descendre de scène par l'escalier qui donne sur les coulisses. Tu souffles longuement.
Un léger courant d'air te fait relever la tête. Aucune porte n'est ouverte. Mais tu trouves rapidement la source de cette brise. Le passage furtif d'un garçon que tu connais plutôt bien. Loin d'être un ami, votre relation se résume à des remarques censées le faire évoluer de ton côté, et des insultes à ton encontre de son côté. Quand ça ne se termine pas en bagarre. Tu lèves les yeux vers le ciel, passe ta main sur ta nuque. Toujours aussi poli... " Tu pourrais au moins saluer ton aîné. "Il t'a forcément vu, encore un peu et il te marchait sur les pieds.
L'alerte avait pris fin depuis une semaine, mais celle-ci restait toujours ancrée dans les esprits. Dans le tien aussi. Il faudrait certainement du temps pour l'oublier, pour la ranger dans la case "passé". Tu en rêves encore la nuit. Tu en fais des cauchemars que tu gardes pour toi. Tu veux te montrer fort pour pouvoir soutenir les plus faibles. Mais tu as aussi besoin d'être fort pour ne pas sombrer. Tu ne pensais pas un jour vivre une telle épreuve, tu n'y étais pas préparé. Personne n'y est jamais véritablement préparé. Tu te rappelles encore de la panique qui se propageait tout autour de toi, qui te frappait. Tu te souviens de la situation qui échappait presque aux militaires. Tu espères n'avoir jamais à revivre ça. Ton cœur palpite rien que d'y penser, palpite de peur.
On dit que la musique adoucit les mœurs, apaise les cœurs. L'Underwold, bar ouvert depuis peu, a décidé d'ouvrir sa scène, en sous-sol, à qui veut faire partager sa musique. Tu n'es pas du genre à aimer te donner en spectacle, si tu n'es pas avec les Voodoo childs, pourtant tu décides de faire une exception. Armé de ta guitare, tu as pris place sur le tabouret au milieu de la scène. Certaines groupies te reconnaissent, te font les yeux doux, mais ce n'est pas le moment de papillonner. Le silence règne durant quelques secondes, tu t'en imprègnes. Ton choix est fait, tu décides de reprendre une musique de ton groupe, en acoustique. Inha est meilleur chanteur que toi, mais tu décides de faire profiter de ta voix. Elle est douce et grave, elle donne une autre atmosphère à la chanson.
On ne t'entend jamais chanter d'ordinaire, alors le public t'écoute, est pendu à tes lèvres. Certains se basculent au rythme de ta chanson. Personne ne voit le temps passer, pas même toi qui viens de faire sonner la dernière note. Un nouveau silence cloture ta prestation, avant que plusieurs applaudissements ne retentissent. Tu te courbes, manche de ta guitare à la main. Tu remercies la salle, avant de descendre de scène par l'escalier qui donne sur les coulisses. Tu souffles longuement.
Un léger courant d'air te fait relever la tête. Aucune porte n'est ouverte. Mais tu trouves rapidement la source de cette brise. Le passage furtif d'un garçon que tu connais plutôt bien. Loin d'être un ami, votre relation se résume à des remarques censées le faire évoluer de ton côté, et des insultes à ton encontre de son côté. Quand ça ne se termine pas en bagarre. Tu lèves les yeux vers le ciel, passe ta main sur ta nuque. Toujours aussi poli... " Tu pourrais au moins saluer ton aîné. "Il t'a forcément vu, encore un peu et il te marchait sur les pieds.
tag: sungwook & seungjun | words: 583 | notes: as dog and cat
robb stark
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Re: why so serious ? ♪ sungwook & seungjun | Dim 10 Déc 2017 - 17:59 Citer EditerSupprimer
Why so serious?
Je n’avais aucune idée de ce que je faisais. Pourquoi me trouvais-je ici ? Pourquoi devais-je prétendre correspondre à l’image qu’on voulait désormais me donner ? Je n’y correspondais pas et pourtant. J’avais suivi Joshua dans cet antre qui acceptait de faire jouer quelques groupes. La promotion et l’unité dans ce moment qui avait touché la Corée du Sud, faire sentir à ces personnes profondément choquées qu’elles n’étaient pas seules. Réunir au travers de la musique, tout ce que je n’avais jamais su faire. J’avais abandonné, baissé les bras alors qu’on me poussait gentiment vers la sortie. L’heure tournait et j’écoutais d’une oreille distraite l’échange entre le leader et le propriétaire des lieux. Je ne faisais qu’acte de présence, une corvée dont je me serais bien passé pour que finalement l’agacement me gagne. « Je vais faire un tour, vous n’avez sans doute pas besoin de moi pour le planning. » Je n’attendis pas leur réponse, quittant le bureau exigu pour regagner les coulisses aussi étroites. J’entendais la musique diffuse dans l’ensemble du bâtiment. J’en savourais presque les notes qui s’échappaient des haut-parleurs suspendus au plafond, et derrière l’opaque de mes paupières, je me remémorais, cette époque presque bénie durant laquelle je n’avais pas été qu’un simple étudiant. Cette gloire éphémère et insupportable dont j’avais pourtant aimé chaque instant, et dont je détestais presque chaque souvenir… Je ne voulais pas revivre la célébrité passée, je voulais plus sans savoir quoi exactement. Alors je me contentais de suivre celui qui m’avait remis sur le chemin de la gloire, avec cette impression que je marchais sur des œufs. Je refusais pourtant de me plier à cette image d’étudiant modèle qu’ils voulaient me donner, bien trop éloignée de ce que j’étais réellement. J’étais perdu dans mes pensées, errant et tournant en rond dans les couloirs qui se trouvaient derrière la scène, ne prenant pas même attention à l’artiste qui venait de quitter les projecteurs, acclamé par une foule déjà séduite. Je lui passais devant sans même le voir, ignorant jusqu’à sa présence en toute conscience. Ces cris n’étaient pas pour moi, le seraient-ils de nouveau un jour ? Je l’ignorais. Mais si j’étais trop concentré sur moi même, le chanteur en question trouva mon comportement déplacé. J’aurais pu le saluer, mais l’irritation d’être à nouveau réprimandé coulait vicieusement dans mes veines. Elle s’insinuait pour faire vibrer mes muscles au son d’une rébellion ridicule mais que j’adorais exercer. « Pourquoi donc ? Ce n’est pas comme si tu étais quelqu’un d’important. » Je chargeais sans aucune raison, si ce n’est celle de jouer à nouveau sur ce caractère indomptable que j’arborais avec une certaine fierté. « Je pourrais te retourner la question, tu ne fais jamais attention où tu mets les pieds en descendant de scène ? Est-ce un melon que tu as à la place de la tête ? » Était-ce la jalousie que je crachais, ou simplement l’agacement et la colère dont je ne parvenais pas à me défaire ?
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robb stark