[EVENT] I wish I were with them } ft. Akiko
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[EVENT] I wish I were with them } ft. Akiko | Jeu 19 Oct - 21:13 Citer EditerSupprimer
I wish I were with them
I wish I were with them
Akiko & Il Kyung
Quelle journée. Aujourd'hui comme parfois, il a passé l'après-midi chez ses grands-parents, qui sont pour lui devenus ses parents en quelques sortes et aux soins de qui il laisse toujours sa fille lorsqu'il ne peut pas la garder avec lui. La pluie martèle contre les fenêtres et l'orage gronde, mais Na Young est calme devant son livre de coloriage. Les tasses fumantes sur la table et la télé figée sur une chaîne d'émission, les discussions s'enchaînent dans une ambiance apaisante. Celui qu'il considère comme son père s'approche alors de l'entrée avec son imper et un parapluie ; il n'y a plus de chocolat, ni de lait, ni de fruits, les prévient-il, mais Il Kyung se lève aussitôt et le débarrasse. « Non non tu restes au chaud, je vais y aller. » Ça tombe bien, il doit racheter deux paquets de clopes et il n'est pas question qu'il laisse son père sortir par ce temps. Ce dernier grommelle, mais lui cède finalement la tâche. « Papa revient vite, » et sa fille est déjà à ses pieds pour lui réclamer un câlin et à l'oreille : des bonbons. Soleil de sa vie, même lorsque la pluie rend maussade et il quitte le foyer armé de son parapluie. A pieds, il n'y a que dix minutes de marche jusqu'à la première supérette et il en a vite fait le tour. A la caisse il demande ses cigarettes et sort déjà la monnaie quand une sirène retentit. « Ceci n'est pas un exercice. » Son coeur rate un battement et ses doigts serrent nerveusement la anse du sac plastique. Le mec verrouille sa caisse et les clients se ruent déjà vers leurs voitures, Il Kyung lui, n'a même pas pris la peine d'ouvrir son parapluie lorsqu'il s'est barré de l'échoppe sans se faire prier. Il a remonté la rue en courant, faisant fi des gens qu'il a croisé ou bousculé sans le vouloir, sa seule pensée étant pour sa famille et leur trouver un abri décent. Mais quand il passe la porte de la maison en criant leurs noms, il ne reçoit que l'écho de sa voix pour réponse. Un silence qui le mortifie et il cherche dans toutes les pièces, mais c'est normal qu'il ne les y trouve pas ; ils sont déjà partis. Où se trouvent les bunkers les plus proches ? Ses pas sont lourds sur le goudron trempé, il dévale de nouveau la rue en tentant de les appeler, mais rien. Ses poumons lui brûlent, son cœur l'oppresse et le stress lui tord les tripes comme jamais auparavant. Il veut trouver sa fille, mais plus important encore, il l'espère juste en sécurité même s'il est toujours dehors, lui. Les minutes filent, les coups de klaxons s'enchaînent, les moteurs grondent puis s'arrêtent, bloqués dans des bouchons interminables. Ça crie, ça pleure, ça se bouscule et parmi eux, quelques officiers qui tentent de régulariser la cohue. Il Kyung s'est perdu entre les corps et après de longues minutes passés à chercher, des hommes lui font signe sous un abri de fortune. Il est trempé, épuisé, déboussolé et malgré la peur qui remplit son cœur, son visage est impassible. Il paraît censé, calme et prêt à aider les plus paniqués. On lui donne une couverture qu'il décline et il s'installe à l'écart. Il espère sincèrement que Na Young est dans un endroit plus sûr que ça... l'orage gronde toujours et qui sait quoi d'autres avec cette alerte, ses yeux perdus dans le vague et il s'empare d'une clope qu'il glisse entre ses lèvres et qu'il parvient à allumer malgré l'humidité présente dans l'air. Il tire bien trop fort la première fois et ça le fait tousser une fois, puis il recommence. Quand il reprend ses sens, il se lève et s'approche d'une jeune femme qui vient d'arriver et à qui il tend son manteau en la voyant trempée. Il n'en a pas besoin. « Hey, prends ça. » Elle a le même regard que lui, la même détresse silencieuse dans les yeux, à peine perceptible, car elle ne semble pas effrayée pour sa propre personne. Non et il pense comprendre quand il lui demande : « tu cherches quelqu'un ? » L'alarme qui se répète toujours en fond et une menace inconnue qui plane au-dessus de leurs têtes, il na du mal à réaliser. Quelle journée.
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Re: [EVENT] I wish I were with them } ft. Akiko | Ven 20 Oct - 12:54 Citer EditerSupprimer
I wish I were with them
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tu dessines tranquillement sur ton lit, les yeux plantés sur le papier. t’as le crayon qui vole dessus alors que ton portrait prend forme. c’est le visage de akira qui se profile au fur et à mesure que tu avances dans ton œuvre. tu le connais par cœur, chaque détail de sa figure sont ancrés en toi. tu pourrais même le dessiner les yeux fermés. du coup, souvent quand tu ne sais pas quoi coucher sur ta feuille et que tu t’ennuies, c’est naturellement que c’est ton jumeau qui apparait. t’as presque fini les ombrages quand une alarme assourdissante, te fait sursauter. tu relèves la tête, légèrement anxieuse et tu entends des mots qui te glacent le sang. « ceci n’est pas un exercie. » tu restes quelques secondes, comme figée en assimilant les choses. on vous attaque. mais ce n’est pas une attaque de fraternité comme tu as l’habitude, non là c’est plus grand, plus dangereux. t’attrapes ton téléphone, ton portemonnaie, même si tu ne sais pas à quoi ça va te servir, et tu sors du dortoir. les gens se poussent, se bousculent, s’appellent, crient et toi, tu ne penses qu’à une chose, ta famille. alors, tu te diriges directement vers le dortoir des gumihos parce que c’est là où ils sont tous. tu fouilles les chambres à la recherche de tout le monde mais tu ne trouves personnes. l’angoisse monte d’un cran alors que tu continues sans les trouver. pas de trace de akira, ni de kota, ni de shiro et encore moins de yury. tu serres les poings et les dents avant de te diriger vers le dortoir des jeongals pour damian et jin hee et encore une fois tu fais chou blanc. est-ce qu’ils sont tous à l’abri ? tu sais pas vraiment. alors, tu suis la foule à l’extérieur et tu les cherches. tu te mets en hauteur, grimpant à un arbre pour chercher leurs têtes dans la foule, en vain. tu ne sais pas où ils sont, ni même ce qu’ils font et t’as l’espoir qu’ils soient à l’abri dans un bunker. tu attrapes même ton téléphone pour les appeler, en vain. le réseau est saturé, tout le monde doit être en train de s’appeler. est-ce qu’ils essaient de t’appeler ? tu sais pas vraiment et t’as cette boule dans le ventre qui menace de te faire vomir. quand tu redescend de ton arbre, un officier te prend par la taille pour t’amener dans un des bunkers mais tu te débats. hors de question que tu te retrouves enfermée dans cet endroit sans savoir si ta famille va bien. tu balances ton coude dans le visage du policier et tu te mets à courir le plus loin possible. ta course t’amène à séoul où tu continues de regarder partout. tu retiens à grande peine de hurler et la pluie ne te gêne même pas. tu finis par laisser les larmes t’envahir. ton cœur se serre à la pensée qu’il ait pu arriver quelque chose à tes frères et tes cousins. tu crois pas que tu le supporterais. un officier te récupère une nouvelle fois le bras, et encore une fois, tu ne te laisses pas faire. t’as encore de la force la force de te débattre et de courir dans tout séoul et sur le campus pour les retrouver. il te guide sous un abri de fortune et tu lui lances un regard noir avant que ton regard tombe sur un manteau qu’on te tend. tu relèves la tête vers la personne. « non merci ça ira. » que tu dis légèrement hargneuse. hors de question que tu restes là en ne sachant pas s’ils vont bien. « oui je cherche ma famille. » réponds-tu quand même avant de détourner le regard de ce mec. tu vas pour sortir, mais un des policiers te ramènent à l’intérieur et te menaçant de t’assommer si tu n’obéis pas. « parce que vous croyiez que je vais sagement attendre ici alors que je sais pas où se trouve ma famille. » tu hurles, couvrant la pluie battante et tu pointes ton doigt sur lui. t’as pas peur de te battre, t’as jamais eu peur d’utiliser tes poings. « maintenant laissez-moi passer. » tu essaies encore une fois de passer et cette fois-ci, il utilise la force pour te pousser, te faisant presque tombée par terre. tu te rattrapes comme tu peux et c’est sur l’homme qui t’a passé son manteau que tu t’appuies pour retrouver ton équilibre.
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