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C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah
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C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Ven 20 Oct - 19:18 Citer EditerSupprimer
C'est pas moi, j'étais au cinéma
tenue + No Ah regardait passer les va et viens des agents de police qui lui jetaient de temps à autre un regard. Sans doute pour veiller à ce qu’il ne s’échappe pas. Assis sur une chaise dans une salle d’attente, il était menotté à elle par le poignet, signe qu’il ne pouvait pas partir dans l’immédiat. Il n’avait pourtant rien fait. On va dire qu’il était un peu mal en point, mais ça avait été pire bien souvent alors ça ne le préoccupait pas tant que ça. Mise à part l’arcade sourcilière et sans doute la lèvre fendue, il ne devait avoir à peine un bleu ou deux. Mais ça, c’était parce qu’il n’avait pas encore soulevé son t-shirt, car il sentait bien quelques douleurs aux côtes. Son regard croisa celui d’un des types qui lui étaient tombés dessus après un combat illégal. Il n’avait pas perdu comme ces derniers l’espéraient, perdant une belle somme d’argent sans doute et l’avaient suivi dans la rue pour finir le travail. Néanmoins, manque de pot, une patrouille de police passait pile à ce moment-là. No Ah balaya les alentours d’un regard, s’estimant presque chanceux que son oncle ne travaille pas ce soir, même s’il aurait le droit à toutes les remontrances du monde quand il l’apprendra, car il l’apprendra dès demain.
À l’instant où un policier s’approcha de lui pour lui proposer de téléphoner à quelqu’un, il s’estima beaucoup moins chanceux. Car au vu des choix qui s’offraient à lui, il préférait presque finir la nuit ici. Sa mère et son beau-père, hors de question, son oncle non plus, un membre du gang pareil, il savait que Ki Yong avait une réunion importante le lendemain (enfin dans quelques heures) alors il ne voulait pas le déranger avec ça. Du coup il ne lui restait plus qu’une seule personne et c’était peut-être pire que son beau-père et ses sanctions. Se Ah, son ex. Le pire c’est qu’il savait à quoi s’attendre tout comme il ne le savait pas. Elle pouvait inventer les pires punitions qu’il soit. Soupirant, il se résigna néanmoins. Il donna son numéro à l’agent, préférant éviter de l’avoir au téléphone. Son ouïe était encore en état de marche et il désirait que ça dure encore longtemps. Le policier revient le voir quelques minutes après, prévenant que la personne appelée allait venir le chercher. Ô joie. Et c’est comme ça qu’il la vit arriver une bonne quinzaine de minute après. Le garçon l’accueillit avec un : « C’est pas la peine de me regarder comme ça Se Ah… » soupira-t-il, tout en songeant que menotté comme il l’était, il ne pouvait fuir nulle part. «Tu ressembles encore plus à une ahjumma avec la tête que tu tires…» . Bon c’était clairement pas comme ça qu’il allait la calmer.
À l’instant où un policier s’approcha de lui pour lui proposer de téléphoner à quelqu’un, il s’estima beaucoup moins chanceux. Car au vu des choix qui s’offraient à lui, il préférait presque finir la nuit ici. Sa mère et son beau-père, hors de question, son oncle non plus, un membre du gang pareil, il savait que Ki Yong avait une réunion importante le lendemain (enfin dans quelques heures) alors il ne voulait pas le déranger avec ça. Du coup il ne lui restait plus qu’une seule personne et c’était peut-être pire que son beau-père et ses sanctions. Se Ah, son ex. Le pire c’est qu’il savait à quoi s’attendre tout comme il ne le savait pas. Elle pouvait inventer les pires punitions qu’il soit. Soupirant, il se résigna néanmoins. Il donna son numéro à l’agent, préférant éviter de l’avoir au téléphone. Son ouïe était encore en état de marche et il désirait que ça dure encore longtemps. Le policier revient le voir quelques minutes après, prévenant que la personne appelée allait venir le chercher. Ô joie. Et c’est comme ça qu’il la vit arriver une bonne quinzaine de minute après. Le garçon l’accueillit avec un : « C’est pas la peine de me regarder comme ça Se Ah… » soupira-t-il, tout en songeant que menotté comme il l’était, il ne pouvait fuir nulle part. «Tu ressembles encore plus à une ahjumma avec la tête que tu tires…» . Bon c’était clairement pas comme ça qu’il allait la calmer.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Sam 21 Oct - 0:04 Citer EditerSupprimer
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tenue + Cet espèce de petit cancrelat. Je raccroche le téléphone et vu mon regard, j’en connais qui se demandent quel dessein funeste se profile à l’horizon. Faut souligner que, j’ai quand même eu l’audace de répondre à un policier en service « et dites-lui bien que j’arrive pour lui botter le derrière ! LUI BOTTER LE DERRIERE ! » J’ai pris mes affaires, payé ma consommation et lâché le groupe pour accrocher le bus qui passe devant le commissariat.
Parce que je suis une gentille fille, c’est bien la première fois en vingt ans de vie terrestre que je fiche les pieds dans un service de police. Ah ! il va m’entendre le Mozart de la bêtise. Tel un chien de chasse, je flaire le délinquant à l’odeur. Et quand je lui mettrais la main dessus, ce hors-la-loi en papier crépon va m’passer un sale quart d’heure !
Je le repère dans un coin, fièrement amouraché de son siège fixé au sol par quatre gros boulons et menotté comme un prisonnier. Bon sang la désolation. Rien que la salle m’emballe pas, un homme était tellement ivre-heureux qu’en s’esclaffant de rire au nez d’un policier, je me serais mangé son bras dans le nez si mon entraînement à la Matrix ne m’avait pas enseigné une ou deux choses importantes sur la vie.
Mon regard croise celui de No Ah au moment où l’officier chargé de sa libération me prend en charge pour me faire passer en face de son bureau. Je lui lance ce regard lourd de sens « je t’ai à l’œil » que je lui fais comprendre en mimant de mes deux doigts que je vais le lâcher.
Faut ajouter à ça le degré de prise de tête de l’officier de police. Ah bah, c’est pas avec lui que les humoristes vont faire marcher leur fonds de commerce ! J’en prends pour mon grade alors que j’ai rien fait. Du coup forcément, quand il me demande si j’ai une question, je vous le donne en mille. « Gyeongchalgwan-nim. Et pour ceux que personne ne vient chercher ? »
Je salue respectueusement l’officier et remet mon sac sur l’épaule. J’ai pas le temps d’en placer une que Rocky me fait déjà comprendre qu’il est pas d’humeur à causer et que j’aurais beau lui poser toutes les questions du monde, je peux me brosser pour une réponse. « Tu sais quoi ? Je te propose de garder les hostilités pour demain. J’aurais plein de choses à raconter sur ta tête quand t’auras passé la nuit en cellule. » Je souris froidement et pivote sur mes talons pour jeter un coup d’œil aux environs. « Quelle soirée ! Que du beau monde par ici. Un tapis rouge d’ivrognes et de prix Nobel de la paix ! »
Je pivote à nouveau, bras croisés devant sa silhouette avachie alors que mon regard remonte de ses poignets menottés à son regard sombre. « Maintenant, donne-moi une bonne raison de signer cette décharge et de te laisser sortir. » Je lui mets le papier sous le nez et la scène semble beaucoup amuser l’officier qui se tient derrière moi.
Parce que je suis une gentille fille, c’est bien la première fois en vingt ans de vie terrestre que je fiche les pieds dans un service de police. Ah ! il va m’entendre le Mozart de la bêtise. Tel un chien de chasse, je flaire le délinquant à l’odeur. Et quand je lui mettrais la main dessus, ce hors-la-loi en papier crépon va m’passer un sale quart d’heure !
Je le repère dans un coin, fièrement amouraché de son siège fixé au sol par quatre gros boulons et menotté comme un prisonnier. Bon sang la désolation. Rien que la salle m’emballe pas, un homme était tellement ivre-heureux qu’en s’esclaffant de rire au nez d’un policier, je me serais mangé son bras dans le nez si mon entraînement à la Matrix ne m’avait pas enseigné une ou deux choses importantes sur la vie.
Mon regard croise celui de No Ah au moment où l’officier chargé de sa libération me prend en charge pour me faire passer en face de son bureau. Je lui lance ce regard lourd de sens « je t’ai à l’œil » que je lui fais comprendre en mimant de mes deux doigts que je vais le lâcher.
Faut ajouter à ça le degré de prise de tête de l’officier de police. Ah bah, c’est pas avec lui que les humoristes vont faire marcher leur fonds de commerce ! J’en prends pour mon grade alors que j’ai rien fait. Du coup forcément, quand il me demande si j’ai une question, je vous le donne en mille. « Gyeongchalgwan-nim. Et pour ceux que personne ne vient chercher ? »
Je salue respectueusement l’officier et remet mon sac sur l’épaule. J’ai pas le temps d’en placer une que Rocky me fait déjà comprendre qu’il est pas d’humeur à causer et que j’aurais beau lui poser toutes les questions du monde, je peux me brosser pour une réponse. « Tu sais quoi ? Je te propose de garder les hostilités pour demain. J’aurais plein de choses à raconter sur ta tête quand t’auras passé la nuit en cellule. » Je souris froidement et pivote sur mes talons pour jeter un coup d’œil aux environs. « Quelle soirée ! Que du beau monde par ici. Un tapis rouge d’ivrognes et de prix Nobel de la paix ! »
Je pivote à nouveau, bras croisés devant sa silhouette avachie alors que mon regard remonte de ses poignets menottés à son regard sombre. « Maintenant, donne-moi une bonne raison de signer cette décharge et de te laisser sortir. » Je lui mets le papier sous le nez et la scène semble beaucoup amuser l’officier qui se tient derrière moi.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Sam 21 Oct - 13:50 Citer EditerSupprimer
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tenue + Le garçon jetait des regards mauvais aux types en face de lui, eux-mêmes menottés. C’était de leurs fautes s’il se retrouvait là. S’ils ne lui étaient pas tombés dessus, il aurait pu simplement rentrer au dortoir, le bénéfice de sa victoire en poche et basta. Mais non, en arrivant au poste, on l’avait fouillé et on lui avait retiré l’argent qu’il avait gagné après le combat. Forcément, il avait menti, parlant d’un retrait d’argent et n’avait plus ouvert la bouche ensuite mise à part pour donner le numéro de téléphone de son ex-petite-amie. Il n’avait pas voulu prévenir sa mère et son beau-père, ni son oncle et ou quelqu’un du gang. Pendant un instant, il avait pensé à Mi Young, mais il voulait la tenir au plus loin de toutes ses histoires et vu que Se Ah avait déjà eu quelques aperçus quand ils étaient ensemble, il avait pensé à elle. No Ah savait très bien qu’il allait se faire engueuler, il la connaissait bien. Mais quand l’agent de police lui rapporta, non sans un sourire difficilement dissimulé, les mots de la jeune femme, il regretta de l’avoir fait appelé. Quelle violente cette fille, franchement.
Affalé sur son siège, il attendait patiemment que Se Ah arrive et la repéra au bruit de ses talons martelant le sol. Il faut dire qu’elle différait particulièrement du type de population que l’on pouvait trouver dans cette salle. Il jeta un regard noir à l’ivrogne qui faillit lui envoyer une droite avant de croiser le regard de la jeune femme. Comme prévu, elle n’avait pas l’air contente du tout. Le garçon la suivit du regard alors qu’elle était avec l’agent qui s’occupait de son cas et ne put s’empêcher de lui sourire tel le gamin insolent qu’il était quand elle lui fit signe qu’elle ne comptait pas le lâcher. S’ennuyant profondément le temps que Se Ah discutait avec le policier, il regarda les trois types en face de lui se faire embarquer dans une autre salle par plusieurs policiers. No Ah ne put s’empêcher de les provoquer en leur faisant un petit signe de la main et en lançant un « À bientôt » silencieusement. Forcément ça en énerva au moins un des trois, mais le policier qui était à côté le maintenait fermement et le traina jusqu’à une salle adjacente avec les autres.
Se Ah revient enfin et le garçon lui signifia clairement qu’il ne comptait donner aucune explication et qu’au fond il n’avait même pas envie de discuter, mise à part si c’était pour l’emmerder. No Ah leva les yeux vers son ex quand celle-ci insinua froidement qu’elle comptait le laisser là pour la nuit, en compagnie de toute une ribambelle de looser qui peuplait la salle et les cellules un peu plus loin. « T’es sérieuse là ? Tu vas m’faire croire que tu t’es déplacée juste pour me dire ça ? J’croyais que tu d’vais me botter l’cul ? » lança-t-il, mi-amusé, mi-exaspéré. Le jeune homme l’observa sans rien dire alors que la sango lui agita une feuille de décharge sous le nez. Elle tenait sa liberté entre ses mains et ça semblait pas mal amuser le flic derrière elle. No Ah la fixa droit dans les yeux. « Tu veux quoi ? Que j’te supplie c’est ça ? T’sais très bien que tu peux rêver pour ça… » dit-il en posant les yeux sur le papier quelques secondes avant de la regarder. Elle n’allait quand même pas le laisser passer la nuit ici, hein ? Il soupira et aborda une expression un peu plus aimable. No Ah se redressa sur son siège, s’approcha de Se Ah autant qu’il le pouvait, sourire enjôleur aux lèvres. « Me laisse pas là trésor, j’te paye un resto si tu veux. » lui dit-il en pensant à la somme d’argent qu’il s’était faite ce soir. Ça devrait passer.
Affalé sur son siège, il attendait patiemment que Se Ah arrive et la repéra au bruit de ses talons martelant le sol. Il faut dire qu’elle différait particulièrement du type de population que l’on pouvait trouver dans cette salle. Il jeta un regard noir à l’ivrogne qui faillit lui envoyer une droite avant de croiser le regard de la jeune femme. Comme prévu, elle n’avait pas l’air contente du tout. Le garçon la suivit du regard alors qu’elle était avec l’agent qui s’occupait de son cas et ne put s’empêcher de lui sourire tel le gamin insolent qu’il était quand elle lui fit signe qu’elle ne comptait pas le lâcher. S’ennuyant profondément le temps que Se Ah discutait avec le policier, il regarda les trois types en face de lui se faire embarquer dans une autre salle par plusieurs policiers. No Ah ne put s’empêcher de les provoquer en leur faisant un petit signe de la main et en lançant un « À bientôt » silencieusement. Forcément ça en énerva au moins un des trois, mais le policier qui était à côté le maintenait fermement et le traina jusqu’à une salle adjacente avec les autres.
Se Ah revient enfin et le garçon lui signifia clairement qu’il ne comptait donner aucune explication et qu’au fond il n’avait même pas envie de discuter, mise à part si c’était pour l’emmerder. No Ah leva les yeux vers son ex quand celle-ci insinua froidement qu’elle comptait le laisser là pour la nuit, en compagnie de toute une ribambelle de looser qui peuplait la salle et les cellules un peu plus loin. « T’es sérieuse là ? Tu vas m’faire croire que tu t’es déplacée juste pour me dire ça ? J’croyais que tu d’vais me botter l’cul ? » lança-t-il, mi-amusé, mi-exaspéré. Le jeune homme l’observa sans rien dire alors que la sango lui agita une feuille de décharge sous le nez. Elle tenait sa liberté entre ses mains et ça semblait pas mal amuser le flic derrière elle. No Ah la fixa droit dans les yeux. « Tu veux quoi ? Que j’te supplie c’est ça ? T’sais très bien que tu peux rêver pour ça… » dit-il en posant les yeux sur le papier quelques secondes avant de la regarder. Elle n’allait quand même pas le laisser passer la nuit ici, hein ? Il soupira et aborda une expression un peu plus aimable. No Ah se redressa sur son siège, s’approcha de Se Ah autant qu’il le pouvait, sourire enjôleur aux lèvres. « Me laisse pas là trésor, j’te paye un resto si tu veux. » lui dit-il en pensant à la somme d’argent qu’il s’était faite ce soir. Ça devrait passer.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Lun 23 Oct - 18:52 Citer EditerSupprimer
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tenue + Une personne bien avisée chercherait la rédemption. Un brin d’intelligence l’obligerait à me montrer un peu plus de respect et, si j’étais à sa place, plutôt que de prendre de haut la gentille personne qui vient me sortir de là (et que JE suis), je mettrais un peu d’eau dans mon vin et je ferais profil super bas. C’est ce genre de comportement mature et diplomatique auquel je savais bien que Noah serait parfaitement hermétique. « Tu veux que j’te botte le cul ? Tu veux VRAIMENT que j’te botte le cul ?! » Je m’énerve parce que je supporte pas quand il me parle comme ça, encore intoxiqué de son altercation avec je ne sais quel paumé du coin. « Inutile de me provoquer. Si tu dois passer la nuit ici, tu la passeras seul. J’ai faim et l’ordre de mes priorités vient de brusquement changer. Toi, t’es à ce niveau-là non, t’es même un peu plus bas, juste-là » je mime en plaçant ma main à hauteur de mon genou « et j’ai une tournée de somaek qui m’attend, avec de la poitrine de porc grillée et tu vois » cette fois-ci je place ma main au-dessus de ma tête « il est là, l’ordre de mes priorités. »
J’aurais dû me barrer plutôt que de me laisser avoir par ses petits yeux de chien battu. « Tu ressembles à un taulard quand tu m’parles comme ça avec tes menottes. » Je m’abstiens de préciser que dans un autre contexte, sa démarche aurait pu être excessivement attirante. Je recule d’un pas parce que je sais exactement ce qu’il cherche. Je vois les gardes de la sécurité prêts à intervenir à peine le garçon s’est redressé. Mais ils n’ont pas le temps d’intervenir que c’est moi qui l’attrape par le cartilage de l’oreille pour le malmener, ramenant mes lèvres à quelques centimètres de son visage pour que lui seul puisse m’entendre. « Rien qu’un resto ? Et avec quel argent. Celui que ton petit combat de rue vient de t’ramener ? » Je m’écarte pour mieux attraper sa mâchoire entre mes doigts. Le coin de la lèvres explosée, l’arcade sourcilière ouverte. « T’as d’la chance que je soigne des animaux à longueur de journée, ton cas ne devrait pas être compliqué à gérer. » Un sourire un brin moqueur passe sur mes lèvres. « T’es sûr que tu veux pas essayer quelques supplications ? Maintenant qu’tu viens d’évoquer l’idée, je trouve ça assez amusant en effet. »
J’aurais dû me barrer plutôt que de me laisser avoir par ses petits yeux de chien battu. « Tu ressembles à un taulard quand tu m’parles comme ça avec tes menottes. » Je m’abstiens de préciser que dans un autre contexte, sa démarche aurait pu être excessivement attirante. Je recule d’un pas parce que je sais exactement ce qu’il cherche. Je vois les gardes de la sécurité prêts à intervenir à peine le garçon s’est redressé. Mais ils n’ont pas le temps d’intervenir que c’est moi qui l’attrape par le cartilage de l’oreille pour le malmener, ramenant mes lèvres à quelques centimètres de son visage pour que lui seul puisse m’entendre. « Rien qu’un resto ? Et avec quel argent. Celui que ton petit combat de rue vient de t’ramener ? » Je m’écarte pour mieux attraper sa mâchoire entre mes doigts. Le coin de la lèvres explosée, l’arcade sourcilière ouverte. « T’as d’la chance que je soigne des animaux à longueur de journée, ton cas ne devrait pas être compliqué à gérer. » Un sourire un brin moqueur passe sur mes lèvres. « T’es sûr que tu veux pas essayer quelques supplications ? Maintenant qu’tu viens d’évoquer l’idée, je trouve ça assez amusant en effet. »
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Mer 25 Oct - 22:20 Citer EditerSupprimer
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tenue + Il savait bien qu’elle tenait sa liberté entre ses mains et elle en avait parfaitement conscience, n’hésitant pas à s’en amuser. Arrogant au plus possible, il se fichait de lui paraître assez agréable pour Se Ah afin qu’elle signe sa décharge. Après tout, c’était ses mots : elle ne le laisserait pas dormir une nuit en cellule juste pour le plaisir de lui botter l’cul une fois en dehors du commissariat. Si elle était déjà passablement énervée à son arrivée, le garçon venait de monter d’un cran sa colère. Si elle pensait lui faire peur, c’était loupé. Il roula des yeux avant de la regarder, désabusé, la défiant du regard. « T’en profites parce que j’suis menotté pour mal me parler comme ça ? » souffla-t-il. No Ah l’écouta déblatérer sur une histoire de priorité et constata qu’il passait donc après de la nourriture. « Sympa, j’passe après d’la bouffe, c’est ça qu’tu m’dis ? T’étais pas aussi méchante quand on sortait ensemble, nan ? T’étais un peu plus … généreuse. » lança-t-il en la fixant droit dans les yeux, un sourire insolent aux lèvres.
Le garçon se redressa après ses mots pour se rapprocher le plus possible de Se Ah, la fixant d’un air plus attentionné, un sourire adorable aux lèvres. Il savait qu’elle n’était pas aussi sans-cœur qu’elle voulait le prétendre. « Ça te plait pas les menottes ? » demanda-t-il, feignant un faux air surpris avant de lui sourire. No Ah capta un mouvement des gardes près d’eux, sans doute ont-il pensé qu’il allait faire du mal à la jeune femme. Sauf que Se Ah a été plus rapide. « Putain, tu fous quoi là ! » s’écria-t-il en grimaçant alors qu’elle lui avait attrapé l’oreille, comme on le faisait quand on voulait punir un enfant. « Lâche moi Se Ah. » gronda-t-il, lui lançant un regard furieux avant qu’elle ne mentionne l’argent qu’il avait gagné pendant son combat de rue de toute à l’heure. « Pourquoi tu d’mande si t’as déjà ta réponse, hein ? » Finalement, elle le libéra, qu’à moitié, car la voilà qui attrapait son visage pour observer ses blessures. Il tenta de l’écarter, mais attaché, c’était moins efficace.
No Ah la regardait, contrarié alors qu’elle semblait plus que s’amuser actuellement. « Mon cas est désespéré, tu devrais l’savoir pourtant. » souffla-t-il avant de soupirer, levant les yeux aux ciels en l’entendant. « Dans tes rêves trésor. » dit-il, coupant court à toute idée de supplications. Il se contenta de la fixer en silence pendant quelques secondes avant d’ajouter : « Ma proposition pour le resto tiens toujours, et j’rajoute ta tournée de somaek dans le lot. » proposa-t-il. C’était sa meilleure offre. Il commençait à avoir la flemme de batailler avec elle. « T’sais qu’t’es chiante quand tu t’y met ? » soupira-t-il, agacé.
Le garçon se redressa après ses mots pour se rapprocher le plus possible de Se Ah, la fixant d’un air plus attentionné, un sourire adorable aux lèvres. Il savait qu’elle n’était pas aussi sans-cœur qu’elle voulait le prétendre. « Ça te plait pas les menottes ? » demanda-t-il, feignant un faux air surpris avant de lui sourire. No Ah capta un mouvement des gardes près d’eux, sans doute ont-il pensé qu’il allait faire du mal à la jeune femme. Sauf que Se Ah a été plus rapide. « Putain, tu fous quoi là ! » s’écria-t-il en grimaçant alors qu’elle lui avait attrapé l’oreille, comme on le faisait quand on voulait punir un enfant. « Lâche moi Se Ah. » gronda-t-il, lui lançant un regard furieux avant qu’elle ne mentionne l’argent qu’il avait gagné pendant son combat de rue de toute à l’heure. « Pourquoi tu d’mande si t’as déjà ta réponse, hein ? » Finalement, elle le libéra, qu’à moitié, car la voilà qui attrapait son visage pour observer ses blessures. Il tenta de l’écarter, mais attaché, c’était moins efficace.
No Ah la regardait, contrarié alors qu’elle semblait plus que s’amuser actuellement. « Mon cas est désespéré, tu devrais l’savoir pourtant. » souffla-t-il avant de soupirer, levant les yeux aux ciels en l’entendant. « Dans tes rêves trésor. » dit-il, coupant court à toute idée de supplications. Il se contenta de la fixer en silence pendant quelques secondes avant d’ajouter : « Ma proposition pour le resto tiens toujours, et j’rajoute ta tournée de somaek dans le lot. » proposa-t-il. C’était sa meilleure offre. Il commençait à avoir la flemme de batailler avec elle. « T’sais qu’t’es chiante quand tu t’y met ? » soupira-t-il, agacé.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Mer 8 Nov - 22:55 Citer EditerSupprimer
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tenue + Je le jauge d’un regard mauvais à sa remarque franchement mal-placée. « C’est très intelligent ça, comme répartie. J’ai le souvenir que l’époque à laquelle j’étais généreuse, c’était aussi l’époque où t’étais doux comme un agneau. Tu veux qu’on en parle ? » Mon pouce glisse sur sa lèvre inférieure. Elle est salement entaillée, rien que de le voir ça me fait frissonner. Mais je le force à me regarder en plaçant mon visage à quelques centimètres du sien. « T’as demandé à m’appeler alors ne me demande pas de te lâcher. J’imagine que ça sert à rien que je te fasse la morale de toute façon ? Que t’en fera jamais rien d’autre qu’à ta tête jusqu’au jour où tu te feras charcuter pour de bon ? » C’est vrai, son cas est bel et bien désespéré. J’ai voulu croire que je pourrais y changer quelque chose à un moment. Ces rêves un peu stupides de gamine qui s’entiche d’un méchant garçon qu’elle pense pouvoir assagir… à présent, la seule chose que je puisse faire pour lui, c’est d’être là lorsqu’il en a besoin. Parce que clairement, il n’est pas le type que l’on assagit d’une caresse dans le dos. Je devrais lui en vouloir et pourtant, c’est ce qui me plaît chez lui. « Tu t’vends si mal que j’ai pitié. Un restaurant et tu payes ta tournée de somaek ? On a un deal. » Je tapote contre sa joue sans rien ajouter de plus et retourne au bureau derrière moi, signer cette fichue décharge qui portera à jamais ma signature, dans l’un des bureaux de ce commissariat de police.
L’air frais du mois d’octobre fait beaucoup de bien après les grandes chaleurs de l’été. « Tu vas où comme ça ? » Je le rappelle à l’ordre en attrapant la manche de son blouson pour la tirer jusqu’au conbini le plus proche. J’attrape un antiseptique et une boîte de compresses, je paye rapidement en gardant un œil sur lui et l’entraîne un peu à l’écart, le faisant s’asseoir sur un petit chemin de pierres. « J’te préviens, commence pas à souffler comme ça. » Il est hors de question que je le laisse se balader, l’arcade défoncée, la lèvre ensanglantée. C’est quoi ce cliché absolu de toutes les bagarres qui doivent se solder sur les mêmes blessures revues et hyper ringardes ? « Je te dirais bien que ça fera pas mal. Mais secrètement, j’ai envie que t’aies mal. Espèce d’idiot. » Sans prévenir, j’écrase une compresse imbibée de désinfectant sur son visage. « A leur place, j’aurais mieux frappé. C’est vraiment du sale boulot ça… ni fait, ni à faire. » Je prends une deuxième compresse pour résorber l’excès de violence qui colore sa lèvres, le coin de son œil et bientôt, c’est presque comme si de rien n’était. Presque.
L’air frais du mois d’octobre fait beaucoup de bien après les grandes chaleurs de l’été. « Tu vas où comme ça ? » Je le rappelle à l’ordre en attrapant la manche de son blouson pour la tirer jusqu’au conbini le plus proche. J’attrape un antiseptique et une boîte de compresses, je paye rapidement en gardant un œil sur lui et l’entraîne un peu à l’écart, le faisant s’asseoir sur un petit chemin de pierres. « J’te préviens, commence pas à souffler comme ça. » Il est hors de question que je le laisse se balader, l’arcade défoncée, la lèvre ensanglantée. C’est quoi ce cliché absolu de toutes les bagarres qui doivent se solder sur les mêmes blessures revues et hyper ringardes ? « Je te dirais bien que ça fera pas mal. Mais secrètement, j’ai envie que t’aies mal. Espèce d’idiot. » Sans prévenir, j’écrase une compresse imbibée de désinfectant sur son visage. « A leur place, j’aurais mieux frappé. C’est vraiment du sale boulot ça… ni fait, ni à faire. » Je prends une deuxième compresse pour résorber l’excès de violence qui colore sa lèvres, le coin de son œil et bientôt, c’est presque comme si de rien n’était. Presque.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Dim 12 Nov - 0:56 Citer EditerSupprimer
C'est pas moi, j'étais au cinéma
tenue + Si sa remarque n’était pas des plus convenables, Se Ah ne se laissa pas démonter par son arrogance. Un sourire prétentieux étira ses lèvres, oubliant qu’elle était fendue et grimaça. « Alors ça j’en doute, toi sortir avec un gentil garçon ? On sait tous les deux que c’est les mauvais garçons que tu préfères trésor. » rétorqua-t-il, amusé. No Ah la laissa examiner ses blessures au visage, se contentant de la fixer. Elle n’avait pas l’air d’aimer ce qu’elle voyait et elle préféra le regarder dans les yeux. Ils savaient tous les deux comment l’autre fonctionnait et ça s’annonçait perdu d’avance si aucun ne faisait d’effort. Mais bon si elle ne faisait que l’engueuler, ça allait vite le saouler. Enfin après, il s’en doutait quand il avait demandé à l’appeler. Au moins, ça ne pouvait pas être pire que s’il avait appelé son oncle ou sa mère. Il roula des yeux, un peu exaspéré en l’entendant. « Pfff, exagère pas non plus Se Ah, t’as r’gardé trop de films à la télé. Et ouais garde ta salive, ça servira à rien. J’ai rien fait d’mal, c’est eux qui m’sont tombés dessus. » Il rajouta, soufflant juste assez fort pour que seulement la jeune femme puisse l’entendre. « Ils avaient qu’à parier sur le bon cheval. » Il lui sourit avant de renfoncer dans son siège, toujours aussi bien menotté. Alléluia, Se Ah se décida enfin à accepter son deal et d’aller signer ce foutu papier. « Super. » commenta-t-il. Il la suivit du regard, impatient d’être libre. Ça commençait à lui scier les poignets ces menottes.
Une fois dehors, il se frotta les poignets avant de s’étirer, grognant légèrement quand il senti ses côtes meurtries. Il tapota les poches de son manteau, on lui avait rendu son argent et heureusement ! Prêt à rentrer, il se fit attraper par Se Ah qui avait vite repéré sa tentative de s’échapper. « Aish, mais me tire pas comme ça. » Le garçon la suivit en râlant avant d’arrêter, sachant pertinemment que ça ne servait à rien. Après qu’elle ait acheté de quoi le soigner, il se retrouva assis sur un rebord en pierre, non loin du combini. Soufflant, il fut vite stoppé par la jeune femme dans sa tentative d’exprimer son mécontentement. « Qu’est-ce que tu peux râler. » souffla-t-il, en souriant légèrement, la fixant droit dans les yeux. Elle semblait encore énervée et vu la manière dont elle venait de coller la compresse contre son visage, il n’en avait plus aucun doute. Il grimaça avant de lui lancer : « J’ai toujours su qu’t’avais un p’tit côté sadique. » Néanmoins il se tient tranquille le temps qu’elle soigne et désinfecte ses blessures. Malgré qu’il soit un petit con arrogant, il savait qu’il était chanceux d’avoir une personne comme elle dans sa vie, mais il ne l’admettrait devant elle pour rien au monde. Elle serait capable de le lui rappeler à chaque fois juste pour l’emmerder. « Eh bah la prochaine fois, j’viendrais t’voir. J’suis sûre qu’tu t’appliqueras. » Ça lui fera même plaisir. Soupirant de nouveau, il la laissa finir et quelques minutes plus tard, il put enfin se relever. Se décidant à être sympa, il la regarda avant de baisser les yeux vers le sol. « Merci. » Et pour vite lui faire oublier ce remerciement de sa part, il enchaîna. « Bon, c’est pas toi qui était prête à m’abandonner pour d’la bouffe ? On y va ? » A vrai dire, lui aussi il crevait la dalle.
Une fois dehors, il se frotta les poignets avant de s’étirer, grognant légèrement quand il senti ses côtes meurtries. Il tapota les poches de son manteau, on lui avait rendu son argent et heureusement ! Prêt à rentrer, il se fit attraper par Se Ah qui avait vite repéré sa tentative de s’échapper. « Aish, mais me tire pas comme ça. » Le garçon la suivit en râlant avant d’arrêter, sachant pertinemment que ça ne servait à rien. Après qu’elle ait acheté de quoi le soigner, il se retrouva assis sur un rebord en pierre, non loin du combini. Soufflant, il fut vite stoppé par la jeune femme dans sa tentative d’exprimer son mécontentement. « Qu’est-ce que tu peux râler. » souffla-t-il, en souriant légèrement, la fixant droit dans les yeux. Elle semblait encore énervée et vu la manière dont elle venait de coller la compresse contre son visage, il n’en avait plus aucun doute. Il grimaça avant de lui lancer : « J’ai toujours su qu’t’avais un p’tit côté sadique. » Néanmoins il se tient tranquille le temps qu’elle soigne et désinfecte ses blessures. Malgré qu’il soit un petit con arrogant, il savait qu’il était chanceux d’avoir une personne comme elle dans sa vie, mais il ne l’admettrait devant elle pour rien au monde. Elle serait capable de le lui rappeler à chaque fois juste pour l’emmerder. « Eh bah la prochaine fois, j’viendrais t’voir. J’suis sûre qu’tu t’appliqueras. » Ça lui fera même plaisir. Soupirant de nouveau, il la laissa finir et quelques minutes plus tard, il put enfin se relever. Se décidant à être sympa, il la regarda avant de baisser les yeux vers le sol. « Merci. » Et pour vite lui faire oublier ce remerciement de sa part, il enchaîna. « Bon, c’est pas toi qui était prête à m’abandonner pour d’la bouffe ? On y va ? » A vrai dire, lui aussi il crevait la dalle.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Mar 14 Nov - 17:33 Citer EditerSupprimer
C'est pas moi, j'étais au cinéma
tenue + J’attrape sa joue, pinçant dans la chair avec un rictus agacé. « Tais-toi, mauvais garçon… si tu ne veux pas passer la nuit ici avec tes petits copains de bonnes fréquentations » je menace une dernière fois avant d’accepter sa proposition et balayer d’un revers de la main ses « explications » pour aller signer le papier de sa libération. « Mais ne me demandez pas d’être garante de son comportement. C’est comme un enfant, je lui dis de ne pas faire quelque chose et devinez où j’le retrouve ? Mais monsieur l’agent, c’est quand même grave à ce stade-là. Pathologique, même. » Je termine ma petite discussion avec l’officier de police – ou plutôt mon monologue, je devine qu’il a aussi bien envie de se débarrasser de lui que de moi.
Libre de ses menottes, je le fais s’asseoir dans un coin pour récupérer son visage amoché. « T’es qu’un idiot, tu l’sais ça ? Se faire frapper contre de l’argent… t’es qu’un idiot. » C’est pour ça qu’on est plus ensemble. Ca et aussi, parce qu’être ensemble ne nous aurait mené nulle part. Cependant, je mesure le poids de ses paroles au commissariat. Je dois être sérieusement atteinte pour m’enticher des mauvais garçons… alors qu’un gentil garçon sans embrouille serait plus simple. « Arrête de bouger, tu crois que la compresse trouve le point de compression magique quand tu gesticules comme ça ? » Je coince son visage entre mes mains et termine ce que j’ai à faire. « Bien sûr qu’on y va. J’ai déjà renoncé à t’abandonner, je ne vais pas en plus renoncer à la bouffe. »
Finalement, on trouve un petit restaurant à quelques rues de là. Je m’installe, ouvre la carte et passe la commande sans le mettre dans la confidence. « On va prendre un barbecue de poitrine de porc. Trois bols de riz. Mettez deux bouteilles de soju et une de bière. S’il vous plaît. » Je rends le menu à deux mains, m’incline légèrement et commence à piocher dans les banchan de kimchi sur le côté de la table. « Oui ? » je fais en référence à son regard blasé, ses yeux qui me fixent et les quelques coupures qui n’en rajoutent pas moins au tableau. « Surveille ton regard. On dirait que tu sors de prison et j'veux pas dîner avec une porte de prison. Essaye un sourire pour voir ? » Je pose mes coudes sur le rebord de la table, le menton calé au creux de mes deux mains avec une bouille mignonne quoi que j’en profite aussi pour me foutre un petit peu de lui avec un sourire trop mielleux.
Libre de ses menottes, je le fais s’asseoir dans un coin pour récupérer son visage amoché. « T’es qu’un idiot, tu l’sais ça ? Se faire frapper contre de l’argent… t’es qu’un idiot. » C’est pour ça qu’on est plus ensemble. Ca et aussi, parce qu’être ensemble ne nous aurait mené nulle part. Cependant, je mesure le poids de ses paroles au commissariat. Je dois être sérieusement atteinte pour m’enticher des mauvais garçons… alors qu’un gentil garçon sans embrouille serait plus simple. « Arrête de bouger, tu crois que la compresse trouve le point de compression magique quand tu gesticules comme ça ? » Je coince son visage entre mes mains et termine ce que j’ai à faire. « Bien sûr qu’on y va. J’ai déjà renoncé à t’abandonner, je ne vais pas en plus renoncer à la bouffe. »
Finalement, on trouve un petit restaurant à quelques rues de là. Je m’installe, ouvre la carte et passe la commande sans le mettre dans la confidence. « On va prendre un barbecue de poitrine de porc. Trois bols de riz. Mettez deux bouteilles de soju et une de bière. S’il vous plaît. » Je rends le menu à deux mains, m’incline légèrement et commence à piocher dans les banchan de kimchi sur le côté de la table. « Oui ? » je fais en référence à son regard blasé, ses yeux qui me fixent et les quelques coupures qui n’en rajoutent pas moins au tableau. « Surveille ton regard. On dirait que tu sors de prison et j'veux pas dîner avec une porte de prison. Essaye un sourire pour voir ? » Je pose mes coudes sur le rebord de la table, le menton calé au creux de mes deux mains avec une bouille mignonne quoi que j’en profite aussi pour me foutre un petit peu de lui avec un sourire trop mielleux.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Dim 3 Déc - 22:41 Citer EditerSupprimer
C'est pas moi, j'étais au cinéma
tenue + No Ah grimaça quand elle lui tira la joue quand l’ahjumma qu’elle était. Il l’aurait bien repoussé, mais il était encore menotté. Il se contenta de reculer un peu son visage pour échapper à son emprise. « Tu m’saoules, lâche moi ahjumma. » grogna-t-il avant de se tenir tranquille. Il avait déjà passé la nuit au poste, son oncle avait pensé la première fois que ça lui servirait de leçon mais malheureusement pour lui, ça n’avait pas empêché le garçon de recommencer les conneries une fois sorti le lendemain. Finalement Se Ah se décida enfin à le sortir de là en allant signer cette foutue décharge. « Bah c’est pas trop tôt. » grommela-t-il alors qu’on allait chercher les clefs pour le libérer. L’étudiant ne partit pas avant qu’on lui rende ce qu’on lui avait confisqué, c'est-à-dire, le plus important : son argent.
Une fois sortit, il ne fut pas tiré d’affaire pour autant. Son ex-petite-amie alla acheter de quoi le soigner avant de le faire s’asseoir sur un banc le temps qu’elle s’occupe de son visage. Il leva les yeux aux ciels en l’entendant. Elle était chiante à lui donner des leçons de ce genre. Elle savait très bien que ça ne marchait pas sur lui. « J’gagne pas de l’argent pour m’faire frapper. J’frappe aussi et j’gagne. » Un sourire insolent étira ses lèvres avant qu’il ne rajoute. « T’as donc un faible pour les idiots, c’est bon à savoir, va falloir surveiller tes futurs mecs. » Sa compresse imbibée de produit désinfectant le fit grimacer plusieurs fois, elle était vraiment pas douce. Quelle brute. « Un peu de douceur trésor ça s’rait cool. » La séance de torture se finit enfin et No Ah lui demanda si elle avait toujours autant faim. Après tout, toute à l’heure, elle était prête à le laisser en taule juste pour un barbecue et de l’alcool. Vive les potes hein. « Tu renonces facilement dis-moi, t’es encore sous l’charme ? » demanda-t-il, un air moqueur aux lèvres. Il aimait bien l’emmerder là-dessus.
Un restaurant ne fut pas difficile à trouver et les deux étudiants s’assirent à une table et No Ah n’eut même pas eu le temps de regarder la carte que Se Ah avait déjà commandé sans même avoir son avis. Il la fixa, blasé avant de s’affaisser contre sa chaise en soupirant. « J’suis plus ton mec, alors j’ai plus besoin de te laisser faire c’que tu veux sans rien dire. » Il se gratta l’arrière du crâne, ébouriffant ses cheveux avant de la regarder, levant un sourcil à sa remarque. Il l’observa devenir toute mielleuse, sourire aux lèvres alors qu’elle se fichait un peu de lui, fallait bien le reconnaître. À voir sa bouille, il se souvenait parfaitement pourquoi il l’avait trouvé attirante, mais elle était aussi bien emmerdante. Comme lui. Se redressant il posa ses coudes sur la table et se pencha vers elle, rapprochant son visage du sien, à quelques centimètres. Ses yeux s’accrochèrent aux siens et il aborda un sourire enjôleur, presque effronté. « Ça te va comme ça, trésor ? » Il se recula, non sans lui faire une pichenette sur le front avant de foutre ses mains dans ses poches. « J’ai la dalle putain. » grogna-t-il avant qu’on ne leur ramène leurs boissons. Attrapant une bouteille de soju, il en but la moitié en quelques gorgées avant de reposer la bouteille sur la table. « Alors, t’étais avec un mec ce soir ? J’t’ai gâché ton coup ? » demanda-t-il en souriant comme le gamin insolent qu’il était.
Une fois sortit, il ne fut pas tiré d’affaire pour autant. Son ex-petite-amie alla acheter de quoi le soigner avant de le faire s’asseoir sur un banc le temps qu’elle s’occupe de son visage. Il leva les yeux aux ciels en l’entendant. Elle était chiante à lui donner des leçons de ce genre. Elle savait très bien que ça ne marchait pas sur lui. « J’gagne pas de l’argent pour m’faire frapper. J’frappe aussi et j’gagne. » Un sourire insolent étira ses lèvres avant qu’il ne rajoute. « T’as donc un faible pour les idiots, c’est bon à savoir, va falloir surveiller tes futurs mecs. » Sa compresse imbibée de produit désinfectant le fit grimacer plusieurs fois, elle était vraiment pas douce. Quelle brute. « Un peu de douceur trésor ça s’rait cool. » La séance de torture se finit enfin et No Ah lui demanda si elle avait toujours autant faim. Après tout, toute à l’heure, elle était prête à le laisser en taule juste pour un barbecue et de l’alcool. Vive les potes hein. « Tu renonces facilement dis-moi, t’es encore sous l’charme ? » demanda-t-il, un air moqueur aux lèvres. Il aimait bien l’emmerder là-dessus.
Un restaurant ne fut pas difficile à trouver et les deux étudiants s’assirent à une table et No Ah n’eut même pas eu le temps de regarder la carte que Se Ah avait déjà commandé sans même avoir son avis. Il la fixa, blasé avant de s’affaisser contre sa chaise en soupirant. « J’suis plus ton mec, alors j’ai plus besoin de te laisser faire c’que tu veux sans rien dire. » Il se gratta l’arrière du crâne, ébouriffant ses cheveux avant de la regarder, levant un sourcil à sa remarque. Il l’observa devenir toute mielleuse, sourire aux lèvres alors qu’elle se fichait un peu de lui, fallait bien le reconnaître. À voir sa bouille, il se souvenait parfaitement pourquoi il l’avait trouvé attirante, mais elle était aussi bien emmerdante. Comme lui. Se redressant il posa ses coudes sur la table et se pencha vers elle, rapprochant son visage du sien, à quelques centimètres. Ses yeux s’accrochèrent aux siens et il aborda un sourire enjôleur, presque effronté. « Ça te va comme ça, trésor ? » Il se recula, non sans lui faire une pichenette sur le front avant de foutre ses mains dans ses poches. « J’ai la dalle putain. » grogna-t-il avant qu’on ne leur ramène leurs boissons. Attrapant une bouteille de soju, il en but la moitié en quelques gorgées avant de reposer la bouteille sur la table. « Alors, t’étais avec un mec ce soir ? J’t’ai gâché ton coup ? » demanda-t-il en souriant comme le gamin insolent qu’il était.
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Re: C'est pas moi, j'étais au cinéma w/ No Se Ah | Ven 15 Déc - 18:27 Citer EditerSupprimer
C'est pas moi, j'étais au cinéma
tenue + Les partisans de la douceur étaient aux abonnés absents et Seah de répondre sur le ton de la provocation « pourquoi, un idiot en reconnaît un autre ? » ses lèvres s’étirèrent, lui donnant un air moqueur qu’elle s’empressa de garder pour acquis en s’éloignant la première.
L’aventure creusait l’appétit. D’une longue liste qu’elle fit noter rapidement à la serveuse, son sourire chaleureux se fana lorsqu’elle rencontra la mine grincheuse de Noah. Quoi encore ? Elle croisa ses jambes sous la table en venant poser son menton dans la paume de sa main. « On a dû te dire un million de fois que t’étais chiant ? Repenses-y. Ça m’empêchera de perdre mon temps à te radoter des vérités générales que tu connais déjà. » Peu importe qu’ils soient ensemble ou non. Au final, certaines choses ne changeront jamais. « Ravissant. Un véritable prince, j’en ai de la chance. » Ses paupières papillonnent délicatement, son visage à quelques centimètres du sien dans cette mascarade un peu grossière à la suite de laquelle, il ne pourra vraiment s’en prendre qu’à lui-même si le restaurant venait à les prendre pour un jeune couple batifolant. Et pour cause, il suffirait que Seah tende les lèvres pour retrouver le goût des siennes. Lui qui ne parlait que de ça, à croire qu’il la cherchait.
Sans un mot pour la bouteille de soju, Seah interpella une vieille dame qui faisait le service « une de plus, s’il vous plait » et elle reposa son regard sur ce sourire espiègle qu’elle regrettait déjà. « Parce que ça t’intéresse ? » Elle pencha doucement sa tête sur le côté en poussant son verre vide vers lui ; c’était elle l’invitée et c’était elle, qui avait envie de boire ce soir. « Plusieurs même » commença-t-elle sérieusement, glissant son index sur les contours du gobelet d’un air absent. « Je devais dîner avec ma promotion, crétin » fait-elle en levant les yeux au ciel pour couper court à l’imagination fertile que laissait entrevoir ses propos évasifs « c’est pour ça que t’es grognon ? Bébé, si j’avais eu un bon coup ce soir, t’étais bon pour passer la nuit au commissariat. » Et pas besoin de lui faire un dessin, Seah connaissait mieux que personne la fonction « filtrer » de ses appels téléphoniques. « Maintenant, sers-moi du soju et de la bière » demanda-t-elle sur un ton blasé, lui collant son verre sous le nez sans trop lui laisser le choix, comme la petite-amie qu’elle avait été et l’amie qu’elle était restée.
L’aventure creusait l’appétit. D’une longue liste qu’elle fit noter rapidement à la serveuse, son sourire chaleureux se fana lorsqu’elle rencontra la mine grincheuse de Noah. Quoi encore ? Elle croisa ses jambes sous la table en venant poser son menton dans la paume de sa main. « On a dû te dire un million de fois que t’étais chiant ? Repenses-y. Ça m’empêchera de perdre mon temps à te radoter des vérités générales que tu connais déjà. » Peu importe qu’ils soient ensemble ou non. Au final, certaines choses ne changeront jamais. « Ravissant. Un véritable prince, j’en ai de la chance. » Ses paupières papillonnent délicatement, son visage à quelques centimètres du sien dans cette mascarade un peu grossière à la suite de laquelle, il ne pourra vraiment s’en prendre qu’à lui-même si le restaurant venait à les prendre pour un jeune couple batifolant. Et pour cause, il suffirait que Seah tende les lèvres pour retrouver le goût des siennes. Lui qui ne parlait que de ça, à croire qu’il la cherchait.
Sans un mot pour la bouteille de soju, Seah interpella une vieille dame qui faisait le service « une de plus, s’il vous plait » et elle reposa son regard sur ce sourire espiègle qu’elle regrettait déjà. « Parce que ça t’intéresse ? » Elle pencha doucement sa tête sur le côté en poussant son verre vide vers lui ; c’était elle l’invitée et c’était elle, qui avait envie de boire ce soir. « Plusieurs même » commença-t-elle sérieusement, glissant son index sur les contours du gobelet d’un air absent. « Je devais dîner avec ma promotion, crétin » fait-elle en levant les yeux au ciel pour couper court à l’imagination fertile que laissait entrevoir ses propos évasifs « c’est pour ça que t’es grognon ? Bébé, si j’avais eu un bon coup ce soir, t’étais bon pour passer la nuit au commissariat. » Et pas besoin de lui faire un dessin, Seah connaissait mieux que personne la fonction « filtrer » de ses appels téléphoniques. « Maintenant, sers-moi du soju et de la bière » demanda-t-elle sur un ton blasé, lui collant son verre sous le nez sans trop lui laisser le choix, comme la petite-amie qu’elle avait été et l’amie qu’elle était restée.
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