symphony (+) YURY
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symphony (+) YURY | Sam 21 Oct - 0:16 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Il est tard, et elle devrait être chez elle, Jia Li. Mais elle n’a pas envie de rentrer chez elle, bien que la menace ait toujours été efficace sur elle, il y a bien une situation où cela ne l’atteignait jamais, c’est quand elle joue du piano. Le piano, c’est la seule chose positive qu’elle a dans sa vie, le seul hobby qu’elle a eu le droit de garder dans cette éducation si difficile, et il est impossible de le lui retirer. Parce que Jia Li, quand elle joue au piano, elle vous transporte avec elle dans un monde différent de celui-ci. Un monde où la souffrance n’existe pas, où la joie est récurrente et où les gens ne nous quittent jamais. Ce soir, son coeur est lourd de chagrin pour diverses raisons, mais la principale étant qu’elle réalise qu’elle n’est pas heureuse. Elle a peur de prendre son envol et d’envoyer chier sa mère, elle sait qu’une vie bien meilleure l’attend si elle accepte de renier tous ses principes, or, elle n’a pas le courage de le faire. Elle est coincée entre ses griffes et celles de son beau-père. Parfois, elle regrette d’être rentrée en Corée du Sud, elle se dit qu’elle aurait dû rester à New York avec son père. Au moins là-bas, les gens ne s’arrêtaient pas à ce qu’elle acceptait de montrer. Ils ne la jugeaient pas par son style rétro ou ses noeuds dans les cheveux, ils la jugeaient sur ce qu’elle était réellement. Elle était bien plus intégrée qu’elle ne l’est chez elle. Parce que les chrétiens sont en train de disparaître de cette terre et elle ne s’y sent plus vraiment à sa place.
En repensant à tout ça, les larmes lui viennent. Et au moment de passer l’entrée principale de la FAC, ses pieds la font faire demi-tour. Elle est fatiguée, les cours de médecine défilent dans sa tête inlassablement et elle a grand besoin de se changer les idées. 21h, les cours se terminent, les étudiants rentrent à leur dortoir. Jia Li en profite alors pour aller dans la salle de musique que le club utilisait pour toutes ses séances. Et comme elle s’y attendait: il n’y a personne. Elle allume alors la lumière, dépose son sac au pied du piano et s’installe sur le petit siège devant, relevant alors le cache pour dévoiler les touches du piano. Son sourire s’agrandit au moment où ses longs doigts de pianiste frôlent les touches, elle aime cette sensation. Ça doit bien faire 2 mois qu’elle n’a pas joué une seule symphonie. Elle pourrait jouer n’importe quoi, c’est une virtuose après tout, mais ce soir, la première qui lui vient, c’est une musique bien connue de nos jours. Elle n’est pas très musique qui passe à la radio mais celle-ci lui plaît, et elle en connaît les paroles par coeur.
D’abord, elle s’échauffe les poignets, elle les masse et les fait tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Et puis, elle commence, doucement, elle s’entraîne d’abord en appuyant plusieurs fois sur les touches, réflexe d’une musicienne qui n’a pas touché à un piano depuis des mois. Et quand les sons parviennent à ses oreilles, un rictus étire ses lèvres. Oui, ça lui a manqué, et ça va lui faire du bien. Alors elle commence, ses doigts dansent sur les touches du piano alors que ses yeux suivent leurs mouvements, avant qu’elle ne ferme les yeux comme pour se laisser transporter. Et ce sourire, toujours présent sur ses lèvres, traduit clairement le bien qu’elle ressent à cet instant. Elle pense à autre chose, elle oublie son quotidien difficile mais le problème avec cette chanson, c’est les paroles, et à quoi elles lui font penser. Ou plutôt à qui.
Ils avaient tout pour être heureux. Elle se voit encore éclater de rire dans ses bras alors qu’il s’amuse à imiter un prof. Oui, dans ses bras, à une époque où tout était encore rose pour elle. Son sourire se transforme, il devient amer, et elle ne voit que le visage du jeune homme lui apparaître alors que les paroles de la musique passent dans sa tête. Ouais, ils avaient tout pour être heureux, et elle a tout gâché. Pourtant, elle l’a aimé ce garçon. C’était la première fois qu’elle ressentait ça pour quelqu’un mais elle a eu peur que cela évolue. Elle a eu peur, comme d’habitude. Peur de la suite, peur qu’il veuille aller plus loin et lui demande de se dévoiler toujours plus à lui jusqu’à lui laisser prendre sa virginité. Et pourtant. Elle en trouvera pas plus honnête garçon que lui. Maintenant, c’est fini, et c’est de sa faute. Elle avait un véritable diamant entre ses mains, qu’elle a laissé partir. Et cette chanson, elle la joue en pensant à lui. Peut-être que c’est parce qu’elle pense à lui qu’elle est ici, ce soir. Et petit à petit, les choses lui paraissent plus claires à mesure qu’elle joue. Elle voit son visage lui revenir, son sourire qui éblouissait tout de sa vie si morose. Elle comprend. Que même s’ils ne sont plus ensemble, il reste sa plus belle rencontre. Et que malgré cette rupture, elle continue de penser à lui, et de penser qu’il ne lui a apporté que du bien.
Elle est si transportée dans ses pensées qu’elle n’entend pas les trois idiots d’étudiants qui rigolent en la regardant jouer, alors qu’ils sont à la porte de la salle. Oui, elle a oublié de la fermer complètement en entrant. Mais ils n’existent même pas pour elle. Pourtant, ils lui préparent un bien mauvais coup.
✻✻✻
Il est tard, et elle devrait être chez elle, Jia Li. Mais elle n’a pas envie de rentrer chez elle, bien que la menace ait toujours été efficace sur elle, il y a bien une situation où cela ne l’atteignait jamais, c’est quand elle joue du piano. Le piano, c’est la seule chose positive qu’elle a dans sa vie, le seul hobby qu’elle a eu le droit de garder dans cette éducation si difficile, et il est impossible de le lui retirer. Parce que Jia Li, quand elle joue au piano, elle vous transporte avec elle dans un monde différent de celui-ci. Un monde où la souffrance n’existe pas, où la joie est récurrente et où les gens ne nous quittent jamais. Ce soir, son coeur est lourd de chagrin pour diverses raisons, mais la principale étant qu’elle réalise qu’elle n’est pas heureuse. Elle a peur de prendre son envol et d’envoyer chier sa mère, elle sait qu’une vie bien meilleure l’attend si elle accepte de renier tous ses principes, or, elle n’a pas le courage de le faire. Elle est coincée entre ses griffes et celles de son beau-père. Parfois, elle regrette d’être rentrée en Corée du Sud, elle se dit qu’elle aurait dû rester à New York avec son père. Au moins là-bas, les gens ne s’arrêtaient pas à ce qu’elle acceptait de montrer. Ils ne la jugeaient pas par son style rétro ou ses noeuds dans les cheveux, ils la jugeaient sur ce qu’elle était réellement. Elle était bien plus intégrée qu’elle ne l’est chez elle. Parce que les chrétiens sont en train de disparaître de cette terre et elle ne s’y sent plus vraiment à sa place.
En repensant à tout ça, les larmes lui viennent. Et au moment de passer l’entrée principale de la FAC, ses pieds la font faire demi-tour. Elle est fatiguée, les cours de médecine défilent dans sa tête inlassablement et elle a grand besoin de se changer les idées. 21h, les cours se terminent, les étudiants rentrent à leur dortoir. Jia Li en profite alors pour aller dans la salle de musique que le club utilisait pour toutes ses séances. Et comme elle s’y attendait: il n’y a personne. Elle allume alors la lumière, dépose son sac au pied du piano et s’installe sur le petit siège devant, relevant alors le cache pour dévoiler les touches du piano. Son sourire s’agrandit au moment où ses longs doigts de pianiste frôlent les touches, elle aime cette sensation. Ça doit bien faire 2 mois qu’elle n’a pas joué une seule symphonie. Elle pourrait jouer n’importe quoi, c’est une virtuose après tout, mais ce soir, la première qui lui vient, c’est une musique bien connue de nos jours. Elle n’est pas très musique qui passe à la radio mais celle-ci lui plaît, et elle en connaît les paroles par coeur.
D’abord, elle s’échauffe les poignets, elle les masse et les fait tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Et puis, elle commence, doucement, elle s’entraîne d’abord en appuyant plusieurs fois sur les touches, réflexe d’une musicienne qui n’a pas touché à un piano depuis des mois. Et quand les sons parviennent à ses oreilles, un rictus étire ses lèvres. Oui, ça lui a manqué, et ça va lui faire du bien. Alors elle commence, ses doigts dansent sur les touches du piano alors que ses yeux suivent leurs mouvements, avant qu’elle ne ferme les yeux comme pour se laisser transporter. Et ce sourire, toujours présent sur ses lèvres, traduit clairement le bien qu’elle ressent à cet instant. Elle pense à autre chose, elle oublie son quotidien difficile mais le problème avec cette chanson, c’est les paroles, et à quoi elles lui font penser. Ou plutôt à qui.
Ils avaient tout pour être heureux. Elle se voit encore éclater de rire dans ses bras alors qu’il s’amuse à imiter un prof. Oui, dans ses bras, à une époque où tout était encore rose pour elle. Son sourire se transforme, il devient amer, et elle ne voit que le visage du jeune homme lui apparaître alors que les paroles de la musique passent dans sa tête. Ouais, ils avaient tout pour être heureux, et elle a tout gâché. Pourtant, elle l’a aimé ce garçon. C’était la première fois qu’elle ressentait ça pour quelqu’un mais elle a eu peur que cela évolue. Elle a eu peur, comme d’habitude. Peur de la suite, peur qu’il veuille aller plus loin et lui demande de se dévoiler toujours plus à lui jusqu’à lui laisser prendre sa virginité. Et pourtant. Elle en trouvera pas plus honnête garçon que lui. Maintenant, c’est fini, et c’est de sa faute. Elle avait un véritable diamant entre ses mains, qu’elle a laissé partir. Et cette chanson, elle la joue en pensant à lui. Peut-être que c’est parce qu’elle pense à lui qu’elle est ici, ce soir. Et petit à petit, les choses lui paraissent plus claires à mesure qu’elle joue. Elle voit son visage lui revenir, son sourire qui éblouissait tout de sa vie si morose. Elle comprend. Que même s’ils ne sont plus ensemble, il reste sa plus belle rencontre. Et que malgré cette rupture, elle continue de penser à lui, et de penser qu’il ne lui a apporté que du bien.
Elle est si transportée dans ses pensées qu’elle n’entend pas les trois idiots d’étudiants qui rigolent en la regardant jouer, alors qu’ils sont à la porte de la salle. Oui, elle a oublié de la fermer complètement en entrant. Mais ils n’existent même pas pour elle. Pourtant, ils lui préparent un bien mauvais coup.
CODES LITTLE WOLF.
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Re: symphony (+) YURY | Mar 31 Oct - 0:25 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Ce n'est clairement pas ta période de l'année. Comme chaque fin d'année, en fait. Si tu pouvais bannir les mois d'Octobre de ta vie, tu le ferais sûrement. Le mois de ton anniversaire, de votre anniversaire, mais il est là le truc, tu en oublies ton propre anniversaire. Non, dans ton esprit, c'est son anniversaire, ce n'est plus le tien. Parce que oui, ça fait sept ans que tu ne fêtes plus ton anniversaire, depuis qu'elle n'est plus là, ce jour est un jour beaucoup trop difficile pour toi et tu le ressens fortement à cette période de l'année. Tu sais que tu vas passer l'une des pires journées de ta vie. Tu ne fêtes pas ton anniversaire au même titre que les autres personnes de ton âge, toi, le jour de ton anniversaire, tu t'isoles. Tu t'isoles parce que c'est préférable pour toi de te couper du monde, pour toi et pour les autres aussi. Tu es tellement déboussolé. Tous ces souvenirs te reviennent, elle hante tes pensées, tu n'as pas encore fait le deuil de ta sœur jumelle et tu doutes pouvoir le faire un jour. Et puis, ça veut dire quoi faire le deuil au juste? Accepter sa mort? Soyons honnête, tu n'accepteras jamais cette cruelle façon qu'on a eu de te retirer ta moitié. Alors les mois d'octobre, c'est ça, c'est la crainte d'arrivée à ce jour et au plus tu t'y approches, au plus tu te sens mal, tu crains ton état, comme chaque année. Et cette année ne fait pas exception à la règle, pourquoi d'ailleurs? Rien n'a changé, tu es toujours aussi dévasté par sa mort, elle te manque toujours autant, ça te fait toujours aussi mal. Tu ne t'isoles pas que cette journée d'ailleurs, mais quelques jours avant, dès le début du mois, ça commence. Tu ne le fais pas exprès cela dit, tu ne sais pas si ça vient de ton état, de cette date que tu crains mais tu as l'impression qu'on te maudit, au mois d'Octobre.
Il est tard, 21h, tu te trouves dans une salle de musique afin d'y récupérer une clé USB que t'y avais oublié quelques heures plus tôt. Une clé USB qui contient certaines de tes nouvelles instru, une clé USB que tu aurais pu perdre mais ça ne t'aurait pas vraiment étonné, en réalité. Maudit mois d'octobre. Mais à croire qu'il n'est pas si maudit ce mois puisqu'elle était toujours à la même place. Tu t'empresses alors de t'en saisir et de sortir de la salle alors que certaines notes de piano te font tendre l'oreille. Un brin curieux, tu laisses tes pas te guider vers ces notes jusqu'à apercevoir une salle de musique, une porte entrouverte. Tu t'approches doucement de cette dernière jusqu'à apercevoir Jia Li, et là, ton visage se décontracte aussitôt, on peut même apercevoir un fin sourire apaisant sur tes lèvres alors que tu t'adosses contre ce mur derrière toi, sans lâcher ton regard d'elle. Elle ne t'a pas vu, et tu doutes qu'elle te voit, en fait, tu ne comptes pas vraiment la déranger mais pendant un court instant, tu restes là à apprécier la musique, elle t'apaise. C'était l'un de vos nombreux points communs, le piano, la musique. Pourtant, tu dois rentrer chez toi. Tu ne peux pas rester là, effrayé à l'idée de croiser Tadashi ou même une autre personne, car non, tu n'as pas envie de faire semblant aujourd'hui. Alors après de longues minutes à l'observer et à apprécier cette douce mélodie, tu daignes à décoller ton dos de ce mur, doucement, pour ne pas l'alarmer ni même qu'elle te voit, tu n'as pas envie de la couper dans un tel élan, alors que tu finis par quitter les lieux... Enfin, c'était ce que tu comptais faire.
Tu ne fais pas spécialement attention quand tu entends ces étudiants se marrer, en fait, tu ne les avais même pas vu... Les premières minutes, puisque tu finis par tourner ton visage dans leur direction, alors que tu passes presque le seuil de la porte, prêt à partir. Tu viens froncer les sourcils, remarquant qu'ils se trouvaient exactement où tu étais il y a quelques minutes à peine: en train de la regarder, elle. « Eh ! ». Jusqu'à ce qu'ils prennent la fuite, comme s'ils venaient de faire un sale coup, tu ne mets pas plus de temps à réagir et à te diriger de nouveau vers la porte tandis que tu entends Jia Li cogner derrière cette dernière. Ils l'ont vraiment enfermé là-dedans?! Tu as ce réflexe débile d'essayer d'ouvrir plusieurs fois la porte, mais rien à faire. « Jia Li, bouge pas, je vais te sortir de là. » Tu te tournes vivement vers là où se trouvaient ces personnes, aucune clé en vue. Parce qu'en plus, ils sont partis avec. Tu soupires non discrètement, dû à la colère qui t'envahie subitement, quelle bande de connards. Faire ça à Jia Li. Mais qui est cette fille, pour toi ? C'est simple, elle a une place spéciale dans ton cœur. Ton ex petite-amie, avec une histoire peu commune mais quand bien même, tu étais bien avec elle. Du temps a peut-être passé mais elle reste Jia Li. Tu ne pourras jamais l'oublier, ni elle, ni ce que vous aviez vécu tous les deux, ou faire comme si elle n'existait pas, tu l'aimes beaucoup trop pour ça même si ce ne sont plus ces mêmes sentiments qui vous lient, ces sentiments ont forgés cette relation forte, que vous avez aujourd'hui.
Heureusement que tu connais les lieux comme ta poche, puisque après quelques secondes de recherche, tu ne tardes pas à te diriger vers une autre salle où se trouve le double de clés de certaines pièces, tu t'en saisies d'une, revenant près de la porte, tu ne mets que très peu de temps à l'ouvrir. Tu pousses alors la porte, Jia Li devant tes yeux, tu reprends aussitôt la parole. « Ça va ? » lui demandes-tu, les sourcils froncés par l'agacement. Parce que non, on ne touche pas à Jia Li.
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Ce n'est clairement pas ta période de l'année. Comme chaque fin d'année, en fait. Si tu pouvais bannir les mois d'Octobre de ta vie, tu le ferais sûrement. Le mois de ton anniversaire, de votre anniversaire, mais il est là le truc, tu en oublies ton propre anniversaire. Non, dans ton esprit, c'est son anniversaire, ce n'est plus le tien. Parce que oui, ça fait sept ans que tu ne fêtes plus ton anniversaire, depuis qu'elle n'est plus là, ce jour est un jour beaucoup trop difficile pour toi et tu le ressens fortement à cette période de l'année. Tu sais que tu vas passer l'une des pires journées de ta vie. Tu ne fêtes pas ton anniversaire au même titre que les autres personnes de ton âge, toi, le jour de ton anniversaire, tu t'isoles. Tu t'isoles parce que c'est préférable pour toi de te couper du monde, pour toi et pour les autres aussi. Tu es tellement déboussolé. Tous ces souvenirs te reviennent, elle hante tes pensées, tu n'as pas encore fait le deuil de ta sœur jumelle et tu doutes pouvoir le faire un jour. Et puis, ça veut dire quoi faire le deuil au juste? Accepter sa mort? Soyons honnête, tu n'accepteras jamais cette cruelle façon qu'on a eu de te retirer ta moitié. Alors les mois d'octobre, c'est ça, c'est la crainte d'arrivée à ce jour et au plus tu t'y approches, au plus tu te sens mal, tu crains ton état, comme chaque année. Et cette année ne fait pas exception à la règle, pourquoi d'ailleurs? Rien n'a changé, tu es toujours aussi dévasté par sa mort, elle te manque toujours autant, ça te fait toujours aussi mal. Tu ne t'isoles pas que cette journée d'ailleurs, mais quelques jours avant, dès le début du mois, ça commence. Tu ne le fais pas exprès cela dit, tu ne sais pas si ça vient de ton état, de cette date que tu crains mais tu as l'impression qu'on te maudit, au mois d'Octobre.
Il est tard, 21h, tu te trouves dans une salle de musique afin d'y récupérer une clé USB que t'y avais oublié quelques heures plus tôt. Une clé USB qui contient certaines de tes nouvelles instru, une clé USB que tu aurais pu perdre mais ça ne t'aurait pas vraiment étonné, en réalité. Maudit mois d'octobre. Mais à croire qu'il n'est pas si maudit ce mois puisqu'elle était toujours à la même place. Tu t'empresses alors de t'en saisir et de sortir de la salle alors que certaines notes de piano te font tendre l'oreille. Un brin curieux, tu laisses tes pas te guider vers ces notes jusqu'à apercevoir une salle de musique, une porte entrouverte. Tu t'approches doucement de cette dernière jusqu'à apercevoir Jia Li, et là, ton visage se décontracte aussitôt, on peut même apercevoir un fin sourire apaisant sur tes lèvres alors que tu t'adosses contre ce mur derrière toi, sans lâcher ton regard d'elle. Elle ne t'a pas vu, et tu doutes qu'elle te voit, en fait, tu ne comptes pas vraiment la déranger mais pendant un court instant, tu restes là à apprécier la musique, elle t'apaise. C'était l'un de vos nombreux points communs, le piano, la musique. Pourtant, tu dois rentrer chez toi. Tu ne peux pas rester là, effrayé à l'idée de croiser Tadashi ou même une autre personne, car non, tu n'as pas envie de faire semblant aujourd'hui. Alors après de longues minutes à l'observer et à apprécier cette douce mélodie, tu daignes à décoller ton dos de ce mur, doucement, pour ne pas l'alarmer ni même qu'elle te voit, tu n'as pas envie de la couper dans un tel élan, alors que tu finis par quitter les lieux... Enfin, c'était ce que tu comptais faire.
Tu ne fais pas spécialement attention quand tu entends ces étudiants se marrer, en fait, tu ne les avais même pas vu... Les premières minutes, puisque tu finis par tourner ton visage dans leur direction, alors que tu passes presque le seuil de la porte, prêt à partir. Tu viens froncer les sourcils, remarquant qu'ils se trouvaient exactement où tu étais il y a quelques minutes à peine: en train de la regarder, elle. « Eh ! ». Jusqu'à ce qu'ils prennent la fuite, comme s'ils venaient de faire un sale coup, tu ne mets pas plus de temps à réagir et à te diriger de nouveau vers la porte tandis que tu entends Jia Li cogner derrière cette dernière. Ils l'ont vraiment enfermé là-dedans?! Tu as ce réflexe débile d'essayer d'ouvrir plusieurs fois la porte, mais rien à faire. « Jia Li, bouge pas, je vais te sortir de là. » Tu te tournes vivement vers là où se trouvaient ces personnes, aucune clé en vue. Parce qu'en plus, ils sont partis avec. Tu soupires non discrètement, dû à la colère qui t'envahie subitement, quelle bande de connards. Faire ça à Jia Li. Mais qui est cette fille, pour toi ? C'est simple, elle a une place spéciale dans ton cœur. Ton ex petite-amie, avec une histoire peu commune mais quand bien même, tu étais bien avec elle. Du temps a peut-être passé mais elle reste Jia Li. Tu ne pourras jamais l'oublier, ni elle, ni ce que vous aviez vécu tous les deux, ou faire comme si elle n'existait pas, tu l'aimes beaucoup trop pour ça même si ce ne sont plus ces mêmes sentiments qui vous lient, ces sentiments ont forgés cette relation forte, que vous avez aujourd'hui.
Heureusement que tu connais les lieux comme ta poche, puisque après quelques secondes de recherche, tu ne tardes pas à te diriger vers une autre salle où se trouve le double de clés de certaines pièces, tu t'en saisies d'une, revenant près de la porte, tu ne mets que très peu de temps à l'ouvrir. Tu pousses alors la porte, Jia Li devant tes yeux, tu reprends aussitôt la parole. « Ça va ? » lui demandes-tu, les sourcils froncés par l'agacement. Parce que non, on ne touche pas à Jia Li.
CODES LITTLE WOLF.
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Re: symphony (+) YURY | Lun 13 Nov - 17:57 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Absorbée, c’est le mot. Elle regarde chacune des touches sur lesquelles ses doigts s’appuient. Il n’y a que dans ces moments là qu’elle trouve une paix intérieure qui l’apaise et qui la fait repartir du bon pied, qui lui fait oublier les galères de son quotidien. Comme beaucoup de musiciens, Jia Li trouve son exutoire en la musique, pourtant, elle est privée de piano. Son beau père lui a mis en pièce le si beau piano qu’elle avait parce que dans la religion des extrémistes, la musique est symbole d’impureté ou de satanisme, elle ne se souvient plus. Alors oui, ce qu’elle fait est normalement interdit, prohibé par cette religion folle que sa mère s’entête à suivre avec son nouveau mari. Mais Jia Li n’est pas obligée de le faire, elle est si jeune, elle a la vie devant elle et elle compte bien en profiter. Au moins de ça. De la musique. Elle n’en fait pas chez elle mais elle a la chance d’avoir à dispositions des salles de musique à la FAC et c’est bien grâce à ça qu’elle survit, sinon, elle se serai déjà jetée de la fenêtre de sa chambre. Elle y a pensé un nombre incalculable de fois, pour dire vrai. A chaque fois qu’elle entendait son beau père rentrer du travail et trainer ses pieds d’ivrogne jusqu’à la porte de sa chambre qu’elle avait fermé à double tour. Il lui demandait d’ouvrir, mais elle ne lui ouvrait jamais. Elle avait peur de se retrouver seule avec lui, elle ne savait pas encore de quoi il était capable mais depuis ses 14 ans, âge auquel elle a eu ses règles, il avait changé de comportement. Il n’était plus ce beau père qui la considérait comme sa fille. Il était devenu bien plus protecteur, voire possessif et c’était aussi pour ça qu’elle avait tant de fois fugué. Mais c’était paradoxal. Une fois à New York, elle a eu le mal du pays, sa mère a commencé à lui manquer et le pays en général lui manquait. Elle adorait New York mais c’était une jungle des plus hostiles pour la fille paumée qu’elle était.
En repensant à tout ça, elle sent une larme couler le long de sa joue. Elle revoit le visage de son père, désespéré de la voir repartir en Corée du Sud. Oh, il lui manque son père. Toute sa famille côté paternelle lui manque, sa grand mère y compris. Sa grand mère s’était battue bec et ongle pour récupérer Jia Li chez elle tous les week-end puisque son père ne vivait plus dans le pays. Même ça, ça n’a pas été possible. Le juge s’est prononcé en faveur de la mère de Jia Li et ainsi, l’étudiante n’a plus eu le droit de voir sa grand-mère. Mais quelle vie… Pourquoi continuer de se faire du mal à ce point? C’est pour toutes ces raisons qu’elle a eu envie d’en finir. Mais il y avait quelque chose qui la faisait rester. La foi. Malgré tout le mal que cette religion a causé à sa famille, elle lui permet encore de s’accrocher à la vie. Elle croit aux miracles, elle en veut un pour elle. Elle veut un miracle ou bien un signe, quelque chose qui lui fera croire que la vie n’est pas terminée pour elle et que le meilleur est encore à venir. Or, même les choses bien qui lui arrive, elle n’arrive pas à les garder. La preuve, avec Yury. Il avait tout de bien ce garçon, il était patient et respectueux, détendu, il savait calmer ses angoisses et elle était en train de tomber amoureuse de lui, c’est aussi ce qui l’a effrayé en plus du tournant sérieux que prenait leur relation. Mais il était un de ses plus beaux souvenirs, le genre de souvenir auquel on pense avec le sourire, quoiqu’il arrive. La musique et Yury, c’était clairement deux choses qui lui permettaient de ne pas perdre totalement espoir en la vie.
Alors, quand elle entend la porte se fermer, elle lève les yeux et ses doigts cessent de jouer des touches. Elle se lève et va à la porte, elle tente d’ouvrir: c’est fermé. « Hey!!! Ouvrez moi!! » et ses mains se mettent à tambouriner contre la porte. Mais lorsqu’elle entend la voix de Yury retentit derrière, elle lève soudainement la tête, les sourcils froncés, le regard sur la grande porte d’entrée de la salle et ses mains cessent soudainement de frapper. Elle pense qu’elle a rêvé, que c’est parce qu’elle pensait justement à lui qu’elle a entendu sa voix. Elle pousse alors un soupir en tentant encore d’ouvrir la porte, et l’angoisse s’empare d’elle quand elle comprend qu’elle est enfermée. Elle n’a pas fait attention à la voix de Yury, elle reste persuadée que ses hallucinations lui jouent des tours. Elle force alors sur la poignée, elle tente d’ouvrir la porte à maintes reprises mais les nerfs prennent le dessus et elle n’essaye plus vraiment d’ouvrir la porte mais plutôt de se défouler sur cette poignée, les larmes lui montant aux yeux. Elle en a marre d’être la risée des idiots de cette école, ça commence à l’épuiser, elle veut se réveiller, elle veut se venger sur chacun d’eux. Elle continue alors de forcer sur la poignée lorsque la porte s’ouvre soudainement, laissant apparaître Yury. D’abord, la confusion. Elle croyait avoir rêvé mais pas tant que ça, en fait. Du coup, elle fait un pas en arrière, le regard étonné. Elle se demande, le temps d’une seconde, si c’est lui qui l’a enfermé ici mais l’idée s’envole bien aussitôt qu’il lui demande si elle va bien. Elle baisse les yeux vers les mains du jeune homme avant d’acquiescer plusieurs fois. « Oui, ça va. » Elle essaye de regarder au dessus de l’épaule de Yury, pour tenter d’apercevoir les fauteurs de trouble qui ont fait ça mais évidemment, il n’y a plus personne. Des lâches. Ses grands yeux foncés se posent alors sur le visage de son ex petit-ami, avant de lui sourire, encore un peu crispée. « Merci. » Heureusement qu’il était dans les parages à ce moment là, sinon elle aurait passé encore la nuit enfermée. « Tu… Tu faisais quoi ici? » Et elle se décale, pour se dégager du passage afin qu’il puisse pénétrer un peu plus dans la salle.
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Absorbée, c’est le mot. Elle regarde chacune des touches sur lesquelles ses doigts s’appuient. Il n’y a que dans ces moments là qu’elle trouve une paix intérieure qui l’apaise et qui la fait repartir du bon pied, qui lui fait oublier les galères de son quotidien. Comme beaucoup de musiciens, Jia Li trouve son exutoire en la musique, pourtant, elle est privée de piano. Son beau père lui a mis en pièce le si beau piano qu’elle avait parce que dans la religion des extrémistes, la musique est symbole d’impureté ou de satanisme, elle ne se souvient plus. Alors oui, ce qu’elle fait est normalement interdit, prohibé par cette religion folle que sa mère s’entête à suivre avec son nouveau mari. Mais Jia Li n’est pas obligée de le faire, elle est si jeune, elle a la vie devant elle et elle compte bien en profiter. Au moins de ça. De la musique. Elle n’en fait pas chez elle mais elle a la chance d’avoir à dispositions des salles de musique à la FAC et c’est bien grâce à ça qu’elle survit, sinon, elle se serai déjà jetée de la fenêtre de sa chambre. Elle y a pensé un nombre incalculable de fois, pour dire vrai. A chaque fois qu’elle entendait son beau père rentrer du travail et trainer ses pieds d’ivrogne jusqu’à la porte de sa chambre qu’elle avait fermé à double tour. Il lui demandait d’ouvrir, mais elle ne lui ouvrait jamais. Elle avait peur de se retrouver seule avec lui, elle ne savait pas encore de quoi il était capable mais depuis ses 14 ans, âge auquel elle a eu ses règles, il avait changé de comportement. Il n’était plus ce beau père qui la considérait comme sa fille. Il était devenu bien plus protecteur, voire possessif et c’était aussi pour ça qu’elle avait tant de fois fugué. Mais c’était paradoxal. Une fois à New York, elle a eu le mal du pays, sa mère a commencé à lui manquer et le pays en général lui manquait. Elle adorait New York mais c’était une jungle des plus hostiles pour la fille paumée qu’elle était.
En repensant à tout ça, elle sent une larme couler le long de sa joue. Elle revoit le visage de son père, désespéré de la voir repartir en Corée du Sud. Oh, il lui manque son père. Toute sa famille côté paternelle lui manque, sa grand mère y compris. Sa grand mère s’était battue bec et ongle pour récupérer Jia Li chez elle tous les week-end puisque son père ne vivait plus dans le pays. Même ça, ça n’a pas été possible. Le juge s’est prononcé en faveur de la mère de Jia Li et ainsi, l’étudiante n’a plus eu le droit de voir sa grand-mère. Mais quelle vie… Pourquoi continuer de se faire du mal à ce point? C’est pour toutes ces raisons qu’elle a eu envie d’en finir. Mais il y avait quelque chose qui la faisait rester. La foi. Malgré tout le mal que cette religion a causé à sa famille, elle lui permet encore de s’accrocher à la vie. Elle croit aux miracles, elle en veut un pour elle. Elle veut un miracle ou bien un signe, quelque chose qui lui fera croire que la vie n’est pas terminée pour elle et que le meilleur est encore à venir. Or, même les choses bien qui lui arrive, elle n’arrive pas à les garder. La preuve, avec Yury. Il avait tout de bien ce garçon, il était patient et respectueux, détendu, il savait calmer ses angoisses et elle était en train de tomber amoureuse de lui, c’est aussi ce qui l’a effrayé en plus du tournant sérieux que prenait leur relation. Mais il était un de ses plus beaux souvenirs, le genre de souvenir auquel on pense avec le sourire, quoiqu’il arrive. La musique et Yury, c’était clairement deux choses qui lui permettaient de ne pas perdre totalement espoir en la vie.
Alors, quand elle entend la porte se fermer, elle lève les yeux et ses doigts cessent de jouer des touches. Elle se lève et va à la porte, elle tente d’ouvrir: c’est fermé. « Hey!!! Ouvrez moi!! » et ses mains se mettent à tambouriner contre la porte. Mais lorsqu’elle entend la voix de Yury retentit derrière, elle lève soudainement la tête, les sourcils froncés, le regard sur la grande porte d’entrée de la salle et ses mains cessent soudainement de frapper. Elle pense qu’elle a rêvé, que c’est parce qu’elle pensait justement à lui qu’elle a entendu sa voix. Elle pousse alors un soupir en tentant encore d’ouvrir la porte, et l’angoisse s’empare d’elle quand elle comprend qu’elle est enfermée. Elle n’a pas fait attention à la voix de Yury, elle reste persuadée que ses hallucinations lui jouent des tours. Elle force alors sur la poignée, elle tente d’ouvrir la porte à maintes reprises mais les nerfs prennent le dessus et elle n’essaye plus vraiment d’ouvrir la porte mais plutôt de se défouler sur cette poignée, les larmes lui montant aux yeux. Elle en a marre d’être la risée des idiots de cette école, ça commence à l’épuiser, elle veut se réveiller, elle veut se venger sur chacun d’eux. Elle continue alors de forcer sur la poignée lorsque la porte s’ouvre soudainement, laissant apparaître Yury. D’abord, la confusion. Elle croyait avoir rêvé mais pas tant que ça, en fait. Du coup, elle fait un pas en arrière, le regard étonné. Elle se demande, le temps d’une seconde, si c’est lui qui l’a enfermé ici mais l’idée s’envole bien aussitôt qu’il lui demande si elle va bien. Elle baisse les yeux vers les mains du jeune homme avant d’acquiescer plusieurs fois. « Oui, ça va. » Elle essaye de regarder au dessus de l’épaule de Yury, pour tenter d’apercevoir les fauteurs de trouble qui ont fait ça mais évidemment, il n’y a plus personne. Des lâches. Ses grands yeux foncés se posent alors sur le visage de son ex petit-ami, avant de lui sourire, encore un peu crispée. « Merci. » Heureusement qu’il était dans les parages à ce moment là, sinon elle aurait passé encore la nuit enfermée. « Tu… Tu faisais quoi ici? » Et elle se décale, pour se dégager du passage afin qu’il puisse pénétrer un peu plus dans la salle.
CODES LITTLE WOLF.
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Re: symphony (+) YURY | Lun 18 Déc - 18:47 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Jia Li et toi avez une relation des plus... Comment peut-on dire ça, spéciale ? Ton ex petite-amie. Rien d'extraordinaire dit comme ça mais pour toi, ce petit bout de femme l'a toujours été, spéciale. Sûrement parce qu'il s'agit de ta plus belle histoire d'amour jusqu'à présent. La plus sincère, la plus puissante, le genre de relations qu'on ne pourrait oublier et puis de toute façon, tu n'as aucune envie d'effacer cette partie de ta vie, tu n'as aucune envie d'effacer Jia Li, de ta vie, faire comme si elle n'avait jamais existé, d'agir comme un simple inconnu avec elle. Il s'est passé ce qu'il s'est passé mais tu ne lui en veux pas pour autant, ce n'est pas ton genre et... Elle reste une femme qui a énormément compté pour toi, et compte toujours autant. Vous aviez été amoureux, tous les deux, complètement fous l'un de l'autre. Tu aurais sans doute été capable de tout pour elle mais la vie en a décidé autrement, elle a eu peur, ouais... Il n'y avait pas de quoi. Tu avais tenté de la rassurer, pourtant, t'as fait de ton mieux mais à croire que le destin ne voulait plus vous voir tous les deux, ça t'a fait mal, évidemment. Tu as mis du temps à l'oublier, du moins, sentimentalement mais tu as fini par te faire une raison. Après tout, elle fait toujours partie de ta vie... Tu n'aurais sûrement pas supporté le contraire, d'ailleurs. Oui, votre relation a beau être telle qu'elle est actuellement, tu sais que tu ne serais pas le même si tu n'avais plus Jia Li dans ta vie. Et ça se voit, sans doute, il suffit que vous vous échangiez un seul regard pour comprendre que vous n'êtes pas que des simples amis l'un pour l'autre, et encore moins des inconnus. Non, vous avez des souvenirs communs, des souvenirs heureux que rien ni personne ne pourra jamais effacer. Vous aviez eu une vie tous les deux, avant que tout ça ne s'arrête sans doute un peu trop brutalement, sans que tu puisses le voir venir.
Si tu n'avais pas pris le temps d'apprécier sa musique, ces étudiants l'auraient sûrement enfermés là-dedans pendant plusieurs heures, et le simple fait d'y penser te fait serrer les dents. Bien entendu, ces jeunes se sont sauvés avant même de voir le résultat de leur petite manège, résultat des courses? Plus de clé. Tu la vois forcer sur la poignée de porte, de l'autre côté de cette dernière, sans doute perdue et terrifiée. C'est aussi pour cette raison que tu prends rapidement la parole, tu sais qu'elle reconnaîtra ta voix de toute façon et puis, tu espères par là pouvoir la rassurer. Elle saura très bien que tu ne la laisseras pas enfermée ici sans bouger le petit doigt. Mais heureusement que ces lieux n'ont aucun secret pour toi (du moins, tu penses) puisqu'il ne te suffit que de quelques minutes avant de trouver le double des clés dans une salle non loin de toi, et une fois chose faite, tu reviens pour lui ouvrir finalement la porte. Tu ne sais pas pourquoi elle paraît si étonnée, tu lui avais tout de même parlé derrière la porte mais à en voir sa réaction, tu as cette impression qu'elle ne t'a pas entendu, qu'elle ne s'attendait pas à te voir ici... Pas toi, en tout cas. « Oui, ça va. » Alors quand elle tente de regarder derrière toi afin de voir qui sont ces personnes qui ont pu l'enfermer, tu as ce réflexe de tourner légèrement ton visage. Ils sont partis, maintenant. Alors tu cherches à nouveau son regard et lorsqu'elle le pose enfin sur toi, Jia Li reprend rapidement la parole. « Merci. » un sourire légèrement crispé dessiné sur les lèvres, toi, tu lui réponds par un sourire plus assuré, sincère. « Tu… Tu faisais quoi ici? » te demande t-elle finalement, te laissant assez de place pour entrer dans la pièce et c'est ce que tu fais, tu n'hésites pas plus que ça avant de faire quelques pas, pénétrant dans les lieux. « Je suis venu récupéré une clé USB que j'avais oublié ici cet aprem... » lui réponds-tu, détournant le regard vers ce piano alors qu'un tendre sourire prend place sur tes lèvres. « Et puis je t'ai écouté joué. » Tu as toujours adoré l'écouter. Vous partagiez aussi cette même passion pour la musique, après tout, vous êtes deux pianistes.
Tu prends alors place sur le siège, face au piano, regardant les touches toujours avec ce même doux sourire sur les lèvres avant de reposer ton regard sur Jia Li. « Clean Bandit, hm? » Tu avais reconnu la musique, il faut avouer qu'elle l'a joué à merveille. D'ailleurs, tu finis même par reposer ton regard sur les touches du piano, tournant ton corps dans la direction de l'instrument tout en posant tes deux mains sur ces dernières. Tu n'as pas étudié cette musique mais tu connais quelques petites choses grâce à ton oreille musicale, et puis, tu l'as entendu joué, encore une fois. C'est pour cette raison que tu enchaînes quelques petites notes de cette même musique avant de t'arrêter, tournant ton visage vers ton ex petite-amie. « Tu peux terminer la chanson... » Tu essayes de la détendre, de lui changer un peu les idées après ce qu'elle vient de subir, surtout qu'elle t'a laissé entrer ici, te laissant comprendre que tu ne la dérangeais pas. C'est vrai quoi, elle ne va pas laisser ces étudiants la couper en plein élan. Alors tu te pousses légèrement sur le siège, lui laissant assez de place pour qu'elle vienne s'installer, tu retires même tes mains du piano. Ça te fait du bien de l'entendre jouer, ça te fait penser à autre chose et en ce moment, tu en as grandement besoin. Tu lui adresses alors une moue des plus adorables, terminant avec un : « Tu sais que je suis un bon public. » Toujours.
✻✻✻
Jia Li et toi avez une relation des plus... Comment peut-on dire ça, spéciale ? Ton ex petite-amie. Rien d'extraordinaire dit comme ça mais pour toi, ce petit bout de femme l'a toujours été, spéciale. Sûrement parce qu'il s'agit de ta plus belle histoire d'amour jusqu'à présent. La plus sincère, la plus puissante, le genre de relations qu'on ne pourrait oublier et puis de toute façon, tu n'as aucune envie d'effacer cette partie de ta vie, tu n'as aucune envie d'effacer Jia Li, de ta vie, faire comme si elle n'avait jamais existé, d'agir comme un simple inconnu avec elle. Il s'est passé ce qu'il s'est passé mais tu ne lui en veux pas pour autant, ce n'est pas ton genre et... Elle reste une femme qui a énormément compté pour toi, et compte toujours autant. Vous aviez été amoureux, tous les deux, complètement fous l'un de l'autre. Tu aurais sans doute été capable de tout pour elle mais la vie en a décidé autrement, elle a eu peur, ouais... Il n'y avait pas de quoi. Tu avais tenté de la rassurer, pourtant, t'as fait de ton mieux mais à croire que le destin ne voulait plus vous voir tous les deux, ça t'a fait mal, évidemment. Tu as mis du temps à l'oublier, du moins, sentimentalement mais tu as fini par te faire une raison. Après tout, elle fait toujours partie de ta vie... Tu n'aurais sûrement pas supporté le contraire, d'ailleurs. Oui, votre relation a beau être telle qu'elle est actuellement, tu sais que tu ne serais pas le même si tu n'avais plus Jia Li dans ta vie. Et ça se voit, sans doute, il suffit que vous vous échangiez un seul regard pour comprendre que vous n'êtes pas que des simples amis l'un pour l'autre, et encore moins des inconnus. Non, vous avez des souvenirs communs, des souvenirs heureux que rien ni personne ne pourra jamais effacer. Vous aviez eu une vie tous les deux, avant que tout ça ne s'arrête sans doute un peu trop brutalement, sans que tu puisses le voir venir.
Si tu n'avais pas pris le temps d'apprécier sa musique, ces étudiants l'auraient sûrement enfermés là-dedans pendant plusieurs heures, et le simple fait d'y penser te fait serrer les dents. Bien entendu, ces jeunes se sont sauvés avant même de voir le résultat de leur petite manège, résultat des courses? Plus de clé. Tu la vois forcer sur la poignée de porte, de l'autre côté de cette dernière, sans doute perdue et terrifiée. C'est aussi pour cette raison que tu prends rapidement la parole, tu sais qu'elle reconnaîtra ta voix de toute façon et puis, tu espères par là pouvoir la rassurer. Elle saura très bien que tu ne la laisseras pas enfermée ici sans bouger le petit doigt. Mais heureusement que ces lieux n'ont aucun secret pour toi (du moins, tu penses) puisqu'il ne te suffit que de quelques minutes avant de trouver le double des clés dans une salle non loin de toi, et une fois chose faite, tu reviens pour lui ouvrir finalement la porte. Tu ne sais pas pourquoi elle paraît si étonnée, tu lui avais tout de même parlé derrière la porte mais à en voir sa réaction, tu as cette impression qu'elle ne t'a pas entendu, qu'elle ne s'attendait pas à te voir ici... Pas toi, en tout cas. « Oui, ça va. » Alors quand elle tente de regarder derrière toi afin de voir qui sont ces personnes qui ont pu l'enfermer, tu as ce réflexe de tourner légèrement ton visage. Ils sont partis, maintenant. Alors tu cherches à nouveau son regard et lorsqu'elle le pose enfin sur toi, Jia Li reprend rapidement la parole. « Merci. » un sourire légèrement crispé dessiné sur les lèvres, toi, tu lui réponds par un sourire plus assuré, sincère. « Tu… Tu faisais quoi ici? » te demande t-elle finalement, te laissant assez de place pour entrer dans la pièce et c'est ce que tu fais, tu n'hésites pas plus que ça avant de faire quelques pas, pénétrant dans les lieux. « Je suis venu récupéré une clé USB que j'avais oublié ici cet aprem... » lui réponds-tu, détournant le regard vers ce piano alors qu'un tendre sourire prend place sur tes lèvres. « Et puis je t'ai écouté joué. » Tu as toujours adoré l'écouter. Vous partagiez aussi cette même passion pour la musique, après tout, vous êtes deux pianistes.
Tu prends alors place sur le siège, face au piano, regardant les touches toujours avec ce même doux sourire sur les lèvres avant de reposer ton regard sur Jia Li. « Clean Bandit, hm? » Tu avais reconnu la musique, il faut avouer qu'elle l'a joué à merveille. D'ailleurs, tu finis même par reposer ton regard sur les touches du piano, tournant ton corps dans la direction de l'instrument tout en posant tes deux mains sur ces dernières. Tu n'as pas étudié cette musique mais tu connais quelques petites choses grâce à ton oreille musicale, et puis, tu l'as entendu joué, encore une fois. C'est pour cette raison que tu enchaînes quelques petites notes de cette même musique avant de t'arrêter, tournant ton visage vers ton ex petite-amie. « Tu peux terminer la chanson... » Tu essayes de la détendre, de lui changer un peu les idées après ce qu'elle vient de subir, surtout qu'elle t'a laissé entrer ici, te laissant comprendre que tu ne la dérangeais pas. C'est vrai quoi, elle ne va pas laisser ces étudiants la couper en plein élan. Alors tu te pousses légèrement sur le siège, lui laissant assez de place pour qu'elle vienne s'installer, tu retires même tes mains du piano. Ça te fait du bien de l'entendre jouer, ça te fait penser à autre chose et en ce moment, tu en as grandement besoin. Tu lui adresses alors une moue des plus adorables, terminant avec un : « Tu sais que je suis un bon public. » Toujours.
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Re: symphony (+) YURY | Mar 30 Jan - 17:16 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Son coeur bat toujours la chamade quand elle croise le regard de Yury. Ce doit être les effets de tous ces sentiments mélangés ensemble, la joie de le voir mais aussi la tristesse de l’avoir laissé partir ou de l’avoir forcé à partir, du moins. Et cette impression se renforce quand elle le voit sourire, quand elle voit qu’il ne lui en veut pas. C’était le ciel qui l’envoyait, et pourtant, le ciel lui a pris ce qu’il avait de plus cher en ce monde et Jia Li sait à quel point il souffre, silencieusement, de l’absence de son alter ego. Elle aurait voulu lui rendre la blessure plus supportable mais elle n’a pas été capable de combattre sa peur des sentiments et du tournant sérieux que prenait leur relation. A-t-elle à se plaindre? Elle ne l’a pas perdu définitivement, la preuve. Il est encore là, présent pour elle, pour l’aider à se sortir des pièges que lui tendent certains abrutis. Comme ce soir, alors qu’elle était concentrée à jouer du piano. Sans lui, elle aurait encore passé la nuit dans une pièce sombre et froide de l’école, sans pouvoir prévenir sa mère de l’incident. Sans pouvoir prévenir personne. Elle est un peu déstabilisée Jia, et c’est normal après tout. Elle sait pas comment se comporter avec lui, ni avec les autres me direz-vous mais Yury c’est particulier, ça l’a toujours été. Elle l’aime si fort mais elle culpabilise à l’idée de l’avoir fait souffrir tout autant qu’elle s’est elle-même faite souffrir. Néanmoins, elle se dégage de l’entrée pour le laisser entrer dans la salle de musique en lui demandant ce qu’il faisait ici. Elle veille à fermer la porte après le passage du jeune homme, écoutant sa réponse. Il était venu récupérer une clé USB, à la base. Avant d’entendre ces notes qui ont du attirer son attention. Il l’écoutait jouer… Le coeur de la brunette rate un battement tandis qu’elle affiche un sourire reconnaissant. Ils ont ça en commun: l’amour de la musique. Et d’ailleurs, il lui sort tout de suite le nom du groupe, ce qui fait sourire Jia, avant qu’elle n’esquisse un sourire. « Hm. » répond-elle à sa question. « J’écoute pas trop la radio mais celle-ci, il m’a suffi de l’entendre une fois pour l’aimer. » et pour aller chercher sur Youtube le clip, et la version acoustique qu’elle a vite appris.
Yury pose les mains sur les touches du piano, sous le regard attentif de la brune. Est-ce qu’il peut jouer la musique? Apparemment oui, puisqu’il se met à jouer quelques notes si facilement que Jia Li esquisse un sourire amusé. Il a l’oreille musicale, ça aussi elle le sait, et elle l’a toujours admiré pour ça. Sa facilité à retranscrire toutes les notes sur un instrument, et quand ils étaient ensemble, ils s’amusaient souvent à faire des duos. Jia Li, elle, ne sait que jouer du piano, elle n’a pas appris le reste bien qu’elle aurait voulu. Ses yeux bruns suivent les doigts de Yury, les regardant danser sur les touches, avant qu’il ne s’arrête pour la regarder, lui suggérant de terminer la chanson. Un sourire aux lèvres, elle le voit se décaler un peu du siège pour lui laisser la place de s’installer, ce qu’elle ne tarde pas à faire, lançant un rapide regard à son ex petit-ami, toujours souriante. « Je sais, je dirais même que tu es le meilleur public. » Elle range ses cheveux sur son épaule gauche et fait tourner ses poignets, avant de reprendre la chanson où elle s’était arrêtée. Et bien sûr, de tête, elle reproduit chacune des notes jusqu’à la fin, 2 minutes de mélodie pure et si douce à l’oreille, un moment calme, reposant surtout après ce qui venait de se passer. Quand elle y pense, elle se sent triste à l’idée de ne pas avoir sa place dans cette école. Mais c’était son choix de rentrer en Corée du Sud, elle ne comptait pas quitter Yonsei, elle comptait bien y rester, subir, encaisser mais sortir de là avec son diplôme, ô combien cela sera dur parfois. Mais elle sait qu’elle aura toujours quelqu’un pour veiller sur elle, et ce quelqu’un se trouve juste à ses côtés.
Elle termine la chanson sur la note finale, avant de tourner la tête vers Yury, un sourire aux lèvres. « Alors? Tu as apprécié? » demande-t-elle, intéressée. Sait-on jamais, elle doit peut-être encore un peu se perfectionner et qui mieux que Yury pour la conseiller? A sa réponse, la brunette esquisse un sourire radieux avant de baisser la tête un instant, laissant un silence s’installer. Un silence qui en dit long sur les deux, mais qu’importe, un silence qu’elle apprécie. Elle lève discrètement les yeux pour le regarder, le scruter du regard afin de savoir pourquoi elle a le sentiment que ce qu’elle voit n’est qu’un masque? Pourquoi il semble si triste, au fond? Si… déchiré? « Tu traverses une mauvaise période… N’est-ce pas? Je le vois. » Elle plisse un peu les lèvres avant de poser doucement sa main froide sur la sienne comme signe d’entraide et de soutien. « Tu veux en parler? »
✻✻✻
Son coeur bat toujours la chamade quand elle croise le regard de Yury. Ce doit être les effets de tous ces sentiments mélangés ensemble, la joie de le voir mais aussi la tristesse de l’avoir laissé partir ou de l’avoir forcé à partir, du moins. Et cette impression se renforce quand elle le voit sourire, quand elle voit qu’il ne lui en veut pas. C’était le ciel qui l’envoyait, et pourtant, le ciel lui a pris ce qu’il avait de plus cher en ce monde et Jia Li sait à quel point il souffre, silencieusement, de l’absence de son alter ego. Elle aurait voulu lui rendre la blessure plus supportable mais elle n’a pas été capable de combattre sa peur des sentiments et du tournant sérieux que prenait leur relation. A-t-elle à se plaindre? Elle ne l’a pas perdu définitivement, la preuve. Il est encore là, présent pour elle, pour l’aider à se sortir des pièges que lui tendent certains abrutis. Comme ce soir, alors qu’elle était concentrée à jouer du piano. Sans lui, elle aurait encore passé la nuit dans une pièce sombre et froide de l’école, sans pouvoir prévenir sa mère de l’incident. Sans pouvoir prévenir personne. Elle est un peu déstabilisée Jia, et c’est normal après tout. Elle sait pas comment se comporter avec lui, ni avec les autres me direz-vous mais Yury c’est particulier, ça l’a toujours été. Elle l’aime si fort mais elle culpabilise à l’idée de l’avoir fait souffrir tout autant qu’elle s’est elle-même faite souffrir. Néanmoins, elle se dégage de l’entrée pour le laisser entrer dans la salle de musique en lui demandant ce qu’il faisait ici. Elle veille à fermer la porte après le passage du jeune homme, écoutant sa réponse. Il était venu récupérer une clé USB, à la base. Avant d’entendre ces notes qui ont du attirer son attention. Il l’écoutait jouer… Le coeur de la brunette rate un battement tandis qu’elle affiche un sourire reconnaissant. Ils ont ça en commun: l’amour de la musique. Et d’ailleurs, il lui sort tout de suite le nom du groupe, ce qui fait sourire Jia, avant qu’elle n’esquisse un sourire. « Hm. » répond-elle à sa question. « J’écoute pas trop la radio mais celle-ci, il m’a suffi de l’entendre une fois pour l’aimer. » et pour aller chercher sur Youtube le clip, et la version acoustique qu’elle a vite appris.
Yury pose les mains sur les touches du piano, sous le regard attentif de la brune. Est-ce qu’il peut jouer la musique? Apparemment oui, puisqu’il se met à jouer quelques notes si facilement que Jia Li esquisse un sourire amusé. Il a l’oreille musicale, ça aussi elle le sait, et elle l’a toujours admiré pour ça. Sa facilité à retranscrire toutes les notes sur un instrument, et quand ils étaient ensemble, ils s’amusaient souvent à faire des duos. Jia Li, elle, ne sait que jouer du piano, elle n’a pas appris le reste bien qu’elle aurait voulu. Ses yeux bruns suivent les doigts de Yury, les regardant danser sur les touches, avant qu’il ne s’arrête pour la regarder, lui suggérant de terminer la chanson. Un sourire aux lèvres, elle le voit se décaler un peu du siège pour lui laisser la place de s’installer, ce qu’elle ne tarde pas à faire, lançant un rapide regard à son ex petit-ami, toujours souriante. « Je sais, je dirais même que tu es le meilleur public. » Elle range ses cheveux sur son épaule gauche et fait tourner ses poignets, avant de reprendre la chanson où elle s’était arrêtée. Et bien sûr, de tête, elle reproduit chacune des notes jusqu’à la fin, 2 minutes de mélodie pure et si douce à l’oreille, un moment calme, reposant surtout après ce qui venait de se passer. Quand elle y pense, elle se sent triste à l’idée de ne pas avoir sa place dans cette école. Mais c’était son choix de rentrer en Corée du Sud, elle ne comptait pas quitter Yonsei, elle comptait bien y rester, subir, encaisser mais sortir de là avec son diplôme, ô combien cela sera dur parfois. Mais elle sait qu’elle aura toujours quelqu’un pour veiller sur elle, et ce quelqu’un se trouve juste à ses côtés.
Elle termine la chanson sur la note finale, avant de tourner la tête vers Yury, un sourire aux lèvres. « Alors? Tu as apprécié? » demande-t-elle, intéressée. Sait-on jamais, elle doit peut-être encore un peu se perfectionner et qui mieux que Yury pour la conseiller? A sa réponse, la brunette esquisse un sourire radieux avant de baisser la tête un instant, laissant un silence s’installer. Un silence qui en dit long sur les deux, mais qu’importe, un silence qu’elle apprécie. Elle lève discrètement les yeux pour le regarder, le scruter du regard afin de savoir pourquoi elle a le sentiment que ce qu’elle voit n’est qu’un masque? Pourquoi il semble si triste, au fond? Si… déchiré? « Tu traverses une mauvaise période… N’est-ce pas? Je le vois. » Elle plisse un peu les lèvres avant de poser doucement sa main froide sur la sienne comme signe d’entraide et de soutien. « Tu veux en parler? »
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Re: symphony (+) YURY | Mer 14 Mar - 0:17 Citer EditerSupprimer
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I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
C'est un lien fort qui vous lie, Jia Li et toi, et rien ni personne ne pourra jamais changer ça. Sans doute parce que vous aviez vécu certaines choses uniques ensemble. Tu étais heureux lorsque tu étais avec elle, vous étiez jeunes, peut-être oui, mais tu étais bien. C'était sans doute un peu trop tôt pour penser à l'avenir, et puis toi, tu es du genre à profiter de l'instant présent sans te poser de question et c'est ce que tu as fait avec elle. Si tu lui en veux ? Non, pas du tout. Comment pourrais-tu? Pourtant, il y a eu ces moments d'incompréhension, ces moments de tristesse parce que oui, tu étais amoureux d'elle, et tu n'as pas supporté de voir votre histoire crouler, s'échapper entre tes doigts sans rien pouvoir faire, sans comprendre. Tu as fini par la comprendre cela dit, mais tu sais que vous êtes clairement passé à côté de quelque chose. Tu as réussi à te consoler, en te disant qu'au moins, tu ne l'avais pas totalement perdu, Jia Li. Tu n'imagines clairement plus ta vie sans elle, plus après avoir vécu toutes ces choses, plus après ces sentiments. Alors oui, c'est un lien fort qui vous unie tous les deux. Tu seras toujours là pour elle, et elle le sait. Peu importe le jour, peu importe l'endroit, peu importe l'heure, tu seras là. Toi qui en ce moment préfère rester seul, attendre que ce nuage pluvieux passe pour faire ensuite place au beau temps, là, tu restes avec elle. C'est peut-être inconscient mais tu sais que tu n'iras pas mal à ses côtés, elle te connaît, Jia Li.
Doucement, tu poses tes mains sur le piano, commençant à jouer quelques notes en usant de ton oreille musicale et de ta mémoire. Tu n'as pas les partitions devant toi mais tu parviens tout de même à jouer quelque chose de ressemblant, et tu en souris, tendrement, avant de te tourner vers ton ex petite-amie. Elle sourit, elle aussi, et tu lui suggères de terminer la chanson, ça serait quand même dommage de tout arrêter à causes de ces idiots, non? Surtout qu'ils auront eu ce qu'ils veulent, en quelques sortes, tu veux un peu rattraper tout ça même si ce ne sont pas tes erreurs. C'est plus fort que toi, tu n'as pas envie de la savoir mal. Tu souris de plus belle lorsqu'elle te dit que tu es le meilleur public, touché. Il est vrai que pour elle, tu seras toujours un bon public et ça, personne ne peut le nier, même pas toi. Jia Li ne met pas plus de temps à reprendre la musique là où elle s'était arrêté, tu suis d'abord ses doigts du regard, laissant tes oreilles apprécier cette douce mélodie qu'elle t'offre. Tu as toujours ce léger sourire, rapidement cassée par ton état du moment mais il est là, elle t'apaise, ça t’attendrit. Jia Li est une très bonne musicienne mais ça, tu le savais déjà, tu te rappelles l'époque où vous passiez votre temps à jouer tous les deux. Oui... Vous étiez un bon duo, dans tous les sens du terme. Tu as l'impression que cette mélodie efface, pendant un court moment, tous ces mauvais sentiments que tu peux ressentir en ce moment. Qui efface aussi l'incident qui vient de se produire, en fait, pendant quelques instants, toutes les mauvaises choses disparaissent.
Jia Li joue les dernières notes de cette chanson au piano, doucement, avant d'enfin laisser un léger silence s'installer, court silence qu'elle brise rapidement en te demandant ton avis. Tu ne tardes pas à lui répondre, le plus sincèrement possible parce que oui, elle sait très bien que tu apprécies ce qu'elle fait. « C'était parfait, comme d'habitude. » C'est flatteur mais c'est surtout la vérité, rare sont les fois où tu as connu des personnes aussi douées que ton ex petite-amie derrière un piano. « J'ai adoré. » souffles-tu, affichant sur ton visage, un sourire sincère et attendri. Mais après ça, c'est un silence qui s'installe entre vous, un silence qui n'aurait sans doute jamais existé si tu ne traversais pas cette période difficile, si tu étais toi-même mais ce n'est pas le cas. Tu tentes de le cacher mais est-ce que tu peux vraiment lui cacher quelque chose ? Ses paroles te le prouvent, et tu ne luteras pas. Déjà parce que tu détestes mentir, et encore moins à Jia Li, mais aussi et surtout parce qu'elle le sait, elle le voit. Tu sais qu'elle te connaît par cœur. Tu réunis le reste de tes forces pour continuer de sourire tendrement, un sourire qui te sert de bouclier, de courage pour ne pas laisser cette sombre période avoir raison de toi. « Si, ça va... » Tu ne cherches pas à lui mentir, il n'y a simplement rien de grave, du moins, aux yeux des autres. Et puis, c'est comme ça tous les ans à cette période de l'année. Tu baisses doucement le regard sur sa main qu'elle dépose sur la tienne, ressentant ce soutien qu'elle tente de te transmettre par ce geste. Tu continues de fixer cet échange, comme si cela pouvait te donner de la force. « C'est juste que... » Tu n'aimes pas vraiment parler de ta sœur, rouvrir cette plaie mais malheureusement, tu n'as parfois pas le choix. Tu en as juste marre de souffrir de son absence, marre d'être dans cet état, tu as beau tenter de te convaincre du contraire, tu as l'impression que ta vie s'est arrêtée en même temps que la sienne. Tu relèves doucement le regard vers Jia Li, le plantant dans le sien, avant de finalement lui souffler : « C'est bientôt son anniversaire. » Tu en oublies le tien, depuis de nombreuses années déjà, mais pour une fois tu le précises, afin qu'elle comprenne que tu parles bel et bien de ta sœur jumelle, même si elle n'aura sans doute pas besoin de ça pour le comprendre « Notre anniversaire. » Un léger sourire cassée par la tristesse, un sourire brisée mais qui se doit d'être là pour ne pas que tu t'effondres. « Savoir que je le passerai encore une fois sans elle me fait... beaucoup trop de mal. » Mais tu n'es pas ici pour te plaindre, ni pour qu'elle s'inquiète pour alors, alors tu reprends rapidement « Mais ça va aller, ça ira mieux dans quelques temps, quand cette date sera passée. » Ton sourire s'agrandit, tu utilises tes dernières forces pour le faire dans le but de la rassurer.
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C'est un lien fort qui vous lie, Jia Li et toi, et rien ni personne ne pourra jamais changer ça. Sans doute parce que vous aviez vécu certaines choses uniques ensemble. Tu étais heureux lorsque tu étais avec elle, vous étiez jeunes, peut-être oui, mais tu étais bien. C'était sans doute un peu trop tôt pour penser à l'avenir, et puis toi, tu es du genre à profiter de l'instant présent sans te poser de question et c'est ce que tu as fait avec elle. Si tu lui en veux ? Non, pas du tout. Comment pourrais-tu? Pourtant, il y a eu ces moments d'incompréhension, ces moments de tristesse parce que oui, tu étais amoureux d'elle, et tu n'as pas supporté de voir votre histoire crouler, s'échapper entre tes doigts sans rien pouvoir faire, sans comprendre. Tu as fini par la comprendre cela dit, mais tu sais que vous êtes clairement passé à côté de quelque chose. Tu as réussi à te consoler, en te disant qu'au moins, tu ne l'avais pas totalement perdu, Jia Li. Tu n'imagines clairement plus ta vie sans elle, plus après avoir vécu toutes ces choses, plus après ces sentiments. Alors oui, c'est un lien fort qui vous unie tous les deux. Tu seras toujours là pour elle, et elle le sait. Peu importe le jour, peu importe l'endroit, peu importe l'heure, tu seras là. Toi qui en ce moment préfère rester seul, attendre que ce nuage pluvieux passe pour faire ensuite place au beau temps, là, tu restes avec elle. C'est peut-être inconscient mais tu sais que tu n'iras pas mal à ses côtés, elle te connaît, Jia Li.
Doucement, tu poses tes mains sur le piano, commençant à jouer quelques notes en usant de ton oreille musicale et de ta mémoire. Tu n'as pas les partitions devant toi mais tu parviens tout de même à jouer quelque chose de ressemblant, et tu en souris, tendrement, avant de te tourner vers ton ex petite-amie. Elle sourit, elle aussi, et tu lui suggères de terminer la chanson, ça serait quand même dommage de tout arrêter à causes de ces idiots, non? Surtout qu'ils auront eu ce qu'ils veulent, en quelques sortes, tu veux un peu rattraper tout ça même si ce ne sont pas tes erreurs. C'est plus fort que toi, tu n'as pas envie de la savoir mal. Tu souris de plus belle lorsqu'elle te dit que tu es le meilleur public, touché. Il est vrai que pour elle, tu seras toujours un bon public et ça, personne ne peut le nier, même pas toi. Jia Li ne met pas plus de temps à reprendre la musique là où elle s'était arrêté, tu suis d'abord ses doigts du regard, laissant tes oreilles apprécier cette douce mélodie qu'elle t'offre. Tu as toujours ce léger sourire, rapidement cassée par ton état du moment mais il est là, elle t'apaise, ça t’attendrit. Jia Li est une très bonne musicienne mais ça, tu le savais déjà, tu te rappelles l'époque où vous passiez votre temps à jouer tous les deux. Oui... Vous étiez un bon duo, dans tous les sens du terme. Tu as l'impression que cette mélodie efface, pendant un court moment, tous ces mauvais sentiments que tu peux ressentir en ce moment. Qui efface aussi l'incident qui vient de se produire, en fait, pendant quelques instants, toutes les mauvaises choses disparaissent.
Jia Li joue les dernières notes de cette chanson au piano, doucement, avant d'enfin laisser un léger silence s'installer, court silence qu'elle brise rapidement en te demandant ton avis. Tu ne tardes pas à lui répondre, le plus sincèrement possible parce que oui, elle sait très bien que tu apprécies ce qu'elle fait. « C'était parfait, comme d'habitude. » C'est flatteur mais c'est surtout la vérité, rare sont les fois où tu as connu des personnes aussi douées que ton ex petite-amie derrière un piano. « J'ai adoré. » souffles-tu, affichant sur ton visage, un sourire sincère et attendri. Mais après ça, c'est un silence qui s'installe entre vous, un silence qui n'aurait sans doute jamais existé si tu ne traversais pas cette période difficile, si tu étais toi-même mais ce n'est pas le cas. Tu tentes de le cacher mais est-ce que tu peux vraiment lui cacher quelque chose ? Ses paroles te le prouvent, et tu ne luteras pas. Déjà parce que tu détestes mentir, et encore moins à Jia Li, mais aussi et surtout parce qu'elle le sait, elle le voit. Tu sais qu'elle te connaît par cœur. Tu réunis le reste de tes forces pour continuer de sourire tendrement, un sourire qui te sert de bouclier, de courage pour ne pas laisser cette sombre période avoir raison de toi. « Si, ça va... » Tu ne cherches pas à lui mentir, il n'y a simplement rien de grave, du moins, aux yeux des autres. Et puis, c'est comme ça tous les ans à cette période de l'année. Tu baisses doucement le regard sur sa main qu'elle dépose sur la tienne, ressentant ce soutien qu'elle tente de te transmettre par ce geste. Tu continues de fixer cet échange, comme si cela pouvait te donner de la force. « C'est juste que... » Tu n'aimes pas vraiment parler de ta sœur, rouvrir cette plaie mais malheureusement, tu n'as parfois pas le choix. Tu en as juste marre de souffrir de son absence, marre d'être dans cet état, tu as beau tenter de te convaincre du contraire, tu as l'impression que ta vie s'est arrêtée en même temps que la sienne. Tu relèves doucement le regard vers Jia Li, le plantant dans le sien, avant de finalement lui souffler : « C'est bientôt son anniversaire. » Tu en oublies le tien, depuis de nombreuses années déjà, mais pour une fois tu le précises, afin qu'elle comprenne que tu parles bel et bien de ta sœur jumelle, même si elle n'aura sans doute pas besoin de ça pour le comprendre « Notre anniversaire. » Un léger sourire cassée par la tristesse, un sourire brisée mais qui se doit d'être là pour ne pas que tu t'effondres. « Savoir que je le passerai encore une fois sans elle me fait... beaucoup trop de mal. » Mais tu n'es pas ici pour te plaindre, ni pour qu'elle s'inquiète pour alors, alors tu reprends rapidement « Mais ça va aller, ça ira mieux dans quelques temps, quand cette date sera passée. » Ton sourire s'agrandit, tu utilises tes dernières forces pour le faire dans le but de la rassurer.
CODES LITTLE WOLF.
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Re: symphony (+) YURY | Mar 1 Mai - 19:13 Citer EditerSupprimer
EVERYDAY YOU'RE HERE I'M HEALING
ft. yurybb ♥
I can't find the key without you. And when you’re gone, I feel incomplete, so if you want the truth, I just wanna be part of your symphony
Personne ne se soucie de toi, ni de ce que tu ressens quand tu te fais malmener de la sorte. Le seul qui s’en est soucié à ce jour, il est face à toi. Pas étonnant que tu aies toujours des papillons dans le ventre quand tu le vois. Yury n’a jamais été un garçon comme les autres. Il était bien mieux que tous les autres, il sortait du lot. C’est sûrement pour ça aussi que tu l’as aimé. Fort. Plus fort que tu n’avais jamais aimé dans ta vie. Ça a permis à certaines mauvaises langues qui te disaient sans coeur de se taire. Toi, sans coeur? C’est tout l’inverse. Si on te l’avait pas autant piétiné, tu saurais peut-être le dévoiler un peu plus au monde, mais t’en es incapable. T’as tellement peur qu’on te l’abîme, pour le peu qu’il en reste déjà… T’as su trouver quelqu’un qui en a pris soin. Du mieux qu’il pouvait, alors que le sien était déjà détruit. Quel plus beau geste pouvait-il faire qu’essayer de te sortir de cette tourmente alors qu’il était déjà pris dans la sienne? C’est du passé ce qu’il y a eu entre vous mais ça ne vous empêche pas d’être proche aujourd’hui. Et tu sais bien que s’il venait à disparaître de ta vie du jour au lendemain, tu serais perdue. Alors tu continues de t’accrocher à lui parce que… Ben… Il est le seul appui que tu aies ici. La preuve encore aujourd’hui. C’est lui qui t’a sorti de là, c’est lui qui a fait partir ces gars qui avaient bien failli t’enfermer dans cette salle de musique pour la nuit.
Vous avez toujours partagé cette passion pour la musique. Un couple de musiciens ouais, c’est ce que vous étiez. Vous vous compreniez si bien mais le destin a en plus voulu vous donner la musique en commun. Alors, tu ne peux que sourire quand tu le vois jouer les premières notes au piano. Un génie du son, voilà ce qu’il est. Tu prends la suite, de tes doigts agiles, tu joues cette mélodie que tu apprécies tant. Par moment, tu lances quelques regards au jeune homme à tes côtés, puis tu achèves la musique sur sa dernière note avant de te tourner vers Yury. Tu lui demandes ce qu’il en a pensé, ce à quoi il te répond qu’il a adoré. Un sourire ravi, tu remets tes longs cheveux bruns sur ton épaule avant de soutenir son regard un moment, parce que tu y lis une once de tristesse. Tu sais lire en lui et tu vois bien que ce soir, il n’a pas le coeur à sourire. Et de ce fait, tu perds le tien, immédiatement. Tu te demandes ce qu’il a, ça ne te plaît pas de le voir ainsi. Tu as un peu peur en fait, tu te demandes s’il n’a pas un problème personnel grave. Alors, quand tu poses la question, tu vois immédiatement qu’il baisse les yeux comme pour fuir à une souffrance trop imposante. Il essaye de te rassurer en te disant que ça va mais toi, tu le vois bien. Il ne te dit pas tout. Néanmoins, tu as ta petite idée. Tu sais que son anniversaire approche, et qui dit anniversaire, dit celui de sa soeur. Jumelle. Et il ne tarde pas à confirmer tes pensées. Il a l’air si détruit que ça te détruit toi aussi. Tu ne sais pas comment l’aider et ça te fait mal. T’as toujours eu tendance à ressentir de l’empathie pour les gens mais avec Yury, c’est encore pire.
Tu crois en Dieu mais tu te demandes pourquoi il fait souffrir encore tant de gens sur le monde. Ou du moins, pourquoi il fait souffrir les plus gentils. Ceux qui ne le méritent pas. Comment pourrais-tu expliquer à Yury la vision que tu as de l’autre monde? Là où sa soeur jumelle repose désormais? La mort, pour toi, n’est que le commencement d’une autre vie mais peu de personnes partagent ta vision. Parce qu’ils sont athées, parce qu’ils sont défaitistes peut-être et tu sais que Yury a perdu toute foi en la religion depuis ce drame. Et c’est légitime. Tu te demandes comment tu réagirais toi si on t’annonçait demain que ton père s’en est allé. Peut-être que tu cesserais de lire la bible, que tu cesserais de prier. D’être une bonne pratiquante. Tu regardes un moment dans les yeux de Yury avant d’esquisser un sourire triste. Doucement, tu lèves ta main droite et la poses sur son torse, pile là où se trouve son coeur. Tu croises son regard, un instant alors tu lui souris, avant de lever les yeux vers le ciel. « Tu sais… » tu marques une pause. « Elle n’est pas vraiment morte. » tu gardes ce petit sourire encourageant. « Et je ne te parle pas de religion là. » tu continues de regarder dans ses yeux avant de secouer doucement ta main pour qu’il comprenne. « Ici, c’est là qu’elle vivra toujours. » Oh oui, c’est ce qui fait vivre nos défunts. L’amour. Le souvenir. « Elle mourra vraiment le jour où tu l’auras oublié. Ce qui n’est pas prêt d’arriver. » tu retires doucement ta main de son torse. « Elle ne sera pas là physiquement, mais elle sera à tes côtés ce jour-là. Crois moi. Tout près de toi. » et ta main gelée précédemment posée sur son torse vient trouver la chaleur de la sienne. Tu la serres tendrement, doucement. Pour lui donner ta force. Pour lui faire comprendre que tu ne quitteras jamais ses abords. « Et je serai toujours là pour toi Yury… Je veux que tu gardes ça en tête. » dis-tu sincèrement, en levant timidement les yeux vers lui.
✻✻✻
Personne ne se soucie de toi, ni de ce que tu ressens quand tu te fais malmener de la sorte. Le seul qui s’en est soucié à ce jour, il est face à toi. Pas étonnant que tu aies toujours des papillons dans le ventre quand tu le vois. Yury n’a jamais été un garçon comme les autres. Il était bien mieux que tous les autres, il sortait du lot. C’est sûrement pour ça aussi que tu l’as aimé. Fort. Plus fort que tu n’avais jamais aimé dans ta vie. Ça a permis à certaines mauvaises langues qui te disaient sans coeur de se taire. Toi, sans coeur? C’est tout l’inverse. Si on te l’avait pas autant piétiné, tu saurais peut-être le dévoiler un peu plus au monde, mais t’en es incapable. T’as tellement peur qu’on te l’abîme, pour le peu qu’il en reste déjà… T’as su trouver quelqu’un qui en a pris soin. Du mieux qu’il pouvait, alors que le sien était déjà détruit. Quel plus beau geste pouvait-il faire qu’essayer de te sortir de cette tourmente alors qu’il était déjà pris dans la sienne? C’est du passé ce qu’il y a eu entre vous mais ça ne vous empêche pas d’être proche aujourd’hui. Et tu sais bien que s’il venait à disparaître de ta vie du jour au lendemain, tu serais perdue. Alors tu continues de t’accrocher à lui parce que… Ben… Il est le seul appui que tu aies ici. La preuve encore aujourd’hui. C’est lui qui t’a sorti de là, c’est lui qui a fait partir ces gars qui avaient bien failli t’enfermer dans cette salle de musique pour la nuit.
Vous avez toujours partagé cette passion pour la musique. Un couple de musiciens ouais, c’est ce que vous étiez. Vous vous compreniez si bien mais le destin a en plus voulu vous donner la musique en commun. Alors, tu ne peux que sourire quand tu le vois jouer les premières notes au piano. Un génie du son, voilà ce qu’il est. Tu prends la suite, de tes doigts agiles, tu joues cette mélodie que tu apprécies tant. Par moment, tu lances quelques regards au jeune homme à tes côtés, puis tu achèves la musique sur sa dernière note avant de te tourner vers Yury. Tu lui demandes ce qu’il en a pensé, ce à quoi il te répond qu’il a adoré. Un sourire ravi, tu remets tes longs cheveux bruns sur ton épaule avant de soutenir son regard un moment, parce que tu y lis une once de tristesse. Tu sais lire en lui et tu vois bien que ce soir, il n’a pas le coeur à sourire. Et de ce fait, tu perds le tien, immédiatement. Tu te demandes ce qu’il a, ça ne te plaît pas de le voir ainsi. Tu as un peu peur en fait, tu te demandes s’il n’a pas un problème personnel grave. Alors, quand tu poses la question, tu vois immédiatement qu’il baisse les yeux comme pour fuir à une souffrance trop imposante. Il essaye de te rassurer en te disant que ça va mais toi, tu le vois bien. Il ne te dit pas tout. Néanmoins, tu as ta petite idée. Tu sais que son anniversaire approche, et qui dit anniversaire, dit celui de sa soeur. Jumelle. Et il ne tarde pas à confirmer tes pensées. Il a l’air si détruit que ça te détruit toi aussi. Tu ne sais pas comment l’aider et ça te fait mal. T’as toujours eu tendance à ressentir de l’empathie pour les gens mais avec Yury, c’est encore pire.
Tu crois en Dieu mais tu te demandes pourquoi il fait souffrir encore tant de gens sur le monde. Ou du moins, pourquoi il fait souffrir les plus gentils. Ceux qui ne le méritent pas. Comment pourrais-tu expliquer à Yury la vision que tu as de l’autre monde? Là où sa soeur jumelle repose désormais? La mort, pour toi, n’est que le commencement d’une autre vie mais peu de personnes partagent ta vision. Parce qu’ils sont athées, parce qu’ils sont défaitistes peut-être et tu sais que Yury a perdu toute foi en la religion depuis ce drame. Et c’est légitime. Tu te demandes comment tu réagirais toi si on t’annonçait demain que ton père s’en est allé. Peut-être que tu cesserais de lire la bible, que tu cesserais de prier. D’être une bonne pratiquante. Tu regardes un moment dans les yeux de Yury avant d’esquisser un sourire triste. Doucement, tu lèves ta main droite et la poses sur son torse, pile là où se trouve son coeur. Tu croises son regard, un instant alors tu lui souris, avant de lever les yeux vers le ciel. « Tu sais… » tu marques une pause. « Elle n’est pas vraiment morte. » tu gardes ce petit sourire encourageant. « Et je ne te parle pas de religion là. » tu continues de regarder dans ses yeux avant de secouer doucement ta main pour qu’il comprenne. « Ici, c’est là qu’elle vivra toujours. » Oh oui, c’est ce qui fait vivre nos défunts. L’amour. Le souvenir. « Elle mourra vraiment le jour où tu l’auras oublié. Ce qui n’est pas prêt d’arriver. » tu retires doucement ta main de son torse. « Elle ne sera pas là physiquement, mais elle sera à tes côtés ce jour-là. Crois moi. Tout près de toi. » et ta main gelée précédemment posée sur son torse vient trouver la chaleur de la sienne. Tu la serres tendrement, doucement. Pour lui donner ta force. Pour lui faire comprendre que tu ne quitteras jamais ses abords. « Et je serai toujours là pour toi Yury… Je veux que tu gardes ça en tête. » dis-tu sincèrement, en levant timidement les yeux vers lui.
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