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two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul

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two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Mar 24 Oct 2017 - 23:16
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two boys, one bed, doesn't need explanations
haneul & sungjoo

✻✻✻ t’éteins la lumière pour tout le monde et tu te glisses dans tes draps avec un soupir d’aise. ce soir, tu vas plus ou moins bien. tu ne ressens pas ce besoin pressant de boire et tu n’as pas eu de crise où tes mains se mettaient à trembler du au manque. t’as passé une journée sans boire une goutte d’alcool et t’es plutôt fier de toi. t’espères donc que ta nuit sera tout aussi bien que ta journée. t’as pas forcément envie qu’on vienne te secouer en pleine nuit parce que tu hurles à cause de tes terreurs nocturnes et encore moins parce que tu es monté dans le lit de quelqu’un d’autre. tu pries donc un dieu quelconque vu que tu ne crois pas en ces conneries. tu te dis que s’il y avait vraiment une divinité au-dessus de vous, que ce soit boudha, allah, dieu ou n’importe quel autre nom qu’elle peut avoir, il n’y aurait pas toutes ces merdes dans le monde. t’es pas non plus utopiste mais avec ce qui se passe en ce moment, un peu partout sur le globe, si vraiment quelqu’un était là-haut à gérer vos vies, il pourrait essayer d’être un peu moins connard. enfin, tu changeras pas le monde, pas ce soit du moins. tu fermes donc les yeux, te mettant sur le ventre, attrapant un bout de ta couette pour la mettre entre tes jambes et tu finis par t’endormir grâce aux respirations de tes colocataires présents, rêvant de passer une bonne nuit.

tu sens que ça bouge entre tes bras. « hmm. » que tu marmonnes pensant que c’est yibo qui est venu se réfugier dans ta chambre dans la nuit. tu n’ouvres donc pas forcément les yeux, te contentant de te rapprocher de ce corps près du tien, venant presque frotter ton visage contre le cou de la personne. sauf que tu ne reconnais pas l’odeur de la personne et la personne semble plus petite que yibo. tu ouvres alors les yeux d’un coup, comme si on t’avait foutu un coup de jus. tu tombes alors nez à nez avec un visage que tu ne connais pas. ton hurlement se bloque dans ta gorge alors que tu le repousses, le poussant avec tes mains et tes pieds, ce qui a pour effet de te faire tomber par terre. tes fesses rencontrent le sol et tu grimaces de douleur alors que tu plantes ton regard sur lui. tu fusilles cet inconnu du regard. qu’est-ce qu’il fout dans ta chambre ? « tu fous quoi là ? dans ma chambre et mon lit ? » que tu demandes en chinois parce que c’est la première langue qui te vient à l’esprit, surtout quand tu es en colère. ta langue maternelle refait toujours surface dans ce genre de moment. tu te relèves, te massant les fesses et tu remarques que ta main est posée sur juste une couche de tissu. tu baisses les yeux et tu remarques que tu n’es qu’en caleçon, alors que quand tu t’es couché, tu avais ton pyjama. est-ce que tu t’es levé dans la nuit pour boire ? tu t’en souviens pas. putain mais qu’est-ce que t’as fait ? « pourquoi je suis presque nu comme un ver ? est-ce que tu m’as touché ? » et là, tu paniques. ton souffle se coupe et tu poses sur ce type dans ton lit un regard presque apeuré. non non ! c’est pas possible. tu peux pas avoir fait ce genre de trucs avec quelqu’un que tu n’aimes pas. pas quand tu te réserves pour kin. « dis moi qu’on a rien fait s’il te plait ? » c’est presque une supplique que tu lances alors que tu te retrouves à nouveau les fesses sur le sol, la tête dans les mains. tu donnerais presque l’impression d’être bipolaire alors que tu changes de comportement autant en l’espace de quelques secondes. mais là, tu paniques d'avoir fait des choses sexuelles avec quelqu'un que tu ne connais pas du tout.

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Mer 25 Oct 2017 - 17:45
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two boys, one bed, doesn't need explanations
SongJoo & Haneul

✻✻✻La journée avait été longue, épuisante même. Tu devais gérer l’utilisation de cette langue que tu maîtrisais mal, tu devais retenir les plans de ce labyrinthe dans lequel on t’avait lâché. Ce n’était que dans ta chambre que tu pouvais te sentir à l’aise véritablement. Petit havre de paix que tu t’étais créer, sous tes couvertures, vêtu d’un simple boxer en guise de pyjama, les bras de Morphée t’avaient rapidement attiré dans leur douce étreinte. Chaleur réconfortante de tes draps, le pays des songes était de loin l’endroit le plus reposant que tu avais trouvé depuis ton arrivée. Inconscient créatif, tu t’évadais sans culpabilité dans ces créations le temps de quelques heures. Jusqu’au moment où la douceur de tes songes ne soit troublée. Ta vue devenais totalement sombre, comme si la cécité t’avais atteinte soudainement. Ton corps te paraissait lourd et tu étais incapable de bouger ton bras. L’air commençait à te manquer, une raison inconnue rendait tes poumons impossibles à gonfler. Tes paupières bougeaient avant de s’entrouvrir tout doucement pour chercher la source de ce malaise. Il ne te fallut pas longtemps pour la trouver, masse sombre et chaude au-dessus de ton torse, inconnue, elle ne t’inquiétait pas plus que cela. Tu n’étais pas totalement réveillé, il fallait l’avouer. Sinon tu aurais certainement crié en pensant qu’il s’agissait d’un fantôme qui voulait ta mort. Pire ! Un fantôme voulant dévorer ton âme pour prendre ta place dans ce monde qu’il avait peut-être quitté trop tôt. Mais pour le coup, tu le soulevais un peu pour glisser contre le mur frais et le laissais retomber à tes côtés. Tes yeux se fermaient de nouveau instantanément, replongeant dans les bras rassurant de tes songes.

Une nouvelle fois tiré hors de tes rêves, tu savais qu’il était temps pour toi de te réveiller. Réveil biologique programmé, ta main gauche se levait pour frotter tes yeux. Inconscient que la chaleur qui t’enveloppait était bien trop importante pour être due aux draps, il te fallait un peu plus de temps pour t’en rendre compte. A vrai dire, le temps que tu ouvres complètement les yeux pour voir un torse face à toi. Tes paupières se fermaient et se rouvraient, comme si cette vision finirait par s’envoler d’elle-même. Pourtant elle était toujours là. Un doute te gagnait : tu t’étais endormi seul ? Ta conscience se réveillait à son tour progressivement et tu savais à présent que ce petit gars, il n’était pas invité à la base dans ton lit. D’ailleurs en levant les yeux vers son visage, tu pouvais affirmer que tu ne le connaissais ni d’Adam ni d’Eve. Tu tentais de te reculer sans le réveiller, t’étais doué pour ça avec les filles après tout ! Fuir au petit matin pour éviter de payer le petit déjeuner, de subir cette haleine de phoque mal réveillé mais aussi pour ne pas passer pour un type attachant. Tu n’aimais pas ça avec les filles, bien trop sensible à tout et n’importe quoi alors que tu les avais presque mise en garde que ce coup là, c’était juste pour un soir. Ta chance ne semblait pas s’être réveiller ce matin-là, l’espace que tu avais réussi à créer n’avait servi à rien : il était revenu te coller.

Tes lèvres se pinçaient, tu allais attendre. Attendre qu’il se réveille pour enfin aller prendre ta douche et t’habiller. Tu te sentais mal dans cette position, en simple boxer avec un type totalement inconnu qui te câlinais sans que tu sache pourquoi. Si encore il avait senti l’alcool… T’aurais compris. Mais ce n’était pas le cas. A part l’odeur corporelle d’un type normal, tu ne sentais rien émanant de lui. Ton regard fixait ce qui se trouvait face à toi, c’est qu’il était joli le mur. Magnifique même. Avec cette peinture que tu détaillais silencieusement de longue minute. Il te semblait passer une éternité avant de sentir du mouvement à tes côtés et tu posais encore une fois ton regard sur l’homme qui avait fait irruption dans ta chambre. Tout aussi choqué que tu l’avais été, le garçon manquait de hurler. D’ailleurs tu posais tes mains sur tes oreilles pour pas qu’il te tue les tympans si un son sortait de ce visage visiblement surpris. Mais rien ne venait, il se reculait tout en te repoussant. Ton dos se collait au mur froid avant que tu ne t’enroules dans tes couvertures pour avoir chaud à nouveau.

Les cheveux en bataille, tu t’asseyais dans le lit en fixant le type qui t’accusait d’être venu dans sa chambre. Pourtant c’était bien la tienne. Tu lèves d’ailleurs ton doigt pour lui indiquer de regarder autour de lui. « Pourtant c’est ma chambre… ? » A moins que tu te sois trompé de lit en allant dormir ? Il te semblait pourtant que personne n’avait pris celui-ci ? Instinctivement tu avais répondu en chinois, langue qui venait immédiatement à ton esprit surtout quand tu venais de te réveiller. Tu pouvais faire des efforts mais il ne fallait pas trop pousser non plus quand même ! Surtout que tu venais de comprendre que cet inconnu, il t’avait reproché d’être venu en chinois. « Pourquoi je suis presque nu comme un ver ? Est-ce que tu m’as touché ? » A ses mots, tu ouvrais grands les yeux. Tu le regardais de haut en bas en silence, choqué de ces questions qui, à tes yeux, n’avaient ni queue ni tête. Le pire ? Il en rajoutait en te demandant de le rassurer quant à ce que vous aviez fait. Ce type… Il était bizarre. Tu t’asseyais en tailleur dans le lit, les draps enrouler autour de toi comme un prince égyptien. Un instant tu te demandais comment gérer cette situation de crise. Puis la tentation avait raison de toi.

Tes épaules se redressaient et tu lui offrait un vague sourire. « C’était cool ! J’ai bien aimé ton petit cul. Hyper doux, ferme et tout.. Vraiment sympa. » Lançais-tu avec une lueur de malice dans les yeux. Tu retenais un rire dans ta gorge avant qu’il ne sorte une minute plus tard. « J’rigole. J’sais pas comment t’es arrivé ici ni comment t’as perdu tes fringues sur la route mais on a rien fait. » Tu continuais à rire en sortant de ta robe de pharaon improvisé pour attraper ton portable et voir ce qui s’était passer sur les réseaux sociaux le temps que tu dormais.  « Tu peux taper dans mes affaires si tu veux. » Tu pointais une valise du menton, n’ayant pas encore fini de tout déballer même si, avouons-le, ton ordinateur trônait fièrement sur ton bureau déjà prêt à être utiliser. C’était ton bébé après tout !

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Mar 7 Nov 2017 - 15:10
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haneul & sungjoo

✻✻✻ tu te serais bien passé de ce réveil violent parce que tu supportes pas d’être réveillé et encore moins de trouver quelqu’un dans ton lit. pourtant, hier soir quand tu t’es couché, tu étais dans ta chambre en pyjama et parfaitement seul. sauf que ce matin, tu es dans ta chambre, enfin tu crois, t’es plus trop sûr, et en compagnie d’un jeune homme que tu n’as jamais vu. tu voudrais gueuler, mais ça reste bloqué dans ta gorge alors que tu le repousses de toute tes forces, finissant le cul sur le sol. tu plantes sur lui un regard noir avant de te mettre à parler en chinois. tu te rends pas compte que tu utilises ta langue natale parce que t’es encore à moitié endormi, mais aussi parce que tu es en colère de voir quelqu’un dans ta chambre et dans ton lit. tu ricanes quand il te dit que c’est sa chambre. il se fout de toi en plus ? tu ne le quittes pas des yeux alors que tu te relèves tout en passant ta main sur ton postérieur douloureux à cause de ta chute. sauf qu’encore une fois, c’est la douche froide. tu n’es qu’en caleçon et tu paniques. tu paniques parce que tu veux pas que ta première fois se fasse de la sorte. tu veux te réserver pour la personne que tu aimes, kin en l’occurrence. hors de question que ta première fois ait été faite avec quelqu’un que tu ne connais pas et qu’en plus tu ne te souviennes de rien. alors, tu deviens pâle, pensant au pire. tu poses quand même ton regard suppliant sur l’inconnu essayant de lui faire dire que vous n’aviez rien fait. tu penses pas que tu le supporterais. t’as lu plein de trucs sur le sexe entre hommes parce que kin est un homme et que tu voulais être sûr de ne pas lui faire mal et de faire ça bien toi qui est inexpérimenté dans ce genre de domaine. mais tu peux pas croire que tu aies fait ça avec ce parfait inconnu. il est pas moche, mais c’est pas kin. tu finis par te rasseoir par terre et tu prends ta tête dans tes mains priant pour que ce soit une réponse négative. sauf que ce n’est pas le cas. aussitôt, tu relèves la tête vers lui, plus pâle que jamais, les larmes aux bords des yeux. « mais qu’est-ce que j’ai fait ? » te lamentes-tu sans te douter une seule seconde qu’il se moque de toi. tu retiens tes larmes à grande peine alors que tu le fixes comme si tu ne le voyais pas. merde ! t’as eu ta première fois avec quelqu’un que tu ne connais ni d’adam, ni d’ève et pire que tout, tu ne t’en souviens même pas. est-ce qu’il y a une fenêtre que tu puisses sauter pour ne pas avoir à subir tout ça ? et puis c’est la libération. un rire s’échappe de ses lèvres et tu relèves la tête rapidement alors qu’il te dit que c’était une blague. tout tes muscles se détendent d’un coup et tu sens ta respiration reprendre. tu ne t’étais pas rendu compte que tu l’avais stoppé sous l’anxiété. le soulagement prend alors place dans tout ton être et tu soupires avant que ce ne soit la colère qui t’anime à nouveau. tu te lèves brusquement. « putain, c’était pas drôle. » que tu siffles entre tes dents, en chinois alors qu’il ne semble même pas t’accorder plus d’attention que ça, tandis qu’il est scotché sur son téléphone. tu pousses un soupir et détournes le regard pour le poser sur sa valise. finalement, tu n’es pas dans ta chambre, clairement pas. puis tes yeux se posent sur sa carrure. les vêtements risquent d’être légèrement trop grand parce qu’il semble plus grand que toi et avoir des épaules plus larges. mais tant pis, tu peux pas rester en caleçon. tu fouilles alors dans ses affaires, sortant un t-shirt noir tout simple et un bas de jogging. ça fera l’affaire le temps que tu retrouves tes affaires et que tu lui rendes celles que tu portes. alors qu’il ne semble pas faire attention à toi, ton regard est attiré par tout son attirail électronique qui est posé sur son bureau. tu t’avances vers tout ça doucement, comme si tu avais peur que les fils te sautent à la gorge et te tuent en t’étouffant. tu n’as jamais rien compris à tout ça et si yibo est plus avancé que toi à ce sujet, toi tu t’en fous un peu et en même temps ça t’intrigue. t’as l’impression d’être un animal peureux qui s’avance dans un terrain inconnu. tu prends alors en main fil et tire légèrement dessus pour voir à quoi ça relie mais ça le débranche de quelque chose et l’écran s’allume alors, te faisant sursauter et crier en reculant. « je voulais pas désolé. » que tu lances lâchant le fil qui retombe mollement. tu sais pas ce que tu as fait, mais t’espères que ce sera pas trop grave.

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Jeu 9 Nov 2017 - 19:48
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SongJoo & Haneul

✻✻✻ Réveil agité, spectacle imprévu mais terriblement amusant. Tu te permettais de jouer avec les nerfs de ce pauvre garçon dont tu ignorais totalement l’identité. Amenant des réponses à ses questions qui te semblaient si surprenantes, tu prenais soin de lui révéler exactement l’inverse de ce qu’il désirait entendre. Blanc comme un linge, les yeux perdus dans le vide, toute âme semblait avoir quitté ce corps dès à présent. Un instant, la question de sa survie te venait à l’esprit. Allait-il te claquer entre les doigts ? Ce serait fort embêtant… Certes, tu connaissais l’infirmerie, mais d’ici, tu étais bien incapable de remettre la main dessus. Et puis, pourquoi ce serait si terrible ? Loin d’être ouvert à l’idée de visiter un corps masculin toi-même, tu n’étais pourtant pas du genre à juger la sexualité d’une personne si facilement. Prenez la vie comme elle vient. Si son délire était d’aimer la bite, alors tant mieux pour lui. Mais tout de même, pourquoi semblait-il aussi choqué d’apprendre cela ? Etait-ce le fait qu’il n’était en réalité pas aussi attiré par les noix de coco qu’il le laissait penser ? A moins que ce ne soit l’idée de toucher des noix de coco inconnues qui le rendait comme ça ? Peut être juste une personne inconnue ? Tu n’arrivais pas à mettre le doigt sur la source de son stress, mais tu l’en soulageais bien vite.  Ta voix s’élevait dans un rire alors que l’angoisse laissait à présent place à l’énervement pour sa part. De sa langue fouettant l’air, il t’informa que cette blague n’était pas drôle. Pourtant tu la trouvais délicieusement bonne ! T’étais même prêt à la ressortir au prochain qui oserait venir dans ton lit à l’improviste !

Mais après la rigolade, il fallait que tu reprennes ton sérieux. Première chose que tu faisais tous les matins : regarder l’activité de ton GNS mais aussi de ta chaîne YouTube. Tu passais tout au crible, les likes, les dislikes, les abonnés mais surtout, le plus important : les commentaires. Si certains étaient totalement inutiles, d’autres flatteurs, ceux qui t’intéressaient le plus étaient de la part de ces gens qui t’aider à t’améliorer. Alors que ton attention était dans cet univers virtuel qui constituait ta maison, tu te doutais que l’intrus devait être en train de s’habiller. Tant par la logique qui voulait qu’il doive s’habiller pour sortir que par le bruit de ses pas qui semblait prendre la direction que tu lui avais indiquer plus tôt. Il fallut un moment pour te sortir de ta petite bulle, plus exactement : il a fallu qu’il parle. Tu relevais le regard vers l’endroit d’où provenait cette voix avant de tourner les yeux vers ton écran allumé. Loin d’être surpris ou énerver, c’était de l'incompréhension qui se lisait sur tes traits. « Pourquoi il est allumé lui ? » demandais-tu pour toi-même dans un chinois parfait alors que tu sortais enfin ton corps des draps. Tes pas te guidaient vers le fil que le garçon semblait avoir lâché dans un premier temps, cherchant où il pouvait bien aller de base. Il ne te fallut pas longtemps pour mettre la main sur l’endroit où il allait mais cela n’expliquait pas la raison de l’écran allumé. Pendant que ton ordi se réveillait, un arc-en-ciel de couleur déferlait sur le clavier quelques secondes avant de se fixer sur un violet profond mais légèrement bleuté. La souris changeait plusieurs fois de couleurs, ne se fixant par contre jamais pour sa part et la tour brillait d’un rouge vif. Loin d’être fasciner par tout cela, tu te penchais simplement sur ton clavier pour effectuer quelques manipulations afin de voir pourquoi il ne s’était pas éteint la veille. « aaah ! » soufflais-tu alors en comprenant. « Foutue  mise à jour.. » ajoutais-tu en sachant que ton ordinateur : c’était ton bébé. Allumé à longueur de temps, toujours à travailler avec tes activités, il avait besoin de dormir au moins autant que toi la nuit ! Une chance que tu avais programmé la mise en veille automatique, il n’avait pas trop souffert.

Ton regard se tournait vers l’inconnu, loin d’être accusateur, tu te demandais plutôt comment il avait accueilli cette deuxième surprise matinale. A en juger son comportement, il devait avoir paniqué alors tu devais le rassurer, parce que bon… Ton matos puait un peu l’argent quand même. « C’est rien. Mon ordi s’est rallumé après la mise à jour de la carte graphique, j’avais oublié que je l’avais mis à lancer pour hier soir.. Du coup il était en veille et il s’est juste rallumé… » A tes yeux, ces explications étaient claire et même simpliste, tu n’étais pas parti dans l’explication de quel pilote avait été mis à jour, tu n’avais pas non plus expliqué que avoir débranché ce fil n’avait causé aucun problème, dans le pire des cas tu aurais juste à réinstaller un périphériques, loin d’être fatal donc. De toute façon, tu n’avais pas finis de tout installé, donc un de plus ou de moins, tu n’étais plus à ça prêt. Pourtant tu avais la sensation que le garçon face à toi n’avait rien compris… Est-ce qu’une fois encore tu avais parlé en chinois ? A vrai dire, tu ne faisais pas vraiment attention alors, en coréen cette fois tu reprenais. « Tout va bien.. Il.. heum… Il a fait un update alors.. Il s’est pas éteint hier. C’est tout. » Pas forcément réveillé, pas prêt à parler coréen, tu avais un peu de mal à t’exprimer mais finalement, si on oubliait les légers blancs ou les syllabes que tu allongeais en réfléchissant tu t’en étais bien sorti !
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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Dim 10 Déc 2017 - 1:42
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haneul & sungjoo

✻✻✻ le jeune homme s’amuse de tes réactions et toi tu ne trouves absolument pas drôle, vraiment pas. t’as eu peur d’avoir couché avec un mec à cause de la boisson qui coulait dans tes veines. pourtant, tu le sais que hier tu t’es endormi complètement sobre. tu n’as donc pas compris pourquoi tu t’es retrouvé dans cette chambre qui n’est clairement pas la tienne maintenant que tu prends la peine de regarder autour de toi. définitivement, ce n’est pas ta chambre et tu ne reconnais pas les lieux. t’as sûrement encore une fois fait une crise de somnambulisme. on devrait très certainement t’attacher à ton lit pour que tu évites d’aller dans le lit de n’importe qui. enfin, tu penseras à ça plus tard. pour le moment, il faut que tu trouves des vêtements et c’est la valise qu’il t’a montré que tu ouvres pour récupérer de quoi te vêtir. pas que de rester en sous vêtement te gêne, mais si tu dois travers toute la digital city pour arriver à ton dortoir, tu préfères éviter. une fois habillé, tu laisses une nouvelle fois ton regard se promener un peu partout dans la pièce pour finalement se poser sur son matériel. il y a des ordinateurs, un clavier et une souris, ainsi que des fils qui sortaient de partout. t’es pas à l’aise avec la technologie et pas mal de monde t’ont montré, conseillé pour apprendre, mais t’es tout simplement pas doué, parce que ça ne t’intéresse pas, et en même temps t’es intrigué. alors, comme un moustique attiré par la lumière, tu t’avances vers l’un des fils qui dépasse et tu tires dessus. tu ne t’attendais pas à quelque chose de particulier, juste à trouver de la résistance parce qu’il était branché à quelque chose. mais à la place c’est lâche et tu sursautes en voyant l’écran qui s’allume. tu cries même légèrement pour exprimer ta surprise et ta peur alors que l’inconnu regarde son écran te posant une question. « je sais pas j’ai rien touché. » tu ne te rends pas compte que c’est plus une question rhétorique qu’autre chose. tu regarde le jeune homme sortir de son lit pour se rapprocher de son ordinateur. il récupère le fil que tu as touché, le remettant à sa place. tu pourrais continuer de l’observer, mais à la place ton attention est détournée par la multitude de couleurs qui éclaire le clavier, ainsi que la souris et sa tour. « wahou. » que tu lâches alors que t’es autant fasciné que mal à l’aise. t’aimes pas la technologie, parce que tu ne la comprends pas et tu n’aimes pas forcément ne pas comprendre et rester sur un échec. et tu sens que les ordinateurs, les téléphones, c’est trop compliqué pour ton cerveau. sauf que tu te dis que si yibo y arrive, il n’y a pas de raison que toi non. c’est sur cette pensée que tu es ramené sur terre alors que le mec reprend la parole. il parle de mise à jour et tu le regarde sans comprendre de quoi il parle. c’est quoi ça une mise à jour ? tu continues de le regarder comme s’il parlait un autre langage alors qu’il reprend sur sa carte graphique. c’est quoi ça aussi ? t’es complètement perdu avec des termes que tu ne comprends pas et ça doit se voir sur ton visage parce qu’il reprend ses explications en coréen et tu lui lances un regard sûrement perdu alors que tu reprends la parole. « tu peux parler chinois, je le comprends… je suis chinois. » tu te sens obligé de lui dire parce que lui comme toi, vous semblez galérer dans la langue de votre pays d’accueil. ce serait donc tellement mieux de communiquer dans votre langue maternelle. enfin, tu penses qu’il aussi, vu la fluidité de son mandarin comparé à son coréen. tu finis par te rapprocher un peu plus de son bureau et tu poses tes doigts sur le clavier comme si c’était une œuvre d’art. tu l’effleures du bout des doigts. « c’est beau. » que tu dis, tout en continuant d’observer son matériel. ton regard s’attarde sur les couleurs changeantes sur la souris. « ça fonctionne comment la lumière ? » t’as l’impression d’être un gosse à qui on doit tout apprendre et c’est réellement le cas. tu continues de tout regarder avant de reporter ton attention sur le plus âgé. « c’est quoi une carte graphique ? ça sert à quoi une mise à jour ? » et à ce moment, t’as l’impression d’être ton frère yibo qui pose des questions à tout le monde pour avoir des réponses. mais tu veux des réponses maintenant qu’il a commencé à te parler de tout ça. ça t’intrigue de plus en plus, malgré la méfiance flagrante qu’on peut lire sur ton visage.

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Sam 16 Déc 2017 - 7:24
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SongJoo & Haneul

✻✻✻ Sur quel drôle d’animal tu venais de mettre la patte au juste ? Sans même savoir si, un jour, tu le reverrais lui ou tes vêtements, tu lui en avais prêté plutôt qu’il se balade dehors presque nu. Non pas que toi ça te dérangerais, après tout tu ne le connais nullement et tu n’étais pas assez altruiste pour penser que ça pourrait te faire de la peine de le voir ainsi ; mais tu savais que, dans sa situation, tu aurais très certainement apprécié d’être aidé de la même façon et non jeté en pâture à une bande d’étudiants prêts à immortaliser ce genre de moments. Alors tu faisais de ton mieux pour l’aider, qui sait, peut-être que ton karma passera en positif un jour et amèneras l’esprit de la Sainte Pelle à t’offrir le répit des foudres de cette maman renard ? Non pas que tu avais assez souffert en seulement quelques jours ici, mais un peu malgré tout. Alors si le mois prochain pouvait s’avérer un tantinet plus calme, tu ne le refuserais certainement pas. Si seulement tu savais ce qui t’attendais… Pauvre de toi. Mais pour le moment, plus que prier pour la Sainte Pelle, plus que de t’inquiéter pour ton avenir, c’était bien pour ton bébé que ton attention se portait. Pourquoi n’avait-il pu dormir de la nuit ? Pourquoi était-il aussi grognon ?  Que lui était-il donc arrivé ? Alors que ton invité semblait s’émerveiller de la beauté de ton setup-up auquel tu étais habitué depuis le temps, toi, tu mettais enfin un nom sur les maux qui avaient touché ton précieux. Plus fourbe qu’un rhume, plus nécessaire que le dioxygène pour un être humain, plus ennuyant que le cours de ton professeur d’histoire au collège, c’était bel et bien : les mises à jour. Comment avais-tu pu oublier ? Intérieurement, tu te mettais des gifles avant de te dire que l’inconnu qui était dans ta chambre devait bien avoir eu peur lui aussi. Pas vraiment altruiste, certes, mais un brin humain malgré tout. A sa place, tu aurais sans doute paniqué. Tu aurais demandé ce qu’il s’était passé, si tout allait bien, si rien n’était cassé… Alors tu le rassurais du mieux que tu pouvais avec des explications plutôt claires pour toi. Après tout, qui ne savait ce qu’était des mises à jour et une carte graphique en 2017 ? Si son utilité précise et son fonctionnement demeuraient un mystère pour la plupart des gens, les noms, eux au moins, devaient être familiers. En tout cas, c’était ce que tu te disais. Pourtant, même en étant chinois –et tu étais bien content de t’être trouvé un compagnon partageant la même langue que toi- il ne semblait toujours pas comprendre. Un instant, tu te demandais s’il avait déjà vu un ordinateur de sa vie… Mais qui de nos jours ne savait en utiliser ? Surtout à votre âge ! C’était stupide. Alors tu chassais cette pensée de ton esprit et préférais aller enfiler un pantalon bien sagement toi aussi. Tu n’allais pas rester en boxer toute la journée quand même ! Pourtant, à peine avais-tu un pied dans le tissu, que le jeune homme te posait une question sur la lumière. « Du clavier ou de la souris ? » demandais-tu naturellement et rapidement avant de redresser la tête vers lui. Il n’aurait pas besoin de répondre à vrai dire et il n’aurait pas trop le temps puisque tu venais reprendre la parole assez rapidement pour finir d’enfiler ce vêtement. « Aah là. C’est une LED qui se trouve dedans et elle change de couleur quand l’ordinateur est allumé. On peut la fixer il me semble, mais je la préfère comme ça. » Tu savais être pointilleux sur le choix des couleurs, mais ta souris, elle était bien en changeant de nuances. Au moins, quand tu travaillais la nuit, tu étais sûr de ne pas la louper, contrairement à ton clavier qui, une fois dans le noir avec des yeux épuisés, pouvait s’avérer difficile à discerné.

Un instant dos à lui pour trouver une chemise à mettre, tu l’entendais te poser de nouvelles questions. Alors finalement, la question que tu avais évincée plus tôt était réelle ? Il ne savait pas ce que c’était ? Ni une carte graphique, ni une mise à jour ? Après avoir enfilé le vêtement que tu laisserais ouvert pour le moment, tu te tournais vers lui, sur tes traits une incompréhension pouvait se lire. « Tu sais pas ce… » Ta phrase tu stoppais à cet instant et réalisais que, peut –être, il n’avait eu la chance de pouvoir aller sur un ordinateur autant que toi. Après tout, tu t’étais payé cette liberté ! A coup de bleus et de blessures certes, en plus de tes premières nuits dehors avec des « amis » mais tu avais forcé la main sans quoi, jamais tu n’aurais pu toucher un clavier et une souris autant. Alors plutôt que de le juger, tu lui donnerais un cours. De sa personne aux boutons de ta chemise tes yeux passaient, les fermant progressivement, un à un. « Une carte graphique c’est un composant de la tour, c’est essentiel au fonctionnement de l’ordinateur. Elle a un rôle d’affichage, donc tout ce que tu vois sur l’écran, les applications, les jeux, les navigateurs et même le bureau tout court, c’est elle qui les affiche plus ou moins vite et plus ou moins joliment. Quand tu joues à des jeux, il t’en faut une puissante, sinon ton jeu plante, lag ou tu dois baisser la qualité du rendu pour avoir une bonne performance et c’est pas agréable pour jouer après… » Pendant ton explication tu finissais de fermer ton vêtement tout en revenant vers lui. De ta main gauche tu pointais la tour lorsque celle-ci fut évoquée ainsi que l’écran par la suite, comme s’il avait besoin de repère. Mais ça il devait connaitre au moins non ? Alors tu passais ensuite à sa question suivante sans t’attarder d’avantage sur la précédente. « Les mises à jour, c’est pour mettre à niveau ton ordinateur ou une pièce de ton ordinateur. En l’occurrence, cette nuit la mise à jour a été faite pour permettre d’améliorer la fluidité du rendu quand je jouais à des jeux demandant beaucoup de puissance. » D’ailleurs, tu te rendais compte que tu risquais de devoir trouver une carte graphique plus puissante avec tous les nouveaux jeux qui allaient sortir, et les graphismes étaient bien loin de Minecraft ou Creativers… De quoi bien te faire grincer des dents en soi, dire que la tienne n’était pas si vieille que ça. « T’as jamais entendu parler de ça avant ? … C’est assez commun pourtant, ça m’étonne. » Un brin étonné, ta tête s’inclinait sur le côté, à croire que tu cherchais à comprendre comment une telle chose puisse être possible. Tu te savais friand de technologie, mais certainement pas au point de parler un langage extraterrestre pour un type avec qui tu partageais ta langue maternelle !
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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Mer 10 Jan 2018 - 12:43
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✻✻✻ après la frayeur d’avoir potentiellement eu ta première fois avec ce mec, tu découvres son arsenal de technologie et t’es pas plus rassuré. sans dire que t’es effrayé par tout ça, tu n’es pas vraiment à l’aise avec. tu regardes donc ce nouveau monde qui s’étale devant toi avec des yeux émerveillés et en même temps plein de crainte comme si tu étais un animal qui n’attend qu’à être apprivoisé. et tu poses des questions, ne comprenant pas comme tout fonctionne et surtout pas avec les mots qu’il emploie. c’est tout d’abord les lumières sur la souris et le clavier qui t’intéressent et quand tu demandes le fonctionnement, tu hoches simplement la tête pour répondre à ses interrogations. c’est ainsi que tu apprends qu’il y a une led à l’intérieur et que la lumière change tout le temps. encore une fois, le mot t’est inconnu et tu le répètes. « led ? c’est quoi ça ? » t’as l’impression d’être un gamin qui demande tout à ses parents parce qu’il ne comprend pas. mais c’est exactement le cas. tu es un gamin, un môme qui découvre le monde et ses différents composants et on ne peut pas t’en vouloir de ne rien connaître quand on sait où tu as vécu et ce que tu as fait de ta vie avant de venir vivre en corée. tu continues de questionner le jeune homme pour avoir des explications sur ce que tu ne connais pas et tu secoues la tête désolé, devant son air étonné. tu te doutes qu’avec la génération actuelle, il était difficile de croire que tu n’avais aucune connaissance de ce monde et de la technologie. et pourtant c’était vrai. tu apprécies cependant qu’il prenne du temps pour tout t’expliquer et même s’il utilise le chinois ta langue natale pour que tu le comprennes, il y a tellement de mots que tu n’as jamais entendu que tu restes encore une fois dans le flou. ça ne sert à rien qu’il t’explique parce qu’il t’a perdu au mot navigateur. tu penches néanmoins la tête sur le côté, les yeux posés sur le bureau où se trouve l’écran. est-ce que ça affiche quelque chose sur le bureau ? t’es pas sûr de comprendre comme il le fallait les choses. pourtant tu hoches la tête, docile, comme si c’était clair comme de l’eau de roche, alors que dans ta tête, t’as l’impression qu’un marteau piqueur s’amusait à tout détruire. le jeune homme finit par revenir vers toi et te pointe l’espèce de boite rectangulaire que t’as compris être la tour d’après ses propos. tu continues de hocher la tête avec les mises à jour. t’es toujours dans le flou, t’as toujours rien compris mais tu fais oui pour faire genre. c’est une technique que t’as apprise quand t’es arrivé en corée. tu savais pas parler coréen et donc quand on te disait quelque chose, tu faisais simplement oui de la tête pour qu’on te foute la paix. ça marchait pas à tous les coups mais ça t’a sauvé plus d’une fois. et là encore une fois, c’est en train de te sauver, plus ou moins. tu passes une main dans tes cheveux en bataille et quand il te demande si réellement tu n’avais jamais entendu parlé de ça, tu détournes le regard. « non jamais. » tu réponds en essayant de cacher la détresse de ta voix. tu n’as pas honte de ton passé parce qu’il fait parti de toi, et que c’est grâce à lui que tu as rencontré ton frère yibo, mais disons que tu n’en es pas fier non plus. après tout, t’es un enfant vendu à une usine pour faire un travail très mal payé. t’as réussi à t’échapper avec yibo simplement parce que vous avez été envoyé à beijin. si ça n’avait pas été le cas, tu serais sûrement encore en train de faire des chaussures ou des téléphones pour des gens comme lui. « je suis arrivé en corée il y a presque quatre ans maintenant et avant ça, j’avais jamais réellement vu de technologie. » certes vos contremaîtres avaient des téléphones pour discuter entre eux, mais jamais t’en avais tenu un. tu admirais même yibo qui arrivait à s’en servir alors que toi tu préférais rester loin de ces objets de malheur. « je viens de la campagne chinoise, là où y a tous les trafics d’enfants… je suis un enfant usine. » t’as pas eu la chance d’avoir des parents et une enfance dorée. toi tes parents avaient simplement couché ensemble moyennant une contribution financière. ta mère t’avait ensuite vendu au trafic pour se payer ses doses de drogues puis t’avais appris que ton père était l’un des contremaîtres et qu’il n’avait jamais rien fait pour te sortir de cette merde. « j’ai vécu toute ma vie à travailler pour pas grand-chose, à être exploité. j’avais pas réellement le temps de m’intéresser à tout ça… et maintenant que j’ai le temps, disons que j’ai pas tellement envie de rater les choses autour de moi à cause d’un écran. » et ce n’était pas tout à fait faux. tu ne voulais pas vivre ta vie scotché à un écran alors que tu avais encore plein de choses à voir. « mais du coup, je suis désolé… j’ai rien compris de ce que tu as dit. » et tu rebaisses la tête encore une fois comme un enfant qui a fait une bêtise. ça t’énerve d’être ignorant, toi qui déteste passer pour un faible et un nul, aujourd’hui c’est raté.

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Lun 26 Mar 2018 - 7:42
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✻✻✻ Une fois correctement habillé, c’était dans tes cheveux que ta main gauche se perdait, coiffant une tignasse qui avait pris son indépendance dans la nuit comme à chaque fois, et comme toujours : tu te contenterais du strict minimum niveau coiffure. Sèche-cheveux, laque, gel, même un simple shampooing, c’était trop d’effort pour l’intérêt que cela avait à tes yeux. Toute une journée passée avec des geeks, plus concentrés sur un écran et le tableau de votre enseignant que sur les gens autour, autant dire que tu pouvais avoir les cheveux coiffés correctement ou vert pomme aux reflets rose fluo ; leur intérêt tu attirerais certainement tout autant. Enfin probablement… Celui de ton invité mystère en tout cas, il était sur ton matériel informatique plus qu’autre chose : preuve que même salement coiffé, tout le monde s’en fichait. Mais côté connaissance, ce n’était pas exactement ça, il fallait l’avouer. Sa question, une énième, te rendait muet. Une LED… Il ne savait pas ce qu’était une LED ? Tu ne jugeais, tu n’étais le genre d’homme à juger les autres, mais tu t’étonnais assez violemment de ce manque de connaissance flagrante. « C’est comme une lampe mais en plus petit. » Beaucoup plus petit, mais ainsi, il comprendrait n’est-ce pas ? Il savait ce qu’était une lampe au moins ? Tu commençais à douter de tout là…

Mais son absence de connaissance il t’expliquait assez rapidement et… assez brusquement. Disons que la vie des autres n’était ton dada, leur contenu tu te fichais pas mal en règle générale, tant qu’ils étaient sympa avec toi, que vous passiez du bon temps –sans devenir le bon temps avec lequel tu avais blagué précédemment– c’était le principal. Et, d’ailleurs, son histoire te rendait… Elle te laissait totalement muet, sur le cul, tu n’arrivais à imaginer sa vie, rien qu’un peu, en surface. Du trafic d’enfant ? Un enfant usine ? Jamais tu n’avais entendu parler de ce genre de choses, à moins que ça ne soit dans des cours que tu avais ratés avec tous les déménagements vécus dans ton enfance ? C’était possible… A part les sciences et ton ordinateur, t’avais jamais trop eu d’intérêt pour les autres matières plus littérales, si ce n’est pour gratter des points ici et là afin d’avoir ton 15 de moyenne tant désiré à partir d’une certaine année de début d’indépendance de ta part. Tu ne savais sur quoi il avait dû travailler, comment il avait été exploité et pourquoi même il avait dû vivre de la sorte, mais plus que de la pitié, tu éprouvais cette envie irrépressible de le couver. Dans tes yeux brillait une certaine douceur, de celle qu’un grand frère pourrait avoir en regardant son cadet être triste devant lui, et ton bras se posait sur son épaule pour lui apprendre. Il ne connaissait pas ? Il ne savait pas comment utiliser un ordinateur ? Il pourra t’appeler Woo lăoshī car tu n’étais pas prêt de le lâcher avant qu’il ne sache la base de la base. Un petit B2i des familles dont il avait besoin rien que dans le monde du travail, car s’il était à l’université pour le moment, assurément, plus tard, il finirait par trouver un travail. En 2017, qui dit travail dit ordinateur pratiquement… les trois quarts du temps. Alors il ne pouvait s’en passer ! « Je vais te montrer. Assis-toi. » Avant même que le pauvre chinois n’ait pu comprendre ce qu’il lui arrivait, le voilà qui se trouvait les fesses sur ton siège de gamer tandis que, de ton côté, tu allais chercher celle du bureau juste à côté. A sa droite tu t’installais et de la souris tu te saisissais. « On commence avec la base. Ça, c’est la souris. » Dis-tu en soulevant légèrement celle-ci, puis tu pointais le clavier de ta main droite. « Ça c’est le clavier. La souris te permet de sélectionner des trucs et le clavier d’écrire ; la plupart du temps. » La base on a dit, s’il n’avait jamais touché d’ordinateur de sa vie il avait bien besoin de ces explications là aussi… Lentement, tu bougeais la souris et lui montrais le curseur du doigt pour qu’il le voie et le suive malgré ta sensibilité plus élevée qu’une personne normale. « Quand tu bouges ta souris, le curseur bouge. Si t’appuie sur le bouton de gauche une fois, tu sélectionne. Si tu appui deux fois, tu ouvres le fichier. » La démonstration tu lui faisais avec ton navigateur, le plus basique. Une fois l’icône était sélectionnée et s’entourait de bleu pâle azuré, deux fois la page s’ouvrait rapidement sur le site naver. « Comme ça. Ok? » Joignant l’index au pouce pour former un O parfait, tu attendais après sa validation sous toutes les formes que cela prenait. Un hochement de tête, un signe en retour, ou même des mots, tu t’en fichais tant qu’il avait compris cette première leçon.
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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | Lun 23 Avr 2018 - 11:03
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✻✻✻ t’as réellement l’impression d’être ignorant, d’être idiot. est-ce que c’est comme ça que yibo se sent à chaque fois qu’il comprend pas quelque chose et que tu lui expliques ? pourtant il ne semble pas si mal le vivre que ça, ton grand frère. est-ce parce qu’il n’est pas comme toi et qu’il n’a pas besoin de se sentir compétent ? ou alors, c’est parce qu’il s’en fout royalement ? tu ne sais pas du tout, et tu ne sais même pas si tu lui demanderais. après tout, tu ne saurais pas comment poser à la question à ton frère. mais si c’est le cas, s’il ressent la même chose que toi quand il ne comprend pas ou ne sait pas quelque chose, tu compatis parce que tu détestes ce sentiment d’infériorité. tout ça parce que tu n’as pas eu une enfance normale. tu détestes d’être si bête. c’est sûrement pour cette raison que tu essaies le plus que tu peux de t’instruire par toi-même, ou avec l’aide d’autres personnes. sauf que aujourd’hui, c’est un sujet que tu ne maîtrises pas du tout, mais alors pas du tout. et tu vois bien que ça choque ou plutôt surprend le jeune homme dans la chambre de qui tu as atterri, surtout quand tu demandes ce qu’est une led. tu n’as jamais entendu ce mot. enfin, si mais tu n’as jamais cherché à savoir ce que c’était. tu comprends ce que c’est quand haneul te l’explique et tu hoches la tête. une petite lampe, jusque là tu comprenais. mais ce que tu ne comprenais pas, c’est comment ça pouvait être si petit et faire autant de lumière en si peu de temps. faudrait peut-être que tu demandes pour éviter de ressentir encore ce sentiment d’infériorité. si seulement tu n’avais pas eu ce passé misérable et que tu n’avais pas eu à fuir pour te sentir en sécurité. alors, quand cet inconnu te demande si tu as déjà entendu parler de tout ce qu’il mentionne, tu secoues la tête. t’avais pas réellement le temps de t’intéresser à ce genre de chose. toi tout ce qui t’importait, c’était de survivre et de faire en sorte que le plus grand nombre survive. combien de fois tu avais pris les coups pour les autres ? combien de fois tu avais donné ta ration de nourriture à d’autres pour ne pas les laisser mourir de faim ? combien de fois tu avais réussi à fuguer pour aller voler quelques trucs pour revenir après pour les nourrir ? un nombre incalculable de fois. et tu aurais pu partir à chaque fois que tu arrivais à sortir. mais il était hors de question que tu les laisses de côté, encore moins yibo. tu le sais, sans toi il n’aurait pas réussi à survivre et rien que cette idée te donne envie de frapper quelqu’un ou quelque chose. tu omets tous ces détails quand tu parles de ta vie chinoise et tu sens même un frisson parcourir ton échine. y repenser ravivait souvent la peur de te faire reprendre, dépecer pour tes organes et laisser pour mort. si quand tu étais avec yibo tu arrivais à supprimer cette peur pour ne pas qu’il ait encore plus peur, quand tu étais seul, tu ne pouvais t’empêcher de frissonner et de paniquer. sauf que tu te rappelait bien vite que tu étais en corée maintenant, que tu étais en sécurité, que vous étiez tous les deux en sécurité. heureusement, le jeune homme décide de te faire sortir de tes pensées en te disant de t’asseoir. tu l’écoutes sans broncher et tu te laisses choir sur la chaise, les yeux rivés sur l’écran. est-ce qu’il allait réellement tout t’expliquer ? apparemment puisqu’il prend l’autre chaise et vient à tes côtés. il attrape le premier objet et te mentionne le nom : souris. tu regardes bizarrement. une souris, pourquoi l’avoir nommé par le nom de l’animal ? tu ne comprends pas trop. mais tu ne dis rien continuant d’écouter ce qu’il te dit imprimant chaque mot dans ton esprit. souris, clavier et leurs fonctionnalités s’inscrivent dans ton esprit alors que tu essaies de tout comprendre. il te fait les démonstrations en même temps qu’il parle et tu le remercies intérieurement. parce que s’il avait juste parlé, tu n’aurais rien compris. quand il se tourne vers toi pour savoir si tu suis, tu mimiques son geste. « ok. » et tu penses là que c’est le bon moment pour poser ta question sur les led. « comment tu peux avoir autant de lumière sur ta souris et ton clavier. parce que t’as dit qu’une led c’était une petite lampe… mais une ampoule ça peut faire qu’une couleur… alors, ça fonctionne comment ? » voilà maintenant tu auras une réponse à ta question quand il t’expliquera tout.

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Re: two boys, one bed, doesn't need explanations ~ haneul | 
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