Tel un enfant, tu fuis. Tu n'as pas la force, ni l'envie de lutter. De tenir tête. Ces abrutis ont rien trouve d'autres pour occupé leur mâtiné que de venir t'embêter. toi qui n'a jamais rien fait à personne. Toi qui était là entrain de prendre tes petites affaires dans ton casier. Et bien évidemment il a fallut que tu tente de dire une mort pour les encourager à continuer à se moquer de toi. Et oui, tout le monde n'est pas mature à l'université mh. Alors te voilà, à tenir ton sac tout contre toi en courant à moitié pour les fuir. Pour trouver un endroit où ils ne viendront pas te chercher. Est ce qu'un jour tu te décideras à te défendre ? Pas sur. Tu t'es inscrit en club de théâtre, peut être aurais tu du choisir la boxe. Mais tu n'aime pas ça, la violence. Tu fini par prendre les escaliers de secours pour te planquer. Ils ne viendront pas ici hein. Personne ne vient jamais ici. Enfin c'est ce que tu pensais. Tu te retrouve nez à nez avec un jeune homme, assit là, tranquillement, plutôt baraqué comparé à toi. D'un geste tu t'incline pour t'excuser de t'introduire dans sa bulle. Mais tu as besoin de te cacher. Tu entends alors tes bourreaux arriver à grands pas. Tu descend les marches en courant pour te cacher dans le coin du virage, pour qu'on ne te voit pas. Tu supplie le jeune homme du regard pour qu'il ne te dénonce pas, pour qu'il ne leur disent pas que tu es caché là. Mais avant que t'ai pu expliquer quoique ce soit voilà la porte qui s'ouvre.  Tu fais une grimace et te cache le mieux possible.

gabi le loup

J'aimais bien les cages d'escaliers, en particulier celle de secours. C'était silencieux et peu de personnes passaient par là. Il me semblait que c'était déconseillé de rester ici, mais je le faisais quand même. J'étais le type de personne à suivre les règles, mais quand il s'agissait de trouver un endroit calme, je pouvais facilement enfreindre les règles. Dans ce cas-là, c'était une heure de trou que j'avais et je n'avais envie de rien faire. Je m'étais alors réfugié ici pour, pourquoi pas, dormir une heure en plus. Je passais de très bonnes nuits, mais j'étais toujours capable de dormir. Au moins, quand je dormais, je ne pensais à rien et je faisais passer le temps. Rien n'était mieux que dormir, parce que quand je dormais, j'étais en paix avec moi-même. J'avais fermé les yeux, comme si j'allais m'endormir sur le champ, mais quelqu'un vint déranger le silence qui s'était installé ici. Qui était-ce ? Il avait l'air frêle et apeuré. Peut-être était-il poursuivi par quelqu'un. Malgré tout, il prit le temps de s'incliner, ce que je fis à mon tour par pure politesse, puis il dévala les escaliers pour se cacher quelque part où lorsqu'on était en haut, on ne nous voyait pas. Je restai perplexe face à cette situation et là, la porte s'ouvrit à nouveau. Je vis plusieurs personnes débarquer, et je croisai tous leurs regards. Ils avaient l'air mauvais. Ils devaient en vouloir à l'autre garçon. Seul, il n'arriverait jamais à les contrer. Le pauvre. Il ne savait pas encore bien comment il fallait s'enfuir. Pour ça, je décidai de lui donner un coup de main. Il me rappelait moi-même, après tout.

« Je n'ai pas vu quelqu'un passer par ici, vous perdez votre temps si vous cherchez quelqu'un par là. Préférez plutôt chercher dans les couloirs, personne n'irait se risquer à se cacher dans des escaliers, puisqu'il n'y a pas d'endroit pour se cacher ici. Bonne recherche. » déclarai-je d'un ton neutre.

Ils semblèrent un peu perplexes, mais idiots qu'ils étaient, ils ne cherchèrent pas à vérifier et partirent. Je soupirai. Enfin du calme. Je reposai ma tête contre le mur, puis refermai mes yeux pour dormir. J'avais envie de silence et de paix, tout de suite.

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