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is it you ? ♣ ft. huang wu qing
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is it you ? ♣ ft. huang wu qing | Jeu 2 Nov - 14:43
is it you ?
park kwang jin & hwang wu qing
oui, c'est moi, je suis kwangjin, alias éole dans zeus. enchanté ?
« Bonjour ! »
Je saluai le personnel du magasin alors que je mis un pied dans le magasin de musique. Je venais régulièrement ici, ce qui n'était pas anormal comme j'étais désormais une idole. En réalité, je venais ici depuis que j'étais jeune. La musique avait toujours été un moyen pour moi de m'exprimer et de me détendre. Écouter de la musique, composer de la musique, jouer de la musique, tous les moyens étaient bons pour moi pour apprécier le temps qui passait. La seule chose qui me poussait à aller toujours plus loin était la musique. J'aimais la musique comme elle m'aimait en retour, j'avais tout abandonné pour elle et je vivais pour la musique. Il n'y avait pas une seule seconde que je passais sans musique, ce n'était pas acceptable pour moi. Si j'étais venu dans le magasin de musique, ce n'était pas pour acheter un instrument. Je ne jouais que du piano, les autres instruments avaient beau me fasciner, je restais fidèle au piano. Le piano m'avait toujours accompagné depuis que j'étais petit. J'en avais eu un à la maison à mes sept ans, un an après que j'aie découvert le piano. Et je ne parlais pas des pianos synthétiques, je parlais d'un vrai piano, un piano à queue. Il avait son couvercle et son pupitre, ainsi que les trois pédales nécessaires. Aujourd'hui, j'avais acquis un excellent niveau et c'était ça qui me permettait de composer des chansons appréciées par les fans. Et si j'étais là, c'était parce que je manquais de partitions. J'étais arrivé à mes dernières feuilles, et pour éviter de ne plus pouvoir écrire lorsque j'étais inspiré, j'avais donc prévu d'en acheter avant que mon cahier de partitions ne se termine. Je pouvais très bien imprimer des feuilles de partitions comme la nouvelle ère de technologie le permettait, mais je préférais rester sur mes éternels cahiers qui m'avaient toujours accompagné depuis que j'étais enfant. J'étais encore rattaché à eux, et je ne voulais pas les abandonner. A l'appartement, il y avait dans l'un des placards un tas de cahiers de partitions fini. Je pouvais les jeter, mais j'aimais bien regarder ce que j'avais fait dans le passé. Aussi, à la maison, il devait y avoir une pile de cahiers de partitions. Si seulement mes parents ne les avait pas jeté depuis le temps. Enfin, je préférais ne pas y penser. Je pris quelques cahiers que la somme d'argent que j'avais emmenée avec moi permettait de me procurer, puis je fis la queue à la caisse. En attendant, je me contentai d'écouter tout ce qu'il se passait autour de moi. J'aimais l'ambiance ici, elle était agréable. Quand vint mon tour, je saluai le vendeur que je connaissais bien, avec le temps.
« Bonjour, vous allez bien ? »
Nous échangeâmes une courte discussion alors qu'il me faisait payer mes différents cahiers. Dans cette pièce, je me doutais qu'il n'était pas le seul à savoir que j'étais Kwangjin, Éole des ZEUS. Soit on m'avait repéré mais on n'osait pas me parler, soit on ne savait pas qui j'étais. Ou même, on ne savait peut-être pas si j'étais Kwangjin ou Kwangmin, mon frère jumeau. Il était vrai que si on ne savait pas qu'on pouvait nous différencier grâce au grain de beauté sur le cou, c'était difficile de savoir si j'étais moi ou mon jumeau. Mais bon, comme je portais un masque et des lunettes pour me faire le plus discret possible, il n'y avait que les fans sérieuses qui sauraient me reconnaître. Ou des personnes qui me reconnaissaient grâce à ma voix... ou pas.
Je saluai le personnel du magasin alors que je mis un pied dans le magasin de musique. Je venais régulièrement ici, ce qui n'était pas anormal comme j'étais désormais une idole. En réalité, je venais ici depuis que j'étais jeune. La musique avait toujours été un moyen pour moi de m'exprimer et de me détendre. Écouter de la musique, composer de la musique, jouer de la musique, tous les moyens étaient bons pour moi pour apprécier le temps qui passait. La seule chose qui me poussait à aller toujours plus loin était la musique. J'aimais la musique comme elle m'aimait en retour, j'avais tout abandonné pour elle et je vivais pour la musique. Il n'y avait pas une seule seconde que je passais sans musique, ce n'était pas acceptable pour moi. Si j'étais venu dans le magasin de musique, ce n'était pas pour acheter un instrument. Je ne jouais que du piano, les autres instruments avaient beau me fasciner, je restais fidèle au piano. Le piano m'avait toujours accompagné depuis que j'étais petit. J'en avais eu un à la maison à mes sept ans, un an après que j'aie découvert le piano. Et je ne parlais pas des pianos synthétiques, je parlais d'un vrai piano, un piano à queue. Il avait son couvercle et son pupitre, ainsi que les trois pédales nécessaires. Aujourd'hui, j'avais acquis un excellent niveau et c'était ça qui me permettait de composer des chansons appréciées par les fans. Et si j'étais là, c'était parce que je manquais de partitions. J'étais arrivé à mes dernières feuilles, et pour éviter de ne plus pouvoir écrire lorsque j'étais inspiré, j'avais donc prévu d'en acheter avant que mon cahier de partitions ne se termine. Je pouvais très bien imprimer des feuilles de partitions comme la nouvelle ère de technologie le permettait, mais je préférais rester sur mes éternels cahiers qui m'avaient toujours accompagné depuis que j'étais enfant. J'étais encore rattaché à eux, et je ne voulais pas les abandonner. A l'appartement, il y avait dans l'un des placards un tas de cahiers de partitions fini. Je pouvais les jeter, mais j'aimais bien regarder ce que j'avais fait dans le passé. Aussi, à la maison, il devait y avoir une pile de cahiers de partitions. Si seulement mes parents ne les avait pas jeté depuis le temps. Enfin, je préférais ne pas y penser. Je pris quelques cahiers que la somme d'argent que j'avais emmenée avec moi permettait de me procurer, puis je fis la queue à la caisse. En attendant, je me contentai d'écouter tout ce qu'il se passait autour de moi. J'aimais l'ambiance ici, elle était agréable. Quand vint mon tour, je saluai le vendeur que je connaissais bien, avec le temps.
« Bonjour, vous allez bien ? »
Nous échangeâmes une courte discussion alors qu'il me faisait payer mes différents cahiers. Dans cette pièce, je me doutais qu'il n'était pas le seul à savoir que j'étais Kwangjin, Éole des ZEUS. Soit on m'avait repéré mais on n'osait pas me parler, soit on ne savait pas qui j'étais. Ou même, on ne savait peut-être pas si j'étais Kwangjin ou Kwangmin, mon frère jumeau. Il était vrai que si on ne savait pas qu'on pouvait nous différencier grâce au grain de beauté sur le cou, c'était difficile de savoir si j'étais moi ou mon jumeau. Mais bon, comme je portais un masque et des lunettes pour me faire le plus discret possible, il n'y avait que les fans sérieuses qui sauraient me reconnaître. Ou des personnes qui me reconnaissaient grâce à ma voix... ou pas.
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Re: is it you ? ♣ ft. huang wu qing | Mar 26 Déc - 23:42
is it you ?
park kwang jin & hwang wu qing
Parfois, j'ai l'impression que des voix du passé reviennent me hanter, mais à chaque fois, je me trompe.
Même si parfois je refusais de le reconnaître, le pays du matin calme m’avait changé dans certaines de mes habitudes si bien qu’il m’était difficile de me souvenir, à quoi ressemblait mes journées par le passé tellement elles étaient monotones et éreintantes. Je ne pouvais pas rester ce que j’étais, et même ce que ce que pouvait être n’était que ce que je devais être, je commençais à changer, dans ce pays étrange où enfin, je l’avais retrouvé. Écouteurs aux oreilles, les conversations du bus qui n’étaient plus que murmures disparaissent quand la première musique se joue. Les premières notes résonnent et je reconnais la voix du main vocal. Son nom ? Je n’en étais pas réellement certaine et son visage m’était parfaitement inconnu. Indifférente, c’était le terme qui me décrivait le mieux, autant j’aimais leur chanson, j’aimais le timbre de voix de ce chanteur en particulier, mais pour ce qui était du reste, je laissais ça aux victimes de cette industrie, le soin d’y céder encore plus. Même si je n’entends pas l’annonce sonore qui énonce une à une les différentes stations, je sais qu’au troisième arrêt il me fallait descendre. La tête posé contre la vitre du bus, le regard rivé vers le béton, j’écoutais la chanson et les suivantes. Cela parlait d’amour, d’amitié, de confession, de séparation, des thèmes qui me laissaient indifférents a priori, sauf lorsque cette voix chantait. Les paroles prenaient alors tous leur sens. Le bus s’arrête et je descends également, j’ajuste les courroies de l’étui de ma guitare sur mon dos, et je descends l’avenue. Elle est fréquentée par de nombreux couples, des groupes d’amis, des familles, mais je ne m’y arrête pas un seul instant pour les observer. Encore deux intersections et j’étais arrivée.
Arrivée dans le magasin de musique, j’enlève des écouteurs par politesse et je me promène vers les différents bacs à disque en attendant que l’homme derrière le comptoir termine de répondre à son sms. « Bonjour, j’aimerais que vous répariez ma guitare, elle a une fente sur le dos… Je crois qu’elle n’a pas aimé la température un peu trop élevée de ma chambre » commençais-je avant de lui tendre ma guitare pour qu’il l’examine. C’était la première fois que ça arrivait mais quelque chose me disait qu’il n’allait pas me la réparer tout de suite. C’était beaucoup trop tôt. Et ce fut le cas, je lui donnais mes coordonnées et il me donna sa carte de visite. Plutôt que quitter le magasin, je restais pour voir les autres instruments. Ukulélé, batterie, tambour, triangle, piano, alors que j’appuyais sur la touche d’ivoire du « la », à plusieurs reprises, comme une demeurée… Du moins, si on ne tendait pas assez l’oreille pour voir qu’elle était légèrement déréglée et sonnait étrangement. Je m’apprêtais à recommencer quand une voix attira mon attention. Familière, alors que le visage m’était inconnu. Cela faisait un moment qu’il discutait, mais ce n’est que lorsque la musique diffusée se fit plus douce que ce timbre me frappa. « Excusez-moi, on ne se serait pas croisés quelque part ? » demandais-je tandis que ma main se posa sur son bras et que mes yeux tentèrent de voir à travers le masque et les lunettes de soleil. Une voix familière et surtout perturbante. Peut-être était-ce une bride de ce passé, que j’avais pu oublier.
Arrivée dans le magasin de musique, j’enlève des écouteurs par politesse et je me promène vers les différents bacs à disque en attendant que l’homme derrière le comptoir termine de répondre à son sms. « Bonjour, j’aimerais que vous répariez ma guitare, elle a une fente sur le dos… Je crois qu’elle n’a pas aimé la température un peu trop élevée de ma chambre » commençais-je avant de lui tendre ma guitare pour qu’il l’examine. C’était la première fois que ça arrivait mais quelque chose me disait qu’il n’allait pas me la réparer tout de suite. C’était beaucoup trop tôt. Et ce fut le cas, je lui donnais mes coordonnées et il me donna sa carte de visite. Plutôt que quitter le magasin, je restais pour voir les autres instruments. Ukulélé, batterie, tambour, triangle, piano, alors que j’appuyais sur la touche d’ivoire du « la », à plusieurs reprises, comme une demeurée… Du moins, si on ne tendait pas assez l’oreille pour voir qu’elle était légèrement déréglée et sonnait étrangement. Je m’apprêtais à recommencer quand une voix attira mon attention. Familière, alors que le visage m’était inconnu. Cela faisait un moment qu’il discutait, mais ce n’est que lorsque la musique diffusée se fit plus douce que ce timbre me frappa. « Excusez-moi, on ne se serait pas croisés quelque part ? » demandais-je tandis que ma main se posa sur son bras et que mes yeux tentèrent de voir à travers le masque et les lunettes de soleil. Une voix familière et surtout perturbante. Peut-être était-ce une bride de ce passé, que j’avais pu oublier.
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Re: is it you ? ♣ ft. huang wu qing | Jeu 28 Déc - 11:54
is it you ?
park kwang jin & hwang wu qing
oui, c'est moi, je suis kwangjin, alias éole dans zeus. enchanté ?
Venir dans le magasin de musique était toujours un plaisir. Si je le pouvais, j'aurais déjà acheté tous les instruments ici pour apprendre à en jouer et à m'en servir. Je trouvais que chaque instrument produisait un très beau son, et j'aurais aimé savoir produire ces sons sur n'importe quel instrument. Malheureusement, le seul instrument sur lequel je savais faire ça à la perfection était le piano, et j'aimerais bien me diversifier. Cependant, je n'en avais pas le temps, il valait mieux que je me perfectionne davantage à ce que je savais faire. Et puis, je devais déjà écrire des chansons, et avec tout ce qu'il se passait autour de moi, je n'aurais certainement pas la foi d'apprendre un nouvel instrument. Il fallait dire que l'absence de Kwangmin se faisait vraiment ressentir autour de moi, et ça m'affectait énormément. Mais je devais faire de mon mieux pour paraître heureux, pour ne pas que les autres s'inquiètent pour moi. Je ne voulais pas leur provoquer de l'inquiétude, je voulais qu'ils soient sereins. Je devais m'en assurer.
Je continuai à discuter un peu avec le gérant, même après que j'aie payé mes cahiers. Je l'appréciais bien, il était sympathique et facile à vivre. Je pouvais lui faire la discussion très simplement, il était ouvert d'esprit et agréable. Je l'aimais bien, et c'était pourquoi je venais dans ce magasin de musique en particulier. Toute l'ambiance ici me plaisait, j'avais l'impression que mon corps appartenait à ce type d'endroits. Ici, je pouvais me relaxer et respirer un bon coup, avant de repartir affronter la dure réalité de l'extérieur. Une fois que l'on eut fini de converser, je m'inclinai légèrement face au gérant et le saluai pour reprendre mon chemin. Il fallait maintenant que je retourne à l'appartement pour écrire. Ou peut-être serais-je plus productif à l'agence ? Je risquais tout de même de croiser Kwangmin... Ce n'était pas que je n'avais pas envie de le voir, mais que lui n'avait pas envie de me voir. Il m'éviterait toujours, et ça me peinait beaucoup. J'espérai que la situation serait vite résolue. Soudain, sans que je ne m'y attende, quelqu'un prit mon bras pour m'aborder avec une question à laquelle je ne saurais répondre. Si l'on s'était déjà croisé ? M'avait-elle reconnu ? Ça ne s'annonçait pas très bon pour moi si elle savait qui j'étais et qu'elle voulait l'annoncer à tout le monde. Cependant, sa question me laissait perplexe... Lorsqu'une fan me reconnaissait, elle ne me posait pas cette question mais plutôt si j'étais bien Éole des ZEUS.... Cette question m'indiqua qu'elle ne me reconnaissait probablement pas et qu'elle devait juste avoir l'impression de m'avoir déjà vu. C'était étrange, puisque je portais un masque et des lunettes, on ne pouvait pas me reconnaître à part si on me prêtait vraiment attention. Alors pourquoi est-ce qu'elle me demandait si l'on s'était déjà croisé quelque part ? Mon visage ne pouvait rien lui dire comme elle ne pouvait pas reconnaître les traits de mon visage. Comment pouvait-elle avoir l'intuition qu'on s'était déjà vu ? Ça me rendait perplexe, et j'avais l'impression qu'il se pouvait que ce n'était qu'une phrase d'accroche. Dans tous les cas, je devais lui répondre la vérité : non, elle ne me disait absolument rien. « Je ne pense pas, vous ne me dîtes rien... C'est la première fois que je vous vois. Je suis désolé de ne pas partager cette impression avec vous. Je vous rappelle quelqu'un ? » J'avais bien oublié que hormis mon visage, on pouvait aussi me reconnaître grâce à ma voix. Mais ça, il n'y avait que des personnes qui connaissaient vraiment bien ma voix qui pouvaient le savoir. Et il n'y en avait pas beaucoup.
Je continuai à discuter un peu avec le gérant, même après que j'aie payé mes cahiers. Je l'appréciais bien, il était sympathique et facile à vivre. Je pouvais lui faire la discussion très simplement, il était ouvert d'esprit et agréable. Je l'aimais bien, et c'était pourquoi je venais dans ce magasin de musique en particulier. Toute l'ambiance ici me plaisait, j'avais l'impression que mon corps appartenait à ce type d'endroits. Ici, je pouvais me relaxer et respirer un bon coup, avant de repartir affronter la dure réalité de l'extérieur. Une fois que l'on eut fini de converser, je m'inclinai légèrement face au gérant et le saluai pour reprendre mon chemin. Il fallait maintenant que je retourne à l'appartement pour écrire. Ou peut-être serais-je plus productif à l'agence ? Je risquais tout de même de croiser Kwangmin... Ce n'était pas que je n'avais pas envie de le voir, mais que lui n'avait pas envie de me voir. Il m'éviterait toujours, et ça me peinait beaucoup. J'espérai que la situation serait vite résolue. Soudain, sans que je ne m'y attende, quelqu'un prit mon bras pour m'aborder avec une question à laquelle je ne saurais répondre. Si l'on s'était déjà croisé ? M'avait-elle reconnu ? Ça ne s'annonçait pas très bon pour moi si elle savait qui j'étais et qu'elle voulait l'annoncer à tout le monde. Cependant, sa question me laissait perplexe... Lorsqu'une fan me reconnaissait, elle ne me posait pas cette question mais plutôt si j'étais bien Éole des ZEUS.... Cette question m'indiqua qu'elle ne me reconnaissait probablement pas et qu'elle devait juste avoir l'impression de m'avoir déjà vu. C'était étrange, puisque je portais un masque et des lunettes, on ne pouvait pas me reconnaître à part si on me prêtait vraiment attention. Alors pourquoi est-ce qu'elle me demandait si l'on s'était déjà croisé quelque part ? Mon visage ne pouvait rien lui dire comme elle ne pouvait pas reconnaître les traits de mon visage. Comment pouvait-elle avoir l'intuition qu'on s'était déjà vu ? Ça me rendait perplexe, et j'avais l'impression qu'il se pouvait que ce n'était qu'une phrase d'accroche. Dans tous les cas, je devais lui répondre la vérité : non, elle ne me disait absolument rien. « Je ne pense pas, vous ne me dîtes rien... C'est la première fois que je vous vois. Je suis désolé de ne pas partager cette impression avec vous. Je vous rappelle quelqu'un ? » J'avais bien oublié que hormis mon visage, on pouvait aussi me reconnaître grâce à ma voix. Mais ça, il n'y avait que des personnes qui connaissaient vraiment bien ma voix qui pouvaient le savoir. Et il n'y en avait pas beaucoup.
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Re: is it you ? ♣ ft. huang wu qing | Dim 6 Mai - 12:34
is it you ?
park kwang jin & hwang wu qing
Parfois, j'ai l'impression que des voix du passé reviennent me hanter, mais à chaque fois, je me trompe.
Sans le réaliser, avec ce sentiment étrange de l’avoir déjà rencontré, je l’avais suivi. J’avais quitté la boutique en saluant sans réelle sincérité le gérant, et puis, je lui avais emboité le pas pour lui poser ma question. Peut-être me prendrait-il pour une folle, mais je voulais l’entendre parler un peu plus longtemps, même pour dire ne serait-ce qu’une seule phrase, afin de pouvoir savoir où est-ce que j’avais pu entendre cette voix. Même si aujourd’hui j’étais à Séoul, sous un nouveau nom et une nouvelle identité, cela ne faisait pas de moi une personne sans le moindre passé. Je ne voulais pas qu’une de ses personnes viennent sur mon chemin et perturbe le déroulement de mes plans. Si jamais ces personnes devaient se venger, ce ne serait pas réellement à mon encontre, mais pour mon père. Mais pour autant, je n’avais aucune nouvelle de lui. Je supposais que les choses allaient dans le sens qu’il souhaitait. Mais sa voix me laissait pensive, elle m’était si familière mais pour, sa carrure était celle d’un parfait étranger. Plutôt qu’en Chine, je l’avais certainement rencontré ici, mais où ? Là était la question.
« C’est étrange » murmurais-je pour moi-même, fronçant les sourcils en le dévisageant, du moins en essayant de deviner les traits de son visage, caché par les accessoires. Il craignait d’être reconnu pour sûr, à se couvrir autant. « Ce n’est pas tant que le fait que vous me rappelez quelqu’un, c’est juste que… », les mots me manquaient pour décrire cette impression que j’avais. À cet instant-là, j’avais juste l’impression d’être stupide. Arrêter quelqu’un, lui poser une question et ne pas être capable de répondre à son interrogation, et tout ça, pour une simple voix au timbre si familier. « Je ne sais pas comment le décrire, surtout si vous me dites que c’est à sens unique… Excusez-moi, mais… ». Aussitôt, d’une main je lui arracha son masque, sans violence bien évidemment, mais pour voir qui s’y cachait derrière, et de l’autre, ses lunettes de soleil. Pourquoi ne pas avoir demandé la permission ? Certainement de peur qu’il refuse. « Effectivement, je ne vous ai jamais rencontré, mais comment se fait-il que j’ai l’impression de vous connaitre ? » Je souffrais d’une amnésie depuis plusieurs années, mais il ne me semblait pas venir de Chine, tout comme il ne semblait pas faire partie de mon passé. J’étais à cet instant, perdu.
« C’est étrange » murmurais-je pour moi-même, fronçant les sourcils en le dévisageant, du moins en essayant de deviner les traits de son visage, caché par les accessoires. Il craignait d’être reconnu pour sûr, à se couvrir autant. « Ce n’est pas tant que le fait que vous me rappelez quelqu’un, c’est juste que… », les mots me manquaient pour décrire cette impression que j’avais. À cet instant-là, j’avais juste l’impression d’être stupide. Arrêter quelqu’un, lui poser une question et ne pas être capable de répondre à son interrogation, et tout ça, pour une simple voix au timbre si familier. « Je ne sais pas comment le décrire, surtout si vous me dites que c’est à sens unique… Excusez-moi, mais… ». Aussitôt, d’une main je lui arracha son masque, sans violence bien évidemment, mais pour voir qui s’y cachait derrière, et de l’autre, ses lunettes de soleil. Pourquoi ne pas avoir demandé la permission ? Certainement de peur qu’il refuse. « Effectivement, je ne vous ai jamais rencontré, mais comment se fait-il que j’ai l’impression de vous connaitre ? » Je souffrais d’une amnésie depuis plusieurs années, mais il ne me semblait pas venir de Chine, tout comme il ne semblait pas faire partie de mon passé. J’étais à cet instant, perdu.
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Re: is it you ? ♣ ft. huang wu qing | Dim 13 Mai - 0:19
is it you ?
park kwang jin & hwang wu qing
oui, c'est moi, je suis kwangjin, alias éole dans zeus. enchanté ?
La demoiselle à laquelle je faisais face ne me disait absolument rien. Je m'en sentais mal, car, si j'avais pu laisser un souvenir dans sa mémoire, ça voulait dire que je l'avais déjà vue, et que c'était moi, qui avais dû l'oublier. Je n'aimais pas ça. Je préférais être celui qui se souvenait des autres plutôt que celui qui ne s'en souvenait pas. Être oublié, ça faisait toujours mal, et je ne souhaitais pour rien au monde blesser cette jeune femme. Pourtant, elle ne me rappelait aucun souvenir, comme si c'était la première fois qu'on se voyait. J'aurais pu supposer qu'elle me connaissait parce que j'étais un membre de ZEUS, mais comme elle ne me demandait pas mon identité, j'étais plutôt perplexe. Peut-être était-ce une fan qui voulait m'approcher différemment ? Je ne savais pas, mais si c'était le cas, c'était plutôt bien joué de sa part. Ça avait le mérite d'être original. Elle me dévisageait du regard, comme si je lui disais quelque chose mais qu'elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Je la regardai toujours d'un air curieux. Vu son sérieux, ça n'avait pas l'air d'être d'une fan. Ou alors, elle jouait très bien, mais je ne voyais pas l'intérêt de faire tout ça si elle était une fan. Alors je l'avais sûrement déjà vue, et oubliée. Je m'en sentais réellement mal. Elle ne savait elle-même pas si elle me reconnaissait. Je pensais que peut-être, je lui rappelais quelqu'un, mais elle ne sembla pas convaincue par cette idée. Elle ne parvint pas à terminer sa phrase, la laissant sans fin. « Juste que ? » repris-je les derniers mots de sa phrase, intrigué. Si je ne lui rappelais pas quelqu'un, est-ce que je l'avais vraiment connue par le passé ? Mais alors, pourquoi est-ce que je ne me rappelais pas du tout d'elle ? Je n'avais pas mauvaise mémoire. Soudainement, alors qu'elle s'excusa par avance, elle m'enleva les accessoires qui me permettaient de me cacher. Je fus un peu surpris par la rapidité de son geste. Avec mon visage à découvert, j'étais en danger ici. Si une fan me reconnaissait, ça allait vite être compliqué pour moi. Ça ne me dérangeait pas d'en rencontrer, au contraire, mais l'agence préférait qu'on n'attire pas trop l'attention des gens dans la rue. Quoi qu'il en soit, avec ce visage, elle allait certainement me reconnaître si elle me connaissait par mon visage. Or, ce ne fut pas le cas. Je fus perplexe devant sa réponse. Elle ne m'avait jamais rencontré mais elle avait l'impression de me connaître... Si ce n'était pas parce que je lui rappelais quelqu'un, qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Je fus en pleine réflexion, mais je ne trouvai aucun résultat. « Je n'en ai aucune idée. Mais, est-ce que vous pourriez me rendre mon masque et mes lunettes de soleil ? Je dois me faire discret dans la rue, je ne dois pas attirer l'attention c'est pour ça... » lui dis-je avec une mine désolée. « Je m'excuse de ne pas vous reconnaître une nouvelle fois, pour moi aussi, c'est la première fois que je vous rencontre. J'ai bien peur que ce soit sûrement une fausse impression... Je ne vois pas d'autres explications. » Je glissai un petit sourire après ma réponse. Pour une rencontre, c'était original...
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