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from above; | Ven 3 Nov - 0:31
ootd; On lui demandait souvent si elle avait la force de contrôler ses deux énormes chiens aux allures de loups robustes qu’elle promenait de temps en temps dans le campus. Elle était petite et menue et, s’ils le décidaient, Tully et Stark pourraient tout à fait la déchiqueter de leurs crocs immenses. Sauf qu’ils étaient des anges et qu’ils avaient bien compris que s’ils osaient tirer sur la grosse chaîne qui leur servait de laisse, ils la feraient voler. Aeri mettrait sa vie entre leurs jolies petites pattes sans hésiter, aussi pouvait-elle donc parfaitement les gérer en public. Du moins le croyait-elle.
Elle ne faisait pas vraiment attention, à vrai dire. Aeri rêvassait en regardant les arbres et toutes leurs couleurs si jolies. Rouge, orange, jaune et encore un peu de vert par-ci par-là. L’automne avait en effet bien entamé son œuvre sur la nature et notre demoiselle en était vraiment ravie. L’air frais lui faisait un bien fou et la nostalgie naissant de l’ambiance automnale ne lui faisait pas mal au cœur, bien au contraire. C’était tout simplement durant ces trois mois qu’elle se sentait le mieux. Alors elle rêvassait.
Le fil de ses pensées fut pourtant soudainement interrompu par un aboiement inhabituel qui se suivit d’un tiraillement certain venant des deux petits monstres. Aeri ne put qu’accélérer le pas pour tenter de les retenir, mais l’incompréhension l’empêchait de faire face à la force unie de Stark et Tully. Aussi bien qu’elle le put, elle tenta de les rappeler à l’ordre mais ils ne semblaient pas enclin à l’écouter. Finalement, sa poigne céda sous la pression et les deux chiens eurent alors tout le loisir de se jeter à l’assaut d’un étudiant qui passait par là, pauvre de lui. Oh merde… La jeune femme se mit à courir derrière eux mais il était un peu tard pour réagir puisque Tully se tenait sur ses deux pattes arrières, celles de devant bien calées contre le torse de l’inconnu alors que Stark l’observait comme s’il était prêt à attaquer. Et la catastrophe se produisit.
Aeri lâcha un cri de surprise quand l’homme atterrit sur ses fesses et se précipita pour lui venir en aide. « Oh, pardon pardon pardon !!! » Elle poussa doucement son chien avant d’attraper la main de la victime pour l’aider à se relever mais Tully s’obstinait à vouloir… lui faire des léchouilles ? C’était si bizarre et inattendu qu’Aeri ne put s’empêcher de rire. On pourrait presque dire Jean qui rit Jean qui pleure. « Je suis désolée, oh mon dieu ! » Et tout en riant, elle passa ses bras autour du cou de Tully pour la forcer à arrêter, Stark s’approchant alors d’un peu plus près. « Ils ne font jamais ça, je vous promets ! » Ce n’était pas drôle, alors autant préciser qu’elle riait nerveusement plutôt que parce qu’elle trouva ça réellement marrant. En tout cas, bonne nouvelle, il n’y avait pas mort d’homme. Elle savait bien qu’elle pouvait leur faire confiance...
from above.
dohyun & aeri
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ootd; On lui demandait souvent si elle avait la force de contrôler ses deux énormes chiens aux allures de loups robustes qu’elle promenait de temps en temps dans le campus. Elle était petite et menue et, s’ils le décidaient, Tully et Stark pourraient tout à fait la déchiqueter de leurs crocs immenses. Sauf qu’ils étaient des anges et qu’ils avaient bien compris que s’ils osaient tirer sur la grosse chaîne qui leur servait de laisse, ils la feraient voler. Aeri mettrait sa vie entre leurs jolies petites pattes sans hésiter, aussi pouvait-elle donc parfaitement les gérer en public. Du moins le croyait-elle.Elle ne faisait pas vraiment attention, à vrai dire. Aeri rêvassait en regardant les arbres et toutes leurs couleurs si jolies. Rouge, orange, jaune et encore un peu de vert par-ci par-là. L’automne avait en effet bien entamé son œuvre sur la nature et notre demoiselle en était vraiment ravie. L’air frais lui faisait un bien fou et la nostalgie naissant de l’ambiance automnale ne lui faisait pas mal au cœur, bien au contraire. C’était tout simplement durant ces trois mois qu’elle se sentait le mieux. Alors elle rêvassait.
Le fil de ses pensées fut pourtant soudainement interrompu par un aboiement inhabituel qui se suivit d’un tiraillement certain venant des deux petits monstres. Aeri ne put qu’accélérer le pas pour tenter de les retenir, mais l’incompréhension l’empêchait de faire face à la force unie de Stark et Tully. Aussi bien qu’elle le put, elle tenta de les rappeler à l’ordre mais ils ne semblaient pas enclin à l’écouter. Finalement, sa poigne céda sous la pression et les deux chiens eurent alors tout le loisir de se jeter à l’assaut d’un étudiant qui passait par là, pauvre de lui. Oh merde… La jeune femme se mit à courir derrière eux mais il était un peu tard pour réagir puisque Tully se tenait sur ses deux pattes arrières, celles de devant bien calées contre le torse de l’inconnu alors que Stark l’observait comme s’il était prêt à attaquer. Et la catastrophe se produisit.
Aeri lâcha un cri de surprise quand l’homme atterrit sur ses fesses et se précipita pour lui venir en aide. « Oh, pardon pardon pardon !!! » Elle poussa doucement son chien avant d’attraper la main de la victime pour l’aider à se relever mais Tully s’obstinait à vouloir… lui faire des léchouilles ? C’était si bizarre et inattendu qu’Aeri ne put s’empêcher de rire. On pourrait presque dire Jean qui rit Jean qui pleure. « Je suis désolée, oh mon dieu ! » Et tout en riant, elle passa ses bras autour du cou de Tully pour la forcer à arrêter, Stark s’approchant alors d’un peu plus près. « Ils ne font jamais ça, je vous promets ! » Ce n’était pas drôle, alors autant préciser qu’elle riait nerveusement plutôt que parce qu’elle trouva ça réellement marrant. En tout cas, bonne nouvelle, il n’y avait pas mort d’homme. Elle savait bien qu’elle pouvait leur faire confiance...
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Re: from above; | Sam 4 Nov - 21:38
ootd; Les feuilles qui tombent et virevoltent au gré du vent. Des couleurs aux maintes nuances ; jaune, orange, rouge, marron… Le temps des citrouilles et des déguisements. Oui…. Mais non. Décidément, l’automne, ce n’était pas la saison de Do Hyun. La seule chose de bien avec cette saison était qu’elle annonçait l’arrivée de l’hiver, là où enfin il serait dans son élément. Lorsque le monde serait emmitouflé dans son grand manteau blanc, lorsque le temps s’arrêterait au rythme des flocons tombant éparses sur le sol… Là il se sentira contenté. Mais pour l’instant, il avait la mâchoire crispée. Malgré l’écran noir de son casque qui le protégeait de la luminosité, il pouvait sentir ses tempes pulser au rythme du sang qui circulait dans ses veines. Pourquoi diable ne parvenait-il pas à se débarrasser de ces inlassables et indénombrables maux de tête ? Lui qui s’évertuait à se montrer sous son meilleur jour, tout cela avait le don de mettre à l’épreuve son sang-froid et risquait de mettre en péril tous ses efforts. Il n’allait quand même pas se laisser avoir par quelque marteau-piqueur cérébral que ce soit…
Ce fut d’ailleurs l’air un peu stupide qu’il remarqua de longues minutes plus tard qu’il avait gardé son casque sur la tête pendant qu’il marchait d’une vive allure dans l’enceinte du campus. Quand diable était-il descendu de sa moto ? Ces fichues migraines commençaient à le rendre chèvre, ça y était ! Ce fut accompagnées d’un tchip digne des plus grandes mamas que ses mains vinrent libérer sa tête de son étau en polycarbonate. Le vent glacé lui fouetta le visage, lui éclaira même peut-être un peu l’esprit. Pas autant cela dit que ce poids qui venait de surgir sur son torse, si soudainement d’ailleurs qu’il en laissa tomber son casque, d’autant plus soudainement que ce fut ses propres fesses qui se retrouvèrent à faire la bise au goudron. Il se mordit la lèvre sous le choc, n’appréciant que très peu le raisonnement qui venait de remonter de son coccyx vers le bas de son dos. Mais bien sûr, ce chien ne semblait que très peu enclin à prendre en considération ses problèmes de vieillard, puisque déjà il envahissait sa face à coups de langue. La pression de ses dents fut remplacée par celle de ses lèvres infiniment pincées ; loin de lui l’envie de rouler une pelle à un cleb’s. Pour autant, il avait quelque chose de vraiment très drôle à toute cette situation, Do Hyun lui-même n’avait pas particulièrement le courage de tirer éternellement la tronche. Il pouvait sentir un autre être vivant tenter de le sauver de cet animal sauvage, mais les léchouilles l’empêchaient d’y voir clair. Elle était désolée ? Ah bah tiens, voilà donc la maîtresse peu autoritaire de cet animal. Voyant bien que la maîtrise de cet animal ne semblait qu’approximative, il en profita lui même pour reculer et se dégager de toute cette invasion. Il souriait malgré tout. Il claqua des doigts et indiqua sa chaussure, avant de s'exprimer d'une voix ferme. « Au pied. » Il vit le chien s’arracher à l’étreinte de sa maîtresse, ce qui agrandit le sourire sur son visage. Le jeune homme caressa alors vigoureusement la tête de la bête, satisfait. « Bon chien ! » Il posa finalement son regard sur la demoiselle, arquant l’un de ses sourcils. « Ils sont pas un peu gros pour toi ? Celui-ci est sympa mais j’ai l’impression que lui hésite encore à m’attaquer. Je tiens à la vie. » Après, si l’un des chiens finissait par devenir son allié, peut-être qu’il voudrait bien le protéger ensuite… Pas sûr. La réflexion fut en tous les cas interrompue par une pensée sauvage qui l’envahit soudainement. « Mais attends, on s’est déjà rencontré, non ? » Il parcourut les dossiers rangés dans les confins de sa mémoire mais au fond, il n’avait pas cherché aussi longtemps que ce qu’il avait laissé paraître. Il se souvenait très bien d’elle ; la fille de l’arbre. Comment l’oublier ? Mais peut-être fallait-il qu’elle s’en souvienne elle-même… Do Hyun ne pouvait pas exprimer cette pensée. Après tout, peut-être qu’elle ne se souvenait plus de lui. Mais tout n’était pas négatif ; sa migraine était partie.
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ootd; Les feuilles qui tombent et virevoltent au gré du vent. Des couleurs aux maintes nuances ; jaune, orange, rouge, marron… Le temps des citrouilles et des déguisements. Oui…. Mais non. Décidément, l’automne, ce n’était pas la saison de Do Hyun. La seule chose de bien avec cette saison était qu’elle annonçait l’arrivée de l’hiver, là où enfin il serait dans son élément. Lorsque le monde serait emmitouflé dans son grand manteau blanc, lorsque le temps s’arrêterait au rythme des flocons tombant éparses sur le sol… Là il se sentira contenté. Mais pour l’instant, il avait la mâchoire crispée. Malgré l’écran noir de son casque qui le protégeait de la luminosité, il pouvait sentir ses tempes pulser au rythme du sang qui circulait dans ses veines. Pourquoi diable ne parvenait-il pas à se débarrasser de ces inlassables et indénombrables maux de tête ? Lui qui s’évertuait à se montrer sous son meilleur jour, tout cela avait le don de mettre à l’épreuve son sang-froid et risquait de mettre en péril tous ses efforts. Il n’allait quand même pas se laisser avoir par quelque marteau-piqueur cérébral que ce soit… Ce fut d’ailleurs l’air un peu stupide qu’il remarqua de longues minutes plus tard qu’il avait gardé son casque sur la tête pendant qu’il marchait d’une vive allure dans l’enceinte du campus. Quand diable était-il descendu de sa moto ? Ces fichues migraines commençaient à le rendre chèvre, ça y était ! Ce fut accompagnées d’un tchip digne des plus grandes mamas que ses mains vinrent libérer sa tête de son étau en polycarbonate. Le vent glacé lui fouetta le visage, lui éclaira même peut-être un peu l’esprit. Pas autant cela dit que ce poids qui venait de surgir sur son torse, si soudainement d’ailleurs qu’il en laissa tomber son casque, d’autant plus soudainement que ce fut ses propres fesses qui se retrouvèrent à faire la bise au goudron. Il se mordit la lèvre sous le choc, n’appréciant que très peu le raisonnement qui venait de remonter de son coccyx vers le bas de son dos. Mais bien sûr, ce chien ne semblait que très peu enclin à prendre en considération ses problèmes de vieillard, puisque déjà il envahissait sa face à coups de langue. La pression de ses dents fut remplacée par celle de ses lèvres infiniment pincées ; loin de lui l’envie de rouler une pelle à un cleb’s. Pour autant, il avait quelque chose de vraiment très drôle à toute cette situation, Do Hyun lui-même n’avait pas particulièrement le courage de tirer éternellement la tronche. Il pouvait sentir un autre être vivant tenter de le sauver de cet animal sauvage, mais les léchouilles l’empêchaient d’y voir clair. Elle était désolée ? Ah bah tiens, voilà donc la maîtresse peu autoritaire de cet animal. Voyant bien que la maîtrise de cet animal ne semblait qu’approximative, il en profita lui même pour reculer et se dégager de toute cette invasion. Il souriait malgré tout. Il claqua des doigts et indiqua sa chaussure, avant de s'exprimer d'une voix ferme. « Au pied. » Il vit le chien s’arracher à l’étreinte de sa maîtresse, ce qui agrandit le sourire sur son visage. Le jeune homme caressa alors vigoureusement la tête de la bête, satisfait. « Bon chien ! » Il posa finalement son regard sur la demoiselle, arquant l’un de ses sourcils. « Ils sont pas un peu gros pour toi ? Celui-ci est sympa mais j’ai l’impression que lui hésite encore à m’attaquer. Je tiens à la vie. » Après, si l’un des chiens finissait par devenir son allié, peut-être qu’il voudrait bien le protéger ensuite… Pas sûr. La réflexion fut en tous les cas interrompue par une pensée sauvage qui l’envahit soudainement. « Mais attends, on s’est déjà rencontré, non ? » Il parcourut les dossiers rangés dans les confins de sa mémoire mais au fond, il n’avait pas cherché aussi longtemps que ce qu’il avait laissé paraître. Il se souvenait très bien d’elle ; la fille de l’arbre. Comment l’oublier ? Mais peut-être fallait-il qu’elle s’en souvienne elle-même… Do Hyun ne pouvait pas exprimer cette pensée. Après tout, peut-être qu’elle ne se souvenait plus de lui. Mais tout n’était pas négatif ; sa migraine était partie.
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Re: from above; | Ven 10 Nov - 22:55
ootd; Ses lèvres rieuses toujours cachées derrière une main qui se voulait polie, Aeri s'inclina dès que l'inconnu se releva. C'était un réel soulagement qu'il n'ait rien, car même si l'attaque de Tully ne s'était résumée qu'à de l'affection purement canine, il était tout de même tombé sur les fesses. Ça ne se voyait pas avec les fines pattes de louve qu'avait la chienne, mais elle avait du muscle. Alors la jeune femme fit une nouvelle révérence pour compléter ses excuses avant de se retrouver nez-à-nez avec quelqu'un au visage familier. L'agitation passée, elle pouvait enfin se concentrer sur celui qui se tenait en face d'elle, et, pour sûr, elle le connaissait.
Pour éviter de le regarder fixement comme une folle, elle lança un coup d’œil à son premier chien qui, calmé, décida d'obéir à l'ordre reçu, puis se dirigea vers la seconde bête afin de reprendre en main la laisse qui trainait derrière elle. Après quelques caresses et des mots rassurants, elle put revenir aux côté du jeune homme avec Stark timidement planté derrière ses jambes. Elle se retint cependant presque de lever les yeux au ciel à la remarque si souvent entendue. Encore un qui la croyait trop maigrelette pour gérer ses propres animaux. « Ils sont parfaits pour moi. Et je le répète, ils ne font jamais ça... » Aeri se pinça les lèvres. « Il t'observe, c'est tout. Tu ne risques rien. Je suis là pour te protéger. » Son air malicieux prit place sur son visage. Que ses bébés fassent peur à certains était parfois une chance, la jolie Sango repoussant alors quelques personnes mal intentionnées qui auraient peur de se prendre un coup de crocs dans la gueule. Souvent, pourtant, elle n'aimait pas que l'on considère ses chiens dangereux ou méchants pour la seule raison qu'il n'avait pas la taille d'un chihuahua. Mais là, en l'occurrence, elle acceptait la blague sans trop de problème, parce qu'elle aussi serait un peu flippée si un loup la regardait de cette façon, après tout. Alors, elle allait s'excuser à nouveau en tentant un sourire assez charmeur, mais la question de son interlocuteur la prit de court. Lui aussi avait donc remarqué. Après une seconde à refouler ses souvenirs un peu honteux de leur dernière rencontre, elle lui offrit un sourire ravi. Ils n'avaient pas vraiment parlé après s'être réveillés côte à côte au pied d'un arbre, la situation pouvait donc paraitre gênante. Mais Aeri n'était pas de celles qui avaient honte de quoi que ce soit. Au contraire, autant en rire si vraiment il y avait de matière à se moquer.
Quoi que la question ne se posait pas vraiment, il semblait ne pas se rappeler si bien que ça. L'instant vécu avec lui, aussi court soit-il, avait eu quelque chose de magique. Comment pouvait-il ne pas se souvenir ? Aeri hocha rapidement la tête en signe de réponse. « Tu m'as piqué mon arbre, il y a un mois ou deux. Et puis tu m'as parlé. Et tu t'es endormi, ensuite. » Inutile de préciser qu'elle avait participé à tout ça, elle était même probablement celle qui lui avait adressé la parole en premier lieu, et, elle aussi, s'était endormie lorsque leur petite conversation avait cessé et qu'ils s'étaient retrouvés là, en silence, à apprécier le soleil encore chaud à cette époque. « Donc, tu m'as oubliée ? » Ce n'était en rien un reproche. Au contraire, Aeri gardait toujours soigneusement son adorable sourire pour mettre les gens à l'aise. S'il l'avait effectivement oubliée, ce n'était pas bien grave. Elle se ferait un plaisir de lui rappeler qui elle était.
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ootd; Ses lèvres rieuses toujours cachées derrière une main qui se voulait polie, Aeri s'inclina dès que l'inconnu se releva. C'était un réel soulagement qu'il n'ait rien, car même si l'attaque de Tully ne s'était résumée qu'à de l'affection purement canine, il était tout de même tombé sur les fesses. Ça ne se voyait pas avec les fines pattes de louve qu'avait la chienne, mais elle avait du muscle. Alors la jeune femme fit une nouvelle révérence pour compléter ses excuses avant de se retrouver nez-à-nez avec quelqu'un au visage familier. L'agitation passée, elle pouvait enfin se concentrer sur celui qui se tenait en face d'elle, et, pour sûr, elle le connaissait.Pour éviter de le regarder fixement comme une folle, elle lança un coup d’œil à son premier chien qui, calmé, décida d'obéir à l'ordre reçu, puis se dirigea vers la seconde bête afin de reprendre en main la laisse qui trainait derrière elle. Après quelques caresses et des mots rassurants, elle put revenir aux côté du jeune homme avec Stark timidement planté derrière ses jambes. Elle se retint cependant presque de lever les yeux au ciel à la remarque si souvent entendue. Encore un qui la croyait trop maigrelette pour gérer ses propres animaux. « Ils sont parfaits pour moi. Et je le répète, ils ne font jamais ça... » Aeri se pinça les lèvres. « Il t'observe, c'est tout. Tu ne risques rien. Je suis là pour te protéger. » Son air malicieux prit place sur son visage. Que ses bébés fassent peur à certains était parfois une chance, la jolie Sango repoussant alors quelques personnes mal intentionnées qui auraient peur de se prendre un coup de crocs dans la gueule. Souvent, pourtant, elle n'aimait pas que l'on considère ses chiens dangereux ou méchants pour la seule raison qu'il n'avait pas la taille d'un chihuahua. Mais là, en l'occurrence, elle acceptait la blague sans trop de problème, parce qu'elle aussi serait un peu flippée si un loup la regardait de cette façon, après tout. Alors, elle allait s'excuser à nouveau en tentant un sourire assez charmeur, mais la question de son interlocuteur la prit de court. Lui aussi avait donc remarqué. Après une seconde à refouler ses souvenirs un peu honteux de leur dernière rencontre, elle lui offrit un sourire ravi. Ils n'avaient pas vraiment parlé après s'être réveillés côte à côte au pied d'un arbre, la situation pouvait donc paraitre gênante. Mais Aeri n'était pas de celles qui avaient honte de quoi que ce soit. Au contraire, autant en rire si vraiment il y avait de matière à se moquer.
Quoi que la question ne se posait pas vraiment, il semblait ne pas se rappeler si bien que ça. L'instant vécu avec lui, aussi court soit-il, avait eu quelque chose de magique. Comment pouvait-il ne pas se souvenir ? Aeri hocha rapidement la tête en signe de réponse. « Tu m'as piqué mon arbre, il y a un mois ou deux. Et puis tu m'as parlé. Et tu t'es endormi, ensuite. » Inutile de préciser qu'elle avait participé à tout ça, elle était même probablement celle qui lui avait adressé la parole en premier lieu, et, elle aussi, s'était endormie lorsque leur petite conversation avait cessé et qu'ils s'étaient retrouvés là, en silence, à apprécier le soleil encore chaud à cette époque. « Donc, tu m'as oubliée ? » Ce n'était en rien un reproche. Au contraire, Aeri gardait toujours soigneusement son adorable sourire pour mettre les gens à l'aise. S'il l'avait effectivement oubliée, ce n'était pas bien grave. Elle se ferait un plaisir de lui rappeler qui elle était.
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Re: from above; | Dim 19 Nov - 11:24
ootd; Autoritaire, Do Hyun ne l’était qu’à deux occasions : dans le cadre professionnel tout d’abord, et puis également lorsqu’il s’agissait de dealer avec les animaux. A part ça, dicter à quelqu’un sa conduite n’était pas son fort (ni son intérêt à vrai dire), mais il se satisfaisait très bien de l’attention que lui accordait le monde animal. Pour autant, après l’impression que lui avait donné ce colosse, il ne se serait pas particulièrement attendu à ce que celui-ci l’écoute sans faire trop de misère. Peut-être que sa maîtresse disait la vérité tout compte fait ? Bon en même temps, ce n’était pas comme s’il avait douté de la véracité de ses propos mais… Sait-on jamais. Manquerait plus que ce soit le deuxième chien qui se mette à lui sauter dessus au final. Ce qui était sûr en tous les cas, c’était que les chiens étaient moins impressionnants que les femmes, comme le lui prouvait l’affolement qui guettait son coeur face au changement d’expression de la jeune femme. Etait-il en train de l’agacer ? Ses mots manquaient-ils de justesse ? « Ce… » Ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais jamais cette phrase ne put connaître la douceur de ses cordes vocales, interrompue par les mots prononcés par la jeune femme. Venait-elle de lui faire… Une blague ? Ou peut-être qu’elle était en train de se moquer ? Non, non, son visage était bien trop doux pour qu’elle soit aussi malintentionnée… Mais Do Hyun, la vie t’as appris une leçon cruciale : l’habit ne fait pas le moine. Malgré tout, il n'était pas sûr que l’adage ne s’applique à la demoiselle. Après tout, son chi ne devait pas être aussi mauvais que cela s’il avait réussi à s’endormir à côté d’elle.
« Moi, je t'ai piqué ton arbre ? » Il tentait de réfléchir et de se souvenir, mais difficile ; ses souvenirs s’étaient arrêtés à la demoiselle lui faisant face, toute circonstance antérieure effacée par cette image habitant son esprit. « Je sais pas de quoi tu parles… » Il avait l’air brièvement absent, absorbé un instant par le petit sourire mutin habitant les lèvres de la jeune femme. Constatant son expression, il secoua la tête avant de s’éclaircir la gorge, un poing devant la bouche. Ca y’est, elle allait trouver le bizarre et partir en courant. Do Hyun se maudissait déjà du plus profond de son esprit. Mais pourquoi es-tu aussi con mon pauvre ? Ca y’est, une fille te parle, fille qui fait que la moitié de ta taille en plus - no offense -, et tu perds les pédales ? Décidément, il n’était pas vraiment doué pour cela. Très étrange d’ailleurs, quand on pense à ses aspirations de carrière… « Tout ce dont je me souviens, c’est de la bave que t’as laissé couler sur mon épaule. C’était charmant. » Il souriait, quasi fier de sa petite blague, mais son expression se figea lorsqu’il se rendit compte que peut-être, celle-ci pouvait être mal interprétée. « Enfin je veux dire, t’es pas un bébé,… C’é.. C’était une blague en fait, oublie. » Il haussa les sourcils avec dépit, plus pour lui-même que pour la demoiselle d’en face. C’était assez drôle d’ailleurs, parce qu’en soit elle n’avait rien de malaisant, mais il ne pouvait s’empêcher d’être gêné. Mais non, la prochaine remarque serait la bonne, un petit masque de bienséance et il y arrivait. Cela n’avait rien de sorcier, pas vrai ?
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ootd; Autoritaire, Do Hyun ne l’était qu’à deux occasions : dans le cadre professionnel tout d’abord, et puis également lorsqu’il s’agissait de dealer avec les animaux. A part ça, dicter à quelqu’un sa conduite n’était pas son fort (ni son intérêt à vrai dire), mais il se satisfaisait très bien de l’attention que lui accordait le monde animal. Pour autant, après l’impression que lui avait donné ce colosse, il ne se serait pas particulièrement attendu à ce que celui-ci l’écoute sans faire trop de misère. Peut-être que sa maîtresse disait la vérité tout compte fait ? Bon en même temps, ce n’était pas comme s’il avait douté de la véracité de ses propos mais… Sait-on jamais. Manquerait plus que ce soit le deuxième chien qui se mette à lui sauter dessus au final. Ce qui était sûr en tous les cas, c’était que les chiens étaient moins impressionnants que les femmes, comme le lui prouvait l’affolement qui guettait son coeur face au changement d’expression de la jeune femme. Etait-il en train de l’agacer ? Ses mots manquaient-ils de justesse ? « Ce… » Ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais jamais cette phrase ne put connaître la douceur de ses cordes vocales, interrompue par les mots prononcés par la jeune femme. Venait-elle de lui faire… Une blague ? Ou peut-être qu’elle était en train de se moquer ? Non, non, son visage était bien trop doux pour qu’elle soit aussi malintentionnée… Mais Do Hyun, la vie t’as appris une leçon cruciale : l’habit ne fait pas le moine. Malgré tout, il n'était pas sûr que l’adage ne s’applique à la demoiselle. Après tout, son chi ne devait pas être aussi mauvais que cela s’il avait réussi à s’endormir à côté d’elle. « Moi, je t'ai piqué ton arbre ? » Il tentait de réfléchir et de se souvenir, mais difficile ; ses souvenirs s’étaient arrêtés à la demoiselle lui faisant face, toute circonstance antérieure effacée par cette image habitant son esprit. « Je sais pas de quoi tu parles… » Il avait l’air brièvement absent, absorbé un instant par le petit sourire mutin habitant les lèvres de la jeune femme. Constatant son expression, il secoua la tête avant de s’éclaircir la gorge, un poing devant la bouche. Ca y’est, elle allait trouver le bizarre et partir en courant. Do Hyun se maudissait déjà du plus profond de son esprit. Mais pourquoi es-tu aussi con mon pauvre ? Ca y’est, une fille te parle, fille qui fait que la moitié de ta taille en plus - no offense -, et tu perds les pédales ? Décidément, il n’était pas vraiment doué pour cela. Très étrange d’ailleurs, quand on pense à ses aspirations de carrière… « Tout ce dont je me souviens, c’est de la bave que t’as laissé couler sur mon épaule. C’était charmant. » Il souriait, quasi fier de sa petite blague, mais son expression se figea lorsqu’il se rendit compte que peut-être, celle-ci pouvait être mal interprétée. « Enfin je veux dire, t’es pas un bébé,… C’é.. C’était une blague en fait, oublie. » Il haussa les sourcils avec dépit, plus pour lui-même que pour la demoiselle d’en face. C’était assez drôle d’ailleurs, parce qu’en soit elle n’avait rien de malaisant, mais il ne pouvait s’empêcher d’être gêné. Mais non, la prochaine remarque serait la bonne, un petit masque de bienséance et il y arrivait. Cela n’avait rien de sorcier, pas vrai ?
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Re: from above; | Mer 20 Déc - 17:18
ootd; S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait enlever à Aeri, c’était son sourire. Quel qu’il soit, malicieux ou joyeux, sincère ou poli, éblouissant ou timide : il était là. Toujours. Car le monde semblait plus beau ainsi. Il lui en fallait donc une sacrée dose pour qu’il disparaisse ne serait-ce que dix minutes. Ça surprendrait tout le monde, alors, de voir ce beau sourire se transformer en grimace, aussi lentement que si ça c’était passé au ralenti. Plus surprenant encore, la raison n’était autre qu’une blague un peu douteuse et carrément moyenne d’un jeune homme qui, de toute évidence, ne savait pas parler aux femmes. De même qu’il était difficile de lui enlever son sourire, c’était une épreuve de l’embarrasser. Toujours prête à rire d’elle-même, toujours dans la confiance, on ne pouvait pas la voir gênée souvent. Ce bel étudiant semblait donc avoir deux talents, au moins.
Aeri papillonna des cils à la surprise d’une telle réponse, avant que son regard ne se pose un peu partout, tant que ce n’était pas sur lui. Ce mec venait de l’imaginer en train de baver sur son épaule. Bien loin de la vérité, cette blague avait quand même le don de la rendre tout sauf classe aux yeux du charmant étudiant qui lui avait fait battre le cœur, un jour d'été. Alors comment rebondir là-dessus ? Par chance, elle n’eut pas à s’en soucier bien longtemps puisqu’il avait l’air tout aussi gêné et dépité d’avoir dit une chose pareille. Alors voilà, il était de retour le beau sourire.
Il ne savait peut-être pas parler aux femmes, mais il avait néanmoins le charme naturel d’un homme qui avait tenté de bien faire. C’était plaisant. La confiance en soi, c’était un peu overrated, non ? Aeri avait bien plus confiance en ces garçons pas très à l’aise avec la drague. La jeune Sango glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille et lança un regard complice à Tully qui semblait rire de la blague, elle, si l’on en croyait sa queue qui balançait sans cesse et son regard amusé (oui oui). Il était temps de briser le silence, car pour sûr il ne la retiendrait pas si elle décidait tout simplement de se retirer.
Admettons qu’il se souvienne, alors. « T’es parti vite, la dernière fois... » Son regard se posait enfin à nouveau sur lui, cet homme dont elle ne connaissait même pas encore le nom. Peut-être pourrait-il y voir un peu de regret. Pour quelque raison que ça soit, leur réveil avait été tout en douceur mais leurs chemins s’étaient séparés bien vite. Aeri aurait cru à une demande, peut-être. Aller boire un verre ? Un repas à la fac ? Un truc simple et un échange de numéro pour qu’ils se retrouvent. Mais il n’y avait rien eu de tout cela. Alors si au bout du compte, il ne semblait pas plus intéressé que ça, elle laisserait tomber. Difficile à croire mais peut-être avait-elle été la seule à ressentir tant de choses ce jour-là.
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ootd; S’il y avait bien une chose qu’on ne pouvait enlever à Aeri, c’était son sourire. Quel qu’il soit, malicieux ou joyeux, sincère ou poli, éblouissant ou timide : il était là. Toujours. Car le monde semblait plus beau ainsi. Il lui en fallait donc une sacrée dose pour qu’il disparaisse ne serait-ce que dix minutes. Ça surprendrait tout le monde, alors, de voir ce beau sourire se transformer en grimace, aussi lentement que si ça c’était passé au ralenti. Plus surprenant encore, la raison n’était autre qu’une blague un peu douteuse et carrément moyenne d’un jeune homme qui, de toute évidence, ne savait pas parler aux femmes. De même qu’il était difficile de lui enlever son sourire, c’était une épreuve de l’embarrasser. Toujours prête à rire d’elle-même, toujours dans la confiance, on ne pouvait pas la voir gênée souvent. Ce bel étudiant semblait donc avoir deux talents, au moins.Aeri papillonna des cils à la surprise d’une telle réponse, avant que son regard ne se pose un peu partout, tant que ce n’était pas sur lui. Ce mec venait de l’imaginer en train de baver sur son épaule. Bien loin de la vérité, cette blague avait quand même le don de la rendre tout sauf classe aux yeux du charmant étudiant qui lui avait fait battre le cœur, un jour d'été. Alors comment rebondir là-dessus ? Par chance, elle n’eut pas à s’en soucier bien longtemps puisqu’il avait l’air tout aussi gêné et dépité d’avoir dit une chose pareille. Alors voilà, il était de retour le beau sourire.
Il ne savait peut-être pas parler aux femmes, mais il avait néanmoins le charme naturel d’un homme qui avait tenté de bien faire. C’était plaisant. La confiance en soi, c’était un peu overrated, non ? Aeri avait bien plus confiance en ces garçons pas très à l’aise avec la drague. La jeune Sango glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille et lança un regard complice à Tully qui semblait rire de la blague, elle, si l’on en croyait sa queue qui balançait sans cesse et son regard amusé (oui oui). Il était temps de briser le silence, car pour sûr il ne la retiendrait pas si elle décidait tout simplement de se retirer.
Admettons qu’il se souvienne, alors. « T’es parti vite, la dernière fois... » Son regard se posait enfin à nouveau sur lui, cet homme dont elle ne connaissait même pas encore le nom. Peut-être pourrait-il y voir un peu de regret. Pour quelque raison que ça soit, leur réveil avait été tout en douceur mais leurs chemins s’étaient séparés bien vite. Aeri aurait cru à une demande, peut-être. Aller boire un verre ? Un repas à la fac ? Un truc simple et un échange de numéro pour qu’ils se retrouvent. Mais il n’y avait rien eu de tout cela. Alors si au bout du compte, il ne semblait pas plus intéressé que ça, elle laisserait tomber. Difficile à croire mais peut-être avait-elle été la seule à ressentir tant de choses ce jour-là.
Invité
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Re: from above; | Mar 13 Fév - 18:24
ootd; Quel était le titre de ce film, déjà… ? C’était un truc que Do Hyun avait vu plus jeune, avec un prêtre qui se flagellait en répétant sans cesse mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa… A l’époque, il avait trouvé cette image assez barbare et difficile à regarder, lui qui avait l’âme si sensible, et alors qu’il y repensait soudainement, il commençait à comprendre le bien fondé de la chose. Depuis quelques secondes, lui-même contemplait l’idée de se fouetter pour faire preuve de tant de bêtise. C’était assez étrange, à vrai dire ; oui, il l’assumait - enfin, non -, il ne savait pas trop parler aux femmes. Mais quand même, il savait parler aux gens, et faire preuve de tant de maladresse devant mais surtout envers une inconnue… Ca lui était arrivé deux fois de perdre les pédales à cause d’une femme. Une fois en CP, où il avait fini par saigner du nez devant cette maîtresse qu’il trouvait si jolie, et puis plus tard où le vieux jeu qu’il était avait écrit des paroles de musique à une fille qu’il trouvait charmante. Autant dire qu’il fut très vite catégorisé de bizarre et lesdites paroles avaient fini par être chantées devant toute la classe. Do Hyun frissonna. Quel souvenir.
Il n’en restait pas moins qu’à l’époque, il avait douze ans, et là, le double. Les années ne lui avaient rien appris quant au comportement à adopter devant une fille qu’il trouvait un peu trop jolie. Alors que la panique commençait à l’envahir en voyant son beau sourire se fâner, ses sourcils se haussèrent légèrement alors qu’il le voyait revenir à l’attaque quelques instants plus tard. Bizarrement, cela lui fit chaud au coeur. Elle, elle ne partait pas en courant. Et elle, elle ne se moquait pas non plus. Pas encore, du moins. C’était presque lui qui avait envie de la trouver étrange avec cet échange silencieux avec son chien mais, qui était-il pour juger ? Son serpent et lui partageaient la même proximité et il était vrai qu’il avait peut-être tiré des conclusions trop hâtives à cause de la grosseur de ses chiens. Et là encore, il en avait oublié sa propre expérience ; combien de crises cardiaques avait-il dû aider les autres à surmonter en voyant son serpent dans sa chambre ? Il se demanda vaguement ce qu’elle en penserait de son serpent… La seconde d’après, Do Hyun s’étouffa.
Il se tapa un peu le torse pour essayer de retrouver son calme et éloigner cette pensée qui venait de déformer la première, et il se sentit encore plus stupide d’avoir l’esprit mal tourné dans un moment pareil. Rien de tout cela ne lui ressemblait ! « Je- Ahem. » Il tapota sa gorge avant de l’éclaircir, et prit une petite inspiration histoire de reprendre contenance. Peut-être que tout n’était pas perdu, peut-être qu’il y avait encore une infime petite chance pour qu’elle ne le pense pas fou à lier. « Je. Ah. Oui. Je suis parti vite. » …. Mais encore ? Sa phrase avait des goûts d’inachevé et malgré la neutralité de son expression faciale, il sentait son palais se dessécher, son front le picoter. L’honnêteté n’était pas son fort, pas parce qu’il était mesquin ou sournois, mais parce que cela impliquait de révéler une partie de son âme, aussi infime soit elle. Et révéler ses petits secrets, ce n’était pas du tout ce qui le mettait le plus à l’aise. Mais bon, à ce stade. Rien ne le mettait à l’aise alors… « J’ai mal à la tête en ce moment. » Ca nous fait une belle jambe. « Mais depuis que tu me parles, je me sens mieux. » Etait-ce une phrase de lover de l’an 2017 ? Non. C’était bien la vérité, et Do Hyun retint un immense soupir de désespoir. Même l’honnêteté le faisait passer pour un plouc. « C’est la vérité. » Son air était mortellement sérieux. Il ne mentait pas, il n’essayait même pas de la draguer ! Et pourtant il ne lui manquait plus que son survet’ Lacoste et ses Nike requins pour avoir la panoplie complète du cassos du dimanche… Peut-être que ces chiens auraient dû le mordre, ça lui aurait peut être remis les idées en place.
from above.
dohyun & aeri
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ootd; Quel était le titre de ce film, déjà… ? C’était un truc que Do Hyun avait vu plus jeune, avec un prêtre qui se flagellait en répétant sans cesse mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa… A l’époque, il avait trouvé cette image assez barbare et difficile à regarder, lui qui avait l’âme si sensible, et alors qu’il y repensait soudainement, il commençait à comprendre le bien fondé de la chose. Depuis quelques secondes, lui-même contemplait l’idée de se fouetter pour faire preuve de tant de bêtise. C’était assez étrange, à vrai dire ; oui, il l’assumait - enfin, non -, il ne savait pas trop parler aux femmes. Mais quand même, il savait parler aux gens, et faire preuve de tant de maladresse devant mais surtout envers une inconnue… Ca lui était arrivé deux fois de perdre les pédales à cause d’une femme. Une fois en CP, où il avait fini par saigner du nez devant cette maîtresse qu’il trouvait si jolie, et puis plus tard où le vieux jeu qu’il était avait écrit des paroles de musique à une fille qu’il trouvait charmante. Autant dire qu’il fut très vite catégorisé de bizarre et lesdites paroles avaient fini par être chantées devant toute la classe. Do Hyun frissonna. Quel souvenir.Il n’en restait pas moins qu’à l’époque, il avait douze ans, et là, le double. Les années ne lui avaient rien appris quant au comportement à adopter devant une fille qu’il trouvait un peu trop jolie. Alors que la panique commençait à l’envahir en voyant son beau sourire se fâner, ses sourcils se haussèrent légèrement alors qu’il le voyait revenir à l’attaque quelques instants plus tard. Bizarrement, cela lui fit chaud au coeur. Elle, elle ne partait pas en courant. Et elle, elle ne se moquait pas non plus. Pas encore, du moins. C’était presque lui qui avait envie de la trouver étrange avec cet échange silencieux avec son chien mais, qui était-il pour juger ? Son serpent et lui partageaient la même proximité et il était vrai qu’il avait peut-être tiré des conclusions trop hâtives à cause de la grosseur de ses chiens. Et là encore, il en avait oublié sa propre expérience ; combien de crises cardiaques avait-il dû aider les autres à surmonter en voyant son serpent dans sa chambre ? Il se demanda vaguement ce qu’elle en penserait de son serpent… La seconde d’après, Do Hyun s’étouffa.
Il se tapa un peu le torse pour essayer de retrouver son calme et éloigner cette pensée qui venait de déformer la première, et il se sentit encore plus stupide d’avoir l’esprit mal tourné dans un moment pareil. Rien de tout cela ne lui ressemblait ! « Je- Ahem. » Il tapota sa gorge avant de l’éclaircir, et prit une petite inspiration histoire de reprendre contenance. Peut-être que tout n’était pas perdu, peut-être qu’il y avait encore une infime petite chance pour qu’elle ne le pense pas fou à lier. « Je. Ah. Oui. Je suis parti vite. » …. Mais encore ? Sa phrase avait des goûts d’inachevé et malgré la neutralité de son expression faciale, il sentait son palais se dessécher, son front le picoter. L’honnêteté n’était pas son fort, pas parce qu’il était mesquin ou sournois, mais parce que cela impliquait de révéler une partie de son âme, aussi infime soit elle. Et révéler ses petits secrets, ce n’était pas du tout ce qui le mettait le plus à l’aise. Mais bon, à ce stade. Rien ne le mettait à l’aise alors… « J’ai mal à la tête en ce moment. » Ca nous fait une belle jambe. « Mais depuis que tu me parles, je me sens mieux. » Etait-ce une phrase de lover de l’an 2017 ? Non. C’était bien la vérité, et Do Hyun retint un immense soupir de désespoir. Même l’honnêteté le faisait passer pour un plouc. « C’est la vérité. » Son air était mortellement sérieux. Il ne mentait pas, il n’essayait même pas de la draguer ! Et pourtant il ne lui manquait plus que son survet’ Lacoste et ses Nike requins pour avoir la panoplie complète du cassos du dimanche… Peut-être que ces chiens auraient dû le mordre, ça lui aurait peut être remis les idées en place.
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