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sometimes, life is just too good to be true
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sometimes, life is just too good to be true | Sam 4 Nov - 17:14 Citer EditerSupprimer
sometimes, life is just too good to be true
jaesoo & risae
Le coeur à l'épreuve, sortir de ce bunker est un premier soulagement mais j'ignore ce qu'il m'attend. Beaucoup de rumeurs circulent concernant l'origine de cette alarme, à savoir si elle était réellement fondée. Malgré tout, j'ai pu voir des personnes blessées et le manque de secours. Les gens ne peuvent pas se contrôler sous pression. Serrant doucement mon sac contre moi, je tente de revenir à la réalité mais mes jambes tremblent d'inquiétude. Depuis, je n'ai évidemment plus de batterie sur mon téléphone et quoi qu'il en soit, j'ignore si le réseau fonctionne normalement. J'aimerais croiser le regard d'un proche, qu'il soit un simple ami ou un membre de ma famille. Malheureusement, mon regard se perd sur des visages inconnus, me poussant à mordiller ma lèvre afin qu'elle soit également prise au piège. Je devrais m'acheter un truc à manger mais même le sucré ou de la nourriture épicé ne me font pas envie. Peut-être une bonne douche alors ? Mais au lieu de rejoindre l'arrêt de bus pour voir si ma grand-mère va bien, je finis par prendre une trajectoire un peu plus étonnante. Ou non. La faculté de Yonsei me permet être le meilleur endroit pour retrouver mes proches mais c'est sans compter sur ces rues étouffées de personnes, bien qu'on tend tous à reprendre nos petites habitudes. Puis, dans une énième contradiction, je finis par récupérer mon téléphone et tape dessus pour le faire marcher. A défaut de pouvoir m'acharner sur ce bon vieux destin, j'évacue ma frustration sur cet accessoire nous rendant aussi accroc que de la drogue. Enfin, je crois. Je n'ai jamais testé. Fatiguée en plus d'une maladresse que je ne me connaissais pas, je fais tomber mon téléphone avant d'apercevoir les pieds d'une personne devant moi. Une mine surprise s'affiche sur mon visage, bien que méfiante, j'aperçois le doux visage de Jae Soo. Sans un mot, je me plonge dans ses bras, rassurée de le voir sain et sauf. Il me faut quelques secondes pour lui parler: " Tu vas bien ?! "
#kerushirei
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Re: sometimes, life is just too good to be true | Mar 7 Nov - 1:00 Citer EditerSupprimer
sometimes,
life is just too good to be true.
life is just too good to be true.
risae & jaesoo
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Je n'aurais jamais cru qu'une telle chose m'arriverait. Et pourtant. Je suis encore incapable de réaliser ce que j'ai vécu pendant ces derniers jours alors que je sors du bunker qui m'a servi de prison. J'ai passé de longues heures à me répéter que j'y étais enfermé pour ma sécurité. D'autres longues heures furent consacrées à l'inquiétude de ne pas pouvoir contacter mon père et mes amis chers. Enfin, j'ai eu plusieurs heures, encore, pour réfléchir à ce que je ferais quand je sortirais de là.
Maintenant que j'y suis, que je suis sorti, il est difficile d'ouvrir les yeux, mes pauvres pupilles étant maintenant trop habituées à l'éclairage merdique et grésillants des néons du bunker. Alors, clignant des paupières presque toutes les secondes, je me dirige vers les dortoirs Sango, marchant tel un zombie sur le point de se désagréger. Et je regarde tout autour de moi : les gens pleurent, se retrouvent, courent, appellent. Pour ma part, je ne vois malheureusement personne que je connaisse et c'est frustrant. Je me sens seul. J'ai l'impression d'avoir tout imaginé. Je ne sais pas comment je vais pouvoir oublier cette réalité plus terrifiante que n'importe quel cauchemar. Le pire là dedans, c'était l'angoisse de ne pas savoir. De ne rien savoir.
Mais je vois finalement cette jeune femme qui m'a l'air un peu désorientée, un peu déboussolée, comme tout le monde, après tout. Et alors, je semble me réveiller d'un coma à demi conscient dans lequel je me suis réfugié plus tôt. C'est Risae. Soudain, mes jambes doublent l'allure pour que je la rejoigne avant de la perdre dans la foule. Puis mes pas pressés s'arrêtent juste en face d'elle et je vois sa surprise quand elle me découvre. Elle a l'air d'aller bien et j'en remercie tous les dieux.
Avec peut-être plus de force que nécessaire, je la serre tout contre moi. Je suis heureux de la voir. Je maintiens sa tête contre mon cœur qui bat à cent à l'heure après ma course, tout en caressant ses doux cheveux pour lui apporter un peu de réconfort dont j'ai moi-même besoin. Après un instant, je me détache d'elle pour l'observer et chercher dans son regard les réponses à des questions qui ne sortent pas de ma bouche. Mais je finis par acquiescer. « Oui, ça va. J'ai rien, t'en fais pas. » Et parce que je ne peux pas m'en empêcher je dépose un baiser appuyé sur son front pour lui montrer mon soulagement. « T'es pas blessée ? Comment tu te sens ? »
Maintenant que j'y suis, que je suis sorti, il est difficile d'ouvrir les yeux, mes pauvres pupilles étant maintenant trop habituées à l'éclairage merdique et grésillants des néons du bunker. Alors, clignant des paupières presque toutes les secondes, je me dirige vers les dortoirs Sango, marchant tel un zombie sur le point de se désagréger. Et je regarde tout autour de moi : les gens pleurent, se retrouvent, courent, appellent. Pour ma part, je ne vois malheureusement personne que je connaisse et c'est frustrant. Je me sens seul. J'ai l'impression d'avoir tout imaginé. Je ne sais pas comment je vais pouvoir oublier cette réalité plus terrifiante que n'importe quel cauchemar. Le pire là dedans, c'était l'angoisse de ne pas savoir. De ne rien savoir.
Mais je vois finalement cette jeune femme qui m'a l'air un peu désorientée, un peu déboussolée, comme tout le monde, après tout. Et alors, je semble me réveiller d'un coma à demi conscient dans lequel je me suis réfugié plus tôt. C'est Risae. Soudain, mes jambes doublent l'allure pour que je la rejoigne avant de la perdre dans la foule. Puis mes pas pressés s'arrêtent juste en face d'elle et je vois sa surprise quand elle me découvre. Elle a l'air d'aller bien et j'en remercie tous les dieux.
Avec peut-être plus de force que nécessaire, je la serre tout contre moi. Je suis heureux de la voir. Je maintiens sa tête contre mon cœur qui bat à cent à l'heure après ma course, tout en caressant ses doux cheveux pour lui apporter un peu de réconfort dont j'ai moi-même besoin. Après un instant, je me détache d'elle pour l'observer et chercher dans son regard les réponses à des questions qui ne sortent pas de ma bouche. Mais je finis par acquiescer. « Oui, ça va. J'ai rien, t'en fais pas. » Et parce que je ne peux pas m'en empêcher je dépose un baiser appuyé sur son front pour lui montrer mon soulagement. « T'es pas blessée ? Comment tu te sens ? »
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Re: sometimes, life is just too good to be true | Jeu 7 Déc - 18:56 Citer EditerSupprimer
sometimes, life is just too good to be true
jaesoo & risae
Je sens une douce vague de bonheur m'emporter. Ce sentiment n'est pourtant pas rare mais dans de telles circonstances, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une sensation nouvelle. Un sourire innocent éclaircit mon visage pâle et fatigué par l'angoisse accumulée durant ces derniers jours. Oubliant rapidement mon téléphone, je me plonge dans les bras de mon aîné comme s'il s'agissait d'une urgence. J'aurais pu croire à un mirage mais c'est bien contre son torse que ma tête s'appuie. Quant à mes bras, ils ne perdent pas non plus une seconde pour l'enlacer et le serrer trop fort. J'ai beau ne pas être petite, je me sens soudainement comme un enfant qui a besoin d'une étreinte pour oublier un malheureux cauchemar. Cet instant dure quelques secondes voire minutes. J'ai perdu la notion du temps quand nous étions encore enfermés à l'intérieur, comme des animaux sauvages en cage. Mes yeux longuement fermés se rouvrent alors que la force dans ses bras diminue sans fuir complètement. C'est notamment à ce moment-ci que je finis par prendre la parole, pour voir si tout allait bien. Je priais que oui. Pourquoi ça ne serait pas le cas ? Il a dû me retrouver dans cette foule intense. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres à nouveau avant de hocher la tête. " Non. J'ai été un peu secouée mais rien de cassé. " C'était le principal, ça aussi, non ? Glissant ma main dans la sienne, de peur qu'il ne m'échappe, je l'invite à me suivre pour éviter de gêner et de finir écrasé encore et encore. " Je suis rassurée de te voir sain et sauf... Je commençais à devenir folle. Tu es bien la première personne que je croise depuis. " Un constat moins folichon mais source d'espoir. " Tu as pu manger quelque chose ? Tu as mauvaise mine quand même. " Et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter malgré sa réponse très claire et assurée tout à l'heure.
#kerushirei
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