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and thousands died for it ⊹ dori
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and thousands died for it ⊹ dori | Dim 5 Nov - 1:56
Je me souviens encore de cette rose bleue que je lui ai offert après être ressorti victorieux du tournoi chevaleresque d'Harrenhal. Quelle folie s’est emparée de moi, je ne saurais le dire. Mais elle était là, assise à me regarder, et je n’ai pu détacher mon regard d’elle… Stark, Baratheon, peu m’importait. Même ma pauvre promise n’a pu retenir mon ardeur… Je suis amené à être un grand roi, et me voilà à la couche d’une femme qui n’est pas la mienne pour réclamer un amour qui ne me revient pas de droit. « Je vous prie, Lady Stark. N’ayez crainte, il ne vous arrivera rien, je vous en fais la promesse. » Je m’approche d’elle, aussi prudent que si je m’approchais d’un animal sauvage. Mon genou vint se poser au sol, à ses pieds. « Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir un roi implorant à leurs pieds. » Ma main saisit la sienne pour l’étreindre aussi ardemment que ce feu qui rugit en moi, poussée par le sourire taquin parant mes lèvres. Je ne peux qu’imaginer la crainte qui l’habite alors qu’un roi déguisé fait irruption dans sa chambre en profitant de l’absence de son époux. Mais, que puis-je faire contre mes ardeurs ? Je le sais quand mon regard se pose sur son doux visage ; je ne puis vivre sans elle.
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Je me souviens encore de cette rose bleue que je lui ai offert après être ressorti victorieux du tournoi chevaleresque d'Harrenhal. Quelle folie s’est emparée de moi, je ne saurais le dire. Mais elle était là, assise à me regarder, et je n’ai pu détacher mon regard d’elle… Stark, Baratheon, peu m’importait. Même ma pauvre promise n’a pu retenir mon ardeur… Je suis amené à être un grand roi, et me voilà à la couche d’une femme qui n’est pas la mienne pour réclamer un amour qui ne me revient pas de droit. « Je vous prie, Lady Stark. N’ayez crainte, il ne vous arrivera rien, je vous en fais la promesse. » Je m’approche d’elle, aussi prudent que si je m’approchais d’un animal sauvage. Mon genou vint se poser au sol, à ses pieds. « Peu de femmes peuvent se vanter d’avoir un roi implorant à leurs pieds. » Ma main saisit la sienne pour l’étreindre aussi ardemment que ce feu qui rugit en moi, poussée par le sourire taquin parant mes lèvres. Je ne peux qu’imaginer la crainte qui l’habite alors qu’un roi déguisé fait irruption dans sa chambre en profitant de l’absence de son époux. Mais, que puis-je faire contre mes ardeurs ? Je le sais quand mon regard se pose sur son doux visage ; je ne puis vivre sans elle. Invité
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 5 Nov - 2:19
Prête à me débarrasser de ma robe chaude mais lourde, j'étais sur le point de défaire les lacets qui maintenait son corsage. Je n'étais pas de celles ayant besoin d'une suivante pour se dévêtir, je pouvais bien le faire moi-même. Car je n'avais de reine que le titre, mon comportement bien loin encore d'une véritable régente. Mon geste, cependant, fut arrêté par l'entrée inattendue d'un roi dans ma chambre, un roi qui n'était pas le mien et qu'il m'était pourtant plus agréable de voir. C'était l'histoire d'une rose et d'un regard si perçant qu'il m'avait glacé le sang de la plus belle façon qui soit.
Il se mit à genou et, dans l'incompréhension la plus totale, j'eus un mouvement de recul. Mon rang ne m'autorisait guère à soumettre ainsi un roi étranger au Nord, même si l'intention était la sienne. « Je vous en prie, ne faites pas ça. » Sa main tenant la mienne avec une passion que je n'imaginais pas allait contre mes mots. Je voulais qu'il le fasse. Plus fort et plus longtemps. Je l'invitai à se relever en tirant doucement sur sa main et inclinai légèrement la tête en signe de respect. « Je n'aurais le droit de m'en vanter même si je le pouvais. » Alors j'osai glisser mes doigts contre sa joue. « C'est trop dangereux. »
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Prête à me débarrasser de ma robe chaude mais lourde, j'étais sur le point de défaire les lacets qui maintenait son corsage. Je n'étais pas de celles ayant besoin d'une suivante pour se dévêtir, je pouvais bien le faire moi-même. Car je n'avais de reine que le titre, mon comportement bien loin encore d'une véritable régente. Mon geste, cependant, fut arrêté par l'entrée inattendue d'un roi dans ma chambre, un roi qui n'était pas le mien et qu'il m'était pourtant plus agréable de voir. C'était l'histoire d'une rose et d'un regard si perçant qu'il m'avait glacé le sang de la plus belle façon qui soit.Il se mit à genou et, dans l'incompréhension la plus totale, j'eus un mouvement de recul. Mon rang ne m'autorisait guère à soumettre ainsi un roi étranger au Nord, même si l'intention était la sienne. « Je vous en prie, ne faites pas ça. » Sa main tenant la mienne avec une passion que je n'imaginais pas allait contre mes mots. Je voulais qu'il le fasse. Plus fort et plus longtemps. Je l'invitai à se relever en tirant doucement sur sa main et inclinai légèrement la tête en signe de respect. « Je n'aurais le droit de m'en vanter même si je le pouvais. » Alors j'osai glisser mes doigts contre sa joue. « C'est trop dangereux. »
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 5 Nov - 3:06
« Ne pas faire quoi, Lady Stark ? » Ma main se posa sur la sienne, aérienne. Ses doigts étaient aussi glacés que les miens brûlants. « Je sais que le même feu vous consume, ne le niez pas. » Mes doigts se pressèrent autour de la paume de sa main, fermes mais délicats. Je n’oserais heurter une telle pierre précieuse, bien que je ne puis que me perdre dans l’intensité de son regard. Lui seul suffit à me dire que bouillonne en elle le sang des Premiers Hommes, que gronde un tonnerre fort de mille loups, mais je ne peux m’empêcher de vouloir la protéger, de veiller à ce que son sommeil ne soit pas perturbé par les tumultes de notre monde instable. « En quoi cela peut-il être plus dangereux qu’une vie de conquête ? Comme mon père avant moi, je veux étendre mon royaume. Mais quel intérêt devrais-je porter à ces affaires politiques si celle que mon coeur désire ne peut régner à mes côtés ? » J’amène alors sa main à mes lèvres et y dépose un baiser d’une langueur que je ne me connaissais pas. « Vous valez plus que n’importe quel royaume à mes yeux, Lady Stark. Pour vous, aucun danger n’est insurmontable. J’irais même affronter votre promis si cela peut vous rassurer. » Rien ne me fait peur, mais paraît-il, les impétueux ne sont pas ceux qui vont le plus loin.
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« Ne pas faire quoi, Lady Stark ? » Ma main se posa sur la sienne, aérienne. Ses doigts étaient aussi glacés que les miens brûlants. « Je sais que le même feu vous consume, ne le niez pas. » Mes doigts se pressèrent autour de la paume de sa main, fermes mais délicats. Je n’oserais heurter une telle pierre précieuse, bien que je ne puis que me perdre dans l’intensité de son regard. Lui seul suffit à me dire que bouillonne en elle le sang des Premiers Hommes, que gronde un tonnerre fort de mille loups, mais je ne peux m’empêcher de vouloir la protéger, de veiller à ce que son sommeil ne soit pas perturbé par les tumultes de notre monde instable. « En quoi cela peut-il être plus dangereux qu’une vie de conquête ? Comme mon père avant moi, je veux étendre mon royaume. Mais quel intérêt devrais-je porter à ces affaires politiques si celle que mon coeur désire ne peut régner à mes côtés ? » J’amène alors sa main à mes lèvres et y dépose un baiser d’une langueur que je ne me connaissais pas. « Vous valez plus que n’importe quel royaume à mes yeux, Lady Stark. Pour vous, aucun danger n’est insurmontable. J’irais même affronter votre promis si cela peut vous rassurer. » Rien ne me fait peur, mais paraît-il, les impétueux ne sont pas ceux qui vont le plus loin.Invité
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Ven 10 Nov - 23:25
A mon grand regret, son baiser, doux comme le velours, me fit quelque chose. J'étais promise à un autre mais mon cœur appartenait à ce roi-là, maître des dragons, futur détenteur du trône de fer. A aucun autre. Le blason familial m'empêchait pourtant de céder à cet amour impossible. Pour le Nord, je devais épouser l'héritier Baratheon. Je tentai donc de me défaire de l'emprise brûlante de mon presque amant, mais sa tendresse me gardait près de lui, tout comme ses mots qui valaient alors tout l'or du monde. « Voulez-vous mourir avant même de régner ? S'il l'apprend, il va vous pourchasser jusqu'à ce que votre tête soit planté sur une pique ! Il va vous tuer. » dis-je, un peu paniquée. Ses paroles me faisaient peur, m'inquiétaient. Etait-il si épris de moi qu'il en risquerait sa précieuse vie ? « Si je me donne à vous, nous sommes tous les deux perdus. » Enfin, je me détachai sèchement de lui et le poussai légèrement afin d'appuyer mes mots. « Vous avez déjà une reine. » Avais-je seulement un avenir avec lui ? Cet homme déjà allié aux Martell par le mariage courait à sa perte. Je ne voulais pas être l'objet de sa trahison.
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A mon grand regret, son baiser, doux comme le velours, me fit quelque chose. J'étais promise à un autre mais mon cœur appartenait à ce roi-là, maître des dragons, futur détenteur du trône de fer. A aucun autre. Le blason familial m'empêchait pourtant de céder à cet amour impossible. Pour le Nord, je devais épouser l'héritier Baratheon. Je tentai donc de me défaire de l'emprise brûlante de mon presque amant, mais sa tendresse me gardait près de lui, tout comme ses mots qui valaient alors tout l'or du monde. « Voulez-vous mourir avant même de régner ? S'il l'apprend, il va vous pourchasser jusqu'à ce que votre tête soit planté sur une pique ! Il va vous tuer. » dis-je, un peu paniquée. Ses paroles me faisaient peur, m'inquiétaient. Etait-il si épris de moi qu'il en risquerait sa précieuse vie ? « Si je me donne à vous, nous sommes tous les deux perdus. » Enfin, je me détachai sèchement de lui et le poussai légèrement afin d'appuyer mes mots. « Vous avez déjà une reine. » Avais-je seulement un avenir avec lui ? Cet homme déjà allié aux Martell par le mariage courait à sa perte. Je ne voulais pas être l'objet de sa trahison.Invité
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Ven 17 Nov - 23:03
Convaincre un peuple me semble beaucoup plus simple que convaincre une femme. En même temps, ce n’est pas n'importe laquelle d’entre elle qui se dresse devant moi, mais bel et bien celle dont mon coeur s’est éprit. Le sourire qui pare alors mes traits est emprunt d’une tendresse dont elle seule à la secret, loin de moi l’envie de la partager avec une autre. « Ma bien-aimée Lady Stark. » Sa soudaine distance ne m’impressionne guère, peut-être suis-je déjà bien trop habité par la vanité d’un homme aimant et aimé. « Aucun homme, roi de tout ou prince de rien, ne saurait m’éloigner de vous. Je vous aime, la mort me semble être un bien plus doux châtiment qu’une vie sans vous. Mais n’ayez crainte. L’envie de mourir est bien loin de mon esprit, c’est pour cela que je ne crains pas le courroux de votre promis. Qu’il vienne me chercher si cela lui chante ! Il ne sait pas ce qui l’attend en venant me provoquer. » Mais que cette distance cesse ! Bien qu’elle se soit éloignée de moi, quelques petites enjambées suffisent pour me rapprocher d’elle, avant que l’une de mes mains ne se glisse dans son dos pour l’emmener contre moi. « Vous êtes ma seule reine ; l’unique qui règne jusqu’aux confins de mon âme. »
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Convaincre un peuple me semble beaucoup plus simple que convaincre une femme. En même temps, ce n’est pas n'importe laquelle d’entre elle qui se dresse devant moi, mais bel et bien celle dont mon coeur s’est éprit. Le sourire qui pare alors mes traits est emprunt d’une tendresse dont elle seule à la secret, loin de moi l’envie de la partager avec une autre. « Ma bien-aimée Lady Stark. » Sa soudaine distance ne m’impressionne guère, peut-être suis-je déjà bien trop habité par la vanité d’un homme aimant et aimé. « Aucun homme, roi de tout ou prince de rien, ne saurait m’éloigner de vous. Je vous aime, la mort me semble être un bien plus doux châtiment qu’une vie sans vous. Mais n’ayez crainte. L’envie de mourir est bien loin de mon esprit, c’est pour cela que je ne crains pas le courroux de votre promis. Qu’il vienne me chercher si cela lui chante ! Il ne sait pas ce qui l’attend en venant me provoquer. » Mais que cette distance cesse ! Bien qu’elle se soit éloignée de moi, quelques petites enjambées suffisent pour me rapprocher d’elle, avant que l’une de mes mains ne se glisse dans son dos pour l’emmener contre moi. « Vous êtes ma seule reine ; l’unique qui règne jusqu’aux confins de mon âme. » Invité
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Ven 22 Déc - 22:22
Si je reculais d'un pas, il avançait de deux. Mon dos rencontrerait le mur si je continuais à m'éloigner ainsi de lui et, bientôt, il lui serait simple de me piéger. Un piège... quel mot inapproprié. Dans ce monde de barbares où les hommes pouvaient disposer des femmes comme bon leur semblait, lui m'avait toujours traité avec respect. Ses mots étaient-ils le masque lustré recouvrant ce machisme historique ? J'étais, tout au fond de moi, certaine qu'il n'était pas de ceux-là. Ou en tout cas, pas avec moi. Alors, lorsque sa main vint me ramener auprès de lui et que je pus sentir contre moi le corps de cet homme que je désirais plus que je n'en avais le droit, il me fallut moins d'une seconde pour succomber. J'hésitai pourtant un instant avant de plonger mes doigts glacés dans sa chevelure. Il était temps de faire un choix. Être lâche et épouser celui qui m'était alors promis pour garantir paix à ma famille ou vivre la vie que je souhaitais vivre quitte à mourir. La loyauté en valait-elle la peine ?
Le choix fut vite fait lorsque je plongeai mon regard dans le sien. « Voilà de bien belles paroles. Et si je n'avais pas peur de causer votre mort, je vous demanderais de m'emmener avec vous, mon roi. Ne luttez pas pour moi... » La décision que je venais de prendre me déchirait le cœur, mais je n'avais en réalité aucun choix.
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Si je reculais d'un pas, il avançait de deux. Mon dos rencontrerait le mur si je continuais à m'éloigner ainsi de lui et, bientôt, il lui serait simple de me piéger. Un piège... quel mot inapproprié. Dans ce monde de barbares où les hommes pouvaient disposer des femmes comme bon leur semblait, lui m'avait toujours traité avec respect. Ses mots étaient-ils le masque lustré recouvrant ce machisme historique ? J'étais, tout au fond de moi, certaine qu'il n'était pas de ceux-là. Ou en tout cas, pas avec moi. Alors, lorsque sa main vint me ramener auprès de lui et que je pus sentir contre moi le corps de cet homme que je désirais plus que je n'en avais le droit, il me fallut moins d'une seconde pour succomber. J'hésitai pourtant un instant avant de plonger mes doigts glacés dans sa chevelure. Il était temps de faire un choix. Être lâche et épouser celui qui m'était alors promis pour garantir paix à ma famille ou vivre la vie que je souhaitais vivre quitte à mourir. La loyauté en valait-elle la peine ?Le choix fut vite fait lorsque je plongeai mon regard dans le sien. « Voilà de bien belles paroles. Et si je n'avais pas peur de causer votre mort, je vous demanderais de m'emmener avec vous, mon roi. Ne luttez pas pour moi... » La décision que je venais de prendre me déchirait le cœur, mais je n'avais en réalité aucun choix.
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 7 Jan - 11:24
Mon insistance peut sembler inconvenante, je le sais. Comment pourrais-je faire preuve de plus de distance alors que je sais, du plus profond de mon âme, que mes sentiments sont retournés ? Je ne peux vivre sans elle, et j’en vois encore moins l’intérêt lorsque je sais son existence fade sans ma présence. Ses doigts glacés dans mes cheveux ne font que temporiser ce feu qui brûle en moi.
« Le roi que je suis ne saurais écouter vos conseils aujourd’hui, Lady Stark. » Ma main brûlant vient se poser contre sa joue à la peau si douce, contre cette joue où elle seule a sa place. « Comment ne pas lutter pour vous ? La seule lutte à perdre était celle qui m’aidait à combattre mes sentiments pour vous. Me rejeter aujourd’hui, voilà ce qui me tuerait. » J’aimerais que sa tête ne lui dicte plus la mesure, j’aimerais qu’elle écoute son coeur et se laisser aller à me suivre. J’oublie alors l’étiquette, j’oublie alors le danger qui rage aux dehors. Mon autre main vient rejoindre la première, mon visage s’incline vers le sien. Je sens mes entrailles gronder alors que mes lèvres touchent enfin les siennes, ses soeurs, ses dulcinées. Il n’y aurait plus doux pêché que cette caresse interdite, si ce n’est celui que je trouverais au creux de ses reins. Je me fais alors plus entreprenant, ma langue caresse cette bouche dont je ne saurais me lasser. Elles me rendent fou, moins que leur propriétaire dont je ne saurais me séparer.
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Mon insistance peut sembler inconvenante, je le sais. Comment pourrais-je faire preuve de plus de distance alors que je sais, du plus profond de mon âme, que mes sentiments sont retournés ? Je ne peux vivre sans elle, et j’en vois encore moins l’intérêt lorsque je sais son existence fade sans ma présence. Ses doigts glacés dans mes cheveux ne font que temporiser ce feu qui brûle en moi. « Le roi que je suis ne saurais écouter vos conseils aujourd’hui, Lady Stark. » Ma main brûlant vient se poser contre sa joue à la peau si douce, contre cette joue où elle seule a sa place. « Comment ne pas lutter pour vous ? La seule lutte à perdre était celle qui m’aidait à combattre mes sentiments pour vous. Me rejeter aujourd’hui, voilà ce qui me tuerait. » J’aimerais que sa tête ne lui dicte plus la mesure, j’aimerais qu’elle écoute son coeur et se laisser aller à me suivre. J’oublie alors l’étiquette, j’oublie alors le danger qui rage aux dehors. Mon autre main vient rejoindre la première, mon visage s’incline vers le sien. Je sens mes entrailles gronder alors que mes lèvres touchent enfin les siennes, ses soeurs, ses dulcinées. Il n’y aurait plus doux pêché que cette caresse interdite, si ce n’est celui que je trouverais au creux de ses reins. Je me fais alors plus entreprenant, ma langue caresse cette bouche dont je ne saurais me lasser. Elles me rendent fou, moins que leur propriétaire dont je ne saurais me séparer.
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 7 Jan - 13:22
Il était de plus en plus difficile de lui résister, d'agir comme si ses paroles ne réveillaient pas en moi un désir de liberté, un désir d'amour et un désir de lui. J'avais beau me plier à un discours qu'on voulait que je prononce, le blason familial commençait sérieusement à fondre sous le feu ardent des mots Targaryen.
Lasse de devoir créer de toute pièce des réponses qui me garantissaient la loyauté des Loups, je décidai cette fois de me tenir silencieuse. Si je ne dis rien, si je ne bouge pas, je pourrais goûter à un plaisir plus grand encore que de le voir, ce roi, à genoux devant moi. Irais-je jusqu'à refuser au successeur du trône un baiser ? J'étais, à cet instant, pas plus enviable qu'une souris entre un piège et un chat, la louve entre le cerf et le dragon.
La métaphore éclaire mes pensées. S'il fallait choisir un camp, personne ne miserait sur le premier. C'est à ce moment que je sens enfin contre les miennes les lèvres brûlant d'envie de mon désiré. Le sentiment qui anime mon cœur est alors incomparable. Dès lors qu'il avait posé ses yeux sur moi après sa victoire à la joute, j'avais su qu'il était celui qui me ferait ressentir ça. Un soupir vint se mêler à l'échange alors que je lui accorde la toute possession de ma bouche traîtresse. Je le regretterais sans doute un jour mais au diable ce monde qui dicte à chacun où doit naître l'amour. Le baiser se fit plus passionnel et plus tendre à la fois, c'était un échange langoureux de quelques secondes à peine avant qu'un coup répété par trois fois ne vienne briser notre audace. J'entendis la voix de ma suivante et c'est tout ce qu'il me fallut pour m'éloigner à nouveau de lui, le goût de sa langue tentatrice encore dans ma bouche. « Va-t-en ! Je veux être seule, ne me dérange plus. » Mon ton autoritaire n'a surement rien de charmant pour le roi qui se tient devant moi et à qui je lance un regard désolé. Ses pas résonnent au loin alors que la suivante quitte les lieux. « Dites-moi que c'est bien ce que vous voulez et je vous suis. Emmenez-moi. » La mort valait peut-être mieux qu'une vie sans lui.
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Il était de plus en plus difficile de lui résister, d'agir comme si ses paroles ne réveillaient pas en moi un désir de liberté, un désir d'amour et un désir de lui. J'avais beau me plier à un discours qu'on voulait que je prononce, le blason familial commençait sérieusement à fondre sous le feu ardent des mots Targaryen. Lasse de devoir créer de toute pièce des réponses qui me garantissaient la loyauté des Loups, je décidai cette fois de me tenir silencieuse. Si je ne dis rien, si je ne bouge pas, je pourrais goûter à un plaisir plus grand encore que de le voir, ce roi, à genoux devant moi. Irais-je jusqu'à refuser au successeur du trône un baiser ? J'étais, à cet instant, pas plus enviable qu'une souris entre un piège et un chat, la louve entre le cerf et le dragon.
La métaphore éclaire mes pensées. S'il fallait choisir un camp, personne ne miserait sur le premier. C'est à ce moment que je sens enfin contre les miennes les lèvres brûlant d'envie de mon désiré. Le sentiment qui anime mon cœur est alors incomparable. Dès lors qu'il avait posé ses yeux sur moi après sa victoire à la joute, j'avais su qu'il était celui qui me ferait ressentir ça. Un soupir vint se mêler à l'échange alors que je lui accorde la toute possession de ma bouche traîtresse. Je le regretterais sans doute un jour mais au diable ce monde qui dicte à chacun où doit naître l'amour. Le baiser se fit plus passionnel et plus tendre à la fois, c'était un échange langoureux de quelques secondes à peine avant qu'un coup répété par trois fois ne vienne briser notre audace. J'entendis la voix de ma suivante et c'est tout ce qu'il me fallut pour m'éloigner à nouveau de lui, le goût de sa langue tentatrice encore dans ma bouche. « Va-t-en ! Je veux être seule, ne me dérange plus. » Mon ton autoritaire n'a surement rien de charmant pour le roi qui se tient devant moi et à qui je lance un regard désolé. Ses pas résonnent au loin alors que la suivante quitte les lieux. « Dites-moi que c'est bien ce que vous voulez et je vous suis. Emmenez-moi. » La mort valait peut-être mieux qu'une vie sans lui.
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 7 Jan - 13:43
Je sentis avec ravissement sa passion faire écho à la mienne, cette femme venait d’un froid aussi mordant que le brasier de mon nom, et pourtant, je sentais en elle cette même flamme glacée qui brûlait si fort pour moi. Trop vite, furent nos lèvres séparées, à cause d’une maudite porte, à cause de satanés coups donnés trop fort. Et alors ce fut son corps entier qui s’éloigna de moi, encore. Distance maudite dont je ne pourrais m’habituer un jour, je voulais si possible la sentir contre moi à jamais. Son regard désolé trouva chez moi un air contrit en guise de réponse, mais les mots qui s’ensuivirent ne purent que combler mon âme. Un sourire fleurit alors sur mes lèvres, tandis que je dépose un baiser protecteur sur son front au teint de porcelaine. « Ce que je veux, c’est vous. » Mes mains s’emparèrent de ses joues, la forcèrent avec douceur à déposer son regard dans le mien. « Je veux que vous soyez mienne, je veux être le seul homme de votre vie. » Mes paroles trouvèrent comme escorte mes doigts glissant le long de son bras, aériens, à la recherche d’un port où accoster, à la recherche d’un jardin où se reposer. « Je veux hanter vos pensées, lorsque votre couche n’a que vous pour amant, lorsque votre regard croise celui d’un homme qui n’est pas moi. Je veux être votre bonheur, votre joie, votre épaule où se reposer en cas de peine. Je veux être votre univers, je veux être votre famille. Restez avec moi, et qu’importe qu’elle soit longue ou courte, mon amour vous accompagnera jusqu’à votre prochaine vie. »
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Je sentis avec ravissement sa passion faire écho à la mienne, cette femme venait d’un froid aussi mordant que le brasier de mon nom, et pourtant, je sentais en elle cette même flamme glacée qui brûlait si fort pour moi. Trop vite, furent nos lèvres séparées, à cause d’une maudite porte, à cause de satanés coups donnés trop fort. Et alors ce fut son corps entier qui s’éloigna de moi, encore. Distance maudite dont je ne pourrais m’habituer un jour, je voulais si possible la sentir contre moi à jamais. Son regard désolé trouva chez moi un air contrit en guise de réponse, mais les mots qui s’ensuivirent ne purent que combler mon âme. Un sourire fleurit alors sur mes lèvres, tandis que je dépose un baiser protecteur sur son front au teint de porcelaine. « Ce que je veux, c’est vous. » Mes mains s’emparèrent de ses joues, la forcèrent avec douceur à déposer son regard dans le mien. « Je veux que vous soyez mienne, je veux être le seul homme de votre vie. » Mes paroles trouvèrent comme escorte mes doigts glissant le long de son bras, aériens, à la recherche d’un port où accoster, à la recherche d’un jardin où se reposer. « Je veux hanter vos pensées, lorsque votre couche n’a que vous pour amant, lorsque votre regard croise celui d’un homme qui n’est pas moi. Je veux être votre bonheur, votre joie, votre épaule où se reposer en cas de peine. Je veux être votre univers, je veux être votre famille. Restez avec moi, et qu’importe qu’elle soit longue ou courte, mon amour vous accompagnera jusqu’à votre prochaine vie. » Invité
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Re: and thousands died for it ⊹ dori | Dim 7 Jan - 14:06
Le regard langoureux que je posais plus tôt sur lui prit les traits de ma détermination sans faille et de mon besoin de justice lorsque ses mots rassurèrent toutes mes inquiétudes. Qu'avais-je à craindre d'une vie dans ses bras ? On pourrait presque croire que la reine, c'était moi, dévoué comme il était. Je me surpris à ressentir de la fierté et un certain goût de supériorité. Car ne rien avoir entre les jambes ne m'avait pas empêché de cultiver un esprit guerrier et compétitif. Sans ce Targaryen pour apaiser mon cœur, ma douceur était dissimulée et j'avais, sans rire, plus de courage que certains chevaliers. Pourtant, mes yeux le regardaient avec douceur et, lui qui était si intelligent, pouvait lire en eux toutes mes émotions. J'étais passée, après tout, par toutes celles possible depuis qu'il avait mis un pied dans ma chambre. Je me disais bien que c'était ça, l'amour, le véritable. Et avec cela en tête, je caressai sa joue du revers de ma main. « Alors considérez-moi vôtre, votre lutte se termine pour qu'une nouvelle commence. Mais permettez-moi de mettre mon frère dans la confidence. Je ne saurais lui faire de mal et je sais qu'il comprendra ! » Il m'avait toujours soutenue et protégée, sans jamais se plaindre, quitte à mentir et pire encore. « Il est un allié que je ne veux pas perdre. » Je priais de toutes mes forces, les nouveaux dieux comme les anciens, pour qu'il ne me demande pas de faire un choix. « Et il nous faut convenir d'un plan qui laisse un peu d'avance. » Il y avait tellement de choses auxquelles penser que la panique s'emparait de moi. Je gardais pourtant le courage pour masque.
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Le regard langoureux que je posais plus tôt sur lui prit les traits de ma détermination sans faille et de mon besoin de justice lorsque ses mots rassurèrent toutes mes inquiétudes. Qu'avais-je à craindre d'une vie dans ses bras ? On pourrait presque croire que la reine, c'était moi, dévoué comme il était. Je me surpris à ressentir de la fierté et un certain goût de supériorité. Car ne rien avoir entre les jambes ne m'avait pas empêché de cultiver un esprit guerrier et compétitif. Sans ce Targaryen pour apaiser mon cœur, ma douceur était dissimulée et j'avais, sans rire, plus de courage que certains chevaliers. Pourtant, mes yeux le regardaient avec douceur et, lui qui était si intelligent, pouvait lire en eux toutes mes émotions. J'étais passée, après tout, par toutes celles possible depuis qu'il avait mis un pied dans ma chambre. Je me disais bien que c'était ça, l'amour, le véritable. Et avec cela en tête, je caressai sa joue du revers de ma main. « Alors considérez-moi vôtre, votre lutte se termine pour qu'une nouvelle commence. Mais permettez-moi de mettre mon frère dans la confidence. Je ne saurais lui faire de mal et je sais qu'il comprendra ! » Il m'avait toujours soutenue et protégée, sans jamais se plaindre, quitte à mentir et pire encore. « Il est un allié que je ne veux pas perdre. » Je priais de toutes mes forces, les nouveaux dieux comme les anciens, pour qu'il ne me demande pas de faire un choix. « Et il nous faut convenir d'un plan qui laisse un peu d'avance. » Il y avait tellement de choses auxquelles penser que la panique s'emparait de moi. Je gardais pourtant le courage pour masque. Contenu sponsorisé
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