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destroyed (aiko)
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destroyed (aiko) | Lun 6 Nov - 7:01
wearing ✻✻✻ tout un tas de paquets de chips, biscuits et autres gourmandises ornent la table de la cuisine. l'ensemble est rangé correctement devant elle, alors qu'elle garde la poubelle près d'elle pour jeter le plus rapidement possible les vestiges de cet instant. encore une fois, elle n'a pas pu s'en empêcher, sortir tout ce qu'elle peut du placard, et avaler le plus de nourriture possible. elle garde non loin une bouteille d'eau pour calmer les irritations que cela provoque dans sa gorge. elle vide un, deux, trois paquets devant elle, sans scrupule, mange sans réellement prendre la peine de mâcher correctement, boit quelques gorgées d'eau de temps à autres. elle en a besoin, sur l'instant. et ça lui fait du bien. d'un coup, elle se sent mieux, un soupire s'échappe de ses lèvres alors que pendant quelques secondes, elle a l'impression folle d'aller bien. mais c'est comme un ascenseur émotionnel. une fois la crise passée, une fois qu'elle se rend compte de tout ce qu'elle a ingurgité, c'est la panique qui la prend. la culpabilité d'en être encore arrivé là, la colère d'avoir craqué sans l'avoir voulu. les larmes lui montent aux yeux alors qu'elle se rue vers la salle de bains la plus proche, et s'enferme dans les toilettes. elle ne peut pas garder tout ça dans son estomac, elle a désormais besoin de tout éliminer le plus rapidement possible. elle s'en veut de ne pas être aussi forte qu'elle l'aurait souhaité. et ça tourne en boucle dans sa tête, ce traumatisme, cette nouvelle crise. elle déglutit, se débarasse de tout ce qu'elle vient d'avaler en quelques instants à peine. ses yeux brûlent alors que des larmes commencent à couler sur son visage. affaiblie, elle tousse, son ventre lui fait mal. elle finit par tomber par terre et se recroqueville sur elle même. ses sanglots se font de plus en plus forts, incapable de contrôler son corps, ses pensées. cette nuit d'horreur tourne une nouvelle fois dans sa tête, malgré toutes ses tentatives de l'oublier, d'y faire face. elle ne pense même pas au fait qu'on puisse l'entendre, qu'on puisse remarquer ce bazard qu'elle a mit dans la cuisine. elle ne peut pas sortir de là, pas maintenant, alors elle laisse simplement ces gouttes d'eau glisser sur ses joues, sans bouger, en attendant de se calmer.
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akiko & ailee
wearing ✻✻✻ tout un tas de paquets de chips, biscuits et autres gourmandises ornent la table de la cuisine. l'ensemble est rangé correctement devant elle, alors qu'elle garde la poubelle près d'elle pour jeter le plus rapidement possible les vestiges de cet instant. encore une fois, elle n'a pas pu s'en empêcher, sortir tout ce qu'elle peut du placard, et avaler le plus de nourriture possible. elle garde non loin une bouteille d'eau pour calmer les irritations que cela provoque dans sa gorge. elle vide un, deux, trois paquets devant elle, sans scrupule, mange sans réellement prendre la peine de mâcher correctement, boit quelques gorgées d'eau de temps à autres. elle en a besoin, sur l'instant. et ça lui fait du bien. d'un coup, elle se sent mieux, un soupire s'échappe de ses lèvres alors que pendant quelques secondes, elle a l'impression folle d'aller bien. mais c'est comme un ascenseur émotionnel. une fois la crise passée, une fois qu'elle se rend compte de tout ce qu'elle a ingurgité, c'est la panique qui la prend. la culpabilité d'en être encore arrivé là, la colère d'avoir craqué sans l'avoir voulu. les larmes lui montent aux yeux alors qu'elle se rue vers la salle de bains la plus proche, et s'enferme dans les toilettes. elle ne peut pas garder tout ça dans son estomac, elle a désormais besoin de tout éliminer le plus rapidement possible. elle s'en veut de ne pas être aussi forte qu'elle l'aurait souhaité. et ça tourne en boucle dans sa tête, ce traumatisme, cette nouvelle crise. elle déglutit, se débarasse de tout ce qu'elle vient d'avaler en quelques instants à peine. ses yeux brûlent alors que des larmes commencent à couler sur son visage. affaiblie, elle tousse, son ventre lui fait mal. elle finit par tomber par terre et se recroqueville sur elle même. ses sanglots se font de plus en plus forts, incapable de contrôler son corps, ses pensées. cette nuit d'horreur tourne une nouvelle fois dans sa tête, malgré toutes ses tentatives de l'oublier, d'y faire face. elle ne pense même pas au fait qu'on puisse l'entendre, qu'on puisse remarquer ce bazard qu'elle a mit dans la cuisine. elle ne peut pas sortir de là, pas maintenant, alors elle laisse simplement ces gouttes d'eau glisser sur ses joues, sans bouger, en attendant de se calmer.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Ven 10 Nov - 1:23
wearing ✻✻✻ tu rentres de ton footing totalement en sueur, essoufflée, épuisée et assoiffée. t’as couru une bonne dizaine de kilomètres, la musique dans les oreilles. t’as laissé ta course te mener autour du campus, de la digital city avant de revenir vers le dortoir des pyos. tu montes directement dans ta chambre et tu te déshabilles rapidement, mettant tes affaires dans la panière à linge. elle déborde presque, faudrait que tu fasses ta lessive même si tu l’as faites y a deux jours. mais tu fais tellement de sport qu’il faut que tu te changes assez régulièrement et que tu prennes ta douche tout autant. tu allumes l’enceinte bluetooth de ta chambre alors que tu es nue. tu n’as jamais été pudique et encore moins maintenant alors que tu es seule dans cette chambre double. la musique commence à emplir la pièce et tu te déhanches dessus avant de te diriger vers la salle de bain tout en continuant ta petite danse improvisée. tu te retrouves donc sous la douche, l’eau chaude te faisant un bien fou. tu restes dessous pendant une dizaine de minutes avant de sortir. tu te sèches rapidement, secouant vivement tes cheveux pour ne pas qu’ils mettent de l’eau partout. tu remarques alors les racines noires qui commencent à pointer le bout de leur nez. tu grimaces. il va falloir que tu retournes au salon pour te le faire faire. depuis ton adolescence, t’as jamais pensé à revenir brune. ce blond/blanc te convient parfaitement et t’es heureuse de voir que ton jumeau et tes petits frères ont adopté le même style. tu finis par t’habiller et récupères ton téléphone en coupant la musique. tu as une petite faim et tu vas donc dans la cuisine. tu t’attends pas au spectacle qui s’offre devant tes yeux. y a des paquets de chips éventés partout ainsi qu’une bouteille d’eau à moitié vide renversé sur le plan de travail. tu pousses un soupir en levant les yeux au ciel. ils pourraient quand même ranger après eux. tu t’armes de courage et tu commences à ranger quand tes yeux sont attirés par un portable sous un paquet. tu le reconnais aussitôt. c’est celui de ailee. tu fronces les sourcils et te diriges directement vers la salle de bain. tu essaies de l’ouvrir mais elle est fermée. à la place tu frappes. « ailee, t’es là-dedans ? » que tu demandes en anglais. t’as pris l’habitude de parler anglais avec elle, parce qu’elle vient d’amérique ailee. « c’est akiko… tout va bien ? » ta voix est rongée par l’inquiétude et tu essaies de ne pas trop te faire de film, même si tu penses avoir compris ce qui se passait.
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ailee & akiko
wearing ✻✻✻ tu rentres de ton footing totalement en sueur, essoufflée, épuisée et assoiffée. t’as couru une bonne dizaine de kilomètres, la musique dans les oreilles. t’as laissé ta course te mener autour du campus, de la digital city avant de revenir vers le dortoir des pyos. tu montes directement dans ta chambre et tu te déshabilles rapidement, mettant tes affaires dans la panière à linge. elle déborde presque, faudrait que tu fasses ta lessive même si tu l’as faites y a deux jours. mais tu fais tellement de sport qu’il faut que tu te changes assez régulièrement et que tu prennes ta douche tout autant. tu allumes l’enceinte bluetooth de ta chambre alors que tu es nue. tu n’as jamais été pudique et encore moins maintenant alors que tu es seule dans cette chambre double. la musique commence à emplir la pièce et tu te déhanches dessus avant de te diriger vers la salle de bain tout en continuant ta petite danse improvisée. tu te retrouves donc sous la douche, l’eau chaude te faisant un bien fou. tu restes dessous pendant une dizaine de minutes avant de sortir. tu te sèches rapidement, secouant vivement tes cheveux pour ne pas qu’ils mettent de l’eau partout. tu remarques alors les racines noires qui commencent à pointer le bout de leur nez. tu grimaces. il va falloir que tu retournes au salon pour te le faire faire. depuis ton adolescence, t’as jamais pensé à revenir brune. ce blond/blanc te convient parfaitement et t’es heureuse de voir que ton jumeau et tes petits frères ont adopté le même style. tu finis par t’habiller et récupères ton téléphone en coupant la musique. tu as une petite faim et tu vas donc dans la cuisine. tu t’attends pas au spectacle qui s’offre devant tes yeux. y a des paquets de chips éventés partout ainsi qu’une bouteille d’eau à moitié vide renversé sur le plan de travail. tu pousses un soupir en levant les yeux au ciel. ils pourraient quand même ranger après eux. tu t’armes de courage et tu commences à ranger quand tes yeux sont attirés par un portable sous un paquet. tu le reconnais aussitôt. c’est celui de ailee. tu fronces les sourcils et te diriges directement vers la salle de bain. tu essaies de l’ouvrir mais elle est fermée. à la place tu frappes. « ailee, t’es là-dedans ? » que tu demandes en anglais. t’as pris l’habitude de parler anglais avec elle, parce qu’elle vient d’amérique ailee. « c’est akiko… tout va bien ? » ta voix est rongée par l’inquiétude et tu essaies de ne pas trop te faire de film, même si tu penses avoir compris ce qui se passait.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Ven 17 Nov - 18:06
wearing ✻✻✻ elle ne fait pas attention à la pagaille qu'elle laisse dans la cuisine, ni même au fait que quelqu'un puisse tomber dessus. après tout, c'est déjà arrivé tellement de fois, elle ne serait pas étonnée de savoir que d'autres ont découvert qu'elle fait régulièrement des crises de boulimie. mais ces pensées sont bien loin d'elle maintenant qu'elle s'est enfermée dans cette salle de bains. si d'ordinaire, ses crises s'arrêtent là, il y a des moments où les souvenirs ressurgissent, la paralysent au point qu'elle pourrait rester dans cette pièce des heures entières, sans vouloir croiser aucun regard, sans vouloir adresser un mot à qui que ce soit. elle se terre dans un coin, recroquevillée sur elle-même, et tente de chasser ces images sans succès. près de dix ans après, cette nuit dans ce squat la hante encore. l'angoisse que tout recommence est toujours bien ancrée en elle malgré les efforts qu'elle fait pour changer de vie et laisser le passé derrière elle. les bras enroulés autour de ses jambes, elle se balance sur elle même, n'arrivant pas à stopper le torrent de larmes qui s'abat sur ses joues, provoquant des spasmes. mais une voix, familière, vient la sortir de ses pensées, elle relève la tête un instant, la vue embuée, et l'impossibilité de parler. elle panique davantage encore, halletant alors qu'elle essaie d'être silencieuse, en vain. elle se mord les lèvres, ne sachant pas quoi faire. pourtant, entendre akiko la rassure, mais elle le sait, elle n'a pas le courage d'affronter qui que ce soit. "vas t'en akiko..." elle le murmurre presque, sa gorge nouée, sa voix saccadée par les pleurs qui ne peuvent cesser. akiko a beau être sa meilleure amie ici, elle n'a jamais trouvé le moyen de lui parler de ce qui lui est arrivé. tout comme toutes les personnes qui ont pu croiser son chemin. elle n'a pas le courage de partager ce secret et se rend compte de la douleur que cela peut provoquer en elle, à chaque fois qu'elle se retrouve dans cette situation. et pourtant, comme une éternelle habitude, elle se terre dans son silence, ne sachant faire que ça, refusant l'idée de montrer ce qui la rend faible. même aux personnes les plus proches d'elle.
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akiko & ailee
wearing ✻✻✻ elle ne fait pas attention à la pagaille qu'elle laisse dans la cuisine, ni même au fait que quelqu'un puisse tomber dessus. après tout, c'est déjà arrivé tellement de fois, elle ne serait pas étonnée de savoir que d'autres ont découvert qu'elle fait régulièrement des crises de boulimie. mais ces pensées sont bien loin d'elle maintenant qu'elle s'est enfermée dans cette salle de bains. si d'ordinaire, ses crises s'arrêtent là, il y a des moments où les souvenirs ressurgissent, la paralysent au point qu'elle pourrait rester dans cette pièce des heures entières, sans vouloir croiser aucun regard, sans vouloir adresser un mot à qui que ce soit. elle se terre dans un coin, recroquevillée sur elle-même, et tente de chasser ces images sans succès. près de dix ans après, cette nuit dans ce squat la hante encore. l'angoisse que tout recommence est toujours bien ancrée en elle malgré les efforts qu'elle fait pour changer de vie et laisser le passé derrière elle. les bras enroulés autour de ses jambes, elle se balance sur elle même, n'arrivant pas à stopper le torrent de larmes qui s'abat sur ses joues, provoquant des spasmes. mais une voix, familière, vient la sortir de ses pensées, elle relève la tête un instant, la vue embuée, et l'impossibilité de parler. elle panique davantage encore, halletant alors qu'elle essaie d'être silencieuse, en vain. elle se mord les lèvres, ne sachant pas quoi faire. pourtant, entendre akiko la rassure, mais elle le sait, elle n'a pas le courage d'affronter qui que ce soit. "vas t'en akiko..." elle le murmurre presque, sa gorge nouée, sa voix saccadée par les pleurs qui ne peuvent cesser. akiko a beau être sa meilleure amie ici, elle n'a jamais trouvé le moyen de lui parler de ce qui lui est arrivé. tout comme toutes les personnes qui ont pu croiser son chemin. elle n'a pas le courage de partager ce secret et se rend compte de la douleur que cela peut provoquer en elle, à chaque fois qu'elle se retrouve dans cette situation. et pourtant, comme une éternelle habitude, elle se terre dans son silence, ne sachant faire que ça, refusant l'idée de montrer ce qui la rend faible. même aux personnes les plus proches d'elle.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Dim 4 Fév - 0:10
wearing ✻✻✻ t’étais pas prête à voir le spectacle qui se déroulait sous tes yeux. la cuisine était dans un état lamentable. toi qui voulait juste manger après ton footing et ta douche, tu te retrouvais à nettoyer derrière les gens. faudrait que tu en touches deux mots à la présidente à l’occasion. parce que personne n’était la pour ramasser les conneries des autres. tu t’en fous en soi de le faire, parce que tu le fais déjà de temps en temps chez toi après tes frères. mais t’es clairement pas là pour ça. et puis, ton regard s’attarde sur un objet dont tu reconnais la forme sous un paquet de chips. tu pousses un soupir tandis que tu l’attrapes pour découvrir qu’il s’agit de celui de ta meilleure amie. tu lèves un sourcil interrogateur. qu’est-ce qu’il fait là ? tu analyses alors la situation et t’en viens à la conclusion qu’elle est sûrement dans la salle de bain. tu espères te tromper et ne pas avoir sauter aux conclusions trop rapidement. pourtant, quand tu essaies d’ouvrir la porte et qu’elle est fermée, tu n’arrives pas à te défaire de cette impression et ça t’inquiète. tu frappes à la porte sans avoir de réponse et tu demandes donc si c’est ailee qui est à l’intérieur et si elle va bien. rien ne te parvient, alors tu colles ton oreille contre le montant de la porte et tu entends des sanglots étouffés et une voix faible. « ailee, ouvre moi s’il te plait. » que tu ordonnes presque tellement tu es angoissée à l’idée que quelque chose de plus grave qu’une simple crise de boulimie se passe derrière cette porte fermée. « si tu n’ouvres pas, je vais défoncer la porte, et tu sais que je le ferai. » elle te connait ta meilleure amie, elle le sait que tu n’hésiterais pas une seule seconde à tout défoncer pour entrer. tu repaieras la porte et les dégâts causés, mais au moins tu saurais si elle va réellement bien ou non. « ailee, s’il te plait. ouvre, je m’inquiète. » tu te doutes que la presser ne va pas la pousser à t’ouvrir, mais peut-être que l’inquiétude et la détresse qu’elle entendra dans ta voix le fera. t’es déjà en train de chercher un moyen d’entrer pour qu’elle ne se fasse pas de mal. peut-être que si tu utilisais une baguette ou un couteau tu pourrais ouvrir le verrou sans qu’elle ne le fasse elle. t’espères ne pas avoir à recourir à ce genre de méthode parce que tu ne veux pas non plus la forcer.
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ailee & akiko
wearing ✻✻✻ t’étais pas prête à voir le spectacle qui se déroulait sous tes yeux. la cuisine était dans un état lamentable. toi qui voulait juste manger après ton footing et ta douche, tu te retrouvais à nettoyer derrière les gens. faudrait que tu en touches deux mots à la présidente à l’occasion. parce que personne n’était la pour ramasser les conneries des autres. tu t’en fous en soi de le faire, parce que tu le fais déjà de temps en temps chez toi après tes frères. mais t’es clairement pas là pour ça. et puis, ton regard s’attarde sur un objet dont tu reconnais la forme sous un paquet de chips. tu pousses un soupir tandis que tu l’attrapes pour découvrir qu’il s’agit de celui de ta meilleure amie. tu lèves un sourcil interrogateur. qu’est-ce qu’il fait là ? tu analyses alors la situation et t’en viens à la conclusion qu’elle est sûrement dans la salle de bain. tu espères te tromper et ne pas avoir sauter aux conclusions trop rapidement. pourtant, quand tu essaies d’ouvrir la porte et qu’elle est fermée, tu n’arrives pas à te défaire de cette impression et ça t’inquiète. tu frappes à la porte sans avoir de réponse et tu demandes donc si c’est ailee qui est à l’intérieur et si elle va bien. rien ne te parvient, alors tu colles ton oreille contre le montant de la porte et tu entends des sanglots étouffés et une voix faible. « ailee, ouvre moi s’il te plait. » que tu ordonnes presque tellement tu es angoissée à l’idée que quelque chose de plus grave qu’une simple crise de boulimie se passe derrière cette porte fermée. « si tu n’ouvres pas, je vais défoncer la porte, et tu sais que je le ferai. » elle te connait ta meilleure amie, elle le sait que tu n’hésiterais pas une seule seconde à tout défoncer pour entrer. tu repaieras la porte et les dégâts causés, mais au moins tu saurais si elle va réellement bien ou non. « ailee, s’il te plait. ouvre, je m’inquiète. » tu te doutes que la presser ne va pas la pousser à t’ouvrir, mais peut-être que l’inquiétude et la détresse qu’elle entendra dans ta voix le fera. t’es déjà en train de chercher un moyen d’entrer pour qu’elle ne se fasse pas de mal. peut-être que si tu utilisais une baguette ou un couteau tu pourrais ouvrir le verrou sans qu’elle ne le fasse elle. t’espères ne pas avoir à recourir à ce genre de méthode parce que tu ne veux pas non plus la forcer.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Mar 6 Fév - 6:32
wearing ✻✻✻ ces regards de pitié à son égard ont eu raison d'elle. pendant bien trop longtemps, elle a du essuyer les messes basses de ses camarades d'école, des rumeurs qui ont pu courir à son sujet. elle a apprit à vivre avec les rires de ses bourreaux à chaque fois qu'ils passaient à côté d'elle. et même si elle a fait en sorte de s'en sortir, elle n'a pas réussi à tous les niveaux. elle n'a jamais oublié, ni même tourné la page sur cet événement qui a changé le cours de sa vie. mais plus encore, elle n'a jamais eu personne à qui se confier, à qui raconter son traumatisme. parce qu'elle refuse l'idée qu'on la prenne en pitié, qu'on veuille l'aider par sympatie mais sans aucune franchise. depuis toujours, elle est seule face à ses démons, incapable d'accepter un coup de main, une discussion sur son passé. elle se cache derrière une histoire banale alors que la vérité est tout autre. mais il y a des jours où tout cela lui semble tellement dérisoire, tellement absurde. des moments où elle craque sous la pression qu'elle se met toute seule. jusqu'à ce que la voix d'akiko ne la sorte de cette torpeur. une voix rassurante mais à qui elle n'a jamais osé se confier, malgré la confiance qu'elle peut avoir à son égard. elle qui fait tout pour se cacher ne peut plus faire marche arrière. les mots de sa meilleure amie provoquent de nouveaux sanglots, la culpabilité de la faire s'inquiéter alors qu'elle a toujours fait en sorte de se cacher. il lui faut quelques secondes de plus, avant de trouver la force de se relever, se raccrochant aux murs pour ne pas vasciller. d'un geste rapide, elle débloque finalement le verrou de la porte, avant de s'adosser au mur, la tête penchée vers le plafond, les yeux clos. elle se laisse glisser au sol une nouvelle fois, déchirée par la colère qu'elle éprouve envers elle même, et par le dégoût d'elle même, d'inquiéter l'une des seules personnes à qui elle tient vraiment. elle n'ose pas ouvrir les yeux, même lorsque la porte s'ouvre finalement sur elle. elle renifle, ravale un sanglot. elle sait qu'on ne la jamais vue dans un tel état, et s'en veut que ça arrive. et dans un souffle rempli de tristesse, elle murmurre quelques mots, incapable d'en dire plus : "j'suis désolée. j'voulais pas t'inquiéter."
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akiko & ailee
wearing ✻✻✻ ces regards de pitié à son égard ont eu raison d'elle. pendant bien trop longtemps, elle a du essuyer les messes basses de ses camarades d'école, des rumeurs qui ont pu courir à son sujet. elle a apprit à vivre avec les rires de ses bourreaux à chaque fois qu'ils passaient à côté d'elle. et même si elle a fait en sorte de s'en sortir, elle n'a pas réussi à tous les niveaux. elle n'a jamais oublié, ni même tourné la page sur cet événement qui a changé le cours de sa vie. mais plus encore, elle n'a jamais eu personne à qui se confier, à qui raconter son traumatisme. parce qu'elle refuse l'idée qu'on la prenne en pitié, qu'on veuille l'aider par sympatie mais sans aucune franchise. depuis toujours, elle est seule face à ses démons, incapable d'accepter un coup de main, une discussion sur son passé. elle se cache derrière une histoire banale alors que la vérité est tout autre. mais il y a des jours où tout cela lui semble tellement dérisoire, tellement absurde. des moments où elle craque sous la pression qu'elle se met toute seule. jusqu'à ce que la voix d'akiko ne la sorte de cette torpeur. une voix rassurante mais à qui elle n'a jamais osé se confier, malgré la confiance qu'elle peut avoir à son égard. elle qui fait tout pour se cacher ne peut plus faire marche arrière. les mots de sa meilleure amie provoquent de nouveaux sanglots, la culpabilité de la faire s'inquiéter alors qu'elle a toujours fait en sorte de se cacher. il lui faut quelques secondes de plus, avant de trouver la force de se relever, se raccrochant aux murs pour ne pas vasciller. d'un geste rapide, elle débloque finalement le verrou de la porte, avant de s'adosser au mur, la tête penchée vers le plafond, les yeux clos. elle se laisse glisser au sol une nouvelle fois, déchirée par la colère qu'elle éprouve envers elle même, et par le dégoût d'elle même, d'inquiéter l'une des seules personnes à qui elle tient vraiment. elle n'ose pas ouvrir les yeux, même lorsque la porte s'ouvre finalement sur elle. elle renifle, ravale un sanglot. elle sait qu'on ne la jamais vue dans un tel état, et s'en veut que ça arrive. et dans un souffle rempli de tristesse, elle murmurre quelques mots, incapable d'en dire plus : "j'suis désolée. j'voulais pas t'inquiéter."© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Lun 5 Mar - 14:20
wearing ✻✻✻ dès que tu comprends que c’est le portable de ailee, tu te doutes que quelque chose ne va pas. alors, tu te dépêches de savoir où elle se trouve et quand c’est le cas, tu essaies d’entrer dans la salle de bain. ça t’inquiète tellement que tu cherches à entrer par tous les moyens. si elle ne veut pas t’ouvrir, alors tu défonceras la porte. et ailee le sait. elle te connait, elle sait de quoi tu es capable. pour elle, mais aussi pour tous les autres. tu ne supportes pas les injustices alors tu fonces toujours tête baissée dans les embrouilles. et c’est encore pire si tu connais la personne. du coup, t’es souvent prise dans tes bagarres qui ne te concernent pas et en plus de donner des coups, tu en reçois aussi énormément. alors, ce n’est pas une simple porte qui t’arrêtera. tu te fiches d’avoir à payer les réparations. c’est ta meilleure amie qui est coincée à l’intérieur alors tu veux qu’elle t’ouvre pour que tu saches si elle va bien ou non. t’espères que c’est le cas, mais l’inquiétude est telle que tu la supplies de le faire. tu ne veux pas qu’elle soit forcée de le faire, mais tu voudrais qu’elle le fasse, paradoxal. quand tu entends le verrou qui s’ouvre, tu pousses un soupir de soulagement et tu marques un temps d’arrêt la main sur la poignée. si elle a déverrouillé la porte, c’est qu’elle veut bien que tu rentres non ? t’en es pas sûre et ça t’angoisses légèrement. pourtant après quelques secondes, tu ne penses plus à ça. ailee est à l’intérieur et elle a besoin de toi. alors, tu ouvres et tu entres dans la pièce. tes yeux se posent aussitôt sur la silhouette de la jeune femme alors qu’elle s’excuse parce qu’elle t’a inquiété. tu refermes délicatement la porte derrière toi, la verrouillant au passage pour que vous ne soyez pas dérangées et tu t’assieds à ses côtés, le dos contre le montant en bois. tu viens déposer ta main sur la sienne. « tu veux en parler ? » que tu demandes doucement. tu ne sais pas si elle veut le faire et même si tu n’es sûrement pas la meilleure personne pour la conseiller ou l’aider à aller mieux tu veux le faire. elle est ton amie et tu veux être là pour elle. tu n’es pas son amie que dans les bons moments, tu veux aussi l’être comme maintenant alors qu’elle semble au plus mal.
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ailee & akiko
wearing ✻✻✻ dès que tu comprends que c’est le portable de ailee, tu te doutes que quelque chose ne va pas. alors, tu te dépêches de savoir où elle se trouve et quand c’est le cas, tu essaies d’entrer dans la salle de bain. ça t’inquiète tellement que tu cherches à entrer par tous les moyens. si elle ne veut pas t’ouvrir, alors tu défonceras la porte. et ailee le sait. elle te connait, elle sait de quoi tu es capable. pour elle, mais aussi pour tous les autres. tu ne supportes pas les injustices alors tu fonces toujours tête baissée dans les embrouilles. et c’est encore pire si tu connais la personne. du coup, t’es souvent prise dans tes bagarres qui ne te concernent pas et en plus de donner des coups, tu en reçois aussi énormément. alors, ce n’est pas une simple porte qui t’arrêtera. tu te fiches d’avoir à payer les réparations. c’est ta meilleure amie qui est coincée à l’intérieur alors tu veux qu’elle t’ouvre pour que tu saches si elle va bien ou non. t’espères que c’est le cas, mais l’inquiétude est telle que tu la supplies de le faire. tu ne veux pas qu’elle soit forcée de le faire, mais tu voudrais qu’elle le fasse, paradoxal. quand tu entends le verrou qui s’ouvre, tu pousses un soupir de soulagement et tu marques un temps d’arrêt la main sur la poignée. si elle a déverrouillé la porte, c’est qu’elle veut bien que tu rentres non ? t’en es pas sûre et ça t’angoisses légèrement. pourtant après quelques secondes, tu ne penses plus à ça. ailee est à l’intérieur et elle a besoin de toi. alors, tu ouvres et tu entres dans la pièce. tes yeux se posent aussitôt sur la silhouette de la jeune femme alors qu’elle s’excuse parce qu’elle t’a inquiété. tu refermes délicatement la porte derrière toi, la verrouillant au passage pour que vous ne soyez pas dérangées et tu t’assieds à ses côtés, le dos contre le montant en bois. tu viens déposer ta main sur la sienne. « tu veux en parler ? » que tu demandes doucement. tu ne sais pas si elle veut le faire et même si tu n’es sûrement pas la meilleure personne pour la conseiller ou l’aider à aller mieux tu veux le faire. elle est ton amie et tu veux être là pour elle. tu n’es pas son amie que dans les bons moments, tu veux aussi l’être comme maintenant alors qu’elle semble au plus mal.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Dim 11 Mar - 16:00
wearing ✻✻✻ elle n'a jamais parlé à voix haute de tout ça ailee. elle n'a jamais été forte, dans le fond. elle s'est laissée bouffer par le passé sans savoir comment vivre normalement, affronter la véracité du monde tout en continuant d'avancer. elle n'a jamais sorti la tête de l'eau, au contraire. elle a continué à s'enfoncer, décuplant sa peur et sa culpabilité alors que dans le fond, c'est elle la victime. elle ne s'en est jamais remise, pourtant, dieu sait à quel point elle en a eu envie. peut-être qu'après autant d'années, elle est simplement habituée à vivre dans la peur et la douleur. alors elle ne fait plus rien, ne combat plus ses démons et les laisse prendre toute la place. elle les laisse guider sa vie et la détruire à petit feu. elle avait vu son arrivée en corée du sud comme un nouveau départ, pourtant, même après de longs mois dans ce nouveau pays, elle stagne, ressent encore et toujours ce danger invisible. même lorsqu'elle est seule, elle ne peut s'empêcher de regarder derrière son épaule, craintive. comment pourrait-elle avouer tout ça à sa meilleure amie ? elle n'a jamais trouvé le courage d'en parler à qui que ce soit, pas même l'un de ses proche ou bien un professionnel. et pourtant, elle en a fait des séjours à l'hôpital. parfois même, elle en vient à penser qu'elle serait mieux enfermée, mais au fond elle le sait, ce n'est pas la solution. alors elle prend son courage à deux mains et laisse akiko entrer dans cette salle de bain, reste silencieuse même au contact rassurant de la jeune femme. elle ne saurait quoi dire, par quoi commencer. ce passé si douloureux qui en devient pesant, étouffant. "j'crois pas que j'en aurait la force." qu'elle finit par murmurrer entre deux sanglots. cette déferlante de gouttes salées sur ses joues qu'elle n'arrive pas à contrôler, qu'elle laisse glisser sur son visage bien trop abîmé par sa propre souffrance. même en face de sa meilleure amie, elle a peur qu'on la prenne en pitié, qu'on arrête de lui accorder le peu d'importance qu'elle a l'impression d'avoir. elle a peur que d'autres découvrent son histoire, que les rumeurs reprennent et qu'elle s'en morde les doigts. paralysée par le cataclisme de sa propre vie.
destroyed
akiko & ailee
wearing ✻✻✻ elle n'a jamais parlé à voix haute de tout ça ailee. elle n'a jamais été forte, dans le fond. elle s'est laissée bouffer par le passé sans savoir comment vivre normalement, affronter la véracité du monde tout en continuant d'avancer. elle n'a jamais sorti la tête de l'eau, au contraire. elle a continué à s'enfoncer, décuplant sa peur et sa culpabilité alors que dans le fond, c'est elle la victime. elle ne s'en est jamais remise, pourtant, dieu sait à quel point elle en a eu envie. peut-être qu'après autant d'années, elle est simplement habituée à vivre dans la peur et la douleur. alors elle ne fait plus rien, ne combat plus ses démons et les laisse prendre toute la place. elle les laisse guider sa vie et la détruire à petit feu. elle avait vu son arrivée en corée du sud comme un nouveau départ, pourtant, même après de longs mois dans ce nouveau pays, elle stagne, ressent encore et toujours ce danger invisible. même lorsqu'elle est seule, elle ne peut s'empêcher de regarder derrière son épaule, craintive. comment pourrait-elle avouer tout ça à sa meilleure amie ? elle n'a jamais trouvé le courage d'en parler à qui que ce soit, pas même l'un de ses proche ou bien un professionnel. et pourtant, elle en a fait des séjours à l'hôpital. parfois même, elle en vient à penser qu'elle serait mieux enfermée, mais au fond elle le sait, ce n'est pas la solution. alors elle prend son courage à deux mains et laisse akiko entrer dans cette salle de bain, reste silencieuse même au contact rassurant de la jeune femme. elle ne saurait quoi dire, par quoi commencer. ce passé si douloureux qui en devient pesant, étouffant. "j'crois pas que j'en aurait la force." qu'elle finit par murmurrer entre deux sanglots. cette déferlante de gouttes salées sur ses joues qu'elle n'arrive pas à contrôler, qu'elle laisse glisser sur son visage bien trop abîmé par sa propre souffrance. même en face de sa meilleure amie, elle a peur qu'on la prenne en pitié, qu'on arrête de lui accorder le peu d'importance qu'elle a l'impression d'avoir. elle a peur que d'autres découvrent son histoire, que les rumeurs reprennent et qu'elle s'en morde les doigts. paralysée par le cataclisme de sa propre vie.© LOYALS.
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Re: destroyed (aiko) | Dim 22 Avr - 12:10
wearing ✻✻✻ l’inquiétude se lit sur ton visage et s’entend dans ta voix alors que tu veux que ailee ouvre la porte. tu as vu les dégâts qu’elle a fait dans la cuisine et tu n’as qu’une peur c’est qu’elle fasse quelque chose qu’elle regrettera. tu sais que si elle décidait de se faire du mal, tu ne pourrais rien faire derrière cette porte et tu t’en voudrais de ne pas avoir été là pour l’aider, pour la secourir. alors, tu la pousses à t’ouvrir et quand c’est enfin le cas, tu remarques avec soulagement qu’il n’y a pas une trace de sang sur le carrelage et qu’elle est juste en train de pleurer près de la porte. tu refermes derrière toi, et t’assieds à ses côtés prenant sa main dans la tienne. tu ne sais pas si ça l’aidera à aller mieux, mais au moins, elle sait qu’elle n’est pas seule. tu lui demandes si elle veut en parler et sa réponse ne te surprend pas vraiment. tu t’étais attendu à un refus de sa part et quand elle recommence à pleurer à gros sanglots, tu la prends dans tes bras. tu n’as pas l’habitude de prendre les gens dans tes bras, mais là c’est une situation d’urgence. tu berces la jeune femme contre toi, caressant ses cheveux et murmurant des paroles rassurantes. tu ne dis pas de « ça va aller », « tout va s’arranger », « c’est rien » parce que tu sais que ça n’aide pas du tout, ça risque même d’être pire. à la place, tu murmures des « je suis là », « pleure si ça te fait du bien » et des « calme toi ». ce serait bien plus efficace que ces phrases toutes faites que tout le monde dit dans ce genre de situation. tu continues de la bercer pendant quelques instants, dans le silence, ta main dans ses cheveux. t’as l’impression d’être devenue ta mère qui te rassurait après un orage. maintenant tu refais le même schéma avec ailee espérant que ça l’aide à se calmer et à trouver la force de te parler. tu ne la forceras pas, jamais. si elle veut parler elle le fera d’elle-même. à la place tu restes près d’elle, attendant qu’elle dise quelque chose.
destroyed
ailee & akiko
wearing ✻✻✻ l’inquiétude se lit sur ton visage et s’entend dans ta voix alors que tu veux que ailee ouvre la porte. tu as vu les dégâts qu’elle a fait dans la cuisine et tu n’as qu’une peur c’est qu’elle fasse quelque chose qu’elle regrettera. tu sais que si elle décidait de se faire du mal, tu ne pourrais rien faire derrière cette porte et tu t’en voudrais de ne pas avoir été là pour l’aider, pour la secourir. alors, tu la pousses à t’ouvrir et quand c’est enfin le cas, tu remarques avec soulagement qu’il n’y a pas une trace de sang sur le carrelage et qu’elle est juste en train de pleurer près de la porte. tu refermes derrière toi, et t’assieds à ses côtés prenant sa main dans la tienne. tu ne sais pas si ça l’aidera à aller mieux, mais au moins, elle sait qu’elle n’est pas seule. tu lui demandes si elle veut en parler et sa réponse ne te surprend pas vraiment. tu t’étais attendu à un refus de sa part et quand elle recommence à pleurer à gros sanglots, tu la prends dans tes bras. tu n’as pas l’habitude de prendre les gens dans tes bras, mais là c’est une situation d’urgence. tu berces la jeune femme contre toi, caressant ses cheveux et murmurant des paroles rassurantes. tu ne dis pas de « ça va aller », « tout va s’arranger », « c’est rien » parce que tu sais que ça n’aide pas du tout, ça risque même d’être pire. à la place, tu murmures des « je suis là », « pleure si ça te fait du bien » et des « calme toi ». ce serait bien plus efficace que ces phrases toutes faites que tout le monde dit dans ce genre de situation. tu continues de la bercer pendant quelques instants, dans le silence, ta main dans ses cheveux. t’as l’impression d’être devenue ta mère qui te rassurait après un orage. maintenant tu refais le même schéma avec ailee espérant que ça l’aide à se calmer et à trouver la force de te parler. tu ne la forceras pas, jamais. si elle veut parler elle le fera d’elle-même. à la place tu restes près d’elle, attendant qu’elle dise quelque chose.© LOYALS.
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