L’ennui, l’ennui. Encore. Sans cesse. Son regard qui vague, à la recherche de distraction, son cerveau en marche.  Alors il doit bouger, parler, il a besoin de mouvement autour de lui. Il n’aime pas la stabilité, il préfère la sensation qui lui retournent l’estomac, font gronder son cœur, de peur ou d’envie. Peu importe, tant qu’il se sent vivre. Garçon extrême, garçon qui ne connait pas les limites. Il aime tenter de nouvelles choses, pourquoi pas, juste pour voir, et chute dans les nombreuses addictions et vices qui fluctuent son quotidien. Namsu n’en a jamais assez. C’est le genre à avoir des a priori, à mettre les autres dans des cases souvent pour toujours. Peut-être égoïste, définitivement jaloux, à ses yeux l’un ne va pas sans l’autre. Il aime avoir ce qu’il désire, et derrière l’apparence candide et ingénue, trouve les moyens d’y parvenir, assez intelligent dans ce qu’il fait. Namsu est indépendant, jamais il ne demandera d’aide, jamais il ne tendra la main vers un autre, il peut rien devoir à qui que ce soit. Il demeure une bonne compagnie, pas le meilleur des amis, mais la porte à laquelle toquer quand on veut risquer sa vie pour un plaisir éphémère.

Ce qu’il aime ? Beaucoup de choses, presque tout. Son enfance modeste le fait apprécier tous les plaisirs de la vie. Ses mains réchauffées par un cappuccino brûlant, une caresse sur ses courts cheveux. La sensation du vent contre son visage. Le soleil qui se couche, un joint aux lèvres et une bière à ses côtés. Les films. Les couleurs flashy. La pluie dehors, les gouttes qu’il tente de récolter du bout de la langue.

Ce qu’il déteste ? Une chose qu’il ne pourra jamais changer, une part de lui-même. L’hystérie. Le volcan qui monte sans qu’il ne le sache, sans qu’il ne le veuille.