Elle était belle, elle était à lui, il la voulait il l'obtenu, mais ne pu la garder. Alors manque d'assurance et de contenance  il quitta sa ville et erre depuis dans le sillage de Yeonsei.
sans but, sans un souffle d'envie.
Le cœur blessé, arraché, il foule d'un pas pressé, le sol bitumé de ces artères animées. Elles se bouchent quelque fois, le force à presser, pousser, s'expulser de ces couloir cotonneux, étouffants. Il en griffe sa gorge, en gifle ses joues creusées, il trébuche et se relève pour reprendre sa course.

Il suffoque, les vagues refont surfaces, l'entraînent avec elles vers le large, puis le ramène à marée haute. Il suit le fil du courant, à grande enjambée le voilà passé sans mal au dessus de toutes ses responsabilités. Arrivée à son point de chute, une belle falaise pentue, il se penche en avant, les bras tendus vers l'arrière, la bouche grande ouverte il cri sans se faire entendre, puis le voilà, dévale et s'écrase.

La journée recommence, le liquide s'échappe de l'aiguille mais s'enfonce par la suite,
gorger la maigreur d'un bras éprouvé, gonfler la veine suintante d'un sang distillé. La ballerine progresse sur le fil tendu de sa vie, un peu à droite un peu à gauche, il évite projectile sans en voir jamais la fin.

La ruse il la maîtrise, il assouvie puis en quête d'un apaisement auquel il ne cédera jamais, voilà que ses jambes le mènent à une vélocité éprouvante, l'air ne rentre plus, sa bouche se noie d'écume, mais il ne cessera pas sa chevauchée endiablée.

son corps désarticulé finit rejeté par la mer, il est nu, les mains entravées, la face dans le sable qu'il se met à mâcher, il attend, patiemment, que l'océan revienne l'étreindre de nouveau.


Il a échoué ici voilà bientôt un an, il en a vu des choses, il en a fait et entendu, personne cependant n'imagine qu'il était quelqu'un.
Seul Jeol pense et se convainc, dupe et triche voici une nouvelle récréation qui lui plait, en avant la musique !