hot night

ft. akira & jaehee

« T'es pas le seul à être plein de surprises. » Tu hoches discrètement la tête, c'est vrai, il marque un point. Mais c'est une bonne surprise pour le coup, il parvient à casser cette image de cliché sur pattes que tu t'étais faite de lui. Enfin, c'était plutôt lui qui t'avait donné cette impression mais ça ne te choque pas vraiment. Ça lui va même plutôt bien d'être père. M'enfin non, tu n'es pas là pour faire la discussion, ça t'intéresse oui mais un minimum. À la limite tu ne serais pas contre une amitié mais même ça, tu n'y crois pas trop, tu restes pas vraiment amis avec tes conquêtes... Sûrement parce que tu prends un malin plaisir à les emmerder, et s'ils te revoient, ils seraient en rogne. Une vengeance, oui. Rien de bien méchant mais parfois, tu t'amuses à leur voler des trucs, de valeur ou non, qui ne t'importent que très peu en soit. Pourquoi tu fais ça ? Parce que tu veux frapper, te venger. Ce n'est pas une grosse vengeance mais assez pour te convaincre que tu tiendras toujours les rennes, peu importe ce qu'il se passe. Après tout ce que tu as vécu, ce sentiment est bien la meilleure des délivrances. Donc pour en revenir à la raison de ta venue, tu fais désormais le premier pas, lui demandant -ordonnant même- de te montrer sa chambre. T'as plus de temps à perdre et ça, il l'a bien compris. « Aaaaw » Tu hausses un sourcil, penchant légèrement ta tête sur le côté alors qu'il reprend la parole, près de ton oreille. « C'est mignon cette impatience. » Tu souris, un sourire plus ou moins forcé parce que là, il continue de jouer avec toi. Il continue alors que oui, tu commences à ne plus être patient du tout. Mais qu'il continue de jouer, ce n'est pas si grave, tu sais que ça lui retombera dessus plus tard... Il récoltera ce qu'il aura semé. « Suis-moi. » Tu lances un dernier regard à la pièce, te mettant enfin à le suivre. Ton regard se pose un peu partout dans un premier temps, les cadres présents, les objets mais dérive très vite vers le corps de ta nouvelle proie qui, disons le franchement, est l'un des plus appétissants que tu n'aies jamais goûté. Le pire ? Tu ne l'as même pas encore touché. Décidément, ça risque d'être une nuit des plus intéressantes pour vous. Une fois dans sa chambre, tu fermes la porte derrière toi, non sans jeter un rapide coup d’œil à tout ce qui t'entoure. Inutile de le regarder pour apercevoir ce sourire plein d'insolence qu'il te lance, il se permet même de jouer une dernière fois en tournant autour de toi. Tu ne bouges pas toi, tu le laisses faire, sachant d'ores et déjà  que ça sera la dernière fois qu'il s'amusera de cette façon sans connaître tes réelles capacités. « C'est le bon moment pour être féroce. » te chuchote t-il à l'oreille. Ton regard se bloque sur le lit, alors qu'un sourire des plus satisfaits fleurit sur tes lèvres. Ça lui ferait certainement trop plaisir que tu laisses cette bête sortir de sa cage maintenant, non? À moins qu'il ne te pense pas sérieux et dans ce cas là, ça te laisse une possibilité de t'amuser une dernière fois, toi aussi. « Awww » répètes-tu, imitant ses dires d'un ton ironique et qui devient, faussement innocent. Tu tournes même la tête dans sa direction, les yeux d'abord baissés, tu les remontes aussitôt pour planter ton regard dans le sien. Et puis doucement, tu te tournes vers lui. « C'est mignon cette naïveté. » continues-tu sur le même ton. Pourtant, c'est difficile pour toi de te retenir encore mais tu sais que ce n'est qu'une question de secondes avant de passer définitivement aux choses sérieuses. Un discret sourire, faussement innocent lui aussi, naît sur tes lèvres alors que tu te mets à regarder son corps non discrètement, ça, avant de laisser tes mains se diriger vers sa ceinture. D'ailleurs, tu ne tardes pas à la déboucler doucement, un peu trop doucement à ton goût parce que si ça ne tenait qu'à toi, elle serait déjà à terre. Mais tu continues de jouer, encore quelques secondes, dans l'espoir de lui faire croire que tu as... peut-être été un beau parleur. Tu passes discrètement ta langue sur tes lèvres avant de venir te mordiller la lèvre inférieure, tu daignes enfin remonter ton regard, le plongeant dans le sien. « Akira. » reprends-tu alors que ton regard sur lui commence peu à peu à changer, le ton de ta voix aussi. Il se fait plus confiant, plus sûr, et maintenant que la ceinture est enfin débouclée, tout se passe très vite. Tu la tires d'un coup sec vers toi, te saisissant de chaque extrémités avant de l'envoyer derrière sa nuque, l'attrapant entre tes filets, tu rapproches brusquement son visage du tien, lui laissant peut-être croire que tu prendras possession de ses lèvres mais toujours pas. Il n'y a plus de fausse innocence, plus de jeu, et s'il ne l'a pas encore compris, il le comprendra bientôt. Il pensait réellement que tu étais un beau parleur? « Je suis bien pire que ça. » lui souffles-tu, une phrase cassée par ta voix rauque qui se fait entendre à certains moments et là, plus question de le laisser réfléchir. Tu te sers de ton emprise sur lui, ou plutôt sur cette ceinture, pour le tourner vers le lit et violemment, tu le pousses sur ce dernier. Tu ne contrôles pas vraiment ta force mais il faut dire que tu ne risques plus de contrôler quoi que ce soit. Pourquoi ? Parce que c'est lui que tu veux contrôler, et toute ton attention sera rivée sur cette idée. C'est pour cette raison que tu ne lui laisses pas le temps et aussitôt allongé sur son lit, tu prends place sur lui, passant tes jambes de chaque côté de sa taille. Désormais en califourchon, tu te penches vers son visage. Plus aucun sourire n'est présent sur ton visage, l'excitation a désormais pris possession de tout ton corps et ce désir qui explose a beaucoup trop envie d'agir. Alors très vite, tu viens prendre enfin possession de ses lèvres. Dans un baiser fougueux, brûlant de désir, tu fermes même les yeux un court instant pour t'imprégner de cette sensation et de cette chaleur qui s'empare désormais de tout ton corps ainsi que ton esprit. Comme tu l'avais supposé, heureusement pour vous que tu as su tenir jusqu'ici sans emprisonner ses lèvres, tu doutes que tu aurais tenu aussi longtemps puisqu'il provoque en toi une nouvelle vague de désir. Dévastatrice. Tellement que sans quitter ses lèvres, tu courbes légèrement ton corps pour ôter ta veste et une fois chose faite, tu l'envoies plus loin dans la pièce, collant davantage ton corps contre le sien. Mais le sentant un peu trop gigoter à ton goût, tu viens brusquement te saisir de sa mâchoire que tu bloques entre ton pouce et ton index principalement, lui immobilisant ainsi le visage alors que tu romps le baiser, sans éloigner tes lèvres des siennes, non, juste le temps pour toi de le prévenir. « Bouge pas. » et comme pour illustrer tes propos, tu resserres ton emprise sur sa mâchoire, plantant tes ongles dans sa peau avant de venir lui mordre la lèvre inférieure. T'as envie de le bouffer, littéralement. Tu ne sais pas si c'est son attitude qui attise davantage cette bête qui sommeille en toi (oui, ça joue aussi) mais là t'as envie de ne faire qu'une bouchée de cet homme, il aurait peut-être fallu que tu le préviennes que tu étais un assoiffé de sexe? Non, c'est mieux pour la surprise. Le pire? Tu ne t'en caches même pas, tu n'es pas délicat dans tes gestes. Tu viens vite te redresser, quittant enfin ses lèvres alors que le visage d'Akira suit le tien, assez pour se redresser légèrement, c'est pour cette raison que tu plaques violemment ta main contre son torse, le poussant. Tu ne sais pas ce qu'il ne comprend pas dans ce que tu viens de lui dire, mais t'as même pas envie qu'il bouge d'un poil, tu veux qu'il se laisse faire. Toujours en usant de cette même brutalité, tu viens empoigner chaque côté du col de sa chemise, l'ouvrant brusquement. Tu t'en fous de faire sauter les boutons, t'es plus patient et là, t'as envie d'y découvrir son corps mais surtout, pouvoir admirer plus correctement ce tatouage que tu as aperçu dans la boîte et une fois chose faite, tu souris, chaudement. Tu n'essayes même pas de cacher cette faim de son corps, oh que non, t'as envie de le dévorer tout cru et tu veux qu'il le comprenne. Ce tatouage ne calme en rien ton excitation, il est énorme et magnifique, tu as même la surprise d'en découvrir un autre. C'est bien trop te demander de rester sage face à une telle vue, alors tu te penches sur son torse, déposant des baisers mouillés mais surtout enflammé le long de son tatouage qu'il possède sur le torse. Au moins, tes lèvres contre sa peau étouffe les grognements animal que tu peux pousser à certains moments, un moyen comme un autre d'exprimer ton excitation. Tu descends doucement, jusqu'à t'attarder sur le deuxième tatouage qu'il possède, tu l'embrasses, le lèche, jusqu'à venir lui mordre la peau non délicatement. Tu te régales de son corps, tellement que tu ne veux prendre aucun risque et laisse ta main remonter le long de son torse, lui offrant de douces caresses parfois interrompus par tes ongles que tu plantes dans sa peau, le griffant d'excitation, puis tu te saisies à nouveau de sa mâchoire dans le but de l'immobiliser  un minimum. Quelques secondes avant de te redresser une nouvelle fois, rapidement, tu viens à nouveau te saisir des extrémités de sa ceinture se trouvant toujours sous sa nuque et ses épaules afin de le tirer vers toi brusquement. Le redressant ainsi et rapprochant son visage du tien. Tes lèvres frôlent les siennes dans un sourire des plus chauds tout en balançant sa ceinture qui tombe au sol dans un bruit sourd que tu n'entends même pas. Mais tu n'es pas le seul à réclamer son corps, le tien aussi, il se fait plus bouillant encore, plus assoiffé du sien c'est pour cette raison que ton bassin se met à mimer doucement des vas-et-vient au moment où tu lui offres à nouveau, un baiser fougueux. Tu en profites même pour le débarrasser de sa veste que tu envoies, elle aussi, un peu plus loin dans la pièce sans aucune attention. Votre baiser est très vite écourté par l'envie de lui dévorer la mâchoire, chose que tu fais aussitôt, lui soufflant contre sa peau brûlante: « Déshabille-moi. » T'as plus le temps, et tu ne joues plus. Pour preuve, tu le pousses à nouveau, le forçant à s'allonger avant de te pencher vers lui, la main posée à côté de son visage comme pour y trouver un appui, t'as l'impression qu'il est à ta merci et ça, ça t'excite davantage. Cependant, tu laisses ta seconde main se balader sur son torse. « Magne-toi. »