paper love ft. jinhee
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paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 21:00 Citer EditerSupprimer
beauty and the beast
jin hee & hyun soo
OST ✻✻✻ Ton portable vibre ; un message d’Akiko s’affiche à l’écran La jeune femme t’annonce qu’elle n’a pas pu se libérer, mais qu’elle a trouvé quelqu’un pour la remplacer et venir vous aider. La phrase qui conclut la missive t’arrache un sourire amer : « Tu verras, Jin Hee est parfaite. » Tu ne crois plus en la perfection. La perfection, c’était quand Ha Young s’éveillait et s’endormait à tes côtés ; la perfection, c’était les « je t’aime » qu’elle te chuchotait. Depuis que tu passes tes nuits dans un lit froid et vide, l’illusion s’est brisée. On t’a suffisamment abusé, tu ne veux plus espérer. C’est donc sans vraiment rien attendre de cette journée que tu gares ta voiture devant l’orphelinat. Il s’agit pourtant de l’un des rares endroits où il t’arrive encore de sourire. Tu aimes donner de ton temps à ces enfants que le reste du monde a un peu oubliés. Tu te retrouves dans ces jeux dans lesquels ils s’inventent la famille dont ils ont toujours été privés, tu reconnais le regard mélancolique qu’ils lèvent dès que la porte s’ouvre et que ce ne sont pas d’éventuels parents qui en franchissent le seuil. Tu as envie de leur dire de ne pas être tristes car, un jour, tout va s’arranger. Mais ces derniers temps, tu peines à t’en convaincre toi-même. « Hyung ! Hyun Soo-hyung, il faut que tu viennes voir ! Il y a une fée dans le foyer. » Ton désenchantement s’accorde mal avec les fantaisies des petits. Lorsque ceux-ci te confient leurs rêves, tu es toujours partagé entre l’envie de ne pas les décourager et la nécessité de les préparer au monde réel - là où la magie n’existe pas, là où l’amour se fane, là où les mariages finissent par des divorces. Mais par chance, tu n’as pas à trancher. Car tes regards sceptiques et tes hochements de tête absents n’ont pas le moindre effet. Les innocents ne savent pas encore douter, ni se méfier. Infatigables, ils reviennent vers toi, la tête pleine de nouvelles histoires à te raconter, le coeur empli d’un espoir qui, sans cesse, renaît.
Ce jour-là, c’est un groupe de garçons surexcités qui est là pour t’accueillir. De leurs cris et de leurs rires, s’élève un brouhaha dont tu ne perçois que des bribes. « Il Kwon, il dit que c’est une princesse et qu’il va lui demander de l’épouser. Mais moi, je pense que c’est une fée. On ne peut pas se marier avec une fée, hein? » « N’importe quoi, les princesses, ça porte une couronne. Là, elle a des fleurs dans les cheveux. » « Et puis, sa peau, on dirait qu’elle brille ! Elle est trop comme la fée Clochette ! » Entre deux débats enflammés, les gamins se tournent vers toi, sollicitant ton avis. Tu te contentes de hausser les épaules et de les suivre en silence. L’aventure qu’ils ont imaginée ne parvient pas à éveiller ta curiosité. Les démons qui te hantent t’accaparent déjà bien assez ; il ne te reste plus assez d’énergie pour aller combattre avec eux les monstres tapis sous le lit et d’autres dragons invisibles. On t’entraîne toutefois contre ton gré jusque dans la salle de jeu. Un calme singulier y règne. Les garnements qui, à l’accoutumée, y courent et y bondissent en tous sens, sont sagement assis sur le sol. Contrairement à leur habitude, ils ne s’interpellent pas à tue-tête. Là, la respiration retenue et la bouche cousue, ils n’osent pas souffler mot. C’est enfin assez pour t’intriguer. Troublé, ton regard cherche l’enchanteresse qui a subjugué l’assemblée.
C’est une jeune femme d’une vingtaine d’années. Elle porte une robe légère qu’une douce brise fait tournoyer autour de ses jambes fines. Un livre est posé sur ses genoux. De ses doigts blancs et délicats, elle en tourne doucement les pages. Chaque ligne qu’elle lit est une incantation mystérieuse sous le charme de laquelle chacun tombe peu à peu. ‘Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible. Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid…’ Tu sais déjà comment le conte va se finir. Tu sais aussi que, dans la vraie vie, ce n’est pas ainsi que les choses se termineraient. Cependant, sans que rien ne t’y force, tu restes pour écouter. Adossé contre l’encadrement de la porte et les bras croisés, tu ne vois pas le temps passer. Tu ne vois pas non plus les enfants se lever et quitter la salle lorsque le dernier mot de l’histoire est prononcé. Ce n’est que lorsque la magicienne ferme son grimoire et s’apprête à le ranger que tu reviens à la réalité. Il y a longtemps que tu ne t’en étais pas autant éloigné, et il te faut quelques secondes pour t’y retrouver. Tu es si songeur que tu ne t’aperçois que tardivement que le tabouret sur lequel la demoiselle est montée pour replacer l’ouvrage dans la bibliothèque est en train de basculer. Cela te laisse néanmoins assez de temps pour la sauver. Tes jambes se mettent en mouvement, tes bras se tendent et se referment autour de sa taille.
« Les enfants sont persuadés que tu es une fée. Ils vont être terriblement déçus quand ils apprendront que tu ne sais pas voler… » Elle ne pèse presque rien. Telle une plume que le vent risque d’emporter, telle un songe que le matin menace de chasser… Elle est si évanescente que tu hésites à cligner des yeux. Tu crains qu’un battement de cil ne la fasse disparaître. « On m’en a beaucoup voulu quand j’ai avoué que je n’étais pas un preux chevalier. » Quand tu te rends compte que tu la dévisages et que cela la met sans doute mal à l’aise, tu tentes de détendre l’atmosphère. Un sourire courtois se dessine sur tes lèvres, et ta main quitte le bas de son dos alors que tu te présentes à elle. « Tu dois être la cousine d’Akiko. Jin Hee… c’est bien ça ? Je suis Hyun Soo - Moon Hyun Soo. »
Ce jour-là, c’est un groupe de garçons surexcités qui est là pour t’accueillir. De leurs cris et de leurs rires, s’élève un brouhaha dont tu ne perçois que des bribes. « Il Kwon, il dit que c’est une princesse et qu’il va lui demander de l’épouser. Mais moi, je pense que c’est une fée. On ne peut pas se marier avec une fée, hein? » « N’importe quoi, les princesses, ça porte une couronne. Là, elle a des fleurs dans les cheveux. » « Et puis, sa peau, on dirait qu’elle brille ! Elle est trop comme la fée Clochette ! » Entre deux débats enflammés, les gamins se tournent vers toi, sollicitant ton avis. Tu te contentes de hausser les épaules et de les suivre en silence. L’aventure qu’ils ont imaginée ne parvient pas à éveiller ta curiosité. Les démons qui te hantent t’accaparent déjà bien assez ; il ne te reste plus assez d’énergie pour aller combattre avec eux les monstres tapis sous le lit et d’autres dragons invisibles. On t’entraîne toutefois contre ton gré jusque dans la salle de jeu. Un calme singulier y règne. Les garnements qui, à l’accoutumée, y courent et y bondissent en tous sens, sont sagement assis sur le sol. Contrairement à leur habitude, ils ne s’interpellent pas à tue-tête. Là, la respiration retenue et la bouche cousue, ils n’osent pas souffler mot. C’est enfin assez pour t’intriguer. Troublé, ton regard cherche l’enchanteresse qui a subjugué l’assemblée.
C’est une jeune femme d’une vingtaine d’années. Elle porte une robe légère qu’une douce brise fait tournoyer autour de ses jambes fines. Un livre est posé sur ses genoux. De ses doigts blancs et délicats, elle en tourne doucement les pages. Chaque ligne qu’elle lit est une incantation mystérieuse sous le charme de laquelle chacun tombe peu à peu. ‘Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible. Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid…’ Tu sais déjà comment le conte va se finir. Tu sais aussi que, dans la vraie vie, ce n’est pas ainsi que les choses se termineraient. Cependant, sans que rien ne t’y force, tu restes pour écouter. Adossé contre l’encadrement de la porte et les bras croisés, tu ne vois pas le temps passer. Tu ne vois pas non plus les enfants se lever et quitter la salle lorsque le dernier mot de l’histoire est prononcé. Ce n’est que lorsque la magicienne ferme son grimoire et s’apprête à le ranger que tu reviens à la réalité. Il y a longtemps que tu ne t’en étais pas autant éloigné, et il te faut quelques secondes pour t’y retrouver. Tu es si songeur que tu ne t’aperçois que tardivement que le tabouret sur lequel la demoiselle est montée pour replacer l’ouvrage dans la bibliothèque est en train de basculer. Cela te laisse néanmoins assez de temps pour la sauver. Tes jambes se mettent en mouvement, tes bras se tendent et se referment autour de sa taille.
« Les enfants sont persuadés que tu es une fée. Ils vont être terriblement déçus quand ils apprendront que tu ne sais pas voler… » Elle ne pèse presque rien. Telle une plume que le vent risque d’emporter, telle un songe que le matin menace de chasser… Elle est si évanescente que tu hésites à cligner des yeux. Tu crains qu’un battement de cil ne la fasse disparaître. « On m’en a beaucoup voulu quand j’ai avoué que je n’étais pas un preux chevalier. » Quand tu te rends compte que tu la dévisages et que cela la met sans doute mal à l’aise, tu tentes de détendre l’atmosphère. Un sourire courtois se dessine sur tes lèvres, et ta main quitte le bas de son dos alors que tu te présentes à elle. « Tu dois être la cousine d’Akiko. Jin Hee… c’est bien ça ? Je suis Hyun Soo - Moon Hyun Soo. »
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Re: paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 21:30 Citer EditerSupprimer
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hyunsoo & jinhee
OST ✻✻✻ akiko t’as demandé de prendre sa place. elle ne peut pas aller s’occuper des enfants de l’orphelinat et a de suite pensé à toi. t’as pas hésité un seul instant à lui dire oui et y aller à sa place. tu aimes les enfants, tu les as toujours aimé. mais là c’est particulier. vu que ce sont des orphelins, tu es encore plus attachée à eux à cause de ton frère damian. il n’est peut-être pas ton frère de sang, il n’est peut-être avec vous, les chu que depuis deux ans. mais ça n’empêche qu’il reste votre frère qu’importe ce que les gens disent. tu ne l’as jamais considéré comme un intrus ou même une nuisance. tu l’as aimé de tout ton cœur dès l’instant où il est entré dans ta vie. du coup, grâce à damian, tu as envie de donner de l’amour et de l’attention à ces enfants. tu as envie qu’ils aient un peu d’amour et de tendresse dans leur vie alors que personne ne veut d’eux. si tu t’écoutais, tu voudrais très certainement les adopter tous, mais c’est pas possible ça. à la place, tu feras tout pour rendre leur journée un peu plus agréable. c’est donc avec le sourire aux lèvres que tu te prépares pour aller les rejoindre. t’enfiles une robe légère et tu laisses tes cheveux détachés. ils se balancent au rythme de tes pas effleurant tes épaules dénudées. tu passes un peu de maquillage sur ton visage, rien de trop flagrant, tu n’aimes pas être maquillée à outrance, mais juste assez pour ne pas avoir trop mauvaise mine. avant de partir, tu frappes à la porte de la chambre de yury et entres sans attendre de réponse. comme tu t’y attendais, elle est vide. tu pousses un soupire, la refermant derrière toi. tes yeux s’embuent alors que tu te demandes quand il arrêtera de te fuir. t’en as marre de te battre pour votre relation depuis presque huit ans maintenant. tu vois bien qu’il souffre de la situation, que la perte de min hee l’a plus affecté qu’il ne le laisse paraitre, mais toi, t’as pas seulement perdu ta grande sœur, mais t’as aussi perdu ton grand frère. soupir qu’il s’échappe encore une fois de tes lèvres alors que tu te rends dans la cuisine où ta mère est en train de préparer le repas pour ce soir. cette vision te met du baume au cœur et t’arrives à sourire quand tu arrives près d’elle. « aki m’a demandé de m’occuper d’orphelins aujourd’hui à sa place. j’ai accepté. du coup je sais pas quand je rentrerai. » ta mère sourit, fière de toi et dépose un baiser sur ta tempe. tu lui rends également avant de l’embrasser aussi sur la joue. tu lui souhaites une bonne après-midi et tu quittes la maison après avoir mis tes chaussures, de jolis escarpins beiges.
le chemin jusqu’à l’orphelinat se fait sans encombres et tu arrives finalement devant la porte, avec un sourire. tu entres et t’avances vers ce qui te semble être l’accueil pour te faire connaitre. ta cousine les a déjà prévenu et ils sont heureux de te voir. toi aussi t’es heureuse d’être là et ton sourire s’agrandit avant même que tu n’aies rencontré les enfants. on te mène alors dans une sorte de grande salle où ils jouent tous et tu sens leurs regards sur toi au moment où ils se rendent compte de ta présence. tu ne sais pas vraiment comment réagir, alors, tu te courbes te présentant. « bonjour, je suis chu jin hee. je viens passer un peu de temps avec vous aujourd’hui. » et quand tu te relèves, toujours le sourire aux lèvres, une multitude de questions se font entendre. « es-tu une fée ? une princesse ? est-ce que tu as un petit ami ? est-ce que tu aimes jouer à la barbie ? tu peux me dire si cette robe me va bien ? tu es très belle tu sais ? » tu ne sais plus où donner de la tête et tu essaies de répondre à chacun des enfants en leur donnant la même attention à chacun. puis une idée te vient quand tu découvres derrière toi, après qu’un petit ait relevé ta robe, une étagère remplie de livres. « est-ce que vous voulez que je vous lise une histoire ? » les oui retentissant te font une fois de plus sourire et tu attrapes un des tabourets pour attraper ton conte préféré « la belle et la bête ». tu souris comme une enfant en regardant la couverture. depuis des années, tu aimes ce livre et l’histoire d’amour entre belle et le prince. tu espères qu’un jour toi aussi tu rencontreras ton prince charmant, comme belle.
une fois installée, tu te plonges dans la lecture du livre, ignorants les personnes autour de toi et du groupe d’enfants, te focalisant simplement sur eux. tu lis le livre avec les yeux brillants tandis que tu joues avec les voix des personnages, tantôt rauque et puissante pour la bête, tantôt douce et fluette pour belle. les enfants apprécient et rit quand tu changes ta voix et ça réchauffe ton cœur. tu souris de plus belle lorsque tu finis l’histoire par le « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » habituel et que tu te fait presque applaudir. tes joues se teintent de rose et tu leur fais un câlin groupé avant qu’ils ne te quittent pour aller jouer dehors. tes doigts s’enroulent autour du tabouret pour le placer devant l’étagère et remonter dessus. sauf que tu ne fais pas vraiment attention et tu perds l’équilibre. alors que tu penses que tu vas t’écraser au sol et te faire mal, tu sens des bras se resserrer autour de ta taille fine, empêchant ta chute. et puis une voix te parvient. elle est chaude, agréable et charmeuse. tu tournes la tête vers ton sauveur et tu sens tes joues se teinter de rose. il est beau, très beau, mais trop près, beaucoup trop près de toi. tu l’écoutes te parler de ce que les enfants pensent de toi et tu souris. tu n’es pas une fée, ni même une princesse. tu es simplement jin hee, simplement toi. « je suis désolée de les décevoir, mais je n’ai rien d’une fée. » tu ris à sa remarque et te retiens de lui dire que ce n’est pas vrai. après tout, il vient de te sauver d’une chute, il s’apparente plus à un chevalier qu’à un affreux méchant. il enlève enfin sa main de ta taille et tu peux à nouveau respirer. tu n’avais pas remarqué que ta respiration s’était bloquée pendant tout ce temps. tu hoches la tête quand tu entends le prénom de ta cousine et le tien, suivit par le sien. hyun soo. tu te le répètes mentalement, appréciant la sonorité qu’il a.
« enchantée. je suis bien jin hee, la cousine de akiko. » t’en viens à te demander d’où il connait ta cousine et surtout pourquoi elle ne t’a pas dit qu’il y avait un homme aussi beau à l’orphelinat. parce que hyun soo est un homme. tu le vois à sa façon de se tenir et de te regarder. ce n’est plus un gamin, comme ceux que tu fréquentes à la fac. « ma cousine s’excuse encore de ne pas pourvoir être là… elle a dit qu’elle se rattraperait. » tu ne sais pas ce que ça signifie. est-ce qu’il est dans une relation romantique avec akiko ? est-ce qu’ils sont ensembles ? tu ne sais pas vraiment et tu sais pas, si tu as réellement envie de savoir. « j’espère que je ferai l’affaire, même si je ne suis pas ma cousine. » tu dis en baissant la tête légèrement gênée. tu n’es pas akiko c’est sûr. tu es plus douce qu’elle, tu sembles plus fragile aussi, malgré tes années de boxe. contrairement à elle, tu manques cruellement de confiance en toi et tu doutes à chaque fois d’être bien dans ce que tu fais ou entreprend. t’espères donc être à la hauteur pour les enfants.
le chemin jusqu’à l’orphelinat se fait sans encombres et tu arrives finalement devant la porte, avec un sourire. tu entres et t’avances vers ce qui te semble être l’accueil pour te faire connaitre. ta cousine les a déjà prévenu et ils sont heureux de te voir. toi aussi t’es heureuse d’être là et ton sourire s’agrandit avant même que tu n’aies rencontré les enfants. on te mène alors dans une sorte de grande salle où ils jouent tous et tu sens leurs regards sur toi au moment où ils se rendent compte de ta présence. tu ne sais pas vraiment comment réagir, alors, tu te courbes te présentant. « bonjour, je suis chu jin hee. je viens passer un peu de temps avec vous aujourd’hui. » et quand tu te relèves, toujours le sourire aux lèvres, une multitude de questions se font entendre. « es-tu une fée ? une princesse ? est-ce que tu as un petit ami ? est-ce que tu aimes jouer à la barbie ? tu peux me dire si cette robe me va bien ? tu es très belle tu sais ? » tu ne sais plus où donner de la tête et tu essaies de répondre à chacun des enfants en leur donnant la même attention à chacun. puis une idée te vient quand tu découvres derrière toi, après qu’un petit ait relevé ta robe, une étagère remplie de livres. « est-ce que vous voulez que je vous lise une histoire ? » les oui retentissant te font une fois de plus sourire et tu attrapes un des tabourets pour attraper ton conte préféré « la belle et la bête ». tu souris comme une enfant en regardant la couverture. depuis des années, tu aimes ce livre et l’histoire d’amour entre belle et le prince. tu espères qu’un jour toi aussi tu rencontreras ton prince charmant, comme belle.
une fois installée, tu te plonges dans la lecture du livre, ignorants les personnes autour de toi et du groupe d’enfants, te focalisant simplement sur eux. tu lis le livre avec les yeux brillants tandis que tu joues avec les voix des personnages, tantôt rauque et puissante pour la bête, tantôt douce et fluette pour belle. les enfants apprécient et rit quand tu changes ta voix et ça réchauffe ton cœur. tu souris de plus belle lorsque tu finis l’histoire par le « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » habituel et que tu te fait presque applaudir. tes joues se teintent de rose et tu leur fais un câlin groupé avant qu’ils ne te quittent pour aller jouer dehors. tes doigts s’enroulent autour du tabouret pour le placer devant l’étagère et remonter dessus. sauf que tu ne fais pas vraiment attention et tu perds l’équilibre. alors que tu penses que tu vas t’écraser au sol et te faire mal, tu sens des bras se resserrer autour de ta taille fine, empêchant ta chute. et puis une voix te parvient. elle est chaude, agréable et charmeuse. tu tournes la tête vers ton sauveur et tu sens tes joues se teinter de rose. il est beau, très beau, mais trop près, beaucoup trop près de toi. tu l’écoutes te parler de ce que les enfants pensent de toi et tu souris. tu n’es pas une fée, ni même une princesse. tu es simplement jin hee, simplement toi. « je suis désolée de les décevoir, mais je n’ai rien d’une fée. » tu ris à sa remarque et te retiens de lui dire que ce n’est pas vrai. après tout, il vient de te sauver d’une chute, il s’apparente plus à un chevalier qu’à un affreux méchant. il enlève enfin sa main de ta taille et tu peux à nouveau respirer. tu n’avais pas remarqué que ta respiration s’était bloquée pendant tout ce temps. tu hoches la tête quand tu entends le prénom de ta cousine et le tien, suivit par le sien. hyun soo. tu te le répètes mentalement, appréciant la sonorité qu’il a.
« enchantée. je suis bien jin hee, la cousine de akiko. » t’en viens à te demander d’où il connait ta cousine et surtout pourquoi elle ne t’a pas dit qu’il y avait un homme aussi beau à l’orphelinat. parce que hyun soo est un homme. tu le vois à sa façon de se tenir et de te regarder. ce n’est plus un gamin, comme ceux que tu fréquentes à la fac. « ma cousine s’excuse encore de ne pas pourvoir être là… elle a dit qu’elle se rattraperait. » tu ne sais pas ce que ça signifie. est-ce qu’il est dans une relation romantique avec akiko ? est-ce qu’ils sont ensembles ? tu ne sais pas vraiment et tu sais pas, si tu as réellement envie de savoir. « j’espère que je ferai l’affaire, même si je ne suis pas ma cousine. » tu dis en baissant la tête légèrement gênée. tu n’es pas akiko c’est sûr. tu es plus douce qu’elle, tu sembles plus fragile aussi, malgré tes années de boxe. contrairement à elle, tu manques cruellement de confiance en toi et tu doutes à chaque fois d’être bien dans ce que tu fais ou entreprend. t’espères donc être à la hauteur pour les enfants.
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Re: paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 21:46 Citer EditerSupprimer
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jin hee & hyun soo
OST ✻✻✻ Cette fille est adorable. Voilà ce que tu retiens des réponses qu’elle t’offre timidement. Le sens plus précis de ses paroles ne te parvient que dans un second temps ; le rose tendre qui teinte ses joues te distrait trop pour que tu puisses être immédiatement concentré. Tu aimes les femmes qui rougissent facilement. Leurs émotions se lisent à fleur de peau ; elles ne savent ni les travestir, ni les dissimuler. Ha Young, elle aussi, s’empourprait au moindre compliment que tu lui faisais. Mais à mesure que son corps s’est couvert de bleus, il n’a plus pris la couleur de ses sentiments, mais celle de ton ressentiment. « Je suis content que tu sois là, Jin Hee. » Encore une fois, mille et uns souvenirs tentent de t’accabler. Tu tentes de leur échapper en accordant toute ton attention au moment présent et à la personne qui, à cet instant, se trouve à tes côtés. Celle-ci ne sait rien de ton passé. Avec elle, c’est un peu comme si tu pouvais te réinventer et tirer un trait sur toutes les erreurs que tu as commises. Tu ne vas pas t’en priver. Cela fait longtemps que l’on ne t’a pas regardé ainsi, avec ce mélange de pudeur et d’irrépressible curiosité. T’avais presque oublié que c’était ce genre de première impression que tu éveillais… « Tout le monde y gagne au change. Akiko n’avait pas particulièrement ravie de passer du temps avec - je cite - ‘des humains miniatures’. Et personnellement, je n’étais peut-être pas prêt à la revoir tout de suite : mon orgueil ne s’est pas totalement remis de l’humiliation qu’elle m’a fait subir au dernier entraînement. Quant aux enfants… Ils sont ravis. » Comme pour illustrer tes propos, tu désignes d’un coup de menton les fenêtres de la salle de jeu. Derrière celle-ci, trois des pensionnaires de l’orphelinat vous adressent de grands signes de la main. Tu les as rarement vus aussi enthousiastes. Réprimant un rire, tu te penches vers la jeune femme et, sur le ton de la confidence, tu glisses à son oreille : « On ne leur dira pas tout de suite que tu n’es pas une fée. Ce sera notre secret. » Cette dernière remarque et la proximité que vous partagez pour l’échanger ne sont pas nécessaires. Mais c’est plus fort que toi. Depuis que Ha Young t’a quitté, il faut toujours que tu te montres un peu charmeur et séducteur. Avec cet excès de galanterie, t’essaies de te prouver que tu n’es pas le monstre que ton épouse voit en toi. Les heures de bénévolat que tu effectues en ces lieux te permettent aussi de réaffirmer ton humanité. Il t’arrive certes de t’énerver et de perdre le contrôle, mais ici, tu restes sempiternellement patient et souriant. Cela doit bien signifier qu’en vérité, tu n’as pas si mauvais fond, non…?
Une main qui agrippe ta manche vient te tirer de tes pensées. Il s’agit de Ji Woo. Elle fait partie de tes préférées. Elle est arrivée à l’orphelinat au moment où tu as commencé à y passer plus de temps. A cette époque, t’étais encore naïf et tu pensais que Ha Young finirait par te pardonner. Tu te disais même que lorsque vous seriez réconciliés, tu lui présenterais cette fillette qui avait le plus beau sourire du monde, même si il lui manquait quelques dents de lait. Et qui sait ? Après quelques semaines de réflexion, vous signeriez peut-être ce dossier d’adoption que que, dans un moment d’optimiste, t’avais retiré. C’était bête et un peu prétentieux, mais t’étais persuadé que vous pourriez offrir à cette enfant la famille qu’elle méritait. Mais maintenant, il n’y a plus de ‘vous’ ; il n’y a plus que toi. Toi, seul, tu n’es bon à rien. Est-ce parce qu’elle sait tout cela que Ji Woo te regarde avec ses deux grands yeux remplis de larmes ? Tu la soulèves dans tes bras et tu lui demandes doucement : « Qui a osé faire pleurer une si jolie princesse ? » « C’est Min Hwan-oppa. Il avait promis qu’on resterait ensemble toute notre vie. Mais maintenant, il dit que quand il sera plus grand, il demandera à Jin Hee de l’épouser. » L’innocuité du problème que Ji Woo t’expose te soulage presque. Tu te permets même de jeter un regard amusé à la demoiselle citée avant de reprendre : « Et c’est si grave que cela ? Si il ne veut pas de toi, moi, je te garderai avec moi. » « Mais toi, t’es vieux. » « Ah. Dans ce cas, dis-lui juste que s’il ne change pas d’avis, il sera privé de cookies. » « On va faire des cookies ? » Tu hoches la tête, et la conclusion à laquelle vous arrivez semble satisfaire la fillette. Tu aimerais que tes problèmes soient aussi simplement réglés et que ta jalousie puisse ainsi se volatiliser. Ji Woo pourrait peut-être t’expliquer comment elle fait, mais elle quitte tes bras sans te livrer son secret. Alors que tu l’observes s’éloigner, elle court vers ses amis et ne se retourne pas une seule fois vers toi. Encore une qui t’a déjà oublié. Décidément, tu vas finir par t’y habituer…
Et dire que tu voulais te changer les idées et ne pas laisser tes souvenirs ressurgir. Tu ne t’aperçois de l’échec de cette mission que lorsque tu te mets instinctivement à jouer avec ton alliance. C’est un autre réflexe dont tu as du mal à te débarrasser. Etouffant un soupir, tu tentes de reprendre tes esprits et re-diriges ton regard vers Jin Hee. Comme pour chasser toutes ces pensées qui t’attristent et te pèses, tu te forces à adopter à nouveau le ton léger et taquin avec lequel tu t’es adressé à elle jusque là : « Déjà une demande en mariage ? Tu vois, tu rencontres déjà un franc succès. J’espère que ton petit-ami n’est pas jaloux car je pense que ce n’est pas la dernière déclaration d’amour qu’ils vont te faire aujourd’hui. »
Une main qui agrippe ta manche vient te tirer de tes pensées. Il s’agit de Ji Woo. Elle fait partie de tes préférées. Elle est arrivée à l’orphelinat au moment où tu as commencé à y passer plus de temps. A cette époque, t’étais encore naïf et tu pensais que Ha Young finirait par te pardonner. Tu te disais même que lorsque vous seriez réconciliés, tu lui présenterais cette fillette qui avait le plus beau sourire du monde, même si il lui manquait quelques dents de lait. Et qui sait ? Après quelques semaines de réflexion, vous signeriez peut-être ce dossier d’adoption que que, dans un moment d’optimiste, t’avais retiré. C’était bête et un peu prétentieux, mais t’étais persuadé que vous pourriez offrir à cette enfant la famille qu’elle méritait. Mais maintenant, il n’y a plus de ‘vous’ ; il n’y a plus que toi. Toi, seul, tu n’es bon à rien. Est-ce parce qu’elle sait tout cela que Ji Woo te regarde avec ses deux grands yeux remplis de larmes ? Tu la soulèves dans tes bras et tu lui demandes doucement : « Qui a osé faire pleurer une si jolie princesse ? » « C’est Min Hwan-oppa. Il avait promis qu’on resterait ensemble toute notre vie. Mais maintenant, il dit que quand il sera plus grand, il demandera à Jin Hee de l’épouser. » L’innocuité du problème que Ji Woo t’expose te soulage presque. Tu te permets même de jeter un regard amusé à la demoiselle citée avant de reprendre : « Et c’est si grave que cela ? Si il ne veut pas de toi, moi, je te garderai avec moi. » « Mais toi, t’es vieux. » « Ah. Dans ce cas, dis-lui juste que s’il ne change pas d’avis, il sera privé de cookies. » « On va faire des cookies ? » Tu hoches la tête, et la conclusion à laquelle vous arrivez semble satisfaire la fillette. Tu aimerais que tes problèmes soient aussi simplement réglés et que ta jalousie puisse ainsi se volatiliser. Ji Woo pourrait peut-être t’expliquer comment elle fait, mais elle quitte tes bras sans te livrer son secret. Alors que tu l’observes s’éloigner, elle court vers ses amis et ne se retourne pas une seule fois vers toi. Encore une qui t’a déjà oublié. Décidément, tu vas finir par t’y habituer…
Et dire que tu voulais te changer les idées et ne pas laisser tes souvenirs ressurgir. Tu ne t’aperçois de l’échec de cette mission que lorsque tu te mets instinctivement à jouer avec ton alliance. C’est un autre réflexe dont tu as du mal à te débarrasser. Etouffant un soupir, tu tentes de reprendre tes esprits et re-diriges ton regard vers Jin Hee. Comme pour chasser toutes ces pensées qui t’attristent et te pèses, tu te forces à adopter à nouveau le ton léger et taquin avec lequel tu t’es adressé à elle jusque là : « Déjà une demande en mariage ? Tu vois, tu rencontres déjà un franc succès. J’espère que ton petit-ami n’est pas jaloux car je pense que ce n’est pas la dernière déclaration d’amour qu’ils vont te faire aujourd’hui. »
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Re: paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 22:27 Citer EditerSupprimer
beauty and the beast
hyunsoo & jinhee
OST ✻✻✻ tu te sens rosir encore un peu plus à ses mots et tu te sens idiote de le faire. c’est comme si jamais personne ne t’avait fait de compliments alors que c’est faux. t’en reçois, c’est vrai, mais jamais d’hommes aussi charmants. hyun soo est le premier et tu as l’impression d’être une adolescente en fleur qui n’a jamais connu l’amour. et pour la dernière partie c’est le cas. tu n’as jamais été amoureuse en dix-neuf ans de vie. tu as eu des crush, tu as été attirée physiquement par d’autres garçons, mais jamais de l’amour. comment tu le sais ? parce que ce que tu ressens en regardant le plus âgé, c’est plus fort que tout ce que tu as pu ressentir jusqu’à maintenant. tu es perturbée par lui, tellement que tu ne te rends même pas compte que tu as été mal polie. tu n’as pas dit merci et ça ne te ressemble absolument pas. hyun soo enchaîne à nouveau sur akiko et ta présence ici et tu souris quand tu entends ce que ta cousine pense des enfants. elle ne les aime pas particulièrement. elle ne les déteste pas, mais s’ils ne sont pas de sa famille, elle a du mal. tu te souviens de la fois où elle t’a raconté comment elle a accueilli les jumeaux dans la famille, disant qu’ils étaient moches. alors, ça te fait sourire. mais tu le perds quand t’apprends qu’ils sont tous les deux dans le même cours de boxe. ils doivent être plutôt proches alors non ? « oh vous faites de la boxe thaï avec aki ? » et tu tournes ton visage vers la fenêtre en secouant ta main avec un grand sourire. ils sont mignons à te regarder de la sorte, comme si tu étais une fée venue tout droit d’un conte. alors, que tu n’es rien d’autre qu’une humaine banale. soudain, tu ouvres de grands yeux quand tu sens son souffle près de ton oreille. tu ne t’y attendais tellement pas que tu te recroquevilles sur toi-même, cachant ton visage tout rouge dans tes mains. il était trop près, beaucoup trop près et ton cœur s’emballe de cette proximité soudaine et courte. tu es tellement sous le choc que tu ne te rend pas compte que son comportement n’est pas normal. tu sens juste le chaud de tes joues alors que tu évites son regard. tu ne veux pas le regarder. t’as un peu peur de ce que tu pourrais lire dedans.
tu reportes ton attention sur hyun soo quand tu entends à nouveau sa voix chaude. tes yeux se posent sur un spectacle qui te tire un sourire. il a une petite dans les bras et de la manière dont il lui parle, t’as l’impression de voir un père et sa fille. tu suis l’échange entre les deux avec un sourire attendri et tu ricanes légèrement quand elle dit qu’il est vieux. c’est sûr que pour elle, il est vieux. mais pour toi, il est parfait non ? à cette pensée, ton cœur s’emballe et tu détournes les yeux, gênée par ce que tu viens de penser. quand tu entends le mot cookie, tu tournes à nouveau la tête vers hyun soo qui repose la petite sur le sol. t’as les yeux remplis d’étoiles. tu adores les sucreries et les cookies font partie de tes gâteaux préférés. en plus, tu adore cuisiner. tu pourrais presque taper dans tes mains comme une enfant. mais tu te retiens. tu ne voudrais pas que hyun soo te voit comme une gamine, alors que c’est clairement ce que tu es. ton regard est alors attiré par un éclat argenté et tu baisses les yeux pour le voir jouer avec l’anneau à sa main gauche. il est marié ! il n’y a pas de doute là-dessus. tu te figes comme ayant l’impression de prendre une douche froide, presque glacée. ton cœur se serre à la pensée qu’il appartient à une autre femme. mais au pire à quoi tu t’attendais ? tu viens seulement de le rencontrer. bien sûr qu’il a sa vie et qu’il n’a pas attendu que tu entres dans la sienne pour la faire. tu détournes rapidement le regard de cette bague, comme si elle t’avait brûlé la rétine. pourquoi ça te fait si mal que ça de te rendre compte qu’il n’est pas libre ? t’as vraiment le chic pour avoir des crush sur des hommes plus vieux, mais surtout inaccessible. tu pousserais presque un soupir si sa voix ne te parvenait pas encore une fois. tu hausses les épaules, et te forces à sourire en reportant ton attention sur lui. « ils peuvent me faire des demandes en mariage, autant qu’ils veulent… je n’ai personne dans ma vie. »
tu tournes la tête encore une fois cherchant quelque chose à faire pour cacher ton embarras et ce qui se passe dans ta tête. t’attrapes une des chaises que tu remets en place. et tu fais la même avec le reste, avant de te mettre à genoux pour ranger des legos, éparpillés un peu partout autour de la caisse. tu évites le regard de hyun soo pour ne pas qu’il voit toutes les pensées qui se bousculent dans ta tête. t’as l’impression d’être pathétique et stupide alors que ton cœur meure un peu plus dans ta poitrine. « alors comme ça vous êtes mariés ? » que tu lances, nonchalamment comme si tu n’accordais aucune importance à cette information, alors que c’est le cas. « j’ai vu votre alliance. » tu ajoutes, toujours sans le regarder alors que tu finis te mettre toutes les blocs et que tu te lèves, époussetant tes genoux et défroissant ta robe. tu souris légèrement et tes yeux se reposent sans que tu ne le veuilles sur cette main ornée de la bague. tu restes bloquée dessus sans arriver à détourner les yeux. c’est comme si t’étais aimantée à cette vision. « elle est vraiment chanceuse celle qui a réussi à avoir votre cœur. » murmures-tu sans vraiment t’en rendre compte, alors qu’encore une fois ton cœur se compresse dans ta poitrine. finalement, ça ne te rassure pas plus qu'il ne soit pas avec ta cousine, akiko. t’aurais presque préféré ça.
tu reportes ton attention sur hyun soo quand tu entends à nouveau sa voix chaude. tes yeux se posent sur un spectacle qui te tire un sourire. il a une petite dans les bras et de la manière dont il lui parle, t’as l’impression de voir un père et sa fille. tu suis l’échange entre les deux avec un sourire attendri et tu ricanes légèrement quand elle dit qu’il est vieux. c’est sûr que pour elle, il est vieux. mais pour toi, il est parfait non ? à cette pensée, ton cœur s’emballe et tu détournes les yeux, gênée par ce que tu viens de penser. quand tu entends le mot cookie, tu tournes à nouveau la tête vers hyun soo qui repose la petite sur le sol. t’as les yeux remplis d’étoiles. tu adores les sucreries et les cookies font partie de tes gâteaux préférés. en plus, tu adore cuisiner. tu pourrais presque taper dans tes mains comme une enfant. mais tu te retiens. tu ne voudrais pas que hyun soo te voit comme une gamine, alors que c’est clairement ce que tu es. ton regard est alors attiré par un éclat argenté et tu baisses les yeux pour le voir jouer avec l’anneau à sa main gauche. il est marié ! il n’y a pas de doute là-dessus. tu te figes comme ayant l’impression de prendre une douche froide, presque glacée. ton cœur se serre à la pensée qu’il appartient à une autre femme. mais au pire à quoi tu t’attendais ? tu viens seulement de le rencontrer. bien sûr qu’il a sa vie et qu’il n’a pas attendu que tu entres dans la sienne pour la faire. tu détournes rapidement le regard de cette bague, comme si elle t’avait brûlé la rétine. pourquoi ça te fait si mal que ça de te rendre compte qu’il n’est pas libre ? t’as vraiment le chic pour avoir des crush sur des hommes plus vieux, mais surtout inaccessible. tu pousserais presque un soupir si sa voix ne te parvenait pas encore une fois. tu hausses les épaules, et te forces à sourire en reportant ton attention sur lui. « ils peuvent me faire des demandes en mariage, autant qu’ils veulent… je n’ai personne dans ma vie. »
tu tournes la tête encore une fois cherchant quelque chose à faire pour cacher ton embarras et ce qui se passe dans ta tête. t’attrapes une des chaises que tu remets en place. et tu fais la même avec le reste, avant de te mettre à genoux pour ranger des legos, éparpillés un peu partout autour de la caisse. tu évites le regard de hyun soo pour ne pas qu’il voit toutes les pensées qui se bousculent dans ta tête. t’as l’impression d’être pathétique et stupide alors que ton cœur meure un peu plus dans ta poitrine. « alors comme ça vous êtes mariés ? » que tu lances, nonchalamment comme si tu n’accordais aucune importance à cette information, alors que c’est le cas. « j’ai vu votre alliance. » tu ajoutes, toujours sans le regarder alors que tu finis te mettre toutes les blocs et que tu te lèves, époussetant tes genoux et défroissant ta robe. tu souris légèrement et tes yeux se reposent sans que tu ne le veuilles sur cette main ornée de la bague. tu restes bloquée dessus sans arriver à détourner les yeux. c’est comme si t’étais aimantée à cette vision. « elle est vraiment chanceuse celle qui a réussi à avoir votre cœur. » murmures-tu sans vraiment t’en rendre compte, alors qu’encore une fois ton cœur se compresse dans ta poitrine. finalement, ça ne te rassure pas plus qu'il ne soit pas avec ta cousine, akiko. t’aurais presque préféré ça.
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Re: paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 23:17 Citer EditerSupprimer
beauty and the beast
jin hee & hyun soo
OST ✻✻✻ « Tu le penses réellement ? » Est-ce de la déception qui passe dans les yeux de Jin Hee ? Tu n’as pas le temps de t’en assurer car la jeune femme baisse la tête et se met à fuir ton regard. La voir réagir aussi vivement te surprend, mais ne te déplaît pas. Dans cette sensibilité qu’elle ne parvient que maladroitement à cacher, il y a quelque chose de terriblement attendrissant. Tu ne résistes pas longtemps à l’envie de la consoler. « Il faudra que tu lui dises, la prochaine fois qu’elle m’envoie son avocat pour me faire signer plus rapidement les papiers du divorce… » Votre séparation n’est pas un thème que tu abordes de gaieté de coeur. La mélancolie qui pointe dans ta voix le dit bien assez. Tu ne devrais peut-être pas autant en dévoiler. Spontanément, ta main gauche vient se loger dans la poche de ton jean, faisant disparaître cet anneau que tu ne parviens pas encore à retirer. Tu te demandes si Ha Young a encore le sien. La réponse que tu devines aisément te contrarie et fait à nouveau naître en toi l’envie de changer de sujet : « Maintenant que tu connais les détails de ma vie conjugale, tu peux peut-être arrêter de me vouvoyer. » Le clin d’oeil qui ponctue ta phrase est un peu forcé. Tu continues la conversation comme si de rien n’était, comme si la page pouvait se tourner. T’as un peu honte de manquer de sincérité alors que Jin Hee, elle, ne cesse de se livrer dans toute sa vulnérabilité.
Heureusement, les enfants qui vous attendent à l’autre bout de la cour te donnent l’occasion de ne pas trop s’appesantir sur ta culpabilité. Vous les rejoignez alors qu’ils sont rangés deux par deux, devant la porte de la cuisine. C’est toi qui as la clé qui permet de l’ouvrir. Comme tu viens presque toutes les semaines, la directrice de l’orphelinat te l’a confiée. Tu l’as fait tourner dans la serrure, et tous tes apprentis de l’après-midi se précipitent à l’intérieur. Tu te sens tout de suite plus à l’aise ; pour toi, te tenir derrière les fourneaux, c’est être dans ton élément. Là, tout est sous contrôle. Aucune ambiguïté plane, il suffit de se montrer exact et précis. Tes recommandations résonnent dans la salle carrelée ; les petits les suivent scrupuleusement, trop contents de pouvoir jouer aux grands. Des mains se lèvent pour que tu viennes vérifier le travail accompli. Les uns s’appliquent, tandis que d’autres font la course pour être celui ou celle qui a le plus vite fini. Dans tous les cas, tu passes pour aider et conseiller. Après une demi-heure, les premières séries de biscuits sont prêts à être mis au four. Tu supervises la cuisson. L’attente fait à nouveau divaguer tes pensées. Ton regard glisse à nouveau vers Jin Hee. Tout un groupe s’est formé autour d’elle ; on dirait une flopée d’oisillons, piaillant pour obtenir son attention. Comment se fait-il qu’elle soit aussi plébiscitée ? Cela tient-il seulement à la beauté de son sourire ou juste à la douceur de sa voix ? Toi-même, tu as l’impression qu’il serait si facile de l’aimer. Pourtant, l’expérience t’a assez appris à quel point s’attacher à quelqu’un peut être douloureux…
Alors que tu médites ces questions, une sonnerie t’indique que quinze minutes se sont écoulées. Tu te retournes pour retirer le plateau du feu sans penser à prendre un gant. Lorsque tu t’aperçois de ton oubli, il est trop tard : une longue ligne rouge marque l’endroit où tu t’es brûlé. Les enfants ne se montrent pas des plus compatissants ; quelques rires te parviennent même. Tu envoies un peu de l’eau froide que tu fais couler pour soulager ta main sur le coupable. Les représailles ne se font pas attendre : une poignée de farine touche ton dos. Dans d’autres circonstances, tu perdrais sans doute patience. Mais ici, tu n’es pas vraiment toi-même. Ici, les enfants n’ont pas peur du grand méchant loup que tu deviens et qui se met à leur courir après. Ici, on te fuit sans réellement vouloir t’échapper, le sourire aux lèvres et les yeux pleins de malice. Finalement, c’est toi qui t’évades et qui te délivres de tes soucis quotidiens. Tu arrêtes de torturer l’esprit et laisses les gamins t’entraîner où tout est prétexte pour s’amuser. Ji Woo, Min Hwan et trois autres de leurs camarades viennent se cacher, hilares, dans les jupes de Jin Hee. Tu ne peux t’empêcher de la taquiner : « La belle sera-t-elle du côté de la bête ou des petits diables qui espèrent abuser de sa bonté ? » Ce ne sont que des jeux d’enfants, une ronde folle qui fait un peu tourner la tête. Tu ne penses pas à mal quand ta main vient chercher la sienne. Tu ne penses même pas du tout.« Le dragon a enlevé la princesse ! Vite, il faut la sauver. » Les chevaliers en herbe se lancent à votre poursuite, mais l’écho de leurs cris devient de plus en plus distant. C’est l’avantage qu’il y a à mesurer plus de deux fois leur taille (et à avoir cinq fois leur âge). Tu les entends se disperser dans la cour de récréation alors que tu as trouvé refuge derrière le chêne centenaire qui y est planté. Jin Hee est prisonnière entre le tronc de l’arbre et ton corps haletant. A nouveau, seuls quelques centimètres vous séparent. Mais cette fois, tout n’a pas été savamment calculé. Pris dans ton rôle, tu ne rends pas immédiatement compte de la position dans laquelle vous vous trouvez. Ce n’est que lorsque vos joues se frôlent tandis que tu te penches pour mieux voir où les enfants sont que tu prends conscience qu’il y a à peine un souffle entre vous. Soudain, les règles changent. Elles perdent leur clarté et vous emmènent sur un terrain glissant. Mais le jeu ne cesse pas pour autant. Car si les choses devenaient plus sérieuses, tu ne sais pas ce que tu ferais. « Comment la captive souhaite-t-elle retrouver sa liberté ? »
Heureusement, les enfants qui vous attendent à l’autre bout de la cour te donnent l’occasion de ne pas trop s’appesantir sur ta culpabilité. Vous les rejoignez alors qu’ils sont rangés deux par deux, devant la porte de la cuisine. C’est toi qui as la clé qui permet de l’ouvrir. Comme tu viens presque toutes les semaines, la directrice de l’orphelinat te l’a confiée. Tu l’as fait tourner dans la serrure, et tous tes apprentis de l’après-midi se précipitent à l’intérieur. Tu te sens tout de suite plus à l’aise ; pour toi, te tenir derrière les fourneaux, c’est être dans ton élément. Là, tout est sous contrôle. Aucune ambiguïté plane, il suffit de se montrer exact et précis. Tes recommandations résonnent dans la salle carrelée ; les petits les suivent scrupuleusement, trop contents de pouvoir jouer aux grands. Des mains se lèvent pour que tu viennes vérifier le travail accompli. Les uns s’appliquent, tandis que d’autres font la course pour être celui ou celle qui a le plus vite fini. Dans tous les cas, tu passes pour aider et conseiller. Après une demi-heure, les premières séries de biscuits sont prêts à être mis au four. Tu supervises la cuisson. L’attente fait à nouveau divaguer tes pensées. Ton regard glisse à nouveau vers Jin Hee. Tout un groupe s’est formé autour d’elle ; on dirait une flopée d’oisillons, piaillant pour obtenir son attention. Comment se fait-il qu’elle soit aussi plébiscitée ? Cela tient-il seulement à la beauté de son sourire ou juste à la douceur de sa voix ? Toi-même, tu as l’impression qu’il serait si facile de l’aimer. Pourtant, l’expérience t’a assez appris à quel point s’attacher à quelqu’un peut être douloureux…
Alors que tu médites ces questions, une sonnerie t’indique que quinze minutes se sont écoulées. Tu te retournes pour retirer le plateau du feu sans penser à prendre un gant. Lorsque tu t’aperçois de ton oubli, il est trop tard : une longue ligne rouge marque l’endroit où tu t’es brûlé. Les enfants ne se montrent pas des plus compatissants ; quelques rires te parviennent même. Tu envoies un peu de l’eau froide que tu fais couler pour soulager ta main sur le coupable. Les représailles ne se font pas attendre : une poignée de farine touche ton dos. Dans d’autres circonstances, tu perdrais sans doute patience. Mais ici, tu n’es pas vraiment toi-même. Ici, les enfants n’ont pas peur du grand méchant loup que tu deviens et qui se met à leur courir après. Ici, on te fuit sans réellement vouloir t’échapper, le sourire aux lèvres et les yeux pleins de malice. Finalement, c’est toi qui t’évades et qui te délivres de tes soucis quotidiens. Tu arrêtes de torturer l’esprit et laisses les gamins t’entraîner où tout est prétexte pour s’amuser. Ji Woo, Min Hwan et trois autres de leurs camarades viennent se cacher, hilares, dans les jupes de Jin Hee. Tu ne peux t’empêcher de la taquiner : « La belle sera-t-elle du côté de la bête ou des petits diables qui espèrent abuser de sa bonté ? » Ce ne sont que des jeux d’enfants, une ronde folle qui fait un peu tourner la tête. Tu ne penses pas à mal quand ta main vient chercher la sienne. Tu ne penses même pas du tout.« Le dragon a enlevé la princesse ! Vite, il faut la sauver. » Les chevaliers en herbe se lancent à votre poursuite, mais l’écho de leurs cris devient de plus en plus distant. C’est l’avantage qu’il y a à mesurer plus de deux fois leur taille (et à avoir cinq fois leur âge). Tu les entends se disperser dans la cour de récréation alors que tu as trouvé refuge derrière le chêne centenaire qui y est planté. Jin Hee est prisonnière entre le tronc de l’arbre et ton corps haletant. A nouveau, seuls quelques centimètres vous séparent. Mais cette fois, tout n’a pas été savamment calculé. Pris dans ton rôle, tu ne rends pas immédiatement compte de la position dans laquelle vous vous trouvez. Ce n’est que lorsque vos joues se frôlent tandis que tu te penches pour mieux voir où les enfants sont que tu prends conscience qu’il y a à peine un souffle entre vous. Soudain, les règles changent. Elles perdent leur clarté et vous emmènent sur un terrain glissant. Mais le jeu ne cesse pas pour autant. Car si les choses devenaient plus sérieuses, tu ne sais pas ce que tu ferais. « Comment la captive souhaite-t-elle retrouver sa liberté ? »
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Re: paper love ft. jinhee | Dim 12 Nov - 23:57 Citer EditerSupprimer
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hyunsoo & jinhee
OST ✻✻✻ tu ne sais pas pourquoi tu as parlé de sa femme de cette façon. en plus tu ne le connais même pas hyun soo. mais de ce que tu as vu et de ce qui se dégage de lui, tu es persuadée qu’il est un bon mari. alors, tu hoches la tête quand il te demande si tu le penses vraiment. mais tu évites son regard. tu veux pas voir dedans qu’il te prend pour une folle ou quelque chose comme ça. et puis tu relèves la tête rapidement quand il prononce le mot divorce, la bouche ouverte sous la surprise. il va divorcer et tu souris presque. tu le saches en baissant la tête alors que ton cœur recommence sa course folle dans ta poitrine. pourquoi t’es comme ça ? pourquoi ça te fait cet effet de savoir que sa vie maritale ne va pas bien ? pourquoi t’es presque heureuse de ça ? tu vois sa main qui vient se cacher dans sa poche et tu soupires de soulagement. ça te faisait mal de regarder cet anneau qui ornait son doigt. et une fois de plus, ta tête se lève pour croiser son regard et tu rougis en hochant la tête. « très bien. » plus de vouvoiement, mais comment tu dois l’appeler ? tu sais pas du tout et t’as pas le temps de demander que vous êtes déjà devant la porte de la cuisine avec les gamins qui s’accumulent autour de vous, deux par deux. ils sont disciplinés et tu souris devant ce spectacle. t’as l’impression qu’ils sont heureux et ça te fait plaisir. parce que c’est pour ça que tu as accepté pour leur donner un peu de bonheur même si ce n’est que pour quelques heures.
t’enfiles donc un tablier, et tu attaches tes cheveux en queue de cheval. tu n’as pas beaucoup de choses à faire, même si tu évolues au milieu des enfants en les aidant du mieux que tu peux. mais t’es déconcentrée. ton regard se porte bien trop souvent vers hyun soo. tu l’observes diriger tout le monde avec l’aisance d’un chef. tu le vois qu’il est à l’aise et tu te dis de suite qu’il sait ce qu’il fait. soit c’est un chef ou alors il adore vraiment la cuisine. tout le monde l’écoute au doigt et à l’œil et tu n’as vraiment pas grand-chose à faire. cependant, t’es quand même sollicité par des enfants, surtout des garçons qui veulent te parler. « jin hee noona, tu le regardes beaucoup hyung. tu l’aimes bien ? » tu sens tes joues rougir et tu tournes la tête immédiatement vers hyun soo pour voir s’il a entendu. apparemment ce n’est pas le cas, ou alors, il fait celui qui n’a pas entendu. en tout cas, tu ne vois aucun signe qu’il ait entendu. tu te penches alors vers le petit qui t’a appelé et tu lui murmures. « c’est toi que j’aime le plus. » avant de lui faire un bisou sur la joue. et tu les vois alors s’attrouper autour de toi, filles comme garçons pour demander leur bisou. tu souris, lâchant même un petit rire avant de leur faire un bisou sur la joue. et puis tu sens le regard du plus âgé sur toi, tu fais comme si tu ne le voyais pas, mais tes joues se teintent encore une fois de rouge. t’as chaud d’un coup et tu souhaiterais aller dehors. sauf que t’as pas le temps de penser plus à ça que tu entends la sonnerie. tu relèves la tête pour suivre les mouvements de hyun soo et tu le vois prendre le plateau sans gant. tu te retiens de crier pour ne pas alerter les enfants, mais tes mains se plaquent sur ton visage, tes yeux grandis par la surprise et la peur. est-ce qu’il va bien ? t’as pas le temps de demander que ça part en bataille d’eau et de farine et il se met à être courser, ou c’est lui qui course.
t’oublies l’épisode de la brûlure alors que tu observes avec un sourire attendrit la scène qui se passe sous tes yeux. les enfants viennent se cacher près de toi et tu ris à la remarque de hyun soo. « la belle prendra toujours la défense de la bête. » que tu dis sans savoir que c’est réellement ce qui t’attendra avec lui dans votre relation. et là, encore une fois, ton cœur rate un battement avant de partir de plus belle quand tu sens ses doigts se lier aux tiens. pourquoi ? t’arrives pas à trouver d’explication à ce geste. et tu n’arrives pas à penser non plus. tu suis le plus âgé, avec une confiance aveugle. ton dos vient alors s’appuyer contre un arbre alors que tu reprends ta respiration. tu ne fais pas attention au fait que le corps de hyun soo est près de toi, trop près. ce n’est que lorsqu’il se penche pour s’assurer que personne n’est près de vous et que vos peaux se touchent que tu t’en rend compte. ton corps devient un brasier alors que tu essaies de contrôler ton cœur et ta respiration qui s’affolent. est-ce qu’il le fait exprès parce que tu as des réactions de vierge effarouchée ? tu sais pas vraiment et ça t’énerve, autant que tu aimes ça. tu plantes ton regard dans le sien bien que tu n’es qu’une envie c’est de t’enfuir et sa remarque te fait rire. tu penses alors à ce que ta cousine aurait fait dans cette situation et tu vas pour le faire mais tu te retiens. tu ne te vois pas l’embrasser, encore moins sur la joue pour le faire reculer. à la place, tu places tes deux mains sur son torse, et tu le pousses un peu histoire qu’il te laisse un peu d’espace pour respirer et retrouver ton calme. tes jeux sont toujours en feu et c’est totalement de sa faute.
tu vois alors la trace de brûlure et tu oublies la proximité de vos corps pour attraper sa main. « t’es sûr que ça va ? tu n’as pas mal ? » et tu fais alors ce que tu aurais fait avec n’importe quel gamin qui se serait blessé. tu souffle légèrement dessus avant d’embrasser la paume de sa main. « j’ai fait un bisou magique. tu ne devrais plus avoir mal. » et tu souris en croisant à nouveau son regard. tu te perds dans ses pupilles pendant quelques instants avant de te rendre compte de ce que tu fais. tu le lâches alors rapidement comme si c’était toi qui avait été brûlé par son contact. « désolée, je voulais pas. » que tu dis en détournant les yeux, gênée. tes joues sont à nouveau pivoine et tu ne penses pas à fuir. tu restes plantée là comme une gourde.
t’enfiles donc un tablier, et tu attaches tes cheveux en queue de cheval. tu n’as pas beaucoup de choses à faire, même si tu évolues au milieu des enfants en les aidant du mieux que tu peux. mais t’es déconcentrée. ton regard se porte bien trop souvent vers hyun soo. tu l’observes diriger tout le monde avec l’aisance d’un chef. tu le vois qu’il est à l’aise et tu te dis de suite qu’il sait ce qu’il fait. soit c’est un chef ou alors il adore vraiment la cuisine. tout le monde l’écoute au doigt et à l’œil et tu n’as vraiment pas grand-chose à faire. cependant, t’es quand même sollicité par des enfants, surtout des garçons qui veulent te parler. « jin hee noona, tu le regardes beaucoup hyung. tu l’aimes bien ? » tu sens tes joues rougir et tu tournes la tête immédiatement vers hyun soo pour voir s’il a entendu. apparemment ce n’est pas le cas, ou alors, il fait celui qui n’a pas entendu. en tout cas, tu ne vois aucun signe qu’il ait entendu. tu te penches alors vers le petit qui t’a appelé et tu lui murmures. « c’est toi que j’aime le plus. » avant de lui faire un bisou sur la joue. et tu les vois alors s’attrouper autour de toi, filles comme garçons pour demander leur bisou. tu souris, lâchant même un petit rire avant de leur faire un bisou sur la joue. et puis tu sens le regard du plus âgé sur toi, tu fais comme si tu ne le voyais pas, mais tes joues se teintent encore une fois de rouge. t’as chaud d’un coup et tu souhaiterais aller dehors. sauf que t’as pas le temps de penser plus à ça que tu entends la sonnerie. tu relèves la tête pour suivre les mouvements de hyun soo et tu le vois prendre le plateau sans gant. tu te retiens de crier pour ne pas alerter les enfants, mais tes mains se plaquent sur ton visage, tes yeux grandis par la surprise et la peur. est-ce qu’il va bien ? t’as pas le temps de demander que ça part en bataille d’eau et de farine et il se met à être courser, ou c’est lui qui course.
t’oublies l’épisode de la brûlure alors que tu observes avec un sourire attendrit la scène qui se passe sous tes yeux. les enfants viennent se cacher près de toi et tu ris à la remarque de hyun soo. « la belle prendra toujours la défense de la bête. » que tu dis sans savoir que c’est réellement ce qui t’attendra avec lui dans votre relation. et là, encore une fois, ton cœur rate un battement avant de partir de plus belle quand tu sens ses doigts se lier aux tiens. pourquoi ? t’arrives pas à trouver d’explication à ce geste. et tu n’arrives pas à penser non plus. tu suis le plus âgé, avec une confiance aveugle. ton dos vient alors s’appuyer contre un arbre alors que tu reprends ta respiration. tu ne fais pas attention au fait que le corps de hyun soo est près de toi, trop près. ce n’est que lorsqu’il se penche pour s’assurer que personne n’est près de vous et que vos peaux se touchent que tu t’en rend compte. ton corps devient un brasier alors que tu essaies de contrôler ton cœur et ta respiration qui s’affolent. est-ce qu’il le fait exprès parce que tu as des réactions de vierge effarouchée ? tu sais pas vraiment et ça t’énerve, autant que tu aimes ça. tu plantes ton regard dans le sien bien que tu n’es qu’une envie c’est de t’enfuir et sa remarque te fait rire. tu penses alors à ce que ta cousine aurait fait dans cette situation et tu vas pour le faire mais tu te retiens. tu ne te vois pas l’embrasser, encore moins sur la joue pour le faire reculer. à la place, tu places tes deux mains sur son torse, et tu le pousses un peu histoire qu’il te laisse un peu d’espace pour respirer et retrouver ton calme. tes jeux sont toujours en feu et c’est totalement de sa faute.
tu vois alors la trace de brûlure et tu oublies la proximité de vos corps pour attraper sa main. « t’es sûr que ça va ? tu n’as pas mal ? » et tu fais alors ce que tu aurais fait avec n’importe quel gamin qui se serait blessé. tu souffle légèrement dessus avant d’embrasser la paume de sa main. « j’ai fait un bisou magique. tu ne devrais plus avoir mal. » et tu souris en croisant à nouveau son regard. tu te perds dans ses pupilles pendant quelques instants avant de te rendre compte de ce que tu fais. tu le lâches alors rapidement comme si c’était toi qui avait été brûlé par son contact. « désolée, je voulais pas. » que tu dis en détournant les yeux, gênée. tes joues sont à nouveau pivoine et tu ne penses pas à fuir. tu restes plantée là comme une gourde.
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Re: paper love ft. jinhee | Mar 5 Déc - 23:39 Citer EditerSupprimer
beauty and the beast
jin hee & hyun soo
OST ✻✻✻ Cette irrépressible envie d’embrasser Jin Hee, c’est sans doute une très mauvaise idée. Pourtant, tu n’arrives pas à t’en débarrasser. Le désir est né au creux de ta main, là où les lèvres de la jeune femme ont déposé un chaste baiser. Loin d’apaiser la brûlure qui te lançait, ce contact a ravivé le feu qui couvait. Dans ton poing serré, tu tentes de contenir le brasier. Mais tu sens les flammes se débattre et crépiter entre tes phalanges recourbées. Leur danse incandescente devient de plus en plus endiablée. Sans réellement y songer, tu finis par te laisser entraîner. Tu perds prise. Tes doigts viennent s’égarer dans la chevelure de Jin Hee. Puis ils descendent le long de sa nuque, viennent relever le menton que, timidement, elle a baissé. Et voilà que du bout du pouce, tu retraces le contour de sa bouche, vermeille et charnue. On dirait que c’est un peintre qui l’a dessinée. C’est quelque chose de trop beau et parfait pour que tu aies le droit d’y toucher. Mais braver un interdit ne t’a jamais arrêté. Déjà chassé du paradis, tu n’hésites pas : tu viens goûter au fruit défendu. Tes dents s’enfoncent très légèrement dans la peau tendre et rose, ta langue en apprécie la saveur douce et sucrée. Ce n'est la première femme que tu embrasses depuis que Ha Young t’a annoncé qu’elle voulait te quitter. Mais tu avais presque oublié que les baisers n’avaient pas nécessairement le sel des larmes ou l’amertume des regrets. Depuis quelques heures, tu redécouvres de nombreuses impressions que tu pensais ne plus jamais pouvoir retrouver : l’attirance des tout débuts, la nouveauté encore inépuisée de la personne que l’on vient juste de rencontrer, les regards qui se cherchent sans oser se croiser… ton mariage est une histoire si compliquée que tu ne peux qu’apprécier ces moments de simplicité. C’est parce qu’avec la jeune femme, tout est si facile que tu as agi ainsi, sans te poser question, ni réfléchir aux conséquences. Mais en faisant cela, tu brouilles les lignes avec lesquelles vous jouiez encore innocemment. « J’y ai presque cru. A la magie des baisers et à tout le reste… Malheureusement, je crois que cela n’a pas marché. » C’est plus fort que toi, il faut toujours que tu viennes tout gâcher. Tu ne sais pas te contenter de ce qui est. Eveiller la naïve curiosité de Jin Hee t’a satisfait un moment. Puis cela n’a plus été assez. Toi, tu ne veux pas qu’intéresser. Toi, tu dois fasciner, marquer les esprits jusqu’à ce qu’on ne puisse plus t’oublier – quitte à brusquer, quitte à blesser. Ce besoin impérieux et égoïste d’attention, si tu ne fais pas quelque chose pour le combler, t’as l’impression de ne plus exister. « Il faut se rendre à l’évidence, le monstre n’est pas devenu un prince. » Peut-être que si tu lui expliquais, Jin Hee comprendrait. Peut-être même qu’elle te pardonnerait. Mais cela reviendrait à tirer un trait sur ce qu’il vient de se passer – comme si cela n’avait pas d’importance, comme si ce que tu faisais pouvait être aisément ignoré. L’idée d’être ainsi ignoré t’est insupportable. Alors, au lieu de platement d’excuser, tu gardes mi-badin, mi-amusé. Provocateur, tu finis même par ajouter : «J’espère que tu n’es pas trop déçue…»
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Re: paper love ft. jinhee | Lun 18 Déc - 15:51 Citer EditerSupprimer
beauty and the beast
hyunsoo & jinhee
OST ✻✻✻ tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête de hyun soo à l’instant où tu déposes tes lèvres sur sa main, sur la brûlure qu’il s’est faite, il y a quelques temps. tu n’arrives pas à déchiffrer son regard alors que tu te recules contre le tronc d’arbre complètement déboussolée par ce que tu viens de faire. ce n’était pas prévu que tu te rapproches de lui de cette façon. t’as pas réfléchit et t’as voulu être gentille. sauf que maintenant tu te sens mal à l’aise et tu baisses la tête. t’as pas la présence d’esprit de t’enfuir, de l’abandonner là pour rejoindre les enfants. non à la place tu restes avec lui. tu sens sa main dans tes cheveux, ce qui a pour effet d’augmenter la rougeur de tes joues, et quand ses doigts remontent ton visage vers le sien, tu te perds dans son regard. tu n’arrives encore une fois pas à lire ce qui s’y reflète et tu sens son pouce tracer la forme de tes lèvres. t’es totalement perdue et ton cœur recommence à battre à une vitesse folle. tu n’aimes pas la tournure que prend les choses. pourtant, tu ne te dérobes pas quand hyun soo s’approche encore plus de toi, comme si toi aussi tu le voulais ce baiser. parce que c’est ce qui va se passer, tu le sais, tu le sens au plus profond de toi. alors quand il déposes les lèvres sur les tiennes, tu fermes les yeux. tu ne sais pas vraiment pourquoi tu le laisses t’embrasser mais tu le fais et ça ne te déplait pas. encore moins quand il mordille légèrement ta peau. tu sens un brasier s’enflammer au niveau de tes joues et tu ne savais pas jusqu’à maintenant que c’était possible d’être aussi rouge. ça dure pas assez longtemps pour que tu puisses réellement être gênée mais assez pour que tu t’en rappelles encore pendant longtemps. le feu ne quitte pas tes joues et si tu ne le sentais pas.
tu pourrais presque croire que tout ceci ne s’était jamais produit si tu n’avais pas le jeune homme devant les yeux et tes joues rougis par la gêne. tu n’oses pas croiser son regard et ce n’est que lorsqu’il prend la parole que tu le relèves vers lui. tu ne comprends pas ses mots. qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? est-ce que tu embrasses si mal que ça ? bon, tu dois avouer que sur le coup tu t’es complètement laissée faire, mais c’est pas une raison. est-ce qu’il n’a pas aimé ? tu viens mordre ta lèvre là où ses dents étaient quelques instants plutôt pas assurée du tout. tu rebaisses à nouveau les yeux quand hyun soo parle à nouveau. le monstre n’est pas devenu un prince. qu’est-ce que c’est censé vouloir dire encore ça ? tu ne sais pas et même sans en comprendre le sens, ça enfonce une lame dans ton cœur et tu as le sentiment que tu pourrais pleurer à tout instant. « il n’a pas trouvé sa princesse c’est pour ça. » que tu t’entends murmurer doucement. t’es pas sûre qu’il entende et même si c’est le cas, tu ne sais même pas pourquoi tu dis ça. tu réalises à l’instant qu’il t’a embrassé alors qu’il est encore marié. tu sais qu’il est en plein divorce, il te l’a dit lui-même, mais ça ne veut pas dire que c’est le cas. il est encore aux yeux de la loi marié à sa femme. et il t’a embrassé. tu sens tes entrailles se tordre alors que ton souffle s’accélère légèrement à cause de ce malaise. tu n’aimes pas cette situation. tu n’aimes pas être seconde et encore moins te mettre entre un couple même s’il est sur le déclin. on ne sait jamais ce qui peut se passé. alors, quand hyun soo espère que tu ne seras pas trop déçue, tu ne le regardes même pas, balbuties quelques mots qui n’ont aucun sens et tu t’enfuis. tu ne veux pas rester plus longtemps avec lui.
à peine as-tu fait un pas de derrière ta cachette que les enfants fondent sur toi, comme un aigle sur sa proie. ils te demandent de leur accorder de l’attention et tu te sens mal de leur briser le cœur. « désolée, il faut que j’y aille les enfants. mais promis je reviendrai. » tu leur fais une promesse que tu tiendras, tu le sais parce que tu n’as jamais failli à tes promesses. mais tu reviendras quand lui ne seras pas là. tu ne souhaites pas rester en sa présence, plus maintenant. tu caresses certaines de leurs têtes blanches, avant de te précipiter à l’intérieur pour récupérer ta veste, ton foulard et ton sac. tu salues tout le monde avant te croiser le regard de hyun soo une dernière fois. tu sais pas vraiment pourquoi tu fuis. sûrement pour éviter de souffrir, parce que t’as compris quel genre d’homme il était. et il est dangereux pour toi. si tu restes plus longtemps en sa présence, tu risques de te brûler les ailes et de t’attacher et c’est hors de question. pas avec un homme marié. alors, tu détournes les yeux après t’être mordue la lèvre en lui lançant un regard désolé, et tu quittes l’orphelinat, en espérant qu’il ne te suive pas. sauf que t’as envie qu’il le fasse. c’est pas le premier homme qui te montre de l’intérêt mais tu trouves que c’est différent avec lui. il a tout ce que tu cherches chez un homme… le seul problème, il est marié. et tu ne veux pas te retrouver au milieu.
tu pourrais presque croire que tout ceci ne s’était jamais produit si tu n’avais pas le jeune homme devant les yeux et tes joues rougis par la gêne. tu n’oses pas croiser son regard et ce n’est que lorsqu’il prend la parole que tu le relèves vers lui. tu ne comprends pas ses mots. qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? est-ce que tu embrasses si mal que ça ? bon, tu dois avouer que sur le coup tu t’es complètement laissée faire, mais c’est pas une raison. est-ce qu’il n’a pas aimé ? tu viens mordre ta lèvre là où ses dents étaient quelques instants plutôt pas assurée du tout. tu rebaisses à nouveau les yeux quand hyun soo parle à nouveau. le monstre n’est pas devenu un prince. qu’est-ce que c’est censé vouloir dire encore ça ? tu ne sais pas et même sans en comprendre le sens, ça enfonce une lame dans ton cœur et tu as le sentiment que tu pourrais pleurer à tout instant. « il n’a pas trouvé sa princesse c’est pour ça. » que tu t’entends murmurer doucement. t’es pas sûre qu’il entende et même si c’est le cas, tu ne sais même pas pourquoi tu dis ça. tu réalises à l’instant qu’il t’a embrassé alors qu’il est encore marié. tu sais qu’il est en plein divorce, il te l’a dit lui-même, mais ça ne veut pas dire que c’est le cas. il est encore aux yeux de la loi marié à sa femme. et il t’a embrassé. tu sens tes entrailles se tordre alors que ton souffle s’accélère légèrement à cause de ce malaise. tu n’aimes pas cette situation. tu n’aimes pas être seconde et encore moins te mettre entre un couple même s’il est sur le déclin. on ne sait jamais ce qui peut se passé. alors, quand hyun soo espère que tu ne seras pas trop déçue, tu ne le regardes même pas, balbuties quelques mots qui n’ont aucun sens et tu t’enfuis. tu ne veux pas rester plus longtemps avec lui.
à peine as-tu fait un pas de derrière ta cachette que les enfants fondent sur toi, comme un aigle sur sa proie. ils te demandent de leur accorder de l’attention et tu te sens mal de leur briser le cœur. « désolée, il faut que j’y aille les enfants. mais promis je reviendrai. » tu leur fais une promesse que tu tiendras, tu le sais parce que tu n’as jamais failli à tes promesses. mais tu reviendras quand lui ne seras pas là. tu ne souhaites pas rester en sa présence, plus maintenant. tu caresses certaines de leurs têtes blanches, avant de te précipiter à l’intérieur pour récupérer ta veste, ton foulard et ton sac. tu salues tout le monde avant te croiser le regard de hyun soo une dernière fois. tu sais pas vraiment pourquoi tu fuis. sûrement pour éviter de souffrir, parce que t’as compris quel genre d’homme il était. et il est dangereux pour toi. si tu restes plus longtemps en sa présence, tu risques de te brûler les ailes et de t’attacher et c’est hors de question. pas avec un homme marié. alors, tu détournes les yeux après t’être mordue la lèvre en lui lançant un regard désolé, et tu quittes l’orphelinat, en espérant qu’il ne te suive pas. sauf que t’as envie qu’il le fasse. c’est pas le premier homme qui te montre de l’intérêt mais tu trouves que c’est différent avec lui. il a tout ce que tu cherches chez un homme… le seul problème, il est marié. et tu ne veux pas te retrouver au milieu.
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