t’entres dans un magasin de jouets spécialement pour l’occasion. d’ordinaire, tu n’aurais jamais mis les pieds sauf peut-être pour acheter quelque chose à tes filleules, parce que tu es une marraine en or. mais cette fois-ci, c’est pour ton frère que tu as décidé de pénétrer dans cette boutique réservée aux enfants. tu vas directement au rayon barbie et tu en prends une au hasard. ça n’a pas d’importance pour ce que tu as envie de faire pour votre anniversaire. une fois ta poupée payée, il faut que tu trouves le dernier objet pour que tout soit parfait. tu te rends donc dans une boutique d’électroménager pour trouver l’objet qu’il te manque et maintenant que tu as tout, tu n’as plus qu’à te rendre dans le dortoir des bleus. tu sais à quelle heure ton frère finit les cours, vu que tu connais son emploi du temps. du coup, tu sais à qu’il sera au dortoir quand tu iras. pour l’occasion t’as demandé à yury de t’aider, parce qu’il faut dire il ne rate jamais une occasion de se foutre de la gueule de akira et que c’était sûrement une trop grande occasion qu’il ne pouvait pas louper. t’as juste demandé à ton cousin de te dire quand ton jumeau sortirait de sa chambre. t’attends donc dehors le sms de yury pour te dire que tu peux entrer. tu sautilles d’un pied à l’autre ta poupée dans une main et l’objet plutôt encombrant dans l’autre. t’es impatiente à l’idée de mettre ton plan à exécution et tu espères que ça ne prendra pas trop de temps. et alors que tu penses ça, ton téléphone se met à vibrer. c’est très certainement yury qui te dit que ton plan peut commencer. tu souris, ravie et tu te faufiles à l’intérieur du bâtiment à la suite d’un premier année. tu repères akira au milieu de la foule et ton sourire ne s’estompe pas alors que tu allumes l’objet dans tes mains pour le porter à ta bouche. « AKIRA ! TU JOUES AVEC MOI OPPA ? » que tu gueules dans le mégaphone pour attirer son attention. une fois qu’il est retourné, tu lèves la poupée barbie à hauteur de tes yeux alors que tu t’avances vers lui, un grand sourire sur les lèvres. tu connais ton frère, quand il aura repris ses esprits, il risque de ne pas apprécié du tout ce que tu es en train de faire. tu sais pas vraiment ce que tu peux voir dans ses yeux, de la surprise, de la panique ou un mélange des deux ? difficile à dire à cette distance. mais tu t’en moques. dans les tiens il peut voir ta détermination à faire une connerie. tu sais que tu risques de te faire des ennemis chez les bleus, mais tu t’en contrefiches totalement. t’es un électron libre, et tu fais souvent ce que tu veux sans aucune limite. « BON ANNIVERSAIRE. » tu continues, pas le moins du monde gêné par la situation. tu sais déjà que yury est parti se caché n’assumant pas de faire partie de ta famille en ce moment. mais toi ça te fais juste rire.

Cette journée est interminable. Tout te paraît long et chiant, aujourd'hui, sûrement parce que tu penses à la soirée que tu as prévu ce soir en boite pour ton anniversaire. Oui, parce qu'aujourd'hui, c'est le meilleur jour de l'année pour faire la fête et tu ne vas certainement pas manquer de vider toutes les bouteilles de champagne qui se trouveront sur ton passage. Tu baverais presque rien qu'à y penser. Mais en attendant, tu as encore des heures de cours. D'habitude, tu n'irais sûrement pas à reculons en cours mais, là l'image des coupes de champagne et de la musique te hantent beaucoup trop pour que tu puisses être à 100% concentré sur tes cours. D'ailleurs, tu profites de ta pause pour retourner aux dortoirs, tu as oublié certains cours essentiels dans ta chambre. Un bon nombre d'étudiants se trouvent dans le dortoir et certains que tu connais, t'arrête pour te souhaiter un bon anniversaire, t'apprécies l'attention mais tu n'es pas venu pour ça, alors tu restes gentil mais tu ne leur tape pas la discutions au milieu du couloir. Faut dire que la plupart ne te connaisse que par ta popularité dans l'université et cherche probablement à s'incruster à ta petite fête V.I.P. Et tu n'es pas du genre à faire la fête avec ceux qui ne font pas parti de ton cercle intime. C'est un privilège de passer du temps en ta compagnie. Tu entres enfin dans ta chambre partant à la recherche de tes cours que tu trouves rapidement. Tu ressors prêt à retourner en cours, mais c'est là que tu entends cette voix que tu pourrais reconnaître par milles. « AKIRA ! TU JOUES AVEC MOI OPPA ? » Ta sœur. Des fois, tu oublies qu'elle partage aussi ce jour avec toi. Tu lèves les yeux au ciel avant de te tourner vers elle. Qu'est-ce qu'elle fout ? Elle s'approche de toi, son mégaphone toujours près de sa bouche. Tu réfléchis où ce truc pourrait arrivé si elle continue de hurler dedans. « Ferme la, tu veux que je me fasse virer de la frat' ? » Avec Akiko, c'est cause toujours tu m'intéresse surtout quand elle a ce regard qui montre bien qu'elle est sur le point de faire une connerie. « BON ANNIVERSAIRE. » continue-t-elle, alors que le mégaphone est presque devant ton nez. Tu grimaces dû aux décibels que tu te prends en pleine poire. Tu lui attrapes le mégaphone des mains pour, à ton tour, l'apporter à ta bouche. « T'AS FINIS ? » Demande-tu lui criant au visage avant de lui reposer le mégaphone dans les bras. « Un p'tit message à minuit ça te suffisait pas, tu voulais me voir ? Je te manquais, c'est ça ? » Tu lui parles sur le même ton que celui qu'on utilise quand on parle à un bébé. Et encore, tu n'as jamais parlé comme ça à tes filles. Mais là, c'est ta jumelle alors tu sais que tout est bon pour l'emmerder. Tu te mets à lui sourire. « Si tu voulais un câlin, il suffisait de le demander, tu sais, t'avais pas besoin de tout ça pour attirer mon attention. » Tu es à deux doigts de lui tirer la joue mais tu connais ta sœur elle est capable de te bouffer le doigt, si tu t'approche.

ton plan est parfait. tu as tout ce qu’il faut pour emmerder akira, parce que c’est une deuxième nature chez vous de vous emmerder, et t’as plus qu’à attendre le message de votre cousin pour entrer chez les gumihos. tu penses pas te faire des amis là-bas en gueulant comme un putois dans ton mégaphone, mais au moins tu as son attention alors que tu gueules dedans comme lorsque tu étais petite pour qu’il joue avec toi. et tu ne peux pas t’empêcher de rire à sa réflexion. ce serait drôle qu’il se fasse renvoyer de sa frat juste pour ça. même si t’avoue que c’est pas ton but premier. t’hausses les épaules alors que tu continues d’avancer vers lui, sans te soucier des gens autour et de ce qu’on pourrait penser de tout ça. tu t’en moques totalement de ce qu’on pense de toi. tu veux juste l’emmerder le plus que tu peux. tu lui souhaites à nouveau un bon anniversaire à nouveau et quand t’arrives à sa hauteur, il te prend le mégaphone pour hurler à son tour lui aussi, te bouchant les tympans par la même occasion. tu viens passer rapidement ton doigt dans tes oreilles tout en grimaçant. « okay, à noter pour la prochaine fois. pas de mégaphone. » tu ne réponds même pas à sa question. de toute façon, il enchaîne déjà. tu enrages déjà par rapport à ses paroles et tu mines un haut le cœur avant de faire comme si tu vomissais réellement. t’es vraiment pas le genre à courir après un câlin ou des mots doux. tu les fuis même. sauf quand c’est ta famille. et avec akira c’est encore différent, c’est simplement pour le faire chier. « prends pas tes rêves pour la réalité gollum. » que tu dis utilisant le surnom affectueux que tu lui donne souvent. il est clairement plus canon que gollum, soyons honnêtes, même si tu mourras en emportant ce secret dans la tombe parce qu’il est hors de question que tu lui dises. « par contre si ça peut flatter ton égo de le penser, vas-y. » et tu souris avant de reprendre. « ça compensera la petite taille de ta bite. » ta voix est puissante et tu sais que la plupart des gens présents ont entendu. t’as fait exprès. en plus, tu t’attaques toujours à cette partie de son corps alors qu’en vrai, pour l’avoir vu, tu peux dire que ton frère n’a rien de petit en dessous de la ceinture. mais encore une fois, tu mourras avant de l’avouer. tu finis par lui tendre la poupée encore dans son emballage avec un magnifique sourire. « je t’avoue que j’aurai pu aller acheter une poupée gonflable pour que tu puisses t’amuser un peu. mais vu que je voulais la gonfler, j’aurai pas eu l’air conne avec ce truc à me trimballer sur le campus. » c’est sûr que pour le coup, tu n’aurais très certainement pas réussir à atteindre le dortoir des bleus si tu avais eu ça entre les mains.

Ta sœur et toi étiez du genre à vous emmerdez tout le temps. C'était une manie que vous aviez prit depuis que vous étiez assez grands pour parler. T'y étais peut-être pour quelque chose, tu étais sûrement celui qui la cherchait le plus étant petit. Faut dire que c'était tellement facile pour toi de l'emmerder et tellement drôle, avouons le. Mais Akiko savait aussi trouver les bons moyens pour t'embêter quand elle s'y mettait. Et tout ça ne faisait que perpétuer cette habitude. Ni elle, ni toi semblait vouloir arrêter ces taquineries. Pour le plus grand désespoir de vos parents qui ont supportés ça et le supporteront encore. Ils pensaient sûrement qu'en grandissant ça irait mieux, mais ce n'est pas le cas. Bon même s'il faut bien avouer que ton séjour en prison a eu le don de te calmer, un peu. Il a bien fallut ça pour que tu prenne du plomb dans la cervelle même si on ne peut pas vraiment changer sa nature. Encore moins quand tu te retrouve avec Akiko. D'ailleurs en parlant d'elle, elle n'a pas manqué aujourd'hui de t'emmerder. Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle débarque dans la frat avec son mégaphone. Tu apprécies le geste, même si tu te garde bien de lui montrer. « okay, à noter pour la prochaine fois. pas de mégaphone. » dit-elle après que tu lui es éclaté les tympans. Tu souris satisfait de ton coup avant de commencer tes taquineries. Tu t'amuse à lui parler comme à un enfant, tu lui parles même de câlin parce que tu sais qu'elle n'en est pas spécialement fan. Et sa réaction te fait rire, ça te fait rire de la voir faire semblant de vomir, elle en fait toujours des tonnes. « prends pas tes rêves pour la réalité gollum. » Tu sourit quand elle prononce ce surnom, c'est un surnom affectif que vous vous êtes donnés, elle est Dobby, tu es Gollum. « par contre si ça peut flatter ton égo de le penser, vas-y. » tu sais ce qu'elle va dire. Tu la connais assez pour savoir qu'elle va te parler de tes bijoux de famille. Tu es déjà prêt à rouler des yeux. « ça compensera la petite taille de ta bite. » Tu prends une longue inspiration, fermant les yeux et secouant la tête. « Laisse ma bite tranquille, ok ? » Le pire dans tout ça, c'est qu'elle parle assez fort pour que tout le monde l'entende. C'est le bon moyen pour lancer une stupide rumeur sur toi. Comme s'il y'en avait déjà pas assez. « je t’avoue que j’aurai pu aller acheter une poupée gonflable pour que tu puisses t’amuser un peu. mais vu que je voulais la gonfler, j’aurai pas eu l’air conne avec ce truc à me trimballer sur le campus. » Dit-elle en te tendant la barbie dans son emballage, tu fais semblant d'être heureux, comme si l'objet te faisait plaisir. « C'est vrai que la barbie et le mégaphone, ça te donne tout de suite un air plus  intelligent. »  Cette fois, c'est un sourire plus taquin qui s'affiche sur ton visage avant que tu t'avance vers elle les bras écartés. « Allez viens faire un câlin au meilleur frère de la planète. » Et tu la sers dans tes bras pour pas qu'elle puisse s'échapper. Tu la connais capable de se débattre, peut-être même de te foutre un coup de pieds là où ça fait mal. « Bon anniversaire, Aki. » Tu prends un voix beaucoup plus douce, plus sincère qu'elle seule peut entendre. C'est plus simple pour toi de lui montrer de l'affection quand personne ne peut vous entendre. « Évite de me frapper les boules, par contre. » Elle en serait bien capable alors tu préfères prévenir que guérir.

pour l’année prochaine, tu prends note de ne pas utiliser de mégaphone. hors de question de te trouver avec les tympans qui sifflent comme ça encore une fois. tu vois le souris satisfait de akira et tu fais la moue. tu supportes pas lui donner des points et ce depuis que vous êtes petits. tu veux toujours gagner, toujours être meilleure que lui. mais de temps en temps, tu ne peux pas et apparemment aujourd’hui ce n’est pas le cas. tu continues donc de l’emmerder, pour faire partir cette frustration que tu ressens. tu vois dans ses yeux qu’il sait déjà de quoi tu vas parler, mais tu t’en fous, tu le fais quand même. sa bite reste le meilleur sujet de tes taquineries. tu sais que c’est vu et revu que tu t’attaques toujours à sa virilité mais ça t’amuse de lancer des rumeurs sur lui. t’avais bien lancé une fois qu’il fallait se courber devant lui tous les matins avant dix heures et lui tartiner des biscottes de caviar au petit-déjeuner. pour lancer des rumeurs, avec yury vous êtes forts. la réponse de akira ne se fait pas entendre et tu lui souris en tirant la langue. très mature comme réaction, tu le sais. tu lui présentes alors son cadeau, la poupée barbie dans son emballage. il est déçu ? tu sais pas vraiment. mais clairement il s’attendait à quelque chose d’autre pour son anniversaire. ce qu’il ne sait pas c’est que ses vrais cadeaux l’attendent dans ta voiture. t’as beau adorer l’emmerder, il reste ton frère, alors tu lui as fait quelque chose qu’il aimera t’es sûre. « pas forcément plus intelligent, mais j’ai moins de chance d’être renvoyée. » parce que tu es persuadée que la directrice n’aurait très certainement pas apprécié que tu te trimballes avec une poupée gonflable sur son campus. akira s’avance alors vers toi et tu te figes alors qu’il a les bras écartés. tu sais ce qui arrive et tu essaies de ne pas grimacer. il va te prendre dans ses bras. non non ! tu ne veux pas. et quand il parle du meilleur frère, tu tournes la tête. « kota, shiro où êtes vous ? faut que je fasse un câlin aux meilleurs frères de la planète. » et tu souris satisfaite de ce que tu viens de dire alors qu’il te prend dans ses bras. tu te crispes quelques instants. tes dents viennent mordre dans la chair de ta lèvre alors qu’il serre ton corps minuscule contre le sien. tu te sens à l’aise dans ses bras et en sécurité. « bon anniversaire kiki. » que tu murmures pas sûre qu’il t’entende. et quand tu l’entends te demander de ne pas frapper ses bijoux de famille tu ne peux pas t’empêcher de rire. « arrête, les gens vont penser que je te frappe tout le temps. » et sans réellement t’en rendre compte, tu le frappes au pectoral et quand tu le remarques tu te figes avec un sourire désolé sur le visage. « bon okay, j’ai rien dit. » puis tu passes tes bras autour de sa taille pour le serrer quelques instants contre toi. pas assez longtemps pour qu’il puisse réellement apprécier ce contact, mais assez pour qu’il le sente. une fois que c’est fait, tu le repousses pour te défaire de son emprise. « je t’interdis de dire quelque chose… c’est pour notre anniversaire. » juste pour cette fois tu veux bien lui montrer à quel point il compte pour toi. tu relèves ensuite tes yeux vers lui et tu papillonnes. « bon et mon cadeau il est où ? » tu demandes avec un grand sourire, les mains tendues prête à recevoir l’objet sûrement très cher qu’il t’a prit.

« pas forcément plus intelligent, mais j’ai moins de chance d’être renvoyée. » Elle n'avait pas tord. Sur le campus, la poupée gonflable aurait pas forcément été bien vu. Et outre le fait qu'elle aurait pu se faire renvoyé, tu te voyais mal expliquer l'utilité de cet objet à tes filles donc au final, la poupée barbie c'est pas si mal. Après tu n'es pas dupe, tu sais bien qu'elle prétend t'avoir offert ça, alors qu'un tout autre cadeau t'attend. Tu la connais ta sœur, tout est bon pour vous emmerdez mais parfois vous savez faire des efforts pour montrer que vous tenez l'un à l'autre. La preuve tu t'avance vers ta sœur les bras grands ouverts, prêt à lui offrir un câlin. Tu le fais essentiellement pour l'emmerder mais aussi et surtout parce que tu en as besoin malgré ce qu'on pourrait pensé, les signes d'affections de ce genre te manque parfois et tu voudrais pouvoir la prendre dans tes bras plus souvent. « kota, shiro où êtes vous ? faut que je fasse un câlin aux meilleurs frères de la planète. » Dit-elle alors que tu la serres fort contre toi comme pour répondre à ce qu'elle vient de te dire. « Arrête de râler, y'en a qui payerait pour un câlin de ma part. » Plaisante-tu avant de lui souhaiter discrètement un bon anniversaire. Elle a sûrement entendu puisqu'elle te répond aussitôt sur le même ton. Tous les deux n’êtes pas du genre à montrer de l'affection à l'autre en public et Akiko encore moins mais tu te contente de ça maintenant, tu t'attends à ce qu'elle te repousse ou te frappe. « arrête, les gens vont penser que je te frappe tout le temps. » Elle se met à rire avant de venir te frapper le torse et tu ne peux pas t'empêcher de venir poser une main à l'endroit où elle a frappé comme si tu souffrais d'un léger coup de poing. « bon okay, j’ai rien dit. » Dit-elle alors que ses mains viennent s'entourer autour de ta taille et serrer ton corps contre le sien. Le geste ne dur pas, tu as à peine le temps de t'en rendre compte que tu te vois repousser loin d'elle sans avoir pu profiter. « je t’interdis de dire quelque chose… c’est pour notre anniversaire. » Un sourire satisfait s'affichait sur ton visage. Est-ce que tu allais te plaindre ? Non, ça te suffisait bien pour le moment. « bon et mon cadeau il est où ? » Tu lèves les yeux au ciel, tu as l'impression de te retrouver devant Miyeon qui te fait les yeux doux pour que tu lui achète une poupée ou une peluche qui vaut trois fois trop cher. Mais ta sœur, contrairement à ta fille, tu peux l'emmerder un peu avant de lui offrir son précieux cadeau. « Il est devant toi, ton cadeau. » t'écarte les bras montrant que tu parles de toi. « C'est moi, évidemment. » Un sourire fier illumine ton visage, elle va bien se rendre compte que tu plaisante alors tu coupe court à la blague. Tu laisse tomber tes bras le long de ton corps, reprenant un peu de sérieux. « Il est dans ma chambre. » tu voulais lui offrir plus tard, mais ta sœur n'a vraiment pas de patience. « Mais tu sais que les filles n'ont pas le droit d'entrer dans les chambres, va falloir que tu attendes. » Tu te mets à papillonner à ton tour alors que tu la fixe avec un sourire un peu trop taquin.

tu ne referas pas ton frère et sa connerie et tu dois bien avouer que sans lui ta vie serait bien terne et monotone. alors, même s’il te fait chier, même s’il y a des fois où vous ne vous comprenez pas, tu l’aimes plus de tout au monde. tu sais que tu n’es pas la meilleure pour le montrer et encore moins pour le dire. tu crois pas que tu l’aies déjà dit à voix haute que tu aimais ton frère mais c’est le cas. pour ce qui est des câlins et de l’affection en général, tu les fuis comme la peste. sauf aujourd’hui, parce que c’est un jour spécial. c’est votre anniversaire, alors tu le laisses te prendre dans ses bras et tu ris légèrement à sa réflexion. « comme quoi, y a toujours des gens pour tomber dans des anarques ou alors gaspiller leur argent pour pas grand-chose. » et les démonstrations d’affection continuent alors que tu lui donnes de toi-même un câlin. c’est court et fort et tu finis par le laisser avant de lui faire comprendre qu’il ne valait mieux pas qu’il l’ouvre et que c’était ton cadeau d’anniversaire. évidemment, tu as autre chose dans la voiture, mais pour le moment, il se contentera de ça. mais pas toi. tu sais qu’il a un cadeau et quand il dit que c’est lui tu fronces les sourcils. « et allez encore un cadeau de merde cette année. » tu plantes ton regard dans le sien alors que tu te mets à sourire autant que ton jumeau parce que vous plaisantez tous les deux. même s’il n’avait rien acheté pour ton anniversaire, tu sais que t’aurais été la femme la plus heureuse parce que ta famille est en bonne santé et que tout le monde va pour le mieux autour de toi. akira reprend son sérieux et tu grimaces quand t’apprends qu’il est dans sa chambre. maintenant avec la nouvelle règle les filles n’ont pas le droit d’aller dans l’aile des garçons et inversement. « où tu vois une fille toi ? » que tu dis alors que tu plantes ton regard dans le sien. puis tu fais genre qu’une de tes boules sort de ton boxer et tu te grattes comme un homme le ferait avant de sourire de toutes tes dents. « jsuis un bonhomme moi. » d’ordinaire t’aurais rajouté que la seule fille que tu vois c’est lui. mais aujourd’hui, parce que c’est votre anniversaire à akira et toi, tu te tiens un peu. tu reprendras tes moqueries demain. « mais qu’est-ce que tu fais encore là ? vas chercher mon cadeau. » et tu le pousses vers la direction de sa chambre avant de t’arrêter avant d’entrer dans la zone prohibée. tu tournes les talons pour venir t’asseoir sur le canapé en attendant que môsieur daigne pointer le bout de son lit. et après quelques minutes, il réapparait devant toi. tu te lèves comme si tu avais des vers au cul, et tu te mets devant lui, les yeux pétillants, la bouche étirée en un sourire et sautillant sur place pour recevoir ton cadeau. « je peux l’avoir ? c’est quoi ? tu l’as avec toi ? » et tu continues de poser des tonnes de questions comme un gamin le ferait après avoir découvert les cadeaux au pied du sapin.

Fallait bien l'avouer, si on devait déterminé celui de vous deux qui avait commencé à faire chier l'autre en premier, c'était définitivement toi. Tu ne le diras jamais, mais tu le sais que, même si ta sœur n'hésite pas à t'emmerder, tu es celui qui la toujours le plus emmerder. Durant ton adolescence, tu étais un emmerdeur de première, toute ta famille peut en témoigner. Tout était bon pour faire chier ton entourage, tu n'étais qu'un petit bourge et tu le savais bien. Tu en jouais beaucoup. Ta sœur était l'une de tes cibles principales. Ça t'amusait de le faire, tu attirais l'attention et ça te plaisait. Et puis y'a eu ton séjour en prison, une année entière qui ont suffit à te changer, pas complètement évidemment mais assez pour que tu prennes du plomb dans la tronche. Faut dire que jouer la pute et se faire tabasser plusieurs fois par mois, ça calme le plus agité des hommes. Pourtant toi, tu t'es contenté de rester le même pour pas faire voir aux autres que tout ça t'avais brisé. Alors oui, aux yeux de ta sœur tu reste un emmerdeur de première, parce que tu entretiens ce rôle mais y'a des jours où t'aimerais bien que le masque tombe. Mais aujourd'hui n'est pas ce jour, alors tu t'amuse à la taquiner après l'avoir prit dans tes bras. Tu prétends même être son cadeau sa réaction ne se fait pas attendre. « et allez encore un cadeau de merde cette année. » tu sais qu'elle plaisante mais tu te permet de lui lâcher un « je t'emmerde la naine. » prononcé avec le même sourire qu'elle. Son cadeau est dans ta chambre, il était impensable pour toi de ne pas lui offrir un beau cadeau. Ça ne t'empêchait pas de faire durer le plaisir, histoire de jouer de son impatience. « où tu vois une fille toi ? » dit-elle en mimant les gestes d'un homme qui manque clairement de politesse pour se gratter les bijoux de famille de la sorte. Tu l'observe faire, souriant doucement. Décidément, ta sœur n'a peur de rien. « j'suis un bonhomme moi. » oh oui, nulle doute là-dessus, elle savait jouer les bonhommes. C'est d'ailleurs étonnant qu'elle ne rajoute pas que tu as tout d'une fille... « Quelle élégance, Aki. » te moque-tu avant qu'elle se mette à te pousser vers ta chambre. Elle n'a vraiment plus la patience d'attendre, et toi, tu te rends compte que tu vas arrivé en retard à ton cours et que c'était tout ce que tu voulais éviter mais qu'est-ce que tu peux y faire ? Ta sœur veut son cadeau et elle t'ordonne expressément d'aller lui chercher. Tu soupires avant d'entrer dans ta chambre partant à la recherche de ce magnifique appareil photo qu'elle cherchait depuis des mois. Il te suffit de quelques minutes pour le trouver et sortir le paquet dans le dos. Akiko se dresse du canapé comme un gamin qui attendrait le père noël depuis des heures. « je peux l’avoir ? c’est quoi ? tu l’as avec toi ? » pendant quelques secondes tu te demande si tu ne fais pas face à tes filles, complètement excitée à l'idée de recevoir leurs cadeaux. « C'est pas grand chose, Aki. T'emballe pas autant. » et voilà que d'un coup tu devenais presque modeste. Tu sors le paquet de derrière ton dos pour le tendre à ta sœur, un sourire amusé accroché aux lèvres. « évite de le secouer, on sait jamais si c'est fragile. » tu préfères prévenir que guérir sur ce coup-là.  

la naine. tu ouvres de grands yeux et la bouche pour répliquer mais rien ne sort. il te fait chier akira depuis qu’il a commencé à grandir plus que toi. il te dépasse maintenant de quinze centimètres et il ne se sent plus pisser. mais a-t-il oublié que c’était toi la plus grande quand vous étiez petits et qu’il a poussé d’un coup alors que toi t’es resté petit. tu le frappes gentiment pour lui montrer que tu désapprouves son comportement et tu souris un peu plus alors que tu commences à jouer le mec. c’est très élégant, akira t’en fait même la réflexion mais tu t’en fous. c’est pas comme si tu avais honte de faire ce genre de chose en public. tu n’es pas pudique et encore moins gênée. certes y a des limites et tu ne te foutrais sûrement pas à poil au milieu du dortoir des gumihos, mais se craquer les couilles comme le ferait un mec lambda, ça, ça te dérange pas. mais ce n’est pas pour ça que tu es venue de base. tu veux ton cadeau d’anniversaire. alors, tu pousses ton jumeau vers l’aile des garçon puisque tu n’as plus le droit d’y mettre les pieds en tant que fille. t’es pressée de savoir ce qu’il t’a pris et tu as aussi hâte de lui donner ce que toi tu as préparé pour lui. t’espères que ça lui plaira. après tout en plus du cadeau hors de prix que tu as acheté, il y a quelque chose de plus sentimental, de plus personnel. tu te doutes qu’il va aimer ça, mais on sait jamais si ce n’est pas le cas, tu seras sûrement très déçue. en attendant que akira revienne avec ton bien, tu t’assoies sur le canapé et tu scrolles instagram pour voir les dernières nouveautés. après quelques minutes, tu vois le visage de ton frère et tu te rends compte qu’il a ton cadeau caché dans son dos. tu te relèves alors comme une gamine et t’as l’impression d’être tes nièces à essayer de savoir ce que c’est et de l’avoir maintenant. tu souris quand il devient humble face à ce qu’il a pris. tu fronces quand même un peu les sourcils. parce que tu le connais ton frère, ce n’est jamais « pas grand-chose » comme il dit. tu souris un peu plus quand il te présente le paquet et tu le prends dans tes mains comme si c’était le saint graal. « je suis pas débile, merci. » que tu ne peux t’empêcher de dire alors que tu réponds à sa réflexion. tu déchires délicatement le papier cadeau et quand tu as devant les yeux le modèle d’appareil photo que tu cherchais depuis des mois, tu ouvres la bouche surprise. t’as même les larmes qui te montent aux yeux. tu n’as parlé de cet appareil qu’une seule fois avec lui. c’est yury qui a du t’entendre te plaindre plus d’une fois parce que tu n’arrivais pas à mettre la main dessus. « mais… » tu commences, mais les mots te manquent. à la place, tu viens te blottir dans ses bras parce que t’arrives pas à parler. t’es pas super démonstratrice d’ordinaire, mais là, tu n’as pas les mots. « merci akira. » il sait à quel point ça compte pour toi la photographie et à quel point tu aimes tes appareils photos. t’en as même sûrement une bonne vingtaine maintenant. « tu pouvais pas me faire plus plaisir. » que tu rajoutes alors que tu le serres légèrement plus contre toi.