Je vous ai manqué ? {ft. Aley
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Je vous ai manqué ? {ft. Aley | Mar 14 Nov - 12:29 Citer EditerSupprimer
Trois semaines qu'elle m'a foutu dehors de chez moi, trois semaines où je fais le mort. Je la connais ma belle, je sais qu'elle se fait des films car je ne réponds à aucun appel. Mais devant les autres, elle fait comme si de rien était, gardant la tête haute, s'occupant des plus jeunes, pestant contre moi pour mon silence. Et quand je vais arriver, elle va me retomber dans les bras. C'est toujours comme ça entre nous. Au faite, les trois semaines m'ont fait comprendre qu'il fallait qu'on prenne de la distance. Et puis y a la lettre du vieux, qui m'a fait un choc. Je serai pas seul, on serait trois. Ça m'a fait mûrement réfléchir tout ça.
Je passe la porte du gymnase, les mains dans les poches dans les vêtements que j'avais sur moi quand elle m'a mise dehors. Je fais un signe de tête à ceux que je croise en me dirigeant vers le côté de la salle utiliser par les voltigeurs. Des enfants s'échauffent, des adolescents apprennent à placer leur pied dans les noeuds. Et elle, elle est là, donnant des ordres, ce qui m'arraxhe un sourire. D'un signe de la main, je fais comprendre aux enfants qu'ils ne doivent rien dire alors que je m'approche à pas de loup de ma belle. Mes bras autour de sa taille, mon menton se pose sur son épaule. Je t'ai manqué, amour? mes yeux se ferment, je suis bien là. Je te promets que je ne ferai plus le con, je peux revenir chez nous? Et comme à chaque fois, elle va me dire oui. Elle m'aime trop pour vivre loin de moi, je suis indispensable à sa vie. Enfin ...
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Re: Je vous ai manqué ? {ft. Aley | Ven 24 Nov - 23:19 Citer EditerSupprimer
Trois semaines. Cela faisait déjà trois semaines que je l’avais quitté. Les trois semaines les plus longues de ma vie, car à chaque seconde, je devais lutter pour ne pas recourir dans ces bras. Et pourtant, j’avais la certitude que cette fois, aucun retour en arrière serait possible. Quelque chose en moi s’était brisée. Mon cœur meurtri, je l’avais scellé face à celui qui m’avait tant causé de peine. Je l’avais aimé comme jamais je n’avais aimé. Il n’avait pourtant pas su en profiter. Une colère sourde battait son plein à l’intérieur, tiraillé entre l’inquiétude de son silence et les blessures qu’il m’avait laissé. J’essaye de l’oublier, de ne pas penser à lui en me lançant cœur et âme dans ma passion devenu ma réalité. J’entrainais des jeunes recrues, leur apprenant à placer les pieds correctement dans les nœuds. Ca pouvait paraitre facile, mais il n’en était rien. Et pourtant, si on n’acquiert pas cette capacité, la chute pouvait s’avérer fatale. Soudainement, j’entends des chuchotements s’élever autour de moi sans vraiment y porter attention, me concentrant sur ce pied dont je rectifiais la trajectoire. Je me raidis néanmoins quand je sentis des bras m’enlacer, un visage contre mon épaule, une voix familière. D’abord un soulagement me gagnait de le savoir sain et sauve… puis, il me rappelle l’erreur pour laquelle je m’étais détournée de lui. Je lui donnais un coup de coude dans le ventre, tentant de me libérer de sa poigne. « Lâches-moi, Ethan. Il n’y a plus de chez nous. » Grognais-je telle une louve sur la défensive. « T’as fait le con une fois de trop… » Ajoutais-je dans un murmure.