Le rêve de minuit - This is a mindfuck
Invité
Invité
Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mar 14 Nov - 19:52 Citer EditerSupprimer
Le ciel se couvre horizon. Hwan est seul survivant de son immeuble suite à l'apocalypse zombie qui l'a mis dans une merde pas possible. Lorsque tout le monde s'est décidé à mourrir les uns après les autres, la seule solution qu'il trouva à l'instant T, c'était de se réfugier dans une cave, puis, lorsque les cris ont cassés, que son ventre grondait, le mâle s'était enfin décidé à sortir pour aller trouver de quoi se ravitailler l'estomac. Quelle erreur d'imaginer un instant qu'il pourrait rentrer dans l'appart de ses deux potes zombifiés ! En les suppliant, rien à faire. Aucun des deux n'acceptait de lui faire un sandwich à la dinde, si ce n'est que de faire un sandwich à sa cervelle. Le choix fût difficile mais véridique. Comment laisser pourrir ses deux meilleurs amis ? Il Hwan mis alors le feu à l'appartement en les enfermant dedans, laissant, la larme à l'oeil, un souvenir mythique à ses potes zombies.
Ce qu'il ignora à cet instant, c'est que l'immeuble ENTIER pris feu, mais ça, il en était bien loin.
Bref. Il avait faim, le Hwan. Miso était très probablement en sécurité, d'ailleurs il était persuadé qu'elle s'était réfugiée dans un bunker, c'est pourquoi il ne se fit pas de soucis. Il se dirigea directement vers un combini qu'il fréquentait, de manière régulière, souvent la nuit, ou bien plus souvent, accompagné de ses copains qui fumaient du shit. La rumeur stipulait que le caissier de nuit les fournissait. Qu'il sortait de prison !! Quelle aubaine se dit Hwan, aller trainer avec un criminel, cela augmentera ses chances de survie.
Il traversa la ville en catimini, manquant de se faire manger à diverses reprises, mais il courrait vite, alors lorsqu'il arriva dans la boutique intact, il pris soin de fermer derrière lui.
Tavernier ! Dit-il fier de lui sans se soucier de l'endroit et des compagnons présents ici. Je cherche des compagnons pour survivre dans cette foutu apocalypse. Des volontaires pour m'accompagner ? Il continue sur sa lancer en voyant le grand brun surgir de derrière le comptoir, avec un regard qui en disait long sur ses antécédents.
Il était là. Le meurtrier. Le prisonnier. L'homme qui allait le sauver. L'homme qui lui foutait les jetons depuis qu'il l'avait balancé sur instagram à un type qui semblait le connaître.
Ce qu'il ignora à cet instant, c'est que l'immeuble ENTIER pris feu, mais ça, il en était bien loin.
Bref. Il avait faim, le Hwan. Miso était très probablement en sécurité, d'ailleurs il était persuadé qu'elle s'était réfugiée dans un bunker, c'est pourquoi il ne se fit pas de soucis. Il se dirigea directement vers un combini qu'il fréquentait, de manière régulière, souvent la nuit, ou bien plus souvent, accompagné de ses copains qui fumaient du shit. La rumeur stipulait que le caissier de nuit les fournissait. Qu'il sortait de prison !! Quelle aubaine se dit Hwan, aller trainer avec un criminel, cela augmentera ses chances de survie.
Il traversa la ville en catimini, manquant de se faire manger à diverses reprises, mais il courrait vite, alors lorsqu'il arriva dans la boutique intact, il pris soin de fermer derrière lui.
Tavernier ! Dit-il fier de lui sans se soucier de l'endroit et des compagnons présents ici. Je cherche des compagnons pour survivre dans cette foutu apocalypse. Des volontaires pour m'accompagner ? Il continue sur sa lancer en voyant le grand brun surgir de derrière le comptoir, avec un regard qui en disait long sur ses antécédents.
Il était là. Le meurtrier. Le prisonnier. L'homme qui allait le sauver. L'homme qui lui foutait les jetons depuis qu'il l'avait balancé sur instagram à un type qui semblait le connaître.
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mar 14 Nov - 20:07 Citer EditerSupprimer
C'était l'apocalypse. Tout était arrivé si vite qu'avec Syu et Shin Bom, vous n'aviez pas pris le temps de souffler. L'appartement était devenu peu sûr avec tout ces pillards qui trainaient dans coin, sans compter ces cadavres ambulants qui tu t'efforçais de tuer rapidement à l'aide de tes gants de boxe à l'abri du regard du gamin. Tu voyais au fond des yeux du gamin qu'il était devenu un peu endurci, car même sans comprendre la situation, cette lueur de rambo brulait dans ses pupilles.
Vous ne parliez pas beaucoup avec Syu. Tout simplement parce que tu étais stressé à l'idée de les voir se faire manger d'une minute à l'autre, et surtout parce que ton arme à feu était planqué au combini. Quelle idée. Vous aviez erré d'abri en abri jusqu'à trouver refuge, mais cela ne durait jamais bien longtemps : la panique générale pesait lourd sur la survie d'un groupe de plus de 15 personnes, c'est pourquoi tu avais attrapé le gosse sous ton bras lors de la dernière mésaventure pour le porter plus vite tout protégeant Syu pour aller là ou tu te sentais le plus en sécurité : ton lieu de travail.
Là, Shin Bom parvint à trouver le sommeil dans l'arrière boutique. La pièce n'avait pas encore été pillée, si bien que tu t'attendais à en découdre si un malheureux s'apprêtait à empiéter sur ton territoire. Assis à côté de Syu, tes doigts caressait tranquillement ses cheveux - petit moment tendresse dans cette folie - avant que le tintement de l'entrée te force à te relever. Reste là, j'arrive. Dis-tu à ta bien aimée à voix basse pour que le gamin continue de dormir. Pourtant, c'est raté. Le gosse qui rentre à un coffre d'enfer, tu manquerais de l'étrangler à le voir jouer dans une comédie chevaleresque. D'ailleurs. Il semble comprendre le message quand tu arrives face à lui, car son visage semble se crisper et il déglutit. Un vague soupire qui en dit long sur ta pensée, tes yeux dévisage ce gosse que tu n'as que trop vu. Encore toi ? La boutique est fermé. Sa réputation de don juan le précede, même pour toi, Han Jeune Jae, ce gars n'est pas fréquentable. Tu grimaces d'agacement en le voyant faire la moue boudeuse. Tu n'es qu'un voleur, tire toi. A ce moment, tu n'espère qu'une chose : que Syu reste dans l'arrière boutique pour ne pas voir ce gosse bouder. Manquerait plus qu'il vous accompagne. Il vous ferait tous les trois tuer cet idiot !
Vous ne parliez pas beaucoup avec Syu. Tout simplement parce que tu étais stressé à l'idée de les voir se faire manger d'une minute à l'autre, et surtout parce que ton arme à feu était planqué au combini. Quelle idée. Vous aviez erré d'abri en abri jusqu'à trouver refuge, mais cela ne durait jamais bien longtemps : la panique générale pesait lourd sur la survie d'un groupe de plus de 15 personnes, c'est pourquoi tu avais attrapé le gosse sous ton bras lors de la dernière mésaventure pour le porter plus vite tout protégeant Syu pour aller là ou tu te sentais le plus en sécurité : ton lieu de travail.
Là, Shin Bom parvint à trouver le sommeil dans l'arrière boutique. La pièce n'avait pas encore été pillée, si bien que tu t'attendais à en découdre si un malheureux s'apprêtait à empiéter sur ton territoire. Assis à côté de Syu, tes doigts caressait tranquillement ses cheveux - petit moment tendresse dans cette folie - avant que le tintement de l'entrée te force à te relever. Reste là, j'arrive. Dis-tu à ta bien aimée à voix basse pour que le gamin continue de dormir. Pourtant, c'est raté. Le gosse qui rentre à un coffre d'enfer, tu manquerais de l'étrangler à le voir jouer dans une comédie chevaleresque. D'ailleurs. Il semble comprendre le message quand tu arrives face à lui, car son visage semble se crisper et il déglutit. Un vague soupire qui en dit long sur ta pensée, tes yeux dévisage ce gosse que tu n'as que trop vu. Encore toi ? La boutique est fermé. Sa réputation de don juan le précede, même pour toi, Han Jeune Jae, ce gars n'est pas fréquentable. Tu grimaces d'agacement en le voyant faire la moue boudeuse. Tu n'es qu'un voleur, tire toi. A ce moment, tu n'espère qu'une chose : que Syu reste dans l'arrière boutique pour ne pas voir ce gosse bouder. Manquerait plus qu'il vous accompagne. Il vous ferait tous les trois tuer cet idiot !
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mer 15 Nov - 1:08 Citer EditerSupprimer
L'apocalypse de zombie. Comme si elle s'attendait à ça. C'était aussi violent qu'inattendu. Syu n'a pas vu ça venir si bien qu'elle a laissé Jae les protéger, hébétée et choquée de ce soudain retournement de situation. Comme elle pouvait s'y attendre, son homme fait preuve de beaucoup de courage quand il s'agit de protéger ceux qu'il aime, si bien que parfois, quand elle le regarde, de petites étoiles de bonheur brillent dans ses yeux. Etoiles bien vite éteintes par les grognements de zombie venant de l'extérieur. Il est leur héros, pense-t-elle avec amour, alors qu'il caresse paisiblement ses cheveux et que Shin Bom dort entre ses bras. Elle se sent protégée malgré la menace du dehors, là, dans cette chambre noire.
Un vacarme épouvantable retentit, faisant sursauter la jeune femme dans les bras de son homme. Elle relève la tête et observe Jae sortir de leur cachette. Le petit est réveillé. Syu fronce les sourcils et lui intime d'un geste simple de ne pas faire de bruit afin de pouvoir entendre ce qui se dit. Son coeur se serre. Et si c'était quelqu'un de dangereux ? Ne bouge pas, Shin Bom. Syu se lève et marche à pas feutrés jusqu'à la porte. Elle y colle son oreille. Visiblement, Jae connait l'intrus mais ne semble pas ravi par sa présence. Un voleur ? C'est agaçant. Il pourrait voler leur boutique. Ou pire. Faire du mal à Jae. Et qu'y pourrait-elle, en sortant de sa cachette ? Elle n'en sait rien mais elle le fait, tenant un plat en métal entre ses mains en guise d'arme. Ridicule mais possiblement létal. Elle rejoint lentement Jae tout en dévisageant l'inconnu. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un gosse qui se tient fièrement devant son homme. Mais Jae... C'est qu'un gosse, proteste-t-elle à voix basse, sans voir la fille qui se faufile par la porte derrière le petit.
Ce n'est que quand elle émerge de derrière un rayon que Syu lève les yeux. C'est une blague ? Ils ont vu un panneau "entrée libre" ou quoi ? Eh, toi ! Qu'est-ce que tu fous là ? fait-elle en brandissant son plat absolument ridicule.
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mer 15 Nov - 11:35 Citer EditerSupprimer
De sa cachette, Hye Rin regarde au dehors. Elle doit bouger. Ne surtout pas rester là. Un zombie tente de défoncer la porte du dortoir des Gumiho. Tous morts. Peu lui importe. Pas le temps de s'attarder. Elle ne souhaite en aucun cas mourir ici. Son esprit de survie a repris le dessus dès lors qu'elle a vu un gamin à l'extérieur. Il tentait de se faire discret mais arrivait plutôt bien à attirer l'attention sur lui, détournant les zombies qui erraient sous sa fenêtre. Quel plouc. Mais quelle opportunité. S'armant de tout son courage — et d'une machette qu'elle a trouvé dans la rue en sprintant de chez son amant jusqu'au dortoir — Hye Rin ouvre discrètement la fenêtre et se glisse dehors. Elle plonge dans les buissons au moment où la porte de sa chambre se brise sous les coups du zombie.
Tout va bien. On va s'en sortir.
Hye Rin suit ce garçon de loin. Il attire tous les zombies et la laisse libre de circuler, presque au milieu de la route, les mains dans les poches. Presque. La jeune femme est à une centaine de mètres du garçon quand il arrive à se débarrasser des zombies. Comment peuvent-ils être aussi bêtes ? Il est juste là, caché derrière un banc, et ils ne le voient pas. Tant mieux pour lui, après tout.
Quand il parvient à se faufiler dans un magasin, elle sourit en coin. Mais quelle bonne idée. Courbée en avant, Hye Rin fonce comme si ça vie en dépendait, ce qui est un peu le cas, et parvient à retenir la porte avant qu'elle se referme. Avant d'entrer, elle écoute, aux aguets. Le gamin joue au chevalier et quelqu'un lui répond fermement. Hye Rin se tend. Il y a quelqu'un d'autre dans ce combini. Il ne semble pas très dangereux. La jeune femme se faufile discrètement dans les rayons jusqu'à être repérée par une troisième voix qui la fait sursauter légèrement. C'est une femme d'âge moyen, à peu près l'âge du grand type qui se tient droit derrière le comptoir. Eh, oh, ça va, proteste-t-elle. On est tous dans la même galère, je viens m'abriter. C'est d'autant plus convaincant qu'elle tient toujours sa machette dans sa main.
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mer 22 Nov - 19:28 Citer EditerSupprimer
Voleur, lui ? C'était toujours Camille qui faisait les sales coups et qui causait du tords à Hwan. Voilà que le nord coréen fait une mine boudeuse à sa réflexion. Forcément, c'est une fille, on en tiendra donc jamais rigueur, mais tout de même. Lorsque la petite dame derrière le comptoir le traite de gosse, il se sens presque dans l'obligation de bomber le torse, pour prouver qu'il est loin d'être le jeunot qu'on dit de lui. C'est fou comme une gueule d'ange vous porte préjudice en cas d'apocalypse !! Baisse ton arme ! Dit-il brutalement lorsque Syu lève une casserole à l'attention de la jeune fille derrière lui. Non, mais, ça va pas la tête, ils sont fous tout ces gens !
Peut-être que traîner avec ce prisonnier est une mauvaise idée. Il tourne les talons pour fixer la jeune femme qui tiens une machette.Machette contre casserole. Really ? Bon. Y'a pas photo. Désolé de vous avoir dérangé, mais je vais plutôt rester avec cette fille, elle a l'air d'en avoir dans le pantalon ! Dit-il en fixant l'employé du combini d'un air de défi, tout en allant se positionner à côté d'elle. Une chance qu'elle soit pas trop moche, c'aurait été un foutoir de rester avec un thon. Imaginez qu'ils doivent tout deux repeupler le monde après l'apocalypse ?
De toute façon on est pas les bienvenus, alors on va se débrouiller tout seul. T'es pas d'accord ? S'exclame t-il avec une assurance médiocre, prenant soin de gratifier Hye Rin d'un coup de coude dans les côtes pour l'inciter à aller dans son sens.
Mais avant de faire quoi que ce soit, Hwan est sûr d'une chose. Il faut tout d'abord faire des provisions, pour la route et s'armer. Sans attendre il s'avance dans les rayons, dégotte un sac à dos "assez large" et commence à le remplir de chips. Il émet une réserve en passant devant les conserves, presque hésitant à manger quelque chose de plus consistant. Et puis merde, au pire ils dévaliseront un autre combini sur la route, ou alors il le fera tout seul si elle ne veut pas l'accompagner. Passant dans le rayon ustensiles de cuisine, il chope un égouttoir à pâtes qu'il dépose délicatement sur sa tête sérieusement en guise de casque. Enfin, il fait un arrêt au rayon soins pour prendre d'éventuels bandages... Et des bières, pour désinfecter (ou du moins, c'est l'argument qu'il se donne pour avoir bonne conscience !).
Lorsque tout est prêt, il retourne devant le quator, fixe presque méchamment Jae et puis tel un soldat, s'attend à repartir.
Peut-être que traîner avec ce prisonnier est une mauvaise idée. Il tourne les talons pour fixer la jeune femme qui tiens une machette.Machette contre casserole. Really ? Bon. Y'a pas photo. Désolé de vous avoir dérangé, mais je vais plutôt rester avec cette fille, elle a l'air d'en avoir dans le pantalon ! Dit-il en fixant l'employé du combini d'un air de défi, tout en allant se positionner à côté d'elle. Une chance qu'elle soit pas trop moche, c'aurait été un foutoir de rester avec un thon. Imaginez qu'ils doivent tout deux repeupler le monde après l'apocalypse ?
De toute façon on est pas les bienvenus, alors on va se débrouiller tout seul. T'es pas d'accord ? S'exclame t-il avec une assurance médiocre, prenant soin de gratifier Hye Rin d'un coup de coude dans les côtes pour l'inciter à aller dans son sens.
Mais avant de faire quoi que ce soit, Hwan est sûr d'une chose. Il faut tout d'abord faire des provisions, pour la route et s'armer. Sans attendre il s'avance dans les rayons, dégotte un sac à dos "assez large" et commence à le remplir de chips. Il émet une réserve en passant devant les conserves, presque hésitant à manger quelque chose de plus consistant. Et puis merde, au pire ils dévaliseront un autre combini sur la route, ou alors il le fera tout seul si elle ne veut pas l'accompagner. Passant dans le rayon ustensiles de cuisine, il chope un égouttoir à pâtes qu'il dépose délicatement sur sa tête sérieusement en guise de casque. Enfin, il fait un arrêt au rayon soins pour prendre d'éventuels bandages... Et des bières, pour désinfecter (ou du moins, c'est l'argument qu'il se donne pour avoir bonne conscience !).
Lorsque tout est prêt, il retourne devant le quator, fixe presque méchamment Jae et puis tel un soldat, s'attend à repartir.
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Mer 29 Nov - 16:38 Citer EditerSupprimer
Elle a l’air d’en avoir dans le pantalon ! Hye Rin lève les yeux au ciel. Et c’est d’un chic. Elle dévisage intensément le gamin qui a parlé, tentant d’abord de l’envisager, de savoir s’il pourrait lui être utile. Virulent, bruyant et pas armé. Clairement absolument inutile. Le boulet absolu. L’homme dont il ne faudrait pas s’embarrasser. Et le pire, c’est qu’il vient se planter à côté d’elle, s’imaginant certainement qu’elle ne va pas se servir de lui comme appât pour distraire les zombies et se faire la malle en toute sécurité. C’est une bonne idée, ça, se dit-elle rêveusement. Sa présence pourrait s’avérer pratique en cas de danger. Mais il est vraiment bruyant, c’est un problème. Ceci dit, s’il a réussi à arriver dans ce combini indemne, c’est qu’il est passé inaperçu parmi les hordes de zombies.
Ce qu’elle sait pour sûr, c’est que ni sa présence ni celle du gamin ne sont désirées au magasin. L’homme et la femme qui se tiennent derrière le comptoir semblent vouloir assurer leur sécurité. Elle ne peut pas les blâmer, après tout. Elle n’est pas du genre à vouloir aider les autres non plus. Dans ce genre de situation de crise, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous. Il faut un moment à Hye Rin pour considérer les deux options. S’ils imposent leur présence dans ce magasin, l’atmosphère serait tendue et la situation risquerait de tourner au vinaigre au premier désaccord, mais à l’extérieur, le danger rôdait à tous les coins de rue et elle n’était même pas sûre de pouvoir trouver un endroit où ils pourraient rester en sécurité. Cependant, il est plus facile de se défendre contre des zombies au cerveau ramolli – comme en témoignait le sang séché sur sa machette – que contre deux autres personnes en parfaite possession de leurs moyens.
Ce n’est que lorsqu’elle entend une petite voix venant de la chambre noire, derrière le comptoir, qu’elle prend sa décision. La porte s’ouvre sur une petite bouille. Un enfant qui appelle sa maman. La grande blonde se détourne alors et disparait dans l’arrière-boutique. Hye Rin réfléchit à toute vitesse. Plus ils seront nombreux, plus il y aura de risque de se faire repérer, que ce soit par des zombies ou par des pilleurs. Elle refuse de mettre la vie d’un enfant en danger. Adressant un bref signe de tête au grand brun, elle se tourne vers le gamin. Tant pis. Elle préfère le supporter et partir. C’est bon, on y va. On prend juste de quoi survivre un minimum. Son regard est attiré par la passoire que le môme a mis sur sa tête. Est-il possible d’être plus con ? Avant de filer, elle vérifie ses dires en jetant un œil à ce qu’a emporté le gamin. Elle fronce le nez en voyant les bières et s’en empare pour les reposer sur le comptoir. Elle prend une grande bouteille de leur alcool le plus fort à la place. Comme elle passe par le rayon d’ustensiles de cuisine, elle attrape un des nombreux couteaux à viande, le plus long possible, et le pose dans les mains de son nouvel équipier.
Aller, bouge-toi, fait-elle au garçon qui finalement, ne doit pas être bien plus âgé qu’elle. Sans l’attendre, elle franchit les portes du combini et court immédiatement se mettre à couvert derrière un banc renversé, plus silencieuse qu’une panthère en chasse. Lorsque le garçon arrive, elle l’attrape fermement par l’épaule. Que ce soit clair, je te prends avec moi uniquement pour qu’ils n’aient pas à s’emmerder avec toi. Ils avaient un gosse et tu les aurais emmenés à la catastrophe. Elle lui parle froidement et son regard est glacial. Les règles sont simples : quand on est à l’extérieur, on parle le moins possible et s’il le faut vraiment, on chuchote. On ne cherche pas le combat, ni avec ces trucs, ni avec les gens. Et on ne squatte les abris que si on est bien accueillis. Sinon, on se démerde.
Invité
Invité
Re: Le rêve de minuit - This is a mindfuck | Lun 8 Jan - 19:24 Citer EditerSupprimer
En fait, le nord coréen regrette presque instantanément d'avoir embarqué cette fille avec lui. Ou plutôt de s'être embarqué avec elle. Pour être honnête, il la trouve grossière. Rien de bien féminin sur le moment, si bien qu'il grimace de déception lorsqu'elle lui demande de manière polie de se "bouger". Avant de se précipiter dehors, il jette un dernier regard à l'attention du couple, presque en signe de SOS. Mais rien y fait. Le gars le fusille du regard, alors, la tristesse qui s'empare de âme creusera un trou qui ne saurait être comblé.
Il hoche la tête et boit la plus grande partie de ses paroles. Pourquoi tant de haine? Il aimerait lui dire qu'ils sont le dernier espoir de l'humanité, mais n'ose pas ouvrir son caquet par peur qu'elle lui claque. Il entre-ouvre par moment la bouche pour lui répondre quelque chose, et se ravise rapidement. C'est quoi cette méduse, belle a l'extérieur mais monstrueuse à l'intérieur. La déception est de taille. Il soupire sans vraiment se cacher, fixe le sol en jouant avec un cailloux qu'il trouve du bout du pied. Mains dans les poches, passoire sur la tête, il émet un petit claquement de langue comme un enfant réprimandé. Tu parles, c'est toi qui cause le plus pour le moment. C'est dingue comme Hwan peut perdre presque 15 ans d'age mental lorsqu'une fille lui tien tête - et dieu merci ce n'est pas Miso, auquel cas il se roulerait par terre pour pleurer. Il ajuste son sac à dos, nerveusement, gigot, puis regarde autour de lui avant de lever les yeux au ciel. Si j'étais un boulet pour eux, je le suis pour toi. Je t'en pris. Pars de ton côté, je me débrouillerais bien tout seul. Il en viendrait presque à gonfler les joues pour bouder, mais se ravise et tourne les talons avant de s'élancer dans une ruelle bien trop silencieuse à son gout, déterminé à partir à l'aventure presque tout seul. Presque. Il n'a qu'une envie : qu'elle le rattrape tout de suite pour qu'ils fassent route tous les deux.
Contenu sponsorisé