L'heure a sonné

La vie, elle n'est pas facile, c'est une épreuve perpétuelle, tu te lèves le matin, t'attend de te coucher le soir et tu fais ça du début a la fin. Comme une métaphore de ta vie, tu nais, puis tu attends de mourir.
Tu n'es pas dans une routine pourtant, tu ne sais jamais de quoi sera faite ta journée.
T'es assis par terre, devant une épicerie. T'as trop de fierté que pour faire explicitement la manche, mais t'espères tellement que quelqu'un te jette un billet. Tu le prendrais mal, mais en même temps t'en as besoin.
Quand tu te vends, que ce soit pour de la drogue ou de l'argent, tu claques presque toute la seconde d'après. Tu n'es pas économe.
En ce moment, tu crèches chez ton pote ... Ou ton patron ... Ou ton mac, tu sais plus trop qui est ce gars ! Mais tu restes chez lui, car t'as nul part ou aller ... Tu n'aimes pas être là-bas.
Là, t'as juste faim.
Tu cherchais quoi déjà ? Ta famille ? De l'attention ? Un sourire ironique s’étire sur ton visage alors que la capuche de ton sweat cache la moitié de ton visage. Tu sors une cigarette de ta poche ; tu l'allumes et tu te détends.
Et si tu crevais d'un cancer ? Tu le vivrais mal n'est ce pas ? Alors pourquoi tu te convaincs que t'en a envie ... Tu ne veux pas crever, tu veux mieux vivre, mais tu fais rien pour. t'es jeune ... Profite
Quelle vie de merde. Tu soupires.
Tu lèves les yeux , et à ce moment la , tu vois un gars , debout devant le passage piéton , et tu vois son porte feuille , il dépasse de sa poche.
Un regard a droite, à gauche ... Tu te lèves d'un bon et tu te glisses derrière lui. Tu réfléchis jamais avant d'agir, il a l'air rempli le truc, donc tu vas le lui prendre.
Tu fais semblant de trébucher, tu te cognes contre lui et essaie de t'empares de l'objet.