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Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel]
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Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Ven 17 Nov - 22:11
Les températures sont de moins en moins supportables et l’hiver rentre de plus en plus, m’obligeant à porter quelques couches supplémentaires de vêtements. Mon visage est actuellement caché derrière une longue écharpe me protégeant des dangers du vent, avec une veste qui me chauffe plutôt bien. Je ne suis pas une grande frileuse mais je ne suis pas non plus une adepte de l’hiver et autant dire que je préfère l’été, quitte à avoir très chaud. Enfin qu’importe. J’aurai préféré rester au chaud, avec un chocolat chaud et le chauffage allumé, mais j’ai des obligations. Des obligations qui sont finalement plus un plaisir qu’une corvée et même le froid ne m’arrête pas. Il faut dire que les animaux et moi, c’est toute une histoire. J’aime beaucoup les animaux, leurs compagnies, leurs tendresses, ce qu’ils apportent à l’humain, que cela soit un chien, un chat, un lapin ou même une poule. Il y a quelque chose d’apaisant. C’est pour cette raison que je me suis inscrite depuis quelques temps en tant que bénévole au sein de la SPA. Je ne peux pas avoir encore d’animal de compagnie, du moins sans avoir l’autorisation de celui qui vit avec moi dans l’appartement et je n’ose le lui demander. Je passe donc par la SPA, ce qui est finalement tout aussi bien, voir même mieux, que d’avoir directement un animal de compagnie. C’est donc dans le froid mais avec une certaine joie que je m’en vais jusqu’à la SPA, où je dois rejoindre mon partenaire, pour une promenade avec de nouveaux chiens. Lorsque j’arrive sur place je fais rapidement le tour de la SPA pour saluer les personnes y travaillant, étant habituée à leur présence. Etant donné que Galadriel, mon partenaire, n’est toujours pas présent je profite pour visiter les nouveaux chiens, allant à leur rencontre. Je ne les connais pas du tout puisqu’ils viennent d’arriver pour la plupart ou alors il doit juste y en avoir un ou deux que je connais déjà, c’est tout. Il faut dire qu’à la SPA il y a souvent de nouveaux arrivants et malheureusement peu de départs. En général les personnes préfèrent prendre des animaux directement chez les particuliers, évitant la SPA le plus possible, laissant les animaux s’entasser, voir même mourir, la SPA devant les piquer. Juste à cette pensée mon cœur se serre. Chaque fois que j’apprends cette nouvelle je n’ai qu’une envie c’est de tous les prendre mais je n’ai pas l’espace pour, à mon plus grand regret. Enfin qu’importe, je suis un minimum utile à cette structure. J’arrive jusqu’à leur cage, les voyant déjà tout heureux de me voir, leurs queues s’agitant dans tous les sens. « Salut vous ! » dis-je avec un grand sourire, me penchant légèrement. « Je vois que vous êtes heureux à l’idée de sortir. Moi c’est Seol, enchantée ! Je doute que vous m’ayez déjà vu mais nous allons faire connaissance et apprendre à nous connaître ». Oui je sais, je parle seule avec des chiens, et alors ?! Faut bien que je me présente à eux. Un minimum quand même !
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Les températures sont de moins en moins supportables et l’hiver rentre de plus en plus, m’obligeant à porter quelques couches supplémentaires de vêtements. Mon visage est actuellement caché derrière une longue écharpe me protégeant des dangers du vent, avec une veste qui me chauffe plutôt bien. Je ne suis pas une grande frileuse mais je ne suis pas non plus une adepte de l’hiver et autant dire que je préfère l’été, quitte à avoir très chaud. Enfin qu’importe. J’aurai préféré rester au chaud, avec un chocolat chaud et le chauffage allumé, mais j’ai des obligations. Des obligations qui sont finalement plus un plaisir qu’une corvée et même le froid ne m’arrête pas. Il faut dire que les animaux et moi, c’est toute une histoire. J’aime beaucoup les animaux, leurs compagnies, leurs tendresses, ce qu’ils apportent à l’humain, que cela soit un chien, un chat, un lapin ou même une poule. Il y a quelque chose d’apaisant. C’est pour cette raison que je me suis inscrite depuis quelques temps en tant que bénévole au sein de la SPA. Je ne peux pas avoir encore d’animal de compagnie, du moins sans avoir l’autorisation de celui qui vit avec moi dans l’appartement et je n’ose le lui demander. Je passe donc par la SPA, ce qui est finalement tout aussi bien, voir même mieux, que d’avoir directement un animal de compagnie. C’est donc dans le froid mais avec une certaine joie que je m’en vais jusqu’à la SPA, où je dois rejoindre mon partenaire, pour une promenade avec de nouveaux chiens. Lorsque j’arrive sur place je fais rapidement le tour de la SPA pour saluer les personnes y travaillant, étant habituée à leur présence. Etant donné que Galadriel, mon partenaire, n’est toujours pas présent je profite pour visiter les nouveaux chiens, allant à leur rencontre. Je ne les connais pas du tout puisqu’ils viennent d’arriver pour la plupart ou alors il doit juste y en avoir un ou deux que je connais déjà, c’est tout. Il faut dire qu’à la SPA il y a souvent de nouveaux arrivants et malheureusement peu de départs. En général les personnes préfèrent prendre des animaux directement chez les particuliers, évitant la SPA le plus possible, laissant les animaux s’entasser, voir même mourir, la SPA devant les piquer. Juste à cette pensée mon cœur se serre. Chaque fois que j’apprends cette nouvelle je n’ai qu’une envie c’est de tous les prendre mais je n’ai pas l’espace pour, à mon plus grand regret. Enfin qu’importe, je suis un minimum utile à cette structure. J’arrive jusqu’à leur cage, les voyant déjà tout heureux de me voir, leurs queues s’agitant dans tous les sens. « Salut vous ! » dis-je avec un grand sourire, me penchant légèrement. « Je vois que vous êtes heureux à l’idée de sortir. Moi c’est Seol, enchantée ! Je doute que vous m’ayez déjà vu mais nous allons faire connaissance et apprendre à nous connaître ». Oui je sais, je parle seule avec des chiens, et alors ?! Faut bien que je me présente à eux. Un minimum quand même ! Invité
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Sam 18 Nov - 23:57
J’étais en retard. J’avais essayé d’avancer sur mon devoir et je n’avais pas vu l’heure. En voulant partir mon frère m’avait retenu pour mettre une écharpe autour de mon cou. Il avait insisté. Je ne me rendais pas compte qu’il faisait aussi froid dehors. J’avais attaché mes cheveux en queue de cheval pour ne pas être gêné durant la ballade. J’avais toujours aimé les animaux, j’avais grandi avec eux à la ferme et même si c’était des vaches, des cochons et des poules, la SPA m’avait permis de découvrir les chiens. Je n’en n’avais jamais eu avant et j’avais eu un petit coup de cœur. Ils étaient innocents, et il n’y avait que de l’amour dans leurs yeux. Ils me rassuraient. Avec eux, je n’avais pas peur. Ils méritaient que quelqu’un prenne soin d’eux. Je ne connaissais pas cette association, mais mon frère m’y avait emmené quand je me sentais un peu seul et que j’avais dû redoubler pour la troisième fois. Il avait dû sentir ma détresse. J’avais découvert un monde que je ne connaissais pas et le système de bénévolat me convenait parfaitement. Je n’avais jamais rien fait pour l’argent. Je savais que Seol m’attendait. Je l’avais rencontré là-bas et on se promenait toujours ensemble maintenant, c’était devenu un petit rituel. Elle était belle, et elle était douce. Je ne voulais pas la faire attendre. Je savais qu’elle n’allait pas se fâcher contre moi, mais il était hors de question que je lui fasse perdre du temps. Je pouvais prendre le métro, mais j’étais terrorisé à l’idée de me retrouver sous terre, alors j’avais pris le bus. C’était plus long à cause du trafic. Je voulais lui envoyer un message mais j’avais encore un peu de mal avec les SMS, le plus souvent, je ne les envoyais pas à la bonne personne.
Je m’étais toujours demandé comment on pouvait abandonner un chien. Je trouvais ça injuste. Je faisais de mon mieux pour qu’ils se sentent heureux et jamais seuls. J’aurai aimé en avoir un mais mon frère ne voulait pas. Pas tout de suite. Il avait dit que si je réussissais ma première année, il y réfléchirait, alors je me donnais à fond à l’université, mais c’était vraiment difficile. Je me sentais vraiment stupide par rapport aux autres. J’avais un sacré retard. Je saluais tout le monde en passant la porte. Je savais exactement ou je trouverais Seol. Elle rendait toujours visite aux nouveaux chiens avant d’aller saluer les habitués. Je la rejoignais rapidement, un peu essoufflé. « Excuse moi, j’étais sur un devoir et je suis parti un peu tard, j’espère que tu n’as pas trop attendu ». Je me sentais un peu coupable. Je me baissais pour dire bonjour aux chiens. Je ne me lassais pas de les regarde et de les entendre. J’attrapais les laisses et je lui en tendais quelques-unes. Au début, en promener plusieurs en même m’avait paru insurmontable mais j’avais fini par m’y habituer. C’était toujours un bon moment. J’ouvrais les cages au fur et à mesure pour les attacher. Je souriais à mon amie. « T’es prête ? » C’était toujours un peu sportif, mais on rigolait bien et j’en avais besoin en ce moment. Autant dire qu’elle était ma seule amie.
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J’étais en retard. J’avais essayé d’avancer sur mon devoir et je n’avais pas vu l’heure. En voulant partir mon frère m’avait retenu pour mettre une écharpe autour de mon cou. Il avait insisté. Je ne me rendais pas compte qu’il faisait aussi froid dehors. J’avais attaché mes cheveux en queue de cheval pour ne pas être gêné durant la ballade. J’avais toujours aimé les animaux, j’avais grandi avec eux à la ferme et même si c’était des vaches, des cochons et des poules, la SPA m’avait permis de découvrir les chiens. Je n’en n’avais jamais eu avant et j’avais eu un petit coup de cœur. Ils étaient innocents, et il n’y avait que de l’amour dans leurs yeux. Ils me rassuraient. Avec eux, je n’avais pas peur. Ils méritaient que quelqu’un prenne soin d’eux. Je ne connaissais pas cette association, mais mon frère m’y avait emmené quand je me sentais un peu seul et que j’avais dû redoubler pour la troisième fois. Il avait dû sentir ma détresse. J’avais découvert un monde que je ne connaissais pas et le système de bénévolat me convenait parfaitement. Je n’avais jamais rien fait pour l’argent. Je savais que Seol m’attendait. Je l’avais rencontré là-bas et on se promenait toujours ensemble maintenant, c’était devenu un petit rituel. Elle était belle, et elle était douce. Je ne voulais pas la faire attendre. Je savais qu’elle n’allait pas se fâcher contre moi, mais il était hors de question que je lui fasse perdre du temps. Je pouvais prendre le métro, mais j’étais terrorisé à l’idée de me retrouver sous terre, alors j’avais pris le bus. C’était plus long à cause du trafic. Je voulais lui envoyer un message mais j’avais encore un peu de mal avec les SMS, le plus souvent, je ne les envoyais pas à la bonne personne. Je m’étais toujours demandé comment on pouvait abandonner un chien. Je trouvais ça injuste. Je faisais de mon mieux pour qu’ils se sentent heureux et jamais seuls. J’aurai aimé en avoir un mais mon frère ne voulait pas. Pas tout de suite. Il avait dit que si je réussissais ma première année, il y réfléchirait, alors je me donnais à fond à l’université, mais c’était vraiment difficile. Je me sentais vraiment stupide par rapport aux autres. J’avais un sacré retard. Je saluais tout le monde en passant la porte. Je savais exactement ou je trouverais Seol. Elle rendait toujours visite aux nouveaux chiens avant d’aller saluer les habitués. Je la rejoignais rapidement, un peu essoufflé. « Excuse moi, j’étais sur un devoir et je suis parti un peu tard, j’espère que tu n’as pas trop attendu ». Je me sentais un peu coupable. Je me baissais pour dire bonjour aux chiens. Je ne me lassais pas de les regarde et de les entendre. J’attrapais les laisses et je lui en tendais quelques-unes. Au début, en promener plusieurs en même m’avait paru insurmontable mais j’avais fini par m’y habituer. C’était toujours un bon moment. J’ouvrais les cages au fur et à mesure pour les attacher. Je souriais à mon amie. « T’es prête ? » C’était toujours un peu sportif, mais on rigolait bien et j’en avais besoin en ce moment. Autant dire qu’elle était ma seule amie.
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Dim 26 Nov - 13:18
Je sursaute lorsque je reconnais la voix de mon ami, me levant rapidement pour venir le saluer. « Galabriel ! » dis-je toute heureuse, un grand sourire aux lèvres. « Je suis heureuse de te voir. Je n’attendais que toi. Et ne t’en fais pas je comprends ton retard. Il est normal d’avoir d’autres priorités », surtout s’il était sur un devoir, il n’a sûrement pas vu l’heure. De toute manière ce n’est pas comme si j’avais attendu seule, dans le froid, bien au contraire, j’étais en excellente compagnie, et je le suis toujours. Parfois je me demande comment j’aurai fait sans mon partenaire préféré. Et mon seul partenaire, de toute manière. Certes je me serai amusée mais pas autant qu’en sa présence. Je sais au moins qu’avec lui je vais rire, et surtout ne pas être seule avec des chiens excités. Ce n’est pas toujours facile de les maintenir au calme, surtout que je ne suis pas très forte physiquement et que je ne parviens pas à hausser le ton. Un chien c’est comme un être humain il faut parfois l’enguirlander pour qu’il comprenne, et comme pour les humains, j’ai du mal. Je prends les laisses qu’il me tend, lui faisant un clin d’œil « tu sais que je suis toujours prête. On va s’amuser ! » et je suis loin de m’imaginer jusqu’à quel point. Nous sortons donc calmement de la structure, les chiens se cognant légèrement entre eux, pressés d’être le premier à sortir alors qu’ils vont tous y passer. De vrais gamins. « Je crois qu’ils sont très heureux de nous accompagner aujourd’hui dans cette nouvelle aventure ». Je saute légèrement sur place, restant tout de même prudente, maintenant une forte pression sur les quelques laisses. Il ne faudrait pas qu’ils puissent s’enfuir, ça serait dramatique et particulièrement angoissant pour moi. « Tu entres en période d’examen ? ». J’aime bien faire la conversation à Galabriel chaque fois que nous marchons, ça me permet de le découvrir un peu plus chaque jour. Pourtant Galabriel et moi-même sommes dans la même université, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le croiser ou même d’entendre parler de lui. Il faut dire que l’université est immense et des étudiants il y en a, c’est donc difficile de connaître tout le monde et surtout de croiser tout le monde. A peine lui ai-je posé la question que je sens les chiens qui commencent à tirer sur les laisses, de plus en plus fort. « Mais c’est qu’ils sont super excités ceux-là. Je pense qu’ils n’ont jamais été sorti, ou du moins pas depuis longtemps ». Je ne m’en inquiète pas plus jusqu’à ce qu’un des chiens se mettent à courir, accompagnés des autres, m’obligeant à courir avec eux, excitants tous les chiens avec nous. Pour le moment je parviens à les retenir mais . . . à un croisement je lâche une des laisses, tombant brutalement au sol. « Flûte ! » dis-je, me retenant de justesse de jurer.
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Je sursaute lorsque je reconnais la voix de mon ami, me levant rapidement pour venir le saluer. « Galabriel ! » dis-je toute heureuse, un grand sourire aux lèvres. « Je suis heureuse de te voir. Je n’attendais que toi. Et ne t’en fais pas je comprends ton retard. Il est normal d’avoir d’autres priorités », surtout s’il était sur un devoir, il n’a sûrement pas vu l’heure. De toute manière ce n’est pas comme si j’avais attendu seule, dans le froid, bien au contraire, j’étais en excellente compagnie, et je le suis toujours. Parfois je me demande comment j’aurai fait sans mon partenaire préféré. Et mon seul partenaire, de toute manière. Certes je me serai amusée mais pas autant qu’en sa présence. Je sais au moins qu’avec lui je vais rire, et surtout ne pas être seule avec des chiens excités. Ce n’est pas toujours facile de les maintenir au calme, surtout que je ne suis pas très forte physiquement et que je ne parviens pas à hausser le ton. Un chien c’est comme un être humain il faut parfois l’enguirlander pour qu’il comprenne, et comme pour les humains, j’ai du mal. Je prends les laisses qu’il me tend, lui faisant un clin d’œil « tu sais que je suis toujours prête. On va s’amuser ! » et je suis loin de m’imaginer jusqu’à quel point. Nous sortons donc calmement de la structure, les chiens se cognant légèrement entre eux, pressés d’être le premier à sortir alors qu’ils vont tous y passer. De vrais gamins. « Je crois qu’ils sont très heureux de nous accompagner aujourd’hui dans cette nouvelle aventure ». Je saute légèrement sur place, restant tout de même prudente, maintenant une forte pression sur les quelques laisses. Il ne faudrait pas qu’ils puissent s’enfuir, ça serait dramatique et particulièrement angoissant pour moi. « Tu entres en période d’examen ? ». J’aime bien faire la conversation à Galabriel chaque fois que nous marchons, ça me permet de le découvrir un peu plus chaque jour. Pourtant Galabriel et moi-même sommes dans la même université, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le croiser ou même d’entendre parler de lui. Il faut dire que l’université est immense et des étudiants il y en a, c’est donc difficile de connaître tout le monde et surtout de croiser tout le monde. A peine lui ai-je posé la question que je sens les chiens qui commencent à tirer sur les laisses, de plus en plus fort. « Mais c’est qu’ils sont super excités ceux-là. Je pense qu’ils n’ont jamais été sorti, ou du moins pas depuis longtemps ». Je ne m’en inquiète pas plus jusqu’à ce qu’un des chiens se mettent à courir, accompagnés des autres, m’obligeant à courir avec eux, excitants tous les chiens avec nous. Pour le moment je parviens à les retenir mais . . . à un croisement je lâche une des laisses, tombant brutalement au sol. « Flûte ! » dis-je, me retenant de justesse de jurer. Invité
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Lun 4 Déc - 14:55
Seol était douce et sa voix rassurante. Je prenais toujours un grand plaisir à passer du temps avec elle. C’était idiot, mais je me sentais en sécurité. Je n’avais jamais pu passer du temps avec ma mère et je la considérais comme une grande sœur. Elle ne me jugeait jamais malgré ma naïveté et mon manque de connaissance. Elle me prenait comme j’étais sans me faire de remarques désobligeantes. C’était quelqu’un de bien. Je n’étais pas très bon à l’école et j’avais toujours besoin de beaucoup de temps pour terminer un devoir. Je gardais mon sourire, content à l’idée de sortir les chiens. Ils n’attendaient que nous. J’aimai les animaux parce qu’ils ne mentaient jamais, il n’y avait pas plus sincères. En particulier les chiens. « Je crois que je suis aussi excité qu’eux ! J’en avais assez d’avoir le nez dans les livres, ça fait du bien de prendre l’air. » Je tenais les laisses le plus fermement possible pour ne pas que l’un d’eux s’échappe. En général, ils étaient assez obéissants, mais ils pouvaient avoir leur moment de folie. « Tu as passé une bonne journée ? » C’était toujours un bon moment de discuter avec elle, je pouvais parler de tout ce qui me passait par la tête. Je soupirais en entendant le mot examen. Je n’étais pas du tout près. J’avais encore de grosses lacunes. « Oui… je crois que je ne vais pas y arriver, il y a encore beaucoup de choses que je ne comprends pas. On m’a conseillé de prendre des cours particuliers mais je me sens pas très à l’aise avec les inconnus. » Je haussais les épaules. Je n’avais pas encore osé contacter les étudiants qui proposaient ce genre de cours. Je remarquais que Seol commençait à se faire trainer par les chiens. Ils avaient de l’énergie à revendre. Sans comprendre ce qui se passait, je voyais un des chiens s’échapper. Un peu perturbé, je sentais les laisses me glisser entre les mains et je me mettais à courir pour essayer de les rattraper. Si on les perdait, on allait se faire taper sur les doigts. Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils avaient l’air de s’amuser. « Comment est-ce qu’on va faire pour tous les récupérer ? Ils n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter. » La bonne chose était qu’ils restaient en meute et qu’ils ne s’étaient pas trop éparpillés. J’avais quelques friandises dans la poche mais sûrement pas assez pour tous les attirer. Il ne fallait pas qu’ils sautent sur les autres passants, ou qu’ils s’approchent trop près de la route. « Ils ont l’air contents comme ça.» J’avais presque envie de leur laisser un petit moment de liberté avant qu’il ne retrouve leur cage. C’était idiot mais je m’identifiais à ces bêtes, moi qui avait grandi dans un endroit clôt, qui n’avais jamais eu le droit de sortir. Quand mon frère m’avait sorti de la, j’avais été effrayé, mais maintenant je me délectais de cette nouvelle liberté. .
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Seol était douce et sa voix rassurante. Je prenais toujours un grand plaisir à passer du temps avec elle. C’était idiot, mais je me sentais en sécurité. Je n’avais jamais pu passer du temps avec ma mère et je la considérais comme une grande sœur. Elle ne me jugeait jamais malgré ma naïveté et mon manque de connaissance. Elle me prenait comme j’étais sans me faire de remarques désobligeantes. C’était quelqu’un de bien. Je n’étais pas très bon à l’école et j’avais toujours besoin de beaucoup de temps pour terminer un devoir. Je gardais mon sourire, content à l’idée de sortir les chiens. Ils n’attendaient que nous. J’aimai les animaux parce qu’ils ne mentaient jamais, il n’y avait pas plus sincères. En particulier les chiens. « Je crois que je suis aussi excité qu’eux ! J’en avais assez d’avoir le nez dans les livres, ça fait du bien de prendre l’air. » Je tenais les laisses le plus fermement possible pour ne pas que l’un d’eux s’échappe. En général, ils étaient assez obéissants, mais ils pouvaient avoir leur moment de folie. « Tu as passé une bonne journée ? » C’était toujours un bon moment de discuter avec elle, je pouvais parler de tout ce qui me passait par la tête. Je soupirais en entendant le mot examen. Je n’étais pas du tout près. J’avais encore de grosses lacunes. « Oui… je crois que je ne vais pas y arriver, il y a encore beaucoup de choses que je ne comprends pas. On m’a conseillé de prendre des cours particuliers mais je me sens pas très à l’aise avec les inconnus. » Je haussais les épaules. Je n’avais pas encore osé contacter les étudiants qui proposaient ce genre de cours. Je remarquais que Seol commençait à se faire trainer par les chiens. Ils avaient de l’énergie à revendre. Sans comprendre ce qui se passait, je voyais un des chiens s’échapper. Un peu perturbé, je sentais les laisses me glisser entre les mains et je me mettais à courir pour essayer de les rattraper. Si on les perdait, on allait se faire taper sur les doigts. Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils avaient l’air de s’amuser. « Comment est-ce qu’on va faire pour tous les récupérer ? Ils n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter. » La bonne chose était qu’ils restaient en meute et qu’ils ne s’étaient pas trop éparpillés. J’avais quelques friandises dans la poche mais sûrement pas assez pour tous les attirer. Il ne fallait pas qu’ils sautent sur les autres passants, ou qu’ils s’approchent trop près de la route. « Ils ont l’air contents comme ça.» J’avais presque envie de leur laisser un petit moment de liberté avant qu’il ne retrouve leur cage. C’était idiot mais je m’identifiais à ces bêtes, moi qui avait grandi dans un endroit clôt, qui n’avais jamais eu le droit de sortir. Quand mon frère m’avait sorti de la, j’avais été effrayé, mais maintenant je me délectais de cette nouvelle liberté. . Invité
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Dim 10 Déc - 10:11
Je hoche généreusement de la tête, étant totalement d’accord avec les propos du jeune homme. Prendre l’air ça ne peut faire que du bien, surtout lorsque notre cerveau est surchargé et parasité par des centaines d’informations. C’est pour cette raison que j’apprécie autant de venir ici, pour m’occuper des chiens. Ça me permet de me concentrer sur eux, et rien que sur eux, de penser à autre chose et de passer quelques heures sans penser au présent, et au futur. Les animaux m’apportent quelque chose que je ne parviens pas encore à trouver dans ma vie actuelle. Celle-ci étant un véritable désastre. J’esquisse un sourire lorsqu’il me demande si j’ai passé une bonne journée. Je ne sais pas si le terme ‘’bonne’’ est approprié mais je vais supposer que cela doit être le cas. Du moins cette journée est certainement plus agréable que les précédentes. « Je suppose que oui et toi ? A part être dans tes livres tu en as profité un peu ? », quoiqu’il doit sûrement en profiter en ce moment même. J’inspire profondément lorsqu’il évoque son mal à l’aise en présence d’autrui, comprenant parfaitement ce sentiment si dérangeant. « Tu sais . . . tu devrais peut-être essayer. Juste une fois pour que tu puisses savoir ce que ça peut donner. Ça se peut qu’au final ça va être plus agréable que tu ne l’imaginais. Enfin après c’est à toi de voir. Mais peut-être que tu seras finalement plus à l’aise ». Mais en même temps je le comprends. Je n’ai jamais été très à l’aise avec des étrangers, malgré le fait que je donne souvent l’impression du contraire. La conversation coupe court avec l’énergie des chiens qui m’entrainent davantage sur le chemin, m’emportant avec eux. « Oh non ! Si on les perd Galabriel on va se faire virer », dis-je soudainement inquiète, mais bien plus encore que mon travail de bénévole, j’ai peur qu’ils puissent leur arriver quelque chose. Un accident est si vite arrivé et nous sommes responsables de ces chiens. Bien sûr qu’ils sont heureux, gambadant en toute liberté, mais nous ne pouvons les laisser ainsi. « Moi aussi j’ai envie de les laisser un peu comme ça . . . », parce que moi aussi je suis prisonnière de mes chaînes, moi aussi je veux être libre de mes actes, mais je doute qu’ils aient conscience des dangers qui les entourent et puis ils sont nombreux, si on commence à en chercher un, les autres vont partir. « Si on les laisse trop longtemps on risque de les perdre et on ne sait pas ce qui peut leur arriver ». Je grimace et commence alors à essayer d’en attraper un. « Allez viens ! Sois sage et viens vers moi », j’essaye de l’appeler, me mettant accroupie, l’appelant avec mes mains. Il commence à s’approcher, doucement, timidement et juste quand je peux l’attraper, il s’enfuit et cette fois-ci loin des meutes formées. « Noooonn », je me mets à courir derrière lui, arrivant dans un parc pour enfant où, bien sûr, je trébuche, tombant dans une marre de boue, le chien s’arrêtant au même moment, me regardant avec ses petits yeux rieurs.
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Je hoche généreusement de la tête, étant totalement d’accord avec les propos du jeune homme. Prendre l’air ça ne peut faire que du bien, surtout lorsque notre cerveau est surchargé et parasité par des centaines d’informations. C’est pour cette raison que j’apprécie autant de venir ici, pour m’occuper des chiens. Ça me permet de me concentrer sur eux, et rien que sur eux, de penser à autre chose et de passer quelques heures sans penser au présent, et au futur. Les animaux m’apportent quelque chose que je ne parviens pas encore à trouver dans ma vie actuelle. Celle-ci étant un véritable désastre. J’esquisse un sourire lorsqu’il me demande si j’ai passé une bonne journée. Je ne sais pas si le terme ‘’bonne’’ est approprié mais je vais supposer que cela doit être le cas. Du moins cette journée est certainement plus agréable que les précédentes. « Je suppose que oui et toi ? A part être dans tes livres tu en as profité un peu ? », quoiqu’il doit sûrement en profiter en ce moment même. J’inspire profondément lorsqu’il évoque son mal à l’aise en présence d’autrui, comprenant parfaitement ce sentiment si dérangeant. « Tu sais . . . tu devrais peut-être essayer. Juste une fois pour que tu puisses savoir ce que ça peut donner. Ça se peut qu’au final ça va être plus agréable que tu ne l’imaginais. Enfin après c’est à toi de voir. Mais peut-être que tu seras finalement plus à l’aise ». Mais en même temps je le comprends. Je n’ai jamais été très à l’aise avec des étrangers, malgré le fait que je donne souvent l’impression du contraire. La conversation coupe court avec l’énergie des chiens qui m’entrainent davantage sur le chemin, m’emportant avec eux. « Oh non ! Si on les perd Galabriel on va se faire virer », dis-je soudainement inquiète, mais bien plus encore que mon travail de bénévole, j’ai peur qu’ils puissent leur arriver quelque chose. Un accident est si vite arrivé et nous sommes responsables de ces chiens. Bien sûr qu’ils sont heureux, gambadant en toute liberté, mais nous ne pouvons les laisser ainsi. « Moi aussi j’ai envie de les laisser un peu comme ça . . . », parce que moi aussi je suis prisonnière de mes chaînes, moi aussi je veux être libre de mes actes, mais je doute qu’ils aient conscience des dangers qui les entourent et puis ils sont nombreux, si on commence à en chercher un, les autres vont partir. « Si on les laisse trop longtemps on risque de les perdre et on ne sait pas ce qui peut leur arriver ». Je grimace et commence alors à essayer d’en attraper un. « Allez viens ! Sois sage et viens vers moi », j’essaye de l’appeler, me mettant accroupie, l’appelant avec mes mains. Il commence à s’approcher, doucement, timidement et juste quand je peux l’attraper, il s’enfuit et cette fois-ci loin des meutes formées. « Noooonn », je me mets à courir derrière lui, arrivant dans un parc pour enfant où, bien sûr, je trébuche, tombant dans une marre de boue, le chien s’arrêtant au même moment, me regardant avec ses petits yeux rieurs. Invité
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Dim 10 Déc - 22:51
Ces derniers temps je ne sortais pas vraiment ma tête des livres, je n’arrivais pas à trouver le temps pour ça. De toute façon, je n’avais pas vraiment d’amis avec qui sortir ou passer du temps à part Seol. C’était toujours une vraie bouffée d’oxygène de se retrouver avec les chiens. Il y avait aussi mon petit boulot qui me prenait du temps mais je me faisais toujours disputer parce que je ne rendais pas les bons comptes aux clients. J’avais tendance à mélanger les chiffres et toutes les opérations me semblaient presque insurmontables. Les additions et les soustractions ne me posaient presque plus de problèmes mais les multiplications ce n’étaient pas la peine. « J’ai beaucoup de retard à rattraper par rapport aux autres élèves, je ne sais pas comment je vais réussir à m’en sortir ! Alors ça fait du bien d’être là, avec toi. » J’étais sincère. Je ne savais pas mentir et je ne pouvais pas le faire. A la ferme on nous battait si on nous surprenait à raconter des mensonges, alors j’avais toujours peur qu’il m’arrive quelque chose. Elle avait raison, je ne devais pas m’imposer d’autres barrières. Après tout, ça ne me coûtait rien d’essayer et si ça ne me plaisait pas, je pouvais toujours partir. « Tu…tu as raison. Peut-être que les gens seront gentils » J’avais beaucoup de mal avec les études et j’étais lent à assimiler les choses, alors j’avais peur d’énerver mes futurs professeurs. Avec moi il fallait avoir beaucoup de patience. Les chiens en avaient. Ils ne me jugeaient pas et ils me prenaient comme j’étais. Je restais figé à l’entente du mot virer. Je ne voulais pas perdre ce boulot même si ce n’était que du bénévolat, je tenais trop à ses petites balades quotidiennes pour prendre le risque alors je me mettais à courir pour essayer de les attraper. C’était aussi dangereux pour eux que pour les passants de les laisser en liberté, mais c’était difficile en sachant qu’ils passaient déjà leurs journées dans des cages. Je ne voulais pas qu’il leur arrive quelque chose alors je me concentrais sur ma tâche. J’essayais d’en appeler un en me baissant, une friandise dans la main mais il devait sentir le traquenard et à part me fixer, il ne faisait rien d’autre. Je savais que si je m’approchais trop, il allait s’enfuir. Je voyais Seol partir d’un côté et je préférais la suivre pour pouvoir l’aider. Je me précipitais vers elle en la voyant au sol et me baissais immédiatement pour l’aider à se relever. Je mettais de la boue sur mes vêtements mais c’était le dernier de mes soucis. « Est-ce que ça va ? Tu t’es fait mal quelque part ? » Je m’inquiétais pour elle, elle venait de faire une belle chute. Je posais mes mains sur mes hanches en regardant le chien d’une façon un peu moralisatrice. Ils avaient l’air de s’amuser à nous faire tourner en rond. « Je, je vais essayer de les récupérer, fais attention à toi… » Je fouillais dans ma poche pour lui tendre un mouchoir. Ça ne serait sûrement pas suffisant pour qu’elle puisse se nettoyer, mais c’était mieux que rien. Je m’approchais du chien, courant autour du tobbogan et je coupais à travers la petite grotte pour l’attraper. Je tenais son collier, presque à bout de souffle. Je le serrais fort pour être certain qu’il ne s’enfuie pas à nouveau. « J’en ai un !!! » Je lui faisais un V avec mes doigts. Fier de ma victoire.
Les chiens : 1,
les promeneurs : 0
les promeneurs : 0
Feat Galadriel
Ces derniers temps je ne sortais pas vraiment ma tête des livres, je n’arrivais pas à trouver le temps pour ça. De toute façon, je n’avais pas vraiment d’amis avec qui sortir ou passer du temps à part Seol. C’était toujours une vraie bouffée d’oxygène de se retrouver avec les chiens. Il y avait aussi mon petit boulot qui me prenait du temps mais je me faisais toujours disputer parce que je ne rendais pas les bons comptes aux clients. J’avais tendance à mélanger les chiffres et toutes les opérations me semblaient presque insurmontables. Les additions et les soustractions ne me posaient presque plus de problèmes mais les multiplications ce n’étaient pas la peine. « J’ai beaucoup de retard à rattraper par rapport aux autres élèves, je ne sais pas comment je vais réussir à m’en sortir ! Alors ça fait du bien d’être là, avec toi. » J’étais sincère. Je ne savais pas mentir et je ne pouvais pas le faire. A la ferme on nous battait si on nous surprenait à raconter des mensonges, alors j’avais toujours peur qu’il m’arrive quelque chose. Elle avait raison, je ne devais pas m’imposer d’autres barrières. Après tout, ça ne me coûtait rien d’essayer et si ça ne me plaisait pas, je pouvais toujours partir. « Tu…tu as raison. Peut-être que les gens seront gentils » J’avais beaucoup de mal avec les études et j’étais lent à assimiler les choses, alors j’avais peur d’énerver mes futurs professeurs. Avec moi il fallait avoir beaucoup de patience. Les chiens en avaient. Ils ne me jugeaient pas et ils me prenaient comme j’étais. Je restais figé à l’entente du mot virer. Je ne voulais pas perdre ce boulot même si ce n’était que du bénévolat, je tenais trop à ses petites balades quotidiennes pour prendre le risque alors je me mettais à courir pour essayer de les attraper. C’était aussi dangereux pour eux que pour les passants de les laisser en liberté, mais c’était difficile en sachant qu’ils passaient déjà leurs journées dans des cages. Je ne voulais pas qu’il leur arrive quelque chose alors je me concentrais sur ma tâche. J’essayais d’en appeler un en me baissant, une friandise dans la main mais il devait sentir le traquenard et à part me fixer, il ne faisait rien d’autre. Je savais que si je m’approchais trop, il allait s’enfuir. Je voyais Seol partir d’un côté et je préférais la suivre pour pouvoir l’aider. Je me précipitais vers elle en la voyant au sol et me baissais immédiatement pour l’aider à se relever. Je mettais de la boue sur mes vêtements mais c’était le dernier de mes soucis. « Est-ce que ça va ? Tu t’es fait mal quelque part ? » Je m’inquiétais pour elle, elle venait de faire une belle chute. Je posais mes mains sur mes hanches en regardant le chien d’une façon un peu moralisatrice. Ils avaient l’air de s’amuser à nous faire tourner en rond. « Je, je vais essayer de les récupérer, fais attention à toi… » Je fouillais dans ma poche pour lui tendre un mouchoir. Ça ne serait sûrement pas suffisant pour qu’elle puisse se nettoyer, mais c’était mieux que rien. Je m’approchais du chien, courant autour du tobbogan et je coupais à travers la petite grotte pour l’attraper. Je tenais son collier, presque à bout de souffle. Je le serrais fort pour être certain qu’il ne s’enfuie pas à nouveau. « J’en ai un !!! » Je lui faisais un V avec mes doigts. Fier de ma victoire. Invité
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Dim 17 Déc - 14:28
Les paroles du jeune homme me touchent et je ne peux m’empêcher de sourire. « Je suis heureuse aussi d’être avec toi, mais par contre . . . », je m’arrête quelques secondes de marcher, juste pour lui faire face, inspirant profondément et le regardant dans les yeux, « tu ne devrais pas te comparer aux autres. Ça ne sert à rien de le faire. Ce n’est pas parce que les autres sont en avance que cela veut dire que tu vas moins réussir qu’eux. Ce n’est pas sur ça qu’il faut se baser, et puis je crois en toi », je place mes mains devant moi et l’encourage discrètement en levant mes poings. Galabriel est vraiment une personne sympathique, je ne sais pas comment on peut ne pas l’apprécier en tant que personne. Tout le monde devrait être son ami, il n’y a pas de raison que ça ne soit pas le cas. Je lui fais donc un grand sourire quand il semble positiver un peu plus, me rassurant légèrement. Mais mon sourire s’efface rapidement au vu de la situation qui suit avec les chiens qui s’en vont de tous les côtés, me faisant perdre la tête, courant comme une dingue pour tenter de les rattraper et de les sauver. Galabriel vient donc m’aider, me prenant la main, se mettant un peu de boue, me culpabilisant un peu de le salir. « Je suis désolée », dis-je timidement, essayant de me relever, enlevant le maximum de boue. « Je crois que je ne me suis pas faite trop mal », je regarde rapidement mon corps, voyant quelques égratignures au niveau de mon coude mais rien de bien alarmant. « Merci » dis-je en récupérant le mouchoir me permettant de m’essuyer un peu, rougissant légèrement de honte. Je le vois ensuite partir vers le chien en question, finissant par le récupérer, par miracle. J’applaudis la prouesse de mon ami, surprise qu’il en ait un aussi facilement. « Daebak ! Tu es décidément mon superhéros ! ». A mon tour de prouver que je suis capable d’en récupérer quelques-uns. Je pars donc à la chasse aux chiens, essayant de repérer un plus faible parmi la meute. Ce qui n’est pas bien difficile, puisque je repère un, un peu à l’écart. J’accours donc vers le chien, sur lequel je me rue presque, parvenant à lui attraper sa laisse, toute contente, brandissant la laisse pour que mon partenaire puisse le remarquer, « regaaarrdde ! j’en ai attrapé un autre ». Je suis tellement heureuse que je manque de nouveau de le perdre mais le réalise de justesse. « Viens on les attache à un arbre pour récupérer les autres ». On se relance juste après à la chasse aux chiens et cette fois-ci à deux pour plus de facilité. Je propose donc d’encercler deux chiens pour pouvoir les attraper. « Je compte jusqu’à trois . . . trois . . . deux . . .un » et nous fonçons sur les deux chiens.
Réussite : on parvient à rattraper les deux chiens
Echec : on se rentre dedans.
Les chiens : 1,
les promeneurs : 0
les promeneurs : 0
Feat Galadriel
Les paroles du jeune homme me touchent et je ne peux m’empêcher de sourire. « Je suis heureuse aussi d’être avec toi, mais par contre . . . », je m’arrête quelques secondes de marcher, juste pour lui faire face, inspirant profondément et le regardant dans les yeux, « tu ne devrais pas te comparer aux autres. Ça ne sert à rien de le faire. Ce n’est pas parce que les autres sont en avance que cela veut dire que tu vas moins réussir qu’eux. Ce n’est pas sur ça qu’il faut se baser, et puis je crois en toi », je place mes mains devant moi et l’encourage discrètement en levant mes poings. Galabriel est vraiment une personne sympathique, je ne sais pas comment on peut ne pas l’apprécier en tant que personne. Tout le monde devrait être son ami, il n’y a pas de raison que ça ne soit pas le cas. Je lui fais donc un grand sourire quand il semble positiver un peu plus, me rassurant légèrement. Mais mon sourire s’efface rapidement au vu de la situation qui suit avec les chiens qui s’en vont de tous les côtés, me faisant perdre la tête, courant comme une dingue pour tenter de les rattraper et de les sauver. Galabriel vient donc m’aider, me prenant la main, se mettant un peu de boue, me culpabilisant un peu de le salir. « Je suis désolée », dis-je timidement, essayant de me relever, enlevant le maximum de boue. « Je crois que je ne me suis pas faite trop mal », je regarde rapidement mon corps, voyant quelques égratignures au niveau de mon coude mais rien de bien alarmant. « Merci » dis-je en récupérant le mouchoir me permettant de m’essuyer un peu, rougissant légèrement de honte. Je le vois ensuite partir vers le chien en question, finissant par le récupérer, par miracle. J’applaudis la prouesse de mon ami, surprise qu’il en ait un aussi facilement. « Daebak ! Tu es décidément mon superhéros ! ». A mon tour de prouver que je suis capable d’en récupérer quelques-uns. Je pars donc à la chasse aux chiens, essayant de repérer un plus faible parmi la meute. Ce qui n’est pas bien difficile, puisque je repère un, un peu à l’écart. J’accours donc vers le chien, sur lequel je me rue presque, parvenant à lui attraper sa laisse, toute contente, brandissant la laisse pour que mon partenaire puisse le remarquer, « regaaarrdde ! j’en ai attrapé un autre ». Je suis tellement heureuse que je manque de nouveau de le perdre mais le réalise de justesse. « Viens on les attache à un arbre pour récupérer les autres ». On se relance juste après à la chasse aux chiens et cette fois-ci à deux pour plus de facilité. Je propose donc d’encercler deux chiens pour pouvoir les attraper. « Je compte jusqu’à trois . . . trois . . . deux . . .un » et nous fonçons sur les deux chiens. Réussite : on parvient à rattraper les deux chiens
Echec : on se rentre dedans.
La Doyenne
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Re: Les chiens : 1, les promeneurs : 0 [Feat. Galadriel] | Dim 17 Déc - 14:28
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