Setting Fires + Hayate
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Setting Fires + Hayate | Lun 20 Nov - 11:23 Citer EditerSupprimer
Act 1
Setting fires
“Laissez moi vous présenter, mesdames et messieurs, le digne descendant du très grand Harry Houdini.
Je vous demanderai de ne pas paniquer, car le tour effectué est extrêmement dangereux !”
Un jeune homme monte sur scène, il ne semble pas avoir plus de 25 ans, même si la couleur délavée de ses yeux permet le doute. Il sourit et c’est mystérieux, comme le chat de Cheshire attirant Alice au plus profond du pays des merveilles. La musique est toujours aussi dramatique qu’à l’accoutumée alors qu’un technicien l’aide à monter dans un cercueil de verre, surmonté d’un mécanisme complexe.
400 kilos de sable le menacent de l’écraser et l’étouffer à tout moment. Il pourrait mourir si le tour n’était pas correctement effectué, car le jeune homme est attaché au niveau des poignets et au niveau du cou.
Les gens détournent déjà les yeux et un soupir de soulagement parcourent la salle quand après quelques secondes, la main fine du magicien s’extirpe de son bracelet. Une nouvelle seconde passe avant que l’autre ne soit libérée. Ça semble bien trop facile, presque risible.
Un frisson de panique parcoure l'Assemblée quand ils se rendent compte que le temps de Nabi est écoulé.
Le sable est relâché avec fracas et englouti immédiatement le corps du jeune homme, le condamnant à une mort certaine. Les femmes du public poussent des cris de paniques alors que des techniciens se précipitent sur scène et abattent la paroi en verre du cerceuil.
Le sable s’écoulant, le cerceuil se révéla vide de toute vie alors que l’un des techniciens se tournait vers le public, et…
Oh.
Le technicien, qui n’était autre que le magicien, jeta sa casquette et s’inclina sous les applaudissements du public.
~~~
“Bravo, Nabi-yah ~”
XiuLi, une dragqueen perchée sur des talons si haut qu’il devant se pencher pour voir Nabi dans les yeux, le félicita chaleureusement une fois qu’il se retrouva dans la salle après avoir troqué sa tenue de scène contre quelque chose de moins voyant. “Tu nous a fait peur pendant un moment !”
Elles savaient évidemment qu’il y avait toujours un risque pour les magiciens. Un risque qu’ils étaient évidemment prêt à prendre. Il fallait avoir une confiance en soi en béton pour migrer des tours de cartes à ceux qui mettaient sa vie en danger. Mais il ne l'aurait pas vu autrement.
“Pas besoin, je suis toujours là, et ça fait des mois que je perfectionne ce tour.” Il rit doucement à l’expression de XiuLi. “Quand même, fais attention à toi. Le patron me tuerait si sa poule aux oeufs d’or venait à disparaître.”
Ils n’eurent pas réellement le temps de s’étendre sur le sujet car un groupe de dragqueen s’approchaient d’eux en chuchotant bruyamment. Xiu Li leva les yeux aux ciel.
“Qu’est ce que vous faites ?! Allez servir les clients !”
“Mais Xiu Li, tu verrais ce nouveau client !”
“Grand, beau, fort ! Ah ça fait longtemps qu’on en a pas vu comme ça !”
Habituellement, le magicien ne faisait pas réellement attention aux coquetteries de ses amies, mais le cabaret était un endroit marchant sur leurs habitués. Voir un nouveau sortir autant du lot ne pu qu’attirer sa curiosité.
L’homme était effectivement le genre à attirer l’attention. C’était aussi exactement le genre d’homme qui plaisaient à Nabi. Plus vieux, grand et sur de lui, sa richesse transpirant rien que dans sa façon de se tenir. Il y avait quelque chose de dangereux dans son calme olympien dans une salle remplie de personnes portant des petites tenues flashy. Pourquoi semblait t’il analyser la foule ?
Nabi se leva de son tabouret et s’avança vers la plus grande des serveuses. “ C’est son verre ?” Demanda t’il.
“Et bien oui...hey !”
Déjà parti avec le plateau, Nabi se mouvant entre les tables avec l’expertise de quelqu’un qui avait travaillé dans cet endroit pendant des années.
Il finit par s'arrêter devant la table de l’inconnu. Il posa le verre sur la table et le fit glisser vers le client.
“Hey.”
Ses yeux brillerent doucement quand il sourit.
“Tu as l’air préoccupé. Tu cherches quelqu'un ?”
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Re: Setting Fires + Hayate | Lun 20 Nov - 20:39 Citer EditerSupprimer
Le voilà au milieu d'un cabaret. Décor agréable, table rondes disposées devant une scène, rideaux rouges et porcelaine raffinée. Tout comme la cuisine indiquée sur la carte à l'entrée et l'ensemble des détails soigneusement pensés. C'est à cela qu'un reconnaît un lieu dans lequel on va prendre du bon temps. Un lieu dans lequel chaque chose est pensée pour le confort et l'amusement des clients, des usagers. Alors c'est avec une certaine curiosité qu'il a regardé le programme de la soirée. Un magicien hein. Prestidigitateur. Il ne croit pas à la magie, malgré son esprit plutôt ouvert, mais si le spectacle est bien préparé et bien pensé alors il peut être impressionnant. Alors le japonais pousse la porte et prend une place, une table pour un, non loin de la scène pour avoir l'œil aiguisé. Et comme à son habitude, l'homme a avisé l'endroit : il a détaillé les gens présents, puis il a avisé les sorties et enfin l'agacement et la décoration, appréciant le raffinement des lieux.
La représentation a commencé. Le descendant d'Houdini, rien que ça. Il sourit un peu amusé, et observe le spectacle, adossé à sa chaise. L'œil alerte, vif, tranchant il a cherché les trucs et astuces utilisées. Et le fait est qu'il a été surpris comme les autres de retrouver le magicien parmi les techniciens. Il secoue la tête amusé et avec plus de pondération que les autres membres du publics se joint aux applaudissements. Puis, alors que le spectacle continue avec un autre numéro, il commande un verre. Tout en attendant sa boisson, il balaie à nouveau la salle du regard. Il ne pensait pas retrouver sa Némésis ici, en Corée. Il a été surpris dans un premier temps, puis assez satisfait d'avoir une telle occasion de se venger. De pouvoir le ramener chez eux, de le traduire devant leur justice familiale. Lorsqu'on s'avance et qu'on le salut, Hayate relève le regard sur celui qui s'adresse à lui. Il n'a pas de mal à reconnaître le jeune magicien sorti de son cercueil de verre. Alors il lui répond : « Bonjour » appuyé d'un sourire poli.
Il se redresse à la question et se contente de répondre : « Non. Je suis juste curieux ». Il ne va pas lui répondre qu'il cherche un ancien revendeur de drogue disparu de Tokyo avec un paquet de poudre lui appartenant, n'est-ce pas ? Cette histoire ne concerne que les deux japonais et cela se réglera entre eux. Il demande finalement avec une certaine curiosité : « Est-ce que tu viens faire disparaitre mon verre ? ». Hayate glisse d'ailleurs le bout de son index sur le bord supérieur du verre distraitement puis demande : « Ou me révéler tes secrets, magicien ? ». Il sourit en coin en s’adossant à nouveau à sa chaise observant le garçon avec un certain intérêt. De sa main libre, il désigne l’autre chaise, l’invitant ainsi à s’asseoir. Il est curieux de voir s’il peut amener le garçon à parler un peu, et puis il n’est pas désagréable à regarder, il dégage un certain mystère et une certaine candeur qu’il devine illusoire. Étrangement, il l’imagine plus fort qu’il n’y paraît, alors il reste attentif et méfiant, sans le montrer.
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Re: Setting Fires + Hayate | Lun 20 Nov - 21:19 Citer EditerSupprimer
Act 1
Setting fires
“Un magicien ne révèle jamais ses tours, c’est une règle d’or.”Nabi n’était pas le genre à s’intéresser aux clients. Il y avait pourtant bien évidemment des exceptions à la règles. Des personnes qui semblaient avoir une plus grande profondeur que les business men venus admirer les poitrines fermes des danseuses, ou des homosexuels ne s’affirmant pas, et finissant par lui mettre une main aux fesses avant la fin de la soirée.
Nabi se considérait plutôt doué pour lire entre les lignes d’un personnage. Cet homme là, en revanche, quelque chose lui disait que la facade qu’il présentait au monde était soigneusement calculée, et qu’il y avait bien plus à l’inconnu qu’un bel étranger venu profiter de l’ambiance faussement chic du cabaret.
Comme tous les mystères, Na Bi n’était pas du genre à reculer devant l’idée de les découvrir. Et dans un sens, il y avait peut être quelque chose en lui qui voulait s’assurer que cet homme ne soit pas un fauteur de trouble. Il ne pouvait s’en empêcher. Son regard calculateur l’attirait autant qu’il lui faisait froid dans le dos.
Il n’attendit évidemment pas l’autorisation de le servir. D’ailleurs, ca faisait bien longtemps qu’il n’était plus un serveur, ici. Mais Nabi n’avait pas non plus l’habitude de se plier à la volonté des autres, et ceux ci le connaissaient assez pour le laisser faire ce qu’il voulait.
Arrivé au niveau de la table de l’inconnu, Na Bi n’était pas moins déterminé.
« Bonjour » Nabi décocha son plus beau sourire au plus vieux, faisant briller légèrement sa boucle d’oreille. Il avait parfaitement pratiqué le sourire mielleux depuis qu’il travaillait ici. L’homme semblait de toute évidence étranger, si son accent était une quelconque indication. Il ressemblait étrangement à celui de Kanesuke, mais ne s’y attarda pas réellement.
« Non. Je suis juste curieux ». Le jeune homme humme avec coquetterie, serrant le plateau maintenant vide contre lui. Il aurait pu lui dire que son regard était bien appuyé pour quelqu’un de simplement curieux, mais il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que l’homme parlait à nouveau, et décidément, sa voix était agréable à écouter.
« Est-ce que tu viens faire disparaître mon verre ? ». Un sourire amusé s’étire sur les lèvres du magicien. « Ou me révéler tes secrets, magicien ? ». Nabi profita de l’invitation pour s’installer sur la chaise désignée par le japonais. Il glissa une mèche de ses cheveux sombres derrière son oreille et s’étira comme un chat prenant place sur un cousin qui lui était réservé.
“Un magicien ne révèle jamais ses tours, c’est une règle d’or.” Ses lèvres sont retroussées en un sourire amusé. “Dois je en conclure que le show t'as plu, étranger ?” Un sourire s’étant à nouveau sur ses lèvres, alors qu’il pose son menton pointu sur la paume de sa main, faussement boudeur. “Est ce que j’ai gagné le droit à un nom …?” Puis, décidant qu’il se devait sans aucun doute de faire le premier pas, il tendit sa main fine au plus vieux. “Je m’appelle Nabi. Han Na Bi.” Un papillon s’épanouissant dans sa cage dorée qu’était le Butterfly, sous les reflets dorés de l’argenterie et les projecteurs à l’ancienne.
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Re: Setting Fires + Hayate | Mer 22 Nov - 19:57 Citer EditerSupprimer
Le japonais regarde le jeune homme serrer son plateau contre le sien. Il semble si doux, si innocent, presque timide, caché derrière ce morceau de plastique. Mais Hayate se doute bien que pour réussir à se produire sur scène d’une façon si spectaculaire, il doit surement être doté d’un sacré courage. Et peut-être même d’une certaine dose de charisme. Il le regarde à nouveau lorsqu’il s’installe sur la chaise proposée, puis balaye la salle d’un regard, vérifiant les allées et venus, les mouvements d’un regard simple mais perçant, efficace en quelques secondes. Il voit que la plupart des gens sont toujours là, à leurs places. Il remarque avec un peu plus de finesse les secteurs des serveurs et serveuses qui se déplacent entre les tables. Il repose son regard sur son compagnon de table et l’écoute à nouveau. Il sourit amusé et lui dit : « Ah... Les règles existent pour être enfreintes... ». Il se penche un peu, le regardant d’un regard intense, presque provocateur, et sourit en coin regardant le jeune du regard, imaginant déjà des dizaines de solutions pour lui faire avouer tous ses petits secrets. Il imagine déjà des solutions douloureuses, faites de cris et de souffrances pour le jeune magicien et des solutions plus délicates, plus raffinées, délicieuses en sommes. Mais Il est encore un peu tôt pour choisir de quel genre de méthodes il usera pour percer à jours les fameux secrets du magicien. Par curiosité.
Il lui demande ensuite si le show lui a plu. Il appuie un regard sur le magicien qui s’enquiert de son avis. Le show était plaisant, c’est certain. Il était fascinant, et il l’a rendu curieux. Curieux d’en découvrir plus, mais Hayate ne va pas s’extasier comme une donzelle hystérique, oh ça non. Il est plus posé, plus froid aussi. Alors il se contente de dire : « Il était intéressant en tout cas, c'est certain... » souriant un peu, puis il ajoute simplement : « Je me demande ce dont tu es capable... ». Après tout, c’était un excellent tour, c’est certain. Mais le magicien s’est produit sur sa scène, avec son matériel. Il se demande ce qu’il pourrait faire face à de vraies attaches, une vraie chaise lestée balancée dans une piscine. C’est peut-être un peu sordide, il en convient. Mais l’idée de l’attacher à une chaise lui procure un peu plus d’entrain qu’il ne penserait en ressentir. Il détaille le coréen qui lui fait face, avec ses yeux bridés et foncés, ses traits fins et raffinés, et ses cheveux si noir, tranchant avec la pâleur de sa peau. Il fait craquer sa nuque et attrape son verre en buvant une gorgée.
Il repose son verre et sourit amusé lorsque le jeune homme lui demande s'il a gagné le droit à un nom. Il le regarde simplement, puis le laisse se présenter. Ainsi les magiciens ont des noms. Han Na Bi. Voilà une information qu'il n'oubliera pas. Finalement à son tour il lui dit : « Maeda Hayate ». Il le regarde simplement, et se contente de dire : « Je ne pensais pas faire une si agréable rencontre ce soir. Et la soirée ne fait que commencer ». Il le regarde simplement. Comme à son habitude, le japonais est plutôt lisse, mais il a ce léger sourire provocateur accroché sur les lèvres, pour voir ce qu’il peut déclencher chez son interlocuteur. D’ailleurs il demande : « Et selon toi, qu’est-ce qu’elle nous réserve ensuite ? ». Malgré son apparente familiarité, il reste à bonne distance et se montre courtois.
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Re: Setting Fires + Hayate | Mer 22 Nov - 20:28 Citer EditerSupprimer
Act 1
Setting fires
Nabi était bon à ce jeu là, pour se faire passer pour plus inoffensif qu’il ne l’était réellement. Les hommes qui venaient ici aimaient pour la plupart avoir le controle sur leur vie, et Na Bi n’était que trop heureux de leur donner au moins l’illusion d’avoir la main. Mais les magiciens ont toujours un tour d’avance sur les autres et il n’était certainement ni timide, ni délicat, ni innofensif. Mais quand certaines personnes roulent des mécaniques ou font briller leur argenterie pour exercer un pouvoir sur leurs proies, d’autres, comme lui, aimaient manier habilement l’art de la séduction. « A les règles existent pour être enfreintes... ». Nabi se sent passé au rayon x sous le regard perçant et intense du plus vieux, mais il ne montre aucune faiblesse, et sourit en coin, inspectant ses ongles avec un insolence qui aurait pu lui valoir une réaction plus dangereuse, dans un autre contexte. “Ce n’est pas une règle que je veux enfreindre.” Il retrousse ses lèvres joliment et quelque chose brille sur sa canique. “C’est bien plus amusant de laisser planer le doute.”
Sans compter le fait que tout révéler le laisserait dans une position plus que confortable. Nu. Caché derrière ses mécanismes, il pouvait laisser prétendre qu’il était un peu plus qu’humain. Si ca lui était enlevé, il n’était finalement qu’un farceur capable de crocheter des serrures et activer des leviers. « Il était intéressant en tout cas, c'est certain... » Nabi rit doucement. “Quelle partie ? Celle ou je suis enseveli vivant ? Ou celle ou l’on découvre que je n’étais qu’une illusion ?” demande Nabi, curieux, en penchant la tête sur le côté, vrillant son regard caramel dans les yeux plus petits et plus percants du japonais. « Je me demande ce dont tu es capable... ». Loin de lui l’idée de se vanter ou d’être faussement humble mais. “Plus de choses encore que tu l’imagines.” finit par répondre le sorcier avec coquetterie. Et il ne mentait pas. Ce tour n’était qu’une petite partie de ce que ces années de pratiques, mais surtout son mépris pour sa propre vie, lui permettait de faire. Il y avait une raison pour laquelle on le comparait à Houdini, après tout. Si l’on voulait avoir des sensations fortes et si on avait un léger gout pour le danger, alors c’était au Butterfly qu’il fallait se rendre.
“Mais je suis sur que toi aussi, tu as tes secrets, bel étranger. Je suis sur que tu vas bien plus loin que l’apparence de riche businessman. Tu as l’habitude d’avoir des personnes sous tes ordres, n’est ce pas ? Ca se sent dans ta façon de te tenir. Tu dégages naturellement l’autorité.” Ce n’était pas une façon de le caresser dans le sens du poil, c’était simplement vrai. Il lui fit un clin d’oeuil, et encore une fois, sa boucle d’oreille se mit à briller. Il était plutôt doué pour cerner les gens.
Le riche businessman avait un nom. « Maeda Hayate ». Aussi agréable à écouter que sa voix de velours, décidément. Hayate avait un peu trop de choses pour lui. “J’avais donc bien entendu un accent dans ta voix !” s’amusa le jeune homme en claquant légèrement des doigts. Il se mordit la lèvre. Un japonais donc ? Un japonais bien trop parfait en apparence pour être dénué de noirceur. Il rappelait à Nabi son serpent favori.
« Je ne pensais pas faire une si agréable rencontre ce soir. Et la soirée ne fait que commencer » Nabi laisse échapper un léger rire. Il était habitué à ce qu’on flirte avec lui, en particulier dans ce décor. Mais il pouvait voir que Hayate n’était pas le genre à accepter les refus de qui que ce soi.
« Et selon toi, qu’est-ce qu’elle nous réserve ensuite ? » Nabi humma légèrement. “Tu pourrais...m’offrir un verre. Et on peut voir ou ca nous mène ?” Il sourit plus largement, dévoilant ses dents blanches. “Peut être que je te montrerais quelques uns de mes tours secrets.”
Il s’installa plus confortablement dans sa chaise. Il n’avait plus vraiment envie de rentrer, et il savait pourtant que si il tenait à sa vie, il aurait sans aucun doute du partir. “Qu’est ce que tu en dis, Hayate?” Il détacha chaque syllabe de son nom, comme un challenge.
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Re: Setting Fires + Hayate | Mar 12 Déc - 19:57 Citer EditerSupprimer
Le magicien est insolent. Et si Hayate est plutôt du genre à aimer le calme et l'obéissance, parfois, la rébellion attise sa curiosité. Et puis, il est là pour s'amuser, pour passer une bonne soirée, pour trouver quelque chose de différent. Alors pourquoi pas ? Il croise les bras et le regarde simplement, avec amusement et curiosité. Il l'écoute et sourit un peu en coin. C'est un défi de faire changer les gens d'avis, de les manipuler jusqu'à obtenir leurs secrets les plus intimes, de les faire parler. Alors qu'il sourit, Hayate remarque l'éclat. Décidément, voilà une nouvelle facette du magicien. Le jeune homme l'intrigue de plus en plus. Et il faut bien dire qu'il les aime jeunes et innocents. Même si l'apparente insolence du garçon qui se tient devant lui indique qu'il n'est peut-être pas si innocent que cela. Mais il y a un fossé entre la pureté entachée d'insolence et l'appartenance à la mafia, n'est-ce pas ? Alors le japonais répond : « C'est une bonne chose d'avoir des convictions... ». Lui prendra plaisir à les lui faire contourner. Il n'a rien de gentil, de bienveillant. Il le poussera à renier ses convictions et partira quand il aura obtenu ce qu'il voulait, sans se retourner. Il prend les secrets et laisse les gens sur la touche, ayant conscience de leurs erreurs. Parce que les secrets sont bien plus importants que l'argent : ils offrent du pouvoir sur les gens. Et Hayate aime ce genre de pouvoir.
La conversation continue et Hayate sourit simplement, tranquillement. Ce n'est pas de la politesse, pas non plus de la joie. C'est autre chose, quelque chose de plus mystérieux. Il répond : « Le tour n'a d'intérêt que s'il est réalisé en entier ». Il sourit en coin. Après tout, l'un sans l'autre est vide de sens. Ce sont l'ensemble des éléments qui donnent du sens au spectacle et qui laisse entrevoir la magie. Les plus croyants pensent peut-être même réellement qu'il a réalisé un sort. Mais Hayate n'est pas dupe. Il sait qu'il y a tout un tas de trucs et astuces, de ficelles qui bernent les gens. Même s'il ne les a pas toutes remarquées. Il n'est pas un habitué des tours de magie, alors il n'a pas l'œil aiguisé et habitué à chercher ce qu'il faut voir pour comprendre. Peut-être bien qu'il y prendrait moins de plaisir s'il remarquait les erreurs techniques ou les mauvaises transitions. Il répond ensuite : « Eh bien, je serais curieux de le découvrir ». Il se penche un peu en avant, le regardant toujours. Il y a quelque chose de fascinant chez le jeune homme. Et Hayate se doute bien qu'il ne serait surement pas arrêté sur ce garçon s'il n'avait pas été magicien. Il reprend la parole et Hayate écoute. Il écoute attentivement puisque ça le concerne. Il sourit amusé et dit : « On peut être autoritaire sans pour autant avoir des gens sous ses ordres. Et on peut être bien habillé sans pour autant être business man ». Et même si la réalité est belle et bien là, il sourit amusé face aux apparences qui peuvent parfois être trompeuse. Il en a vu des gens riches, et bien habillé mais incapable de gérer quoi que ce soit, toujours entourés de tout un tas d'assistant. Hayate n'est pas un assisté, il se construit lui-même, gère son empire lui-même. Parce qu'il a appris à le faire, par lui-même. Cependant il poursuit : « Mais je suis en ville pour affaire, tu as vu juste ». Quant aux secrets, il ne relève pas. Il en a des dizaines.
Lorsque le magicien remarque qu'il avait bien remarqué un accent dans sa voix, il acquiesce. Il ne pourrait le cacher et il n'en voit pas l'intérêt. Il sourit toujours, d'une façon posé, son regard animé d'une certaine curiosité. Pour autant, il reste droit, distant. Il y a une certaine froideur en lui. Il en a passé des heures dans la rue, il en a eu des amis, mais aujourd'hui, après de nombreuses mésaventures, le japonais a une tendance naturelle un peu trop marquée à se méfier des gens qu'il rencontre. Lorsqu'il évoque qu'il ne pensait pas faire une rencontre si agréable ce soir, le magicien rit. Il se contente de continuer à sourire, se demandant comment il va réagir. Il n'aime pas tellement qu'on lui refuse ce qu'il veut, mais il ne fera pas de scandale, il est trop intelligent pour ça. Il reviendra à la charge, encore et encore, jusqu'à ce que les défenses tombent. Et il partira. Sans se retourner. Il pose une question, et le garçon lui répond. Il le laisse alors jusqu'au bout de son idée, et lorsqu'il lui demande ce qu'il en pense, il sourit en coin. Il a bien remarqué le détachement des syllabes, l'appui très spécifique de son élocution, et un frisson remonte le long de son échine. Il répond ensuite : « Cela me semble être un bon programme » il fait un signe à une serveuse qui passe pour que le magicien puisse commander, puis lorsque la serveuse s'éloigne, il le regarde un moment silencieux avant de demander : « Depuis combien de temps pratiques-tu la magie ? ». Il compte bien profiter un peu de cette soirée pour apprendre à le connaître. Les gens sont souvent flattés qu'on s'intéresse à eux, ils baissent naturellement une partie de leur défense grâce à cela. Et si Hayate s'intéresse en partie à la réponse, il aura vite fait d'oublier cela une fois qu'il aura obtenu ce qu'il veut. Sauf si le magicien trouve une utilité autre en cours de route, évidemment. Il ajoute ensuite : « Pourquoi la magie d'ailleurs ? ».
La conversation continue et Hayate sourit simplement, tranquillement. Ce n'est pas de la politesse, pas non plus de la joie. C'est autre chose, quelque chose de plus mystérieux. Il répond : « Le tour n'a d'intérêt que s'il est réalisé en entier ». Il sourit en coin. Après tout, l'un sans l'autre est vide de sens. Ce sont l'ensemble des éléments qui donnent du sens au spectacle et qui laisse entrevoir la magie. Les plus croyants pensent peut-être même réellement qu'il a réalisé un sort. Mais Hayate n'est pas dupe. Il sait qu'il y a tout un tas de trucs et astuces, de ficelles qui bernent les gens. Même s'il ne les a pas toutes remarquées. Il n'est pas un habitué des tours de magie, alors il n'a pas l'œil aiguisé et habitué à chercher ce qu'il faut voir pour comprendre. Peut-être bien qu'il y prendrait moins de plaisir s'il remarquait les erreurs techniques ou les mauvaises transitions. Il répond ensuite : « Eh bien, je serais curieux de le découvrir ». Il se penche un peu en avant, le regardant toujours. Il y a quelque chose de fascinant chez le jeune homme. Et Hayate se doute bien qu'il ne serait surement pas arrêté sur ce garçon s'il n'avait pas été magicien. Il reprend la parole et Hayate écoute. Il écoute attentivement puisque ça le concerne. Il sourit amusé et dit : « On peut être autoritaire sans pour autant avoir des gens sous ses ordres. Et on peut être bien habillé sans pour autant être business man ». Et même si la réalité est belle et bien là, il sourit amusé face aux apparences qui peuvent parfois être trompeuse. Il en a vu des gens riches, et bien habillé mais incapable de gérer quoi que ce soit, toujours entourés de tout un tas d'assistant. Hayate n'est pas un assisté, il se construit lui-même, gère son empire lui-même. Parce qu'il a appris à le faire, par lui-même. Cependant il poursuit : « Mais je suis en ville pour affaire, tu as vu juste ». Quant aux secrets, il ne relève pas. Il en a des dizaines.
Lorsque le magicien remarque qu'il avait bien remarqué un accent dans sa voix, il acquiesce. Il ne pourrait le cacher et il n'en voit pas l'intérêt. Il sourit toujours, d'une façon posé, son regard animé d'une certaine curiosité. Pour autant, il reste droit, distant. Il y a une certaine froideur en lui. Il en a passé des heures dans la rue, il en a eu des amis, mais aujourd'hui, après de nombreuses mésaventures, le japonais a une tendance naturelle un peu trop marquée à se méfier des gens qu'il rencontre. Lorsqu'il évoque qu'il ne pensait pas faire une rencontre si agréable ce soir, le magicien rit. Il se contente de continuer à sourire, se demandant comment il va réagir. Il n'aime pas tellement qu'on lui refuse ce qu'il veut, mais il ne fera pas de scandale, il est trop intelligent pour ça. Il reviendra à la charge, encore et encore, jusqu'à ce que les défenses tombent. Et il partira. Sans se retourner. Il pose une question, et le garçon lui répond. Il le laisse alors jusqu'au bout de son idée, et lorsqu'il lui demande ce qu'il en pense, il sourit en coin. Il a bien remarqué le détachement des syllabes, l'appui très spécifique de son élocution, et un frisson remonte le long de son échine. Il répond ensuite : « Cela me semble être un bon programme » il fait un signe à une serveuse qui passe pour que le magicien puisse commander, puis lorsque la serveuse s'éloigne, il le regarde un moment silencieux avant de demander : « Depuis combien de temps pratiques-tu la magie ? ». Il compte bien profiter un peu de cette soirée pour apprendre à le connaître. Les gens sont souvent flattés qu'on s'intéresse à eux, ils baissent naturellement une partie de leur défense grâce à cela. Et si Hayate s'intéresse en partie à la réponse, il aura vite fait d'oublier cela une fois qu'il aura obtenu ce qu'il veut. Sauf si le magicien trouve une utilité autre en cours de route, évidemment. Il ajoute ensuite : « Pourquoi la magie d'ailleurs ? ».
- Spoiler:
- Pardon pour le délai ><
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Re: Setting Fires + Hayate | Jeu 14 Déc - 8:38 Citer EditerSupprimer
Act 1
Setting fires
Le magicien peut effectivement paraître pur et innocent aux premiers abords. Après tout, il incarne les rêves, des enfants comme des plus grands. Le rêve et l’évasion, les strass et les paillettes. Tout cela contribue à lui donner une apparence inoffensive. Une chose qu’il ne regrettait pas. Il était doué avec les gens, et cette idée qu’ils se faisaient de lui lui permettait de les mettre le plus à l’aise possible.
Un homme qui a la sensation d’avoir les pleins pouvoirs est un homme malléable. Les assoiffés de contrôle étaient, aussi étonnant que cela puisse paraître, les plus faciles à berner. Maeda lui semblait plus… mystérieux. : « C'est une bonne chose d'avoir des convictions... ». Quelque chose dans ses mots est joueur, peut être un peu condescendant, comme si un verre de champagne et quelques compliments pouvaient pousser Nabi a révéler tous ses secrets. Grossière erreur, évidemment. Deux puzzles impossibles à solutionner. Maintenant, il leur fallait savoir qui d’eux deux arriveraient à gagner la bataille.
Hayate est étrange. Il semble...ailleurs, et en même temps particulièrement vif. Comme si son cerveau choisissait instantanément les meilleurs moments de la conversation pour en faire un résumé. Nabi penche la tête pour l’observer. Il a un bon profil. Il est surement bien plus vieux que lui, mais ne fait pas son âge.
:« Le tour n'a d'intérêt que s'il est réalisé en entier ». Nabi sourit, apparamment satisfait de sa réponse. Effectivement, aucun tour de magie ne serait réellement féerique, si il n’avait pas eu la menace constante de voir sa vie lui échapper au dessus de la tête : si il avait réellement réussi son tour et qu’il était sorti de la boîte avant. Tous les éléments du tour avaient une raison d’être, et aucun élément ne se devait d’être laissé de côté. C’était la première règle des magiciens. « Eh bien, je serais curieux de le découvrir ». Hayate semble se mouvoir pour la première fois depuis qu’ils se sont rencontrés, plongeant ses yeux félins dans les siens, comme pour le détailler et comprendre ce qui lui passait derrière la tête. Nabi soutient sans flancher les yeux en amandes du japonais, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole, leur tension électrique.
« On peut être autoritaire sans pour autant avoir des gens sous ses ordres. Et on peut être bien habillé sans pour autant être business man ». Nabi fait claquer ses lèvres un instant et rit malicieusement. Comme si Hayate l’avait découvert la main dans le sac, entrain de voler des cookies. Au lieu de cela, il semble à peine dérouté. “Quand tu travailles dans mon milieu, Hayate, tu te rends compte que la plupart du temps, l’habit fait le moine. Et il se trouve qu’en général, j’ai de la chance !” Il semble particulièrement fier de lui.
« Mais je suis en ville pour affaire, tu as vu juste ». Quant aux secrets, il ne relève pas. Il en a des dizaines.
Hayate était donc un homme qui avait l’habitude d’obtenir ce qu’il veut. Tout, dans sa posture, le montre. Et pourtant, il n’est pas si différent des autres hommes et femmes entrant dans cet endroit et le dévorant du regard comme si il était la meilleure chose sur le menu. Nabi n’est pas dupe. Il savait parfaitement bien ce que l’homme attend de lui. Peut être qu’il pourrait le faire danser. Mais finalement, il n’en voit pas l’intêret. Le danger l’avait toujours attiré plus que de raison, de même avec cet homme ressemblant à un vieux lion endormi, prêt à lui bondir dessus et à le serrer entre ses griffes. Au moins, c’était un gentleman. Alors Nabi ne joue pas aux devinettes, cette fois ci. Il dévoile clairement ses intentions.
« Cela me semble être un bon programme » Le jeune homme commande un Cosmopolitain, même si la serveuse n’avait pas actuellement besoin de lui demander. Nabi ne buvait exclusivement que ce cocktail. Parce qu’il aimait sa couleur. Seule et unique raison, à vrai dire : « Depuis combien de temps pratiques-tu la magie ? » Nabi rit doucement. “On part tout de suite dans le vif du sujet, n’est ce pas ?” Il décide cependant de jouer le jeu, coquet. Il savait arrêter de s’amuser avec les attentes des gens qu’il rencontrait. Il croisa les jambes sous la table. “Presque...15 ans maintenant ? Ca me parait si loin.” Il s’appuie sur la table, posant sa joue au creu de la main. “Et toi, Hayate ? Depuis combien de temps est ce que tu fais… ce que tu fais ?” Peut être que sa compagnie était un sujet sensible. Il n’allait pas le titiller la dessus trop longtemps. Une grande partie des hommes venant dans ce cabaret n’étaient certainement pas tous blancs… c’était ses clients préférés. « Pourquoi la magie d'ailleurs ? » On partait tout de suite dans une question compliquée, évidemment. Nabi prit actuellement le temps d’y réfléchir. “Et bien… je ne viens pas forcément d’une famille très riche. Au début, c’était un moyen de me faire un peu d’argent de poche… puis j’y ai pris goût. Malheureusement, pas d’histoire digne d’un conte de fée à raconter, c’est plutôt une version glauque d’Alice au Pays des Merveilles.” souffle t’il, l’air mystérieux, impliquant que peut être, plus tard ce soir là, il pourrait lui raconter son histoire.
Il remercie la serveuse qui revient avec son verre, et en prend une légère gorgée. Il se passe la langue sur les lèvres, l’alcool lui brulant agréablement la gorge.
“Est ce que je peux me permettre d’être indiscret …?” souffle Nabi, sans vraiment attendre de réponse. Il n’en attendait jamais. “Qu’est ce qu’un homme distingué comme toi venait chercher dans cet endroit …?” Il sourit malicieusement. “Surement pas de la belle argenterie.” fit t’il en poussant la fourchette installée devant lui du bout des doigts. “Du toc.” s’amuse t’il. Il porte de nouveau le verre à ses lèvres.
“Pas trop décu d’être tombé sur moi à la place de la personne que tu cherchais ?” souffle t’il, presque langoureux dans ses paroles. Parce qu’il cherchait quelqu’un, c’était évident.
- Spoiler:
- Aucuun souciiiiiiiiiiiis
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Re: Setting Fires + Hayate | Mer 27 Déc - 22:50 Citer EditerSupprimer
Le magicien ne semble pour le moment ne pas avoir forcément envie de révéler ses secrets. Mais s'il en était autrement les choses ne seraient pas aussi drôles pour le japonais. Et cette apparente volonté de ne pas se trahir, de ne pas se dévoiler constitue tout le défi qu'Hayate vient de se lancer. Et il se donnera le temps de le réaliser. Il est probablement arrogant, mais il pense pouvoir réussir à le faire céder, à le faire chanter tous ses secrets comme chantent les rossignols pour charmer leurs compagnes. Finalement, lorsqu'il relève que l'autorité ne signifie pas forcément le commandement et que l'habit ne fait pas le moine, le plus jeune fait claquer ses lèvres avant de rire. Le japonais ne s'offusque pas avant de l'entendre prendre la parole. Et il l'écoute parler. Probablement a-t-il raison. Mais Hayate se penche un peu et sourit en coin, mystérieux avant de répondre qu'il est affectivement en ville pour affaire puis d'ajouter : « Et dans le mien, les apparences sont bien souvent trompeuses ». N'en est-il pas lui-même la preuve vivante ? Certains le disent aussi laid à l'intérieur qu'à l'extérieur. Pour sa part, l'avis des autres lui importe peu et il s'apprécie tel qu'il est. Il apprécie sa vie avec ses vices et ses avantages, même s'il sait qu'il pourrait bien tout perdre à chaque minute. Peut-être est-ce finalement ce qu'il aime ? L'adréanaline de cette vie.
La conversation suit son cours et Hayate ne perd pas de temps en ronds de jambes. Il pose ses questions. Il s'intéresse à lui. Enfin, en apparence. Peut-être bien qu'au fond, il ne s'intéresse qu'à lui et à ses drogues, à la chimie et aux heures passées dans son laboratoire. Who knows ? Il écoute les réponses que le magicien apporte avec un intérêt certain. Ainsi, Hayate apprend qu'il pratique la magie depuis 15 ans, ce qui face à cette jeunesse apparente semble représenter une grande partie de sa vie. Hayate sourit un peu. En tout cas, il ne papillonne pas d'une activité à l'autre et semble savoir ce qu'il veut. Mais ça, Hayate pouvait le prévoir : une telle maîtrise demande forcément des heures d'entraînement et surement des années de pratique. Cela semble logique. Il ne tarde pas à lui retourner la question mais Hayate ne répond immédiatement, non, il préfère attendre la suite car il s'intéresse plus aux raisons qu'ils l'ont poussé en cette voie. D'ailleurs, le magicien répond. Pas de réelle magie : plutôt une histoire triste, le garçon pauvre qui se fait un peu d'argent et qui finalement y prend goût. Ils se ressemblent plus qu'il n'y paraît alors. Il se penche un peu en avant, intéressé. Il écoute puis reprend quelques mots : « Alice au pays des merveilles alors... Toutes les histoires recelle des merveilles, même s'il faut parfois aller les chercher un peu plus loin qu'on ne le penserait. Selon toi, quelles sont les merveilles de ton histoire ? ». Oui, dans le fond, il y croit. Même si son histoire n'est pas toujours très belle ou très claire, il sait y voit les merveilles qui s'y cachent. Et parce qu'en général dans ce monde, on n'a rien sans rien, à son tour il explique : « Je fais ce que je fais depuis le lycée. Autant dire que ça fait un certain temps maintenant. Et comme toi, j'ai commencé pour gagner un peu d'argent ». Il ne détaillera pas. Mais dans le fond, les deux garçons pauvres ont cherché des échappatoires, des moyens d'avoir un peu plus d'argent. Mais la version sinistre d'Alice au pays des merveilles l'intrigue et le mystère semé par le magicien également. Il reviendra surement chercher plus de réponses et c'est en partie pour ça qu'il en à apporter aussi.
Puis, le magicien s'engage sur une pente glissante. Il se permet ainsi d'être indiscret. Et Hayate le laisse parler, l'écoutant simplement, un léger sourire planant sur ses lèvres. Il lui demande ce qu'il est venu chercher ici ce soir. Puis, il lui demande s'il n'est pas trop déçu de ne pas être tombé sur la personne qu'il cherchait. Il sourit amusé et lui répond : « Et dis moi, qu'est-ce qui te fait croire que je cherche quelqu'un ? ». Il sourit toujours amusé. Il cherche bien quelqu'un, quelqu'un qu'il ramènera au Japon mort ou vif. Son sourire s'élargit un peu alors qu'il reprend la parole pour dire : « Peut-être que je cherchais un peu de mystère, ou un peu de simplicité. Ou peut-être bien que je cherchais quelqu'un, mais je ne peux pas être déçu de ne pas le trouver, tu es bien plus intéressant que ce que je pouvais espérer ». Le japonais le regarde simplement se demandant si ces réponses vont lui convenir.
La conversation suit son cours et Hayate ne perd pas de temps en ronds de jambes. Il pose ses questions. Il s'intéresse à lui. Enfin, en apparence. Peut-être bien qu'au fond, il ne s'intéresse qu'à lui et à ses drogues, à la chimie et aux heures passées dans son laboratoire. Who knows ? Il écoute les réponses que le magicien apporte avec un intérêt certain. Ainsi, Hayate apprend qu'il pratique la magie depuis 15 ans, ce qui face à cette jeunesse apparente semble représenter une grande partie de sa vie. Hayate sourit un peu. En tout cas, il ne papillonne pas d'une activité à l'autre et semble savoir ce qu'il veut. Mais ça, Hayate pouvait le prévoir : une telle maîtrise demande forcément des heures d'entraînement et surement des années de pratique. Cela semble logique. Il ne tarde pas à lui retourner la question mais Hayate ne répond immédiatement, non, il préfère attendre la suite car il s'intéresse plus aux raisons qu'ils l'ont poussé en cette voie. D'ailleurs, le magicien répond. Pas de réelle magie : plutôt une histoire triste, le garçon pauvre qui se fait un peu d'argent et qui finalement y prend goût. Ils se ressemblent plus qu'il n'y paraît alors. Il se penche un peu en avant, intéressé. Il écoute puis reprend quelques mots : « Alice au pays des merveilles alors... Toutes les histoires recelle des merveilles, même s'il faut parfois aller les chercher un peu plus loin qu'on ne le penserait. Selon toi, quelles sont les merveilles de ton histoire ? ». Oui, dans le fond, il y croit. Même si son histoire n'est pas toujours très belle ou très claire, il sait y voit les merveilles qui s'y cachent. Et parce qu'en général dans ce monde, on n'a rien sans rien, à son tour il explique : « Je fais ce que je fais depuis le lycée. Autant dire que ça fait un certain temps maintenant. Et comme toi, j'ai commencé pour gagner un peu d'argent ». Il ne détaillera pas. Mais dans le fond, les deux garçons pauvres ont cherché des échappatoires, des moyens d'avoir un peu plus d'argent. Mais la version sinistre d'Alice au pays des merveilles l'intrigue et le mystère semé par le magicien également. Il reviendra surement chercher plus de réponses et c'est en partie pour ça qu'il en à apporter aussi.
Puis, le magicien s'engage sur une pente glissante. Il se permet ainsi d'être indiscret. Et Hayate le laisse parler, l'écoutant simplement, un léger sourire planant sur ses lèvres. Il lui demande ce qu'il est venu chercher ici ce soir. Puis, il lui demande s'il n'est pas trop déçu de ne pas être tombé sur la personne qu'il cherchait. Il sourit amusé et lui répond : « Et dis moi, qu'est-ce qui te fait croire que je cherche quelqu'un ? ». Il sourit toujours amusé. Il cherche bien quelqu'un, quelqu'un qu'il ramènera au Japon mort ou vif. Son sourire s'élargit un peu alors qu'il reprend la parole pour dire : « Peut-être que je cherchais un peu de mystère, ou un peu de simplicité. Ou peut-être bien que je cherchais quelqu'un, mais je ne peux pas être déçu de ne pas le trouver, tu es bien plus intéressant que ce que je pouvais espérer ». Le japonais le regarde simplement se demandant si ces réponses vont lui convenir.
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Re: Setting Fires + Hayate | Mar 2 Jan - 10:51 Citer EditerSupprimer
Act 1
Setting fires
Les deux hommes venaient de deux mondes terriblement différents, et pourtant si étrangement semblables qu’il était impossible, pour l’un comme pour l’autre, de ne pas chercher à en découvrir un peu plus. Si Hayate était bien décidé à découvrir ce qui se cachait derrière les tours de passes passes de NaBi, le coréen, lui, était persuadé que Hayate était bien plus qu’un simple businessman, et il était bien décidé à découvrir le fin mot de l’histoire. « Et dans le mien, les apparences sont bien souvent trompeuses ». Na Bi hausse un sourcil et sourit malicieusement. Il pouvait le croire. Combien de fois on lui avait demandé de se méfier d’hommes à l’air important et propres sur eux qui étaient en réalité des personnes totalement indignes de confiance ?
“Et que caches tu derrière ton visage de gravure de mode ?” sourit le jeune homme. “Qu’est ce que je cache moi, à ton avis ?”
Hayate semble intéressé par sa petite personne. Ce qui était une réelle nouveauté. La plupart des clients du cabaret n’étaient intéressés que par son coté mystérieux, qui le rendait forcément attirant. Na Bi le savait, il en jouait définitivement pour avoir ce qu’il désirait. Il était plus difficile de jouer avec Hayate, qui ne cessait de le prendre au dépourvu. Il pourrait presque se laisser apprivoiser, si il n’était pas certains qu’Hayate était quelqu’un de particulièrement doué pour manipuler son entourage : « Alice au pays des merveilles alors... Toutes les histoires recelle des merveilles, même s'il faut parfois aller les chercher un peu plus loin qu'on ne le penserait. Selon toi, quelles sont les merveilles de ton histoire ? ». Nabi sourit, sincèrement cette fois ci, et sa jeunesse, son envie de croire en quelque chose se reflète dans ses yeux, et il étire légèrement les bras autour de lui. “C’est tout ca. Cet endroit.” Il se penche doucement vers le plus vieux, comme désireux de lui faire une confidence. “Cet homme là bas, c’est mon patron. Il m’a engagé alors que j’étais si fauché que j’envisageais de vendre mon corps.” souffle t’il. “Il m’a donné ma chance sur cette scène sans aucune hésitation, simplement parce qu’il avait foi en moi.” Il montre la drag queen derrière le bar, qui rayonnait littéralement de bien être excentrique. “Xiu Lin ? Il travaillait à Samsung. 45h par semaines ? Pour un salaire de misère. Il vivait seul dans un 9m2, et devait mettre un déguisement pour se rendre au travail. Un jour, il a eu le courage de quitter son travail, mettre ses talons, et marcher jusqu’ici pour avoir un travail de serveuse.” Il rit doucement. “La vrai magie, c’est celle qu’on voit autour de nous chaque jour. Ce sont mes merveilles.” finit t’il par dire en se reposant sur le dossier de sa chaise. Pour n’importe qui, ces informations auraient été terriblement insignifiantes. Pour lui, c’était une partie de sa vie et de son inspiration qu’il révélait à Hayate.
« Je fais ce que je fais depuis le lycée. Autant dire que ça fait un certain temps maintenant. Et comme toi, j'ai commencé pour gagner un peu d'argent » Nabi ne cherche pas à en savoir plus, il sourit simplement à Hayate, comme si il était heureux de leur trouver des points communs. Si Hayate avait réellement vécu une vie semblable a la sienne, alors peut être que c’était vrai, peut être qu’il serait enclin à lui faire plus facilement confiance : « Et dis moi, qu'est-ce qui te fait croire que je cherche quelqu'un ? » Nabi l’observe quelques secondes et sourit, comme si il essayait de jauger le poids de chacun de ses mots. “Votre façon de scanner la foule. Avec intérêt. Vous savez ce que vous cherchez.” Il le murmure comme une plaisanterie entre eux, mais l’un comme l’autre savaient qu’il n’en était rien.
« Peut-être que je cherchais un peu de mystère, ou un peu de simplicité. Ou peut-être bien que je cherchais quelqu'un, mais je ne peux pas être déçu de ne pas le trouver, tu es bien plus intéressant que ce que je pouvais espérer ». Le coréen boit une dernière gorgée de sa boisson et le diamant sur sa dent brille légèrement. “Je suis flatté de savoir que je correspond à cette description.” murmure le magicien. “Comme vous maniez bien les mots, je vais vous confier l’un de mes secrets. Ca vous dit ?”
Nabi l’observe avec douceur, penchant la tête sur le coté.
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