ces questions sans réponse que cette première entrevue avaient laissé entre toi et lui, t’avaient ennuyés. tu n’aimes pas ça ne pas savoir et encore moins quand tu sais que c’est quelque chose d’important. sinon, pourquoi aurait-il essayé de détourné la conversation ou même t’aurait-il donné une réponse si évasive. alors, t’avais fait des recherche avec l’aide de shiro et ce que tu avais trouvé t’avait laissé sur le cul. tu ne jugeais pas, t’étais mal placé pour le faire. mais ça te surprenait quand même parce que tu n’aurais jamais pensé qu’il puisse être une fille. tu comprenais maintenant mieux les cicatrices sur son torse au niveau de la poitrine. cependant, maintenant que tu savais, tu voulais comprendre pourquoi il avait fait ça. pourquoi avait-il changé son corps en celui d’un homme alors qu’il était né fille ? c’était quelque chose que tu ne comprenais pas. toi qui avait vécu toute ta vie dans une usine en chine, puis à bejin où tu avais pu t’enfuir pour la corée, tu n’avais jamais été confronté à ce genre de situation. c’était bizarre pour toi et encore plus parce que tu ne comprenais pas. tu détestais ça, alors tu avais pris la décision de le confronter à nouveau. et te voilà, devant lui une nouvelle fois, essayant de saisir les raisons de ce changement. tu l’observes même, sûrement un peu trop, et ton cerveau ne se connecte toujours pas. alors, tu demandes. tu ne te doutes pas un seul instant que ça peut être compliqué pour lui d’en parler, parce que tu n’as jamais expérimenté ce genre de chose. tu vois le changement sur son visage et tu devines aisément la panique. tu sais reconnaitre ce genre d’expression, c’est la même qui s’affiche sur la figure de yibo à chaque fois que quelque chose lui fait peur. t’en déduis qu’il a peur de ce que tu as découvert. mais pourquoi ? encore une chose qui t’échappe, encore plus quand il te dit qu’il ne voit pas de quoi tu parles. mais pourtant, c’est logique. il a des cicatrices et tu as compris, il devrait pas paniquer pour ça ? le jeune homme te demande même de sortir et tu poses sur lui un regard interrogateur. « pourquoi tu mens ? » tu viens demander ressemblant encore plus à un gosse que d’ordinaire. « j’ai fait des recherches et tout… du coup, je sais. » tu finis par te rapprocher de lui, comme on se rapproche d’un animal blessé et apeuré. « j’en parlerai à personne si c’est ça qui te fait peur. » tu murmures tes derniers mots comme si tu avais peur de le faire fuir encore plus vite, parce que clairement c’est ce qu’il veut faire. sauf que t’es passé mettre dans l’art de fuir les gens, après tout, tu fuis kin depuis des mois maintenant.