falling. ⊹ supernova
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falling. ⊹ supernova | Jeu 23 Nov - 22:22 Citer EditerSupprimer
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outer x ootd ⊹ Il neige, il neige ! Pour le plus grand bonheur de certains, au grand damn de Nina. L’hiver, ce n’est déjà pas son truc, mais la neige, ça, elle l’a en horreur. C’est mignon deux minutes, et puis quand y’a la saleté de la ville qui s’y mêle, le verglas… Non, non, c’est vraiment l’enfer. L’hiver, c’est pas vraiment mieux, de manière générale. On a le nez qui coule - quand la morve ne finit pas congelée dans nos narines bien sûr - les yeux qui se dessèchent et qui pleurent ensuite, le cou contracté et les épaules raides comme jamais… Elle ne voyait qu’une libération à sa douleur ; cette petite fenêtre éclairée au coin de la rue.
Qu’était-ce donc ? Un magasin ? Un musée ? Elle vint placer ses mains en entonnoir de part et d’autres de son visage, en se collant bien contre la vitre un peu trop glacée à son goût. Cet endroit avait l’air d’être la caverne d’Ali Baba. Et puis, oh ! Nina ne put que laisser tomber sa mâchoire ; un maillet ! Le vieillissement apparent du bois laissait sous entendre que cet outil en avait déjà vu passer des vertes et des pas mûres… Comment cette personne s’était-elle procuré cette chose ? Elle qui écrivait actuellement un devoir sur la sculpture, c’était peut être sa chance…
Sans perdre plus de temps, Nina toqua à la porte. Pas de réponse. Elle réfléchit cinq secondes. Il n'y a personne ? Il faudrait donc continuer sa route... Non, elle ne pouvait pas partir comme ça, pas en laissant derrière elle une si belle créature… Et puis, il faisait très froid... Mais en même temps on n'entre pas chez les gens comme ça.... Et d'un autre côté on ne tombe pas tous les jours sur des maillets du XIXème... Argh, tant pis, la réflexion serait pour plus tard. Il fallait entrer.
« Bonjour… ? » Elle s’éclaircit la gorge. « Bonjour ? » Bon, personne, visiblement. Après un petit regard à droite et à gauche, Nina décida de refermer la porte derrière elle. Quel bonheur cet endroit. Il faisait chaud, et en plus il regorgeait de trésors. Un atelier. Nina ne pouvait rêver mieux. Peut-être que son propriétaire serait généreux et accepterait de lui prêter son ustensile ? En attendant, elle pouvait quand même… Y jeter un tout petit, minuscule coup d’oeil ? Juste le temps de regarder, et bien sûr, il serait de retour à sa place en un rien de temps… Pour prouver sa bonne foi - qu’elle n’était pas sur le point de s’enfuir avec - elle retira son manteau pour le laisser de côté, puis partie à la recherche d’un escabeau. Ou quelque chose pour l’aider à grimper. Bon, rien. Pas de problème, c’était une jeune femme pleine de ressources. Ce fut son sweat qu’elle retira alors avant de retrousser ses manches et se mettre à grimper sur l’étagère. « Allez, tu peux le faire. » L’avantage d’être petite et légère, c’est qu’au moins, il n’y avait pas de risque pour que tout tombe à la renverse. Si ce n’était notre propre corps ? Difficile de faire autrement, surtout lorsqu’un bruit inattendu se fait entendre. Un sursaut et un petit cri plus tard, le dos et les fesses de Nina rencontrèrent un sol étrangement mou. Comme quoi, tout était original par ici.
Qu’était-ce donc ? Un magasin ? Un musée ? Elle vint placer ses mains en entonnoir de part et d’autres de son visage, en se collant bien contre la vitre un peu trop glacée à son goût. Cet endroit avait l’air d’être la caverne d’Ali Baba. Et puis, oh ! Nina ne put que laisser tomber sa mâchoire ; un maillet ! Le vieillissement apparent du bois laissait sous entendre que cet outil en avait déjà vu passer des vertes et des pas mûres… Comment cette personne s’était-elle procuré cette chose ? Elle qui écrivait actuellement un devoir sur la sculpture, c’était peut être sa chance…
Sans perdre plus de temps, Nina toqua à la porte. Pas de réponse. Elle réfléchit cinq secondes. Il n'y a personne ? Il faudrait donc continuer sa route... Non, elle ne pouvait pas partir comme ça, pas en laissant derrière elle une si belle créature… Et puis, il faisait très froid... Mais en même temps on n'entre pas chez les gens comme ça.... Et d'un autre côté on ne tombe pas tous les jours sur des maillets du XIXème... Argh, tant pis, la réflexion serait pour plus tard. Il fallait entrer.
« Bonjour… ? » Elle s’éclaircit la gorge. « Bonjour ? » Bon, personne, visiblement. Après un petit regard à droite et à gauche, Nina décida de refermer la porte derrière elle. Quel bonheur cet endroit. Il faisait chaud, et en plus il regorgeait de trésors. Un atelier. Nina ne pouvait rêver mieux. Peut-être que son propriétaire serait généreux et accepterait de lui prêter son ustensile ? En attendant, elle pouvait quand même… Y jeter un tout petit, minuscule coup d’oeil ? Juste le temps de regarder, et bien sûr, il serait de retour à sa place en un rien de temps… Pour prouver sa bonne foi - qu’elle n’était pas sur le point de s’enfuir avec - elle retira son manteau pour le laisser de côté, puis partie à la recherche d’un escabeau. Ou quelque chose pour l’aider à grimper. Bon, rien. Pas de problème, c’était une jeune femme pleine de ressources. Ce fut son sweat qu’elle retira alors avant de retrousser ses manches et se mettre à grimper sur l’étagère. « Allez, tu peux le faire. » L’avantage d’être petite et légère, c’est qu’au moins, il n’y avait pas de risque pour que tout tombe à la renverse. Si ce n’était notre propre corps ? Difficile de faire autrement, surtout lorsqu’un bruit inattendu se fait entendre. Un sursaut et un petit cri plus tard, le dos et les fesses de Nina rencontrèrent un sol étrangement mou. Comme quoi, tout était original par ici.
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Re: falling. ⊹ supernova | Dim 10 Déc - 22:44 Citer EditerSupprimer
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Je cherche, je cherche, et re-cherche au même endroit, en vain. Je ne trouve pas cette foutue peinture, si particulière que j'ai dû la faire fabriquer. Tout mon projet repose sur cette couleur sans pareille, celle qui m'a valu d'incroyables remarques du professeur lors de sa présentation. Il était charmé. Alors de quoi aurais-je l'air si je rendais le travail fini avec une peinture de seconde main totalement moche et sans caractère ? Impossible. Mais où est cette putain de saloperie ?!
La pièce arrière de mon atelier est désormais dans le désordre le plus total. Ou devrais-je plutôt dire dans le chaos ? J'ai l'habitude d'être dans un bordel sans nom mais là, c'est même au-dessus de mon niveau. Je soupire d'ennui en cherchant le Graal dans ce foutoir. Il y a des choses qui rendent fou à mourir et ça en fait partie. Alors les matières volent, les cartons s'entassent, les blocs d'argile dégringolent. C'est maintenant que je suis inspiré ! Il faut que ça se fasse maintenant ! A cet instant, je déteste le monde entier, moi y compris. Surtout moi, même. Je suis l'imbécile qui paume le truc le plus important de l'année, un truc à deux cents balles. Ça me fait tellement chier que je contemple l'idée d'attraper mon burin pour fracasser l'une des sculptures qui trônent sans intérêt sur l'étagère. De toute façon, c'est laid, moche à pleurer. Je suis un incapable.
J'abandonne, la peinture n'est vraisemblablement pas dans cette pièce et je commence à me dire que ce chaos avale quelques trucs par-ci par-là pour se payer ma tête. C'est peut-être chez moi ? J'aurais vraiment mis ça chez moi, comme un con ? Suis-je le paumé de service qui ne juge pas bon de se faire livrer à l'atelier ? Ça doit être moi.
Sans plus de manières, j'essuie mes mains couvertes d'argile contre le vieux t-shirt blanc qui me sert de tablier. Les tabliers, ça n'a aucun style, je ne mets pas ça, moi. Quoi qu'il en soit, la petite toilette de mes mains est dérangée par la porte qui s'ouvre en grinçant. Oui, l'atelier est dans une vieille bâtisse et alors ? Ça fait tout son charme. Mais là n'est pas la question. C'est plutôt, qui ose ? Qui ose franchir la limite qui me sépare du monde, la porte qui sépare mon antre des dégénérés du dehors ? Sans faire de bruit, je décide d'observer l'intrus depuis l'encadrement de l'arrière-salle.
Ah. Tiens donc. Aucune chance pour que j'oublie son visage. Cette fille du café auquel je suis souvent allé ces derniers temps. Est-ce un pur hasard ou était-elle une psychopathe ? Je penche pour la première option. Dans le cas contraire, elle se heurterait à plus psychopathe qu'elle et ça finirait mal. Et pour cause, je ne cesse de la regarder, d'attendre pour voir ce qu'elle compte faire dans mon atelier. Un sourire prend mes lèvres en otage, je ne peux pas m'en défaire. Elle est la plus belle femme qu'il m'ait été donné de rencontrer. Sa classe se mêle à sa simplicité, ses traits angéliques et si parfaits réveillent en moi des inspirations endormies. Elle se déshabille, elle prend ses aises. Elle ne perd aucune détermination de rester lorsque je ne lui offre la moindre réponse. Elle se balade un peu, semble chercher quelque chose jusqu'à finalement grimper à l'étagère qui expose mes vieux outils.
Rien ne l'arrête, cette jeune femme. Mais on va se calmer, mh ? C'est à ce moment que je fais mon entrée dans la pièce principale, puis marche jusqu'à elle aussi silencieusement que possible. Parce que je veux la surprendre, je donne un coup contre l'étagère. C'était de toute évidence une mauvaise idée puisqu'un cri plus tard, me voilà dos à terre, l'inconnue tout contre moi. Merci bien, je manque de me cogner la tête. Elle compte faire quoi si j'ai une commotion cérébrale ? La surprise me fait parler ma langue natale alors que je tente d'amortir sa chute de mes bras qui l'enlacent. « Hey, you okay ?! »
La pièce arrière de mon atelier est désormais dans le désordre le plus total. Ou devrais-je plutôt dire dans le chaos ? J'ai l'habitude d'être dans un bordel sans nom mais là, c'est même au-dessus de mon niveau. Je soupire d'ennui en cherchant le Graal dans ce foutoir. Il y a des choses qui rendent fou à mourir et ça en fait partie. Alors les matières volent, les cartons s'entassent, les blocs d'argile dégringolent. C'est maintenant que je suis inspiré ! Il faut que ça se fasse maintenant ! A cet instant, je déteste le monde entier, moi y compris. Surtout moi, même. Je suis l'imbécile qui paume le truc le plus important de l'année, un truc à deux cents balles. Ça me fait tellement chier que je contemple l'idée d'attraper mon burin pour fracasser l'une des sculptures qui trônent sans intérêt sur l'étagère. De toute façon, c'est laid, moche à pleurer. Je suis un incapable.
J'abandonne, la peinture n'est vraisemblablement pas dans cette pièce et je commence à me dire que ce chaos avale quelques trucs par-ci par-là pour se payer ma tête. C'est peut-être chez moi ? J'aurais vraiment mis ça chez moi, comme un con ? Suis-je le paumé de service qui ne juge pas bon de se faire livrer à l'atelier ? Ça doit être moi.
Sans plus de manières, j'essuie mes mains couvertes d'argile contre le vieux t-shirt blanc qui me sert de tablier. Les tabliers, ça n'a aucun style, je ne mets pas ça, moi. Quoi qu'il en soit, la petite toilette de mes mains est dérangée par la porte qui s'ouvre en grinçant. Oui, l'atelier est dans une vieille bâtisse et alors ? Ça fait tout son charme. Mais là n'est pas la question. C'est plutôt, qui ose ? Qui ose franchir la limite qui me sépare du monde, la porte qui sépare mon antre des dégénérés du dehors ? Sans faire de bruit, je décide d'observer l'intrus depuis l'encadrement de l'arrière-salle.
Ah. Tiens donc. Aucune chance pour que j'oublie son visage. Cette fille du café auquel je suis souvent allé ces derniers temps. Est-ce un pur hasard ou était-elle une psychopathe ? Je penche pour la première option. Dans le cas contraire, elle se heurterait à plus psychopathe qu'elle et ça finirait mal. Et pour cause, je ne cesse de la regarder, d'attendre pour voir ce qu'elle compte faire dans mon atelier. Un sourire prend mes lèvres en otage, je ne peux pas m'en défaire. Elle est la plus belle femme qu'il m'ait été donné de rencontrer. Sa classe se mêle à sa simplicité, ses traits angéliques et si parfaits réveillent en moi des inspirations endormies. Elle se déshabille, elle prend ses aises. Elle ne perd aucune détermination de rester lorsque je ne lui offre la moindre réponse. Elle se balade un peu, semble chercher quelque chose jusqu'à finalement grimper à l'étagère qui expose mes vieux outils.
Rien ne l'arrête, cette jeune femme. Mais on va se calmer, mh ? C'est à ce moment que je fais mon entrée dans la pièce principale, puis marche jusqu'à elle aussi silencieusement que possible. Parce que je veux la surprendre, je donne un coup contre l'étagère. C'était de toute évidence une mauvaise idée puisqu'un cri plus tard, me voilà dos à terre, l'inconnue tout contre moi. Merci bien, je manque de me cogner la tête. Elle compte faire quoi si j'ai une commotion cérébrale ? La surprise me fait parler ma langue natale alors que je tente d'amortir sa chute de mes bras qui l'enlacent. « Hey, you okay ?! »
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Re: falling. ⊹ supernova | Mar 12 Déc - 23:21 Citer EditerSupprimer
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outer x ootd ⊹ Nina ouvrit ses yeux une fois la surprise passée, pour alors constater une triste réalité ; le sol était bien loin d’être naturellement mou. Elle l’aurait vu, s’il était doté de courbes étranges et étrangères ; elle l’aurait entendu, s’il s’était paré plus tôt de cette voix suave ; elle l’aurait remarqué, si des bras s’étaient mis plus tôt à lui pousser ici et là. L’étreinte avait beau être douce et chaude, cela ne l’empêcha pas de se sentir très vite étouffer. Sa tête se tourna d’instinct vers l’origine de la voix, pour mettre un visage sur cet inconnu qui avait osé la surprendre. Une proximité tout aussi inattendue la prit de court ; loin d’elle l’envie de sentir son nez échanger un tête à tête avec celui de son homologue. Elle se retourna alors encore une fois, non sans manquer de dégager les bras qui l’encerclaient pour s’asseoir. Une inspiration plus tard, elle était soulagée ; de la liberté. Liberté à l’étreinte certes, mais pas à la gêne qui s’empara brièvement d’elle lorsqu’elle constata qu’elle était encore assise sur le jeune homme et où exactement elle était assise. Elle haussa alors les sourcils avant de prendre appui sur ses jambes pour se redresser, maudissant la pression exercée par ses fesses sur cet endroit tout particulier alors qu’elle se relevait. Faisant fi de son malaise, elle remis d'un geste sa jupe en place avant de se retourner vers l’accidenté. L’un de ses sourcils se leva bien malgré elle ; ainsi, elle pouvait mieux constater sur qui elle venait littéralement de tomber. Il y avait bien pire comme rencontre, mais il était assez haut dans l’inattendu. « More than you, I guess. » Parler la langue de Shakespeare ne lui déplaisait par particulièrement d’ailleurs, et bien heureusement ; ce client, elle l’avait vu encore et encore. Elle le considérait pendant longtemps comme un simple habitué du café où elle travaillait, mais le temps l’avait rendue dubitative quant à ses réelles intentions. Enfin, le temps, le temps… Autant dire lui-même. Nina ne put réprimer un infime sourire. Cette position avait quelque chose d’appréciable ; elle debout, lui par terre. La demoiselle n’avait aucun élan particulier en termes de domination, mais le toiser lui avait quelque chose d’assez… Mh, excitant ? Pas sûr que cela soit le bon terme. Dommage que cet instant ne puisse durer plus longtemps. Polie, elle se pencha de manière infime pour lui tendre la main, avant de la secouer légèrement pour l’inviter à l’attraper. Qu’il se décide vite, elle n’allait pas l’attendre cent ans dans cette position.
« If only you didn’t look as messy as the place, I would have thought you’d even follow me here. » A vrai dire, elle ne percevait pas non plus comme le dernier des fous, mais il faut dire que croiser à plusieurs reprises le jeune homme à la fermeture du café pour lui parler avait de quoi la marquer. En même temps, cela ne marquerait-il pas n’importe qui ? Elle détailla un instant son visage alors qu’il se redressait ; sa beauté était à couper le souffle, comme toujours. Mais Nina ne regardait pas souvent, jamais trop longtemps. Elle ne voulait pas se résoudre à lui accorder une importance trop grande, et pourtant, les voilà ensemble au milieu de tout ce bric-à-brac. Bric-à-brac qui vola son attention au visage de ce mystérieux habitué. Son regard se perdait dans l’étagère qui lui faisait face - le maillet toujours en tête - absolument fascinée par tout ce qu’elle y voit et excitée à l’idée de tout ce qu’elle pourrait y trouver. « I don’t know how you don’t lose your mind in all this mess, I see why you always hang around at the café. »
« If only you didn’t look as messy as the place, I would have thought you’d even follow me here. » A vrai dire, elle ne percevait pas non plus comme le dernier des fous, mais il faut dire que croiser à plusieurs reprises le jeune homme à la fermeture du café pour lui parler avait de quoi la marquer. En même temps, cela ne marquerait-il pas n’importe qui ? Elle détailla un instant son visage alors qu’il se redressait ; sa beauté était à couper le souffle, comme toujours. Mais Nina ne regardait pas souvent, jamais trop longtemps. Elle ne voulait pas se résoudre à lui accorder une importance trop grande, et pourtant, les voilà ensemble au milieu de tout ce bric-à-brac. Bric-à-brac qui vola son attention au visage de ce mystérieux habitué. Son regard se perdait dans l’étagère qui lui faisait face - le maillet toujours en tête - absolument fascinée par tout ce qu’elle y voit et excitée à l’idée de tout ce qu’elle pourrait y trouver. « I don’t know how you don’t lose your mind in all this mess, I see why you always hang around at the café. »
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Re: falling. ⊹ supernova | Dim 14 Jan - 21:37 Citer EditerSupprimer
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Aussi léger qu’une plume, Nova le sent quand même passer, le poids du corps de la demoiselle qui se heurte au sien, malgré sa petite taille et la finesse de ses courbes. Il le sent même très bien lorsqu’elle se redresse pour se dégager de son emprise sans pour autant se relever. C’est qu’elle prend ses aises et ce n’est pas pour déplaire à l’Anglais qui laisse déjà entrevoir le plaisir d'embarrasser la belle en un sourire mutin. Pourtant, la proximité qui les a presque uni deux secondes plus tôt a montré à Nina un visage innocent et inquiet, charmé aussi, par ces lèvres qu’il a observé si souvent auparavant. Elle est sublime, plus encore de si près. Elle est parfaite, elle est celle qui anime depuis maintenant deux mois son talent et sa passion. Il la veut, il l’aura. C’est elle, et pas une autre. Alors lorsque la jolie brune entreprend de libérer le corps soumis de Nova, il donne un discret coup de bassin avant de s’asseoir en la regardant de sa place forte, au sol. Ses yeux pétillent presque en suivant la silhouette de ses jambes fines à mesure que son regard rejoint le visage de Nina.
Elle parle anglais, Nova est ravi. C’est un réel soulagement chaque fois qu’il converse avec elle, au vu de son coréen toujours pas vraiment au point. C’est mieux, toujours mieux, mais il est arrivé ici en partant d’un niveau zéro et les démarrages ont été difficiles, il s’en souvient bien. Il lui arrive encore de remplacer un mot par un autre et de devoir essuyer les moqueries ou les réactions gênées. Alors, ça ne fait que rajouter à la perfection de cette jeune femme. « I can’t really complain. » Il s'en sort. Mais une main tendue vient alors se présenter à lui. Main qu’il attrape sans hésiter pour se relever et arquer ensuite son dos légèrement meurtri par la chute. Aie, quand même. Il joue des omoplates pour faire craquer sa colonne vertébrale, appréciant rapidement le soulagement que la procédure lui apporte, puis plonge ses mains dans les poches de son pantalon en fixant Nina d’un regard inquisiteur.
Pourquoi tout le monde parle-t-il toujours de son bordel ? Il est bien son désordre, merde ! Il a toujours l'impression d'être le seul bordélique sur la planète. « You’re in no place to say such things anyway, considering you broke in my atelier and climbed a shelf full of things that could have hurt you to take something that doesn't belong to you. » Un de ses sourcils se lève pour appuyer ses dires. Elle aurait vraiment pu se faire mal. De plus, Nova ne peut s’empêcher de lui faire remarquer sa mauvaise conduite. Elle se prend pour un cambrioleur ou quoi ? Si c’était n’importe qui d’autre, il aurait déjà sorti les griffes. Mais bref, le hasard faisait très bien les choses, semblait-il. « It’s not messy, it is actually organized. » S’il n’était pas soucieux de l’image qu’il renvoie, il aurait volontiers prononcé ça sur un ton bien moins amical. Et puis, il dit vrai, c’est un bordel parfaitement organisé, il ne voit pas le problème. « So… You’re going to say you came here by accident? » Il décide de laisser Nina observer les lieux si ça lui chante, se déplaçant jusqu’à l’immense table qui lui sert de plan de travail, au milieu de la pièce, sur laquelle il place ses deux mains. Oserait-elle affirmer qu'elle est tombé sur son repère par pur hasard ? Il était difficile de savoir si elle était celle qui l'avait suivi, finalement. « Should I call the police? » Elle peut le voir, Nina, que son sourire est amusé malgré le ton sérieux de sa voix affirmée.
Elle parle anglais, Nova est ravi. C’est un réel soulagement chaque fois qu’il converse avec elle, au vu de son coréen toujours pas vraiment au point. C’est mieux, toujours mieux, mais il est arrivé ici en partant d’un niveau zéro et les démarrages ont été difficiles, il s’en souvient bien. Il lui arrive encore de remplacer un mot par un autre et de devoir essuyer les moqueries ou les réactions gênées. Alors, ça ne fait que rajouter à la perfection de cette jeune femme. « I can’t really complain. » Il s'en sort. Mais une main tendue vient alors se présenter à lui. Main qu’il attrape sans hésiter pour se relever et arquer ensuite son dos légèrement meurtri par la chute. Aie, quand même. Il joue des omoplates pour faire craquer sa colonne vertébrale, appréciant rapidement le soulagement que la procédure lui apporte, puis plonge ses mains dans les poches de son pantalon en fixant Nina d’un regard inquisiteur.
Pourquoi tout le monde parle-t-il toujours de son bordel ? Il est bien son désordre, merde ! Il a toujours l'impression d'être le seul bordélique sur la planète. « You’re in no place to say such things anyway, considering you broke in my atelier and climbed a shelf full of things that could have hurt you to take something that doesn't belong to you. » Un de ses sourcils se lève pour appuyer ses dires. Elle aurait vraiment pu se faire mal. De plus, Nova ne peut s’empêcher de lui faire remarquer sa mauvaise conduite. Elle se prend pour un cambrioleur ou quoi ? Si c’était n’importe qui d’autre, il aurait déjà sorti les griffes. Mais bref, le hasard faisait très bien les choses, semblait-il. « It’s not messy, it is actually organized. » S’il n’était pas soucieux de l’image qu’il renvoie, il aurait volontiers prononcé ça sur un ton bien moins amical. Et puis, il dit vrai, c’est un bordel parfaitement organisé, il ne voit pas le problème. « So… You’re going to say you came here by accident? » Il décide de laisser Nina observer les lieux si ça lui chante, se déplaçant jusqu’à l’immense table qui lui sert de plan de travail, au milieu de la pièce, sur laquelle il place ses deux mains. Oserait-elle affirmer qu'elle est tombé sur son repère par pur hasard ? Il était difficile de savoir si elle était celle qui l'avait suivi, finalement. « Should I call the police? » Elle peut le voir, Nina, que son sourire est amusé malgré le ton sérieux de sa voix affirmée.
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Re: falling. ⊹ supernova | Dim 11 Fév - 15:56 Citer EditerSupprimer
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outer x ootd ⊹ Etait-ce une impression ou bien venait-il réellement de se passer ce qu’il venait de se passer ? De dos, Nina en profita pour tirer une moue dubitative, les sourcils légèrement froncés. Non, décidément, il n’avait pas profité de la présence de ses fesses sur son entrejambe pour accompagner leur départ d’un léger coup de bassin… Non, bien sûr. Alors la demoiselle préféra éloigner de son esprit ce petit détail, qu’elle balaya au même rythme que ses mains qui remettaient sa jupe en place. Il n’empêche qu’elle se demanda encore une nouvelle fois s’il ne flirtait pas encore avec elle, avec son accent qu’elle n’avouera jamais être à tomber par terre (hahaha elle en a des biens bonnes elle). Elle le regarda d’un air vaguement absent remettre ses vieux os en place, réprimant son envie de l’aider. Avec ses parents qui passaient des heures debout au restaurant, elle s’était un jour prise de passion pour l’acupuncture et avait pris l’initiative d’apprendre tout un tas de points d’énergie pour soulager les muscles douloureux. Voulait-elle faire ce plaisir à ce client inquisiteur ? Il lui fallait encore du temps pour décider.
Il fallait pourtant croire qu’elle allait être celle qui allait se faire punir, en même temps elle n’avait pas à rentrer chez les gens sans permission. Mais en même temps c’était de sa faute, il n’avait qu’à répondre aussi ! « I’m sorry. » La fierté n’avait pas de place dans les excuses et vu la grandeur de son tort, Nina ne ressentait pas de gêne particulière à dire pardon. Et, étranger ou pas, elle accompagna ses excuses d’une petite courbette, en bonne petite fille polie qu’elle était. Mais Nina étant Nina… L’histoire n’avait pas à s’arrêter là. « Don’t make such a fuss about it. It’s not like I came here undercover and ready to steal it and run away. » Elle roula des yeux, semblant sous entendre soudainement que c’était le jeune homme qui était en train d’abuser. Un peu sans gêne, cette Nina ? Il faut croire… Ca dépend pour quoi. Paradoxe parfois difficile à saisir, de voir comme les événements pouvaient parfois la laisser indifférente avant qu’un retournement de situation la concernant ne la plonge dans un océan de gêne. Mais que cela soit dans leur absence ou leur trop grande présence, la jeune femme savait garder la mainmise sur ses sentiments et émotions. « I guess ‘organized’ has some unexpected meaning I’ve never seen in any dictionary. Maybe you should lend me yours, so I can learn mmh. British? people point of view on common matters of this dumb world. » Ses mots s’accompagnaient d’un sourcil haussé et de bras croisés contre sa poitrine, adoucis par le léger sourire qui paraît ses lèvres. Avant qu’il ne fasse un ulcère devant elle parce qu’elle avait osé rentrer sans permission dans son antre ET qu’elle se permettait de juger son bazar, peut-être devrait-elle continuer sur cette route de non-permission pour s’excuser ? « Don’t be disappointed if I tell you that, yes, I came here by sheer coincidence. » Elle jeta un dernier regard à l’objet de ses désirs - le maillet voyons ! - avant de disparaître du regard du propriétaire des lieux en passant derrière une autre étagère pleine de bric-à-brac. Elle attrapa au passage un pinceau qu’elle regarda une micro-seconde avant de le reposer là où elle l’avait pris, avant de réapparaître de l’autre côté de l’étagère, derrière le propriétaire des lieux cette fois-ci. « Well, nothing comes for free in life. Don’t call the police and I’ll give you something in return. » Bien sûr qu’elle avait vu le sourire amusé qu’il lui offrait, mais Nina n'était pas rabat-joie. Pas toujours en tout cas.
Il fallait pourtant croire qu’elle allait être celle qui allait se faire punir, en même temps elle n’avait pas à rentrer chez les gens sans permission. Mais en même temps c’était de sa faute, il n’avait qu’à répondre aussi ! « I’m sorry. » La fierté n’avait pas de place dans les excuses et vu la grandeur de son tort, Nina ne ressentait pas de gêne particulière à dire pardon. Et, étranger ou pas, elle accompagna ses excuses d’une petite courbette, en bonne petite fille polie qu’elle était. Mais Nina étant Nina… L’histoire n’avait pas à s’arrêter là. « Don’t make such a fuss about it. It’s not like I came here undercover and ready to steal it and run away. » Elle roula des yeux, semblant sous entendre soudainement que c’était le jeune homme qui était en train d’abuser. Un peu sans gêne, cette Nina ? Il faut croire… Ca dépend pour quoi. Paradoxe parfois difficile à saisir, de voir comme les événements pouvaient parfois la laisser indifférente avant qu’un retournement de situation la concernant ne la plonge dans un océan de gêne. Mais que cela soit dans leur absence ou leur trop grande présence, la jeune femme savait garder la mainmise sur ses sentiments et émotions. « I guess ‘organized’ has some unexpected meaning I’ve never seen in any dictionary. Maybe you should lend me yours, so I can learn mmh. British? people point of view on common matters of this dumb world. » Ses mots s’accompagnaient d’un sourcil haussé et de bras croisés contre sa poitrine, adoucis par le léger sourire qui paraît ses lèvres. Avant qu’il ne fasse un ulcère devant elle parce qu’elle avait osé rentrer sans permission dans son antre ET qu’elle se permettait de juger son bazar, peut-être devrait-elle continuer sur cette route de non-permission pour s’excuser ? « Don’t be disappointed if I tell you that, yes, I came here by sheer coincidence. » Elle jeta un dernier regard à l’objet de ses désirs - le maillet voyons ! - avant de disparaître du regard du propriétaire des lieux en passant derrière une autre étagère pleine de bric-à-brac. Elle attrapa au passage un pinceau qu’elle regarda une micro-seconde avant de le reposer là où elle l’avait pris, avant de réapparaître de l’autre côté de l’étagère, derrière le propriétaire des lieux cette fois-ci. « Well, nothing comes for free in life. Don’t call the police and I’ll give you something in return. » Bien sûr qu’elle avait vu le sourire amusé qu’il lui offrait, mais Nina n'était pas rabat-joie. Pas toujours en tout cas.
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