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un peu de toi, un peu de moi & de poussière d'étoiles × kwon nayeon

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un peu de toi, un peu de moi & de poussière d'étoiles × kwon nayeon | Dim 3 Déc - 19:02
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La triste coupable & la pénible mélancolique
sixte & nayeon
Il y a des amitiés foudroyantes qui fondent les âmes d’un seul éclair – Sixte était à présent à l’hôpital depuis deux semaines. Ils refusaient de la faire sortir. Elle avait vaguement entendu les médecins dire qu’elle était trop « instable » pour la faire sortir maintenant, pendant que les pleurs de son frère Koh résonnait. Elle soupira, le cœur lourd. Son frère, son frère adoré pleurait. Ils étaient tous venus la voir, tous les jours. Nathy, Aaron, Côme, Zak et Koh. Tous ensembles. Leur père était venu avant, mais son travail lui prenait énormément de temps, mais il faisait toujours en sorte qu’elle reçoive un bouquet de fleurs. Elle se rappelait de la colère d’Aaron à son réveil, puis soudainement, il l’avait pris dans ses bras, berçant doucement son corps de poupée, caressant tendrement ses cheveux de la couleur du blé. Aaron…Elle soupira encore plus fortement, son cœur était brisé, c’était certain. Et elle avait sûrement brisé les leur. Aujourd’hui, personne n’était encore passé. Elle s’ennuyait. Elle n’avait pas le droit de se balader en dehors de l’hôpital, ni d’aller dans la cour toute seule. Elle n’avait pas le droit au téléphone non plus. Un énième soupir passa ses lèvres rosées. Ses frères, elle voulait simplement ses frères. Sans eux, elle suffoquait. Elle n’avait pas envie de lire le livre que Côme lui avait offert. Elle voulait juste sortir, ses frères autour d’elle. Incapable de rester plus longtemps dans cette chambre aux murs d’un blanc immaculé, elle enfila ses chaussons, puis sortit de la chambre, tirant derrière elle une perfusion. Elle ne savait pas trop où aller, mais elle marchait, semblant alors oublier un peu ce sentiment d’abandon qui l’étreignait. Droite, puis gauche, et encore à gauche. Elle arriva vers les urgences sans s’en rendre compte, et la vue du sang, et l’entente des cris de détresse lui donnèrent envie de pleurer, de crier, de fuir loin, aussi loin que possible. Elle voulait que Nathy la prenne dans ses bras, qu’Aaron fasse fuir ses peurs, que Côme lui caresse tendrement les cheveux, que Zak découpe ses fruits pendant que Koh faisait l’idiot pour la faire rire. Des larmes amères et salées se mirent à couler sur ses joues. Après avoir couru loin des urgences, sans se retourner, elle s’était trouvée dans un long couloir, elle ne connaissait pas le service où elle était. Mais le couloir était éclairé à l’aide de grandes baies vitrées laissant passer, à travers les carreaux soigneusement nettoyés, le soleil. Dehors, elle pouvait voir clairement la cour intérieure de l’hôpital. Elle s’asseyait sur l’un des fauteuils mis à disposition, ne quittant pas la cour intérieure des yeux. Un grand chêne trônait au milieu, abritant par son ombre plusieurs personnes. Un sourire fleurit sur ses lèvres, alors que ses joues étaient encore humides de larmes. Il y a quelques jours, Zacharie et Koh étaient venu la « kidnapper » comme ils aimaient le dire pour l’emmener sous le chêne. Zacharie lui avait caressée les cheveux tout l’après-midi et Koh avait raconté des contes de fées, fortement inspirés des nombreux souvenirs qu’ils partageaient tous les trois. Elle ferma les yeux, la mélancolie lui serrant le cœur, menaçant d’exploser son cœur d’un ouragan de larmes et de tristesse. Soudain, les bruits d’une conversation, et des brides de rires lui parvinrent. Elle se tourna alors pour voir une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge et un jeune garçon. Ils se ressemblaient beaucoup. Le garçon était assis dans un fauteuil roulant, tandis que la jeune fille le poussait. Et malgré son rire, le regard de la jeune fille semblait ombrageux. Puis, soudainement, Sixte se rendit compte qu’elle était perdue. Elle n’était pas dans son service et elle ne savait pas où elle était. Et si ses frères venaient et qu’elle n’était pas là ? Un frisson lui parcouru le dos, voir les nouveaux arrivants rirent ensemble lui avait donné la violente envie de voir ses frères, immédiatement. Une moue se dessina sur son visage. Devait-elle aller leur demander ? Elle n’était pas sûre de pouvoir les déranger, ils semblaient dans une bulle, et la culpabilité de la briser, elle savait qu’elle ne pourrait certainement pas la supporter.

electric bird.
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Re: un peu de toi, un peu de moi & de poussière d'étoiles × kwon nayeon | Mer 6 Déc - 17:06
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La triste coupable & la pénible mélancolique
sixte & nayeon
Il y a des amitiés foudroyantes qui fondent les âmes d’un seul éclair – OOTD ✧ Bien qu'habituée à se rendre à l'hôpital pour accompagner Tae In, la jeune Kwon avait toujours un pincement au cœur lorsque son frère lui demandait de l'accompagner, lorsqu'ils se rappelaient le rendez-vous, lorsqu'ils se préparaient, et encore plus lorsqu'elle mettait enfin les pieds dans l'établissement. Ne vous y trompez pas, globalement, Tae In allait bien. Il avait juste quelques défauts de fabrication comme ils disaient tous, des défauts de fabrication comme Ae Yeon aussi. Mais malgré ça, Na Yeon avait toujours du mal lorsqu'elle accompagnait Tae In, parce que finalement, elle avait juste gagné à la roulette russe qu'avait été leur naissance. C'était injuste en somme. Mais elle n'était pas la plus à plaindre, alors pourquoi complexer avec tout ça hein ? Si elle faisait la tête, un de ses frères serait là pour se moquer, pour l'énerver, la titiller mais au final lui changer les idées de ce qui la pesait. Ça fonctionnait toujours comme ça entre eux. Alors lorsqu'ils entrèrent dans l'établissement, Na Yeon était fidèle à elle-même, elle râlait par principe, ronchonnait et plaisantait avec Tae In qui allait subir une de ses énièmes séances de kiné dans l'espoir de le soulager et de l'aider un peu. En l'emmenant à la salle habituelle, Na Yeon ne prêta pas attention à cette jeune occidentale à l'air perdu. Elle se contenta de pousser le fauteuil de Tae In (qui n'en avait pas besoin d'ailleurs, il avait juste fait semblant d'être fatigué pour que sa sœur bosse un peu à sa place), et passa devant elle, sans même un regard. « Si tu arrêtes pas j'te pousse du haut des escaliers Tae ! » Comme si elle en était capable, enfin, avec Tae In.  Un peu dans leur monde, comme toujours lorsque les quadruplés étaient ensemble (même sans être au complet), ils ignoraient ce qui les entourait. Na Yeon avait toujours eu l'impression que c'était un peu « eux contre le reste du monde », mais ça venait peut-être du fait que leurs caractères les opposaient souvent aux gens. Elle poussa son frère jusque sa salle, et elle demanda à la kiné de ne pas épargner Tae In, parce qu'i méritait bien une bonne leçon. Tae In avait répondu qu'elle devrait avoir un peu plus de compassion pour un handicapé (il ne se désignait jamais comme tel, sauf pour en abuser comme à cet instant). En lui adressant sa fameuse « bitch face » habituelle, elle lui avait rétorqué que c'était lui son handicap à elle, et ils s'étaient marrés avant que la porte se referme laissant Na Yeon désœuvrée pendant une bonne heure. Son sourire retomba immédiatement, dès que la porte fût close, et elle fît demi-tour pour se balader dans le couloir. Peut-être s'arrêterait-elle à la machine à café, est-ce qu'elle en prenait un pour Ha Jin aussi ? Mais en repassant dans cette artère de l'hôpital, elle revit l'occidentale qu'elle avait aperçu sans réellement voir un peu plus tôt. Elle avait l'air perdu... Presque désemparée même. En l'observant bien, Na Yeon remarqua qu'elle avait l'air d'avoir pleuré aussi. Elle hésita un instant : passer son chemin comme elle le ferait en temps normal, ou s'arrêter ? Habituellement, elle l'aurait ignoré, se disant que tout ça ne la regardait pas, que ce n'était pas son problème. Allez savoir pourquoi, cette fois, elle ne passa pas devant elle en prétendant n'avoir rien vu. Peut-être que quelque chose dans son regard lui avait rappelé une émotion qu'elle connaissait bien... « Ça va ? » Elle s'était approchée avec prudence, comme on le ferait avec un animal. Comme d'habitude, le visage de Na Yeon n'était pas franchement doux ou avenant, mais son ton se voulait amical, du moins elle espérait. « Tu veux que j'appelle quelqu'un ? » Est-ce que cette personne parlait coréen d'ailleurs ? Jugeant qu'elles avaient à peu près le même âge, Na Yeon s'était permise de la tutoyer. Mais maintenant qu'elle était face à cette jeune fille, elle se demandait si c'était une bonne idée de se mêler de ce qui ne la regardait pas.
electric bird.

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