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MIHYUN ♡

« Effectivement t'as pas choisi le meilleur moment, ouais. » Au moins c'est clair, c'est réglé, vous allez définitivement parler de cette histoire toute la soirée. Or toi, tu en as pas envie. C'est vrai quoi, ça s'est passé il y a deux ans en plus de ça, elle ne devrait pas en faire toute une montagne. Alors tu baisses très vite les bras pour répondre à ses questions, parce que oui, tu vas lui répondre et sans lui mentir. Ça te ressemble pas de mentir, bien au contraire, tu es franc... Un peu trop même, que c'en devient très souvent un défaut. Tu lui balances certaines choses sans réellement peser tes mots, le voilà le problème, tu aurais pu trouver un autre moyen de lui annoncer ça mais pour toi, il n'y a pas 36 façons de dire ce genre de choses. « Arrête de souffler s'te plait, tu réagirais comment toi si tu passais la soirée en compagnie d’un mec avec qui j’ai couché? » Putain, non mais là faut que tu prennes sur toi et vraiment. Parce qu'en plus tu sais qu'elle a raison, tu as beau être impulsif et très peu lucide dans ce genre de moment, tu n'ajoutes rien. Non, tu n'aurais pas laissé cette histoire couler toi non plus, on pourrait croire que tu ne te mets pas à sa place et pourtant si, du moins, c'est ce que tu penses. Mais tu n'as pas envie de remuer toute cette histoire plus longtemps, et puis soyons honnête, à quoi ça sert? C'est fait c'est fait maintenant, c'était bien avant que tu rencontres Mia, en plus de ça. Alors oui, tu veux bâcler cette histoire au plus vite sans prendre en compte quelque chose de très important: tu ne lui avais pas encore annoncé le pire, parce que oui, c'est fait maintenant. Tu le vois à son visage qui se crispe à nouveau, à ses mains qui se resserre autour du lavabo, ses sourcils froncés et sa mâchoire tout aussi serrée elle aussi. Tu vas prendre cher, là.

Elle ne te quitte pas du regard et encore une fois, si elle avait des armes à la place des yeux et si, par chance, tu avais évité les premières balles, là, cette fois tu serais officiellement et définitivement mort. « Ya écrit quoi là? Conne de service? » Tu fermes les yeux un court instant, tu tentes de te canaliser parce que tu sais que ce n'est que le début, que tu risques de prendre tarif. « Donc. Je récapitule, parce que j’ai l’impression de nager en plein délire là. Je te demande si c’était un coup d'un soir et là tu me réponds… » Oh non pitié, tu vas devoir affronter une crise bien plus importante que tu ne l'avais pensé, elle se met alors à t'imiter grossièrement, en colère comme jamais. Elle finit (du moins, sa petite imitation parce que quelque chose te dit qu'elle est loin d'avoir terminé) en tapant de son poing sur le meuble. « MAIS TU TE L'ES TAPÉE 3 FOIS! 3 FOIS, C'ÉTAIT TA MEUF EN FAIT, HEIN? Et la troisième fois, vous étiez tout à fait conscients donc, c'est ça?! Prends moi bien pour une conne, vas-y! » Ok alors ça, tu dois bien l'avouer, ton argument ne tenait vraiment pas la route. « Mais tu vas arrêter de gueuler ?! » Oh, ça te va bien à toi de dire ça, mais bon, c'est ta manière à toi de lui demander de se calmer. Parce que là, ça sert strictement à rien. « Mais quel genre de connard t’es au juste?!? Tu me mens maintenant??? » Ton visage se vide de toute expression, pourtant, tu en ressens des choses actuellement. Non là, t'es surtout surpris que ça aille si loin, quand même. Tellement que tu n'as même pas le temps de réagir qu'elle passe à côté de toi, te bousculant l'épaule. « Tu me dégoutes. » Ok c'est bon, là c'est trop, ça va trop loin pour une histoire aussi débile. Sans déconner. « JE TE MENS ?! » répètes-tu, indigné, avant de te mettre à la suivre. Sérieusement, en quoi tu viens de lui mentir là ? « OK BON ! C'était un coup de trois soirs, pardon, JOUONS SUR LES MOTS. » reprends-tu, un brin ironique parce que non, t'as pas envie de jouer sur les mots là. « Si j'avais l'intention de te mentir je t'aurais rien dit ! » Tu hausses le ton, tu commences à perdre le contrôle et là, c'est ton impulsivité qui prend place. Tu la suis alors jusqu'au salon. « Attends attends. Ya un truc qui me revient là. » Super, qu'est-ce que t'as encore fait? Qu'est-ce qu'elle va te reprocher cette fois? « Tu fais le mec soulé et tout. TU TE MOQUES DE MOI?! T'INSINUES QUE JE TE PRENDS LA TÊTE POUR RIEN EN FAIT? » À nouveau, tu fermes les yeux un court instant. Tu n'essayes même pas de te canaliser pourtant, là, tu sais clairement que c'est inutile mais... Sérieusement ?! T'as l'impression de nager en plein délire. « OUI! » Tu la fixes à nouveau. Ah bah, ça ne risque pas d'arranger les choses mais là, tu te sens saisies. « Tu me casses les couilles pour une histoire de merde là! J'ai couché avec elle, OUI, mais voilà, C'EST TOUT! » Quand tu vois les conséquences que c'est en train de prendre, c'est encore pire. « Je te signale que j’ai passé la soirée avec elle. A jouer la gentille copine, sans même savoir ce qui s’est passé entre vous, J’AI PASSÉ POUR UNE CONNE. ET SI JE T’EN PARLAIS PAS CE SOIR, TU M’EN AURAIS JAMAIS PARLÉ, ALORS NE PRENDS PAS TES AIRS HAUTAINS, D’ACCORD!?? » Tu serres les dents, le pire dans cette histoire? Tu risques de parler dans le vent, tu n'es même pas sûr qu'elle saura t'écouter puisque ce qui l'a dérange clairement, c'est que tu aies couchés avec Haru, et trois fois. Mais qu'est-ce que tu peux bien y faire hein? C'est fait, encore une fois. « Tu sais quoi? J'vais rentrer chez moi. Ça sera mieux. » Tu passes rapidement une main sur ton front, tu nages définitivement en plein délire, et putain, t'es au bord de l'explosion. « PUTAIN MIA! » Tu te mets à crier, parce que là, tu perds totalement les pédales, t'as l'impression de parler dans le vent. C'est un réflexe débile mais t'aimerais au moins qu'elle t'écoute. Pourquoi faire? T'es tellement énervé que tu ne parviendrais même pas à arranger les choses. « MAINTENANT, MON TOUR! Je récapitule. » reprends-tu, toujours aussi colérique, frustré, et.. Impulsif. « Là, t'es en train de me piquer une crise pour une fille à qui je parle même plus tout ça parce qu'on a couché ensemble y'a deux ans de ça, non mais arrête tes conneries là! » Toi qui voulait passer une bonne soirée avec Mia, c'est loupé. Tu n'es pas encore assez lucide pour le comprendre mais bien-sûr que tu parviendras à la comprendre, non seulement parce que tu n'aurais pas réagi d'une bonne manière si les situations étaient inversées mais aussi parce que tu peux comprendre qu'elle le prenne autant à cœur après avoir passé la soirée avec elle, mais là, t'es bien trop énervé pour y penser. « C'est du passé, Mia. DU PASSÉ. Qu'est-ce que tu voulais, HEIN?! Que je fasse les présentations sur place? Que je te le dise tout de suite? » Tu te mets en situation, un peu trop énervé pour jouer correctement mais ce n'est pas comme si c'était le plus important. « Salut Haru, je te présente Mia, ma petite-amie. Mia, je te présente Haru, une amie à qui je ne parle presque plus parce qu'on a couché ensemble. Allez, démarrons la soirée! » Tu abandonnes cette attitude d'acteur bidon pour reprendre plus sérieusement. « C'EST. PAS. IMPORTANT. D'ACCORD? » Oui d'ailleurs, tu lui réponds ainsi à sa question. « C'était pas ma meuf! On est pas sortis ensemble! » Et ouais mais là, tu vas finir par devenir fou, mais réellement. « Et toi là, t'es en train de me péter une crise pour une baise sans importance? » Du moins, la seule importance que ç'a c'est que ça a détruit votre amitié. Vous n'étiez pas ensemble, et encore une fois, si c'était à refaire, vous le referez certainement pas. « Et puis maintenant tu veux te casser?! » Non, ça te plaît pas ça non plus, bien que vous risquiez de passer la soirée à vous gueuler dessus. Ouais, c'est peut-être pas plus mal mais toi, ça t'énerve encore plus. Ça t'énerve parce que tu voulais passer la soirée avec elle. « PUTAIN! Je voulais passer la soirée avec toi, je pensais pas que t'allais en faire tout un drame! » Tu baisses les bras, c'est bon. Tu baisses alors d'un ton, gardant tout de même cet air colérique. « Et puis tu sais quoi, si tu veux partir, vas-y. » Du Taehyun tout craché, ça. « Nique notre soirée jusqu'au bout, je t'en prie. » Putain, ça t'énerve encore plus de le dire, tiens. T'espères vraiment qu'elle ne va pas partir mais tu ne sais pas comment cette soirée va se terminer, vous êtes, disons-le, tous les deux beaucoup trop énervés.

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MIHYUN ♡

Ok, là, elle l’a mis en colère. Il commence à gueuler aussi et semble-t-il que le « tu me mens » l’a fait sortir de ses gonds. Pourtant, ils ont tout du couple solide. Leur passé, déjà. Et la confiance. Il n’y a, normalement, aucun secret entre eux mais d’un côté, Mia a la vague impression qu’ils ne connaissent pas encore tout de leurs vies, et ça, ça lui vient soudainement pendant cette dispute. Elle se rend compte que si elle veut un couple encore plus solide qu’il ne l’est déjà ils vont devoir s’ouvrir, se confier, se révéler. Se parler des sujets les plus sensibles, faire preuve de courage et là dedans, ils sont tous les deux en tort. Mais cette histoire… Comment a-t-elle pu prendre une telle ampleur? Mia se rend compte qu’elle est allée loin au moment où elle attrape son sac et que Taehyun prend la parole cette fois.  « MAINTENANT, MON TOUR! Je récapitule. » Elle ne partira pas tout de suite, elle va l’écouter s’expliquer, si l’impulsivité n’a pas pris le dessus encore mais ça semble mal parti. « Là, t'es en train de me piquer une crise pour une fille à qui je parle même plus tout ça parce qu'on a couché ensemble y'a deux ans de ça, non mais arrête tes conneries là! » Elle se mord la lèvre: ils ne se comprennent pas. Quelle tristesse, elle a peur tout d’un coup. Est-ce que ça veut dire qu’il n’est peut-être pas l’homme de sa vie? Celui qu’elle épousera? Celui avec qui elle fondera une famille? Elle aurait aimé qu’il fasse des efforts de compréhension mais bien sûr, il n’en fait pas, parce qu’elle l’a brusqué et parce qu’il est aveuglé par sa colère. Ils sont mal barrés. « C'est du passé, Mia. DU PASSÉ. Qu'est-ce que tu voulais, HEIN?! Que je fasse les présentations sur place? Que je te le dise tout de suite? » Ses sourcils se froncent une nouvelle fois, elle est embêtée parce qu’elle doit admettre qu’il a raison sur ce coup là, et son imitation de la scène pourrait presque la faire rire si elle n’avait pas le coeur en colère et peiné. « C'EST. PAS. IMPORTANT. D'ACCORD? » Elle baisse le regard un moment, un peu brusquée par ses cris. Ça lui rappelle de mauvais souvenirs. « C'était pas ma meuf! On est pas sortis ensemble! » Ah ben voilà une bonne réponse rassurante mais c’est peut-être trop tard. « Et toi là, t'es en train de me péter une crise pour une baise sans importance? » Elle redresse son regard vers lui mais il n’a pas changé, il est toujours aussi coléreux pour le jeune homme. La seule différence, c’est que maintenant, elle est silencieuse et ce n’est peut-être pas mieux, parce que du coup, il ne sait pas ce qu’elle pense et elle n’a pas envie de lui répondre. Elle n’a pas envie de jeter de l’huile sur le feu, ils ont déjà bien assez gâché leur soirée comme ça. « Et puis maintenant tu veux te casser?! » Il arrive à la faire se sentir coupable mais elle a une fierté de plomb, elle ne va pas revenir sur sa décision. Elle est prise, elle va partir et rentrer dormir chez elle. Enfin, elle pense être certaine de ce qu’elle veut mais comme d’habitude, elle se rappelle qu’elle n’a que 22 ans et qu’elle est encore une gamine sur les bords. Une gamine qui a la chance d’avoir rencontré un jeune homme de 3 ans de plus qu’elle, mature et responsable. Elle ne le mérite pas. Elle relève les yeux pour le regarder à nouveau, elle l’écoute s’énerver mais la seule chose à laquelle elle pense, c’est combien elle l’aime. Combien elle en est folle. Ce qu’elle pourrait faire pour lui s’il venait à l’appeler en pleine nuit parce qu’il a besoin d’elle. Elle ne voit pas de limites à l’amour qu’elle lui porte, si bien que ça prend des proportions inattendues, comme la dispute de ce soir. Elle l’aime à un point où elle refuse quelconque aventure qu’il ait eu avant elle. Ça devient grave. Elle doit partir, elle doit prendre du recul, réfléchir à son comportement.

- Et puis tu sais quoi, si tu veux partir, vas-y. » Mia reprend ses esprits, elle secoue légèrement la tête et se repasse les dernières paroles qu’il a employé. « Nique notre soirée jusqu'au bout, je t'en prie. » ses yeux foncés dérivent, ils se posent sur son sac qu’elle a encore à la main. Est-ce qu’elle part vraiment? Est-ce qu’elle essaye d’arranger les choses? Non, elle a vraiment besoin de prendre l’air et de réfléchir à tout ça, de s’aérer l’esprit encombré de pensées négatives. Elle a niqué leur soirée c’est vrai, c’est déjà fait, alors autant le faire complètement comme il le dit. Elle s’en veut mais elle ne va pas reculer maintenant, il faudrait quelque chose de puissant pour l’arrêter. Elle met son sac sur l’épaule et pousse un soupir, se tournant vers la porte. Elle tourne légèrement le visage vers son petit-ami. « Oui... Je vais y aller. » Ouais, il le faut, c’est urgent. Tu lui fais ressentir des choses qu’elle a jamais ressenties avant, ça lui fait peur. Elle n’a jamais été jalouse à ce point, possessive au point de devenir une hystérique comme elle vient de le faire. C’est sûr, c’est l’amour pur et fou mais ç’a tendance à l’impressionner, l’effrayer parfois. Alors elle fuit. Elle prend la porte et la claque derrière elle. Elle te laisse seule, comme un con. Et si tu savais comme elle s’en veut déjà.

L’ascenseur est déjà là. Elle monte dedans et alors que les portes se referment, les yeux de Mia se ferment, par dépit. Elle est partie. Elle est réellement partie. Elle a pris cette porte et c’est automatique: son corps appelle celui de son double, de son âme soeur. Il lui manque déjà, c’est impossible pour elle de rester loin de lui, encore moins lorsqu’ils sont censés être ensemble et ça lui fait mal au coeur. Elle a envie de remonter, elle a envie d’entrer dans l’appartement et de lui demander pardon un milliard de fois mais elle a cette fierté implacable qui l’empêche de le faire. L’ascenseur arrive en bas, Mia en sort et pousse la porte du bâtiment pour se retrouver dehors, à l’air frais. Aussitôt, un frisson parcourt son corps entier, pas étonnant, elle n’est pas beaucoup couverte mais au moins, ça lui fait du bien au cerveau qui a surchauffé avec cette dispute. Et puis, comme prévu, ça lui permet aussi d’être au calme, de réfléchir. Elle s’appuie contre la porte d’entrée principale du bâtiment, avant de fermer les yeux à nouveau. Mia revoit cette scène, les paroles qu’ils ont échangé et elle essaye de trouver des failles pour lui prouver que c’est lui qui est en tort dans cette histoire, et pas elle. Sauf qu’elle a bien peur de reconnaître qu’elle a beaucoup plus de torts que lui pour cette fois, et alors elle est partagée entre l’idée de garder sa fierté et de réellement rentrer chez elle, ou remonter, le retrouver, essayer de recoller les morceaux.

Ce serait bien la première fois qu’elle fait ça.


Mais elle est amoureuse folle. Elle a besoin de savoir qu’elle est la seule et l’unique dans sa vie, qu’elle a écrasé toutes les autres en une seule fois et qu’il lui appartient corps et âme. Elle serre le poing, elle comprend d’où vient cette crise. C’est de la jalousie, certes, mais c’est maladif. C’est poussé. Et c’est de sa faute. Elle comprend qu’elle a énormément d’efforts à faire s’ils veulent continuer ensemble et elle, c’est ce qu’elle veut, plus que tout. C’est pourquoi après avoir passé quelques minutes dans le froid, elle finit par faire demi-tour, entrer à nouveau dans l’immeuble pour prendre l’ascenseur et retourner à la porte de son appartement. Ça, c’est Mia. Une crise pour de la merde et après, elle revient, la queue entre les jambes.

Elle ouvre la porte de l’appartement; Taehyun est toujours là, dans le salon. Aussitôt, Mia ressent cette culpabilité qui la fait appuyer son coude dans l’encadrement de la porte, pour venir poser sa tête sur son poing le temps de dévisager Taehyun. Elle pivote son visage, le fuyant du regard. Ses lèvres se retrouvent appuyées sur son poing et elle ferme les yeux, elle essaye de rassembler toutes ces pensées, de dégager les mauvaises, de faire du tri dans tout ça. « Pardon. » c’est la première chose qu’elle parvient à souffler, les nerfs sont à vif. « C’est… » Elle déglutit, retire ses lèvres de son poing, à la recherche de ses mots alors que ses yeux s’ouvrent. « C’est… C’est cet amour là. Que j’te porte. » Elle retire son coude et finit par s’appuyer contre la porte. « Il est trop puissant. J’ai jamais ressenti ça avant. J’suis désolée… Ça me déstabilise complètement. » Elle baisse le regard, intimidée, honteuse mais au moins là, tout ce qu’elle dit est vrai. Et elle espère qu’il croit en ces paroles, parce qu’elles viennent tout droit de son coeur. Elle relève la tête pour le regarder, elle ne fuit pas cette fois, ils échangent un regard qui en dit long, puis elle se décide enfin à quitter cette porte pour marcher doucement jusqu’à lui. Un poil hésitante c’est vrai, mais elle le fait quand même, parce qu’elle en a besoin. Et une fois à une distance raisonnable, elle lève les yeux pour les plonger dans ceux du jeune homme. Le souffle coupé à nouveau par toutes ces sensations mélangées, mais l’amour furieux prend toujours le dessus. Et alors qu’elle s’approche dangereusement encore de lui et de son visage, et donc de ses lèvres, elle vient lui glisser: « Tu m’appartiens… » d’une voix douce et sensuelle. Ça ressemblerait presque à une question, du moins, une attente de confirmation de la part du jeune homme. « Tu m’appartiens. » reprend-elle, d’un ton plus assuré cependant, avant d’agripper la nuque du jeune homme sans même qu’il ait le temps de réagir, pour venir planter ses lèvres sur les siennes, pour un baiser fougueux qu’elle ne lui avait encore jamais donné jusqu’à maintenant.

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MIHYUN ♡

T'es un peu un calvaire pendant les disputes, parce que c'est simple, quand tu t'engueules avec quelqu'un, ça réunit tous tes défauts: commençons par ton impulsivité. toi, tu pars au quart de tour, tu as le sang chaud, t'aimes encore moins lorsque tu te sens saisies comme ça. Il y a aussi tes soucis de colère, tu vis en étant colère, tu as des difficultés à ne pas la laisser parler à ta place, tu as toujours été en colère. Peu importe ce qu'il se passe, quand ça se passe, tu ressens toujours cette rage en toi. Tu as longuement vécu avec elle, encore à l'heure d'aujourd'hui mais malheureusement, parfois, tu n'arrives toujours pas à la dompter. Autre souci, ton incapacité à rassurer l'autre. C'est vrai qu'avec tout ça, tu n'as pas cherché à la rassurer, tu exploses, tu laisses tes paroles débiter sans avoir un quelconque contrôle sur tes mots, peut-être que parfois, tu y vas un peu fort. Un vrai chien enragé. Là, tu as l'impression que Mia vient brusquement de te sauter à la gorge et de te mordre sans raison,  enfin si, Haru mais... Putain, c'était du passé. Il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire, mêlée à ça la frustration. Frustration quand tu comprends que tu ne pourras pas profiter de ta soirée avec ta petite-amie, frustration quand tu te rends compte que c'est une grosse dispute qui éclate, une dispute que tu n'avais pas envie d'avoir. Alors ouais, tu gueules, parce qu'en plus de ça t'es un râleur, tu te mets à gueuler aussi fort qu'elle parce que tout ça t'énerve, tu voulais pas en arriver là surtout que tu restes convaincu: ce n'est pas important, pas de quoi en déclencher une dispute aussi violente. Bon oui, d'accord, tu la comprends dans un sens, ça ne t'aurait pas plus à toi non plus et ça t'en as conscience mais là, tu ne comprends pas. Pourquoi de telles proportions pour une histoire de coucherie qui date d'il y a deux ans ? Tu ne connaissais même pas Mia, alors oui, tu savais qu'elle n'allait pas le prendre de la meilleure des façons mais là, ça dépasse tout ce que  tu t'imaginais. Et tu es tellement porté par cet élan de frustration, d'incompréhension et de colère, que tu finis par lui donner raison : si elle souhaite partir, tu ne la retiendras pas. Si tu as envie qu'elle parte? Bien-sûr que non, tu viens de le lui dire à l'instant, tu voulais passer et profiter de la soirée avec elle mais tu ne veux plus te disputer comme ça, et peut-être qu'elle a réellement besoin d'être seule. Tu es tout de même bien placé pour savoir que dans ce cas-là, tu n'aimerais pas qu'on te retienne. Alors oui, ta frustration s'accroît davantage surtout lorsqu'elle reprend enfin la parole. « Oui... Je vais y aller. » Tu ne la quittes pas des yeux, tu ne dis plus rien, tu te montres tout aussi silencieux qu'elle ces dernières minutes parce que silencieusement, tu espérais qu'elle revienne sur ses paroles, qu'elle change d'avis. Tu laisses ou du moins, tu tentes de laisser ta colère redescendre mais là, ça te pince le cœur. Ça te pince le cœur de savoir qu'elle partira, qu'elle te laissera ici, seul. Que votre soirée est définitivement gâchée.

T'es paralysé, tu ne bouges même pas même lorsqu'elle prend la route, qu'elle se dirige vers la porte. Tu profites simplement d'être hors de son champ de vision pour fermer les yeux, laissant échapper un soupir et là, tu entends la porte claquer. Tu restes quelques secondes, appuyant la paume de ta main contre le mur à tes côtés. Ça, avant que ton poing se referme, et tu viens taper dans le mur, d'une certaine puissance mais pas trop non plus, t'espères sans doute naïvement que ça t'aidera à évacuer un peu de ces sensations nocifs. « Merde! » Et tu te diriges vivement vers ton canapé, tu te laisses tomber sur ce dernier, penchant ta tête en arrière. Tu tentes de te répéter que vous séparer pour ce soir était sans doute le mieux à faire mais tu as un goût amer coincé dans la gorge. Tu te connais assez pour savoir que tu n'es pas le type le plus rassurant ni le plus calme de toute la planète, peut-être que... Oui, peut-être que t'y es allé un peu trop fort. Tu penses encore qu'il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire, certes, mais tu aurais pu prendre les choses différemment. Peut-être même que si tu n'étais pas si Taehyun, tu aurais pu calmer la situation. Quoi qu'il en soit, c'est trop tard. Et ça t'emmerde, ça t'emmerde beaucoup parce qu'il s'agit de Mia. Tu ne sais même pas ce que tu dois penser, là. T'es simplement encore en colère, sous pression et frustré de tout ce qu'il vient de se passer. Mais qu'est-ce que tu peux bien faire? Tu ne peux rien faire le temps qu'elle n'ait pas digéré cette histoire et toi, le temps que  tu te calmes. T'es déjà très peu doué -ce qui ne fait pas de toi le plus parfait des petits amis, en soit- mais encore moins quand t'es dans cet état.

Alors après un instant, tu finis par te lever vivement du canapé. Tu ne pourras pas rester à rien foutre, il faut que tu t'occupes les mains, que tu t'occupes l'esprit, que tu parviennes à penser à autre chose le temps pour toi de te calmer. Alors tu fais le tour du canapé, venant te saisir brusquement de trois vestes qui traînent sur le dossier de ce dernier, tu te retiens bien de râler dans ta barbe, qu'encore une fois, le porte-manteau n'est pas là pour faire joli mais tu te retiens. Tu dois te calmer, penser à autre chose, c'est ce que tu te répètes. Alors après avoir saisie les trois vestes, tu te tournes, t'apprêtant à te diriger dans l'entrée mais là, la porte de ton appartement s'ouvre. Mia. C'est étrange ce que tu ressens mais oui, tu te sens soulagé. Rien n'est réglé, vous ne vous êtes même pas encore expliqué mais elle est revenue, elle n'est pas définitivement partie. Tu ne peux détacher ton regard du sien même si elle te fuit du regard, toi, tu ne lâches pas. Tu restes silencieux, gardant toutes tes pensées pour toi, comme à ton habitude. Les nerfs sont encore à vifs, tu te sens encore énervé malgré tout, ces montées en pression... Tu ne les supportes jamais. « Pardon. » Tu ne dis rien, tu ne la quittes pas du regard. Tu ne rêves pas là, elle et vraiment revenue pour s'excuser. « C’est… C’est cet amour là. Que j’te porte. » Ton cœur précédemment piqué reprend un nouveau souffle. Ouais, une de ces sensations que tu ne connaissais pas, que tu n'as jamais connu et que tu n'aurais jamais pû connaître si tu ne l'avais pas rencontré, elle. Comment peut-elle être jalouse après ça? Pour une histoire du passé? Mais oui, entendre ces mots te font du bien. « Il est trop puissant. J’ai jamais ressenti ça avant. J’suis désolée… Ça me déstabilise complètement. » Et lui Mia, et lui? Ne crois-tu pas que ça le déstabilise? Qu'il ait remis son comportement et son attitude en question pour la première fois de sa vie quelques secondes après une dispute? Que ça l'a déchiré de s'imaginer passer la soirée sans toi, loin de toi? Tu veux une autre preuve encore? Tu t'approches de lui, là, et à chaque pas que tu fais, c'est une partie de sa carapace qui s'effondre. Sa kryptonite.

Pourtant non, tu ne la quittes pas du regard, tu ne l'as pas encore fait jusqu'à présent. Une fois assez proche de toi, Mia relève son regard pour le planter dans le tien. Peut-être y cherche t-elle des réponses mais tu es déjà certain qu'elle ait pu y voir du soulagement depuis qu'elle a repassé le seuil de cette porte. Tu sens son souffle te caresser les lèvres, son visage s'étant dangereusement rapproché du tien. « Tu m’appartiens… » le ton qu'elle emploie te fait frisonner. Elle a du pouvoir sur toi, Mia, ce n'est pas nouveau. Et même dans ce genre de moment où tu sens ton corps bouillonné encore de colère. « Tu m’appartiens. » Ton regard navigue entre ses lèvres et ses yeux. Ce n'est pas une question qu'elle te pose là, c'est une affirmation, comme si tu n'avais pas ton mot à dire. Parce que oui, tu es à elle tout comme elle est à toi, c'est pour ça aussi que tu n'as pas compris sa réaction. C'était du passé, tu ne veux nullement parler du passé avec Mia, tu veux parler futur, projets. C'est avec elle que tu comptes faire ta vie, alors pourquoi reparler de tes précédentes conquêtes? Ce n'est pas avec elles que tu feras ta vie, loin de là. Pourquoi vous disputez pour ça? Parce que oui, tu le sais, tu as besoin de parler, mais même si elle est revenue, ce n'est sans doute pas une bonne idée. Pourquoi ? Parce qu'elle parvient à te faire ressentir des choses qui te coupent toute envie de discuter, surtout lorsqu'elle vient se saisir de ta nuque pour t'offrir un baiser des plus fougueux, un baiser qu'elle ne t'avait encore jamais offert jusqu'à présent. Alors oui, au début, tu la laisses faire. Tu la laisses t'embrasser, tu la laisses lui montrer que tu lui appartiens. Tu as été peut-être incapable de la rassurer avec des mots, alors tu trouves d'autres moyens, tes mains maintenant encore ces vestes viennent entourées sa taille et doucement, tu commences à lui rendre le baiser, plus fougueux encore, qui parle de lui-même lui aussi. Un baiser qu'on offre qu'à la femme dont on est amoureux. Il devient de plus en plus affamé, sans doute dû à la frustration qu'elle t'a fait ressentir mais aussi... Oui, à cette pensée qui te vient, cette colère qui bouillonne encore tout au fond de tes veines. Quoi de mieux pour la rassurer que de lui montrer que tu lui appartiens ? Quoi de mieux pour toi d'évacuer tout ça? Vous ne pourrez pas discuter avant, tu es encore une pile électrique mais tu sais exactement comment régler ce problème.

Alors quand tu sens cette frustration explosée, tu lâches brusquement les vestes qui s'écrasent au sol, tu les jettes même avant de te mettre à marcher sans interrompre le baiser, la faisant ainsi reculer jusqu'au couloir. Tu continues de marcher, tes pas se font assurés, t'es sûr de ce que tu veux là. Tu la veux elle, comme tu l'as toujours voulu. Lui montrer que tu lui appartiens, que cette dispute était inutile, mais qu'elle t'appartient elle aussi. Alors entre deux baisers fougueux, vos lèvres ne se quittant pas, tu lui souffles un « Prouve le. » d'une voix rauque et plus chaude que jamais. Oui, qu'elle le fasse. Ses derniers propos avaient l'air plus qu'assurés, tu sais qu'elle le saura tout autant et c'est ça que tu veux, tu veux qu'elle te le montre. Tes pas se stoppent quand le mur derrière elle vient taper contre son dos, tu colles ton corps contre le sien, tes mains viennent même agripper sa mâchoire pour lui lever le menton davantage rendant alors le baiser encore plus langoureux et fougueux qu'il ne l'était déjà. Là, oui, tu as ce doux sentiment qu'elle t'appartient, tu sais que c'est le cas, mais tu aimes encore plus ce que tu ressens à cet instant. Tu sais aussi comment tu vas décharger ces sensations nocifs que tu ressens, cette colère, cette frustration. Le baiser qu'elle t'a offert et ces mots t'ont mis sur la voie. Tes lèvres finissent par quitter les siennes, tu te penches, venant déposer des baisers enflammés dans son cou alors qu'elle se tient toujours là, entre ton corps et ce mur. Tu sens tes muscles se contracter, cette frustration prête à éclater parce que oui, tes nerfs sont encore à vifs, tu te sens toujours aussi brusqué par ce qu'il vient de passer et ça se voit à ton attitude mais t'as plus envie d'en parler pour le moment t'as plus envie d'en discuter et encore moins pour créer une nouvelle dispute, tu veux évacuer tout ça, lui prouvant qu'elle a définitivement raison.

Que tu lui appartiens, que tu lui appartiendras toute la vie.

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MIHYUN ♡

C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle y retourne et qu’elle le retrouve. Dans ces moments là où la colère se mélange au désir, il y a ce besoin physique puissant contre lequel on ne peut pas lutter et c’est exactement ce qui frappe Mia à l’instant même où elle pénètre à nouveau dans le bâtiment, le coeur battant, son sang devenant bouillant dans ses veines. Oui, elle sait déjà que ce qu’elle ressent risque de provoquer des dégâts  mais elle s’en fiche, elle est réellement prête à lui sauter dessus. Alors d’abord, quand elle pousse la porte, elle attend, elle s’excuse mais surtout, elle s’explique. Pourquoi une réaction aussi disproportionnée? Il faudrait être fou et c’est exactement ça, le problème. Elle est folle. Folle de lui. Folle d’amour pour lui, si bien qu’elle ne supporte pas l’idée de savoir qu’il a couché 3 fois avec une fille dans la même fraternité qu’eux et, qui plus est, une fille de leur groupe de ce soir. Mais voilà, c’est du passé comme il l’a si bien expliqué, que pouvait-il faire de plus?! Il ne pouvait pas retourner en arrière et effacer ça et encore que s’il avait pu le faire, elle est certaine qu’il l’aurait fait. Mais c’est trop tard et il faut l’accepter. Il faut que Mia accepte que Taehyun ait eu une vie avant elle, tout comme elle a eu une vie avant lui.

Alors c’est doucement qu’elle s’approche de lui, et d’une petite voix qu’elle lui avoue qu’il lui appartient. Pourtant, cette douce voix prête à confusion, on dirait qu’elle n’est pas sûre de ce qu’elle avance, qu’elle a besoin d’une confirmation. La deuxième fois, c’est avec beaucoup plus d’assurance qu’elle le dit, et pour appuyer ses propos, elle vient agripper la nuque de son bien aimé pour venir déposer un baiser des plus fougueux sur ses lèvres. Bientôt, sa deuxième main se joint à cette étreinte, se pose sur sa nuque pour le tenir contre elle alors qu’elle sent les mains viriles du danseur glisser sur ses hanches. Elle frémit déjà à ce moindre geste, mais alors, quand elle l’entend jeter les vestes par terre, un sourire se dessine contre ses lèvres. Il avance, la forçant à reculer sans que leurs lèvres ne se quittent à un seul instant. Oh, elle savoure, elle aime ce qui se passe, son sourire mesquin ne la quitte pas, et quand Taehyun vient lui murmurer un « Prouve le », Mia a l’impression de perdre pied. D’ailleurs, l’effet de cette phrase est automatique, elle met encore plus de fougue à leur baiser, ses mains s’agrippant encore plus à sa nuque. Ça, jusqu’à ce que son dos tape contre le mur, arrêtant leur course. Qu’elle lui prouve? Aucun problème, elle va le lui prouver. Mais d’abord, elle le dévore. Elle dévore ses lèvres de baisers, ses mains gourmandes descendent, elles agrippent son t-shirt, puis elles descendent encore. Sa main droite vient palper à travers le vêtement de son jogging son sexe, de sorte à l’exciter encore plus. Alors sans rien dire ni même prévenir, Mia appuie ses mains contre le torse de Taehyun et le pousse brusquement, le forçant à se reculer à son tour, jusqu’à pousser la porte de sa chambre. Et une fois dans la pièce, Mia ferme la porte derrière elle du pied, avant de le pousser brusquement sur le lit. Et là, elle le regarde, essoufflée, la bouche rougie par ces baisers fougueux qu’ils viennent de partager. Doucement, son souffle lui revient, et les idées malsaines aussi. Elle pourrait lui faire tout là, à ce moment précis, mais elle veut le soumettre à rude épreuve, encore une fois. Alors, elle baisse les yeux vers sa jupe en cuir, déjà trop sexy pour une tenue censée faire peur. Et elle sait à quel point cette jupe lui fait de l’effet. Alors, elle compte bien en jouer un peu. Doucement, sa main droite descend sur sa cuisse avant d’agripper le bas de sa jupe. Et lentement, elle se met à la monter. Je vous rappelle que Mia ne porte pas de collants ni quoi que ce soit d’autre recouvrant sa peau. C’est belle et bien ses cuisses nues qu’elle commence à révéler progressivement au jeune danseur. Dessous, elle ne porte qu’un string, or, elle ne tarde pas à faufiler sa main sous la jupe, venant le baisser, et le faire glisser le long de ses belles jambes. Une fois débarrassée, elle approche du lit où Taehyun est encore assis, et une fois assez proche, sans même prévenir, elle vient poser un pied sur le matelas, confrontant Taehyun à une vision qu’il ne saurait supporter tant elle sait combien il aime glisser sa langue ici. C’est de la provocation, pure et simple, et elle, ça l’amuse. Elle le fixe, elle le garde à l’oeil, faisant gaffe à ce qu’il ne craque pas parce qu’alors là, il n’y a certainement pas droit. Elle va le punir à sa façon ce soir, elle va faire de lui son jouet favori, l’épuiser, le faire languir jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Lui montrer qu’il lui appartient bel et bien et qu’il n’appartient qu’à elle. Qu’elle est la seule à pouvoir le foutre dans des états pareils.

Sa cuisse droite appuyée contre l’épaule du danseur, elle l’écarte très lentement, faisant remonter sa jupe aussi, mais pas que. Plus elle écarte la jambe, plus la vue sur son clitoris se fait claire et l’accès facile. Pourtant, sa main gauche vient se saisir du menton du jeune homme, doucement, le forçant à lever la tête pour qu’il la regard elle, et non pas ce qui se passe entre ses jambes. « Maintenant, dis moi… » Elle ne le quitte pas du regard, pas une seule fois. Ses lèvres s’étirent légèrement en un sourire mesquin, joueur, provocateur. « ... Combien de femmes ont su t’exciter de cette façon? » Maintenant, c’est à lui de bien répondre. Et gare aux conséquences s’il en vient à donner la mauvaise réponse.

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MIHYUN ♡

Elle sourit, Mia. Tu peux le sentir tout contre tes lèvres mais toi, tu ne montres pas l'ombre d'un sourire, sans doute dû à ton état, à la colère et la frustration que tu as ressenti ces dernières minutes qui t'empêchent de sourire pour le moment et fait de toi un homme plus que sérieux. Oh oui, t'es sérieux. Pour preuve, tu viens lui murmurer entre deux baisers qu'elle ferait mieux de te le prouver. Ça sonnerait presque comme un ordre, et c'est sans doute le cas. T'as envie qu'elle te le prouve, si tu lui appartiens? Évidemment que oui, corps et âme et ce n'est pas prêt de changer, tu aurais pu lui dire mais... non, tu préfères qu'elle le prouve elle-même, juste pour accroître cette douce impression de lui appartenir, qu'elle ne te laisse pas le choix. Elle te dévore les lèvres, ta chaleur corporelle grimpe à une vitesse folle, toi aussi tu y mets plus de fougue à ce baiser. Parce que oui, toi aussi, tu veux lui prouver qu'elle t'appartient. Qu'aucun autre homme ne pourrait l'embrasser avec autant d'amour que tu le fais actuellement, qu'aucun autre homme ne pourrait être si faible face à lui, prêt à lui offrir tout l'or du monde. Alors non, tu ne parviens même pas à quitter ses lèvres, même pas lorsqu'elle lâche ton t-shirt pour venir palper ta virilité à travers ton jogging. Pourtant, tu en étouffes un grognement viril, restant logé au fond de ta gorge. Ses lèvres auraient écrasé un quelconque soupir de désir mais tu n'as pas eu le temps, en réalité, puisque après avoir posé tes mains sur ton torse, ta petite-amie vient brusquement te pousser. Ouuuh, il semblerait que les choses commencent à devenir vraiment intéressantes.

Poussant la porte de ta chambre, Mia ne perd pas son attitude de lionne, bien au contraire, t'as l'impression qu'elle sort de plus en plus les griffes, prête à te mordre, te sauter à la gorge et ça, ça commence à te faire doucement sourire. Elle te pousse brusquement sur le lit, tu as simplement le temps de te rattraper aux draps, désormais assis, mais tu ne la quittes pas du regard, à aucun moment. Ton sourire s'agrandit même, un sourire qui se veut presque hautain mais soyons clair, ça commence à te plaire un peu trop... Plus que tu ne l'aurais cru. Et cette vision de Mia essoufflée, assoiffée de toi, ses lèvres encore rougies et humides de vos baisers fougueux, te rend totalement fou. Pourtant, tu finis par la quitter du regard pour suivre sa main qui se dirige un peu trop dangereusement vers sa jupe, un regard curieux et déjà affamé à l'idée de ce qu'il lui attend. Tu ne sais pas ce qu'elle te réserve, non, il faut dire que tu as les choses en main les 3/4 du temps sauf que ce soir, tu ne veux pas. Tu sais que ça sera une sacrée épreuve pour toi, que l'envie de reprendre le dessus à un moment ou un autre te dévorera les muscles mais l'envie de te laisser soumettre sera bien plus puissante. C'est bien la première fois que ça t'arrive ça, vouloir qu'une femme te domine, qu'elle ne te laisse absolument pas le choix et rien que ça, ça devrait répondre à la moitié de ses questions. Parce qu'il s'agit de ta femme. Et là, elle remonte doucement sa jupe, oh oui doucement, elle prend son temps, tu sais qu'elle s'amuse avec toi et toi, tu ne loupes pas une miette du spectacle, des bouffées de chaleur te frappe le corps, ton cœur s'accélère dû à cette excitation qui risque de devenir rapidement incontrôlable. En plus de ça, Mia sait à quel point tu veux la dévorer, que ses cuisses, tu n'en ferais qu'une bouchée tant tu les trouves magnifiques (et sans doute appétissantes) mais ce n'est pas fini, Mia juge bon de te rendre plus fou encore en venant passer sa main sous sa jupe, retirant alors son string qu'elle fait glisser le long de ses jambes. Et même si tu commences par suivre le sous-vêtement du regard, suivant le chemin de ses jambes qui te font tant rêver, tu finis par relever légèrement le regard, observant une partie... bien plus intéressante. Mais tu n'as même pas le temps de réagir qu'elle s'approche aussitôt du lit, posant rapidement un pied sur le matelas. T'offrant alors une meilleure vue sur son intimité.

Bordel de merde.

Elle te provoque, elle veut que tu atteignes tes limites et te pousser encore plus loin, et c'est tant mieux. C'est une torture mais bordel, que ça t'excite. Son attitude te donne envie d'en voir plus, te donne des envies que tu n'as jamais eu auparavant puisque là, tu veux qu'elle te calme, qu'elle calme cette frustration que tu as subi mais aussi cette montée en pression qui a réveillé ta colère il y a quelques secondes de ça, ces sensations qui se transforment en excitation, tu veux qu'elle te montre tout ce pouvoir qu'elle a sur toi. Alors tu admires le spectacle, te mordant même l'intérieur de la joue tant c'est difficile pour toi de rester immobile, de ne pas flancher, tes doigts agrippent le drap jusqu'à ce que tes phalanges en deviennent blanches tant la frustration s'empare de toi. Mais cette fois ci, c'est une bonne frustration, une frustration que tu désires. Mais elle ne s'arrête pas là, oh que non, sa cuisse droite appuyée sur ton épaule, elle vient l'écarter lentement, un peu trop lentement ce qui te fait pousser un soupir de plaisir (ou de frustration?) qu'importe, tout ce que tu sais, c'est qu'elle est sur la bonne voie pour te rendre totalement taré. Plus les secondes passent, plus la vue sur sa partie intime se fait appétissante mais malheureusement, écourtée par Mia qui se saisit de ton menton afin de te forcer à la regarder elle, et pas ailleurs. « Maintenant, dis moi… » Fort heureusement, elle te laisse quelques petites secondes pour retrouver plus ou moins les idées claires car là, ton esprit était plus que brouillé. Juste assez pour que tu puisses comprendre ce qu'elle est en train de te dire. « ... Combien de femmes ont su t’exciter de cette façon? » te demande t-elle, souriant de manière plus que joueuse et toi aussi tu souris, satisfait de la voir dans cet état, de rencontrer la lionne qu'elle peut devenir. Or, ça serait beaucoup trop facile de la laisser faire sans lui tenir tête. Ô combien elle parvient à te faire chavirer, ô combien elle t'excite, toi aussi tu veux la pousser à bout, qu'elle te domine comme jamais elle n'a dominé personne. T'as envie d'être... légèrement insolent.

Et ton regard le lui prouve. Brusquement, tu viens te saisir de son poignet qui maintient encore ton menton pour le baisser vers ton entre-jambe, déposant ainsi sa main sur ta virilité mais surtout, ton début d'érection. « De cette façon là? » souffles-tu, d'une voix transpirante d'excitation, affamée de son corps et aussi, curieux de voir ce qu'elle va t'offrir ce soir. Oui, tu veux l'énerver un peu, lui montrer qu'elle devra se surpasser parce que c'est ce que tu veux, qu'elle se surpasse, qu'elle devienne plus sauvage encore. Ton sourire s'élargit à nouveau alors que ta main commence à glisser le long de sa jambe, s'arrêtant sur sa cuisse que tu agrippes et là, tu tournes doucement le visage pour y déposer un baiser. « Tu sais que je suis gourmand, Miamour. » lâches-tu d'une voix plus que déterminée sans même répondre à sa question. Si une femme soit déjà parvenue à t'exciter autant? Jamais, même pas la moitié de ce qu'elle parvient à te faire ressentir. Tu pourrais lui dire ouais mais... Ça foutrait en l'air ton plan de l'énerver un peu plus, de la faire se surpasser. Tu sais que si tu ne réponds pas à sa question, Mia fera tout pour avoir ce qu'elle veut (et l'aura, de toute évidence). Tu déposes un second baiser sur sa cuisse, t'approchant doucement de la zone sensible mais tu préfères y sortir les dents, marquer ton territoire toi aussi puisque tu marques sa peau, laissant tes mains caresser sa peau et s'approcher de ses fesses maintenant dénudées de tout sous-vêtement. « Maintenant à toi de voir. » Tu hausses un sourcil, approchant de plus en plus dangereusement de la zone sensible. Tu lèves même le regard dans sa direction, observant sa réaction. « Soit tu me punis, soit tu me laisses me faire pardonner d'être si... insolent. » en laissant ta langue s'aventurer là où elle veut aller. Et brusquement, tes mains viennent agripper ses fesses, approchant son corps du tien alors que tu lèves un peu plus le visage vers elle, ne la quittant pas du regard, tu viens même te pincer la lèvre inférieure. Tu sais que tu te plieras à ses désirs, d'ailleurs, tu ne cherches pas réellement à reprendre le dessus, bien au contraire, tu cherches à ce qu'elle dépasse ses propres limites. Qu'elle te domine, oui, mais qu'elle le fasse à fond. C'est la seule femme qui saura y parvenir.

Même si quelque chose te dit que tu ne pourras pas jouer bien longtemps...

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MIHYUN ♡

Mia devine qu’il n’a, pour l’instant, pas envie de rire. Et ça la vexe, ça la titille un peu il faut dire, c’est pourquoi elle commence à le pousser brusquement de sorte à le faire atterrir sur son lit, position assise. Position de faiblesse, aussi, puisqu’elle reste debout face à lui. Elle a des idées pleins la tête mais c’est surtout des envies obscènes, de choses tabous et interdites dont elle a envie là tout de suite. Il ne faut pas l’énerver, mais il faut encore moins l’attirer de la sorte. Taehyun représente un véritable aimant pour la demoiselle et ce soir, elle a refoulé sa fierté parce qu’il est le seul et l’unique à lui faire cet effet, à la faire se sentir comme ça. Or, elle a besoin, à son tour, de se sentir unique à ses yeux, comme étant la seule femme au monde à pouvoir le rendre complètement fou, à lui faire tourner la tête. Et pour ça, elle sait comment s’y prendre. Elle sait ses points faibles, les zones de son corps qu’il aime particulièrement (bien qu’il les aime vraiment toutes sans exceptions) et elle s’attaque alors à cette jupe, dévoilant lentement ses cuisses. Elle sait combien il aime ses cuisses, c’est pour ça qu’elle prend un malin plaisir à remonter sa jupe lentement, avant de faire glisser son string le long de ses jambes car, soyons honnêtes, Mia a été gâtée par la nature avec cette paire de gambettes, et elle en profite bien. Elle fait aussi profiter son petit-ami, là, qui semble porter un regard tout à fait intéressé à ce qui se passe sous ses yeux. Elle veut le pousser à bout, elle veut le voir se plier à ses exigences, la supplier de lui donner ce qu’elle désire. Or, lui, ce qui semble l’intéresser, c’est son entre-jambe et Mia le comprend par le regard affamé qu’il y lance. Et il n’est pas au bout de ses surprises. Quand la styliste pose un pied sur le matelas, lui offrant alors une vue des plus avantageuses sur son intimité, un sourire triomphant prend place sur ses lèvres.

Elle le voit se mordre la joue, elle voit aussi ses mains agripper le drap sous lui, tant elle réussit à le pousser à bout. Et son sourire s’accentue, il s’élargit à cette vision d’un Taehyun plus que jamais soumis à rude épreuve. Elle joue, Mia. Elle joue et elle s’amuse comme une petite folle là, avec son petit jouet. Et elle le torture à sa guise, elle commence à écarter la cuisse, à lui dévoiler encore un peu plus de ce qu’il désire voir et goûter. Son soupire de frustration éveille en Mia une vague de désir assez forte, mais elle doit se contenir, elle ne doit pas lui sauter dessus aussi vite. Alors elle agrippe son menton pour le forcer à la regarder dans les yeux, qu’il n’oublie pas que c’est elle qui mène le jeu ce soir. Pas lui. Ça ne se passera pas comme il le veut. Elle lui pose la question importante pour elle, à savoir si d’autres femmes ont su le faire se sentir comme ça. L’exciter à ce point. Elle attend une réponse patiemment, toujours ce sourire discrètement mesquin aux lèvres. Ils échangent ce sourire, et Mia ne voit pas arriver alors la main de Taehyun qui lui agrippe le poignet. D’abord surprise, elle hausse légèrement les sourcils avant de comprendre où il dirige sa main: sur sa virilité. Et quel plaisir de la sentir toute durcie dans ses mains, c’en est un plaisir mais ça le serait encore plus sans cette couche de vêtements. « De cette façon là? » Elle ne le quitte pas des yeux, sa main reste un court instant à cet endroit, non sans palper généreusement son sexe, avant de la retirer brusquement, sans même lui laisser le temps de comprendre ce qui se passe. Voyons, elle n’est pas là pour lui faire plaisir, pas encore du moins. Alors elle attend sa réponse avec impatience, accrochée à ses lèvres comme si sa vie en dépendait. Mais elle n’en aura pas. Au lieu de ça, elle fait face à un Taehyun joueur, rebelle, qui ne semble pas prêt à se laisser faire et ça, ça a le don de l’agacer. Elle aime quand il a le dessus mais elle désire changer la donne ce soir, or, elle a comme l’impression qu’il va lui donner du fil à retordre. Bien, aucun problème. Il se souviendra, grâce à cette nuit-là et pour le restant de ses jours, qu’il ne faut pas contrarier Mia quand elle a une idée en tête.

Il dépose un premier baiser sur sa cuisse, elle le savoure. Ça fait partie de son plan, elle veut lui faire croire qu’elle baisse la garde, alors elle ferme les yeux.  « Tu sais que je suis gourmand, Miamour. » Elle le sait, il n’y a rien de nouveau là-dedans et en temps normal, elle adore ce côté gourmand qu’il a pour son corps, mais ce soir, il n’a pas sa place. Il dépose un second baiser sur sa cuisse, approchant dangereusement de la zone sensible. Une fois de plus, elle se laisse aller, elle sait pertinemment qu’elle sera largement capable de reprendre le dessus ensuite. Sa tête bascule légèrement en arrière, sa main droite glisse dans les beaux cheveux bruns de son bien aimé, et ses yeux se ferment. Un soupir discret passe même ses lèvres alors qu’elle lui montre volontairement qu’elle peut être faible, très faible, quand il utilise sa bouche. Cette fois, il sort les dents, il mord sa peau ce qui la fait sursauter légèrement, poussant un gémissement de douleur et de surprise « Maintenant à toi de voir. » Elle le sent approcher de son intimité, ce qui la fait ouvrir les yeux et baisser immédiatement la tête pour le regarder. « Soit tu me punis, soit tu me laisses me faire pardonner d'être si... insolent. » Elle continue e caresser tendrement ses cheveux alors que ses paroles défilent dans l’esprit de la jeune femme. Elle peut paraître hésitante mais dans sa tête, le choix est tout fait. Elle veut lui montrer qu’il est tombé sur une femme coriace. Elle veut lui apprendre à se plier à ses exigences et plus il se montre insolent, plus la colère monte en Mia. Ce qui n’est pas vraiment bon. Les mains du danseur agrippent les fesses de la belle brune, rapprochant brusquement son corps du sien. Ok, là, il va trop loin, il faut qu’elle reprenne le dessus. La main caressant les cheveux du jeune homme resserre brutalement son emprise dessus, tirant légèrement sur ses cheveux. Aussitôt, Mia repose son pied à terre et se penche légèrement, venant se placer face au visage du jeune homme, ses lèvres pulpeuses proches des siennes. Et là, elle vient lui souffler, plus excitante que jamais. « Tu n’as pas répondu à ma question. » Sa main lâche ses cheveux pour venir s’appuyer sur le matelas, accompagnée de la seconde, de part et d’autre du corps du danseur. De cette façon, elle lui offre une nouvelle vue des plus exquises: son décolleté, et sa généreuse poitrine. Se tenant toujours près de son visage, elle vient lui mordre doucement la lèvre inférieure avant de rajouter, toujours dans un souffle: « tu seras puni pour ça. » et sa main droite glisse doucement sur celle du danseur, avant de tirer dessus avec force pour les faire échanger les places. Mia se retrouvant assise sur le lit, et Taehyun, debout, face à elle. De façon aguicheuse voire même provocatrice, elle vient croiser les jambes sous les yeux du jeune homme, un sourire aux lèvres. Lentement, elle vient passer ses mains autour de son propre cou pour défaire la cravate rouge qu’elle portait pour son déguisement. Une fois défaite, elle s’amuse à la passer sensuellement près de ses lèvres pulpeuses, parfois entre, pour provoquer le jeune homme au maximum. Et quand elle a fini de jouer avec, elle se redresse brusquement, venant la passer autour du cou de Taehyun pour le ramener contre elle, le forçant à se mettre à genoux devant elle. La cravate ne quitte pas son cou, par encore du moins. Ça lui permet de le garder près d’elle et d’avancer son visage au maximum du sien, pour venir frôler ses lèvres, toujours dans la provocation, avant de lui souffler: « C’est moi qui mène le jeu ce soir. » Elle baisse les yeux vers les lèvres du jeune homme un moment, avant de les relever pour les planter dans les siens. « N’essaye même pas de résister. Si tu le fais… » ses cuisses s’écartent à nouveau, lentement. Ses coudes appuient sur sa poitrine pour la faire ressortir bombée encore plus dans le décolleté qu’elle a créé en laissant quelques boutons de sa chemise blanche ouverte. « … Tout ça t’échappera. Et tu passeras la nuit à te mordre les doigts. » un sourire mesquin, elle vient déposer un petit bisou sur ses lèvres, jouant un peu de l’ironie. « Alors… Tu vas faire tout ce que je te dis. Ok? » Elle desserre son emprise sur la cravate, le libérant. Elle le pousse doucement en exerçant une pression sur son torse, le faisant légèrement basculer en arrière. Elle recroise les jambes, aguicheuse, en lui faisant signe de tête de se mettre debout. Et une fois debout, elle ne se gêne pas pour le regarder avec attention, ses muscles qu’elle devine à travers ce t-shirt qu’il porte. « On va jouer à un petit jeu. » C’est le but de ce début de nuit après tout. Elle veut jouer avec lui mais d’une façon bien plus obscène qu’on ne l’imagine. « Tu enlèves un vêtement, j’en enlève un, celui de mon choix bien sûr. » Elle marque un arrêt. « Pas de façon précipitée. Si tu bâcles ce spectacle, tu ne reverras pas mon corps nu avant un moment. » Ses mains viennent s’appuyer derrière elle, sur le matelas, de sorte à basculer légèrement en arrière, un sourire sur le visage. Elle attend que le spectacle commence.

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MIHYUN ♡

Tu commences à déposer des baisers le long de l'intérieur de sa cuisse. Avec envie, avec désir, avec amour. Parce que même si elle est décidée à jouer les dominatrices, tu sais qu'elle ne restera pas insensible à ça... Tu le sais, parce que tu sais de quoi tu parles, t'as toujours joué les dominants. Ça doit être psychologique, tu as toujours aimé avoir le contrôle sur les choses ou du moins, un minimum, et sexuellement c'est pire que tout. Si on t'a déjà dominé? Jamais de la vie, tu ne le supportes pas, ça te frustre plus qu'autre chose en réalité. Pourtant là, ce prouve le a eu son petit effet. Le pire? Tu continues de jouer avec elle, tu sais que tu seras bientôt plus réellement capable de jouer, tu te connais assez pour savoir que tu vas réellement finir frustré mais là, tu veux la pousser à bout, qu'elle te domine, certes, mais qu'elle le fasse à fond. Oui, tu lui appartiens, c'est une manière à toi de le lui prouver. Il n'y a qu'avec Mia que tu peux te montrer si faible, faire tout ce dont elle désire même si clairement, c'est tout nouveau pour toi. Tu ne sais même pas comment tu vas savoir tenir sans lui sauter dessus mais c'est un défi à relever. Tu lui déposes un énième baiser, t'amusant encore un petit peu avec ta petite-amie alors qu'elle passe finalement la main dans tes cheveux. Tu peux le voir, le sentir, elle n'est pas insensible à tes baisers et ça te fait sourire tout contre sa peau chaude, toi non plus, t'es loin d'être insensible à ce qu'elle vient de faire puisque lorsqu'elle s'est mise à palper ton membre, un soupir de désir s'est échappé d'entre tes lèvres pour s'écraser sur sa peau. Et poussé par une énième vague d'excitation, tu viens agripper ses fesses pour l'approcher encore plus de toi, un mince sourire satisfait étirant tes lèvres. Et là, elle réagit très vite, te montrant également que tu t'es peut-être montré un peu trop gourmand puisqu'elle resserre son emprise sur tes cheveux, elle tire même dessus avant de se pencher vers toi. Toi, tu serres les dents, plus de frustration que de douleur parce que ouais, là, elle parvient vraiment à t'exciter, elle est sur la bonne voie, très bonne voie. « Tu n’as pas répondu à ma question. » Ton regard se baisse vers ses lèvres pulpeuses qui n'attendent qu'à être dévorées, et tu souris encore une fois, joueur. Oups... ? Tu prends un air faussement innocent bien que tu aies totalement fait exprès, tu savais bien que ça allait l'énerver. Non pas que tu sous-estimes Mia mais tu te demandes simplement jusqu'où elle pourrait aller, et bien pour le moment, t'es vraiment pas déçu. Elle lâche finalement tes cheveux, positionnant ses mains de chaque côté de ton corps, t'offrant alors une vue indescriptible sur son décolleté. Tu ne te fais pas prier pour admirer la vue, avec gourmandise mais très vite coupé par Mia qui vient te mordre la lèvre inférieure. « tu seras puni pour ça. » Tu ne sais pas ce qui t'excite le plus, là. Son attitude ou le fait qu'elle te fasse autant languir, les deux, sûrement. Mais à sa réflexion, tu adoptes à nouveau cet air faussement attristé. Puni? Quel dommage, mais c'était exactement ce que tu cherchais.

Et encore une fois, tout se passe très vite. Tu n'as même pas le temps de réagir à ses paroles qu'elle tire sur tes mains, échangeant expéditivement les places. Voilà qu'elle recommence, adoptant cette attitude aguicheuse qui te fait clairement flancher. Sérieusement, c'est plutôt toi que tu as sur-estimé... Est-ce que tu croyais vraiment pouvoir laisser ton côté dominant au placard? Oui, et tu le sais que tu vas le faire ô combien ça sera difficile de luter contre cette envie de la dompter. Mais là, tu commences à comprendre que tu n'as réellement plus le choix, oh tu l'avais compris mais disons qu'il y avait une part de toi qui se disait que tu pouvais sans doute reprendre les rennes, pas cette fois. Tu sais que tu vas devoir te plier à ses exigences, tout ce que tu ne supportes pas habituellement, t'excite aujourd'hui. Une Mia aussi dominatrice, comment tu pourrais luter ? Alors tu l'observes faire avec attention, ton regard se glissant le long de ses jambes avant de l'admirer jouer avec la cravate de son costume. Alors oui, tu te rinces l’œil et tu ne cherches même pas à être discret. Pourquoi faire? Ton regard se baisse vers ses jambes, remonte doucement vers son corps, un regard affamé d'elle mais encore une fois, Mia ne tarde pas à reprendre les choses en main, en se redressant brusquement, venant passer la cravate autour de ton cou avant de te tirer vers elle. Ça, tu ne l'avais pas vu venir, c'est pour cette raison que tu te retrouves à genoux face à elle, d'un regard assez surpris, mais agréablement surpris. « C’est moi qui mène le jeu ce soir. » Cette phrase a son effet, elle-aussi, elle te fait décoller. Oui, c'était ce que tu voulais et lorsqu'elle baisse le regard sur tes lèvres, tu as ce mouvement, tentant de prendre possession des siennes mais elle n'a pas terminé. Oh non. « N’essaye même pas de résister. Si tu le fais… » Tu remontes ton regard, le plongeant dans le sien. Si tu le fais... ? Pourtant, tu es vite interrompu par ses gestes, baissant le regard vers ses cuisses qu'elle écarte mais aussi, sa poitrine. Tu ne contrôles plus rien, c'est définitif, tu viens même te mordre la lèvre inférieure tant la frustration s'empare de toi, tant l'excitation risque d'en devenir rapidement insupportable. « … Tout ça t’échappera. Et tu passeras la nuit à te mordre les doigts. » Pour le coup, tu ne souris plus vraiment contrairement à elle. Non non, t'es pas si fou pour prendre ce risque là. Elle te vole alors un baiser, baiser auquel tu n'as même pas le temps de répondre. Elle jubile Mia, elle s'amuse. « Alors… Tu vas faire tout ce que je te dis. Ok? » Tu continues de la fixer droit dans les yeux, hochant doucement la tête de haut en bas, acquiesçant ses paroles. Elle est si entreprenante, honnêtement, tu n'as même pas envie de lutter au risque de passer à côté de quelque chose que tu désires autant.

Alors elle finit par te lâcher, te bousculant par la même occasion, tu as juste le temps de te rattraper grâce à ta main (merci les réflexes) mais tu ne tardes pas à te remettre debout, suivant les consignes de Mia. Tu retrouves même un léger sourire, parce qu'avouons-le, ça a beau te frustrer, c'est bien ça que tu voulais. Tu ne lâches pas ton regard d'elle, comprenant bien qu'elle t'admire avec appétit et d'ailleurs, toi aussi, lorsque ton regard se baisse sur ses jambes, te répétant qu'elle est vraiment sur la bonne voie pour te torturer comme il faut. « On va jouer à un petit jeu. » Tu hausses un sourcil. Un petit jeu? « Tout ce que tu veux. » réponds-tu, finalement. Oui, tu te montres un peu moins bavard mais ça, c'est parce que tu ne te fais pas confiance. Tu te sais capable de te montrer joueur mais maintenant, t'es assez lucide pour savoir que c'est plutôt une mauvaise idée. « Tu enlèves un vêtement, j’en enlève un, celui de mon choix bien sûr. » Ton sourire s'élargit, tu gardes néanmoins cette attitude d'homme sûr de lui, plus ou moins, ça t'excite ça aussi. Faire semblant d'avoir encore un minimum le contrôle alors que tu sais très bien que non, parce que là, t'es prêt à lui donner ce qu'elle veut, à l'aider à ce qu'elle prouve que tu lui appartiens bel et bien, dans tous les sens du terme. « Pas de façon précipitée. Si tu bâcles ce spectacle, tu ne reverras pas mon corps nu avant un moment. » Exigeante, t'aimes ça. Et c'est toujours avec ce sourire amusé dessiné sur les lèvres, que tu souffles un : « Ok.. » Tu ne sais même pas comment tu parviens encore à rester là, debout, face à elle. Sans doute parce que tu sais que tu n'as pas le choix. Vraiment pas le choix. Et que cette Mia que tu découvres ce soir t'excite d'autant plus. Non pas que tu la sous-estimait, loin de là mais tu ne t'attendais pas à découvrir un côté aussi sauvage. Surtout quand on est toi, habitué à agir avec domination, voilà que cette fois-ci et pour la première fois, tu te retrouves à être le jouet d'une femme, le soumis d'une femme. Mais de pas n'importe quelle femme non, c'est bien pour ça que ça t'excite autant, et elle le comprendra. Alors tu ne te fais pas prier, tu viens croiser tes bras afin de venir chercher chaque extrémités de ton t-shirt, le relevant légèrement et commençant à le retirer. Graduellement, comme elle te l'a demandé, oh non tu ne veux pas prendre de risque et même si ton excitation te hurle d'arrêter tout ça et de lui sauter dessus, tu luttes contre cette envie. Tu sais ce qu'il t'attend si jamais tu daignes tenir tête, il faut l'avouer, sa menace te bloque toute pensée d'agir comme tu le ferais habituellement. Une fois chose faite, tu viens éloigner ta main maintenant le t-shirt, laissant quelques secondes s'écouler avant de le lâcher finalement au sol, après ça, tu viens déposer tes mains sur tes hanches, la dévorant à nouveau du regard. « Ton tour, princesse. » Et tu as hâte que le spectacle commence vraiment pour toi, hâte mais à la fois, craintif. Tu sais que ça te frustrera encore plus, que si Mia n'a pas décidé que le jeu était terminé, il ne le sera pas et toi, tu ne sais pas comment tu vas tenir mais ce n'est pas une mauvaise chose, ça ne fera que t'exciter davantage.

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MIHYUN ♡

Mia apprécie grandement cette situation. Elle adore avoir le dessus, ce n’est pas quelque chose qu’elle fait souvent mais là, pour le coup, ça lui plaît et elle risque d’y prendre goût. Elle voudrait voir aussi si Taehyun aime ça, lui qui préfère pourtant avoir le dessus, en mâle dominant qu’il est. Excitant de savoir qu’elle peut faire plier le genou à un conquérant comme lui. C’est un délice. Et quand elle veut le faire craquer, elle sait parfaitement comment s’y prendre. Ses gestes sont contrôlés, elle n’y va pas brusquement. Elle écarte ses cuisses lentement, de sorte à le faire languir de la vue et quand il est sur le point d’avoir ce qu’il veut, elle lui retire tout immédiatement. Oh oui, ce soir, il est son pantin et elle va n’en faire qu’une bouchée. Elle pourrait passer des heures à le voir se mordre la lèvre et froncer les sourcils, à constater les dégâts qu’elle provoque en se comportant de la sorte. Et là, elle veut lancer un jeu. Ils vont se déshabiller, tour à tour, mais c’est lui qui doit bien travailler. Parce que Mia veut l’admirer, veut le bouffer du regard à mesure qu’il dévoile son corps. Elle se mouille les lèvres à l’idée de le voir débuter.

Les règles sont posées, les menaces sont faites, ils vont pouvoir commencer. Mia s’installe alors confortablement sur le lit, un regard assuré accompagné d’un sourire hautain alors que ses yeux s’attardent sur chaque partie de ce corps qui lui appartient. Les mains du jeune homme vient attraper le bas de son t-shirt, et là, il prend son temps, comme elle le lui a demandé. Il relève doucement le tissu, dévoilant le début de ses abdos, ce qui fait clairement craquer Mia. Et ce n’est que le début. Elle le fixe, ne le quitte pas une seconde des yeux et savoure clairement la vue qu’il lui offre. Et, une fois débarrassé de son t-shirt qu’elle regarde tomber au sol, elle repose ses yeux de prédatrice sur lui, croisant à nouveau les jambes sous les yeux affamés d’un Taehyun qui n’a le contrôle sur rien ce soir. « Ton tour, princesse. » En effet, oui. Comme le disent les règles du jeu, c’est à son tour de retirer un vêtement. Sa jupe? Sa chemise? Elle baisse les yeux vers sa tenue et jongle du regard entre les deux pièces qu’il lui reste, un peu hésitante. Le but c’est quand même de lui offrir des vues exquises qui le pousserait encore plus à bout. Elle lui a déjà montré son entrejambe, elle peut maintenant lui montrer une autre partie de son corps qu’il apprécie particulièrement… Sa poitrine. Sa belle poitrine qui, pour une asiatique, sort clairement du lot. Elle acquiesce alors, relevant le regard sur Taehyun, alors qu’elle décroche un sourire au coin de ses lèvres. Ses mains viennent donc s’attaquer à sa chemise, bouton par bouton, prenant bien son temps car elle aussi, elle doit respecter les règles du jeu qu’elle a lancé. Sinon, c’est pas équitable. Elle espère qu’il prend son pied rien qu’en la regardant faire, et en devinant progressivement ses seins bombés par son soutif. Arrivée presque au dernier ou avant-dernier bouton, Mia marque une pause volontairement. Elle lève les yeux vers Taehyun, avant de sourire, plus amusée que jamais. Elle fait mine de s’étirer, en sommes, elle lui montre bien qu’elle compte le faire languir mais elle sait bien qu’en agissant de la sorte, elle se pénalise elle aussi. Rien n’empêcherait le jeune homme de faire de même. D’autant plus qu’elle retarde l’acte et il faut dire ce qui est, Mia a hâte de lui faire l’amour.

Elle termine donc de déboutonner sa chemise en entière. Désormais, tout le haut de son corps est dévoilé par le peu de centimètres qui séparent les deux extrémités de sa chemise. Elle doit encore la retirer. Elle baisse les yeux vers la vue qu’elle lui offre, c’est clairement attirant, mais elle bascule finalement légèrement en arrière pour faire glisser la chemise le long de ses bras fins. Sa poitrine encore soutenue par un joli soutien-gorge blanc à dentelles, elle passe volontairement sa main entre, jusqu’à la descendre très lentement à sa jupe, mais elle arrête subitement la course de sa main pour frustrer encore un peu Taehyun. A ce rythme là, elle va avoir à faire à un véritable lion enragé et ce sera sa faute, elle devra se débrouiller comme ça. Mia attrape le haut de sa chemise de sa main droite, et la fait virevolte quelques instants avant de la balancer sur Taehyun, en plein sur sa figure. Elle laisse échapper un rire amusé avant de lui lancer, sans perdre de temps. « Attends. » Elle veut l’arrêter avant qu’il ne retire la chemise de son visage. Elle esquisse un sourire. « Soyons encore plus joueurs. » Elle se lève du lit et se dirige vers lui à pas de loups. Une fois à une distance raisonnable, elle passe plusieurs fois les mains sous ses yeux pour vérifier qu’il ne voit rien. Et vu qu’il ne lui dit rien, Mia en déduit que la voie est libre pour s’amuser encore un peu. « Tu vas garder cette chemise sur tes yeux tant que je ne t’aurai pas dit de l’enlever. » toujours avec ce même ton autoritaire, elle tire sur la bande élastique de son jogging pour le rapprocher d’elle brusquement. Leurs corps collés l’un contre l’autre, elle attrape finalement ses mains qu’elle vient poser sur sa taille, nue. Puis elle dirige ses mains jusqu’à l’ouverture de sa jupe pour qu’il s’en charge lui-même. Elle commence à bouillonner elle-même de ce qu’elle leur fait subir mais ça l’amuse tout autant, elle a envie de voir jusqu’où ils peuvent tenir. Et une fois sa jupe ouverte, elle la laisse glisser le long de ses jambes. « Quel dommage que tu ne puisses pas voir tout ça. » murmure-t-elle près de son oreille avant d’y passer un coup de langue mutin. Elle est loin d’en avoir fini avec lui.

Elle recule à nouveau, tenant toujours ses mains dans les siennes. Désormais, elle ne porte plus qu’un soutien-gorge blanc. Pour le reste, elle est complètement nue. Pour s’amuser, elle dirige lentement les mains de Taehyun sur le haut de ses cuisses, désormais nues, avant de les faire diriger lentement vers ses fesses galbées. Elle les fait les caresser, un court instant cependant puisqu’elle les remonte brutalement jusque dans son dos, à l’agrafe de son soutien-gorge. Mais ça, c’est elle qui va le faire, elle est plus habile que lui pour ces choses là. Elle dégrafe sans mal son sous-vêtement puis le laisse tomber au sol, libérant ses seins alors que Taehyun ne peut même pas le voir encore. Ça la fait jubiler, un sourire triomphant aux lèvres, alors qu’elle s’empare à nouveau de ses mains, cette fois-ci pour les diriger d’abord sur son ventre, puis pour les remonter jusqu’à sa poitrine qu’elle lui fait caresser du bout des doigts. Un court instant cependant puisqu’elle se saisit de ses mains pour les replacer sur ses hanches à lui. « A toi. Tu as une mission à terminer, il me semble. » Oui, une mission importante: se déshabiller entièrement à son tour, tout en ayant les yeux recouverts. Ainsi, il ne verra pas Mia toute nue tant qu’il ne l’aura pas fait. « Attention, n’oublie pas les règles. Si tu y vas trop vite, je me rhabille. » précise-t-elle, toujours aussi amusée de la situation. Et elle croise les bras sur sa poitrine, debout devant lui. Elle recule néanmoins de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble bien plus appréciable.

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MIHYUN ♡

Non, tu n'es pas le petit-ami le plus rassurant de la planète, peut-être qu'un autre aurait tout de suite trouvé les mots qu'il faut pour calmer son début de crise, peut-être même qu'il aurait dit tout ce qu'elle a besoin d'entendre mais toi, tu t'es énervé, ton côté impulsif sans doute mais surtout, t'étais frustré. Frustré de gâcher cette soirée pour une futilité pareil. T'étais un gars comme ça, avant, tu ne sais même pas avec combien de nanas tu as couché, tu les enchaînais, perdu dans tes coups de reins sans lendemain et sans attache. C'était ta vie, ça, et ça te convenait oui, avant. Parce que tu n'avais pas encore goûter au vrai bonheur d'une relation amoureuse, et ça, seule Mia a réussi à te le faire connaître. Alors oui c'est vrai, ça t'a rendu fou tout ça, qu'elle soit jalouse pour une histoire sans importance alors que toi, tu n'es même plus concentré sur le passé depuis que tu as rencontré Mia, mais bel et bien sur l'avenir qui s'offre à vous. Tu n'es plus cet homme et tu es prêt à le lui prouver, peu importe le moyen, en faisant sans doute quelque chose que tu n'aurais jamais fait auparavant, en l’occurrence là... te soumettre. Parce que oui, pour la première fois, cette idée t'excite, voir une Mia dominante te donne des envies que tu n'aurais jamais cru possible. Toi qui aime avoir le dessus en général, là, tu es prêt à te plier à ses moindres désirs, lui montrer les effets qu'elle peut avoir sur toi. Alors tu t'y mets, ôtant ton haut avec lenteur comme elle te l'avait demandé, ou plutôt ordonné. Oui, tu vas lui montrer que t'en es capable, que ça t'excite ça aussi, tu veux voir jusqu'où elle peut aller et quelque chose te dit que tu ne vas pas être déçu du voyage. Alors une fois chose faite, tu lui annonces d'une voix confiante que c'est à son tour. C'est la part du marché, tu as rempli la tienne et maintenant, c'est à elle de s'y mettre.

Tu la vois hésiter un court instant mais toi tu te montres patient, peut-être même un peu trop, quelques secondes pendant lesquelles tu laisses ton regard se poser sur les formes de son corps. Sa poitrine, ses cuisses, jusqu'à ce qu'elle daigne enfin se décider, retirant finalement son haut. Tu lui lances ce fin discret, tout de même satisfait sur les bords, avant de laisser ton regard se poser sur les boutons de sa chemise qu'elle retire un à un. Elle prend son temps, comme le disent les règles du jeu qu'elle vient de vous imposer et tu ne te gênes pas pour profiter du spectacle. C'est le but non? Elle a profité elle aussi, c'est à ton tour maintenant. Mais ta petite-amie n'hésite même pas à te faire languir davantage puisque, arrivée au dernier bouton, tu l'observes s'étirer. Ou plutôt, tu observes la magnifique vue qu'elle t'offre en faisant ça, tu sens même tes muscles se contracter un court instant tant le désir s'empare de toi et de tout ton corps. Décidément, on dirait bien que tu t'es surestimé sur ce coup-là. Comment comptes-tu tenir? Le pire dans cette histoire, c'est que pour une fois, ce n'est pas toi qui décide. Non c'est elle, et uniquement Mia. Après ça, elle finit par complètement déboutonner sa chemise, encore une fois, tu ne te fais pas prier pour admirer la vue des plus agréables qu'elle t'offre, tu la dévores même du regard parce que clairement, ça devient difficile pour toi. Et dire que tu es censé attendre qu'elle te dise quoi faire et quand le faire... Ça te frustre autant que ça t'excite, c'est bien ça que tu cherchais. Et alors qu'elle commence à retirer son vêtement, toi, tu te demandes bien comment tu peux avoir plus chaud encore que lorsque tu étais encore couvert. Tu suis sa main du regard qu'elle passe entre ses seins, et toi, tes désirs commencent à te brouiller l'esprit. Sait-elle à quel point ta main jalouse la sienne actuellement? Pourtant elle continue de te frustrer, et toi tu en souris doucement, tu en souris nerveusement parce que clairement, tu ne sais pas comment tu vas encore tenir. Tu viens même te mordre la lèvre inférieure, geste qui te trahi bien que tu aimerais lui cacher ton état, tu sais qu'elle continuera de te frustrer encore un petit moment dans tous les cas alors... à quoi bon? Elle jubile, Mia, elle savoure d'avoir le pouvoir, tellement qu'elle vient faire virevolter son haut qui finit aussitôt sur ton visage. Et tu l'entends rire, plus amusée que jamais alors que tu serres les dents, cachant ce sourire qui prend automatiquement place sur tes lèvres comme à chaque fois que tu entends la douce mélodie de son rire. Mais t'es crispé aussi, d'être aussi frustré. « Attends. » reprend t-elle alors que tu t'apprêtais à retirer le vêtement de ton visage, tu fronces les sourcils, bien qu'elle puisse pas vraiment te voir. « Soyons encore plus joueurs. » Et tu l'entends se lever du lit alors que tu t'arrêtes net, tu ne sais pas si ses intentions ont à voir avec le vêtement mais un bon soumis ne prendrait pas le risque de le retirer, si ? Un instant de silence s'installe avant qu'elle reprenne la parole: « Tu vas garder cette chemise sur tes yeux tant que je ne t’aurai pas dit de l’enlever. » Elle use de ce même ton autoritaire, ce qui te fait gonfler les joues, non sans laisser paraître ce sourire amusé.« Ça m'excite quand tu me parles comme ça. » C'est vrai, et tu ne le dis pas sans raison. Tu veux qu'elle pousse encore le bouchon plus loin sans même lui demander, et à croire que ça fonctionne puisqu'elle agit aussitôt en t'approchant brusquement d'elle. Tu ne pouvais pas anticiper ce geste, t'as perdu un de tes plus précieux sens dans ce genre de moment, ce qui amplifie ta frustration. Mais très vite, elle s'empare de tes mains pour les poser sur sa taille nue. L'avantage de ne rien voir, c'est que tes autres sens se décuplent, en l’occurrence, là, le toucher. Elle finit par les diriger à l'ouverture de sa jupe, te faisant ainsi comprendre qu'il faudra que tu t'en occupes toi-même, et quel plaisir te fait-elle là. Tes lèvres s'étirent à nouveau dans un sourire des plus coquins alors que tu en profites pour l'approcher doucement de toi, discrètement, faisant ainsi grimper cette tension qui est déjà prêt à éclater. Et puis doucement, tes doigts se saisissant de la fermeture, tu la baisses, tout aussi lentement. Un autre de tes sens marquant davantage la différencie: l'ouïe. Tu entends cette fermeture descendre mais aussi, lui bruit de ta propre respiration qui devient de plus en plus lourde à porter tant le désir et la soif de son corps se font présentes. Tu peux même entendre sa jupe tomber le long de ses jambes une fois chose faite, tu ne vois rien non, tu l'entends juste. « Quel dommage que tu ne puisses pas voir tout ça. » te souffle t-elle à l'oreille. Mais elle ne s'arrête pas là, elle vient même passer un coup de langue sur ton oreille, comme si tout ça ne suffisait pas. Le pire? C'est loin d'être terminé et tu le sais, tu vas être frustré mais ça t'excite, ça te fait sourire.

Tes mains toujours dans les siennes, Mia les dirigent vers le haut de ses cuisses, ça te crispe une nouvelle fois. Cette partie de son corps à laquelle tu ne peux résister et elle, elle s'en amuse. T'es son jouet, elle peut bien faire ce qu'elle veut de toi et même si ça te frustre au plus au point, ça te plaît. C'était ce que tu voulais, lui montrer que tu pouvais être à ses pieds comme elle, elle te montre ses talents dans la domination. T'es loin d'être déçu, bien au contraire, mais ton côté gourmand en réclame plus. Et dangereusement, elle dirige tes mains vers ses fesses. Tu sens alors cette vague de chaleur t'envahir et s'emparer de toi, tu en entrouvres la bouche pour y laisser passer un souffle chaud trahissant ton excitation, mais ça te fait sourire. Tu suis encore ses mouvements, caressant ses fesses un court instant avant qu'elle les remonte le long de son dos. Tu as bien du mal à retrouver les idées claires, brouillées par toutes ces pensées impures, ces idées folles que tu as envie de lui faire, là tout de suite. Et encore une fois, c'est ton ouïe qui entre en action lorsque tu entends son dernier sous-vêtement tomber. Tu ne peux rien voir mais tu sais qu'elle est nue, face à toi, et tu ne peux même pas apprécier le spectacle comme tu le voudrais. Ainsi, Mia vient se saisir à nouveau de tes mains pour les poser sur son ventre, tu sens qu'elle va te faire languir une nouvelle fois mais peu à peu, elle les remonte vers sa poitrine. Et à peine as-tu le temps de caresser cette partie du corps du bout des doigts, qu'aussitôt, tes mains se retrouvent sur tes hanches. « A toi. Tu as une mission à terminer, il me semble. » Tu penches doucement la tête, ne manquant pas de sourire de nervosité. Elle te fait languir, bien comme il faut, tu ne sais définitivement pas comment tu vas pouvoir tenir mais tu n'as pas le choix. Mia ne te le laisse pas, et toi non plus. « Attention, n’oublie pas les règles. Si tu y vas trop vite, je me rhabille. » Elle prend tout de même le temps de te rappeler les règles, histoire que tu ne sois pas trop gourmand même si tu ne les avais pas oublié. Alors tu lâches tes hanches, passant tes mains derrière ton crâne. Non pas pour retirer le bout de tissue mais pour l'attacher des deux extrémités, un peu plus correctement pour ne pas le perdre. Tu fais un nœud que tu sers brusquement, élargissant ton sourire lorsque tu entends une des coutures craquer. Oups... ? Tu ne te fais pas prier pour passer à l'action, passant tes doigts de chaque côté de ton jogging avant de l'ôter, doucement, en prenant ton temps comme elle l'avait rappelé auparavant. C'est frustrant de ne rien voir, tu ne peux même pas admirer ses réactions, t'es complètement aveugle mais tu continues, le laissant tomber au sol avant de t'en débarrasser complètement. « On avait dit un seul vêtement, hm? » Tu n'as pas envie d'enfreindre les règles... Mais bon, loin de toi l'envie de jouer au plus malin. « C'est pas équitable. » Pas du tout même. C'est pour cette raison que tu t'occupes du dernier vêtement qu'il te reste, ou plutôt, de ton seul et unique sous-vêtement. Un sourire triomphant au coin des lèvres, tu le retires toujours en usant de cette même patience -que tu n'as pas, en réalité-. Mais tu as envie qu'elle savoure le spectacle elle aussi, même si toi, tu n'as pas encore eu l'occasion d'en profiter. Et une fois chose faite, tu lui laisses quelques secondes pour te regarder. Tu ne peux même pas admirer son expression du visage, ça te frustre encore une fois, mais tu finis par tendre doucement le bras, tentant de lui agripper le poignet. Tu n'y parviens pas tout de suite, n'y voyant absolument rien, mais lorsque tu entoures enfin tes doigts autour de sa peau, tu viens doucement l'attirer vers toi, ton sourire s'élargissant quelque peu avant que tu viennes nicher ta tête près de son oreille, la baissant assez pour qu'elle puisse y sentir ton souffle chaud dans son cou. « Aucune. » reprends-tu finalement, te doutant bien qu'elle ne comprenne pas tout de suite de quoi tu parles, et ça te fait sourire un court instant. « Aucune femme n'a su m'exciter de cette façon. » Tu lui as répondu, à sa question.

Sans doute parce que tu commences peu à peu à perdre pied. Son corps nu collé contre le tien, ça te fait décoller. Non, aucune femme n'a su t'exciter de cette façon mais elle, combien d'hommes a t-elle eu à ses pieds? Au sens propre, comme au sens figuré. Combien d'hommes ont été si faible que toi? Tu viens lui déposer quelques baisers sur son épaule avant de finalement te baisser, doucement, tu lui déposerais bien des baisers le long de son corps mais tu te contentes juste d’effleurer sa peau de tes lèvres. Pour l'exciter, t'exciter toi aussi mais surtout, ne pas lui désobéir. Mais là, tu faiblis, ce n'est pas pour rien que tu finis littéralement à genoux face à elle. Laissant tes mains attraper sa taille, et là, tu craques, tu viens lui déposer des baisers sur son ventre, tout aussi brûlants les uns que les autres. Tu as envie d'elle.  Tu  serais prêt à faire n'importe quoi, il suffit de te voir là, à genoux, prêt à faire tout ce qu'elle te demande.

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MIHYUN ♡

C’est fou ce qu’il est encore plus irrésistible quand il a les yeux cachés. Ça le rend d’autant plus docile et Mia ne veut en faire qu’une bouchée. Bientôt, ce sera le cas. Elle donnera satisfaction à l’appétit qu’elle a pour cet homme, pour ce corps. Et de lui rappeler de vive voix qu’elle est la seule et l’unique à pouvoir l’exciter de cette façon. Sauf qu’en jouant de la sorte, elle se fait languir elle aussi et la situation devient toute aussi excitante. Elle s’en mord déjà la lèvre, elle aime jouer avec lui, elle profite de l’occasion mais les choses deviennent trop intéressantes pour accepter de ne plus jamais rejouer la dominante avant un moment. Il ne faut pas qu’elle y prenne goût, il faut connaître Taehyun. Il n’y a pas plus dominant que lui. Or, quelque chose lui dit que lui aussi est en train de vivement apprécier ce qui se passe, même s’il doit aussi manquer de patience, de plus en plus. Après tout, Mia fait tout pour le pousser à bout. Elle l’empêche de voir ce qui lui plaît le plus: son corps entièrement nu sous ses yeux après qu’elle ait retiré le dernier vêtement qui lui restait. Oh oui, elle maintient, et elle en rajoute une couche: quel dommage qu’il ne puisse pas voir tout ça. Même la parole peut s’avérer être une arme redoutable dans une pareille situation. Or, en lui privant de sa vue, elle décuple ses autres sens et elle en profite allègrement. Elle sait que le moindre détail des sons va parvenir à ses oreilles et c’est un peu le but aussi là dedans à lui priver de sa vue. Décupler ses autres sens.

Et pour ce faire, quoi de mieux encore que lui faire toucher du bout des doigts ce qu’il ne peut pas voir? Elle prend du plaisir à lui faire toucher son corps nu, ça doit le rendre encore plus faible, soumis à ses pulsions qui contrôlent si souvent son corps. C’est vrai, Taehyun est une homme impulsif et Mia sait les risques qu’elle prend en agissant de la sorte. A une nuit bestiale, comme ils savent si bien s’en donner. Quelque part, elle a envie que cette nuit ne se termine jamais, c’est leur façon à eux de profiter de la jeunesse de leur couple, de ces jours d’insouciance avant que les choses ne s’accélèrent. Parce qu’elle en est sûre, elle ne voit pas de pause s’imposer entre eux, leur couple, c’est pas quelque chose qui s’éteindra aussi vite que le soleil se couche. Leur couple, elle compte bien le faire durer un maximum de temps, faire les efforts nécessaires pour ça, pour rendre Taehyun heureux et fier d’elle, et du couple qu’ils forment. Ça veut dire aussi pimenter la relation, épanouir leur vie sexuelle, et c’est exactement ce qu’ils font ce soir. Du moins, ce qu’elle lui fait faire. Si elle excite le jeune homme en arborant un tel rôle, elle, ça l’excite tout autant de le voir à sa merci. Tout éveille ses sens elle aussi, absolument tout, et le simple fait de sentir les doigts du danseur sur sa peau l’électrise, elle comprend que son esprit languit de la réunion de leurs deux corps. C’est pourquoi elle ramène les mains du beau brun sur ses hanches, elle veut passer à la suite. Il n’y a pas de temps à perdre, manque de chance, Mia est peut-être trop impatiente pour s’aventurer dans ce genre de jeux. Et encore qu’elle est assez fière d’elle d’avoir tenu jusque là, mais maintenant, elle veut passer au stade supérieur et elle sait exactement comment elle va procéder.

Mais d’abord, l’heure est à l’admiration. Il doit finir de se déshabiller et Mia le dévore déjà du regard. Il a un corps à se damner, et de se dire qu’elle est la seule à pouvoir en profiter lui donne des papillons dans le ventre. Il baisse alors son jogging, lentement, comme elle le lui avait demandé au début avant d’être victime de son impatience. Il respecte les règles, c’est bien, même si elle aurait aimé les briser. Mais elle reste réglo. « On avait dit un seul vêtement, hm? » elle lève le regard vers lui, tentant de voir le sien mais elle n’a as le temps de répondre qu’il renchérit. « C'est pas équitable. » Effectivement, ce n’est pas équitable. Il a le droit de prendre des initiatives, ça le rend d’autant plus excitant, et Mia le regarde faire. Elle regarde son sous-vêtement glisser le long de ses jambes de sportif en se mordillant la lèvre, relevant finalement les yeux pour regarder sa virilité, durcie par tant d’excitation. Elle esquisse un petit sourire joueur, laissant un silence de courte durée s’installer entre eux. Lorsqu’il tend la main pour tenter d’attraper Mia, la belle brune baisse alors ses yeux vers son bras. Deuxième tentative: il réussit, agrippe son poignet pour la tirer vers lui et aussi surprenant que cela puisse paraître, elle se laisse faire. Elle aime être proche de lui et sentir la chaleur de son corps, mais là encore, elle se trouve trop loin de lui. Elle a besoin de plus, et quand il s’approche alors pour venir lui chuchoter à l’oreille, elle sent des frissons parcourir son corps. Son souffle chaud contre son cou la fait décoller. « Aucune. » et je ne vous parle pas du sujet. Elle ne comprend pas bien encore de quoi il parle, mais il lui suffit d’entendre les paroles suivantes pour sentir son corps se consumer entièrement. « Aucune femme n'a su m'exciter de cette façon. » et elle redresse le visage, frôlant les lèvres du jeune homme alors qu’un sourire triomphant se dessine sur ses lèvres. Elle a eu la réponse qu’elle voulait, ça lui suffit.

Et puis, il tombe sur ses genoux, les yeux toujours couverts de la chemise de Mia. Elle baisse les yeux un instant, le regardant agripper doucement sa taille, voyant son visage s’approcher de son ventre. Et quand il commence à déposer des baisers sur sa peau, la belle brune bascule la tête en arrière, soupirant d’aise discrètement, comme si elle était sur le point de le supplier de continuer. Mais elle ne le fait pas, elle est bien trop fière, elle veut garder le dessus. Et puisqu’elle a le dessus, c’est à elle de décider quand les choses doivent continuer ou s’arrêter. Elle le laisse faire encore quelques secondes, avant de diriger ses mains vers le visage du danseur, lui faisant relever le visage légèrement de sorte à décoller ses lèvres de sa peau. Elle ne peut pas voir ces yeux qu’elle aime tant, mais ça ne serait tarder. « Relève toi. » articule-t-elle d’une voix suave, à peine audible, juste assez pour qu’il l’entende et s’exécute. Une fois debout, elle lève le visage automatiquement, confrontée encore à ces 25 centimètres qui les séparent. Et un sourire tendre étire ses lèvres alors que sa main vient retirer d’un geste sec la chemise de son visage, qu’elle jette en arrière, au sol. Leurs regards se croisent, elle est électrifiée. Pourtant, ça ne l’empêche pas de vite reprendre ses esprits pour se mettre sur la pointe des pieds, ses mains glissant sur le visage de Taehyun, alors que ses lèvres viennent rencontrer les siennes dans un baiser ardent. Quelques secondes alors, elle profite du contact avant de se retirer, ses pieds touchant terre. Elle ouvre les yeux, le regarde, le dévore même des yeux, avant de se saisir de ses mains et de les faire virevolter soudainement, pour le faire s’asseoir sur le lit, elle restant debout face à lui.

Elle approche, ses jambes touchent les genoux du jeune homme et elle esquisse un sourire, elle voit que son regard la parcourt son corps, faut dire qu’il n’a pas pu le voir avant alors il en profite et il a raison. Elle lui laisse quelques secondes de répit, avant de passer à nouveau à l’action. Son genou droit grimpe sur le matelas du lit, rejoint par l’autre genou. Désormais à califourchon sur le jeune homme, elle passe une main dans ses cheveux pour les ranger derrière son oreille, alors que doucement, et sans même qu’il s’y attende, son bassin vient rencontrer celui du jeune homme, provoquant une pénétration tendre, qui la fait néanmoins gémir doucement à l’oreille du danseur.