Le plaisir n'a pas d'âge, hein pépé ?! ft. Lenny
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Le plaisir n'a pas d'âge, hein pépé ?! ft. Lenny | Ven 8 Déc - 11:30 Citer EditerSupprimer
Ainsi, les bras chargés de cartons, nous franchissions les portes coulissantes d’un établissement au hall d’entrée vaguement semblable à celui d’un hôpital, en plus cosy. Et que la clientèle s’avérait exclusivement constituée d’individus du troisième âge. Une maison de retraite, oui ! Dans nos cartons ? Les sextoys et accessoires du stock de Chaenah empruntés – sans autorisation – pour l’occasion. Le plaisir n’a pas d’âge ! La secrétaire d’accueil nous reçut poliment, checkant nos noms et prénoms pour l’animation du jour sous l’intitulé de présentation et vente d’objets d’éveil et de divertissement pour égayer le corps et l’esprit. Si j’étais certains que les petits vieux allaient adorer la surprise, il nous avait fallu biaisé l’administration qui serait restée braquée sur ces moeurs conventionnelles coincés et arriérés. Et c’était les petits vieux qui ne vivaient plus dans leurs temps !
La femme nous indiqua le couloir à prendre, tout droit puis la troisième porte à gauche qui serait déjà ouverte. D’un signe de tête, je t’incitais à me suivre. Confiant et pimpant, je m’exclamais à demi voix tout de même : « Moi, j’dis qu’on va faire un carton ! » La discrétion ne me caractérisait pas particulièrement, mais je savais quand il était dans notre intérêt de ne pas mettre la puce à l’oreille d’autrui. Arrivés jusqu’ici, il serait trop bête que la sécurité nous interdise finalement de mener à bien notre mission avant même d’avoir commencé. « Et surtout, que ce carton, on va le ramener vide ! » Obligé, non ? Est-ce que beaucoup de personnes avaient cette idée ? Certainement pas ! S’il y avait peut-être une bonne raison à cela ? Je ne considérais celle-ci qu’uniquement basée sur des préjugées, persuadées que tout au contraire, les petits vieux avaient encore plus besoin de ses accessoires que les jeunes. Et puis, eh, il ne fallait jamais sous-estimer la sagesse, les connaissances et l’expérience des anciens ! Je ne doutais pas que certains devaient être bien rodé sur le sujet. Néanmoins quel que sera le bénéfice de notre initiative, il y avait une chose dont j’avais la certitude : « On va bien s’amuser ! » Juste avant que nous franchissions le seuil de la salle d’animation où les pensionnaires de la maison de retraite attendaient les intervenants du jour, je t’assénais d’un léger coup de coude complice, à défaut d’une tape amicale sur l’épaule, mes bras encombrés par le carton d’accessoires d’épanouissement divertissant et ludiques.
Le plaisir n'a pas d'âge,
hein pépé ?!
hein pépé ?!
YonGy et les Papies
Le mois de décembre, Noël, les cadeaux, le moment idéal pour tester ses capacités de vendeur ! Et de s’en mettre pleins les fouilles aussi si possible. Le problème d’avoir des amis, de la famille, voire une petite copine, c’était qu’en conséquence, à la période des fêtes, il fallait leur offrir des cadeaux. Et pour des cadeaux – outre que le body paint – il fallait de l’argent. Sauf que l’argent, ça ne tombait pas du ciel. Les types qui se suicidaient ou tombaient accidentellement du toit d’un gratte-ciel avec des billets pleins les poches, ça n’arrivait quasiment que dans les films. Alors, l’autre jour, j’avais encore reçu la grâce de l’illumination. J’étais certain d’avoir trouvé LE bon filon ! Bien sûr, je ne pouvais rêver meilleur complice que mon meilleur ami Lenny. Ou plutôt Iggy pour une telle entreprise, bien que dans les deux cas, vos talents de comédiens nous seraient certainement utiles.Ainsi, les bras chargés de cartons, nous franchissions les portes coulissantes d’un établissement au hall d’entrée vaguement semblable à celui d’un hôpital, en plus cosy. Et que la clientèle s’avérait exclusivement constituée d’individus du troisième âge. Une maison de retraite, oui ! Dans nos cartons ? Les sextoys et accessoires du stock de Chaenah empruntés – sans autorisation – pour l’occasion. Le plaisir n’a pas d’âge ! La secrétaire d’accueil nous reçut poliment, checkant nos noms et prénoms pour l’animation du jour sous l’intitulé de présentation et vente d’objets d’éveil et de divertissement pour égayer le corps et l’esprit. Si j’étais certains que les petits vieux allaient adorer la surprise, il nous avait fallu biaisé l’administration qui serait restée braquée sur ces moeurs conventionnelles coincés et arriérés. Et c’était les petits vieux qui ne vivaient plus dans leurs temps !
La femme nous indiqua le couloir à prendre, tout droit puis la troisième porte à gauche qui serait déjà ouverte. D’un signe de tête, je t’incitais à me suivre. Confiant et pimpant, je m’exclamais à demi voix tout de même : « Moi, j’dis qu’on va faire un carton ! » La discrétion ne me caractérisait pas particulièrement, mais je savais quand il était dans notre intérêt de ne pas mettre la puce à l’oreille d’autrui. Arrivés jusqu’ici, il serait trop bête que la sécurité nous interdise finalement de mener à bien notre mission avant même d’avoir commencé. « Et surtout, que ce carton, on va le ramener vide ! » Obligé, non ? Est-ce que beaucoup de personnes avaient cette idée ? Certainement pas ! S’il y avait peut-être une bonne raison à cela ? Je ne considérais celle-ci qu’uniquement basée sur des préjugées, persuadées que tout au contraire, les petits vieux avaient encore plus besoin de ses accessoires que les jeunes. Et puis, eh, il ne fallait jamais sous-estimer la sagesse, les connaissances et l’expérience des anciens ! Je ne doutais pas que certains devaient être bien rodé sur le sujet. Néanmoins quel que sera le bénéfice de notre initiative, il y avait une chose dont j’avais la certitude : « On va bien s’amuser ! » Juste avant que nous franchissions le seuil de la salle d’animation où les pensionnaires de la maison de retraite attendaient les intervenants du jour, je t’assénais d’un léger coup de coude complice, à défaut d’une tape amicale sur l’épaule, mes bras encombrés par le carton d’accessoires d’épanouissement divertissant et ludiques.
flappy bird.