Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI]
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Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Ven 8 Déc - 20:06 Citer EditerSupprimer
être dans la merde.
HELP
TENUE. La douleur est insoutenable, des perles de sueurs coulent sur ses trempes. Il a du mal à avancer, tellement que lorsqu’il trébuche, il ne se relève point et rampe jusqu’au dortoir, une main sur son ventre et les yeux larmoyants. La mort est proche, il la voit au loin, la faucheuse. Ah non, c’est un gothique qui passe, autant pour moi. Il a toutes les peines du monde à se hisser jusqu’au dortoir des Gumiho, la douleur et son costume de dinde sûrement aussi, le gênant dans chacun de ses mouvements. Il a chaud, il a froid. Il ne pourra pas lutter éternellement. Au bout d’un moment, il lâchera prise et se laissera aller dans un monde meilleur bien que humiliant. Bah oui parce que non, Calvin n’a pas été victime d’une balle dans le ventre ou que sais-je, c’est bien pire que ça. Zeus a jeté sur lui une éclair destinée à le faire chier, littéralement. Une diarrhée foudroyante et soudaine qui l’a frappé en plein intestin alors qu’il détournait l’attention des gens dans la rue par son sublime costume afin de leurs faires les poches. Ce n’est pas une mare de sang qu’il pourrait répondre, mais une mer(de) noire complètement. « AU SECOURS, OUVREZ-MOI J’AI BESOIN D’AIDE ! » Qu’il hurle en frappant comme un dingue à la porte avant d’hurler de douleur, tout rouge par ses crampes et la douleur de ses muscles fessiers qui risquent de lâcher à tout moment.
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Ven 8 Déc - 20:34 Citer EditerSupprimer
Petite journée peinarde au dortoir. Après la cuite de la veille, j'avais bien repeint l’un des cabinets de la fraternité – si l'odeur ne suffisait à le reconnaitre, c’était celui qui débordait parce qu’à moitié bouché. Un conseil, regardez où vous mettez les pieds – ce matin – dans les environs du milieu d’après-midi en somme. Maintenant, je cherchais dans les placards de la cuisine avec quoi je pourrais bien remplir cet estomac qui n’avait été que trop vidé. Puis, je crus entendre du bruit à l’extérieur. Un regard par la fenêtre : nada. J'avais dû faire erreur. Jusqu’à ce qu’un cri d’agonie comparable à ceux de Hortense prise de maux de ventre – ou de Chaenah quand elle a ses règles –, parvint à mes oreilles. No panic, je me rendais à la porte, d’humeur quelque peu taquine. « C’est quiiiiii ? » Je collais mon oeil au mini hublot là donc j’oubliais le nom et c’était pas l’important puisque le visage que je découvrais s’avérait familier. « Oh mon pote ! » Familier mais quelque peu déformé. « Ptn, ça a pas l’air d’aller ! » Moyeon l'avait largué ou quoi, on dirait presqu’il était sur le point de chouiner. Et si moi, j’étais sur le point de lui ouvrir la porte ? Pas franchement non. « T'as une sale gueule ! » Si jamais il était pas au courant, il valait mieux le prévenir quand même. Halloween c’était passé pour la tronche de déterré. « C’est pooooooouuuurquooooooooooi ? » Besoin d’aide, besoin d’aide, c’était vague. Et c’était pas non plus comme si je savais pas que Calvin valait pas mieux que moi comme fdp. La preuve en image pour ma part : « Faut donner le mot de passe pour pouvoir rentrer, tu sais ? » Dans ta face, le jeongal ! Ouais, t’étais mon pote, mais nous on pouvait pas rentrer dans notre QG secret alors, pourquoi je te laisserais rentrer sans m’amuser un peu ?
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Sam 9 Déc - 1:17 Citer EditerSupprimer
ETRE DANS LA MERDE
façon de parler
TENUE + Robert Pattinson fixait de ses yeux profonds et ténébreux le pauvre corps, là et las qui peinait à se tenir debout. D'ailleurs, était-ce vraiment l’acteur de Twilight, immortalisé sur papier glacé qui était obnubilé par cette pauvre carcasse au sourire stupide ? Non, bien sûr que non. Robert Pattinson sur poster ne s'était pas soudainement pris d'affection pour la chose qui se tenait face à lui. Enfin voyons, c'était une affiche bon sang ! C'était la chose qui bouffait de ses yeux avides l’acteur vampirique. Ah, Jeena. Oui, je sais. Robert Pattison, ce sex-symbol, tu l'aurais bien supplié de te signer un autographe sur ta blanche poitrine. Et accessoirement lui demander de te prendre sauvagement sur le bureau le plus proche, te kidnapper, et vivre de sexe et de bains de soleil pailletés. Enfin bon, la gumiho aux tendances actuellement très kikoo tourna le dos à son bien aimé et scruta d'un œil torve sa chambre, tel un véritable cowboy sous le soleil brûlant du far-west. Ceci dit, nous étions dans une chambre en bazar, éclairée par une petite télévision en marche et qui puait la peinture fraiche. Robert Pattison ne sembla pas répondre à ses prières puisque l’unique chevalet de la pièce exposait une toile désespérément blanche. Une seule chose restait à envisager ; gémir et pourrir dans son lit jusqu’à ce qu’une voix divine ne vienne lui souffler à son oreille quelques mots inspirants. Ou aller manger MacDo. La deuxième solution accompagnée de son estomac vide la tenta beaucoup plus mais un obstacle étrange s’immisça sur sa route. « Yo, tu fais quoi ? » s’interrogea Jeena face à son camarade Gumiho occupé à communiquer à travers la porte de l’entrée. Etais-ce encore un jeu étrange auquel s’adonnait sa fraternité ? « C’est qui ? » Encore une question. Mais la brune n’attendit pas la réponse pour coller son œil contre l’œil-de-bœuf afin d’y distinguer une dinde géante et la tête bizarrement déformée de Calvin. « C’est dingue, il est encore plus moche que d’hab. » commenta-t-elle, effarée. Alors comme ça le jeongal suppliait pour rentrer dans le repère des renards ? « Un deux, un deux. Tu m’entends, Cal ? » cria-t-elle en s’appuyant contre la porte. Elle se tourna vers son Yongsun. « On a un mot de passe ? » Oui. Choquée, Jeena l’était. Crédule, Jeena l’était.
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Dim 10 Déc - 18:08 Citer EditerSupprimer
TENUE. Les crampes, la douleur, les fesses tremblantes. Calvin hurle à la mort tel un nain qui tombe d’un trottoir. Sa vie défile sous ses yeux, il voit sa naissance enfin, il voit une apparition soudaine de lumière. Ouais non, ça peut-être la première fois qu’il s’est vu dans un miroir, être magnifique qu’il est. Il en sourit tellement en repensant à combien il est beau. BREF LA N’EST PAS LE SUJET. Il tambourine la porte, cri en toutes les langues même celles qui n’existent pas et contractant son anus pour la première fois de sa vie jusqu’à ce qu’une fois familière s’élève derrière la porte. « YONG MON FRERE OUVRE ! » Il s’était imaginé que en tant que bon ami qu’il est, il ne le laissera pas dans la merde mais rappelons qu’il s’agit bien de Yong Sun … « MEC J’AI LA CHIASSE OUVRE MOI ! » Il se tord dans tous les sens pour essayer de se redresser sans baisser la garde suprême « LE MOT DE PASSE EST : CALVIN A UNE GROSSE BITE ! MAINTENANT OUVRE C’EST DE LA NON ASSISTANCE EN PERSONNE EN DANGER » Bah quoi, ça pourrait ? « JEENA AIDE MOI TOI AU MOINS SI JE CHIE SUR UNE TOILE CA PEUT ETRE DE L’ART ! » Y’a bien des gars qui saignent du nez sur une toile et qui vendent ça bien cher alors pourquoi pas ? « PUTAIN SUR LA TÊTE DE MA LESBIENNE DE MERE SI VOUS M’OUVREZ PAS J’NIQUE TOUT ! POURQUOI ÊTRE AUSSI CORROMPU ????????? » Qu’il gueule sans même savoir ce que ça veut dire mais il a vu ça dans un film, ça semblait stylé.
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Mer 13 Déc - 9:58 Citer EditerSupprimer
C’était trop tentant de le faire mariné dans sa m*rde, et je n’imaginais sans doute pas à quel point, bientôt cette image pourrait devenir réalité. Mon amusement prit une dimension de plus lorsque Jeena vint me rejoindre. Loin de me bousculer ou de me presser d’ouvrir à la mère de Quasimodo – appelant manifestement à être rapidement expulsé – demandant l’asile à la porte de notre sainte cathédrale du culte gumiho, la renarde sembla rentrer dans mon jeu. À moins que… Était-elle sérieuse à propos du mot passe. « Mais oui, voyons ! Tu ne le sais pas ? Demandons donc à cette dinde avariée de te l’apprendre. » Et Calvin ne manqua pas de donner un mot de passe… digne de ce nom. Jeena allait-elle le croire ? Ce serait drôle. En conséquence, je validais. « Faudra que tu m’expliques comment la prez a su ça pour le mot de passe Bro’ ! » Je posais une main sur la poignée et répondu à ta dernière tirade : « C’EST LA NATION QUI EST CORROMPUE ! » Après ce beuglement théâtral, j’entrepris d’ouvrir la porte mais… « Mec… Mec, arrête… LA PORTE EST COINCÉE ! » Les deux mains accrochées à la poignée, je feignais de paniquer, de la secouer sans qu’elle ne bronche, faisant signe à Jeena de jouer le jeu avec moi. « FAUT QUE TU NOUS AIDES ! » Avoir un meilleur ami amoureux du théâtre ça apprenait à avoir l’air crédible. Et avoir un public crédule encore plus. « ON TIRE ET TU POUSSES ! » J’adressais un regard complice à Jeena, accompagné de légers mouvements de tête pour lui faire comprendre le fond de ma pensée. La porte n’étant en rien réellement bloquée, dès que Calvin donnerait une impulsion contre celle-ci, nous lâcherions tout et nous écarterons pour qu’il se ramasse royalement.
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Ven 9 Fév - 16:05 Citer EditerSupprimer
Définition de trahison : Un ami qui ne vous ouvre pas alors qu’une diarrhée fulgurante vous frappe. Choqué, déçu. Et puis, ce n’est pas comme si Yong Sun était le seul traitre dans l’histoire, Jee Na aussi ne semble pas décidé à l’aider à assouvir ce glissement de terrain boueux. Putain, est-ce un complot ? Leur amitié et leur coopération ne compte-t-elle pas ??? UN MOT DE PASSE ? DEPUIS QUAND ? Disgrâce, désespoir. Il hurle que le mot de passe est qu’il a une grosse bite. Bien sûr que ça peut être ça, Hera est sa première fan ! « YONG J’VAIS T’ARRACHER LES YEUX TÊTE DE CUL OUVRE. » Le misérable se tortille tellement dans tous les sens qu’un verre de terre est passé et lui a dit wesh mon frère. Oui non c’est pas vrai. Il pensait voir le bout du tunnel, il s’imaginait sur le trône. Mais une nouvelle fois, cette douce vue aux senteurs de bombe chimique se brise. « COMMENT CA ELLE EST BLOQUEE. » Il essuie de la sueur sur son front, épuisé de se battre contre lui-même. « MEC SI JE POUSSE JE CHIE. » Plus il dit le mot pousse, plus il a l’impression qu’il lui devient difficile de se retenir. « MEC JE M’EN BATS LA RACE J’VAIS PETER LA VITRE. » Il marche difficilement, jamais il n’aura été aussi proche du sol pour trouver une fenêtre. Il se redresse, petite musique épique en mode guerrier derrière. Il penche la tête en arrière, il pense à sa famille, ses amis et tout. « QUE LA FORCE SOIT AVEC MOI. » En hurlant, il met un coup de boule à la fenêtre. Dans un monde parfait, la vitre se brise et il peut accéder au trône des Gumiho. Maiiiis … non. Au lieu de ça, un immense BOOM se fait attendre, la douleur, la trace de son front sur le verre et il tombe tel un demeuré en arrière presque assommé.
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Re: Être dans la merde. [FAITES PAS VOS P**ES LES GUMI] | Lun 12 Fév - 16:11 Citer EditerSupprimer
Et derrière ma porte prétendument coincée, je ricanais silencieusement comme un fennec. Je pinçais fermement les lèvres lorsque tu rétorquais larguer ta cargaison si tu venais à pousser, afin de conserver au moins un semblant de crédibilité dans mon mensonge grossier. Que tu y crus ou non, tu cherchas vraisemblablement une autre option. La fenêtre ? Devrais-je tenter de dissuader ? Ah bah mince, semblerait que je sois un peu trop lent à la réflexion car tu passais déjà à l’action. Une tentative qui se résuma par un lamentable échec à entendre le bruit de l’impact, loin du verre se brisant, il ressemblait plutôt à celui d’une mouche qui s’écrasait sur le pare-brise d’une voiture sur l’autoroute. Si tu étais assommé, on devrait peut-être aller regarder ? Du coup, comme par magie : « Wouah ! La porte est débloquée ! » La porte s’ouvrit ! Archi convaincant dans mon rôle du type impressionné, je m’exclamais autant que je m’enthousiasmais : « MEC ! TRUC DE OUF ! » beuglais-je en me dirigeant vers ton corps gisant sur le sol. « J’uis sûr avec ta force, t’as provoqué des vibrations dans tout le bâtiment qui ont ouvert la porte ! » Avouez que ça serait crédible non ? Avec les systèmes anti-séisme, tout ça, les murs ils bougent sans bouger non ? « Mec ? Ça va ? » Parce que tu ne te relevais pas alors, je m’accroupissais à côté de toi, à distance quand même : « Combien j’ai de doigts ? » Je tendis une main où ces derniers n’arrêtaient pas de bouger, lorsque mes narines se plissèrent. Un fumet du putois montaient jusqu’à elles que je recouvrais aussitôt de ma main libre. « POUAH ! C’EST TOI QUI FOUETTE COMME ÇA ? » Dans une grimace de dégoût, je tirais la langue et ouvrais grand la bouche comme si j’allais gerber d’écoeurement. Il y avait de quoi si j’avais été du genre plus fragile. Pire qu’un attentat à la bombe, on allait devoir boucler tout le périmètre de la zone nord de la Digital City pour attaque chimique nauséabonde mortelle. Le nez bouché, de ma main libre je brassais l’air : « Bouclez le périmètre les gars là, on a un cas de dangerosité maximale ! » T’avais largué tes boyaux dans ton froc ou quoi ?
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