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choi hwa ran ♣ liar liar
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choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:09 Citer EditerSupprimer
choi hwa ran
i'm not a tsundere
IDENTITY CARD |
Il parait que... RUMEURS « Elle n'aurait aucun sentiment. » (faux, elle en ressent comme tout le monde mais ne les exprime pas) FACTS • Elle n'a que très peu d'amis, voire pas du tout. • Elle ne comprend pas les relations sociales et évite de parler aux gens. • Son père était chirurgien. Il était très doué dans son métier et gagnait énormément d'argent. Cependant, il est mort d'un burn-out lorsqu'elle n'avait que 17 ans. Elle a hérité de son héritage et de la villa dans laquelle ils habitaient. Sa mère, quant à elle, Hwaran ne l'a pas vraiment connue comme elle est morte d'une crise cardiaque quand elle avait 3 ans. Elle n'a aucun contact avec le reste de sa famille. • Elle vit dans une grande villa dans laquelle elle a toujours vécu avec des domestiques. • Elle maîtrise l'art du taekwondo alors il vaut mieux éviter de l'embêter. • Elle a déjà mis à terre une bande de six garçons qui lui ont voulu du mal. • Elle est en médecine pour suivre les pas de son père. • Elle adore les animaux, en particulier les chats. Il n'y a qu'en présence d'animaux que Hwaran se montre plus douce. • Les pauvres lui font pitié, elle se dit qu'ils auraient mieux fait d'étudier pour avoir un bon travail. • La plupart du temps, elle est soit dans sa chambre, soit à la bibliothèque ou dans une salle d'étude. Elle n'a rien d'autre à faire, elle étudie donc quand elle a du temps libre. • Comme elle ne parle pas aux autres et qu'elle reste toujours calme, elle se défoule toujours à la villa en frappant des sacs de frappe. • Elle se sent très seule, mais elle agit comme si elle veut être seule. • Elle parle l'anglais, le japonais et le mandarin couramment, les ayant appris seule. | Dis nous qui tu es ! Hwaran ? Personne ne sait sa personnalité. Ou plutôt, personne ne la connaît réellement. D'apparence, elle est distante et froide. Elle ne dit pas un mot, son visage ne transmet aucune émotion. En classe, on la connaît comme la fille qui suit le cours sérieusement et qui peut résoudre n'importe quel problème. C'est une génie, selon ses camarades. Mais justement, Hwaran, c'est une génie qui fait peur. Elle n'est pas sociable, elle est très introvertie, et renfermée sur elle-même. Personne ne la connaît, on ne sait jamais ce qu'elle ressent. Elle est inexpressive, ce qui donne parfois l'impression aux gens qu'elle ne les aime pas alors que c'est l'inverse. Hwaran a du mal à dire ce qu'elle ressent, elle est très fière alors la communication avec elle peut être compliquée. Elle ne sait justement pas comment communiquer avec les autres, les relations humaines sont pour elle un véritable mystère. Beaucoup sur la défensive, la jeune fille a aussi tendance à utiliser la violence pour se défendre de ce qu'elle ne connaît pas. Elle est violente, elle a un fort caractère caché derrière son froideur et son calme. Maîtrisant le taekwondo, elle frappe souvent les personnes qui méritent selon elle d'être punies. Dans la plupart des cas, ce n'est que Hwaran qui juge mal la situation et qui saute trop vite aux conclusions : en effet, elle est beaucoup trop méfiante et paranoïaque pour réfléchir convenablement lors des situations inconnues. Hwaran a tendance à penser que tout le monde lui veut du mal comme elle n'arrive pas à comprendre les intentions des autres : les sourires, elle les prend comme des faux sourires qui veulent la bercer d'illusions et les regards comme des couteaux qui en une fraction de seconde l'auraient déjà jugée. C'est pourquoi il est très difficile de découvrir la vraie Hwaran qui sommeille au fond de son cœur car elle n'a jamais ouvert son cœur à personne. En vérité, Hwaran peut être plus douce, plus attentionnée et gentille, mais on ne la verra agir ainsi qu'en présence des animaux. Cependant, cette dernière ne l'avouera jamais comme elle est trop fière, se montrant telle une statue de glace devant les autres. Pourtant elle a aussi un cœur, elle est tout aussi sensible que les jeunes filles de son âge. Elle peut être blessée par les remarques des autres, mais elle n'en montre rien, ayant toujours appris à fermer la bouche à ceux qui osent parler méchamment d'elle en seulement quelques mots. Hwaran, elle a cette aura autour d'elle qui dit qu'il ne faut pas l'approcher. Elle est telle une lionne qui montrerait les dents lorsqu'elle verrait quelqu'un s'approcher. Mais Hwaran, elle n'agit ainsi que pour se protéger : l'ayant trop jugée bizarre et différente, elle ne veut plus s'approcher des gens et essayer de faire des efforts pour eux. Pour être appréciée, il faut faire des efforts envers les autres ? Eh bien, elle ne veut pas qu'on l'apprécie alors, elle n'a pas envie de faire ces efforts-là. Elle s'attend à ce que ce soient les autres qui fassent le pas pour elle et pas elle : elle n'a plus la force de le faire. |
KRYSTINE faiblesse. aimez la svp
ps; supprimez le code inutile. |
It's my life...
leave me alone
19 février 1997. Hwaran naît dans l'hôpital le plus proche de la villa, dans le confort et le luxe. La petite fille était très attendue par ses parents, c'est leur première fille et ils comptent prendre bien soin d'elle. Ils ne prévoient pas de lui faire un frère ou une sœur, ils pensent qu'un enfant, c'était suffisant. Surtout que s'ils n'avaient qu'un enfant, ce serait plus calme à la villa. Cependant, peut-être que si Hwaran avait eu un frère ou un sœur, son futur aurait été différent.
2000. Hwaran passe ses trois premières années dans le confort le plus extrême : elle habite dans une villa dans laquelle elle se perd souvent, mais heureusement pour elle sa mère a toujours été là pour la retrouver ainsi que les domestiques. En effet, seul son père travaille, sa mère reste à la villa pour prendre soin de Hwaran. Les domestiques quant à eux s'occupent des travaux ménagers, comme ils sont payés pour. Sa mère ne l'emmène jamais se promener dehors : elle a trop peur de ce qu'il pourrait arriver à sa pauvre enfant. Elle se contente donc de l'emmener dans le jardin jouer, il y a tous les jouets possibles pour qu'elle passe un bon moment. Sa mère l'accompagne toujours, elle chérit énormément sa fille. En faisant ça, sa mère ne se serait jamais douté que ça provoquerait chez sa fille une incapacité à se sociabiliser avec les autres... Cependant, sa mère meurt brusquement d'une crise cardiaque. Rien ne pouvait prévenir qu'elle allait arriver, rien ne pouvait prévoir qu'elle allait mourir. Son père en est énormément affecté, et Hwaran ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe. Elle sait juste que sa mère est partie, mais à cet âge-là, elle croit qu'elle va juste revenir.
2003. Hwaran entre à l'école primaire. En maternelle déjà, les maîtres étaient déjà inquiets pour l'avenir de la petite fille : elle jouait toujours dans un coin seule et ne parlait pas. Son père s'est inquiété aussi pour sa fille qui ne savait toujours pas parler à six ans, cependant il s'est vite rendu compte que ce n'était pas que Hwaran ne savait pas parler, c'était qu'elle ne voulait pas parler. Elle n'en ressentait tout simplement pas l'utilité. Même si son père en a tout de suite été rassuré, il a peur que sa fille ne s'intègre pas bien parmi ses camarades. Et il a bien eu raison de s'inquiéter, puisque ce fut le cas : Hwaran a été mise à l'écart. Ses camarades ont tenté de l'approcher, et elle les a accueilli. Mais ils l'ont rapidement abandonnée car elle était bizarre, pour eux. Elle ne parlait pas beaucoup et elle préférait l'école qu'à s'amuser. De plus, rien ne l'amusait et elle ne souriait jamais. Alors on l'a vite laissée de côté, elle et sa bizarrerie. On ne l'a cependant jamais embêtée à cause de solitude, comme son père était riche, plus riche que les leurs, ils avaient été éduqués pour ne pas toucher à cette petite fille. Alors ils se contentaient de la regarder de haut dans son dos mais de lui sourire en face, et puis, ils ont rapidement appris à l'envier. C'était la petite fille qui était toujours bien habillée, coiffée parfaitement et jolie sans rien faire. Elle attirait toujours de bonnes notes et était complimentée par les professeurs. Elle était si enviée et si jalousée, toutefois personne ne pouvait la toucher car elle était intouchable : si on la touchait, on risquait de bien le regretter. Ils se contentaient donc de se chuchoter des petits mots mauvais, et d'en ricaner. Hwaran savait tout ce qui se racontait sur elle avec leurs comportements hypocrites, mais elle n'avait pas d'autres choix que de vivre avec la tête haute. « La pire chose que tu puisses faire est de baisser les bras : il faut toujours travailler dur ! » comme le disait son père. Alors elle travaillait dur, Hwaran. Elle travaillait si dur. Mais ô qu'elle se sentait seule...
2009. Hwaran est au collège. Rien n'a vraiment changé pour elle, elle est toujours seule et rejetée des autres, même si on ne la harcèle pas directement. Elle a l'impression que les sourires sont un signe de moquerie, désormais. Quand elle rentre chez elle, elle est toujours seule, personne n'est là pour l'accueillir. Les domestiques se contentent de la saluer froidement avec une révérence qu'elle ne supporte plus, et elle s'enferme dans sa chambre beaucoup trop grande pour elle. Parfois, il lui arrivait de regarder la porte de la chambre de son père d'un air absent, comme si elle s'imaginait que son père était présent, derrière cette porte. Mais quand elle ouvrait la porte, elle ne voyait que du vide. La chambre était vide de vie, et si propre car les domestiques la nettoyaient tous les jours. C'était comme si la chambre de son père n'était pas habitée depuis longtemps. Après tout, son père travaillait énormément, il dormait régulièrement à l'hôpital pour perdre le moins de temps possible ou même dans un hôtel voire chez un collègue : il avait des vies à sauver, des tonnes de vies à préserver. Mais ne pouvait-il pas préserver la vie de sa propre fille, au lieu de préserver la vie des autres ?
2012. Hwaran a quinze ans. Elle se sent vide de vie. Ça fait longtemps qu'elle n'a plus souri, elle ne sait même plus si elle sait sourire. En classe, elle participe, elle travaille, et chez elle, elle étudie, elle travaille. C'est un quotidien qui ne l'a jamais quitté. Et puis surtout, dans ce quotidien, son père ne se montre toujours pas. Parfois, il lui fait des fausses joies : il lui dit qu'il va passer la soirée à la maison et soudainement, il dit qu'il ne peut pas. Hwaran en est toujours déçue mais au fil du temps, dès qu'il lui dit qu'il va être à la maison, elle sait déjà qu'il va rester là-bas pour travailler. Pourtant, un soir, un soir lors de son anniversaire, son père est vraiment revenu. Hwaran pensait que c'était la bonne, elle allait enfin passer du temps avec son père. C'est bien là qu'elle a été le plus horrifiée : qui était cet homme au bout de la table ? Elle voyait si peu son père qu'elle ne le connaissait pas. Elle entendait souvent ses camarades raconter les habitudes de leurs parents et en rire, mais elle, elle ne connaissait même pas son propre père. Pendant cette soirée, son père lui avait posé beaucoup de questions à propos d'elle. Hwaran répondait sèchement, ne sachant plus comment se comporter avec quelqu'un qu'elle était censée apprécier. Et puis, soudainement, alors qu'ils dégustaient le plat, le père s'en va. « J'ai une urgence. Je suis désolé Hwaran... Je te promets que Papa se rattrapera demain ! » Et voilà qu'il était parti, laissant un plat refroidi au bout de la table. Hwaran était encore seule. Mais cette fois, elle se sentait plus que vide. Elle s'était rendue compte qu'elle ne reconnaissait même plus son propre père. Les domestiques avaient nettoyé la table, et elle était encore là, assise comme une idiote, comme si elle était collée à la chaise. « Tu en as de la chance, d'être riche ! Tu dois vivre confortablement. » disaient les autres hypocrites. C'était ça, vivre confortablement ? Vivre chaque jour dans une villa vide de vie où le silence est le bruit qu'elle entend le plus et quand elle ne sait même plus reconnaître sa famille ? Quelle blague.
Mars 2014. Depuis combien de temps n'avait-elle pas fêté correctement son anniversaire ? Pour ses seize ans, son père n'était même pas venu, se contentant de lui chanter la chanson du joyeux anniversaire par un message vocal. Et pour ses dix-sept, il avait acheté un superbe gâteau. Comment était-elle censée déguster un tel gâteau à elle toute seule, au juste ? Elle avait juste pris une petite part avant de dire aux domestiques qu'ils pouvaient manger le reste. Les voilà qui avaient l'air tout heureux de pouvoir manger ce gâteau. Quand était la dernière fois qu'elle avait ressenti de la joie ? Elle ne savait même plus. Elle se sentait tellement vide de sentiments qu'elle se pensait être un robot vivant. Pourquoi ne ressentait-elle pas ce que les autres ressentaient ? Ce fut d'un sentiment amer qu'elle était repartie dans sa chambre. Et puis, ce terrible jour arriva. Hwaran venait de rentrer de chez elle, comme d'habitude. Elle s'était déjà préparée à travailler. Mais à peine qu'elle avait ouvert la porte qu'elle voyait la plupart de ses domestiques regroupés dans le salon, l'air accablé sur le visage. La jeune fille avait retiré ses chaussures en toute vitesse avant de les rejoindre, comprenant bien que quelque chose n'allait pas. Après un long silence suite à sa venue, l'un des domestiques osa enfin ouvrir sa bouche. Pour dire quelque chose que Hwaran n'aurait jamais imaginé entendre. « Votre père est mort il y a quelques minutes, Mademoiselle Choi. » Ça ne pouvait pas être vrai. Elle avait été totalement déboussolée par la nouvelle. « Monsieur Choi est mort d'un burn-out. Il aurait trop travaillé, il serait mort de fatigue. » La nouvelle choque Hwaran. C'est là qu'on s'attend à ce que quelques perles d'eau jaillissent de ses yeux pour montrer sa douleur, mais ce n'est pas le cas. Hwaran ne pleure pas. Elle reste choquée, puis reste immobile. Qu'est-ce qu'on doit faire lorsque quelqu'un qui est censé être proche de nous meurt ? C'est la première question qui traverse son esprit. L'un des domestiques soupire. « Je comprends. Vous avez besoin de temps pour digérer la nouvelle. Je pense qu'il vaut mieux qu'on vous laisse seule un petit moment. » Les domestiques quittent alors la pièce principale, mais ce n'est pas. Hwaran a déjà compris ce qu'il se passe. Son père est mort. Mais pourquoi ne se sent-elle pas triste ?
Avril 2014. Lors de l'enterrement de son père, elle a prononcé un discours vide d'émotions, un discours banal qu'on prononce à chaque enterrement lorsqu'on ne connaît pas bien la personne. Les gens ont supposé que c'est parce qu'elle est maladroite, mais ce n'est pas vraiment ça. Hwaran ne connaissait vraiment pas son père. Quand il fallait le décrire, dire ce qu'on allait manquer chez lui, qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire ? Elle ne le connaissait plus. Elle ne savait pas quel genre de caractère avait son père. Qu'est-ce qu'il aimait, qu'est-ce qu'il détestait, qu'est-ce qui le faisait rire... ? Elle ne savait plus rien. Et puis, après les discours touchants, l'un des collègues de Hwaran s'est approché de Hwaran, lui disant qu'il devait lui parler. Hwaran l'a suivi, un peu méfiante, et c'est là qu'il a pris la parole. « Ton père était quelqu'un de brillant, au boulot. » Et il a continué à décrire son père. Hwaran était prise au dépourvue, elle ne comprenait pas bien mais elle l'écoutait d'une oreille attentive. Elle a alors découvert tout ce qu'elle ne connaissait pas son père, ce qui l'emplit d'une tristesse douloureuse. « Ton père tenait beaucoup à toi. Il a tout sacrifié pour toi. Tu sais pourquoi il travaillait autant ? » Elle a secoué vivement de la tête. S'il tenait autant à elle, pourquoi n'avoir pas passé plus de temps avec elle lorsqu'il était encore en vie ? « Il voulait te fournir le plus haut des conforts et la plus belle vie. Ton père a grandi dans la pauvreté, et il ne voulait surtout pas que tu vives comme lui a vécu. Il a alors travaillé le plus possible. Mais... Ça l'a mené à sa perte... Puisque ça a fini par le tuer... » Le collègue s'arrêta de parler, retenant une larme de partir. « La pire chose que tu puisses faire est de baisser les bras : il faut toujours travailler dur ! » Pourtant, ça l'a tué. Hwaran se sentit profondément touchée et blessée par les actions de son père. Elle lui en était si reconnaissante, mais en même temps, elle ne le connaissait pas. Elle n'arrivait pas à pleurer pour lui. Après avoir prononcé ces mots, le collègue est reparti, laissant Hwaran seule avec ses pensées. Elle se sentait terriblement seule et délaissée, mais pas anéantie, pas tétanisée, non. Juste... Triste de ne pas avoir connu l'homme brillant qu'était son père.
2017. Hwaran a reçu comme héritage tout l'argent de son père et la villa. C'est elle qui paie encore les domestiques, même si aujourd'hui il y en a moins qu'avant. Elle est rentrée sans problème à la Yonsei, étant une élève brillante. Après la mort de son père, elle a décidé de poursuivre ses études dans le domaine de son géniteur : la médecine. Cependant, elle ne souhaite pas être impliquée dans un travail qui lui demanderait trop de temps, elle a bien vu les conséquences sur la vie de son père, et elle ne souhaite surtout pas donner cette solitude aux autres. Mais même si elle n'aime pas vraiment la solitude, elle préfère rester seule car ça lui engage moins de responsabilités. Et surtout, elle ne sera jamais blessée par les autres comme ils ne l'approcheront pas. Hwaran veut juste mener une vie tranquille, seule et dans le confort. Or, ça ne se réalisera probablement pas...
Juin 2018. Un élément perturbateur est entré dans sa vie : Yuuma. Il lui fait réaliser à quel point elle n'est pas humaine, et à quel point elle est vraiment un monstre. Lui à côté est un véritable ange adorable, alors pourquoi se résout-il à passer du temps avec lui ? C'est la même chose pour les deux idiotes Miran et Jini. Pourquoi la forcent-elles à passer du temps avec elles ? Elle ne comprend pas, elle ne se trouve pas intéressante. Elle est dure et froide, comme un robot. Mais malgré tout...
14 août 2018. Ils ont eu leur premier baiser, quelques semaines avant. Ils ne sont même pas en couple, pourtant : Yuuma l'a embrassée alors qu'il la rassurait, parce qu'elle se sentait comme un monstre. D'un monstre à une humaine, Hwaran se trouve alors complètement désorientée : pourquoi l'a t-il embrassée ? Se résolvant finalement à demander des explications, c'est ainsi qu'elle lui donne rendez-vous. Et là, Yuuma et elle s'avouent leurs sentiments réciproques. Ils ne savent tous les deux pas trop comment définir l'amour, sortent-ils réellement ensemble ? Tout est si confus, mais une chose est sûre : la personne la plus importante dans leur vie est l'autre.
2019. en cours...
2000. Hwaran passe ses trois premières années dans le confort le plus extrême : elle habite dans une villa dans laquelle elle se perd souvent, mais heureusement pour elle sa mère a toujours été là pour la retrouver ainsi que les domestiques. En effet, seul son père travaille, sa mère reste à la villa pour prendre soin de Hwaran. Les domestiques quant à eux s'occupent des travaux ménagers, comme ils sont payés pour. Sa mère ne l'emmène jamais se promener dehors : elle a trop peur de ce qu'il pourrait arriver à sa pauvre enfant. Elle se contente donc de l'emmener dans le jardin jouer, il y a tous les jouets possibles pour qu'elle passe un bon moment. Sa mère l'accompagne toujours, elle chérit énormément sa fille. En faisant ça, sa mère ne se serait jamais douté que ça provoquerait chez sa fille une incapacité à se sociabiliser avec les autres... Cependant, sa mère meurt brusquement d'une crise cardiaque. Rien ne pouvait prévenir qu'elle allait arriver, rien ne pouvait prévoir qu'elle allait mourir. Son père en est énormément affecté, et Hwaran ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe. Elle sait juste que sa mère est partie, mais à cet âge-là, elle croit qu'elle va juste revenir.
2003. Hwaran entre à l'école primaire. En maternelle déjà, les maîtres étaient déjà inquiets pour l'avenir de la petite fille : elle jouait toujours dans un coin seule et ne parlait pas. Son père s'est inquiété aussi pour sa fille qui ne savait toujours pas parler à six ans, cependant il s'est vite rendu compte que ce n'était pas que Hwaran ne savait pas parler, c'était qu'elle ne voulait pas parler. Elle n'en ressentait tout simplement pas l'utilité. Même si son père en a tout de suite été rassuré, il a peur que sa fille ne s'intègre pas bien parmi ses camarades. Et il a bien eu raison de s'inquiéter, puisque ce fut le cas : Hwaran a été mise à l'écart. Ses camarades ont tenté de l'approcher, et elle les a accueilli. Mais ils l'ont rapidement abandonnée car elle était bizarre, pour eux. Elle ne parlait pas beaucoup et elle préférait l'école qu'à s'amuser. De plus, rien ne l'amusait et elle ne souriait jamais. Alors on l'a vite laissée de côté, elle et sa bizarrerie. On ne l'a cependant jamais embêtée à cause de solitude, comme son père était riche, plus riche que les leurs, ils avaient été éduqués pour ne pas toucher à cette petite fille. Alors ils se contentaient de la regarder de haut dans son dos mais de lui sourire en face, et puis, ils ont rapidement appris à l'envier. C'était la petite fille qui était toujours bien habillée, coiffée parfaitement et jolie sans rien faire. Elle attirait toujours de bonnes notes et était complimentée par les professeurs. Elle était si enviée et si jalousée, toutefois personne ne pouvait la toucher car elle était intouchable : si on la touchait, on risquait de bien le regretter. Ils se contentaient donc de se chuchoter des petits mots mauvais, et d'en ricaner. Hwaran savait tout ce qui se racontait sur elle avec leurs comportements hypocrites, mais elle n'avait pas d'autres choix que de vivre avec la tête haute. « La pire chose que tu puisses faire est de baisser les bras : il faut toujours travailler dur ! » comme le disait son père. Alors elle travaillait dur, Hwaran. Elle travaillait si dur. Mais ô qu'elle se sentait seule...
2009. Hwaran est au collège. Rien n'a vraiment changé pour elle, elle est toujours seule et rejetée des autres, même si on ne la harcèle pas directement. Elle a l'impression que les sourires sont un signe de moquerie, désormais. Quand elle rentre chez elle, elle est toujours seule, personne n'est là pour l'accueillir. Les domestiques se contentent de la saluer froidement avec une révérence qu'elle ne supporte plus, et elle s'enferme dans sa chambre beaucoup trop grande pour elle. Parfois, il lui arrivait de regarder la porte de la chambre de son père d'un air absent, comme si elle s'imaginait que son père était présent, derrière cette porte. Mais quand elle ouvrait la porte, elle ne voyait que du vide. La chambre était vide de vie, et si propre car les domestiques la nettoyaient tous les jours. C'était comme si la chambre de son père n'était pas habitée depuis longtemps. Après tout, son père travaillait énormément, il dormait régulièrement à l'hôpital pour perdre le moins de temps possible ou même dans un hôtel voire chez un collègue : il avait des vies à sauver, des tonnes de vies à préserver. Mais ne pouvait-il pas préserver la vie de sa propre fille, au lieu de préserver la vie des autres ?
2012. Hwaran a quinze ans. Elle se sent vide de vie. Ça fait longtemps qu'elle n'a plus souri, elle ne sait même plus si elle sait sourire. En classe, elle participe, elle travaille, et chez elle, elle étudie, elle travaille. C'est un quotidien qui ne l'a jamais quitté. Et puis surtout, dans ce quotidien, son père ne se montre toujours pas. Parfois, il lui fait des fausses joies : il lui dit qu'il va passer la soirée à la maison et soudainement, il dit qu'il ne peut pas. Hwaran en est toujours déçue mais au fil du temps, dès qu'il lui dit qu'il va être à la maison, elle sait déjà qu'il va rester là-bas pour travailler. Pourtant, un soir, un soir lors de son anniversaire, son père est vraiment revenu. Hwaran pensait que c'était la bonne, elle allait enfin passer du temps avec son père. C'est bien là qu'elle a été le plus horrifiée : qui était cet homme au bout de la table ? Elle voyait si peu son père qu'elle ne le connaissait pas. Elle entendait souvent ses camarades raconter les habitudes de leurs parents et en rire, mais elle, elle ne connaissait même pas son propre père. Pendant cette soirée, son père lui avait posé beaucoup de questions à propos d'elle. Hwaran répondait sèchement, ne sachant plus comment se comporter avec quelqu'un qu'elle était censée apprécier. Et puis, soudainement, alors qu'ils dégustaient le plat, le père s'en va. « J'ai une urgence. Je suis désolé Hwaran... Je te promets que Papa se rattrapera demain ! » Et voilà qu'il était parti, laissant un plat refroidi au bout de la table. Hwaran était encore seule. Mais cette fois, elle se sentait plus que vide. Elle s'était rendue compte qu'elle ne reconnaissait même plus son propre père. Les domestiques avaient nettoyé la table, et elle était encore là, assise comme une idiote, comme si elle était collée à la chaise. « Tu en as de la chance, d'être riche ! Tu dois vivre confortablement. » disaient les autres hypocrites. C'était ça, vivre confortablement ? Vivre chaque jour dans une villa vide de vie où le silence est le bruit qu'elle entend le plus et quand elle ne sait même plus reconnaître sa famille ? Quelle blague.
Mars 2014. Depuis combien de temps n'avait-elle pas fêté correctement son anniversaire ? Pour ses seize ans, son père n'était même pas venu, se contentant de lui chanter la chanson du joyeux anniversaire par un message vocal. Et pour ses dix-sept, il avait acheté un superbe gâteau. Comment était-elle censée déguster un tel gâteau à elle toute seule, au juste ? Elle avait juste pris une petite part avant de dire aux domestiques qu'ils pouvaient manger le reste. Les voilà qui avaient l'air tout heureux de pouvoir manger ce gâteau. Quand était la dernière fois qu'elle avait ressenti de la joie ? Elle ne savait même plus. Elle se sentait tellement vide de sentiments qu'elle se pensait être un robot vivant. Pourquoi ne ressentait-elle pas ce que les autres ressentaient ? Ce fut d'un sentiment amer qu'elle était repartie dans sa chambre. Et puis, ce terrible jour arriva. Hwaran venait de rentrer de chez elle, comme d'habitude. Elle s'était déjà préparée à travailler. Mais à peine qu'elle avait ouvert la porte qu'elle voyait la plupart de ses domestiques regroupés dans le salon, l'air accablé sur le visage. La jeune fille avait retiré ses chaussures en toute vitesse avant de les rejoindre, comprenant bien que quelque chose n'allait pas. Après un long silence suite à sa venue, l'un des domestiques osa enfin ouvrir sa bouche. Pour dire quelque chose que Hwaran n'aurait jamais imaginé entendre. « Votre père est mort il y a quelques minutes, Mademoiselle Choi. » Ça ne pouvait pas être vrai. Elle avait été totalement déboussolée par la nouvelle. « Monsieur Choi est mort d'un burn-out. Il aurait trop travaillé, il serait mort de fatigue. » La nouvelle choque Hwaran. C'est là qu'on s'attend à ce que quelques perles d'eau jaillissent de ses yeux pour montrer sa douleur, mais ce n'est pas le cas. Hwaran ne pleure pas. Elle reste choquée, puis reste immobile. Qu'est-ce qu'on doit faire lorsque quelqu'un qui est censé être proche de nous meurt ? C'est la première question qui traverse son esprit. L'un des domestiques soupire. « Je comprends. Vous avez besoin de temps pour digérer la nouvelle. Je pense qu'il vaut mieux qu'on vous laisse seule un petit moment. » Les domestiques quittent alors la pièce principale, mais ce n'est pas. Hwaran a déjà compris ce qu'il se passe. Son père est mort. Mais pourquoi ne se sent-elle pas triste ?
Avril 2014. Lors de l'enterrement de son père, elle a prononcé un discours vide d'émotions, un discours banal qu'on prononce à chaque enterrement lorsqu'on ne connaît pas bien la personne. Les gens ont supposé que c'est parce qu'elle est maladroite, mais ce n'est pas vraiment ça. Hwaran ne connaissait vraiment pas son père. Quand il fallait le décrire, dire ce qu'on allait manquer chez lui, qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire ? Elle ne le connaissait plus. Elle ne savait pas quel genre de caractère avait son père. Qu'est-ce qu'il aimait, qu'est-ce qu'il détestait, qu'est-ce qui le faisait rire... ? Elle ne savait plus rien. Et puis, après les discours touchants, l'un des collègues de Hwaran s'est approché de Hwaran, lui disant qu'il devait lui parler. Hwaran l'a suivi, un peu méfiante, et c'est là qu'il a pris la parole. « Ton père était quelqu'un de brillant, au boulot. » Et il a continué à décrire son père. Hwaran était prise au dépourvue, elle ne comprenait pas bien mais elle l'écoutait d'une oreille attentive. Elle a alors découvert tout ce qu'elle ne connaissait pas son père, ce qui l'emplit d'une tristesse douloureuse. « Ton père tenait beaucoup à toi. Il a tout sacrifié pour toi. Tu sais pourquoi il travaillait autant ? » Elle a secoué vivement de la tête. S'il tenait autant à elle, pourquoi n'avoir pas passé plus de temps avec elle lorsqu'il était encore en vie ? « Il voulait te fournir le plus haut des conforts et la plus belle vie. Ton père a grandi dans la pauvreté, et il ne voulait surtout pas que tu vives comme lui a vécu. Il a alors travaillé le plus possible. Mais... Ça l'a mené à sa perte... Puisque ça a fini par le tuer... » Le collègue s'arrêta de parler, retenant une larme de partir. « La pire chose que tu puisses faire est de baisser les bras : il faut toujours travailler dur ! » Pourtant, ça l'a tué. Hwaran se sentit profondément touchée et blessée par les actions de son père. Elle lui en était si reconnaissante, mais en même temps, elle ne le connaissait pas. Elle n'arrivait pas à pleurer pour lui. Après avoir prononcé ces mots, le collègue est reparti, laissant Hwaran seule avec ses pensées. Elle se sentait terriblement seule et délaissée, mais pas anéantie, pas tétanisée, non. Juste... Triste de ne pas avoir connu l'homme brillant qu'était son père.
2017. Hwaran a reçu comme héritage tout l'argent de son père et la villa. C'est elle qui paie encore les domestiques, même si aujourd'hui il y en a moins qu'avant. Elle est rentrée sans problème à la Yonsei, étant une élève brillante. Après la mort de son père, elle a décidé de poursuivre ses études dans le domaine de son géniteur : la médecine. Cependant, elle ne souhaite pas être impliquée dans un travail qui lui demanderait trop de temps, elle a bien vu les conséquences sur la vie de son père, et elle ne souhaite surtout pas donner cette solitude aux autres. Mais même si elle n'aime pas vraiment la solitude, elle préfère rester seule car ça lui engage moins de responsabilités. Et surtout, elle ne sera jamais blessée par les autres comme ils ne l'approcheront pas. Hwaran veut juste mener une vie tranquille, seule et dans le confort. Or, ça ne se réalisera probablement pas...
Juin 2018. Un élément perturbateur est entré dans sa vie : Yuuma. Il lui fait réaliser à quel point elle n'est pas humaine, et à quel point elle est vraiment un monstre. Lui à côté est un véritable ange adorable, alors pourquoi se résout-il à passer du temps avec lui ? C'est la même chose pour les deux idiotes Miran et Jini. Pourquoi la forcent-elles à passer du temps avec elles ? Elle ne comprend pas, elle ne se trouve pas intéressante. Elle est dure et froide, comme un robot. Mais malgré tout...
14 août 2018. Ils ont eu leur premier baiser, quelques semaines avant. Ils ne sont même pas en couple, pourtant : Yuuma l'a embrassée alors qu'il la rassurait, parce qu'elle se sentait comme un monstre. D'un monstre à une humaine, Hwaran se trouve alors complètement désorientée : pourquoi l'a t-il embrassée ? Se résolvant finalement à demander des explications, c'est ainsi qu'elle lui donne rendez-vous. Et là, Yuuma et elle s'avouent leurs sentiments réciproques. Ils ne savent tous les deux pas trop comment définir l'amour, sortent-ils réellement ensemble ? Tout est si confus, mais une chose est sûre : la personne la plus importante dans leur vie est l'autre.
2019. en cours...
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:10 Citer EditerSupprimer
fver
EDIT
HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Je suis sur un petit nuage de la douceur
KIKI JTM OWIIII
BLBLBLBLBLBLBLBL J'AI TROP TROP HÂTE D'EN SAVOIR PLUS SUR ELLE.
FEMME DE BB JAP
AIMEZ BINNIE.
BINNIE C'EST L'AMOUR
J'ai envie de te spammer de Yooa et de Binnie, ah oui ah oui, depuis le temps
EDIT
HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Je suis sur un petit nuage de la douceur
KIKI JTM OWIIII
#RAN²
Très bien qu'on se le dise je m'en suis toujours pas remise.
Vraiment je--
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Kong Yeong Hun
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:10 Citer EditerSupprimer
________________________________
head in the dust ♒︎ Feeling used but I'm still missing you and I can't see the end of this. Just wanna feel your kiss against my lips and now all this time is passing by but I still can't seem to tell you why. ©️ endlesslove.
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:10 Citer EditerSupprimer
ELLE EST TROP MIGNONNE MA FUTURE AMOUREUSE GURFIDSPXW
edit : UNE CHOI EN PLUUUUUS
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:13 Citer EditerSupprimer
encore mes avatars
rebienvenue, du love
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Noh Eunbi
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:14 Citer EditerSupprimer
tu as craqué de nouveau c'est bien ça
et puis t'es belle avec elle
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you calm my mind and set my heart on fire, you're that beautiful combination. ☽
et puis t'es belle avec elle
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:15 Citer EditerSupprimer
tu es faible jpp
re . et bon courage pour ta fiche .
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 0:17 Citer EditerSupprimer
namseon ils sont tellement beaux c'est normal merci
bona et oui mercii
sungjoo dit-elle avec tous ses comptes.... merciii
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Re: choi hwa ran ♣ liar liar | Dim 10 Déc 2017 - 6:24 Citer EditerSupprimer
Elle est beeeeelle ! :bain: :bain: :bain:
Have fun avec cette beauté froide et intelligente, il semblerait J'ai hâte de voir ce qu'elle va donner en rp
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