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Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès
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Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 18:55 Citer EditerSupprimer
Park Kwang Min
I’ll make you fly with my voice
IDENTITY CARD |
Il parait que... « Je l’ai vu plusieurs fois dans des concerts en duo avec son jumeau avant qu’ils n’entrent dans la Starship ! Il chante trop bien, c’est mon bias du groupe même s’il faisait apparemment ces concerts pour gagner un peu plus d’argent ! » « J’pense qu’avec tout ce truc autour d’Eros, Hermès va vraiment mal et qu’il est en déprime. » « J’ai entendu dire qu’avec Arès, il pousse Eros à bout pour le pousser à quitter le groupe de lui-même ! » « Il paraît qu’il s’est disputé avec son jumeau mais qu’il s’en fout complètement. Ça m’étonne pas à mon avis, il le déteste et doit très bien se porter sans lui ! » « C’est Kwang Jin qui aurait donné sa passion pour la musique à son frère ! Quand je les voyais ensemble, j’avais l’impression qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre, qu’ils avaient une relation vraiment fusionnelle ! » « Il paraît que son rêve était de devenir médecin sans frontière mais que son frère l’a forcé à s’embarquer dans la musique. » « Il déteste les études mais il m’a dit qu’il parle plusieurs langues comme le chinois, l’anglais et le japonais et qu’il est en train d’en étudier deux de plus à l’école ! » « Il serait en tout point semblable à son frère jumeau, j’avoue que je n’ai trouvé aucune différence quand je les ai rencontré, impossible de savoir lequel est Kwang Min et lequel est Kwang Jin ! » « Sans son jumeau, je suis sûre qu’Hermès serait incontrôlable ! J’ai déjà entendu dire qu’il se mettait facilement en colère et que seul Eole parvient à le calmer dans ces moments-là… » « Il adore sortir et se saouler la gueule, je le vois bien fumer, il a un côté bad boy Kwang Min… » « Hermès a déjà sorti un gros mot sans le vouloir pendant une émission et il avait l’air tout gêné alors que c’est sorti super naturellement ! J’étais morte de rire, à mon avis, il est souvent grossier et il doit se retenir pendant les lives ! » « Il lui arrive de placer des mots de langues étrangères dans ses phrases, en particulier des gros mots. » | Dis nous qui tu es ! Impulsif ♫ Passionné ♫ Egoïste ♫ Taquin ♫ Confiant ♫ Grossier ♫ Energétique ♫ Extraverti ♫ Immature ♫ Colérique Le Yang du Yin, le noir du blanc trop pur de son jumeau, l’autre partie plus sauvage, l’autre partie plus sombre mais qui complète comme une pièce de puzzle celle apparue sur Terre en même temps. Caractère bien trempé mais qui brûle sans pouvoir s’éteindre facilement et passion humaine et éternelle. Voilà ce qu’est Kwang Min et ce qu’il sera probablement pour toujours. Boule d’énergie, il ne voudra jamais baissé les bras tant qu’il a un but, tant que la passion dévore son cœur et obsède ses pensées. Il respire chaque seconde en suivant le cours de ses pensées et sans se concentrer sur ce que cela pourrait provoquer pour les autres. Les battements de son cœur ne sont pas près de s’arrêter de battre, de ralentir leur course qui le font se sentir si vivant et lui donne une folle envie de profiter de chacun de ces battements pour être heureux. Et pour être heureux, il ne lui faut que trois choses, trois éléments essentielles pour lesquelles il battrait qu’importe les conséquences : son frère, le chant et ce sentiment de vivre, de se sentir vivre. De ces trois éléments qu’il possède pour la plupart, il en tire l’énergie qui rend sa voix plus puissante chaque seconde lorsqu’il chante, qui rend chacun de ses pas plus décidés. Et qui le rend confiant et toujours plus sûr de lui. Ses décisions sont à ses yeux toujours les meilleures à prendre et il gonfle son cœur de la certitude qu’il ne se trompe pas et que ce qu’il fait, il le réussira. Partir du point où il n’en est pas capable est pour lui une perte de temps et une chance de ne pas atteindre son but alors il préfère croire en lui, croire en lui plus qu’en les autres. Alors il se méfie des autres, il ne leur donne pas facilement son attention, sa confiance et encore moins son amitié. Il développe une presque supériorité qu’il pense sans la dire mais que l’on peut parfois deviner dans les regards qu’il lance, les sourires moqueurs se plaçant sur ses lèvres. Il peut alors être taquin, se moquer sans trop de méchanceté des autres, les embêter gentiment parce que lui, ça l’amuse. Il n’en rate pas une pour sortir une réplique sanglante sans normalement trop d’arrières pensées sérieuses sur ce qu’il dit. Il n’est pas réellement méchant mais les autres disent ou font tellement de choses qui le font rire et l’oblige à leur ressortir pour qu’ils ne l’oublient jamais. Comme ça il peut sourire souvent, s’amuser et avoir le rire facile pour être détendu. Détendu ? Cela dépend, détendu une seconde et celle d’après, énervé comme jamais sur tout ce et ceux qui l’entourent. Parce que colérique, parce qu’un rien peut le faire entrer dans une colère, une tempête plus forte que celles que peut créer Poséidon lui-même mais que seule le vent doux d’un certain Eole. Dans ces moments, il est insupportable, ses défauts sortent de son cœur plus encore que d’habitude mais l’énergie qui le caractérise ne l’abandonne pas et lui donne parfois l’envie de se défouler violemment. Il devient plus grossier encore (si c’est possible) et il lui arrive même de s’énerver sur son frère. Egoïste, l’un de ses pires défauts, l’une de ses pires caractéristiques parce que présente à chaque moment dans ses pensées et dans son cœur. Chaque geste qu’il pose, il le pose en premier lieu pour lui, en second lieu pour son frère jumeau qui est comme une partie de lui, la moitié de son cœur égoïste. Le monde ne tourne qu’autour de lui, s’il y a un problème, il voudra d’abord être en dehors, le régler dans son propre intérêt, pour que ça lui convienne à lui et que ça lui soit, dans le meilleur des cas, favorable. Il pourrait détruire les autres, si lui s’en sort, si lui conserve les trois choses qu’il lui vitales, alors il n’en a rien à faire. Si son nombril va bien et est en toute sécurité, les autres n’existent même pas et n’ont aucun intérêt et s’il ne va pas bien, ce sera la faute des autres. Livre ouvert étrangement fermé, flot d’émotions traversant son visage sans que son cœur ne soit tout à fait ouvert aux autres. Il croit qu’il n’a pas besoin des autres pour réussir ce qu’il veut, qu’il a son frère et lui-même alors le monde pourrait disparaître qu’il ne s’en préoccuperait pas, en tout cas c’est ce qu’il donne comme impression. Il ne veut pas parler de son passé, il ne veut pas parler de sa vie privée parce qu’elle regarde personne alors même s’il est plein d’émotions qu’il extériorise, il est facilement très silencieux et ne se confie qu’à quelques personnes, qu’à une personne de préférence : Kwang Jin. Il se noie dans une passion qui le fait respirer, il aime danser, il adore respirer et c’est tout ce qu’il pourrait faire de ses journées puisque rien d’autre ne l’intéresse. Il ne possède pas de grandes amitiés, d’amour passionnel parce que le seul auquel il est fidèle est le chant. Il sort en soirée parfois, lorsqu’il ne veut penser à rien et qu’il veut s’enfuir et s’isoler dans une foule d’autres inconnus. Il est trop plein d’énergie qu’il n’en dort presque pas et passe ses nuits à danser, à chanter, à vivre à plein temps. Il a quelques aventures, des filles d’un soir dont il ne veut pas se souvenir puisqu’elles ne font que l’écarter parfois de son amour pour la musique. Passionné à être un asocial populaire dans son école grâce à sa carrière, entouré de personnes superficielles pour qu’elles se rendent intéressantes et qu’il n’ait pas besoin de vraiment s’attacher. Il n’y a de vraiment intéressant que son frère et Zeus, son frère et sa musique. What about him -Il a un talent pour l’écriture qu’il n’avoue à personne parce qu’il trouve cela trop sentimental pour qui il est, pour le caractère qu’il a. Il écrit de nombreuses paroles, de nombreux textes dans différentes langues qu’il n’a jamais fait lire parce qu’en quelques sortes, il en a honte. -Il est particulièrement doué pour dire ce qui ne lui plaît pas et ce qui l’énerve mais quand il a des sentiments plus positifs, il reste silencieux parce qu’il ne parvient pas à les confier. -Il ne se déplace jamais sans ses écouteurs, il ne sort jamais s’il n’a pas sa musique dans ses oreilles et c’est ce qui fait qu’il a à chaque fois une démarche qui fait penser qu’il danse même quand il ne fait que marcher. -Son style de vêtements est assez unique, il a une mode qui lui est presque propre et associe des vêtements parfois de manière surprenante pour se décaler de la mode qu’il trouve si terne. Même avec sa façon de s’habiller, l’on peut deviner son humeur du jour. -Il tient à être reconnu pour que les fans l’aiment, pour qu’il se sente exister à travers eux. Il a besoin de reconnaissance et d’amour du monde entier et si à travers sa passion qu’est la musique, il peut obtenir cette attention, il sait qu’il n’abandonnera jamais. He will sing to live, he will live for himself with his voice, with all his life. He will live as fast as Hermes, as fast as his heartbeats. |
Leïla C'est encore moi avec mon tc qui est encore un scénario Je préviens, je vais finir par tous les réserver pour tous les jouer J'ai pas beaucoup changé en un mois mais je vous aime toujours autant
ps; supprimez le code inutile. |
It's my life...
Let me sing, let me live
J’ouvre ma valise, geste qui m’est familier, qui déjà me rappelle les événements de ma vie qui m’ont forcé à le faire et pas toujours la joie au cœur mais plutôt la colère, comme en ce moment. Je regarde autour de moi, cette petite chambre dans laquelle je vais m’installer pour ne pas avoir à croiser le regard de mon frère momentanément. Une chambre de dortoir, une chambre vide de tout ce que je peux apprécier, et je sens en moi gonfler à nouveau l’exaspération de cette situation qui n’aurait jamais dû faire son apparition dans ma vie. Je lâche un « putain » dans un murmure en lançant mes vêtements négligemment sur mon nouveau lit. Me séparer de mon jumeau juste à cause d’une petite personne qui n’est pas foutue de quitter le groupe d’elle-même… Rah, il y a que Kwang Jin pour choisir le côté où je ne suis pas. Je vide nerveusement le contenu de mes valises faites à l’arrache et range sans y prêter attention ce qu’elle contient dans les tiroirs vides de la chambre mise à ma disposition dans le dortoir de ma fraternité.
En dix minutes, mes valises sont vides et la pièce s’est remplie de mes gros mots lâchés à tout bout de champ. Je serre les poings et shoot dans l’un des sacs où étaient rangées mes affaires. Un bruit sourd résonne et attire mon attention en une seconde. Je m’accroupis devant la valise sombre et l’ouvre sèchement pour en découvrir son contenu censé être inexistant. Mes yeux brûlant d’une flamme énervée par les événements récents se posent sur un carnet épais à la couverture aussi sombre que l’intérieur du sac –peut-être est-ce pour cela que je ne l’ai pas vu avant. Je prends entre mes doigts vibrant des sentiments qui font battre mon cœur et mes pensées si vite et reconnais l’identité de cet objet en un coup d’œil. Je regarde étrangement autour de moi, parce que personne ne doit savoir ce qu’il contient, parce que je n’ai pas envie que les autres sachent ce que je suis en train de tenir entre mes mains. Je repousse le sac d’un coup de pied et m’installe, les yeux rivés sur la couverture du bouquin, sur mon lit pour appuyer mon dos contre le mur derrière moi. Un journal que je tenais chaque fois que les émotions étaient trop fortes pour que je puisse les supporter sans en devenir fou. C’est la honte d’avoir un truc pareil, c’est pour les fillettes, mais je suis conforté dans l’idée que personne n’est au courant de l’existence d’un tel livre. J’hésite à l’ouvrir, je sais ce que je vais y trouver et que ça risque de ne pas arranger cette colère qui me consume en ce moment.
« J’ai rien d’autre à faire de toute façon, merde. »
J’ouvre les premières pages et c’est limite la poussière vient pas me faire éternuer. Je passe ma main devant mon visage pour chasser les grains de vieilleries qui veulent caresser mes traits. Bon ça va, je suis pas si vieux que ça, si ? Enfin je sais pas, ça fait longtemps que je l’avais plus ouvert mais j’ai l’impression qu’il revient du Moyen-Age… Je lis la première page et souris, de phrases courtes, des phrases pleines de haine, de sentiments purs que je ressentais dans tout mon être à cette époque…
« C’est sympa d’apprendre en plein milieu d’un repas que ses propres parents voulaient qu’un seul gosse. On a vraiment envie de vivre dans cette famille putain...
J’ai que dix ans merde Elle m’a encore pris à part, elle fait pareil avec mon frère comme si on l’écouterait mieux comme ça. Bla bla bla j’ai pas des bonnes notes comme si je le savais pas. Elle comprends pas que je m’en fous ? Les langues ne suffisent pas à devenir un grand homme. Un grand homme qu’elle me laisse rire, je n’ai pas envie d’être un grand homme, moi, je veux juste être moi-même.
Une journée de plus dans ma vie Est-ce un mal d’être passionné dans quelque chose qui ne fera pas de moi quelqu’un d’extraordinaire ? Est-ce un mal de pas vouloir rendre ses parents fiers de soi ? J’en sais vraiment rien mais apparemment oui. Kwang Jin m’énerve à éviter soigneusement les confrontations, comme si rester calme allait faire comprendre aux parents ce que l’on ressent par rapport à leur projet de faire de nous des avocats et des médecins. J’veux juste chanter, qu’on me laisse tranquille de toute façon, je compte pas abandonner tant que je suis pas devenu muet. J’ai même pas quatorze ans mais j’ai une vie future déjà tracée dans ma tête même si elle est très différente de celle que mes parents tentent de me faire prendre. C’est ma vie et pourtant, j’ai mal dans ma putain de poitrine parce que je sais que ça va pas passer, que je vais devoir faire un choix et que ça va pas me soulager.
------ Il est tard et avec l’envie de vivre, celle de dormir m’a quittée et je ne parviens même pas à fermer les yeux. Il doit être largement passé minuit mais c’est comme si j’avais ingurgité une quantité astronomique de coca cola pour m’empêcher de dormir pendant les trente, les cent années à venir. J’avais oublié l’existence de ce carnet, j’ai plus envie de rien mais je n’ai rien d’autre à faire de toute façon. La musique a été rayée de ma vie comme les pages précédentes l’ont été et maintenant j’ai l’impression de n’être qu’un trou noir qui n’est bon qu’à avaler les quantités de cours que l’on me sert comme repas chaque jour. Ouais, ça doit être ça mon destin, être comme tout le monde. Je disais pas vouloir être extraordinaire mais je me trompais depuis le début. Je fuyais la normalité que mes parents me souhaitent et tout ça pour me planter, trébucher pour retomber au point de départ, même peut-être des kilomètres en dessous. Ma raison de vivre a été détruite à coup de marteau et même ma voix semble avoir du mal à se faire entendre comme avant. Alors je suis bon à quoi maintenant moi ? Je suis censé faire quoi maintenant ? Même mon frère sait plus pourquoi il vit alors qu’est-ce que je peux dire de moi…
Je me suis barré Ouais je suis enfin libre maintenant et je compte l’être pour toujours. Personne ne décidera plus de ce que je dois faire bordel, ça a assez duré, ça a trop duré. Je veux plus revivre ce vide, je veux me sentir vivre passionnément et il n’y a que la musique qui peut me le permettre. L’autre ne m’a pas suivi, c’est une déchirure mais je dois rester fort, ne plus être faible pour atteindre, seul ou à deux, le but ultime de ma vie. Je suis chez le meilleur ami de mon jumeau, il m’a accueilli et ça me permet d’avoir un lieu où vivre loin de mes parents qui n’ont jamais voulu mon véritable bien. Ce que je veux faire, je le ferais maintenant et merde à ceux qui sont pas de mon côté.
Une vie vide sans l’être Je me voile un peu la gueule… Il est pas là et il manque les portées à mes partitions, il manque un soutien à ma passion. C’est pas pareil sans lui et même s’il a fait ce putain de choix à la con, je lui en veux de pas être avec moi en ce moment. Je comprends pas ce qui le retient, faut être égoïste et il l’est pas assez. S’il a envie d’être malheureux, il n’a qu’à l’être mais alors pourquoi est-ce que j’en souffre encore autant ? Je peux chanter, je peux danser. Mais il manque le Yin à mon Yang. Rah c’est si sentimental que j’en suis écœuré et je ne veux jamais l’avouer, c’est un truc que je ressens affreusement fort mais je ne peux pas être assez faible pour retourner vers mon frère pour le supplier de me rejoindre. Il vit sa vie et c’est sans moi apparemment.
Je jette le livre à côté de moi, sur l’oreiller. Je sais pas pourquoi je me replonge dans des souvenirs pareils, ça va pas m’aider à avancer. Je me lève, enfile ma veste et sors du dortoir pour oublier un coup, fuir un peu comme si ça ira mieux après. J’ai pas envie de chanter, ni de danser, alors je vais boire un coup, baiser sûrement dans un hôtel quelconque et peut-être que ça me permettra d’une seconde oublier les problèmes…
De toute évidence ça a pas fonctionné. Je suis de retour à la case « lire mon putain de journal » après avoir passé la nuit dans la débauche qui n’a écarté que momentanément la colère provoquée par ce qu’il se passe pour le moment dans mon groupe. Je regarde le livre ouvert négligemment sur mon oreiller et soupire en l’attrapant encore. Les pages retrouvent le moment où j’ai arrêté mon retour dans le passé hier et me conforte encore dans cette pensée qui trouve une excuse à cette activité.
« J’ai rien d’autre à faire de toute façon, merde. »
«
Changement. Encore. Notre tante s’est pointée et elle nous a fait tout un texte super touchant. J’ai été ému mais bon, avec mon frère qui a pleuré, j’ai pas vraiment eu le temps de moi-même verser quelques larmes pour pouvoir le consoler. On a décidé de partir de chez Euigeon pour aller vivre chez elle. Elle veut nous élever, tant qu’elle me met pas de barrières, j’accepte. Elle ne nous force pas à retourner à l’école ou des trucs comme ça et on peut travailler pendant la journée en commençant même les concerts de rue. J’pense que les parents manquent à Kwang Jin mais perso, j’ai plus jamais envie de les revoir. Je suis mieux sans eux, ça ne fait aucun doute. »
Je parcours le reste du carnet, paroles que personne n’a jamais lu et qui n’iront sur aucune chanson, textes courts pour la plupart du temps et sentiments plus positifs. Ma vie, je m’en souviens, s’est construite de performances et de petits jobs pendant cette période. Puis nous avons pris cet appart, nous sommes devenus trainees et nous sommes entrés dans Zeus. Tout était parfait puis il doit tout venir faire foirer avec le scandale de son père. Je suis trop proche de mon but pour qu’avec un problème comme celui-là, je doive encore tout recommencer, je ne les laisserais pas faire. Je parcours les dernières pages impassiblement vu de l’extérieur mais le calme c’est étrangement fait en moi. J’attrape un crayon, je laisse mes derniers lyrics en suspens pour pouvoir griffonner quelques mots maladroitement écrits en français, langue que j’apprends courageusement à l’université pour me conforter dans l’idée que je pourrais converser avec le plus de fans dans le monde plus tard.
« Je me battrais Ne pas abandonner. Je n’abandonnerais pas et j’atteindrais mon but. Je deviendrais chanteur tant pis pour les autres. Ma passion est plus importante et bientôt, elle sera connue de tout le monde, je me le promets. C’est à mon tour, c’est moi qui brillerais, je le sais.
Si je n’y parviens pas, alors je ne pourrais que m’éteindre. Je dois y arriver, pour pouvoir vivre. »
En dix minutes, mes valises sont vides et la pièce s’est remplie de mes gros mots lâchés à tout bout de champ. Je serre les poings et shoot dans l’un des sacs où étaient rangées mes affaires. Un bruit sourd résonne et attire mon attention en une seconde. Je m’accroupis devant la valise sombre et l’ouvre sèchement pour en découvrir son contenu censé être inexistant. Mes yeux brûlant d’une flamme énervée par les événements récents se posent sur un carnet épais à la couverture aussi sombre que l’intérieur du sac –peut-être est-ce pour cela que je ne l’ai pas vu avant. Je prends entre mes doigts vibrant des sentiments qui font battre mon cœur et mes pensées si vite et reconnais l’identité de cet objet en un coup d’œil. Je regarde étrangement autour de moi, parce que personne ne doit savoir ce qu’il contient, parce que je n’ai pas envie que les autres sachent ce que je suis en train de tenir entre mes mains. Je repousse le sac d’un coup de pied et m’installe, les yeux rivés sur la couverture du bouquin, sur mon lit pour appuyer mon dos contre le mur derrière moi. Un journal que je tenais chaque fois que les émotions étaient trop fortes pour que je puisse les supporter sans en devenir fou. C’est la honte d’avoir un truc pareil, c’est pour les fillettes, mais je suis conforté dans l’idée que personne n’est au courant de l’existence d’un tel livre. J’hésite à l’ouvrir, je sais ce que je vais y trouver et que ça risque de ne pas arranger cette colère qui me consume en ce moment.
« J’ai rien d’autre à faire de toute façon, merde. »
J’ouvre les premières pages et c’est limite la poussière vient pas me faire éternuer. Je passe ma main devant mon visage pour chasser les grains de vieilleries qui veulent caresser mes traits. Bon ça va, je suis pas si vieux que ça, si ? Enfin je sais pas, ça fait longtemps que je l’avais plus ouvert mais j’ai l’impression qu’il revient du Moyen-Age… Je lis la première page et souris, de phrases courtes, des phrases pleines de haine, de sentiments purs que je ressentais dans tout mon être à cette époque…
« C’est sympa d’apprendre en plein milieu d’un repas que ses propres parents voulaient qu’un seul gosse. On a vraiment envie de vivre dans cette famille putain...
J’ai que dix ans merde Elle m’a encore pris à part, elle fait pareil avec mon frère comme si on l’écouterait mieux comme ça. Bla bla bla j’ai pas des bonnes notes comme si je le savais pas. Elle comprends pas que je m’en fous ? Les langues ne suffisent pas à devenir un grand homme. Un grand homme qu’elle me laisse rire, je n’ai pas envie d’être un grand homme, moi, je veux juste être moi-même.
Une journée de plus dans ma vie Est-ce un mal d’être passionné dans quelque chose qui ne fera pas de moi quelqu’un d’extraordinaire ? Est-ce un mal de pas vouloir rendre ses parents fiers de soi ? J’en sais vraiment rien mais apparemment oui. Kwang Jin m’énerve à éviter soigneusement les confrontations, comme si rester calme allait faire comprendre aux parents ce que l’on ressent par rapport à leur projet de faire de nous des avocats et des médecins. J’veux juste chanter, qu’on me laisse tranquille de toute façon, je compte pas abandonner tant que je suis pas devenu muet. J’ai même pas quatorze ans mais j’ai une vie future déjà tracée dans ma tête même si elle est très différente de celle que mes parents tentent de me faire prendre. C’est ma vie et pourtant, j’ai mal dans ma putain de poitrine parce que je sais que ça va pas passer, que je vais devoir faire un choix et que ça va pas me soulager.
Des pages, des dizaines de page, uniquement complétées par des ratures, des mots sur lesquels sont passés des traits noirs trouant presque les pages pour rendre les quelques sentiments illisibles d’une colère noire. Rien que des gribouillis, des incompréhensions qui soulignent pourtant un changement de vie douloureux. Puis le silence. Et enfin la tristesse d’un vide trop profond.
------ Il est tard et avec l’envie de vivre, celle de dormir m’a quittée et je ne parviens même pas à fermer les yeux. Il doit être largement passé minuit mais c’est comme si j’avais ingurgité une quantité astronomique de coca cola pour m’empêcher de dormir pendant les trente, les cent années à venir. J’avais oublié l’existence de ce carnet, j’ai plus envie de rien mais je n’ai rien d’autre à faire de toute façon. La musique a été rayée de ma vie comme les pages précédentes l’ont été et maintenant j’ai l’impression de n’être qu’un trou noir qui n’est bon qu’à avaler les quantités de cours que l’on me sert comme repas chaque jour. Ouais, ça doit être ça mon destin, être comme tout le monde. Je disais pas vouloir être extraordinaire mais je me trompais depuis le début. Je fuyais la normalité que mes parents me souhaitent et tout ça pour me planter, trébucher pour retomber au point de départ, même peut-être des kilomètres en dessous. Ma raison de vivre a été détruite à coup de marteau et même ma voix semble avoir du mal à se faire entendre comme avant. Alors je suis bon à quoi maintenant moi ? Je suis censé faire quoi maintenant ? Même mon frère sait plus pourquoi il vit alors qu’est-ce que je peux dire de moi…
It’s maybe easier to die than to live with this pain
Une page. Vide d’écrit mais criante d’événements. Des tâches d’humide, de larmes écrasées sur du papier. Moment de faiblesse accompagnées de blessures dépassant le mental pour trempé une feuille de vie rouge sang. Douleur, encore. Mais seule cette douleur, cette faiblesse, ce moment d’égarement rapprochant trop sa vie de la frontière de la mort, pouvait le rappeler à l’ordre violemment.
Je me suis barré Ouais je suis enfin libre maintenant et je compte l’être pour toujours. Personne ne décidera plus de ce que je dois faire bordel, ça a assez duré, ça a trop duré. Je veux plus revivre ce vide, je veux me sentir vivre passionnément et il n’y a que la musique qui peut me le permettre. L’autre ne m’a pas suivi, c’est une déchirure mais je dois rester fort, ne plus être faible pour atteindre, seul ou à deux, le but ultime de ma vie. Je suis chez le meilleur ami de mon jumeau, il m’a accueilli et ça me permet d’avoir un lieu où vivre loin de mes parents qui n’ont jamais voulu mon véritable bien. Ce que je veux faire, je le ferais maintenant et merde à ceux qui sont pas de mon côté.
Une vie vide sans l’être Je me voile un peu la gueule… Il est pas là et il manque les portées à mes partitions, il manque un soutien à ma passion. C’est pas pareil sans lui et même s’il a fait ce putain de choix à la con, je lui en veux de pas être avec moi en ce moment. Je comprends pas ce qui le retient, faut être égoïste et il l’est pas assez. S’il a envie d’être malheureux, il n’a qu’à l’être mais alors pourquoi est-ce que j’en souffre encore autant ? Je peux chanter, je peux danser. Mais il manque le Yin à mon Yang. Rah c’est si sentimental que j’en suis écœuré et je ne veux jamais l’avouer, c’est un truc que je ressens affreusement fort mais je ne peux pas être assez faible pour retourner vers mon frère pour le supplier de me rejoindre. Il vit sa vie et c’est sans moi apparemment.
Shit, it’s not easy to accept it…
»Je jette le livre à côté de moi, sur l’oreiller. Je sais pas pourquoi je me replonge dans des souvenirs pareils, ça va pas m’aider à avancer. Je me lève, enfile ma veste et sors du dortoir pour oublier un coup, fuir un peu comme si ça ira mieux après. J’ai pas envie de chanter, ni de danser, alors je vais boire un coup, baiser sûrement dans un hôtel quelconque et peut-être que ça me permettra d’une seconde oublier les problèmes…
De toute évidence ça a pas fonctionné. Je suis de retour à la case « lire mon putain de journal » après avoir passé la nuit dans la débauche qui n’a écarté que momentanément la colère provoquée par ce qu’il se passe pour le moment dans mon groupe. Je regarde le livre ouvert négligemment sur mon oreiller et soupire en l’attrapant encore. Les pages retrouvent le moment où j’ai arrêté mon retour dans le passé hier et me conforte encore dans cette pensée qui trouve une excuse à cette activité.
« J’ai rien d’autre à faire de toute façon, merde. »
«
Un an de pages remplies d’une sorte de calme, de paix retrouvée dans une mélodie trop longtemps disparue. Des textes dans des langues étrangères, des textes sur la passion, des nouvelles, bouffées d’oxygène, de vie, d’énergie caractéristique du jeune homme. Pointe du crayon parfois plus dure pour faire passer des moments durs d’une vie dans le besoin mais qui finit toujours par s’alléger dans un chant, dans des ébauches de lyrics qui soulagent et qui calment rapidement les tempêtes passant quelques heures dans le carnet d’une vie.
Changement. Encore. Notre tante s’est pointée et elle nous a fait tout un texte super touchant. J’ai été ému mais bon, avec mon frère qui a pleuré, j’ai pas vraiment eu le temps de moi-même verser quelques larmes pour pouvoir le consoler. On a décidé de partir de chez Euigeon pour aller vivre chez elle. Elle veut nous élever, tant qu’elle me met pas de barrières, j’accepte. Elle ne nous force pas à retourner à l’école ou des trucs comme ça et on peut travailler pendant la journée en commençant même les concerts de rue. J’pense que les parents manquent à Kwang Jin mais perso, j’ai plus jamais envie de les revoir. Je suis mieux sans eux, ça ne fait aucun doute. »
Je parcours le reste du carnet, paroles que personne n’a jamais lu et qui n’iront sur aucune chanson, textes courts pour la plupart du temps et sentiments plus positifs. Ma vie, je m’en souviens, s’est construite de performances et de petits jobs pendant cette période. Puis nous avons pris cet appart, nous sommes devenus trainees et nous sommes entrés dans Zeus. Tout était parfait puis il doit tout venir faire foirer avec le scandale de son père. Je suis trop proche de mon but pour qu’avec un problème comme celui-là, je doive encore tout recommencer, je ne les laisserais pas faire. Je parcours les dernières pages impassiblement vu de l’extérieur mais le calme c’est étrangement fait en moi. J’attrape un crayon, je laisse mes derniers lyrics en suspens pour pouvoir griffonner quelques mots maladroitement écrits en français, langue que j’apprends courageusement à l’université pour me conforter dans l’idée que je pourrais converser avec le plus de fans dans le monde plus tard.
« Je me battrais Ne pas abandonner. Je n’abandonnerais pas et j’atteindrais mon but. Je deviendrais chanteur tant pis pour les autres. Ma passion est plus importante et bientôt, elle sera connue de tout le monde, je me le promets. C’est à mon tour, c’est moi qui brillerais, je le sais.
Si je n’y parviens pas, alors je ne pourrais que m’éteindre. Je dois y arriver, pour pouvoir vivre. »
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 19:00 Citer EditerSupprimer
HYUK
LA BEAUTÉ! JE VAIS LOUCHER MAINTENANT
Rebienvenue chez toi
Hâte de te voir en action avec ton nouveau bébé
Fighting
LA BEAUTÉ! JE VAIS LOUCHER MAINTENANT
Rebienvenue chez toi
Hâte de te voir en action avec ton nouveau bébé
Fighting
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 19:01 Citer EditerSupprimer
OOOOOOOOOOOOMG LE JUMEAU EST LAAAAAAAAA
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 19:03 Citer EditerSupprimer
JDSIFHUSGSGHU JE MANGEAIS JE SUIS PAS FIRST JE PLEURE J'EDIT APRES
OK ALORS JE T'AGRESSE EN MAJ MAIS JE JSDSHG. mon jumeauuuuuu j'aurais aimé mettre des gifs, mais double hyuk ça existe pas.... quoique
DOUBLE HYUK 8Dsors
bref, finis vite cette fiche pour qu'on puisse rp bro en ce moment tu m'évites mais je sais que tu m'aimes quand même allez courage
:blink: :blink: :blink: :blink: :blink: :blink: :blink: :blink: :pinpou: :pinpou: :pinpou: :pinpou: :pinpou:
OK ALORS JE T'AGRESSE EN MAJ MAIS JE JSDSHG. mon jumeauuuuuu j'aurais aimé mettre des gifs, mais double hyuk ça existe pas.... quoique
- Spoiler:
DOUBLE HYUK 8D
bref, finis vite cette fiche pour qu'on puisse rp bro en ce moment tu m'évites mais je sais que tu m'aimes quand même allez courage
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 19:08 Citer EditerSupprimer
t'as vraiment le chic pour prendre des persos qui ont des liens négatifs avec les miens jpp . je vais finir par croire que tu fais exprès .
en tout cas, je suis trop heureuse que tu viennes agrandir la famille des zeus . je pensais pas qu'ils plairaient autant .
jtm quand même
en tout cas, je suis trop heureuse que tu viennes agrandir la famille des zeus . je pensais pas qu'ils plairaient autant .
jtm quand même
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 19:09 Citer EditerSupprimer
OHALL CE BEAU GOSSSEEE
TU FAIS TREMBLER LES FEMELLES #sors#
REBIENVENUE à toi et have fun pour la suite
contente que tu ais pris le pv de krykry
TU FAIS TREMBLER LES FEMELLES #sors#
REBIENVENUE à toi et have fun pour la suite
contente que tu ais pris le pv de krykry
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 22:19 Citer EditerSupprimer
MAIS QUIL EST BEAU
la #TeamVixx s'agrandit
rebienvenue
la #TeamVixx s'agrandit
rebienvenue
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 22:20 Citer EditerSupprimer
OMGGGGG HYUK
Ce choix parfait que tu as fait, ton troisième bébé, j'suis toute émue
Bonne chance pour ta fiche ma belle
Ce choix parfait que tu as fait, ton troisième bébé, j'suis toute émue
Bonne chance pour ta fiche ma belle
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Re: Park Kwang Min ♭ Fly like Hermès | Dim 10 Déc - 22:36 Citer EditerSupprimer
OOOOHHHHH WUUUUUT ?
TROP BIEN OHLALA JSUIS CONTENTE
Je passerai te voir sous l'une de mes autres formes pour un lien
C'est qu'on avait prévu ça avec le monsieur qui te ressemble comme deux gouttes d'eau, tu vas m'avoir sur le dos hihihi (Enfin Jang Mi.)
Rebienvenueeeeeeeee
Et bonne continuation pour ta fiche
TROP BIEN OHLALA JSUIS CONTENTE
Je passerai te voir sous l'une de mes autres formes pour un lien
C'est qu'on avait prévu ça avec le monsieur qui te ressemble comme deux gouttes d'eau, tu vas m'avoir sur le dos hihihi (Enfin Jang Mi.)
Rebienvenueeeeeeeee
Et bonne continuation pour ta fiche
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