You use to be my queen, I use to be your king [Wook & Jordan]
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You use to be my queen, I use to be your king [Wook & Jordan] | Lun 11 Déc 2017 - 0:31 Citer EditerSupprimer
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You use to be my queen, I use to be your king
ft. Wook
TENUE
J’avais longuement réfléchit avant de me décider. Je n’étais pas allée dans une boite de nuit depuis « l’accident » et c’était aux Etats Unis. Je n’avais jamais osé mettre les pieds dans ce genre d’endroit de peur que l’histoire se répète. Je n’avais pas confiance. Les boites étaient bondées et beaucoup de filles se faisaient droguer. Je ne devais pas penser de cette manière sinon j’allais me brider et ne pas vivre ma vie comme j’en avais envie. J’avais fini par accepter. Après tout je ne serais pas seule, je devais retrouver des amis qui avaient promis de me surveiller. De toute façon, je n’allais pas boire. J’avais opté pour une tenue sobre mais assez sexy pour pouvoir entrer. Un pantalon noir, un bustier de la même couleur et mon éternel paire de talon. Je n’avais aucune envie qu’un sale type glisse sa main sous ma jupe. Je me sentais un peu plus sen sécurité de cette façon. J’avais pris un taxi pour me rendre sur place. Je n’avais pas eu envie de prendre ma voiture, je savais que je ne pourrais pas me garer et même si je ne buvais pas d’alcool, mon beau père pourrait me faire un scandale. Je ne l’avais d’ailleurs pas prévenu que je sortais pour ne pas l’inquiéter. Je recevais un message pour m’informer qu’ils étaient déjà à l’intérieur. Il faisait froid dehors et de toute façon, j’étais toujours en retard, alors je ne leur en voulais pas. J’avais mis un peu de temps à me coiffer et à me maquiller. Je n’avais qu’à faire la queue pour entrer. Je remerciais le chauffeur après l’avoir payé et sortais de la voiture pour m’insérer dans la file d’attente. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde. Je resserrais ma veste sur mes épaules en sentant le vent caresser ma peau. Je soupirais. Je détestais attendre, mais je n’avais pas vraiment le choix. Je regardais mon téléphone avant de sentir une présence, un peu trop proche de moi. Je ne supportais pas que l’on me colle de cette manière. Je pouvais vite partir en vrille. Je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule. C’était un petit groupe de types qui ne se prenaient pas pour n’importe qui. Sûrement des fils à papa qui se croyaient tout permis. Je savais très bien qu’ils me parlaient mais je préférais les gnorer jusqu’à ce que l’un d’eux pose sa main sur mon épaule. Je n’aimais pas le ton qu’il avait pris et encore moins l’initiative de ce geste. Je me retrouvais d’un seul coup prête à lui coller mon genou entre les jambes s’il ne se calmait pas. «Ça suffit maintenant ! Laissez-moi tranquille ! » Je sentais des regards se poser sur nous. Je me disais que finalement, j’aurais mieux fait de rester dans mon lit.