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grapes of wrath ⊹ junanas
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grapes of wrath ⊹ junanas | Mer 13 Déc - 0:26
Plus qu’une partie de jambes en l’air, le septième ciel moderne, c’est être assis dans son canap, un mardi soir, sans stresser à l’idée d’avoir cours le lendemain puisque, Dieu soit loué, il n’y avait pas cours. Pas que cela me stresse habituellement, mais sachant qu’il y aura bientôt les partiels et que je vais devoir faire genre je m’intéresse aux révisions pour bien paraître dans cette société de merde, autant profiter du peu de liberté qu’il me reste. Me retirer chez mes parents pour faire ma vie tranquillement loin du dortoir, ça a du bon, parfois. Et puis personne n’est là non plus pour m’empêcher de me rouler mon petit joint tranquille. J’oublie bien vite le pincement qui me serre soudainement le coeur lorsqu’un nom qui m’est bien familier apparaît sur l’écran de mon téléphone. Même lorsqu’elle n’est pas là, elle réussit à envoyer mes idées noires valdinguer au plus loin. N’est-elle pas merveilleuse, ma douce Nana ? Le sourire aux lèvres, j’abandonne mon chef d’oeuvre pour m’enfoncer dans mon canapé, le téléphone à l’oreille. « Mais tiens donc, si c’est pas la plus belle femme du monde qui m’appelle ? Tu fais de moi le plus heureux des hommes. » Je marque une pose, le temps de sourire un peu plus. « Comment tu vas, ma donna? »
« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on. »
Grapes of Wrath
Feat Nanabouh 
Plus qu’une partie de jambes en l’air, le septième ciel moderne, c’est être assis dans son canap, un mardi soir, sans stresser à l’idée d’avoir cours le lendemain puisque, Dieu soit loué, il n’y avait pas cours. Pas que cela me stresse habituellement, mais sachant qu’il y aura bientôt les partiels et que je vais devoir faire genre je m’intéresse aux révisions pour bien paraître dans cette société de merde, autant profiter du peu de liberté qu’il me reste. Me retirer chez mes parents pour faire ma vie tranquillement loin du dortoir, ça a du bon, parfois. Et puis personne n’est là non plus pour m’empêcher de me rouler mon petit joint tranquille. J’oublie bien vite le pincement qui me serre soudainement le coeur lorsqu’un nom qui m’est bien familier apparaît sur l’écran de mon téléphone. Même lorsqu’elle n’est pas là, elle réussit à envoyer mes idées noires valdinguer au plus loin. N’est-elle pas merveilleuse, ma douce Nana ? Le sourire aux lèvres, j’abandonne mon chef d’oeuvre pour m’enfoncer dans mon canapé, le téléphone à l’oreille. « Mais tiens donc, si c’est pas la plus belle femme du monde qui m’appelle ? Tu fais de moi le plus heureux des hommes. » Je marque une pose, le temps de sourire un peu plus. « Comment tu vas, ma donna? » « Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on. »
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Dim 17 Déc - 18:48
La nuit est tombée. Les étoiles brillent si fort dans le ciel que Nana d'aventure y laisserait traîner un souhait. Je ne veux plus l’aimer ! laissez-moi tranquille... Elle y repense et les larmes coulent. Je t’aime et son cœur flanche je t’ai trompée ses jambes tremblent et elle s’arrête à l’écart de la foule. Elle avait passé la plus merveilleuse des journées à chanter des chansons qu'elle ne connaissait pas. A se dandiner comme un pingouin avec un verre à la main qu'elle n'arrêtait pas de renverser. Plus que jamais aujourd'hui elle avait été certaine de ses sentiments. Prête à se mettre à nue devant le garçon qu'elle aimait. Parce qu'elle était certaine que c'était lui et pas un autre.
The girl who laughs and talks a lot, and seems very happy is also the girl who may cry herself to sleep.
Il avait joué avec ses sentiments. Pire que tous les autres, il ne l'avait pas seulement utilisée, il avait voulu jouer avec son innocence et sa naïveté, il lui avait menti comme jamais personne ne lui avait menti. Pour la première fois Nana n'était pas seulement triste. Ce n'était pas qu'une vaste peine de coeur que le temps calmerait, elle le savait. Ses sanglots résonnaient dans le petit bois, recroquevillée sur elle-même au pied d'un tronc d'arbre. Son coeur lui faisait terriblement mal et elle avait l'impression que jamais la sensation ne disparaîtrait.
Elle voulait rentrer à la maison. Elle voulait s'enfoncer sous ses couvertures et pleurer là où personne ne verrait la honte qu'elle ressentait. Elle était si loin de chez elle... quatre cent kilomètres au mieux et elle n'avait rien d'autre sur elle que des vêtements trempés, une serviette humide et son téléphone presque déchargé. Instinctivement, elle trouva le numéro de Junha et glissa le téléphone à son oreille en plaquant une main contre ses lèvres. Ne pleure pas... elle entendit sa voix et d'un coup tout allait mieux.
Il était parfait Junha. Toujours dans le mauvais timing mais vraisemblablement, même lorsqu'elle pleurait il trouvait le moyen de la faire sourire. Un sourire triste et qu'il ne pouvait pas voir. Elle n'arrivait pas à lui répondre. Son silence dura de longues secondes. « Junha...? » Elle comprit qu'elle ne parviendrait pas à lui cacher ses larmes. « Est-ce que tu... tu p-peux venir me-e chercher Junha ? »
Grapes of Wrath
Feat Junhasully
La nuit est tombée. Les étoiles brillent si fort dans le ciel que Nana d'aventure y laisserait traîner un souhait. Je ne veux plus l’aimer ! laissez-moi tranquille... Elle y repense et les larmes coulent. Je t’aime et son cœur flanche je t’ai trompée ses jambes tremblent et elle s’arrête à l’écart de la foule. Elle avait passé la plus merveilleuse des journées à chanter des chansons qu'elle ne connaissait pas. A se dandiner comme un pingouin avec un verre à la main qu'elle n'arrêtait pas de renverser. Plus que jamais aujourd'hui elle avait été certaine de ses sentiments. Prête à se mettre à nue devant le garçon qu'elle aimait. Parce qu'elle était certaine que c'était lui et pas un autre.The girl who laughs and talks a lot, and seems very happy is also the girl who may cry herself to sleep.
Il avait joué avec ses sentiments. Pire que tous les autres, il ne l'avait pas seulement utilisée, il avait voulu jouer avec son innocence et sa naïveté, il lui avait menti comme jamais personne ne lui avait menti. Pour la première fois Nana n'était pas seulement triste. Ce n'était pas qu'une vaste peine de coeur que le temps calmerait, elle le savait. Ses sanglots résonnaient dans le petit bois, recroquevillée sur elle-même au pied d'un tronc d'arbre. Son coeur lui faisait terriblement mal et elle avait l'impression que jamais la sensation ne disparaîtrait.
Elle voulait rentrer à la maison. Elle voulait s'enfoncer sous ses couvertures et pleurer là où personne ne verrait la honte qu'elle ressentait. Elle était si loin de chez elle... quatre cent kilomètres au mieux et elle n'avait rien d'autre sur elle que des vêtements trempés, une serviette humide et son téléphone presque déchargé. Instinctivement, elle trouva le numéro de Junha et glissa le téléphone à son oreille en plaquant une main contre ses lèvres. Ne pleure pas... elle entendit sa voix et d'un coup tout allait mieux.
Il était parfait Junha. Toujours dans le mauvais timing mais vraisemblablement, même lorsqu'elle pleurait il trouvait le moyen de la faire sourire. Un sourire triste et qu'il ne pouvait pas voir. Elle n'arrivait pas à lui répondre. Son silence dura de longues secondes. « Junha...? » Elle comprit qu'elle ne parviendrait pas à lui cacher ses larmes. « Est-ce que tu... tu p-peux venir me-e chercher Junha ? »
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Dim 7 Jan - 11:03
Mes sourcils haussés expriment mon incompréhension face au silence qui me répond. Bon, peut-être qu’elle est saoule et qu’elle a du mal à se concentrer pour me parler, on ne sait jamais. Eh, peut-être que ma petite Nana se débride en mon absence, qu’en sais-je. Je grimace. C’est pas vraiment le truc qui me plairait le plus, soyons honnêtes. La vérité, c’est que je suis pas un mec qui pense au pire, je préfère voir le meilleur car la vie en tant que telle est déjà si triste. Mais cette fois, j’aurais peut-être dû revoir mes principes.
Mon prénom que j’aime entendre prononcé par cette si jolie voix, m’alarme cette fois. Mes sourcils se froncent, la suite me fait me redresser dans le fauteuil. Mon sourire s’est fané déjà. « Nana ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Ma voix est douce, je pense que mon inquiétude peut déjà se faire sentir. Je n’aime pas lorsqu’elle ne se sent pas bien, encore moins lorsque je perçois un émoi- pardon, des larmes chez celle que j’aime tant. Ses paroles repassent dans ma tête ; je me lève et me presse jusque ma chambre pour aller fouiller dans mon armoire, histoire de trouver quelque chose à me mettre pour ne pas avoir l’air d’un pecnaud. « Dis-moi où tu es. Où envoie-moi l’adresse en sms plutôt. » Moi qui imagine toujours le meilleur, là, je dois avouer que mon coeur palpite à l’idée de ce qui a pu lui arriver. Une fille en larmes qui vous appelle au milieu de la nuit… N’est-ce pas là très inquiétant ? « Respire, prends une grande inspiration. Ne t'en fais pas, je suis là. »
Grapes of Wrath
Feat Nanabouh
Mes sourcils haussés expriment mon incompréhension face au silence qui me répond. Bon, peut-être qu’elle est saoule et qu’elle a du mal à se concentrer pour me parler, on ne sait jamais. Eh, peut-être que ma petite Nana se débride en mon absence, qu’en sais-je. Je grimace. C’est pas vraiment le truc qui me plairait le plus, soyons honnêtes. La vérité, c’est que je suis pas un mec qui pense au pire, je préfère voir le meilleur car la vie en tant que telle est déjà si triste. Mais cette fois, j’aurais peut-être dû revoir mes principes. Mon prénom que j’aime entendre prononcé par cette si jolie voix, m’alarme cette fois. Mes sourcils se froncent, la suite me fait me redresser dans le fauteuil. Mon sourire s’est fané déjà. « Nana ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Ma voix est douce, je pense que mon inquiétude peut déjà se faire sentir. Je n’aime pas lorsqu’elle ne se sent pas bien, encore moins lorsque je perçois un émoi- pardon, des larmes chez celle que j’aime tant. Ses paroles repassent dans ma tête ; je me lève et me presse jusque ma chambre pour aller fouiller dans mon armoire, histoire de trouver quelque chose à me mettre pour ne pas avoir l’air d’un pecnaud. « Dis-moi où tu es. Où envoie-moi l’adresse en sms plutôt. » Moi qui imagine toujours le meilleur, là, je dois avouer que mon coeur palpite à l’idée de ce qui a pu lui arriver. Une fille en larmes qui vous appelle au milieu de la nuit… N’est-ce pas là très inquiétant ? « Respire, prends une grande inspiration. Ne t'en fais pas, je suis là. »
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Lun 5 Fév - 13:50
D'entre tous elle pense à lui. Le plus doux de tous les grizzlis et le seul qui connaisse les mots magiques pour réchauffer son petit cœur. Elle ne pleure pas souvent Nana. Elle angoisse lorsqu'elle a un exposé à rendre. Et elle sert les dents lorsqu'une égratignure déchire sa peau, la mâchoire serrée et les yeux brillants alors qu'elle jure, qu'elle juuuure que non, ça ne fait pas mal.
A Junha elle ne peut rien cacher.
A Yiming elle ne peut rien cacher.
A Nicky... non plus, elle ne pouvait rien cacher.
Elle amorce une réponse entrecoupée de sanglots. « Je veux pas rester ici J-Junha, je veux pas rester au festival... Je veux pas r-rester avec l-lui, je veux pas... pas rester avec Nicky. » Elle ramène ses genoux à sa poitrine et sèche ses larmes avec les manches humides de son pull. Ce n'est pas une habitude qui lui ressemble, de réclamer quoi que ce soit des autres. Mais nooon ! Je vais rentrer en bus, ne te dérange pas pour moi...! Très exactement 235KM séparent Séoul de l'endroit où elle se trouve. Elle active la géolocalisation et sa position apparaît très clairement au milieu de nulle part. Ses petites mains tremblent, à la fois terrifiée, et ô combien désolée de faire subir tout ça à Junha. « Hhhh... » Elle ne se pensait pas si loin. Elle n'y avait pas réfléchi, en fait. « Pardon... » Elle prend une longue inspiration pour se calmer, les yeux fermés et tenant son téléphone en haut-parleur d'une main, au creux de sa manche. Bip-bip. Bip-bip. Nicky aussi essayait de la joindre. Et puis elle frissonne. « A-Ani... ! Junha ! Je... je n'ai plus que vingt pour cent de batterie...! » La détresse, perceptible dans sa voix.
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Feat Junhasully
D'entre tous elle pense à lui. Le plus doux de tous les grizzlis et le seul qui connaisse les mots magiques pour réchauffer son petit cœur. Elle ne pleure pas souvent Nana. Elle angoisse lorsqu'elle a un exposé à rendre. Et elle sert les dents lorsqu'une égratignure déchire sa peau, la mâchoire serrée et les yeux brillants alors qu'elle jure, qu'elle juuuure que non, ça ne fait pas mal.A Junha elle ne peut rien cacher.
A Yiming elle ne peut rien cacher.
A Nicky... non plus, elle ne pouvait rien cacher.
Elle amorce une réponse entrecoupée de sanglots. « Je veux pas rester ici J-Junha, je veux pas rester au festival... Je veux pas r-rester avec l-lui, je veux pas... pas rester avec Nicky. » Elle ramène ses genoux à sa poitrine et sèche ses larmes avec les manches humides de son pull. Ce n'est pas une habitude qui lui ressemble, de réclamer quoi que ce soit des autres. Mais nooon ! Je vais rentrer en bus, ne te dérange pas pour moi...! Très exactement 235KM séparent Séoul de l'endroit où elle se trouve. Elle active la géolocalisation et sa position apparaît très clairement au milieu de nulle part. Ses petites mains tremblent, à la fois terrifiée, et ô combien désolée de faire subir tout ça à Junha. « Hhhh... » Elle ne se pensait pas si loin. Elle n'y avait pas réfléchi, en fait. « Pardon... » Elle prend une longue inspiration pour se calmer, les yeux fermés et tenant son téléphone en haut-parleur d'une main, au creux de sa manche. Bip-bip. Bip-bip. Nicky aussi essayait de la joindre. Et puis elle frissonne. « A-Ani... ! Junha ! Je... je n'ai plus que vingt pour cent de batterie...! » La détresse, perceptible dans sa voix.
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Ven 9 Fév - 21:38
Les poils qui se hérissent, le coeur qui s’emballe. Nicky… Il n’en faut pas plus pour que mon sang ne fasse qu’un tour. « cènà… » Je ne sais même pas si je veux qu’elle continue. L’enculé… Je ne lui ai jamais parlé à celui-là. Pour Nana, à vrai dire. Il sentait le roublard à plein nez, avec sa sale gueule… J’aurais dû prévoir cette scène, cet instant ; celui où j’aurais ma douce Nana au bout du fil, en larmes avec un nom sur les lèvres, un nom qui sonne moins bien que fiente de pigeon maintenant qu’il l’a fait pleurer. Elle ! Comment peut-on la faire pleurer elle… Ma respiration se saccade, et bien que très loin d’un miroir je sais très bien que mon visage vire au rouge. Je vois rouge. Mais Nana pleure alors, je dois garder mon calme. Car sa douleur passe au dessus de tout le reste. « Tu ne resteras pas avec lui, je te le promets. Je te le promets. »
Je décolle alors mon téléphone de mon oreille pour regarder la position qu’elle m’envoie via l’application. 235km… J’inspire. C’est effectivement plus compliqué que prévu. Plus compliqué, mais rien n’est impossible. La distance ne me fait pas peur, mais chaque kilomètre me sépare juste un peu plus d’elle. Je serre les dents et court vers mon ordinateur pour checker rapidement quelque chose. « Nana. Nana, écoute-moi. Respire, ne panique pas. Je vais venir te chercher, mais 235 kilomètres, c’est loin. Je ne peux pas te laisser toute seule pendant tout ce temps là. » Mon regard file à travers les résultats de recherche jusqu’à ce que je trouve ce qui m’intéresse. « Sur la map que tu m’as envoyée… Il y a une grande route. La nationale, tu vois ? Tu dois marcher un petit peu, mais c’est pas très long ou compliqué, c’est juste tout droit, toujours tout droit. Y’a un motel. Je vais faire une réservation, et je vais t’envoyer mon numéro de carte bleue. Je veux que tu y ailles. Ne reste pas là dehors comme ça. Tu m’entends ? Si tu n’as plus beaucoup de batterie, c’est la meilleure chose à faire. » Je suis doux, mais je lui parle fermement. Je sais que la panique empêche parfois de réfléchir clairement alors, si elle ne sait plus quoi penser ou où aller, je la guiderai jusqu’à la retrouver.
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Feat Nanabouh
Les poils qui se hérissent, le coeur qui s’emballe. Nicky… Il n’en faut pas plus pour que mon sang ne fasse qu’un tour. « cènà… » Je ne sais même pas si je veux qu’elle continue. L’enculé… Je ne lui ai jamais parlé à celui-là. Pour Nana, à vrai dire. Il sentait le roublard à plein nez, avec sa sale gueule… J’aurais dû prévoir cette scène, cet instant ; celui où j’aurais ma douce Nana au bout du fil, en larmes avec un nom sur les lèvres, un nom qui sonne moins bien que fiente de pigeon maintenant qu’il l’a fait pleurer. Elle ! Comment peut-on la faire pleurer elle… Ma respiration se saccade, et bien que très loin d’un miroir je sais très bien que mon visage vire au rouge. Je vois rouge. Mais Nana pleure alors, je dois garder mon calme. Car sa douleur passe au dessus de tout le reste. « Tu ne resteras pas avec lui, je te le promets. Je te le promets. » Je décolle alors mon téléphone de mon oreille pour regarder la position qu’elle m’envoie via l’application. 235km… J’inspire. C’est effectivement plus compliqué que prévu. Plus compliqué, mais rien n’est impossible. La distance ne me fait pas peur, mais chaque kilomètre me sépare juste un peu plus d’elle. Je serre les dents et court vers mon ordinateur pour checker rapidement quelque chose. « Nana. Nana, écoute-moi. Respire, ne panique pas. Je vais venir te chercher, mais 235 kilomètres, c’est loin. Je ne peux pas te laisser toute seule pendant tout ce temps là. » Mon regard file à travers les résultats de recherche jusqu’à ce que je trouve ce qui m’intéresse. « Sur la map que tu m’as envoyée… Il y a une grande route. La nationale, tu vois ? Tu dois marcher un petit peu, mais c’est pas très long ou compliqué, c’est juste tout droit, toujours tout droit. Y’a un motel. Je vais faire une réservation, et je vais t’envoyer mon numéro de carte bleue. Je veux que tu y ailles. Ne reste pas là dehors comme ça. Tu m’entends ? Si tu n’as plus beaucoup de batterie, c’est la meilleure chose à faire. » Je suis doux, mais je lui parle fermement. Je sais que la panique empêche parfois de réfléchir clairement alors, si elle ne sait plus quoi penser ou où aller, je la guiderai jusqu’à la retrouver.
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Sam 10 Fév - 18:36
Elle réalise que sa demande est stupide dès l'instant où son téléphone n'est pas fichu de lui afficher un itinéraire simple depuis Séoul. Je suis désolée... je suis désolée... Mais sès qu'il prononce son prénom et plutôt deux fois qu'une, elle comprend qu'elle doit le laisser faire. « Hmm-mm, je- la vois. » La route est si longue que son doigt fait le tracé d'un bout à l'autre de son écran. Ses genoux tremblent lorsqu'elle se relève et elle retire la terre qui imprime le tissu de son jean humide. « Tu restes avec moi au téléphone pas vrai ? » Le réseau n'est pas assez performant pour lui permettre une cartographie exacte, de fait plus que de choix, elle se laisse guider par les indications du garçon.
Chaque voiture qui passe lui arrache un nouveau frisson et parce qu'elle marche très vite son rythme cardiaque s'accélère et son souffle se perd au bout du fil. « Merci Jun Ha. » Ce n'est qu'un murmure silencieux, aussi silencieux que les larmes qui défilent sur ses joues sans trouver de remède pour s'arrêter. « Hé ! Hé, étudiante ! » Elle refuse de s'arrêter et continuer à trottiner devant les feux qui la suivent. « Je peux vous déposer quelque part ? » Dugun. Dugun. A travers le combiné elle entend Jun Ha qui grogne son mécontentement. « A-Ani-nimnida. » Et la voiture disparaît à l'horizon. « Tu ne dois pas conduire au téléphone... je ne veux pas que tu aies un accident à cause de moi... je crois que je vois l'auberge. » Elle est si soulagée que son petit corps tout froid menace de lâcher à peine la première porte franchie. 7% de batterie... Est-ce qu'elle n'avait pas sur-réagit ? Elle enverrait un message à Nicky pour le rassurer... peut-être bien qu'il n'en valait pas la peine mais Nana pensait toujours aux autres avant de penser à elle.
Elle donna son nom à l'accueil qu'elle l’accompagnât d'une prière muette. « La carte bleue n'est pas à votre nom. » Un peu honteuse de son état, elle n'osa regarder l'autre femme au regard froid. « Chambre 12 à l'étage. Mais le Wifi ne fonctionne pas. C'est la seule qu'il nous reste. » Elle prit la clef et serra d'une main son téléphone avec Jun Ha au bout du fil lorsque la porte de sa chambre se referma derrière elle. « Je te rembourserai Jun Ha. » Elle promit d'une petite voix en se laissant fondre le long de la porte. Off-battery.
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Feat Junhasully
Elle réalise que sa demande est stupide dès l'instant où son téléphone n'est pas fichu de lui afficher un itinéraire simple depuis Séoul. Je suis désolée... je suis désolée... Mais sès qu'il prononce son prénom et plutôt deux fois qu'une, elle comprend qu'elle doit le laisser faire. « Hmm-mm, je- la vois. » La route est si longue que son doigt fait le tracé d'un bout à l'autre de son écran. Ses genoux tremblent lorsqu'elle se relève et elle retire la terre qui imprime le tissu de son jean humide. « Tu restes avec moi au téléphone pas vrai ? » Le réseau n'est pas assez performant pour lui permettre une cartographie exacte, de fait plus que de choix, elle se laisse guider par les indications du garçon.Chaque voiture qui passe lui arrache un nouveau frisson et parce qu'elle marche très vite son rythme cardiaque s'accélère et son souffle se perd au bout du fil. « Merci Jun Ha. » Ce n'est qu'un murmure silencieux, aussi silencieux que les larmes qui défilent sur ses joues sans trouver de remède pour s'arrêter. « Hé ! Hé, étudiante ! » Elle refuse de s'arrêter et continuer à trottiner devant les feux qui la suivent. « Je peux vous déposer quelque part ? » Dugun. Dugun. A travers le combiné elle entend Jun Ha qui grogne son mécontentement. « A-Ani-nimnida. » Et la voiture disparaît à l'horizon. « Tu ne dois pas conduire au téléphone... je ne veux pas que tu aies un accident à cause de moi... je crois que je vois l'auberge. » Elle est si soulagée que son petit corps tout froid menace de lâcher à peine la première porte franchie. 7% de batterie... Est-ce qu'elle n'avait pas sur-réagit ? Elle enverrait un message à Nicky pour le rassurer... peut-être bien qu'il n'en valait pas la peine mais Nana pensait toujours aux autres avant de penser à elle.
Elle donna son nom à l'accueil qu'elle l’accompagnât d'une prière muette. « La carte bleue n'est pas à votre nom. » Un peu honteuse de son état, elle n'osa regarder l'autre femme au regard froid. « Chambre 12 à l'étage. Mais le Wifi ne fonctionne pas. C'est la seule qu'il nous reste. » Elle prit la clef et serra d'une main son téléphone avec Jun Ha au bout du fil lorsque la porte de sa chambre se referma derrière elle. « Je te rembourserai Jun Ha. » Elle promit d'une petite voix en se laissant fondre le long de la porte. Off-battery.
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Ven 2 Mar - 22:19
C’est bon, elle l’a vu. Sans perdre plus de temps, je claque mon ordinateur avant de me dépêcher d’enfiler des vêtements décents pour résister à la fraicheur de la nuit. Ma veste en cuir sur les épaules, je cours vers le garage. « Bien sûr que je vais rester avec toi, Nana. Toujours. » J’ai souvent la blague facile, un humour pas forcément acerbe mais plutôt moqueur, un humeur pas forcément gentil qui sied bien au petit con que j’aime bien être. Que je sois de bonne ou de mauvaise humeur, Nana a toujours pourtant été à l’abris de ma méchanceté, bien plus qu’Olympe que j’aime embêter ou que n’importe qui d’autre. Peut-être que dès l’instant où je l’ai vue se faire embêter par ces cruches au lycée, j’étais condamné à être tout mou pour cet être à la bonté si profonde. Je n’ai jamais aimé m’abaisser pour personne, mettre ma fierté de côté pour personne, mais Nana bon sang… Nana ! J’enfile mon casque, rageur, jugeant qu’un trajet en moto sera plus rapide qu’en voiture. Heureusement que je n’ai pas dormi au campus ce soir. Comment peut-on oser la faire souffrir ? Je continue de lui parler en enfilant mes écouteurs, faisant fi de ses avertissements quant à ma conduite. Hors de question que je la laisse seule. Ce n’est pas non plus mon genre de me sentir coupable, mais je m’en veux. J’ai relâché ma surveillance, trop pris dans mes propres problèmes pour faire attention à elle. Si seulement je l’avais mieux protégé, si j’avais mieux rempli mon rôle… Je ne serais pas en train de l’avoir en larmes au bout du fil… Pardon Nana, pardon, pardon, mille pardons. « Pas de ça entre nous… », que je laisse échapper avec un sourire, qui ne trouve qu’un bip pour réponse. Sa batterie a dû mourir. Je grimace. Il faut que je me dépêche.
La route me semble interminable, pourtant, ce n’est finalement qu’en 2h30 que je parcoure la distance qui me sépare de l’auberge. Je n’enlève mon casque que lorsque je franchis la porte de l’auberge, et suis tellement pressé que je ne pense même pas à saluer l’hôtesse en arrivant. Elle m’interpelle, je soupire intérieurement mais lui adresse mon plus beau sourire. Elle s’adoucit. Si seulement j’étais de meilleure humeur, sans doute aurais-je pris le temps de nous envoyer des fleurs, à mon charme naturel et moi. Mais non, je n’ai pas le temps. Oui, oui chambre 12, je sais j’ai entendu tout à l’heure et j’allais y aller si seulement tu ne m’avais pas interrompu, grognasse. Je lui adresse un dernier sourire, sans doute encore plus hypocrite que le précédent, avant de sauter les marches des escaliers. Une fois à l’étage, je frappe à la porte indiquée. « Nana ?! C’est moi ! » J’ai peut-être frappé un peu fort, mais bon, on m’excusera.
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Feat Nanabouh
C’est bon, elle l’a vu. Sans perdre plus de temps, je claque mon ordinateur avant de me dépêcher d’enfiler des vêtements décents pour résister à la fraicheur de la nuit. Ma veste en cuir sur les épaules, je cours vers le garage. « Bien sûr que je vais rester avec toi, Nana. Toujours. » J’ai souvent la blague facile, un humour pas forcément acerbe mais plutôt moqueur, un humeur pas forcément gentil qui sied bien au petit con que j’aime bien être. Que je sois de bonne ou de mauvaise humeur, Nana a toujours pourtant été à l’abris de ma méchanceté, bien plus qu’Olympe que j’aime embêter ou que n’importe qui d’autre. Peut-être que dès l’instant où je l’ai vue se faire embêter par ces cruches au lycée, j’étais condamné à être tout mou pour cet être à la bonté si profonde. Je n’ai jamais aimé m’abaisser pour personne, mettre ma fierté de côté pour personne, mais Nana bon sang… Nana ! J’enfile mon casque, rageur, jugeant qu’un trajet en moto sera plus rapide qu’en voiture. Heureusement que je n’ai pas dormi au campus ce soir. Comment peut-on oser la faire souffrir ? Je continue de lui parler en enfilant mes écouteurs, faisant fi de ses avertissements quant à ma conduite. Hors de question que je la laisse seule. Ce n’est pas non plus mon genre de me sentir coupable, mais je m’en veux. J’ai relâché ma surveillance, trop pris dans mes propres problèmes pour faire attention à elle. Si seulement je l’avais mieux protégé, si j’avais mieux rempli mon rôle… Je ne serais pas en train de l’avoir en larmes au bout du fil… Pardon Nana, pardon, pardon, mille pardons. « Pas de ça entre nous… », que je laisse échapper avec un sourire, qui ne trouve qu’un bip pour réponse. Sa batterie a dû mourir. Je grimace. Il faut que je me dépêche. La route me semble interminable, pourtant, ce n’est finalement qu’en 2h30 que je parcoure la distance qui me sépare de l’auberge. Je n’enlève mon casque que lorsque je franchis la porte de l’auberge, et suis tellement pressé que je ne pense même pas à saluer l’hôtesse en arrivant. Elle m’interpelle, je soupire intérieurement mais lui adresse mon plus beau sourire. Elle s’adoucit. Si seulement j’étais de meilleure humeur, sans doute aurais-je pris le temps de nous envoyer des fleurs, à mon charme naturel et moi. Mais non, je n’ai pas le temps. Oui, oui chambre 12, je sais j’ai entendu tout à l’heure et j’allais y aller si seulement tu ne m’avais pas interrompu, grognasse. Je lui adresse un dernier sourire, sans doute encore plus hypocrite que le précédent, avant de sauter les marches des escaliers. Une fois à l’étage, je frappe à la porte indiquée. « Nana ?! C’est moi ! » J’ai peut-être frappé un peu fort, mais bon, on m’excusera.
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Re: grapes of wrath ⊹ junanas | Ven 9 Mar - 12:02
Le temps passe. La voix de Yi Ming lui ordonne de se débarrasser de ses vêtements trempés et de se réchauffer en prenant une douche chaude. Celle de Jun Ha la supplie d'arrêter de pleurer, de ne plus y penser et de l'attendre bien sagement. Puis il y a celle de Nicky, qui lui demande de remettre son téléphone en marche pour être toujours joignable en cas de problème. Au final, la plus terrifiante d'entre toutes serait la voix de Olympe, le son de ses grognements et de ses poings qui frappent lorsqu'elle lancerait la saison de la chasse à l'homme.
La petite salle de bain vétuste se transforme en un hammam. Nana a les yeux rougit mais elle ne pleure plus. Elle a les épaules qui tremblotent chaque fois qu'elle inspire, et puis elle tressaille. Ses vêtements un peu froissés sont néanmoins secs et elle les remet, séchant ses cheveux dans une grande serviette blanche qu'elle pose sur le lit et puis... Nana rabat chacun des bords de la serviette sur sa tête. A-Arrêtes de p-pleure-er.
Mais elle ne peut pas croire que Nicky lui ait fait ça et elle se sent stupide de l'avoir aimé. Elle se sent stupide de l'aimer encore et d'être incapable de lui en vouloir pour de vrai. Est-ce que c'est de sa faute pour ne pas être assez jolie, plus que toutes les autres avec qui il a été au lieu d'être avec elle ? Est-ce que c'est de sa faute d'avoir des goûts simples, des goûts d'enfants qui ne vont pas avec ceux des filles de son âge ? Peut-être que si elle n'avait pas été aussi prudente, aussi réservée et aussi pudique ils n'en seraient pas là.
Sa conscience, ses émotions et ses regrets font un vacarme pas possible.
Elle n'arrive pas à dormir.
Quelqu'un frappe lourdement à la porte et son cœur s'arrête. Elle se redresse sur son lit, les cheveux en pagaille et les yeux gonflés de n'avoir pas su s'arrêter de pleurer. Elle se sent tellement honteuse à présent, de l'avoir fait se déplacer pour ça, pour elle, en pleine nuit et pour la voir dans cet état.
Elle soupire. Elle sanglote. Et relâchant la poignée de la porte, ose à peine lever le regard lorsqu'elle reconnaît ses chaussures. De le voir venir jusqu'à elle, ça lui fait l'effet d'une nouvelle gifle encore plus puissante... le contrecoup de la réalité. « Jun Ha... » Et à nouveau elle craque, elle fond en larmes devant lui sans pouvoir s'en empêcher.
Grapes of Wrath
Feat Junhasully
Le temps passe. La voix de Yi Ming lui ordonne de se débarrasser de ses vêtements trempés et de se réchauffer en prenant une douche chaude. Celle de Jun Ha la supplie d'arrêter de pleurer, de ne plus y penser et de l'attendre bien sagement. Puis il y a celle de Nicky, qui lui demande de remettre son téléphone en marche pour être toujours joignable en cas de problème. Au final, la plus terrifiante d'entre toutes serait la voix de Olympe, le son de ses grognements et de ses poings qui frappent lorsqu'elle lancerait la saison de la chasse à l'homme.La petite salle de bain vétuste se transforme en un hammam. Nana a les yeux rougit mais elle ne pleure plus. Elle a les épaules qui tremblotent chaque fois qu'elle inspire, et puis elle tressaille. Ses vêtements un peu froissés sont néanmoins secs et elle les remet, séchant ses cheveux dans une grande serviette blanche qu'elle pose sur le lit et puis... Nana rabat chacun des bords de la serviette sur sa tête. A-Arrêtes de p-pleure-er.
Mais elle ne peut pas croire que Nicky lui ait fait ça et elle se sent stupide de l'avoir aimé. Elle se sent stupide de l'aimer encore et d'être incapable de lui en vouloir pour de vrai. Est-ce que c'est de sa faute pour ne pas être assez jolie, plus que toutes les autres avec qui il a été au lieu d'être avec elle ? Est-ce que c'est de sa faute d'avoir des goûts simples, des goûts d'enfants qui ne vont pas avec ceux des filles de son âge ? Peut-être que si elle n'avait pas été aussi prudente, aussi réservée et aussi pudique ils n'en seraient pas là.
Sa conscience, ses émotions et ses regrets font un vacarme pas possible.
Elle n'arrive pas à dormir.
Quelqu'un frappe lourdement à la porte et son cœur s'arrête. Elle se redresse sur son lit, les cheveux en pagaille et les yeux gonflés de n'avoir pas su s'arrêter de pleurer. Elle se sent tellement honteuse à présent, de l'avoir fait se déplacer pour ça, pour elle, en pleine nuit et pour la voir dans cet état.
Elle soupire. Elle sanglote. Et relâchant la poignée de la porte, ose à peine lever le regard lorsqu'elle reconnaît ses chaussures. De le voir venir jusqu'à elle, ça lui fait l'effet d'une nouvelle gifle encore plus puissante... le contrecoup de la réalité. « Jun Ha... » Et à nouveau elle craque, elle fond en larmes devant lui sans pouvoir s'en empêcher.
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